La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1420 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 03 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91835f4g/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Dimanche 3 Octobre 1915 -manr-J I - ■ ■ N' 322 Dimanche 3 Octobre 1915 ffg^imwMgMatzMCTP-raw-ragfiiiragpaMaij»^ H MI.IIIMIIMMSMJW LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION „y M.o2iia,ffne-aux-Xïez't)es-JPoi&ffSTSs, BKTJZKEUjIjES '' ~ BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAfc QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES ANNONCES ! Petites annonces » la ligne, fr. 6.4.0 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal — 4.0,0 Faits divers ....... — S.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SXX pages. I LA GUERRE 42Q3 jour de guerre Le 30 «eptemfrre au soir, la situation sur | le front dans F Ouest présentait le mwûo aspect que nous avous caractérise hier. Au nord de Loos, les Allemands poursuivent leurs contre-attaques, auxquelles les Anglais opposât une résistance a®ha^f^ En Artois, le ralentissement des hostilités ; au nord d'Arras s'est accentué : aucune opération notable n'esta en effet, signalée dans les lecteurs de Souchez ni deNeu ville. Entre Arras, et l'Oise apparaît 1/indicé d'uno reprise d'activité des belligérants aux environs do Bjoye et de Beuvraignes ; rien toutefois M'autorise encore à prévoir que cette section d'u front soit à son tour destinée à devenir le théâtre d'hostilités sérieuses.0-'est toujours en Champagne que les deux partie font preuve de l'ardeur au eombat la plus vive. A lire attentivement les commnniqués officiels et en tenant •ompte des confire-attaques allemandes, on roit que los Français ont le souci de consolider leurs progrès au nord de Le Mesnil et de Massiges. Bien qu'elle se déroule ainsi très approximativement dans les marnes secteurs, il no faut pas penser que la lutte déchaînée par l'offensive qu'ont si résolument entreprise les Alliés le 24 septembre s'achemine vers l'apaisement. Tons les collaborateurs militaires des journaux anglais et français s'ac-oordent pour affamer que cette offensive pourra sans cloute connaître des périodes do stagnation, mais qu'il est dans les desseins du haut commandement de la pousser à fond, sans égard aux sacrifions nécessaires, jusqu'à ce que soit atteint un résultat décisif. De leur côté, los écrivains spécialiste© allemand* développent ce thème : — Des attaques violentes et soudaines, préparées par une puissante action d1'artillerie, peuvent amener l'évacuation d'une section de la ligne de défense des Aiftemands. Mais derrière les lignes évacuées, les assaillants continueront ' à se heurter à d'autres lignes successives, formant de tels obstacles que leur marche en avant finira par en &re enrayée. Le front allemand constitue un mur contre îequel tous les e$orts offensifs resteront vains. De ces deux opinions, radicalement différentes, les événements «euss boni capables d'établir la réelle valeur respective. * ♦ * "Rn "Russie, il n'est rien survenu cPessen-tiel. Lés Eusses continuent à défendre avec opiniâtreté jusqu'aux moindres positions établies en vue de la défense de Dunabourg k l'ouest. Au sud de la place, dans la région des lacs àc Narocz et de Madziol, leurs coutre-attaques ont été fréquentes, mais l'adversaire les a supportées sans grand dommage pour ses positions. Il en est de aiMfcûe pour la ligne occupée par l'armée du prince de Bavière, qui a été également eontre-attaquée sur divers points. Bref, les engagements signalés entre la Dwina et le Pripet sont restés localisés. En Wolhynie, où la bataille est très dure à cause des difficultés qu'y crée la nature marécageuse du sol, l'offensive appartient toujours aux armées von Liùsingen, tandis qu'à l'ouest do Tarnopol les Russes 6e sont montrés actifs. DANS LES BALKANS Athènes, 1er octobre : Le 30 septembre, AI. Venizelos a fait une courte déclaration à la Chambre. Il a déclaré qu'il avait repris le gouvernement aveo l'intention de maintenir la neutralité | du pays; mais, la situation, ayant été ci in-plètoucent modifiée par la mobilisation bulgare, il a été nécessaire de faire suivre celle-ci de la mobilisation grecque. 11. Venizelos a terminé comme 6uit sa déclaration : M. Radoslawof a affirmé que la mobilisation bulgare ne eacha.it aucun but agressif, pas plus contre la Grèce que contre la Serbie et qu'elle constituait simjAernent une neutralité armée. Si telles sont les intentions de la Bulgarie, la mobilisation grecty.ue doit être aussi considérée dans le mômo sens.Eu tout état de cause, le peuple greo saura faire son devoir. Le gouvernement serait heureux si la situation permettait de renvoyer les soldats dans leurs foyers. Au nom de l'opposition, M. Gunaris, prédécesseur de M. Yemiaelos, a approuvé los déclarations du présidont du Conseil. Lo ministre des- finances a demandé ensuite un crédit de 150 millions de drachmes. Sofia, 1er octobre : Le ministre des finances bulgare a "ait des déclarations sur la situation financière et économique do la Bulgarie. Il a fait ressortir notamment que la récolte a été excellente. Puis il a coixtiuué ainsi : ,,Nos finances sont dans une excellente aituatiosi ; uous pouvons attendre les événement a\e^ une tranquille confiance. Nous sommes a même de payer presque toutes les réquisitions en espèces, ce que nous n'avions pu faire lors de la première guerre balkanique. Cela facilite, pour lo commerce et 1 industrie, la possibilité de faire faqe à la mobilisation. Le pays pourvoit aux besoins des familles des hommes appelés sous los drapeaux. Nous espérons, tout comme l'Allemagne, uous. passer do moratorium, m£me les choses se compliquaient. Je puis dkro quo la Bulgarie est armée 'pour toutes les éventualités, financièrement et économiquement.Sofia, 1er octobre t L'Agence Bulgare publie la note suivante : Coquine il fallait s'y attendre, les «nierais de la nation bulgare publient, dans la presse étrangère, les bruits les plus fantai sistes au sujet de la marche de la mobilisation. Contrairement à ces bruits, nous pouvons affirmer que la mobilisation fait partout dans un ordre parfait et que les réservistes, qui arrivent de toutes parts, connaissent parfaitement la portée des mesures prises par le gouvernement, qui a la forme volonté d'assurer la réalisation des légitimes exigences de la Bulgarie. Berlin, 30 septembre : Le correspondant à Athènes du „Lokai Anzeigor" a interviewé l'ambassadeur bulgare M. Passarow, qui lui a confirmé que les intentions de la Bulgarie sont absolument pacifiques et; que les. relations bulgare^ grecques continuent à être des meilleures. Sofia, 1er octobre : Le géiiv il (Bojad-Schjew, chef de l'état-major buli ire, a été nommé commandant d'une armée bulgare. Son successeur commo chef de 1" état-major sera le général Constantin Jostow, qui a été, pendant la guerre des Balkans, chef d'état-major du général KacSco-Dimitriew et qui a commandé ensuite la :3e division d'infanterie à la frontière serbo. SUR fVSER Londres, lei octobre : On prétend quo l'Amirauté a établi un nouveau champ de mines. Aucune indication n'existe au sujet de la zone maritime où il est situé. Flessingue, 1er octobre :j Le paquebot „ilecklenbuTg*", do la ligne Zeeland, a été retenu hier par l'Amirauté dans les docks de Tilbury. Mandai, 1er octobre : La barque „Actie", de Kragero, qui se rendait, chargée de bois de mines, de Kragero à Ijeith, a été incendiée mercredi par un sous-marin allemand, à 20 milles ma-rins au sud du cap Lindesnas. i-e sous-marhi a remorqué le canot, où. avaient pris place los onze hommes de l'équipage, à la côte, près de Lindesnas. Le Havre, 2 oc te lire : Le vapeur norvégien ,,Elisabeth", qui se rendait de LeiMi à Rouen, a éié détruit par un incendie. L'équipage a été sauvé. Amsterdam, 1er octobre : Lo service postal et le transport des passagers entre Flessingue et l'Angleterre a été complètement' suspendu, jusqu'à nou/vd ordre, par l'Amirauté anglaise. Copenhague, 1er octobre : 11 résulte de l'enquête ouverte sur x le*, causas de la perte du schoonor danois „Ves€?t" que, par suite du brouillard et de la pluie, celui-ci s'est engagé, malgré les avertissements, dans un champ de mines. Deux mines ont explosé, et le navire a «oulé. L'équipage a été sauvé par un torpilleur allemand. DÉPÊCHES DIVERSES Rome, 1er octobre : M-. Giolitti a fait au directeur d'une des grandes compagnies de navigation les déclarations suivantes : „ — Il est probable que ht gueiro actuelle sera conduite jusqu'à la liumte des forces des belligérants et que la victoire sera obtenue sur les champs do bataille. Toutefois, la situation politique actuelle permet de croire que le groupement des puissances ne se maintiendra pas aprôs îa guerre et peut-être même pourrait-il subir dos modifications pendant qu'elle se poursuit encore. Des ennemis deviendront des anus et vice-varsa. IjO nouveau groupement des nations qui pourrait se faire pendant que les hostilités se déroulent serait, s'il se produisait, do nature à amener la fin du conflit avant (lue les aimes aient décidé de son sort. Le groupement des Etats balkaniques aura une influence peut-être décisive sur la manière dont les hostilités se dérouleront. * * • Berlin, 1er octobre : Le recensement définitif des souscriptions au récent emprunt de guerre allemand donne comme chiffre total : 12 milliards 1 ol millions de mark. f Kiew, 1er octobre : La crise commerciale qui sévit à Kiew est si intense que les commerçants ont demandé au gouvernement do décréter un mo-ratorium.* * • Home, 1er octobre s Le vice-amiral Camille Corso a été nommé ministre de la marine. Le nouveau ministre a prête serment aujourd'hui au grand quartier général. * c / Pétrograd, 30 septembre : Le port d'Archangel est couvert do glace. La navigation est interrompue. Les Faits ctn Jour Le „Oorriere délia Serai';' publie la ieètre suivante d'un officier campé au sommet des Dolomites : — La reconnaissance que nous devions faire aujourd'hui est renvoyée a plus tard, pairce qu'il neige à gros flocons et sans arrêt Nous sommes entourés de nuages et tout test blanc autour de nous. Cest 1 hiver qui commence sur les cimes. Nous faisons marcher notre poUe jour et nuit. Malgré tout, il, est beau et émouvant d'entendre tonner encore notre canon à de telles hauteurs, dans lefc nuages, sous la nerige, sous la toiirmente, sui>cffieutr à toutes les forces de la natvare. 1^ nous voyons monter de l'abîme jusqu'à nous les files de mulets qui, lentement et sûrement, apportent chacun deux projectiles pour nos batteries. Ces bêtes patietnaos, dociles et résistantes, sont chargées aussi d'apporter a des centaines d'hommes tout ce qu'il leur faut contre le froid, la faim ofc les attaques do l'ennemi : du bois, du pain, de la- vianâo. On travaille ici 6ans rejx>s. On tend <ie« lignes tclô^)honique® eouterraines; on dr(We des va-et-vient d'une cime à l'autre, pour nous apporter des vivres et des munitions, au-dc^us des abîmes pleine de neige." A Marseille, réside actuellement! un ingénieur italien qui aurait fait uue stupifiaiiio dûeouveafco en résolvant le problème ue 1 immobilité absolue ci! un corps dans l'espace.Le professeur Louis Bota — c'est son nom — aurait inventé un appareil qui, triomphant de la loi de la gravitation, |X>urrait se tenir immobile dans l'air à une hauteur do cinq cents, six cenbs, v .ire mLl j motre*, et serait s'usceptible de supporter un poids considérable. On pourrait imprimer à cet appareil uno viiosso prodigieuse dans n'imporïo quelle dirootion et l'arrêter à n importe quel point. Tout oeda, bien entendu, sans moteur mécanique d'aucune sorte, simplement par l'emploi des ondes hertziennes. Lo prmcipe de cette invention rerposerait siu1 mie répai-tuion spéciale des forces électriques et magnétiques, peimottant d'obtenir ckvs réac ions de r^mlKion et •dV'attr.ictÙMi suffisantes pour maintenir 1 appareil eu»-pendu, immobile, à une hauteur variant de 4.4X) à 1,0u0 m-tixîs durant plusieurs h^ircs, quairanto au plus. En cas de vent ne (k> parlant pas q îatorze mètres à la seconde, i'api.aixàil reste au même point. En c.i^ & vent plun foi-t, il ge meut dans mie direction vertioale, monte au-dessus du courant aérien et reprend son immotiilifé. Des QX|KU"iences ont été faites qui ont défi donné des riwuitfi^s. D'autres, vont ft-re faile * à Marseille même, avec ' un appareil ayant la forme d'un cigare, long de 4 mèiros, avec 75 centimètres de-diamètre et du poids do 05 kilos; il peut enlever 45 kilos, rester vingt-quatre heures dans l'air, se déplacer jusqu'à 200 kilomètres de son point do déj>:irt. Oui pouri'ar-'". le faire aller do Marseille à Paris (653 kilomètres en ligne directe) en trois heures, et de Paris à Turin (5S5 kilomètres) en douye heures quarante.Vichy a prêté son joli cadre à une réunion dos lukeliers du centre d'Auvergne, fis ont fait eeilmdro des doléances qui sont actuellement celles do tous les hôteliers des siiatèons babiéaires, climivtériques ou thermales. Au mois d'août 1914, les hôtels do ces stations étaient réquisitionnas pour l'insteilatibn d'hôpitaux temporaires, et la clientèle frîtn^iee ot étrangère devait les quitter. La guerre 60 prolongeant, les hôteliers demandèrent au ministre de la guerre, dès le mois cto janvier, que les villes d'eaux puissent être ouvertes aux malades et aux baigTieurs, et que, sans préjudice pour les Wessés, on rendit libres un certain nombre de lits. La réponse ne leur parvint qu'au mois de mars. Le ministre do la guerre annonçait qu'il avait invité les autorités militaires locales à procéder par voie do convention amiable avec les intéressés. 1-es hôteliers se déclarèrent satisfaits, mais ils durent bientôt déclianter, les conditions que leur offraient les autorités étant absolument inacceptables. C'est ce qui a motivé leur réunion. La centaine d'hôteliers présents a voté un ordre du pur décidant : 1* Qu'en vue de préparer les arrangements amiables préconisés par le minis re et désirés par les hôteliers, ceur-ci soient mis immédiatement en rapport avec les dé-légués du ministre ; 29 Qu'à défaut d'entente^ le ministre institue la Commission supérieure de contrôle prévue par la loi de 1877 sur les réquisitions.On a encore adopté par acclamation le principe d'uno réunion générale, à Paris, de tous les syndicats hôteliers de France et des parlementaires des réglons le» plus intéressées. A plusieurs reprises déjà, on a constaté, que des blessures au oceur, que l'on croyait autoefois mortelles, peuvent être guéries. On a porté notammeeit devant l'Académie de médecine de Paris un cas où uno balle avaio pénétré dans La partie charnue du ceenr et en fut extraite quatre mois après, sans que le blessé en eût beaucoup souffert. Aussi curieux est lo cas observé dans FhôrpM des matelots à Hambourg, sur lequel lo ,,?.rienchener. Medi/inische Wochen-schrift" publie un _ article des docteurs Freund et Caspersohn. l^e blessé avait été frappé par une bailo do èhrapnell, d'un poids de douze grammes. Le projectile frôla l'épaule gauche et pénétra dans lo corps au-dessus de la poitrine, heurta la cartouchière, rebondit en arrière et s'introduisit dans le thorax. Le blessé resta plusieurs heures évanoui sur lo champ do bataille, puis, cahoté dix heures durant sur les routes épouvantables en Pologne, n'arriva qu'après quinze jours à _ l'hônital de Hambourg. La blessure guérit vite, mais l'homme se plaignait continuellement de douleurs au ventre* On ne trouvait rien. Mais quelle ne fut la eirprise lorsqu'on constata à l'aide des rayons X que la balle de shrapnell avait glissé dans le cœur et s'y balançait comme une pendule, suivant le et le reflux du sang. L'opération se fit rapidement et le blessé a été complètement rétabli en peu de temps. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués Berlin, 2 octobre. — Officiel do midi : Théâtre d3 la guerre à l'Ouest. Cette nuit, au nord de Loos, les Anglais < nt essayé de reprendre, par une contre-attaque, le terrain que nous leur avions de nouveau enlevé les jours derniers. L*?ui-s e/forts ont échoué ; leurs pertes sanglantes ont- été très fortes. Au sud-ouest cFAngres, à l'est de Souciiez et au nord de Neuville, noue avons repoussé dos attaques françaises, i-'ans ce secteur d'attaque des forces anglo-françaises, nous avons capturé jusqu'à pivscxit IDG officiers, 3,0-12 soldaûs et 20 mitrailleuses.Em Champagne, vers midi, les Français ont attaqué sur une grande étendiua de front à l'est d'Auberive. Ils ont échoue; ûs n'ont pénétré dans notre position qu'à un seul endroit. Des grenadiers . du corps du. grajvi-duché de Bade ont) contre-attaqué et tait prisonniers 1 officier et 70 soldats; le restant' du groupe qui 6'était introduit dans notre position a été exterminé. Au nord du Mesnil et au nord-ouest de Villo-sur-Tourbe, des attaques françaises ont été reponssées. Au nord-est du Mesnil, !e régiment de réserve 11^29 s'est particulièrement distingué las-' jours derniers en tenant tôle à i'ennemi. Dans les combats livrés au nord d'Arras et en Champagne, le nombre total des prisonniers faits par aous atteignait hier lo chiffre de 211 officiers, 10,721 soldats ; en outre, nous avons c-ipturé en tout 35 mitrailleuses. Une escadrille partie de Paris a lancé dûs bombes sur Laon; elles ont tué ime SeoMÏfe et un enfant et blessé grièvement tui habitant. Nos canons de défense ont abattu un des avions au sud de Laon; les occupants ont été faits prisonniers. Un autre avion es(? tombé en brûlant à Soissons. Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg : Au nord de Postawy, des combatte de cavalerie sont engagés. Au sud du lac de Narocz, près de Spiagla et à 1 est de Wisch-new, ne îs avons roî_>oussé (les attaques •ussevs. Depuis ses multiples échecs du L>0 septembre, l'ennemi a renoncé à entre-]!rendre dos attaques plus ou moins importâtes. Hier, M'ès de Smorgon, nous avons capturé 3 officiers, 1,100 soldats russes et 3 mitrailleuses. Armées du maréchal princo Léopold de Bavière : En général, le calme a régné devant notre front. Ivcs Russes y ont égalemc» it renoncé à continuer leur offensive. Devant nos lignes se trouvent de nombreux ennemis tués. Armées du maréchal von Mackensen x Bien do nouveau. Armées du général von Linsingen s Pr6s de Czernysz, sur lo Ivormin, nos tronjx>s ont pris cB' assaut les positions de l'ennemi qui a été rejeté vers le nord, l?âs-sant 1,300 .prisonniers ontro nos mains. A d'autres endroits du front, nous avons fait en outre 1,100 prisonniers. Sur le front de l'armée du général comte von Bot.hmer, les Russes ont essayé de forcer nos lignes à l'ouest de Tarnopol, dans la nuit du 29 au 30 septembre. Ils ont entièrement échoué et ont subi de fortes portes. Jusqu'à présent, une seule de nos divisions a enterré 1,168 11usses ; 4 à 500 gi-sont encoro devant notre front. De nombreux fusils sont tombés en notre pouvoir. $ Vienne, 2 octobre. — Officiel d'hiur : Front russe. En Galicie orientale, rien de particulier. Près de No\vo-Alctsûnicc, notre arjilxxia a Troussé une attaque des Eusses ava^t qirils n'aient ju se déployer. Sur Tlkwa et dans la région fortifiée de V-olhyAiie, pas de changement. Sur è?5 Ivormin, nos Aili- s ont de nouveau gagné du tearain. L'emiemi a contro-at m/^ué *aus suçons. Cinq escadrons austeo-hon-grois ont, au cours d'une do c^s eau ro-attaques, «aptur-o 2 officias, 400 soldats laisses et 1 mitrailleuse. Les ôeucc derniers jours de eoinbat, dans ce eecteh..r, nous avons fait prisomikirs 10 officiers et 2,-i-Cxj &okh'.ls eamemis. Front italien. Sur les frontlî du Tyrol et de la Carin-fchie, il n'y a eu hier que djcss du<is d'art11 iei-ie. Leja a^itaques . des Italiens contre nos lignes forttfiies, à l'ouest du fossé du basch (voir commuui<{ué d'hier) ont éfci répons s r-es par nos vailLanis chasseurs de Salz bourg. Hier ma4:in, l'ennemi a. attaqué fcois fois en vain lo Mrzli Vrh et les penchants sud-ouest de cette montagne avec d s forces considérables qui ont subi des pe les ti\ s élevées. Nous avons aussi, comme toujours, à certains endroits do la tête de pont de Tolmein, repoussé plusieurs tentatives d'attaque des Italiens. Front du Sud-Est. Bien de nouveau. ♦ » # Constantinoplc, 2 octobre. — Officiel du grand état-major général : Sur le front d'Irak, nos colonnes volantes, opérant devant nos postes avancés, oui, dans la nuit du 24 au 2G sepbeuibret, Surpris dos forces ennemies qui avaient débarqué au nord de Korna sur les rives du Tigre, sous,, la protection de la oanouniè-res; l'adversaire a subi de fortes perte®. Le lendemain, au soir, notre artillerie a dirigé à Fimproviste une canonnade invonse sur l'ennemi qui a répondu. Nous ignorons quelle est l'importance des pertes enuemies; uéîiimioins, nous avons constaté que les Anglais jetaient un grand nombre de eadavi-es do soldats et de chevaux dans le fleuve. Le 27 septembre au matin, l'ennemi a pris l'offensive à l'aide do troupes fraifches qu'il avait amenées sur des canonnières en vue do renforoar ses premiers cUtachesnents. Le combat a été violait et a duré jusqu'au soir. L'offensive ennemie s'est entièrement brisée à la résistance de nos détaehemeni-s avancés qua ont tenu opiniâtrement i*-to à do force» trois ou quatre fois plue con.'-i-dérables.Nous avons endommagé et - abattu un avion anglais. En outre, nous avons incai-dié vingt-cinq voiliers ennemis charg ts ce munitions et da vivres et capturé un d t \-ch(3nenfe de télégraphistes qui se trouvait à bord d'un bateau. Sur oj front aus~i, les Anglais emploient des baltes explosives et cles gaz asphyxiante. Sur le front du Caucase), sur l'aile droite, une rencontre entre nos colonnes de reconnaissance et un détachement de cavalarie ennemie, a eu pour résultat de forcer oel-i ci à s'enfuir, li a laissé un sous-oîiicier et plusieurs soldats entre nos mains. Sur le front des Dardanelles, près d'Ana-forca, l'ennemi a bombardé vainement, dans la matinée du 2J septembre, nos pooiioas au moyen do son aiaiileiie ùï feerie et de sier. Notre artillerie a répondu et a rodu t au silence un mortier ennemi; elle a également détruit un detaoheinenc de mitraillQ .rs. Près d'Ari Burnu, combat d'arâ.lerie par inteiin latence. Près de Sedd-ul-Balir, sur notre aile droite, l'ennemi a tenté de faire exploser uno mine, mais cette tentative a avorté. 9 ïïiclc'iS arsïiccs Paris, 1er octobre. — Officiel de 15 heures : En Artois, noms avons progressé à la g'reniido dans les tranchées et boyaux à i est et au sud-est de Neuville. Deux oon-tre-altaques ennemies ont été dirigées, l'une sur un fortin que nous avions conquis hier dhns le bois de Givenchy, l'autre sur les tranchées, où ils se sont installes au sud de la côte 110 ; eu. .os ont été toutes doux complètement repousséos. Au nord de l'Aisne, près do Soupir, l'ennemi s'est livré à une violente démonstration contre nos tranchées. Sa canonnade et sa fusihade n'ont été suivies d'aucune attaque d'infanterie. En Cnampagne, nous avons arrêté net pjar notre feu une contre-attaque ennemie dans la région de Maison de Champagne. ixi nombre des prisonniers faits hier soir au cours de notre progression au nord de Massiges est do 2S0, dont 6 officiers. * & $ Parijs, 1er octobre. — Officiel de 23JieiKres : Queues nouveaux progrès ont été réalisés par nous dans la partie sud du bois de Uiveaichy, à l'est de Souchez. Nous avons fait 1>1 prisonniers, appartenant à la garde et doiivré quel<jues l)ran-xiis, restés aux mains» do l'ennemi depuis le 23 septembre. Lu Champagne, un coup de main entre Aubérivo . et l'Epine de Voiegrange, nous a permis de prendre à l'ennemi do nouvelles mitrailleuses et une trciiioino do prisonniers. .l'ennemi a ^irigé, sur quelques-unes do nas nouvelles posiLoiis, un bombarde-meht intermittent avec oniploi d obus Licry-mogènee ; nos bateeries ont efficacement ré-pon«^i.Un violent bombardement de nos tranchées ûa Argonne, au nord de la Iîouvetie. n été enra^-é par un tir do représailles ef-ficaoo, de l;mce-bombes sur les tranchées ennemies. D'es obus ont été lancés à longue portée sur Verdun et Nomény par des batteries ennemies quo notro artillerie a contre-battues.Nous avons canonné à longue distance : des trains en gare do Vigneulles-les-Jlatton- i châtel et provoqué ainsi deux très «iolentes œ^plosions. Dans les Vosges, aux environs de Violu, une démonstration offensive do l'ennemi par la canonnade et la fusillade n'a été suivie d'aucune action d'infanterie. Nbtre dirigeable „Alsaco" a bombsrdé, dans la r.flit du 80 septembre au 1er octobre, la bifurcation (î'Amagceljucquy, La gare d'Attigny et la gare de Vouziers. * * ♦ Komo. 30 septembre. —- Officiel du grand quartier général : Dans la région du Stelvio, l'offensive do nos troupes continue près du Cevedeie, au milieu- de la giaoe ,et de La neige ; elle a -jour but de nettoyer la région die petits détachements ennetrns et de mcotre fin aux entraves (pie nous occasionne l'artillerie autrichienne à longue portée. Dans lo Oordevole supérieur, l'activité de Partillerie ennemie est plus active depuis quelques jours. l'ros de Sief, notre artillerie a pris hier sous son feu uno ceionne emiemie, qui à été dispersée et qui a abandonné mie grande jtftrùio de son chai roi. En Carinthie et dans le bassin de Pleez», il y a eu plusieurs petits engagements, qui nous ont permis de prendre quelques patrouilles ennemies. Le nombre des prisonniers faits pendant la nuit du 29 septembre, au cours du combat qui s'est livré dans le secteur de Tol-mino, s'est élevé à .SS, parmi lesquels deux officiers. Un hydroplane ennemi a jeté deux bombes sur 'Porto-Buso, sajis qu'il y ait eu- des victimes ou des dégâts. Un de nas aviateurs a jeté a^oc une efficacité visible des bombes sur quelques localités situées sur le Rarst, où la présence d'officiers supérieurs autrichiens avait été signalée. * * * Pétrograd, RO septembre. — Officiel <îu grand état-major général : Près de Riga, quelques faibles attaques ennemies sont restées sans résultat. Les Allemands, qui avaient tenté de fortifier la rive orientale de la Ifciwubach, dans la région de Kemmern, ont été repoussés sur l'autre rive. Les Allemands ont également attaqué le cimetière de Rose, au nord-ouest do iBirsgaln ; 51s ont été également repoussés.L'offensive de l'infanterie ennemie, au sud du lae de Drisjvvjaty, a été arrêtée par notre cavalerie. A/u sud du lac de Rogins-koje, à l'est du Widsy, un grand nombre de combats se sont déroulés en notre faveur. A plusieurs endroits, nos troupes 6e sont avancées vers l'ouest. Dans la région de Ijubki, au sud du lac de Narocz, l'ennemi a éilé refoulé et s'e6t retiré en désordre à la iguite d'une attcupie brusquée. Lo cosibat près An village de Danjus-chevro, «utr la VVilija, «n aval de Snaorgon, s'est tesminé à ivotro avantage. L'emiemi a tenté da reprendre l'offensive, mais sans succès. Sur le froDt Krewo-Kraschin-Schara supérieure-canal d'Oginski, il s'est livré do □ombreux combats locaux, qui n'ont pas eu grande influence sur la sitomtsion générale. Dans la région du Styr nK>yeu, près de Tsehartorùsk et à l'est de Kolki. les com-bats continuent. L'emiemi a été rejeté hors du village de Knlikowicze, sur> le Styr, aui sud de Tschartoriisk. Nous avons également repris, le village do Koozyncza, à l'est de Kolki. Nous avons fait prisonniers cinq officiers ot cent soldats. A l'est de Luzk, que nous avous évacués il y a deux jours, il se livre un combat violent près du village de Silno. Après uno attaque emiemie, nos trouves ont dai abandonner c«rfaias seeteurs. Par des conti-e-attaqufts répétées, près du village de Cu-man, au su<î-œt de Silno, nous avons réussi à avancer et à rejeter 1'ens.emi hors de ses tranchées. Une contre-atoqwe enneenie dsins la région êo Karpilenka, au ncrdi-oue^lj de C-urnan, a été iepous«ée. Les tentatives d'attaques ennemies près du village de Zebrow, au noix&-ouTsti do Tarnopol et au sud - est do Kozkrw, à l'ouest do Tarnopol, n'ont pas réu&si. Notre cavalerie a été engagée plusieurs fois avec des a vaut-gardes «smemies sur la rivo gauche do la Strvpa, près de Dobro^-polo et de iChmieiowka, au sud-ouest da Trembowla. «= * Pétrogracî, 29 septembre. — Officiel de l'état-major de_ l'année du Caucase : Le 27 septembre, dans la région côtière, fusillades. Dans la. direction do Dontach, il ,y a eu des rencontres de nos patrouilles avec la cavalerie ennemie dans la région de Fenk. Sur le reste du front, aucun changement. * * * Pétrograd, 30 septembre. — Officiel, de l'état-major de l'armée du Caucase *. Lo 2-S septembre, dans la direction de Meiaahgerd, un détachement de cavalerie a rejeté les Turcs hors du village d'Aiikam. Aucune modification à signaler sur le reste du front. Dépêches Diverses Pétrograd, 1er octobre : L'octourifcjo Goutchkof, le progressiste R;jat>ouciiiii**a, le cadet Laptiec et le liUaial Wainstem, tous repré^eutant^ du bloc libéral, viennent (Têtre élus membres du Conseil de l-'iijmpire, en qualité de représentants du commerce et de l'industrie. « « Berne, 1er octobre : Lo Conseil fédéral vient de g'ajourner jusqu'au 6 décembre. u 61 £ Pétrograd, 1er octobre : Lo général KoUropatkine a été nommé chef du corps des grenaaie-rs. # * * Pétrograd, 1er ootoore : A la siuuO de l'entrevue des représentants de la Douma- avec M. Goimn^kiiie, a eu iieu -une rtnuiion, convotpu«e ^ar ies chei's des partis du bloc et ©ù 6e sont déroulées dos soôues vioiemes. Le • prouuer oraujur, M. Miiou^off, qui assistait à 1 en Lie vue avec M. Oorean^ kiue, s'est ccrié qu'il était abso-lumesii nécessaire que tes po.r'ds du bloc prenneait des mesures de défense contre la ,,poii;ique uu k »out'; pratiquée par le président du Conseil, l^e ixoe devrait se déclarer en permanence et étattlMir un programme, auquel il devrait se tenir, momie après ia guerre. L'orateur -a affirmé ensuite que l'envoi d'autres délégations auprès du Tsar serait su péri lu, car il semblo res-soHir clairement de?J pa-roies du premier ministre que i „autorité suprême" est pleinement d accord avec lui sur sa ligne de condiuio. Parmi les nombreuses motions faites au cours de cette réuaion, en vue de la lu'Jte qui va s'engager •onti'e le gouvernement, celle du parti ouvrier seule — déclaration de la grève générale — a été reconnue praticable. On est tombé d'accord pour placer le gouvernomacit devant ce dilemme : la grève générale eu la réouverture de la Douma «■ * ♦ Pétrogradi. 1er octobre : Un ukase a prorogé de 3ouze mois le moratorium en Russie. « o Paris, 80 septembre : On considère le général Marchand, qui vient d'être grièvement blessé, comme saïuivé. # * Londres, 30 septembre : On annonce que lo gouvernement a décidé j d'ajourner le Parlement au 12 octobro. Stockholm, 1er octobre : Par l'intermédiaire, de l'ambassade sué-j doise à Berlin, l'Allemagne a exprimé se^ regrets à la Suède au sujet du torpillage? du vapeur „Malmlaâd'\ Elle a offert dé régler tous les dommages occasionnés. >» « * Rome, 1er octobre : Un décret royal autorise l'émission d«a 100 millions de lire de Bons du Trésor, remboursables en einq ans. Cette émission est spécialement destinée à couvrir les-avances faites pour rachats do lignes de "hernin de fer. « ♦ * Pétrograd, 1er octobre • La ,,Birschewija Wjedomosti" se fait l'écho d'un bruit d'après lequel la Douma de l'Empire sera eonve^uée pour le 3 octobre.Berne, 1er octobre : On a inauguré ce matôn la ligne Munster-Iven^jnau, qui passe par un tunnel de 8 klm. (>ttc ligne, construite par la Soei^*" "des Chemins de fer alpins Jura-Berne, facilitera lo trafic avec le Lotsehberg et raccourcira le trajet Baie-Suisse occidentale. Jja construction do ce chemin de fer a coûté 25 millions dft francs ; la fcgno a une longueur de 13 kilomètres»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume