La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1918, 08 Juli. La Belgique: journal des réfugiés. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f18sb3xp6r/
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.TMgwa,Kwai»rn»SYjg- «rs .a» "-v^-yw-rr-- A.BONKEMKNTS: § 1 <«.oi" <!. 1 ' ; 8 mçis fl. 8.EO. | ait a : '--u j/Ui ïiiois c;i 4 ui-> it ÀÎÎKO.SCI3: iigus SO cents. (Poui Contrats a s'adressa: à l'Administration) | Adresser SBl'iii la coriu.-.pon. | â»nc# à .La Belgtai;â",ïîoordeiud;- a plein. liEIDBSf. " , I LABELGIQUE Directeurs : 0. LANDOY et J. WAPPBBIl LEIDEN ■ wJhânVnî*t?l£ion 06 ®ëôact;on Ifoordelndsplein—Téléphone No. 175 " ROTTERDAM, Btelger, 10b - m 706& MAESTEICHT Wilhelmina Singo), es Adresser toute la correspondance a LEIijjJî,. 1(63 manuscrits non insères nt sont pas rendus. LA Indépendance Day Opinions ci© 'm pressa allié® sue* la discours de Wilson» Discours de M. André Tardîeu. — Les féSégrammes. M. André TainLiau prononce im vibrant <kw Américains PARIS, 5 juillet. (Ha va s). Au banquet ©rganisé par la Chambre de commerce américaine en l'honneur de la fête de l'indépendance des Esits-Unis et auquel assistaient la plupart dès ministres ainsi qu'un grand nombre de personnalités politiques et militaires^ M. André Tardieu, commissaire général pour les affaires franco ~ :uéricaiues, ji prononcé un discours remarquable dont voici "lés principaux passages: „L immense effort américain fjrâ nous Vaut à l'heure décisive de la guerre la certitude de la victoire ne saurait s'isoler de , l'effort européen qui depuis 4' ans contient | l'agression afcemaade. Uu million de soldats de l'Union sont aujourd'hui sur notre sol. Comment .pourrions-nous oublier que des milliers et des milliers i^'entr ? eux y ont été conduits par la flotte de la noble Angleterre, facteur décisif du triomphe du droit? Les troupes françaises et alliées se préparent sur notre front à recevoir, et de quai coeur, le nouvel et prochain assaiv'; de l'ennemi. } Comment, pourrions-nous ©al<lter qa'hier la victoire italien© fixait sur le front des Al- j pes les Autrichiens battue? Ainsi, par Pu- , nion de tous et le sacrifice d-j çùacui, s'élabore le monde de demain. Vous êtes entrés dans notre guerre, citoyens, des Etats-Unis^ parce que notre guerre est juste. .Vous avez voulu votre part de notre victoire garce que notre victoire est nécessaire à la. sécurité des peuple» libres. Et parce que jvous entrez dans cette < mtte après 8 années de souffrances, aecep- | tées par nous d'un coeur ferme, vous avea j ; Vouiu que^ votre effort, par sa» magnifique | , ampleur, égalât la somme de no,î sacrifices, i ( Vous aviez il y a 1-3 mois 200:030 soldats, , j vous en avez à présent 2 millions et demi. | T Vous en aurez 5 millions dans 10 mois. Vous ; ] en aurez ce qu'il faudra. C'est votru prési- | i dent qui l'a dit. Vous aviez il y a 13" mois ^ une flotte de haute mer de 2 millions de r tonues. Vous en avez aujourd'hui une de 5 r millions S treprise et d'enîprunt qui jamais n'avait prêté r d'argent aux gouvememesivS étrangers» Lo total de vos avances aux alliés dépassa l maintenant 85 milliards de francs. "vous c aviez vécu plus d'un siècle sans dette pu- -, blique. Cette dette, contractée pour la de- t fense du droit , se monte déjà a » ; de 60 milliards. Vous étiez le pays de la l liberté individuelle et de l'initiative privée. 1 vous avez compris qu? pfeur la victoire te gouvernement devait s'assurer Je contr'ols 1 de la production, des prix et des transports i et l'unanime concours de l'opinion a sar.c- , tionné l'orginjsâti m nouvelle. -/ ; - Tont ce que la guerre exigeait, vous l'avez PC -rte. Ton. ce que la guerre revente ; vous 'l'ava compris. Tout ce que la -victoire de "airle vous l'avez donné. Notre gratitude voi"j cs$ requise, vous le savez, mais vous savez aussi que-nous la méritons. Vous savez que^ sans la Belgique, fidèle au devoir après 4 ans comme-au premier jour, l'Allemagne «n-jure eiît. gi-àe-'â 2 semaines .de guerre, réalisé son pfan d'at'aquo foudroyante. Voxis , Bayez que sans Ja France, traîtreusement envahie mai.< debout toute entiere sur ta Mrrno, c'eût été Sait après 6 semaines de ou r?fe de truites les démocraties Vous sa-ve~. que r^ns l'Aiigietsrre, maîtresse de^merp contre la pi rater le allemande, sas - l'Angle-terrë' dçnt*1?" tronvss c "îiïibâttéiit à fois en Fcauco, i ^aïonique. on Palestine, à Bagdad, les sources de notre résistance eussent été'dès longtemps taries. Voù- savez que sa"H l'Italie, librement entrée dans la ba- ( taille du droit 40'division : autrichiennes auraient Gepuis 40 mois apporté sur les I outre» fronts in .concours rient-être decisii « aux armes allemande '. Améric:.''iri oj îrlr 3, voi-à l'o:".vr.î que Vous f-.voz voulu faire, vôtre. Tels sont les allié i que vous àrea souhaités. Us sont dignes de vous jdmrne vous êteô dignes d eux. L'heure eit grave et les sema.ines qui Tiennent seront dures. Mais aujourd'hui, face au dangir dans Paris, calme sous le nu, lit": qui ,l'avons jamais ffisrU, nous avor.t le ûroit de dire 'os raisonJ de notre cion- ! finieeî Xois ave:.; ,1e dr .it de dire que l'été qui commencé , j ; j'te à l'advcrsrire trois lourdes déception.;. D'abord l'échec de la guerre '.sous-marine: les soifs-marins .détruits par nous ne sont pas loin de représenter wijourd'liuï tes deu:i $br~. de ceux que les Aile miaulé ont constïuite depuis quatre ans; chaque mois nous en ç niions plus qu'ils n'en construisent. Nous construisons chaque mois plus de b tùeaux qu'ils n'en coulent et sur un million (fAméricains arrives en ( France, depuis un an, $oins de 300 ont été victimes des torpillages. Ensuite, malgré des euecS:- locaux, l'échec de toutes learir offensives, échec en mars de celle qui visait Amiens, "échec en niai de celle ,qui visait Meaux, échec en juin de celle qui visait lOompiègne. Et ni les p'orts de la Manchç, ni Paris, objectifs de cette immense poussée ne sont tombés aux mains de l'ennemi. Enfin, faillite de l'opinion, soigneusement en: ttretenue et -Jargeinent propagée pas les :*g'ents allemands, qui soutenait que l'effort Américain ae »err.i4 qu'un bîuxf &t rien qu'un Muft . L'Allemagne sait désormais que les Américains se battront en Europe, non par milliers, niais par millions, voilà, Messieurs, les principes de notre foi commune. Au nom 4u gouvernement français je les affirme 1 solennellement en ce jour où les souvenirs du passé cautionnent les certitudes de l'avenir. Et, m'adressanÉ maintenant aux citoyens de l'union qui nous ont conviés à célébrer avec eux leur fête nationale, je leur demande à cette heure où fraternisent dans le même idéal tous les peuples libres d'évoquer avec moi les maximes inoubliables par lesquelles le président .Wilson a défini notre but, notre devoir et notre droit, Notre but? faire du* monde une place où l'on puisse vivre. Notre devoir? employer la force, la force jusqu'au bout pour la victoire de la liberté. Notre droit? exiger pour toute conversation de paix un interlocuteur dont la parole puisse être crue. Jusqu'à ce que ce droit soit sauvegardé) pour nous tous une seule règle, un seul mot d'ordre: „Nous sommes en guerre, il faut gagner." Message du ministre belge d)s la gïieim LE HAVRE, 6 juillet. — Voici te texte du message adressé par le ministre de la gùen'e de Belgique aju général Persliing, chef des forces expéditionnaires américaines on France.„En ce jour mémorable du 4 juilîei 1918 où l'armée des Etats-Unis célèbre- sur les 1 ehanups de bataille 1 , T n depen d anice-D a y je vous adresse le salut cordial et la détfé 1 rente sympathie de l'armée belge qui s'associe a votre fête nationale aveo l'élan et la -ferveur de troupes qui, depuis près de quatre ^ ans, luttent sans trêve pour l'Indépendance 4 d© leur pays. A cette occasion, cîes déta- 1 cliements de toutes les artmes défileront çou<" les plis du drapeau américain hissé sur la 5 plaine de Flandre. Tous les coeurs-unis dans le même voeu pour le succès des armes alliées et dans l'attente du jour glorieux oit . vos troupes défileront à leur tour sous les plis de notre drapeau tricolore hi??» dans j c SSfeTOii".»- «™»*+5 ministre- des Etats-Uni" s® Havre. ,t . . c A l'occasion de l'„Indépendance Day 3'ai , l'honneur de vous exprimer en mon nom et ^ en celui de l'armée les sentiments de pro- ( fond attachement et tte gratitude éternelle au nofble pays des Etats-Unis. Jamais te } peuple belge n'oubliera que du jour ou Allemagne déloyale eut envaài son territoire, les Etats-Unis prirent avec une sollicitude touchante l'initiative de ravitailler ses popula- ., tions en détresse. Les liens que la reeon- } naiêsafice a fopgé-s se doublent aujourd hui. ^ de la fraternité des armes et dans la~lutte pour le même idéal de justice et de droit, ] l'aimée belge envoie son salut enthousieste au peuple américain et à sa valeureuse armée qui dans le déploiement merveilleux de son effort lui montre l'aurore de la victoire.' (Office Belge.) Depuis le soldai jusqu'au pïésM?nt LONDRES, 5 juillet (N. R. Ct.). — Le correspondant parisien du. .,Daily £sew& ,,Lea soldats américains qui débarquent | en France répète tous qu'ils sont venu corn- j battre pour la foncïatioïi tï une Ligue de-s Peuples qui empêchera toute guerre cîans l'avenir. , ,',11 est fiappaait elle constater a quel point les solSats américains partagent la mentalité die leur président. La presssf anglaise LONDRES. 5 juillet.- — A propos du discours de Wilson, la Westminster Q-azette" dit: .... ..Oe discours contient une définition I^us précise que toutes celles qui lont précédé. iWilson a clairement fait comprendre, que Ja Ligue des peuples ne saurait être une simple conférence de La Haye, ou s&mpls-ment une source de nouvelles formules; cette digue ne doit pas se borner à exercer une action négative sur les perturbateurs, mais exercer un pouvoir positif h l'appui de nouveaux j-èglements internationaux. ' ! Le j'iirnal dit ensuite que la coneeiptien 1 d'état à la prussienne est nuisible à la liberté et à ia paix jpais que les autres pays aussi devront, dans une certaine' mesure, modifier leurs conceptions. Comme Lord Grey l?a dit dans sa^ brochure, les peuples doivent apprendre ou succomber, Une question se pose pour eux en ce moment: ont ils suffisamment appris dans ces années pour voir que les Etats souverains doivent être prêts à iêder une part suffisante de leur puissance personnelle pour transformer en ' réalités le; règlements et les lois interna- tionit» ou continueront-ils à péricliter, _ ce ; ! qui. pour eux tous et pour la civilisation | Èiimaine, entraînerait la décadence. Le ..Daily NeW propose la fondation im-' médiate d'une Ligue des Peuples comprenant les pays %Uiés et peut-être les neutres. Dès à présent, cette ligue pourrait utilement faire entendre son avis danS différentes grandes."questions et notamment au sujet de j l'Irlande et de ia Eus;->ie. ) L'.,Evening Standard ' écrit: „L'heure est Venue, pour les allemands, - d'ouvrir les yeux et de regarder la vérité «n A— - - • —- — - —' face. Nous devons clt*rement leur faire comprendre que, s'ils veulent demet^er une grande puissance, ils Voivent regretter les méfaits qui ont été eoiimis. Si au contraire, ils maintiennent le sysjème d'où cette guerre est issue, ils devront; nettement envisaiger l'hypotiièse de r„impiussance'' dont parle Wilson et qui les mène à une complète défaite militaire, à l'isolement de leurs ports de mer et au manque je matières premières, lesquelles demeureront aux mains des alliés."Le „Manchèster Gikidiaii'! écrit: ' L'Amérique a la t nvîotion que le bon-heur des démocraties i monde dépend de la défaite des chefs de !' Jlemagne qui ont pro-voqiué cotte guerre. le peuplo allemand continue à êt^ parti ,n de l'idéal politique de ses dominateurs -j lesquels ont couvert de honte® la réputat: n de l'alltimagne —< j ils devront en souffi-i, aussi bien dans l'ave- j nir que dans le pass«. 2500 prisonniers loar la Fête de Flndép^ldauce. PARIS, o juillet, ('lavas). Les Français et les Anglais ont c''ébré la fête de l'Indépendance en relnp >rt-anù chacun sur le front «n brillant suc .s et en faisant près de 2500 prisonnier. Cas chiffres démontrent mieux que tous Jes commentaires les résultats acquis. Les Français ont ' exécuté avec succès une attaque entre iVLulin sous Tauvent et Anti'oches. Les allemâi ds qui avaient pénétré entre ces deux localités jusque sur le plateau, s'y étaient Soi-dement .établis. Leur front constituait ua ëoib en cet endroit; il a disparu complèt. "in-nt par suite de IV vance des Français. L'atteque fui entr •.» «se à 7 h'. 25. apïès quelques minutes de préparation d'artillerie. En quelques minute* le front de première signe fut attenit gin une largeur de 600 : mètres. Ce fait témoicre du mérvèiileux élan < des troupes qui Jlpr'âoipèrent "à l'attaque. < I^a résistance de l'ennoife fut légère; le feu de ses mitrailleuses contre l'aile gauche t française fut promplament maîtrisé et après t une heurt- les prison a fers affluaient de toute ! i Ivart ' i La célébrai' ,ï en Ifidie. J Les derndèresnœ^ Ses reçues confirment c 1 enthousiasme avec lequel le<3 Italiens ont e Bélébré l'anniversa , j de. l'Indfcpenda-nce liw J- mi w > aer le nom du Patent Wilso®, la ville t fe Milan, a fait die "même pour un cite ses c ooulevardfa. Des fêtes populaires ont eu s lieu à Vérone, Alessandtria, Messine, Turin, i Datane, Naples et Païenne. La président Wilson a été nommé citoyen honoraire de la Ville de Florence. c De Foch à Pershing. j PARIS, 5 juillet (Havas) Le grand quar.- c tier générai américain a reçu un grand ] nombre de télégrammes à l'occasion de ] l'independanoe Day. Le général Foch en- ; voyà,un télégramme die félicitations auquel < le général Perslmig répondit par une télégramme dfe remerciements. Message il a gânâral Foch au gép.éivil Pershiîig. PARIS, 5 juillet. (Havas.) — Le grand quartier général américain a reçu et envoyé de nombreux télôgranames à l'occasion de l'Indépendance Day. Le général Foch no* taimment a envoyé 1© télégramme suivant: „C'est pour l'indépendance que nous combattons tous. De tout éceur/ nous célébrons avec vous l'anniversaire du jour de la déclaration de l'indépendance. Le général Per&hing a répondu: ,,Je suis profondément touché .de votre cordial message. Les Alliés célèbrent cet anniversaire de" la déclaration de l'indépendance de l'Amérique a/vec la conviction que leur victoire rétaiblira bientôt l'indépendance et la liberté dans le monde entier."' La fête de l'Indépendance et l'opînior: française PARIS, 5 juillet. (Havas.) — La presse française* commente longuement les cérémonies et les discours patriotiques qùi ont .marqué la célébration du 4 juillet et affirmé d'une manière solennelle 1 étroite solidarité •les peuples unis pour la défense de la liberté.Le „Temps'' écrit: La guerre jious a appris que nous ne pouvons pas nous passer les uns des outrer. Sans la résistance héroïque de la' Belgique, l'allemagne gagnait plusieurs jours et réalisait son plan d'atia-que foudroyante. Sans la Serbie, nous luttions cruellement séparés du peuple^ russe isolé de l'occident. La. IRussie^ en jetant ses avant-gardes sur la Prusse orientale, a travaillé à la victoire de la Marne. La bataille de Champagne de septembre 1915 a ramené le gros des années allémanltles sur le front oe-oïdental et a soulagé la Russie vaincue. En juin 1916 l'offensive de Brougsilotff « sauvé l'Italie; en juin11918, la victoire italienne interdit à l'Autriche de renforcer ,se3. troupes d'occupatioh dans la Russie méridionale et d'organiser le pillage méthodique des greniers. San? l'a France toujours debout contre l'envahisseur, la cause des alliés eut été perdue trois fois sans retour. Sans la flotte britannique, la France n'aurait pu continuer lte combat et les soldats américains n'auraient pu traverser l'océan. Sans l'arrivée des Américains, notre horizon serait sombre aujourdituii. ,-Rien ne rompra, disait M. Piclion, le faisceau dos amitiés et de3 ententes nouées entr® nos atltéte et nous durant cette terrible guerr«.'* Une défaite des Bolcheviks Les troupes maximalistes, battues par les Tchéco-Slovaques en Sibérie, évacuent Irkouisk» — La popularité du grand-duc Michel parmi les troupes. Défaite des Bolcheviks — Irkouisk aux mains des Tchéco-Slovaques • LONDRES, 5 juillet. (Reuier.) Des télégrammes de source britannique reçus de Irkoutsk disen! qu'à l'ouest de la viiîe les forces des bolchsviks ont été complètemetrt défaites par les Tchéco-Slovaques, Les bolcheviks sont chassés de Nichni-Udinsk e« de Tulum, à l'est du lac Baïkal, Les bolchéviks ont quitté Irkoutsk. (Irkoutsk, sur le Transsibérien, est une des flares les plus importantes de la Sibérie orientale.)La Finlande se tient tranquille COPENHAGUE, 5 juillet. (Wolff.) Au sujet des nouvelles relatives au transport de troupes finlandaises à la cote do Mourinan et à Mxpulsioai do sujets anglais de Finlande, l'ambassade finlandaise à Copenhague dément de j la manière la plus formelle le bien fondé de ces bruits! Les Tchéco-Slovaques à Vladivosiock LONDRES, 5 juillet. (Tel.) Le ,,Times" apprend do Kobei^Lo consulat de Russie a appris quo les Tchéco-Slovaques sont en passes- ! sion de Vlâdîvostock. Leur général Dieterichs a lancé une proclamation déclarant que- le port sera formé le soir à la navigation. Le soviet cherche à s'armer MOSCOU, 2 juillet. (Wolff.) les journaux rapportent que la ministère de la guerre a ordonné la constitution immédiate de batteries d'artillerie pour la lutte contre les tchèoo-slova--qùes . Le chemin de fer West-Oural est libre d'ennemis contre-révolutionnaires. Dans le secteur de SI atouts les contre-révolutionnaires se sont retirés vers Ustikinksk. Le3 entreprises pétrolifères de Jaroslaw, de Rybinst, de Ki-neschma et de Walogda sont en rebeUlon complète. Le . ravitaillement en pétrole du chemin de fer dn nord et de la njivîgation sur le Volga est temporairemondt suspendu. • de Pefcrogra'ti que le gorarfernement des Bol-chévika a .ordonné l'arrestation dtes chefe socialistes Tseretelli, Tcberno., Bkoi>eler, Bramson, Dahn, îwanofsky et Kamiensky. Hors la loi MOSCOU, 3 juillet (Wolff) Le conseil cfe;s commissaires du peuple a publié la proclamation suivante: Jurjew, président cl!u soviet die Mourman qui a passé aux impérialistes français et anglais (sic!) et a -participe à des actes hostiles envers le gouvernement du soviet est déclare ennemi cfo la république et mis hors la loi. La presse annonce qu'Archangel aussi se trouve en état de siège. m — j jjl^e tsar n'est pas mort", dit Lénine | _ COPENHAGUE, 5 juillet. (Wolff). Le „Na~ i tional Tidende ' apprend de Stockholm qua Lénine-au cours 'd'un entretien avec le représentant du journal socialiste de Stockholm „Folkets Dag'blad", aurait déclaré de la I façon la plus formelle que la nouvelle concernant la mort du tsar est fausse. Les progroms LONDRES, 5 juillit. (Reut«r). A. Ja suit» des progroms qui ont eu lieu, la communauté juive de Petrograd a décidé que des services funèbres seront célébrés dans toutes les synagogues. Les Ukases des Boichéviks MOSCOU, 3 juillet. (Wolff.) La presse publie la proclamation suivante de Trotsky: ! „Une armée étrangère a mis pied à terre sur la cote de Mourman en dépit des protestations expresses du commissaires aux affaires étrangères. Le soviet des commissaires du peuple m enjoint d'envoyer en cet endroit»les troupes nécessaires afin de protéger la cote de la Mer Blanche contre une prise de possession par les impérialistes étrangers. C'est pourpoi j'ordonno ce qui suit: lo. Quiconque aide de façon directe ou indirecte l'armée étrangère sera considéré comme traitro à la patrie et exécuté conformément aux lois militaires. 2o. D est interdit de transporter, en armes ou non, des prisonniers do guerre à Ai change! Quiconque agira autrement sera puni suivant les lois do la guerre. 3o. Pour la navigation le long de la cote do la Mer Blanche les civils russes et étrangers devront être pourvus d'une autorisation expresse du commissariat de district de guerre le plus proche. Les passager a qui voyageraient sans un permis de ce genre sur cette cote devront être arrêtés. Un appel à Kerenski La. Bureau socialiste, révolutifiruiaicc ru&sB iionnaires de Geneve saluo en vous le pmaïgt représentant réel du peuple russe à l'étrange rot le seul chef autorisé du gouvernement révolutionnaire. Nous donnons sans restrictions aucune note adhésion aux efforts que vous tentez auprès des alliés et nous vous prions d'insister do toute votre force de persuasion auprès do leurs gouvernements afin qu'ils interviennent dans la politique de notre malheureux pays. Mettez-vous à la tête du mouvement national qui croît / de jour en jour. A bas les Boichéviks! A bas ces vassaux du militarisme prussien. Vive la Constituante ,et son armée nationale! Vive la Russie une et indivisible, la Russie de l'union démocratique! Le ...Journal, des Débats" écrit de même: „C'est à une sorte de croisade que nous assistons: les peuples civilisés veulent empêcher que le^ lieux saints de la liberté ne tombent aux mains des infidèles. ^ Il s'agit d^ assurer à Phramanité de demain un régime j0 do pais qui né dépende pas de la volonté du plus fort. C'est pour cet Méal que sont entrés en guerre les Etats les plus pacifi- ti ques du monde.. C'est autour de cet idéal m que se groupent peu à peu toutes les na tions. Le nombre des drapeaux alliés aug- aj mente chaque jour, parce que chaque jour es augmente le nombre des nation « qui aspirent à devenir libres ou qui en ton dent le rester. Ainsi que le reanarefue M. Pichon, la. ooali- K tion germanique montre un seul pays qui de-mande t lutter à ce titre dana ees rangs." c< Le discours du président Wilson inspire au ^ journal socialiste L'Humanité" ce commen- d. taire vi'brant: „C'est une foi3 de plus 1 appel ^ à la démocratie, la constatation que la paix u du monde ne doit plus, etre à-,la merc des d pouvoirs arbitraires et secrets. C'est la nécessité proclamée que toutes les nations de-vront prendre l'engagement _ de _ respecter | scrupuleusement les conventions internationales: c'est l'évocation de la société des nations, reconnaissant le pouvoir de tous les peuples libres pour assurer l'application du (] règlement sur lequel sera posé la paix juste g et durable.'' s ' X t LA SUERRE EN AFRIQUE Les intrigues allemande-, eu Afrique du S«id, PRETORIA, 2 juillet. (Heuler). P^r entremise de l'agence Rester le générai Bo-ifcha, a aflresaé un appel à toute la population de l'Afrique du Sud afin de la mettre en garde contre les intrigues de l'ennemi. Il déclare que le gouvernement a appris 1 existence-d'un mouvement qui avait pour but de renverser de force le gouvernement de 1 état. H a été mis 'dans la nécessité de prendre ces jours derniers des mesures militaires ec policières énergiques; faute de cela des trou- -bles sérieux auraient pu se produire accompagnés de nombreuses partes en vies humaines, llotlia a vu aveç satisfaction que les organisations politiques et industrielles ont insisté pour que l'on s'abstienne de tous j actes de violence. 1 L® vaillant... troisième De la fidélité bulgare SOPIA, 5 juillet. (Agence bulgare.) — Le journaliste serbe Marcovitch soutient dans le journal serbe „Servia ' qui paraît à Genève que la Bulgarie a entamé 'des négociations de paix séparée par l'entremise d'un négociant bulgare qui résidait en Suisse, avec un représentant des Etats-Unis. Il ajoute à présent que le négooiant^cn question est M. Chipkof, négociant en huile de roses. Contrairement à oelte affirmation gia-tuite l'Agence Bulgare est autorisée à déclarer que ee M, Ohipkotf n'a jamais ete autorisé à entreprendre une démarche quelconque au nom du gouvernement ou^cTu roi de Bulgarie, 'et que sa présence en Suisse est dénuée de signification. x (Qu'il nous soit permis de dire que voilà un démenti bien sévère pour un fait que 1 on déclare inexact et sans fonidement. Kéd.) X La méSansoSie de von Capeife ou le sous-marin vaincu. Au cours de la troisième lecture du budget de la marine, nous dit Wolff, le député Pfloger (centre) rappelle la déclaration du sous-secrétaire d'état français, disant quo les deux tiers des sous-marins allemands et le double du chiffre que ceux que l'on peut construire, sont coulés par les alliés. Von GapeJle a répondu: Ce quo nos ennemis disent n'est, paa vrai. „Es ist nicht war! (Il convient d'observer à ce propos que von Capelle qui avait déclaré jadis que grâce à la puissance de ses sous-marins l'armée américaine ne mettrait jamais le pied on ïrtuace. détient; lo monopole de la vérité officielle.) Il ajouta: Notre arme sous-marine tant pour le nombre que pour la qualité des navires continue do croître. D'ailleurs la preuve do leur activité se trouve dans le fait que nous annonçons constamment la destruction d'une quantité do tonnage." . - On voit qu'il y a. loin du discours d'aujourd'hui aux menaces et aux criàilleries do ^ na« guère. La sagesservient avec les déceptions. Les Américains viennent é gai & ' I" La Force crée 1« Droit. 1 Bismarck. | Lundi B Juifiei 1818 5 Cîsufs ,,m<s - Da

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal des réfugiés gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Leyde von 1914 bis 1918.

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