La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1918, 06 Juli. La Belgique: journal des réfugiés. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/js9h41kf7w/
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\ a- - ' ! i ait n 12" IÎ "oc I 'Et' T5 c'i ni : <-<jn filufO ? § » A > NO.-.U-i'.o. 4 .a ! i.j Su cents. (Poui Ooiui.tta | s'A&esser ÏAuminbUaUoiij » | a 1; 0' on- dans» «. „ij» NouiaBiilds* g plein. LEIDEÎï. Directonra : O. IiANDOT et J. WAPPÏBS. LEXDEN Administration et Rédaction Noordeindsplèin-Téléphone ÎTo. ITô B0TTI2RDAM, Stelgt r, I Ob — Ta 706& MAESTB1QHT Wilholmina Singe!, 63 Adresser toute la correspondance a LEi •■•ESï Le3 manuscrits non insôrôa n# Son.t pas ré»" lus. Le Discours Mount de Vernon La présiderai Wi«soif déclare ; "Nous luttons pour I© Règ/ào Jy Prête*' - Tout Compromis est impossible ÛeuK rsiîllîoïis d'Américains sont sous les drapeaux. NE v. -TORK. 4 juillet (Ilcule). « moi le texte du uisaour» que ie Président v\ ilson a rrono.'.c ' .' e1! . îidi sur 'a t' •'.">* de V a* Sin'gt i : lyï . '...Vc-ui un Kesr'eurs Ib; t rps ~d';. >n "q , i:-> • eievuv. je aie réjouis dî' r;ui'u >v:c vous oa est o.! iroïc pu ~'.j d.> notre cher pays pour vous dire 'quelques nn-ot^ de la signification de $l*t. anniversaire de i indépendance do notre nation. Le lieu semble très solitaire et très lointain. 11 t-i i'-.i -i : Jiblc aux .umultes du monde,' lussi c v qu' > k jours grandioses d'autrefois, où lé général Washington •vivait ici et discutait à l'aise avec les hommes qui dev tient fond™' avec lui notre lifitet. Du haut de ces douces collines i's regardent le monde et ils l'entrevirent tout entier, à la lumière de l'avenir et d'un oeil moderne qui se détournait d'un passé que leurs libres esprit n ■ i avivaient tolérer dav-.liage. C'est pourquoi n tis ne saurions n 13 .g;.rer, pyès de cette t. abc sacrée, que soit ici un asile de la mort Ce fut un champ d'action; une grande promesse adressée à 1 humanité tonte entière lut élaborée et proclamée en ces lieux. Les 'pensées qui flottent autour de nous en cet endr-oit sent les pensées édifiâtes d'un grand mort. m: GRANDS EXEMPLES. I! i ut tie dé ce" vertes colline i nous poffio î.ir iSssi u«:regard d'ensemble sur îe 'ire • ' et que nous nous rj^oeiiônî le grand but par lequel les homm •« doivpit êt libérés. CVst le-c: ac: 'ristlque de leur propre es-iprit, j'e i>.- m- et-des courants qu'ils ont M' aUi-e - Washington et ses collaborateur;;, tels que les barons à Runiiymede — qn'Rrs ne parlaient point pour une classe, mais. , " ' un • „>up> i: ip h apparl eat de faire Comprendre qu'ils A.ifc pas parlé seu-îem, ni i >v un seul peuple m-lis pour J.'hu-manitp. * - n. I's ne songeaient iras à eux mêmes'n" à des intérêts matérr-s oui se" coneent '. autour d'un peti* <rrnjr ^ de i imi-ors, rte . ^'o-M^ivis et d'homes : "aires avec !es<i"ds i's avaient r utur: • ■ J'>■ i+'^r en Yirgi ' \ ét d'an* les» ct)loui i 'it rs au îord of au 1 de cett -région. ..ais en faveur d'ui peuple qui. ré-l'emaH l'ar'oriîé d'hommes qu'il avait é'u :•!> mr-ie roar ce pouvoir de goaverifemeî't. 'j r v'" ■'? it aucun ^avantage .personnel, ils tov'-q: t se1 ''ement.qu'en Amérique les homme de to'i'e" classes soient libres et que l'A ' 1 :e • devienno une, terre oîi les ■liomir ;s 1 tons les pays purr^J tr • ver asile- ' '."s prétendàien' jou:' desdv.it et f • ' • s d' l'homme libr \ Ivj, ! ioni nareil: ''.r* . leurs. ÎNous croyon- M ea Àmérîqvie, qn: a'tce participation L -.3U> r-ue re n'est e fruit, du grain q.,"ils ont .:'iné. Notre ea"-'' ne d'f-ière de 'a leur que notre pr- -:)gitive ri-î,h réel. ' ' au a été c'e po -ro:r collaborer E\ec Ce. ho.'mes de. tau1 s 'es nations ■qui doit s^iU'cr no i s3U.s " libefi-"dés îSa^ïmls maL celle de toa<i )<?■ ùeuplj:. ilous Ùi/Ui :-éji'uissoi:s de pe.v.i: feare ce on'iL eu- i-iil .-.'ils s'eta.„:.t i au rr ■ ûi, pi „o. il /au. à pr Usent que doit r;eg! ; u; îoif pour toutes ot qfuo aious avens irêglé pou.' Î.-J Etats trais» Lui < , temps he-roïque " ni noir, in». *re it aujourd'hui. Ci i c • 'lroit est assurément bien choisi p:0ur envisager a\.ec calme notre tace et ■ le ' (Ecwti'fi: ' n- ■' i- >• -ur •- iv > ecomplisse-rnent. Et c'est l'endroit aussi de çeoclamer devant r.os amis présent et pour ceux que nous, ne .'oe; pas* le bon' -• .de voir L ', notre coni'Snce et notre eé/teioa dans 1 action . - i e. " - ]o.*8 '■ aivvre rons çousid^o^s p. ut! ■! ns laque 11 • r ■ ;omm: s k ".. • . e- . a 'ioe es! fix'^ pottr= cha^n^ pct?rCfi h 'le tragédie. L'un- part se ' .trouve ' îo peuples du non &&uie~ \ (xd:( 1 L ' . 1 Î'G? >"nt 1 1 le' e. mai- hoacie, " 'T '. ire: encore qn' r.'-"f*r€it sojv ,1\ .. • peuvei" a l', - pe'iple ù'uîl g. nombre de ïac ~ dan; toutes Îf3 i du monde •— "t le peuplé de dii - ;ic ,'f. ?uKint, «i même il ost désorganisé à l'iieure a. r die et sam- s mrs. En f; > ilo «eux qui disj» -.-.ent .de lant d'arméts ; ■ trouve t-. ;RO: PF. ISOLE ET S\VS ÀMIS de gouvernements qni ne poursuivent pas de. but commun, mais cherchent à réaliser 8eùlen;er ' leur 15-ropres a".il di >ns .égoïstes fTrunt t t e-i'O à. part eux ne peut tirer avan-tage. leii.v's peupîos n'étant qu-e eombusti-fcfc :.i/ ieiir's îiÉLas; de- gj'uvernaûifè qui jcr.i.lè'ac ' 1 -urs peuples et p».. tant le>s gou-.Vvuj.ent • i. u-e avec âteapot'.-. tou1 en c.-po-r"; suivant lenr bon pLisir u'e la ^î< et . du s t de l'eurs sujets êt die tous l'es peuples .(pli 1 'dent %i> leur pouvoir; des gouverne-me -1 s r" 8 tus de la singulière-prétentioH et du v"e ni.- 'irvuiaire d'une pprqné qui nous '* re- absolument étrangère et emie- > n»v ' r ; rssé et le jiésenf ont engagé line ! îTE V I,V VIE A LA M#RT .♦t *.'ie& du moade y saariîient leur CS-v' ttûn fin qae .(l'une sfiiilo j ikfip. ti "ftaj jiw le ofefidta; a»it (bU'itnUrf. . Pas <le couipiomissitm; nous ne «auri»u,s ad-meitre aucune demi-déeisitfn; une deioi cision serait d'ailimn-s imtKtssible. N s buts de %,«|MKe Voici les buts pour lesquels lea peuples unis uo la terre combattent et qui doivent être réalisféf pour mie la. paix puisse régner sur le blofoe: » lo Destruction rfe tout pouvoir arbitraire soapable' isolément et secrètement, de t r oubler le paix du monde : «û ce pouvoir lie peisti êtr» détruit, il doit être radiait h l'impuissance : 2a> Règlement- de toutes les questions, territoriales, souveraines, économiques oui politiques, sur la. base d'-un libre règlement dfe la oue.stion -par le peuple qui y est imraioiateraent intéressé et non "sur la base de l'intérêt matéMel d'un autre peuple ■ qui pourrait souhaiter un autre rèarlement en raison de sa propre influence on d'e sa propre, puissance à l'étranger; 3o L'accord de tous les peuples, pour être guides dans leur ra.pports par les mêmes principes' d'bonneur et die respect pour les lois générales de la- société, qui régissent aussi les rapports de« citoyens entre eux dans léts états modernes. Toutes les promesses et tous les traités doivent être respectueusement exécutés, il ne peut, être forgé ni complot ni conspiration, aucune ne peut, demeurer impunie, tandis que la confiance mutuelle doit régner, basée sur un respéçt réciproque des droits d'autrui ; 4o La création d'un organisme de la Paix qui garantira que la force unie des nations libres brisera to*te atteinte au Droit et servira à assurer d'autant plus olidemenfc îe paix et le droit, par la création d'une Cour investi do la plus haute autorité à laquelle tous devront se soumettre et par laquelle tous les différends in-ternai'i f>aux qui jne peuvent être réglés à 1'-n-' \).!e doivent être, tranchés ;t la ^ il -|.r c i.: ■ n "ivïitérfessés. * Ct? Viu,t< ,--'réAs po'U'Yent être résumée en Ui'p plirrsè: • , Le but que nous poursuivons est le règne du droit basé sur l'accord des parties et. bou-(cnra .par l'opinion organisée de l'humanité. Ces buts élevés ne peuvent être réalisés par des parole» et en cîieroliant à àadoucir les mot- pour k= adiapter aux voeux des 3K,... , i1'Eta!, notamment ■' leurs plans, do r j'iikjCe d'éq'ilil're et 'd'opportunisme n .' nal. Ils ne pcuvient être réalisés que par ï.étafeiirament d'e ce que les peimples désirent dans 'fur aspiration vers la justice et vers la K'bertf sociale. T/air que l'on re»pire ici est imprégné de ces T)TÎT"''pes, C'est d'ici qvi" les forccs se mottëat n 'iipiivement qui sont considérées par 'a grand» puissance contre laquelle elles eout dirigées oofflmu une atteinte à son autorité légitime. Depuis longtemps déjà,, elle a reconnu que, par l'action de ces force,-. un pas important avait été fait vers la libération de «on propre peuple et de celui des Liatf-Unis. La poitrine gonflée de fi -rté. j'expriiiK' ici iria profonde ^èn-rieMon qu•; cette force révoiutionnaine agissante- se fera bientôt sentir par le monde entier. Les maîtres aveugles de l'Allemagne ont déchaîné des forces d nt ils soupecnnaient à peine l'oxi 'r'ne/\ des forces q.ui, une fois <■' •!) aînées, ne pou i ront plus jamais être 'détruites, parce qu'elles impérissables et que ces force® portent en elles la Victoire. Deux militions d'Américains PARIS: 4 jui!1' t. — Dans ic ..Petit Journal'', M. Tardien déclare qu'il y auna dans >iv mai-' deux i-'iltieus de soldats américains. )S, :i\ miltioiis d'hommes sons les armes* WASHINGTON, 4 jufllet (Reuter). Comme êt rte à la communication du président Wil-so;1 .lisant que plus d'un million da troupes améiicaines sont parties pour la Eranoe, M. Baker, ministre de la guerre, a fait la Ciia jfllre des dcçutês un3 communication d"ut il ré n 1 ! r- que les Etats-Unis ont actuellement soiis les armes 160,400 officiels et 2,010,000 liiïîiimes de troupes, contré D324 of-fi ! -i:- e,t 202,510 liommes de traupes réffuliè-r i de garde nationale il y a quatorze moi-, EifmaLplu de 900 mitrailleuses lourdes Bïowning- (.nt été livrées et les livraisons en mlt -nlieu-fS légères furent pendaàrfc ce même mois de 1800. Le communication dit encore que les usines livrent .actuellement assez de fusil pour armer une division d'armée tous les #ois jours .et qu'au 1 juin on avait achevé et livré plus 1,300,000 fusils. Télégramme de M. Poincaïé â M. Wilsou, PAEIS. 4 iuil'liet. ' (Havas.) — A l'occasion d'e Su fête -nat:otn,afo da» Etets-Dmis, M. PofafiBaré a .adressé m^rarodi le tétégracame suivanl au pséshkant Wiîsoa: .Lie gouveme-nçent de fei rvpwbiiquq, d'accorid avec l'.una-lÂaiteP We la reprS>: ntatio® na!ti'olmial« et' du pays, a voulu que demain, la fête, de 1 "in ' ' peu. .ince des Etais-CTnis 'définit égaile-niient un© f-ôte française. Paris vta donner vo-rtte nom g-ïorieux & une de «es plsa beiies . afvamuies et ©ouvrir :do .es acclamations le défilé d ■ Taillants si .K américains. Dams tous les départements,»; p i tes et grandes villes feront écho à c s manifestations de fraternité. Deux perdes entiers commuinie-roint d.an-s le souveni' d'os aneienines Pattes qui ont valu à l'Amérique sa liberté, et diana l'espérance^ des viv.lu». -J» proebaioés q.ui ié-compMi.soïoni < ilin ^lés longs et ru'les efforts des armées a-lléos et q-ui assureront a.u monde une paix juste et fécond», ajppujée sur ]» idroit cites i, rions et fortdlîflfo par rupprouaifciqin de: i.: oonscience iawmîtine. ]..■ e/; moi, Mon sien îe pfieident, vous adr».;jfc i coïdiateuiem à la veille de-ca givnd joui d'en in® et de s-o'MifaiCe, les v«'eiux et Ivi lé icitation- de, h, .Eranée pour les Etats-V»',- et. t>our voi • -i.i-i)ie.': ïTn ménagé ih:. , ihéral Pt»ï sliing. PARIS, 4 juitil'avas.) — Lo message suivant du génémi l' -i.-^ing a été câblé aux Etwt'S-ITqîis pour par..' ro dans lies journaux le i.iat'n Ida 4 juili"& ..A l'occasién de cet anniversaire de nott't indépendianee. fes of-ticiorç et soldais uu corps expéditionna-iTe îunériwain sur tes opainps de bataille de liarpce renouvteîl au loiut serment dfe fiidélité et de dévouement ;\.kotro caiu>e et à notre pays. La idêtemnkaii' n f<rrêtée de nos an-cyirea (jue -tous le- gommos et 'es peuples soient libres est a lis-';'Tour déteran.i nation arrêtée. déterminr,iion -'imiulée par léur sjmi-pathle. pi»ur an 'pi iqV- e emva/hi d'iuléals com-raiMi'S et,.par là provo-ettOn à la guerre d'un enrfëimi arrogeant.'' La fraternité fianeo-américainc PARIS, 4 juiiMiet, (Hava.s.) — A l'occasion ( d'e lia fête nationale, américaine, fe comité j i-ép'Uibiiiteaiiij! du coimn r.ce et de l'industrie ■a offert hier en i'l> -nueur de M. Willson Sharp, -ambassadear >«' 5 EtatS-Unâs à Paris, un déjeuner aaïqael m-riêtakat les pvésïdA.n.ts 1 - chambres e| pl u,v; dits meinibres du gou-vernwnienit." A la ri it du repas, de^ discours ont été prononcés !:■> muent par MM. Mas-.cttnaûid, présildent du-pomialté, Henry Simon, -.miniâtr' dios cuî u>h- '. S'harp, M. Ma.-euraud a r.app.: lé avec qu>c'ik" force s'est affirmée.au dâbuit dé lia guerre, par «a incomparable élan • •' aolidiairitê, l'aimin^' historique ides Etats -Unis pour la France il a coruefa en portant mu i:,..-i tre, iit>pkiij".'i à M., Sliarp, au président Wilson et j paix Wilsom, la. se nié (p -sill. ±iC j "Après ...vi, M. 1 -en v 8imon a montré les fcVns j'U-disscilnlfei? wnlsseint lAV-aimaia .les Oaiiï' K'-pnbliq.n:, >. ,.Dio\enu grand parmi .les grands, a-t-âd dit. ci fort plius qu'aucun aut-i e, la peMplo américain se jette dans la mêlée pour sauver d un péril peut-être mortel le peuple fiançais . qui l'ui-mème l'aida jadiis a naître. Ad m'rable leçon qiue la Eran-ee ©t l'Améi-iq.uie .donnent ainsi au monde.'' La France toujours a promis fraternité et seeowis aux peuples apprianés, et toute son histoire est pleine de sacrifices qu'elle a joyeusement coniseatis pour les affranchi,r. I*'Amérique à son tour lie maimtenaint ses destinées et ©a poillitiqiue aux plue hautes doctrines morales et pour reprenidn» la belle yarofc d'uin de ses philosophes, „Elfe attache ■son char à une étoiile". Itépondant aux orateua-s qui l'avaient précédé, M. Sharp a exprimé-sa gîJaifjifuid® pour la Manifestation dent € «tadrt l'objel. Il a en«uite dit sa satisfaction qiue les Américains ressentent d'être en mesure d'apporter ■leur aiuic aux alliés. „Sans vanité, a-t-il ajouté, je puis assurer que ceïie-ci ira en crois-aaitt jusqiuà ce que tes principes étaiblas par la liberté et la justice soient, gravés dans les coïiditionts de 1a paiixi qui devra suivre cet immense conflit. Les mots me manqueraient complètement si- j'essayais d'exprimer en-tièreahenrt la dette jio j'econnaisranoi' que le monde civiiasâ doét à la Brance pour les sacrifices qu'elle a faiif.s. da/ns la cause eata éo pour la conservation «1,1a perpétuité de ces principes. Un télégramme du roi d'Italie. ROMFj|, 4 jmiDet. (Setfaiiji). |— ""Le roi ad«e&3à au président Wilson le'télégramme de félicitations suivant: Lorsqu'il' p|ocljima- son in'Viperj.iance, le peuple américain annonça sa mission clans le monde, une mission de liibert-é et cle droit. Cet idiéal, il l'a (toujours pour-Kwivd. Il l'a montré .nettement dans efettio y.lande luite des penpûies (par -soin intéir^ -i ention spontanée pour la déf ense du droit conte la force. C'est pourquoi tous. las peuple# civilisés câlèibrér^Ê® la fête nationale des Etats-Unis comme leur propre fêtie. " De son côté, le peuple italien mettra tout- es. oeuvre pour la grande cause com-ïn*ne. L'Italie adiresse (au peuple américain un salui fraternel au moment oii elle s'einrgueillit et se réjout 'de voir combat-ifcf'c à ses côtés les fife cSes Et/ats-Cnis. Mesures militaires LONDRES, 4 j<u®lct, (peuter). — De Waahangjbcp 'mi- ,,'Tiimes" : La k-owin is^ion neilâ'faaïre approuva lfe plan jdo -son présidant, M. Eyan, dCinstititer un ou plusieurs o»'gj*«smes cJuUgés de l'achat, la .produc-tâojf, ita faibrldatibn 4b ila venlie d'^'ions et de matéri^. «S> j».n. ©le ^Isnui^ïie un crédit die 20 millions de livres pour l'éta-'blissfeman.t d'une 'vmne centrale d'avibns. Contre les intrigues allemandes LOaIjIIëS, '4 juHi{i#7 (Jùentw). - On •aimonge 'de Washington 'au ,,Times" : Le Sén®it «dopta sssis dis>*.,.i,)n le pro-jet de loi du sénateur Ivkig «d'après lequel Paf>profeatkfli des stj^uts, da la ligu# allemande américaine est Retirée. Des té moignages faits devant une commission I ju/diciaire ont démontré que depuis longtemps cette ligue nuiit à la politique ainé-^ rît-ai ne et qu'elle était un engin puissant entre les mains du gouvernement allemand.La fraternité anglo-saxonne LOXDPiES, 4 juillet (Beuter) Au Cours du meeting de fraternisation anglo-saxonne qui eut lieu aujourd'hui il. Churchill a dit j dans un discours que la proclamation de la ! liberté américaine en 1776 avait été un des grands fondements sur lesquels repose la liberté des peuples anglais. Après avoir rappelé que cette guerre est une lutte entre la civilisation et la barbarie scientifique; Churchill déclara que, l'un des deux .systèmes doit l'emporter. Mais non* pouvons assurer au peuple allemand, nous ne nous réclamons pas, de principes fondia-mentaïux que nous ne soyons disposés à accorder aussi aux allemands. Quelques grande que puisse être notre victoire le peuple allemand1 lui même sera protégé par les principes pour lesquels nous luttons. Us peuvent se réohwner eux aussi des principes énoncés dans la déclaration dJ'in-dépendanoe.Proclamons aujourd'hui, poursuit l'ora-. teur, notre fraternité avec les Etats-Unis. Pas de compromission sur le point de notre objectif principal; pas de paix avant la victoire ; pas de conventions avec un criminel non repentant. Il faut que l'alle-magno soit vaincue et qu'elle sache nettement qu'elle est vaincue, La déclaration du 4 juiih '"1S est non soulemenit une dé cia ration de liberté a»ais ensore de dépendance réciproque. ,,ïCous donnons pour ce serment — f enneigeât confiants dans la protection de la Pravidteace divine — nos vies, nos biens et notre honneur". Ces paroles qui canstituent aussi la dèrnLoi e phrase de la déclamation d'indépendance américaine, ont dléchakii une violente explosion $ enthousiasme. La célébration en Angleterre LONDRES, 4 juillet. (Pourer.) — fia ccrr-jné-i or-ation de l'a fête de l'Indé] endince américaine a été célélu-ée dans 1"Angleterre entière parmi les drapeaux, le son des. cloches et tes assemblées publiques. On a vu g'éployer partout los Stars and Stripes: à . B.uckingh,aim Palace ils fi .liaient à oôté du d iprau anglaiis, à. Westmi, sier et sva tous los iU'oni uents publies. , Les soldats amcrieaui'K qui avi-iv.iient le matin des camps furent ©halwipeûsèimer,t G'-elamés. Dans toutes les éiglisos de Lonidres des prières ont été dites pour le salut des alliés américains et pour l'amitié qui. unit les .deux peuples. Une des particularité populaire# tes plus pittoresques de la. journée fut la présence de S. M. le Roi au grand match de .,baseball" entre l'armée et te marine américaine; le Roi lui-même donna le sign'al du début de la partie en lançant du pied la premii ? balle. Le' feou-verain fut vivement accliamé. La célébration an Havre LE HAVRE, 4 juillet. Le salut au drapeau américain a eM lieu aujourd'hui en présence des membres du Goavera -ment belge. Le général Deruette conduisait la cérémonie qui se termina aux cris de ,, Vive le président Wilson!'' „Vivent les- Etats-Unis!" Le ministre des Etats-Unis M. Brand Whitlock répondit par îe cri de „ViVe îe Roi des Belges! .Vive la Belgique!" A 11 heures M- Brand Whitlock a reçu les délégués des associations belges qui lui remirent une adresse. Un message du général Pci-sliî 'g Le généralissime des troupe", américain?; en France, général Pershing a adressé aux journaux des Etats-Unis le message que voici: „A l'occasion de l'anniversaire de natre indépendance les officiers et- solda'* de l'armée américaine renouvellent sur les champs de bataille de France leur serment de fidélité et de loyalisme à notre cause et à notre 'pays, ainsi que la résolution prise par nos aïeux à savoir qu'il faut que t; us les-peuples" soient libres et, en outre, la résolution dçf poursuivre la iidte provoquée par v.n ennemi agressif." Un salut aux Américains de HfiH'.anfle M. le Consul général des Etats-UMâ à Rotterdam a reçu du président Wilson le télégramme suivant: ..J'iadresse aux citoyens américains de ce coté de l'océan mon salut le plus cordial. La charge que cette grand® guerre nous impose a été gensiblemssat allégée par l'aid® -que nous ont apportée le loyalisme et le concours des Américaine du deh^ffs eft je saisis cette occasion pour les remercier au nom du peuple américain de leur dévouement à la cause du pays et à celle des puissances alliées; je l#ur "do*ae l'assurance que de grae^tee choses seront rêaHS&es grâce à leur affection filiale qui c«nstîta® uii si puissant fecteux de la vie .sociale d& notr® peuple et qui ■frcuveia1 un superbe écho dans ia gloire de la paix eî d& la victoire pour le monde eiviiis'é tout entier. («'< Woodrw WILSON. L'Indépendance Bay en Italie. RO-ME, 5 juillet. (Steïani,) L'IadepeisiaiMe Da,, américain a etô cifeiî^é av»c enthousiasme à travvers l'TtaLie eatièT«.- Plusieurs ville? ont décerné le titre de citoyen honoraire au président WiWa. i» i La siiuHtîon fVers le règne du droit Wilâon vient de prononcer un discours impressionnant. Il l'a prononcé à M omit ver-non, dans îe sanctuaire de la Liberté: sur 'la tombe de Washington. Jamais.ïé président des E^ats-Unis n'a" parlé avec plus dfélan, jamais il n'a résumé avec tant de clarté les raisons qui font de cette guerre la lutte du Droit contre la Force. „Nous luttons, a-t-il dit, pour le règne du droit basé sur l'accord dés parties et api-puye sur l'opinion organisée de' l'humanité." C'est là définition-type de nos bute da guerre. Et il suffit de la lire pour mesurer la. profondeur du gouffre qui sépare. l'Allemagne et I'Autrithe-Hoiigrié d'une société organisée sur une base semb'aMe, Wilson développe d'ailleurs cette définition en quatre pointe. Non1* voulons: 1. La destruction ou la ^neutralisation" de, toute force arbitraire capab'e de compromettre la paix du monde; 2. le libre règlement par le peuple, hté-'ressé de 'toute question l.d'état"; 3. la soumission des. peuple? aux mêmes principes d'honneur et de droit qui règlent! les rapports des invidûs dans les états modernisa,•4. ia création d'u.i organisme capable de trancher tous les différents internafonaux. Le secret de la paix du monde est d'ins c-es quatre points; Car l'organisme que Wilson rêve n'est pas un tribunal de vieilles perruques dont les hommes d état se détourneront quand il leur plaira: ce sera une force puissamment organisée, capable d'imposer les jugements qu'elle rendra et de châtier quiconque .éviterait de s'adresser à elle. Il suffit de se dire qu'en ce moment ce rôle- est joué pat les années des Alliéa pour comprendre ce qui Wilson entend lorsqu'il parle d'un ..organisme âes la paix''. Nous devons rapprocher aussi ce-quatrième point du premier, où il esc dit qu'une force arbitraire qui ne saurait, être détruite doit au besoin ê're. ; réduite à l'impuissance. C'est à l'organisme de la paix que cette_ tâche incombera et dès lors il est -certain^ que la poli#c internationale du monde "sera douée d'une- certain? lor«e... Si, après avoir lu ce .iiscoucs, nous nous tournons vers le? „Ceni iux", ils nous a ,p&-j'«issent comme une triste grappe d'états feodatix, prêts à tomber en dfcon.p ;sltion. Ou trouver plage dans une s«ciôt-é libre pour l'empire d'alfbmagne tel qu'il est organisé aujourd'hui, pour l'empire d'Autriche-Hongrie, pour la Bulgarie du tsar Ferdinand et pour l'empire des Sultans rouges? Oui, ces quatre pays ont bien fait de s'unir: le culte de la Force n'était plus respecté que chez eux et l'ont comprend qu'ils aient, cherché à se soutenir dès que la clatié du Droit a commencé à les aveugler. fia vateuj ide.ee di«cours nous sera donnée -.«main pç>- les commentaire- de la presse a j'iii:H Vou . \ ; y ''o?. que jamais nos enuo-mis n'auront parlé avec une rage plus con-oentr 'o. Les inistro-ÏTrmgrois. feront preuve modération, au contraire. Us di»mande-rfl-jent qu à sortir de cette guei're au pins loi. fut-c au detriment iV l'allemag-ne. Lt fes ,/caV.iï nies" qui oeuwal- en ce moment « ans tout 1 empire d Autriche, ne-sont que des attaques dirigées contre celui qaii ose resserrer les liens qui Punissent à l'allema-'gne au .moment ou le peuple ne chercli^, inu contraire, qu à se libérer dé toute contrainte.C'est sur ce .peuple qu» le di, ,-o.nn. fera Ja plus, grande impression. Pour nous, il contient d*>~ garanties de vie'-: toire plus solidles que fout ce qui .a été ex-primo jusqu'à ju'.i'-- 'n 1. Qu'elle vienno cette amiéi ont plus tard, peu importe: dés cet •if-tant, la j^etoi-re appartient aux- -nouploa ~ C. LAN'DUT. — v H Le forfait suprême ConfiriViafiens trflieicMes LONDRES, 4 Juillet (Reuter). — "A ]a Chambre des Communes, M. Bonar Law répondant à une question au sujet du „Llan-dory Castle '• a déclaré, qu'il ne se trouvait à bord qu'un personnel médical, outre, re-quipagc?, les officiers du navire et las infirmières.Il est exact qu'après avoir torpillé le na« vire; le sous-marin est app.ru parmi lo? épaves sans prêter secours aux rauîra'.--. Les démentis allemands ,-;e démentent d'eux-mêmes puisque les survivants sa son. tio t-Vés en rapport avec lé capitaine du s us-marin.Un ii<'< survivants chez le Hoi. ^ I.ONDRES, '4 juillet (Reuter). — Aujourd'hui, ie Roi a_ rofu un médecin canadien qui se trouvait à bord du ,,Liandover^ Castie". Le médecin lui a donné des détails au s*je* du torpflkge du navire-hôpital Dans une interview, fe medeck a coo'n.-mQ' ensuite les déclamations antérieures ait su,'et' de l'attitude du sous-marin, de la menace de tirer sur les canots qui tentaient de! sauver «tes naufragés. Le médecin a compté! 20 coups a? canoiis tirés sur des bui^ incannas p(ar 1? sousmiarm-î après que les chaloupes avaient quitté le bord du navire torpillé. , jr. â'-ASi XJ ,9! ■ Sar.nscS! B S Petits 4me Année Mo, 222

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal des réfugiés gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Leyde von 1914 bis 1918.

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