La Belgique: journal des réfugiés

1154 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 05 Juli. La Belgique: journal des réfugiés. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97695/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

A.BONKSHBNÎ& l mois fi. Iâ5; 3 mois 8. 850. CEu. <â C'-i. par mois eu plua> • ANVOKU.SS; ht ligna 80 cent* (Pour Contrais s'adresslr ii i'AJministratioîi) Adr.»»r TOU^S Sa ■«frelon-dan.» à .la E•tjiaiij ',yw.'UelBds-plaln, -Îî, I Directeurs :, G. LAi'DO Y. et J. WAPPERS. X.EIOÉIT Ajjnlnistration et Rédaction ùooraclnd-ploln—Téléphone No. 175 KÔTÏËBBAM. Btolgcr, 10b - Tél. 706& AlAiSTHICHT » Wiiiislaiiîia Sn.go!, ci Adresser toutes la correspondance a lEIDEH. ' Les memtsorits non ir.3«rô= n» . sont pas Tondus. La safeuatfon LE 4 JUILLET Dans tous les pays allies, la journee du 4 juillet est consacrée, cette aimée, à célébrer 'les Etats-Unis. Partout l'idée de cette célébration a été accueillie avec enthousiasme par, tandis que lia Russie s'écroulait, nous avons tous espeîé que 'l'intervention des Etats-Unis allait être notre salut. Nous l'avons espéré, disons-nous. Mais combien nombreux sont ceux qui, sans être pessimiste, n'ont ja mais cru à une puissante intervention militaire de l'Amérique! Combien se sont laissés influencer par le* nou-Keliss ernismi! . pailles déclarations des ilPK .!ôà". <réh"t s •aliercands qui se moquaient fcvee . hauteur "des déclarations de Wilson. . -Quand Htolënburg disa'Vau moment de • la participation américaine, qu'„il avait tenu compte de tout, môine de' l'entrée en guerre v des fîtete-Unis", des lecteurs nous ont écrit pour nous ..mettre ,en garde" contre ce -quV- i-.i.nt .notre „dangereux optimis-iiip" io n :us avions eu l'auîVce d'en trevoir la possibilité d'un débarquement dé !- m . ■ Li.r.i'i-en,France. Aujourd'hui, les ..rniéér dos Etats-Unis comptent plus d'un" miiïio.i d'hommes et les convois américains . ( t trân .porté ces formidables armées en Europe'sans perdre plus de 300 hommes en un fan! Où son!) Tes discours .fércuches dv von Tirpitz, dans lesquels il se réjouissait, de voir les Et?ts-Unis préparer de si bonnes ciblés potu- ses torpiLes? Où sont les phrases ineptes de von Capelle ou ils disaient: „îamais- un Américain ne mettra le pied aux 3e sol de France! Nos sous-marins veilleront à cela!" Depuis lors von Capelle est plongé dans un mutisme profond .et le service radfcj-télé-graphique dé Nauen, ui sachant plus où puiser des argumente pour lutter contre les nouvelles venues de Washington, en est réduit — après avoir dit l'an dernier que l'armée américaine n'existerait jamais — a dire aujourd'hui qu'un million d'Américains C'est for: jasit de chose, en somme! „Môme au' cas ci les Etats-Unis enverraient dix millions "d'hommes, dit Nauen, cela ne •Mirait eoœfesuser les 18.Û00.000 de soldats rueâàr qui o -, fui et '.es millions de soldats roumain- ci jjferbss,", 'Nous no savon* pas fei 'l'armée l usse a jamais compté îi millions d'hommes et ÎKms ne croyant- pas que Roumains, pf ôwixss <w(«iï1)ioQiB*s aient ja-niais fait ,,dês* îrulïîont'; pïe Soldat»". Nous savons ;prtr contvo quo s'il so 'trouvait en France kiiy,oiiB d'Américains^ l»;s ^pennanjete (se-afaièixt _ simplement pulvénisés. Le set-' tte Naujcn n'a pas l'a!/- itlWoin lem-lisagjé. oetto hypothèse lorsqu'il a rédigé son singulier télégramme. Mais le seul fait que la propagande allemande, à bout d'efforts, est obligée d'è-Toquer le -souvenir des millions de soldats ,'^t(a3es ^poufi" j'i.'ifti/nufojc 'l'effet idu oonefiurs »mé;«ca.in suffit à sousI%mfl]'1 l'incalculable vale'*"' de ce concours. Au rfr:"?, tcvt ce que l'ennemi a tenté poun dfonim&r i© réle des Etats-Unis n'a ïaît que le gr&ndlr car aux mots alignés Imprudemment par nos ennemis, l'Amérique a opiposé des faits, qui sont un éora-!poiw' l'afdvereaire. Et lie (président Wîfeân? A combien dte milliers d'exemplaires *>a «airioatuwe n'a-t-feiîle pas été faite par tout ce que l'aiHè-magne compte d'e dessinateurs, bons ou maiïvaàs? Lets Wilfeon en bois et aux ®aâ-ducÏTes énormes de iGuffibnanabon sont cé-ij&bres dans jtoute l'Allemagne. Mafceu-xeusement peur le dessinateur, ces destins étad&nt soulignés do légendes qui, . après un an, sent autant de coup de mas-'Jsne p&utr qui ies imagina. > Les êtres aigris et dont ia bile travaille même ivax jours de fête nous objecteront [peut-être que les Alliés eux-mêmes se sont , parfois moqués de Wilson "au temps do ses 1 notes à l'Allemagne. Cola est vrai et cela ae conçoit de la part des peuples en guerre, que nous étions alors comme aujourd'hui, Vis-à-vis du chef d'état neutre qu'était Wilson à cette époque. Neutre, il n'avait pas le droit de douter de la parole de l'Allemagne et c'est ce qui. h îort, nous énervait. Neutre, il devait s'exprimer en terme.-; ni supés et acoepter •comijja aggent comptant tautes les promesses que l'Allemagne 'accumulait. Mais ea enregistrant ainsi ces promesses, le présideftt ,iWilson ne faisait qu ea souligner la valeur et il préparait les matériainc qai lui ont permis pus tard de dresser contra l'Allemagne le fornéiable acte d'accusation qui marque rentrée e- guerre des Etats-Unis. Aussi long - mps quo cet acte final n'avait pas été po'é, le doute pouvait subsis-tov s n la " icV'.aee rte tout oe qui précédait. ï*de do Wilson doit être jugée dans son < -omble ,et telle qu'elle nous apparais aujourii hui elle est d'une noblesse *t d'une grs deur qui se compare à l'atti-'fudp âa roi Ubert ou du cardinal Mercier. Aitei Wiljrr a sa place parmi les plus zrw a r'.:;ures ci; cette guerre et les Etats Uai.-J — méconnu Mer encore par des mil-lion-t cVjvit. i.-péen- -r auront sauvé, au NXe «ècle, ia civilisation du monde. G. LANDOY. » àSBiigestfonte our EnîjHsîi Frieads. » | ffïsçKéï;© yt :if Frcnoti by reading n,LA SELGIQUC" Vivent les Etats-Unis ! Lss Etats-Unis célèbrent aujoiarri3hyi @ur Fête Nationale à SaqueSSe tous les Alliés s'associent de cœur 1 - Ur« million d'Américains sont en Franc?©. La Célébration du 4 juillet en Amérique NEW-YOP.K, 3 juillet. (Reuler) La participation (de tji.ii.iz8 millions de personnes nées à l'étranger et représentant 34 nationalités, à la manifestation d'union patriotique, aux Etats-Unis fait de la célébration de V„In-dependence Day" de cette année la- plus grandiose que l'histoire ait coi.nus,. De grands préparatifs .ont été faits dans plus de 300 villes pour les manifestations publiques d'attachement- et de loyalisme à la Patrie. Une des caractéristiques les plus impressionnantes de la fête sera la participation ide milliers de germano-américains qui ont l'intention de faire exprimer par lours délégués leur répudiation définitive d'e I'al-ïemagne.Près de 300.000 manifestations sont or- fanisées pour le grand cortège à New-oi'k et à Chicago. Pendant la marche du cortège à New-York on s'arrêtera devant ira énorme cïeusel dans lequel tous ceux qui Ont. reçu jadis des décoration allemandes ou autrichiennes viendront lancer leurs insignes. La lingot constitué de ia sorte sera mis aux enchères et l'on en frappera "des médailles commémora-tives de la guerre. Le président Wilson accompag.ié de représentants de tous Jes pays alliés fera un pélérinage à la demeure de George Washington à Mount .Vernon ou le président prononcera un discours. },Nous voieil" On sait que le général Pershing débarquant en France se reMit en pélérinage sur la tombe de Lafayette et, saluant de l'épée le glorieux mausolée, dit simplement: „Nous Voici!" Lepuis ce jour les troupes des nos alliés d'outre-atlantique n'ont cessé d'affluer en Europe et le télégramme que l'on va lire est certainement par l'éloquence laconique de ses chiffres, l'un des plus émouvants que la guerre ait provoqués. WASHINGTON, p juillet. (Reuter). Le «résident Wiîson vi •->' <l.-> jiu« ' Jte du ministre de îa guérit qui commence par déclarer qu'à la date du 1 juillet plus d'un million de soldats ont quitté les ports Américains pour prendre part à la guerre en France. Suit alors une énumération des progrès de l'activité militaires des Américains. Le 8 mai 1917 le premier navire chargé de personnel "militaire quitte les Etats-Unis. Il portait à son bord les installations d'un nôpital, des infirmières et des hommes appartenant à la réserve. En France Communiqué de 3 heures PARIS, 3 juillet. Communiqué officiel de S heures: Entre l'Oise et l'Aisne les Français exeeutè-rent une opération locale au nord de Moulin-sous-Touverii. Sur quelques points d'un front de 3 kilomètres ils s'emparèrent des positions onnemies jusqu'à une profondeur de 700 mè-■ires. Le nombre de prisonniers faite jusqu'à présent s'élève à 220. A i'ouesi de Château-Thierry une contre-attaque allemande dans la contrée de Vaux échoua à la -suite du feu des Français. Nous avons fait des prisonnière. Des attaques allemandes au nord do Moncel et dans la Haute Alsace ne donnèrent aucun résultat. Pour le reste la nuit fut calme. Gomrauniqué de 11 heures PARIS., -3 juillet. — Communiqué officiel de 11 heures: Activité d'artillerie en Argoiuie, dtans la région de Yaiiiquois et 3ur la r^ve droite de la Meuse. Sur le reste <îiu front la journée a été calme.Le n'oanbiTe total des piûsonuiers que .noua avons "faits au nond de Moulm-seus-TmiTent s'élève à 457 dont 7 officiers. En outre, nous avons pris 30 mitrailleuses. Commyfllqué anglais du matin LONDIiES, o juillet.Communiqué du Quartier Général Anglais en France: La nuit dernière après un Violent bombardement l'ennemi a 'attaqué et repris la plus grande partie duj terrain que nous avfons occupé à la suite d'une petite opération locale le 30 juin. Nous avons réussi des raids dans lés régions de Boyelles, Movenne#SFille et Merris. Nous avons fait des prisonniers. Communiqué anglais du soir LONDRES, 3 juilfet. — Coanmuniqjijé diu Quartier Géfflf al Anglais en France: II, n'y a rien à signaler. -Hier i ne for(< ' e a soufflé pendant la journée. Nps aviateur- ont entrepris cites reconnaissance d'artillerie et pri= des. clichés. L'ennemi a été moins actif. Nous avons détruit 13 avions et 9 autres engins allemands soi, tombés désemparés. Un ballon altemand a été détruit. Nous aven# perdiu 4 avions. Le général Pershiiy et son état-major ont passé l'océan 1« 20 mai 1917. Furenl embarqués ensuite: ES mai 1718 hommes; en juin 12.2 ".; en juillet 12.988; en août: 18.323; en septembre: 32.523; en octobre: 38.259; c ■ novembre: 23.016; en décembre 48.8-i'V en janvier 1918: 46.776; ea février; 48. *&'■>'; en mars: 83.811; ea avril; 117.212; en mai: 244 345; ©n juin: 276.372. En. outre il convient de compter 14.644 matelots. Au rotai: 1,019,115 Hommes Le total des iomm '? qui revinrent ou perdirent la vie en mer ou ailleurs fut de 8165. Sur ce nombre 291 .seulement sont morts en mer. Ce chiffre est m magnifique témoignage de l'efficace protection de notre marine.. Les approvisionnent, -is et les équipements envoyés en Franc :■ sont, aux dernière» nouvelles produiront partout la plus vive dustrie de guerre progr .jîe à tous les pointe d'équipement et dé ravitiilïement. * Le président Wilson . répordu que ces nouvelles produirons p rtout la plus vive satisfaction. " La réponse du pré- i!ent Wilson. WASHINGTON, 3 jui i ;. (Reuier). En réponse à h lettre du s'-' étaire d'état* à la guerre communiquant pi» président le nombre jles hommes expédié - en France, le président Wilîson a jjc.K c qui suit: Votre lettre du 1 de co mois contient de3 informations très import, ites concernant le nombre des hommes qui rat été embarqués Fan dernier pour fautr rire de l'océan. Elles provoqueront la pli - vwé satisfaction car le coaur de la natio tout entière bat avec force et san3 eo .lej'- pour cette guerre. La Nation Amér-Ss u; se réjouit pr«-fondémeat que ses foret ; quelle met en oeuvre dans cette lutte mmense qui doit délivrer le monde, de'.^ n ut de plus en iplus considérables etjiv; ahtss." (si . i r.w vmLSQK. La pairtxcipffl)ta«n «*s etramgiW. NEW-YORK, 8 juillet (Reutei')- En plus de la manifestation à Mount Vernon où le président .Wilson doit prononcer un discours, le Comité pan-Américain a organisé dans nombre d'autres villes des exercices militaires auxquels des sujets des nationalités suivantes prendront part Anglais. Arméniens, Albanais, Assyriens, JBelges, Bulgares, Chinois, Tchécoslovaques Aut-ichiens, Danois, Dans es» Ji4 heures noms avons laiaoé 24 4ot'.u«8 SwMnbes ®ur divers objeotvf3 >ecn'Omis.amerîsain LONDRES, 4 juillet. Comminiiqué officiel amérioain: Au nord-oueat do Château-Thierry l'artillerie a été très active do part et d'autre. Dans les Vosges, trois détachements qui tentaient d'approcher de nos lignes ont été ropous-eés avec de lourdes pento®. Gommuntiiisé be!ge LE HAVRE, 3 juillet. Officiel. Communiqué belge: Tirs d'artillerie réciproque d'intensiié moyenne sur le front belge. Ce matin une patrouille de 8 hommes ai surpris un poste et ramené 12 prisonniers. iCûmmî9niq§**é ennemi BERÎjIN, 3 juiUjet (Wolff). - Comrmiui-qué officiel allemand du soir : Combats locaux au nord de l'Aisne. éSkvb» BARiS, 3 juillet (Havas). Les Français et les Amérioains continuent à mener 'ieiirs Opérations avec une belle .ténacité et s'attachent à arracher à l'ennemi de très utiles positions. La prise de Saint-Pierre-Aigle complète 3a rectification du front français entre l'Aisne et la Forêt de ViU&rs Cotte-reta. qui est maintenant exactement où il se trouvait avant la poussée qui marqua 1a fin de la dernière offensive des Allemands. l-os reprise succe^ve des bois, dos villages et des hauteurs prive l'adversaire de tous les avantages qu'il avait si chèrement acquis en vue d'un nouveau mouvement offensif. La prise de Saint-Pierre notamment lui rend fort difficile des tentatives d'infiltration dans la Forêt de Vil!ers Cotterets dont il occupe les lisières. Les Américains poussent également leurs opérar tions aveo une ardeur combative très appréciée par leurs camarades français. La prise de Vaux, à cheval sur tu route nationale de Paris—-Meta, enlevé d? haute lutte de concert avec les Français, constitué un joli et intéressant succès. Ma!.rré la 'violence des "contre-attaques le-; a'.îés conservèrent intacts leurs gains. Le chiffre des prisonniers capturés ces derniers jours dépasse 2000. c'est dire quel intérêt l'ennemi attacha à ses positions perdues. ■ Hollandais, Finlandais, Français, Grec -, Allemands, Hongrois, Italiens, liponair, L'i'iui-naiens, Mexicains, Norwégiens, polonais, Portugais, Russes, Roumains, Serbes, Suédois, Suisses, Syriens, Espagnols et Vené-znliens.Le 4 juillet à Paris PARIS, 3 juillet (Tel.) La célébration de la Journée de l'indépendance ,,américaine dépassera demain toutes lea prévisions. Paris entier est pavoisé aux eeuleurs des Alliés et principalement de Stars and S tripes Nombre de camelots vendent des cocardes aux couleura américaines.; les taxis sont ornés de drapelets. Les écoles ont reçu congés. i Plusieurs grands magasins et la Bourse du Travail sont fermés pour permettre à leur personnel de prendre part à la fête. Les soldats américains qui doivent prendre part à 3a revue qui aura lieu à l'Avenue du Président Wilson, ancienne avenue du Trocadéro. ont été acclamés avec .enthousiasme à leur arrivée. Une grande ss#3s?a.ctio)n. WASHINGTON, 2 juillet (Eeukr). — Le président Wilson publiant la. lettre du ministre Baker l'a jaccornpagné; du commentant que voici: „J'ai reçu aujourd'hui la lettre Suivante du ministre de la guerre qui contient, je -le crois, une nouvelle-qui causera tant de satisfaction au pays quo la publication m'en parait désirable; elle nous engagera plus encore à célébrer notre Fête national® du 4 juSlet avec le plus vif enthousiasme. {Suit le texte de la lettre de M. Baker que nous reproduisons plus haut.) La presse américaine et le dernfcr erSaiei des 8®us-m.a,i'iii3. NEW-YORK, 3 juillet. Reuter); Les journaux du .matin expriment una;. imement le sentiment d'horreur et d'indignation qui à été proyoqué da«s tout le pays par le torpillage du „LÏandovery Cast'e". . / ^ Le ,-,N«y*Yoxîc JCimes dH;_L n- p> t.:-: êti'G 'tianîâe et âoîée 'jusqu'qu's-5e àiî pleinatiient expié et se sera de la sorte rendue digne (fêfere admise de nouveau au sein des jaations. Le „World" dit que Jes Allemands ont commis une fois encore un crime iniam® et qui crie vengeance contre eux." Le „Herald" observe que par suite de torpillage la haine contre chaque allemand-augmentera de plus en plus et sa perpétuera à travers tous les temps. les prisonnier» français mai!i»s«réi par les allemands PARIS, 3 juillet. (Part.) — Le ooarespon-dant de ^Agence Havas au front français télégraphie: Voici quelques nouveaux exemptes de ce que le kaiser appelle l'honneur et la morale de l'armée et do la racp germa-niqjuies. Ptasieurs témoins oculaines ont fait lea déclairations suivantes sur les actes de barbarie commis par les soldats alUemands durant la dernière offensive allemande au mépris des lois de l'humanité sans même parler dés règles internationales du droit des gens: 1. Anthenay. Les caporaux Peiiot et Feroux de la 2e compagnie du 86e régiment d'infanterie ont été capturés à Anthenay le 31 mai à 13,h. 30 et se sont évadés le 1 juin à la pointe du jour. Ils déclarent que Iws de la p»i?o d'Antlienay par les allemands ils ont assisté coa*me témoins oeulak'as à un massacre de noa p-isonniert. — dont pm-•ieuia bl«j«6s. -r- Ces renseignements sont-corroboré par le eapitaiae Ko ils seau, d!a 1er bataillon d'à 36a régiment d'infanterfe. ,. 2; Olizy. Massacre de quatre soldats français. Le soldat Augustin Laffont de la -2e compagnie dlu 86e régiment d'infanterie déclare: „le 30 mai à 1.4 h. 30, j'ai nettement aperçu des aillémands tuer à couips de baïonnette quatre soldats français qui avaient été obligés de se rendre. L'ennemi se trouvant de quelques mètres de nos krmmes qjui l'étaient désar.Tn-sg-, s'est précipité sur eux en levant les baïonnettes et les a transpercés ; à plusieurs reprises. Ces faits se sont passés à une trentaine d'e mètres de moi, près de la station de Olizy.''. Le soldat \Oiliément, également de la 2e compagnie du 36e régiment d'infanterie-, déclare: Le 30 mai à 14 h. 30, j'ai nettement aperçu les allemands arriver à la haute.ir d» nos hommes et alors mettre baïonr.ett« au canon et les achever. Ces faits -e sont passés sur la croupe sud-est de la station d'Otizy. -T'ai vu achever ainsi à la baïou nette quatre de nos bflfessés. A AMSTERDAM La "Belgique,, est en vente chaque après-midi 1. Au coin du Dam et delaKalverstïnat, devant le Grand Club 2. Dans les rues principales et dans lea grands cafés du centra. <sWTO.-^ttïi »aa?-r: ' - - r-r irv r --nu— ni— La polltique allemaude La position de von Kiihlmgnn Le „VaderlâA<i" écrit ce qui suit à propos de la position de von KiiBlmànn: „Des bruits continuent à circuler en Allemagne au sujet de la position vascillante de von Kiihlr. nn. Des journaux indépendants semblent également envisager sa retraite. On murmure déjà le nom de son successeur, qui^ serait l'amiral Hirzr, homme de vou Tirpita. De nombreux symptômes indiquent que Je parti pscngermanlste veut cet homme au ministère des Af/alres Etrangères et que la gauche craint sa venuo au pouvoir. ,,Si" vraiment von Kiihlmaan doit céder la place à Hinae ou à tout autre homme de cet esprit, les perspectives de paix, quelque i'a.bles qu'elles' soient, ..s.raient encore diminuées. Ge serait infiniment plus grave que le départ de Czernin, dont on peut dira que le successeur à les mêmes tendances; par le départ de von, Kullmann, la politique entière serait changée. .jCe^ changement n'irait pas sans causer quelquinquietude à , notre pays. Aus i longtemps que la politique étrangère 'do i'Allemagne s'appuie sur la résolution de juillet du Beichstag' nous pouvon.- compter que les relations avec les pays neutree cl. tneure-ront amicales et que lorsque surgi; n'. des difficultés qui peuvent entraîner la guerre, un esprit de modération dominera ïe.i débats. Mais ai cette base est ^abandonnée et si la politique allemande, même vis à-vis des neutres, s'appuie sur le pouvoir militaire,, la tension pourrait bien être plus grande. C'est pourquoi le ckingâ&Bt dans la politique étrangère qui peut être Ja conséquence du départ de von Jûihlmann est aussi d'une si grande importance pour notre propre pays." Js'il nous est permis d'ajouter un mot à cette note, nous dirons qu'à noire avis le ;,Va ieiiaïid'' se fait des illusions s'il croit qu'en ce moment — même sous von Inhlmann — Ja politique .étrangère allemande vis-à-vis des neutres est indépendante. du pouvoir militaire allemand. Liiden-dorff ne tol&erâit que von KÙhlmann fasse quoi q'ue co soit à l'étranger sans eu avoir été mis au courant et sans avoif exprimé, «on avis.-Le dernier vojage de von Tirpita ià- La Eitye n'est-il pas là pour i - - ^ •• * - * • " -• 'j'.' Les prflcss de yon KiihJmann i C'est aujourd'hui ,que s'ouvre à Berlin le procès intenté ^>ar von Kùlilmann à la rédaction d'e la „Déutsch.o Zeitung". On croit que los débats dureront trois Jours. On sait que ce journal avait accusé von Ktihlmamn de s'être méconchut à Bucarest. Les socialistes conlre !s budyot Au Pieich^tag, la discussion du budget en 3e lecture a débuté par un débat général sur la poix avec la Roumanie. Scheidemar.B .(Soc. dem.) s'est prononcé conti'o plusieurs clauses de co traité. D'autre paît, le gouvernement doit prendre l'initiativo pour mettre fin aux bombardements de viJSes ouvertes, (sic.) Un succès moral ne saurait nous faire de tort. Quant au discours de Kuhlinann il a le mérite d'exprimer enfin officiellement l'opinion du gouvernement. Nous sommes contre toute annéxion et toute indemnité et au point de vue purement pratique l'Allemagne doit mener une guearrè de défense. Le discours de von KiiM-mann ne nous a donc pas surpris. Hélas, il s'est vu obligé le lendemain d'en détruire l'effet. Sa retraite devant le grand quartier général ouvre de sombres perspectives. T.e gouvernement doit agir d'après son point de vuo ou s'en aller. Nous voulons un gouvernement qui, comme le commandement militaire, sait vaincre l'ennemi. La guerro doit finir au plus vite. Un gouvernement qui agira dans ce sens aura notre appui. Mais nous ne pouvons,pas voter le budget présenté par ce gouvernement-ci. Ledebour (soo. Indépend.) dit ensuite que les militaires no peuvent influencer le gouvernement et que le gouvernement du prolétariat allemand est de prêcher partout la révolution, (le président le rappelle à l'ordre.) Le vice-chancelier von Payer répond en prenant la défense du commandement militaire. C'est l'armée que nous apporte des victoires,, dit-il, il n'est donc que juste qu'elle ait te droit d'intervenir dans la soltuion des questions politiques q\ri sont de nature à influncer la victoire. Nous n'avons pas do raison de nous dresser contre le commandement suprême. Le bien du pays veut l'union et l'aecord de- pouvoir-.—Wesiarp (conservateur) insiste 3ur la responsabilité que les sozial-domokrat3 prennent en votant Contre le budget. Co n'est pas la politique de gauche qui as urera l'avenir de l'Allemagne mais de^ victoires militaires! Le but de Scheidemann rst de diminuer t'influence du commandement suprême au parlement. Scheidemann reprend: le commandement militaire empêche la dissolution de la Chambre, la suppression de l'état de siège, tourne la toi' sur' la sécurité publique et cen-ure le discours de von Kiihlnmnn. Je no retire rien de ce que j'ai dit. Nous sommes' prêts à nous rallier, mais à condition que la question do la paix siet claire. Lcds-hour: qui vote contre le budget doit aussi voter contre I"-* crédits! Sur est» mets, le débats généial est clos. , . Vendredi 5 Juillet 191S . & Cents 4me Année f;Jo. 221

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal des réfugiés gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Leyde von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume