La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1917, 19 September. La Belgique: journal des réfugiés. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/th8bg2j88f/
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Mercredi, 19 S&piembro 1917. 5 Cents 3me Année No. 285 A&Ç^^îfTS; | 1 . mislEè&i&fcri JBjCiiS fl. 8.60. fe (Bûf^ enprta). AHNQHCE8; |,1* %ne SQjSenta.: (Pour Contrats ! %'• s^iaîes3»x''à.TAâmini«tration) f-" | Adresser TODÏH il* correspon-SdgnipPiiLa Bâgttuo*,W6W6»Ba3-* pjjSSgïfflbEsi LA BELGIQUE es'LAND^atWïrArPBBS. | 1EIDEH ROTTERDAM, Stolgpr, l'Ob - T4L. 7065. . Adresser tout» la cofrespondancô < à'EEtDfilf Les manuscrite non insérés ne sont pas renous. SERVICE PARTICULIER DE "LA BELGIQUE» L'Allemand paciâpe ! Les Etats-Unis et le Parlement interallié. - La mobilisation russe de 1914, - Le Siam en guerre. çrr- ■ LYON j Réponse au bluff allemand sur la mobilisation tusse en 1914. LYON, 17 septembre (Part.) — Le gouvernement provisoire russe publie un communiqué pour répondre aux soi-disant révélations qiU'S 1» cfhancelie? allemand a prétendu faire sur la mobilisation russe de 1914. [Voici les passages essentiels de ce document: Le 15-28 juillet 1914 l'Autriche-Hongrie déclarait la guerre à ia Serbie. A ce moment la Russie n'avait encore pris que des mesures préparatoires à la mobilisation des circonscriptions militaires de Ivazan Kiew, Odessn et Moscou, et des dispositions secrètes à V Vy-_'.a, Pétorsbourg. Le 16-29 parvenait à I tM-rsbosirg la nouvelle du bombardement du Belgrade. Le même jour à 15 fautes le comte it Pourfcalès, rendit visite à M. Sazonow et l„i donna lecture d'un -télégramme ifu chancelier, annonçant la résolution prise par l'allemagne de procéder à la mobilisation si la Russie no suspendait pas ses mesures militaires préparatoires même sans décréter la ï^jpbilisation; dans ce Cas une attaque imméddato s'en suivrait de la part de ^'aileiïMigno. Aussitôt apTès le départ de l'ambassadeur l'empereur Nioolas annonçait par téléphone à M. Sazonow la réception d'un jïélég'sfcmme de l'empereur Guillaume, qui de-rasujdait instamment à ne pas laisser aller les ahoaes à la guerre. M. Sazonow fit part à l'empereur du la désaarehe du comte de Pour-;talés, et releva la contradiction existant entre le télégramme et cette dépêche comminatoire, l'empereur autorisa lo ministre des ftf&ires étrangères à consulter le ministre «e la guerre, et le chef d'état-major général sut la question de la mobilisation russe. Cette conférence eut lieu immédiatement. Après un examen approfondi de la situation ifS trois hommes tombèrent d'accord qu'en saison de l'attitude de l'allemagne, Il importait de prendre à temps les mesures en vue de l'imminence de la guerre avec l'allemagne. La résolution de la conférence fut portée par léléphone à la connaissancejie l'empereur qui acquiesça aux dispositions à prendre. En j»nséQ.u<;iiCe vers 22 heures le ministre Ha la guerre téléphona k M. Smoikiw qu'il venait de recevoir un ordre de l'empereur de suspendre la mobilisation générale. Cet ordre était donné à la suite de la réception d un nouveau télégramme de l'empereur Guillaume.Le 17-30 juillet' des nouvelles alarmantes eut* les préparatifs militaires de l'allemagne parvenaient à 15 heures. Le „Lokal Anzei-ger" lançait la nouvelle d'ailleurs démentie dé la mobilisation générale en allemagne A 14 heures M. Sazonow fut reçu par 1 empereur «U- Palais de Peterhof, Il lui exposa l'imminence de la guerre étant donné que touï indiquait l'intention de l'allemagne de dé-qlencîier le conflit. Autrement, elle ne repousserait pas toutes les offres conciliantes qui ioii étaient faites. Dans cet' état de choses il ne lui testait rien à faire qu'à tâcher dêtre prêt. Il paraissait donc préférable de pousser les préparait militaires à fond plutôt que d'être pris au dépourvu. En redoutant de fournir à l'allemagne un prétexte pour déclencher le conflit L'empereur finit par se rangez à cet avis et donna l'autorisation de procéder à la mobilisation générale. -L'ordre en fut lancé le soir même et afficùié dan3 les rues le lendemain 18-31 juillet dès le matin, A la même dato l'allemagne proclamait le „Kriegisgefa'hraustand" et à 23 heures le comte de Pourtalès remettait à M. Sazonow l'ut-- .timatum allemand. Le communiqué rappelle d'autre part tous les efforts faits par la Russie dans l'ordre di- | plomatiique, pour trouver une solution pacifique.. Toutes les suggestions faites en vue 'd'un arrangement ont été accueillies par elle et là tzar proposa à Guillaume II l'arbitrage de La Haye. Suggestions et démarches se sont heurtées à' une fin de non recevoir ausi bien du côté austro-hongrois que du côté allemand. ' C'est à bon droit que le communiqué du gouvernement russe conclut en ces termes: „L'ensemble do ces données ne laissait' au-cy.n doute sur les fermes intentions de l'allemagne de déclencher la guerre, et de son désir de le faire dans les conditions les plus avantageuses pour elle en retardant dans la mesure du possible les préparatifs de la Russie. Son jjlan militaire d'une attaque brusquée contre la France constitue une preuve décisive à l'appui de cette angumentation."-Ces informations russes confirment entièrement ce qui a été exposé dans deux radios • de Lyon du 6 septembre. Le bluff allemand s'est brisé contre le simple exposé des faits. La fièvre typhoïde a disparu aux armées LYON, 18 septembre. (Part.) — Une statistique établie par les soins du service de aar.té donne le pourcentage exact des cas signalés aux arméea sur notre front. Des proportions de 72,4 sont tombées progressi-vemenfy à 16, 2, 1 et même bien au-dessous de l'unité. Le nombre dds atteints en une période de dix jotirs se chiffre par quelques disaines aux ;d .nées, au total est souvent inférieur à 40 v-'f décade, même à des périodes ne l'année où l'affection a le plu» ;de tén-4juwe subir des poussées. La fièvre typhoïde a pratiquement disparu aux armées, çon-fliueat les praticien*, La proclamation de République russe LYON, 17 septembre. (Part.) La presse française de ce matin se borne à enregistrer le fait de la proclamation de la république en Russie. Le „Petit Parisien" ajoute les explications suivantes: „Kerenski tranche d'abord en termes décisifs le problème politique qui était posé depuis les journées de mars: La Russie démocratique adopterait elle la forme républicaine ou touto autre forme? Jusqu'ici il avait été entendu que la constituante prononcerait, mais à raison des corconstances cette constituante avait été demain même de la révolution avait été plu-plusieurs fois ajournées. Le refus du grand duc Michel d'accepter la monarchie constitutionnelle au lendemain même de la révolution avait déjà simplifié les données de la question. La république au surplus n'était pas seulement acclamée par les groupements socialistes qui avaient formé les soviets mais aussi par le parti de la ..libération pacifique." Auquel appartenaient plusieurs ministres et par les cadets eux-mêmes en sorte que tous ceux qui avaient contribué à la destruction de l'ancien régime s'étaient mis inplicitement d'accord. En second lieu le chef du pouvoir exécutif fait appel indistinctement à tous ceux qui soutiendront la république. C'est-à-dire qu'il n'xclut aucun parti et qu'il ouvre la possibilité d'un partage de la puissance publique à tous ceux qui veulent combattre un retour offensif des institutions et des hommes du passé. Enfin il renouvollo l'engagement qu'il a déjà pris à plusieurs reprises de reconstituer la Russie en sa force combative et do la dresser tout entière contre les envahisseurs. En fait il lie la cause de la république nouvelle à la défense nationale. Le Siam en guerre LYON, 17 septembre (Part.) On mande de Bangkok au „Courrier d'ïïaïphong": Les machines des navires austro-Allemands entrés ici ont été endommagées pas de petites explosions. Tous les sujets masculins austro-allemands sont internés pour la (durée de la guerre et les affaires ennemies sont suspendues. jQ at>rès lâ£U â\ orrnÀr asï 5 ~ - Ci' mois aptes au service militaire au nom-bre do 1.560.655. La portion d'armée la mieux entraînée est l'infanterie de marine recrutée dans le3 provinces maritimes parmi les hommes de dix-huit à quarante ans, cette troupe est ïorte de 15.000 hommes plus 3000 hommes de première réserve et 2000 hommes de deuxième réserve, ja flotte se compose de 21 unités de petites dimensions et de valeur douteuse sauf .un destroyer et quatre torpilleurs achetés au Japon en 1908; un second destroyer! al été construit dans les chantiers japonais en 1912. PARIS Hommage des Etats-Unis au vainqueur de la Marne, PARIS, 17 septembre. (Part.) — Samedi matin l'ambasadeur des Etats-Unis, M. Sharp, a remis au vainqueur de la Marne la palme de feuilles de chêno d'or pur offerte au maréchal Joffre par le comité américain „Joffre Tribute" et les habitants de la ville de New-York. Le maréchal Joffre a serré cordialement la main à l'ambassadeur et s'est entretenu avec l'amiral Mayo, commandant en chef de la flotte américaine de l'Atlantique, et l'amiral Siras, commandant de l'escadre américaine en Europe, qui, de passage à Paris, avaient tenu à saluer le vainqueur de la Marne. Le maréchal Joffre est en petite tenue de maréchal. Sur la poitrine il a seulement la médaille militaire et la croix de guerre. M. Sharp, ambassadeur des Etats-Unis, en faisant remise de la palme d'or, a prononcé un discours où il a dit notamment, rappelant' le voyage du maréchal J'offre aux Etats-Unis: «Vos paroles avaient beau être dans une langue étrangère, tous mes concitoyens vous ojnt compris. N'avaient-ils pas suivi avec angoisse l'invasion impitoyable de la Belgique par un ennemi brutal et sans foi, et la rapide ruée à travers les belles campagnes de France vers la capitale qui, pareille à' un joyau précieux, offrait à leurs convoitises de pillards une tentation irrésistible! Soudain .cette horde sauvage fut' arrêtée et pour la joie de tous ceux qui aiment la liberté, repoussée pied à pied tandis que s'éloignant de plus en plus le bruit de ses canons annonçais le salut de Paris, que dis-je, le salut de la liberté elle-même". Le maréchal répondit par un discours qui se terminait par ces mots: ,,L'héroïsme américain, aillé une fois de plus à l'héroïsme des Français sur les champs de bataille, ne peut manquer d'assurer lo triomphe de nos armes et dans l'avonir une ère nouvelle de liberté où nos deux pays continueront leur tâche fraternelle," L'allemagne pacifique. PARIS, 17 septembre. (Part.) — Faisant allusion aux bruits de paix que l'allemagne mèt en circulation, le „Temps" montre que, quel que soit le but poursuivi par ces manoeuvres, le langage que lts allemands tiennent entre eux ne confirme guère les rumeurs pacifiques qu'ils propagent au dehors. Par exemple, parlant de l'Alsace-Lorraine, la ..Gazette de Cologne" apprend que quatre solutions sont en présence: L Statu quo; 2. Incorporation a la Prusse; 3. Partage entre la Prusse eï la Bavière; 4. Autonomie sous la forme d'un grand-duch*V • & .> Meddens ê Zoon Pardessus d'hiver depuis fl, 35.» Hofweg.11- LA HAYE La ,,Gazette de - Cologne" dé- are que de oea quatre projets, c'est le de; 'er qui 'correspondrait le mieux aux idées t' la majorité de la population. Le Temps" fait à ce propos les observations suivantes: „Nous notons volontiers qaiMitre toutes les solutions envisagées par la ^Gazette de Cologne", celle qui lui parait e informe aux voeux des Alsaciens-Lorrains est précisément celle qui a l'air d'atténuer la do iiination allemande. Attribuer cette préfôr ice aux populations annexées, c'est avoç • qu'on ne peut pas les germaniser, mais dans l'aveu même quelle obstination à ne-p-s réparer la faute. Pendant quarante-trois an la question d'Alsace-Lormine a empoisonné .a paix de l'Europe. Pendant trente-sept mois de guer-re, elle n'a cessé de devenir pi s aiguë au point que le gouvernement impéiial est obligé de remettre en discussion • * sort des Alsaciens-Lorrains et l'on fait eu: revoir comme concession suprême un trôrK à ces républicains, un prince allemand à < «s Français. D'autre part le „Temps" eons-ito que les amis de M. de Bethman-n-Hollwvg pour le défendre contre les at piques des pan-germanistes, proclament que l'ex-ohanaelier a accru l'armée allemande de 19(1,0110 hommes de 1911 à 1914, alors que de 1871 1909, -les quatre chanceliers précédents la l'avaient augmentée quo de 200,000 hommes. C'est oc qu'écrit notamment le docteur Thimme, dans la „Deutsche Politik." Cetto argumentation constitue un aveu grave rte la culpabilité allemande, De 1911 à 1914 entre une Russie convalescente,uno France radicalement pacifique et une Angleterre plein;- d'illusions pacifistes, l'allemagne courait mi'ns de danger que jamais. Pourtant c'est ; 'ndant ces trois ans , qu'elle a fait faire b. son armée comme le rappelle le docteur ' ùmme, un ts&v S>' .rrriv j lait la guerre?" Interview du Colonel Chounisky PARIS, 18 septembre. (Part:) — Le colonel Choumsky, le critique militaire russe bien connu, de passage à Paris, estime, dans une interview qu'il vient d'accorder à un journaliste parisien, que de multiples raisons s'opposent à ce qu'une marche allemande sur Petrograd soit envisagée. Tout d'abord, dit le colonel, les allemands ne disposent pas des effectifs que nécessiterait une offensive de oette envergure. A l'heure présento ils comptent 160 divisions sur le front occidental, tandis qu'au moment de l'offensive de Verdun ils n'en possédaient que 122. Quant au front de Riga il n'est tenn que par 200,000 hommes composant une armée disparate qui comprend de la landwehr, du landsturm et des cavaliers servant à pied. D'autre part pour franchir les 400 kilomètres qui les séparent de Petrograd, le temps fait défaut aux allemands. Dans quelques semaines leî pluies et les Crues d'automne rendront les routes impraticables et il ne faut pas oublier que le terrain sur lequel évolueraient les troupes allemandes serait en outre complètement dévasté par l'armée en retraite. En-î+a, avant de se risquer vers Petrograd, les allemands devraient d'abord s'emparer de Dwinsk, de Polotsk et de Vitebsk ce qui n'est pas une tâche facile. D'ailleurs dans tous leurs traités militaires les allemands indiquent la ligne de la Dwina comme étant le but final de leur avance, cette ligne étant considérée par eux comme lnexpugna ble. On peut supposer sans grande chance d'erreur qu'ils s'y arrêteront en effet. *<» WASHINGTON Les Etats-Unis et le parlement interallié lWASHINGTON, 18 septembre (Part.) La commission des affaires étrangères du Sénat a discuté la question de la copération du parlement des Etats-Unis et des parlemente alliés. Mr Franklin-Bouillon a présenté .un projets tendant à ce que 25 membres du congrès fussent délégués à un conseil in-terparlementaire qui ge réunirait .trimestriellement.L'armée et la flotte américaines WASHINGTON, 17 septembre. (Part.) — M. Dent, pésident de la commission des affaires militaires à la Chambre des représentants, annonce officiellement qu'aux Etats-Unis il y avait le 6 septembre 1,074,146 volontaires sous les armes répartis dans l'aiimée et la marine de la façon suivante: armée régulière, 308,145 hommes, 7,022 officiers; garde nationale fédéralisée 337,421 hommes, 12,250 officiers; corps de réserve, 55,487 hommes, 32,211 officiers. En plus il y avait 27,341 officiers dans les camps d'en-trainement'; ces chiffres ne renferment pas l'effectif de la nouvelle armée appelée sous le3 drapeaux par la loi de la conscription et se montant à' 670000 hommes; Ils comportent uniquement les engagements volontaires; d'autre part le secrétaire de la marine M. Daniels, dams un discours adressé à An-napolis à la promotion d'officiers de réserve de la marine, a déclaré que c'est au président -Wilson que l'en est redevable de l'énorme i expansion du programme naval des Etats-Uinis, depuis leur entrée en guerre. „Je ne ; trajlu's pasf de secret militaire, a-t-il ajouté, en disant que l'augmentation du peirsonnel maritime dépasse beaucoup l'augmentation du matériel. Nous avons en service en ce moment trois fois autant de navires que nous en avions il y a six mois."- NEW-YORK La récolte aux Etats-Unis NEW-YORK, 18 septembre (Part.) Le ,,New-York Times" fournit sur la récolte américaine des détails réconfortants: „Les récoltes américaines de septembre sont intéressantes parce qu'elles nous permettront d'exporter davantage chez nos alliés. Les chiffres aiecusent en effet une augmentation de quinze millions d© boisseaux sur les ' estimations officielles et une augmentation 1 de 28 millions sur la récolte de l'année der- : nière. Combien pourrons nous exporter de l'autre coté de l'Atlantique? Notre pay3 a' ! besoin en temps normal de 620 millions de boisseaux pour sa consommation. On pour- ■ rait donc exporter 48 millions mais cette quantité pourra être augmentée grâce à la ! réduction de la consommation provoquée par ' l'administration de Hoover et l'on table 1 d'ores et déjà sur une .exportation de 150 1 millions de boisseaux les 540 millions man- j quanta seront demandés aux autres pays. Le 1 Canada,fournira autant que les Etats-Unis." Le ,,Times" termine son article ,en faisant • remarquer, que les effets de l'embargo se ' font déjà sentir: „Autrefois l'exportation ' moyenne des six semaines qui suivent le < 15 juillet était de huit millions de boisseaux; cette année pendant la même période l'exportation est tombée à 3 millions par semaine. L'Australie ayant un excédent de 15 millions de boisseaux de blé et la république Argentine pouvant fournir de grandes ,quan- i tïtés, les alliés ne manqueront donc pas de blé.' BUENOS-AIRES Le scandale Luxburg { BUENOS-AIRES, 17 septembre, (l'art.) Dans un grand meeting qui a eu lieu aujourd'hui les orateurs ont demandé la rupturo avec l'allemagne et l'adoption de mesures pour la suppression do l'espionnage. j Le meeting a décidé de s'opposer à la venue i d'un autre ministre de l'empire allemand. Les ■ commerçauts do Buenos-Ayres ont décidé d'of- j croiseur ,,-Glasgow". On annonce enfin que le gouvernement argentin a retiré à la compagnie allemande radioté-légraphique l'autorisation de faire des essais et de recevoir des radiotélégrammes de Nauen. , PETROGRAD ! Le sert de KorniloI PETROGRAD, 18 septembre. (V. D.) Le ! général Alexieff est arrivé au g^and quartier Les généraux Kornilof et Lukomsky ont ont été arrêtés à 10 heures du soir. Une commission spéciale d'enquête a été nommée pour examiner le cas de Kornilof; cette commission est placée "sous la prer sidence de Chablovsky, ' procureur de l'armée et de la marine, qui s'est rendu au quartier général. Les journaux boltchevistes „Nowyizln'' et „Rabotchi" ont été suspendus par le gouvernement.;ATHENES La Grèce ei les Alliés ATHENES, 17 septembre. (Part.) On mande de Gorfou à Athènes que le général Moseho-poulos gouverneur militaire de I'Epire et de Corfou en prenant le commandement de l'île a adressé aux troupes alliées un ordre du jour rédigé en français où il dit notamment: „Je suis heureux et fier de me trouver parmi vous comme collaborateur dans des circonstances aussi favorables. Lorsque viendra l'heureux jour 'jù la Grèce marchera aux côtés des héroïques armées alliées contre l'ennemi commua. Confiant dans lo génie de la Grèce me basant sur l'amour de la patrie et la bravoure sans égale des armées alliées, je suis certain que nous réussirons à réaliser nos voeux les plus profonds.". BERNE La pression allemande on Alsace-Lorraine BERNE, 18 septembre. (Part.1) — On se rappelle les vains efforts auxquels le gouvernement allemand s'est livré il y a six mois pour déterminer le parlement alsacien-lorrain affaire une manifestation de loyalisme-envers l'empire allemand. Malgré l'insistance personnelle du ohancelicr Bethmann-Holl-weg il fut impossible de décider la majorité de l'assemblée à signer une motion dans ce sens. On obtint seulement des discours favorables des présidente des deux Chambres Hôffel et Ricklin. Il n'est pas sans intérêt d'indiquer au moment où un nouveau règlement du sort de l'Alsace-Lorraine semble se préparer, que l'allemagne n'a pas renoncé à oe genre de tentative. On signale de source sûre qu'une active propagande est menée à l'heure actuelle auprès des conseils municipaux dos villes et des moindres villages, ainsi qu'auprès des ohambiea de commerce pour les déterminer à demander publiquement le maintien de l'Alsace-Lorraine dans le cadre de l'empire. Le gouvernement allemand v6u-drait à toute force pouvoir exhiber aux yciwc du monde un document de cette sorte qui, es-père-t-it démontrerait suffisamment son bon droit. Mai.* cette grossière manoeuvre ne trempera personne, ni en Alsace-Lorraine, ni ailleurs; du reste les Alsaciens-Lorrains ont déjà prouvé en maintes circonstance^ qu'ils n'étaient' ni si naïfs, ni si dociles. Les allemands en seront pour leurs frais de propagande et ils réussirent seulement à dé-i montrer une fois de plus que l'Alsace-Lor-i raine n'est pas allemande et refuse énergique-* ment de le devenir, GENEVH La question polonaise GENEVE, 18 septembre. (Part.) La „Gazett» populaire de Cologne" annonce quo le prince Zulomirski est considéré comme le président principal du nouveau, conseil de régence de Pologne dont les deux autres membres seraient le comte Rudolph Tarnevski et la prince Drucki-* letseki. Uno opiuion du „Vorwaerte" GENEVE, 18 septembre. (Part.) — Tan< dis que la „Gazette de l'allemagne du Nord'® cherche en vain à diminuer l'importancfe du scandale Luxburg, et en tout cas à dégage® la responsabilité dû gouvernement allemand, le ,,V-orwaerts" du 14 septembre reconnaît nettement la culpabilité de la diplomatie, gemanique. „Les dernières révélations, éorit-il, dépassent encore, et de beaucoup, les pires dé* copiions que notre diplomatie nous ait ménagées depuis la guerre. Il n'y a pas de mot« assez forts pour blâmer et condamner un homme qui envoie à son gouvernement de» textes d'une telle inconscience." Le „Vorwaerts" voit dans la faute dlu comte Luxburg un nouvel exemple de la faiU iite do la diplomatie allemande, car il considère que c'est autant la faille d'un système que celle d'un . homme. DERNIERE HEURE n.t>rmio[i prisonnier PETEROGRAD, 17 septembre. (A. T. P.) Dn mande de Mohilef que Korniloff et 23 généraux et autres officiers ont été faits pri-« ton niera per le chef d'état-major Alexieff. Hs sont enfermés dans un hôtel où ils se trouvent étroitemen surveillés. L'inerrogatoire de Korniloff sera terminé uijqurd'hui. L'ancien généralissime note lui-nême toutes ses déclarations. La garnison le Mohileff déclara au commissaire du gouvernement qu'elle n'avait pas participé jers le front ou vers Salonique. Contre la diplomatie STOCKHOLM, 17 septembre. — Dix mille personnes environ ont pria part à la manifestation des socialistes suédois. On portait les drapeaux avec ces mots: „A bas la diplomatie secrète?" Branting prononça un ajramd discours dans lequel il insista pouç ia démission du cabinet. ■ Il n'y eut pas dincidents. Ca va bien On télégraphie de Thora à Berlin que l'administrateur des moulins de Leibitach, 59 employés des chomins do fer de Leibitsch et de Thorn et un commerçant de Berlin ont été arrêtés par suite de fraudes en grains d'une importance considérable. Ils sont accusés d'avoo, détourné des milliers de tonnes de grains et d? farine au profit de la population berlinoise. La „popularité" de Scheidemann D'après divers journaux allemands, le parti des sozial-demokrates (Scheidemann) aurait considérablement reculé depuis le début do la guerre. Il ne grouperait plufe que 150.000 partisans environ. La même dépêche dit que le parti des sozial-démokrate3 indépendants (Haase est, très en progrès et compte déjà en* viron 120.000 partisans. » Un aviateur russe PETROGRAD, 17 septembre. (V.D.) L'aviateur linolianoff est arrivé à Odessa. Il avait effectué récemment un raid de Bolgrado, une pa? tite ville sur 1a rive russe du Danube jusqu'à! Salonique. L'aviateur effectua le voyage de Salonique à Bolgrado en huit heures,, volant àl 3000 mètres. A Bolgrado il prit un passager avec lequel il arriva à Odessa L'aviateur confirme le moral excellent des troupes russes de Salonique qui appuyent unanimement le gouvernement provisoire.Los troupes américaines PARIS, 19 septembre. (Part.) — On apprend de New-York que la première division de la Garde nationale qui sera envoyée en France comprendra des troupes de 20 Etats à savoir quatre régiments d'infanterie, resp. de New-York, d'Ohio, d'Alabama et lowa; 3 régiments d'artillerie d'Illinois, Indiana et Minnesotas; 3 bataillons de mitrailleurs do. Pensylvanie, Visconti et Georgie; 2 bataillons du génie do la Caroline du Sud et d», la Californie, etc. La division sera moins forte en vertu de: la méthode nouvelle préconisée dans la guerre de tranchée par le général Pershing ot los Alliés. Elle ne Comprendra que 20,009 hommes et sera commandée par le général Manm. AUJOURO'MUi ABEL FÂSVRE

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