La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 01 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/416sx65h63/
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Vendredi ■■ ^»»iM>Éi«a)K^-<Mr^—agamri —<Mtm i ■frr'■ ■ ■Tnrgï.vgvr>■'•.j-**'' %M raiua«»«#B * ■■ ■ ■ «VIM f Moi3 ((ôvr., mars), tr.7.60il mois(fêvr.) fr. 3.80. ^ Zss demandes d'abonnement sont reçues cxclun-vbment par les bureaux et les facteurs des poste*. — -Us réclamations concernant les abonnements doivent Vire adressées exclusivement aux bureaux de posté, ADMINISTRATION ET REDACTION: Jflontaonc-aux-HBrbes-Polagèro», 3t, Bruxellos. LABELGIQUE PRIX OES ANNONCEE Petite* annonces, la ligna, fr. 1.00. — Réclaoxm avant lea annonces, la ligne, fr. 2.50. — Corps du journal, la ligne, fr. 7.50. — Faits diver ,1a ligiut fr. 6.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.51». — Loin lies Eleveur*, Avis de sociétés, Annonces notariale^ la ligne, lr. 2.C0. fiuroaua de 9 à 17 nouroa. Direction 8t Adalnisttato ; g* j* g&VB*?** iOd mORESSÉE* DIRECTEUR fîujourd'hui : 'DEUX pages. ' U 6UEBSE 1,305° jour de guerre Xes Allemands, signai s ai nord de Dor-jint, achèvent d'occuper l'Estbome. En Oukraine, bris uit au fur et à mesure la résistance dos banctee maximalisiez, ils ïij-.irchent sur Kieî, dont ils ne se^ trouvent »»1 us gutre qu'à une cinquantaine * die kilo-fritres. A-u aud-eflt de Shitomir, ils sont tenant Beiditechei/. la prrc si les fmm oceîdtmmies îîous avons examiné dans notre précédent com-taer. taire leo probabilités d'un© jîaïx à l'Est. Les regards se portent aujourd'hui avec anxiéïé jfrers l'Occident, où seront prises d'ici peu dee ] décisions grosses de conséquences. Le discours du Chancelier à la séance du Reich-^tag du 25 février semble un dernier appel adressé aux puissances do l'Entent© avant la lutte suprême qu'on pressent Sur le front occidental. Le Chancelier met ses adversaires devant cette alternative : ou bien examiner les conditions de paix esquissées par l'Allemagne, voir si elles offrent dans leurs grandes lignes une base acceptable et entamer d«s négociations où l'on résoudrait pratiquement les problèmes pendante, on tien s'en remettre encore une fois au sort des >mies et déchaîner la plus terrible dos batailles "* «gui se soient livréea au cours de cette guerre cruelle. Le discour9 en question contient au snjefc des buts de guerre deux sortes d'indications, les unea d'ordre général, les autres concrètes. Sur les premières, l'accord paraît .possible, puisqu'elles se refil ent en somme aux propositions du président Wilson. Quant aux autres, elles constituent la grosse flifficulté.Pour n'en prendre qu'une à titre d'exemple, le Chancelier déclare sans ambages que la question d'Alsace-Lorraine, si elle existe, concerno |a politique intérieure de l'Allemagne et non la politique internationale. Cette question a fait jusqu'ici partie essentielle tlu programme de l'Entente; aucun des gouvernements français qui se sont succédé depuis la guerre n'ont varié dana leurs revendications, et ÎLftst peu vraisemblable que le ministère Clemenceau adopte un autre point de vue. Le gouvernement anglais *'est rallié à. cette politique, et les déclarations de Lloyd George à cet égard sont formelles. La difficulté paraît donc' provisoirement Irré ductible Nous ne voulons pas dire que la question d'Al sace-Lorraine sotfc la pierre angulaire de la politique de l'Entente : nous voulons seulement préciser un des obstacles qui s'opposent à l'ouvertur« ides négociations. 11 en est d'autres non moins tangibles, telles !a question des colonies, celle des territoires d€ la Turquie, les prétentions de l'Italie sur les pays do la frontière autrichienne. Un changement si radical et si soudain dans la politique de l'Entente est peu vraisemblable L'influence même de M. Wilscn, euppo^é que S«s vues i «oient différentes de celles de ses alliés, serô-telle d'un assez grand 'poida pour amener un tel revi-r £cmcnt ? D'autre part, les Allemands libérés d; ns l'Es* n'attendront pas pour engager une action sur le temps d'achever leurs préparatifs et auront hâte d'amener une décision. On conçoit, dans ces conditions, que la presse -Se montre en général peu confiante en l'éventua (Lité d'une issue pacifique. Beaucoup de raisons militent en faveur d'un) Conciliation. Mais des raisons non moins valable: s'opposaient en 1914 à l'ouverture des hostilités e m'en ont pas empêché le déchaînement. La logique de la guerre n'est pas celle de la raison. Négociations de paix Berlin, 27 février : Les aufcorit'-s n'ont repu, p^jfici aiutfimc nouvelle de l'arrivée de la dt'l^ation lusse à 13 ; est-Litovsk. La dvl-.'g&tion allemande, présidée par la conseiller secret vou Jwseu-1)0rg, a pleins pouvoirs, mais on croit que Je traité de paix sera ultérieuresenfc signé par M. von Ktihlmann; • ** •Berlin, 2S février : La d'ii^at.ion russe ost arrivée cef après-midi à lîrest-IJ ovsk pour reprendre les négociations do i>aix. OBerlin, 28 février î Les véritables négociations de paix avec la l'oumame n'ont pî'.s encore ommeucé jusqu'à présent. Les délibérations qui ont eu lieu à Bucarest ne sont que des discussions % préliminaires. A la demande des Puissances centrales et de ia Roumanie, il ne sera dor -né nueune publicité aux négociations de ^aix, le précédent da Brest-Litovsk n'ayant donné que des mécompte». •*# , Berlin, 28 février : Depuis l'arrivée des délégations dos Puis-Banecs Centrales à Bucarest, des Lchanges do rues sans engagement ont eu lieir ave: T& général Averescu. Conformément à un accord intervenu au cours de ces pourparlers, le /xnnte Czernin. ministre austro-hongrois des affaires étrangères, s'est entretenu le 27 février, dans un0 partie de la Roumanie eancore occup''e par les troupes roumaines, avec le roi Ferdinand de llou-manie. D'accord avec ses alliés, le comte Czernin a fait connaître au Souverain le» condition» auxqncîles la Quacfernpbce est disposée à conclure la paie avec la Roumanie. Le roi Ferdinand a demandé un court laps de temps pour réflécliir, ce qui lui a été accordé. La paix d^jpond de la réponse du roi Perdmand. *** Constantinople, 27 février : -De l'Agence Milli : le minis'ire des affaires étrangères Ach-med ?te;s»mi Bey» faisant hier à la Chambre un etrpos" de la situation politique, a annoncé^ que l» RépnMtr'xte du Caucase, par l'entremise du commandant en- c' esf <*a gçs îroirpes, a _dema.:d'i la Port- l'en»'-oit où il lui conviendraiî. d'ouvrir des n5»ociafeions <5->_ paix et que la gouvernement cttoœan a fciù bon acc«ieil à oefte domaucLe. EN AMÉRIQUE Paris, 27 fé^Tier : I/.,Eclair*' publie une information de source cUp-domaUjue disant que M. Wilson prononcera un nouveau d-.scours avant le lO mars. H orpo^erait noUimment les griefs ^ contre las décisions de La t'onf C renco de Vers ai: ! es. Washington, 27 f ^ rier : président Wilson a fixé le prix irini ^aum du froment de 1917 à 19J8 à 2.20 dol-^rs par bushel. La guerre navale tr Paris, 27 février î La ,, Victoire" annonce que le vapeur jjDrives" (1,800 tonnes brut), qui navi- j guait eu convoi de Marseille à Bougie, a L été coulé le 18 février, sans qu'un sous-ma-r»n ennemi ait été apçrçu. Le navire transportait 301 passagers et avait à bord 55 n£ hommes d'équipage. Une centaine de per- ja sonnes manquent à l'appel. VJ Berlin, 28 février : ^c On transmet de la frontière suisse nu „BQrliner Lokal Anzeiger'' une dépOche do ( l'Exchange Telagraph annonçant que les navires anglais qui se trouvent dans la mer a: de Glace ont reçu l'ordre de quitter ies 01 eaux russes cans los ving,t-quatro heures. ^ D'autre part, un radiotélégxaxnine de lTAmi- ( rautô britannique interdit aux navires do r, I quitter le port d'Arkhangel. — * n * * L Stookholm, 27 février : On mande de Gotkenborg que le vapeur l( eu Llo>'d suédois „Au£in'' (2^500 tonnâti a a s >é»té torjnQé au large de la oôte de Cor-nouailles.1- • *** d & Madrid, 27 février : Oa mande de 'Bilbao s — Les matelots du vapeur ^Negliri" ont r te avisé les armateurs du navire que celui-ci ie avait éb6 ojulé par un sous-marin. L'équi-f- page a (t& débarqué dans 1" île d'Hierro.Les > détails manquent. T j- *** •n Berl'm, 27 février : -s On. communique encore les renSeigne-•s monts suivants, au sujet deô exploits du ~ :e croiseur auxiliaire „Wolf ' : — Le voyage de retour s'est accompli c s ('ans de? conditions particulièrement diffi- 33 ciles- Les t np:*t2>, le brouillard et la neige constituèrent cependant des circonstances fa- . • s orablea pour forcer le blocus anglais. C'est ' vers la fin de 1916, que le ,,Wolf'' se ren- ,e dit dans» la partie orientale de l'oc an At- j j. hmii'jue. Ayant doul.Ié le cap de Bonne-a Ks France, le croisewr vogua vers l'océan ,0 Indien, croisa devant Cqylaa et la côte oc- : a cidc.itale des Indes. Sur cette route* un 1 grand nombre de paquebots furent détruit». ie L'alarme ayant été donnée, le ,,\Volf'' dut e- quitter l'of n Indien, les navires Japonais a ayant commencé à lui donner la chasse, et Difts la nouvelle croisière, le navire aile- ^ 3- mand captura le steamer anglais ,,Turii- 1 e celli" qui n'était autre que l'ancien „Gu- t 58 imfe's'*. Ce navire fui lapbisé „ILtis" et nt transformé en croiseur auxiliaire. Dès lors, r le „WoU" se posta en sentinelle dans Uoc'.in Pacifique, 'et entrava la navigation ^ Sers l'Aus rai e la Nouvelle-ZClande et 1 ^ L'Amérique occidentale. "Un steamer anglais fut capturé sur cette rou|te et le gouver-ire neur anghi'is des colonies allemandes des mers du Sud;, qui rejoignait son poste, fait [Cs prisonnier- L'avion que le ,,Woîf' avait de piis à bord a rendu des services inappré-,yS ciablçs. au cours de ]!a croisière. L'aviateur 1 Tut employé comme messager aux navires ' la renoontrés, auxquels il transporta l'ordre in de se rendre sans résistance, sous menace ies do c <• couler sans rémission. Ile 1 , i ade préoccupation du „WolF'' fut •i- la qu ion du charbon. Durant onze mois, te croiseur a dû. vivre de ses propres res- , soure - le mauvais temps empCohant la , e plujart des fois de se ravitailler au dé- ' lte pens de- navires capturés. Les navires 6e ' ^ conformèrent- en général aux ordres reçus. ' ''oui Je steamer japonais f,Hitachi Mftru' 1 fit mine d'opposer quelque résistance, mais me au P1 ' :n^Cr ce>uP de canon dirigé contre lui, îes In panique éclata h bord et les nombreux Kl passagers s'ec^ïressèreni de chercher leur iae salut dans les canots de sauvetage- La manoeuvre fut mal accomplie et un grand nombre c3o pns»ager8 disparurent dans les flots. Le „W. 1 " îvpara les dégâts et plaça un ^ équipage de fortune A bord, tou'c en embar-quant sa précieuse cargaison. Un peu plus tard on rencontra le navire espagnol „Igos Mendi'', avec un chargement de charbon, ce ne qui permit au ,.Wolf" de remplir ses se soutes. Le navire espagnol fut également e, employé comme convoyeur et les prison-Or- niera embarqués à son bord. En arrivant ue dans les .eaux europ 'c ines, le capitaine joué ponais du ,,Hitachi Ma ru" se suicida de désespoir d'avoir perdu son navire et d'avoir été cai}82 de la mort de tant do passagers. Par une nuit de brouillard intonse, s. le navire convoyeur fut perdu de vue et £. continua donc seul son voyage vers l'Allemagne. Par suite d'une tempêta, cependant, il échoua près du cap Skagen en Jutiand ot mit an certain nombre de prisonnirrs à ec (erre, eii majorité des femmes et des en-c£ fants, ainsi que les neutres. >tL Le nombre des prisonniers fait par le 8 ..Wolf" sy monta à 467, se composant e3 d'Anglais, d'AustraîieLis, de Français, de ar, -Taponais, d'Indiens d Espagnol, d'Améri-x (?/ns de Norvégiens, e;c. Quel'iuos-uns de 'S ceux-ci restèrent plus d'une année à bord et prirent part à la croisière. En généra', Jqs l»rhr>nniers se sont biem^ comportés; seul, à la fin, le manque de vivres frais, provo-qua quelques oas de scorbut» ,s valeur des navires détruits par le ej estimée à des centaines de 0 millions et le tonnage coulé se fera cruelle-ment sentir. r" Copenhague, 27 février : ^ On mande Ù2> Skagen au su jet do 1' 'ehouage J du navire convoyeur ,,l£ps Mondi!' que le J steamer espagnol a pris à bord les passai " gers d'une douzaine de navire3 d'fruits. ■® L'équipage de prise est compo«?é d'officiers ^ llemands. Environ treato-deux passagers Oiit 't) sauvés par les canota de sauvetage de agen et ramenas terre. I/'équipage de * pri.se aussi bâen^ que les marins espagnols ' i efusèrent. de qni *??* le navire. Un escapé raconte que le ,,Wolf" a cajpfcuré ou ooul' rl quatorze navires, dont le steamer am'ricaiu ,,Yérenune" et la barque norvégienne ,,Stor-Qrnud '. D'après de même témoin, le ,,Iïita-chi Maru" représentait une valeur de 60 mil- . lions de couronnes. La mer étant devenue plus houleuse, les v marin;: du steamer espagnol hissèrent le si-a gnal demandant à être ramenée à terre. T^e !r canot do sauvetage prit la mer e' ramena s îes Allemand el les Espagnols. Les Alle-rd manda furent internes et les Espagnols Seront rapatrias. '.es événements da Russie Pétrograd, 27 février : Ta ,,Novoïé Vrémia" annonce que le ] atroi illes de cavalerie allemandes appro-le cheat de Mobilef, l'ancien quartier g'éncral n russe. On signale d'autre part que dtes ie pjvant-gardes allemandes marchent gur Ki^f. «"* a Stockholm, 28 février : D'après des informations d'Helsingfors, la e'iut.} de Bfival a provoqué une gi'andc in-('nietude dans les cercles militaires.On craint i ']ne les Allemands ne s'emparent de la flotte l- russes bloquée par les gjlaces à Sroa'mrg. Les matelots russes font ce grands efforts pour dégager les navires, notamment les dreadenougjUts modernes ,,Ropublic" et ,,Pe-tropawlosk". Le gouvernement (I13 Pétrograd ai a donné l'ordre aux troupes de réserve de quitter Cronstadt; les tr:uns qui partent de cette ville sont bondes de réfugiés russes. • *** f Berlin, 28 févxier : fs D'auprès le ,,Berlinor Anzeiger", les jour- a naux italiens apprennent do Pétrograd que n la ville est e&i proia à une excitation îio- a vreuse. Les .sirènes hurlent et les cloches sonnent l'alarme pour appeler l^s ouvriers aux armes. Des patrouilles dj la Garde Rouge circulent dans lea rues dons dl^js au- c tomobiles armées. Ceuùc qui prennent les c urme3 appartiennent e::olusivornent aux s classes ouvrières; les soldats se montrent réfractaires aux appels les plua enfLaminvs. r Lea femme» d'ouvriers s'en vont on plea- [ rant par les rues, s'écriant: ,,Nous mouroniB s do faim. Donnez-nous du pain.'» Towt le e monde attend avec impobieuca l'arrivee des c Allemands Pétrograd, convaincu ^qae, dès c lor3, le ravitaillement de la population stra £ assuré. *** - ; Milan', 27' février : . G On mande do Pétrograd au ,,Cornere 5 deila Sera" : J De nouveaux combats se livrent dons les 1 ruea do Pétroglrad1. I *** 1 Paris, 27 février : On mandé de Pétrograd au ,,Journal' : La nouvelle de 1 avance allemande en Russie a déterminé unn pana et ne inoue à f Moscou. Des milliers de familles de toutes a les clasgfîs de la population quittent la ville s sur des charrettes. Ces fuyais tombent pour la plupart entre les mains do déserta ars et > (Te. bandits qui les dévalisent complètement. *** Milan, 27 février ! On mande de Pétroglrad au ,,Conte? ■ délia Sera" que 350 Italiens ont quitté Pé- ' trograd en même temj«s que les sujets an- ] glais et fraîi<:ais. Les ambassadeurs ces Al- . li'5è, quii délibèrent tous les jours, sont décidés à rester jusqu'au dernier moment à Pétrograd, mais sont prêtô ù. partir à tout instant. _ 1 *** ^ Wasa, 27 février : ; On mande.du quartier général que la îutt^ ( au nord de Bjorneborg a pris- une. tournure 1 favorable aux blancs, qui ont occupé trois, ' villages évacués par les rouges et y ont trouvé un bu tin consic Viable. Au front de Tavasland, les attaques ennemies ont pris fin après une durée d=j cinq ;ours : par contre, l'ennemi a engagé une ' action très" violente sur le front de Kerclen Le calme complet règne au front de Savolk. *** Stockholm, 27 février : D'après le „Dagen3 Nyheter", le général Mannerheim a publié une proclamation où il jure de no pas rengainer le glaive^jusqu'à ce que l'ordre légal s.oit rétabli en Finlande», toutes les forteresses soient occupées et less derniers soldats de M. lyénino chassée de la Finlande et dé la Karélie. **# Stockholm, 27 févr er : On a.inonce officiel^ ment que le brise-'r1 ace finlandais ,,Mustoja" et le vapeur „Baltic" sont entres dans la baie de Lam-I^rfj :c!en, dans l'île d'Alandi, ayant à bord des gardas rouges et dr,s sr '^ats r ' -ses.Toutefois, aucune complication ne semblé immi-neuie et Von croit toujours que les accords conclus seront respectée. *** Stockholm, 27 février : Le journal ,,Stockholms Dagbladet0 aj>-prend d'Eokero que l'expédiUonl militaire suédoise a été accueillie, à son arrivée dimanche soir, par des coups de canon tires par les batteries russes postées à Banacusa. tycs obus n'ont pas touché les navires suédois, mais cette manière d'agir d'montre clairement que les Russes se soucient très peu des stipulations de l'accord conclu avec eus. De m'aie, les postes suédois aux "îles d'Aland ont été assaillis par la Garnie Rouge. L'arrivée do nouvelles troupes de la Garce Rouge inquiète vivement la population d'Aland, qui craint de nouveaux Qxc& Me la soldatesque. ù** Stockholm, 27 février : Le capitaine-aviateur Dalbeck a proposé d'organiser une communication aérienne entre la Suède et l'île d'Aland. Ce service serait organisé très pro'liainement, car les communications par bâteàui ne pourraient devenir régulières que dans quelques mois à causa des glaces. La route aérienne irait de Norreije à- Stockholm-^taargard vers Merle-haanm; ce trajet serait parcouru on quarante-cinq minutes. *** Madrid, 27 février : L'indépendance de la Finlande a été reconnue par le gouvernement espagnol. DÉPÊCHES DIVERSES Le Havre, 27 février : Le général belge Daelman est décote à Tamaris-sur-Mer, près de Toulon *** Paris, 27 février : 1 Du „ Petit Parisien'' : e —Le gouvernement français fera une décla-e ration au sujet do la paix avant que l'of- ^ feusive allemande soit cléclanohée. *** g Paris, 26 février : \ IjO Chambre a voté le premier article de e la loi suspendant jusqu'à la première ré-e coite nprès la guerre le commerce libre d^s s crfeles panifiables. é Pari3, 27 février : a Ï'O ministre des vivres a fait ^ la Cliam-l'ro dos déclarations importantes à propos i- l'envoi en congé des soldats nécessaires . pour les travaux agricoles. Il a dit que la 'situation de l'agriculture est défavorable et 6 qu'on ne saurait obtenir d'améliorations qu'on . envoyant en congé chs hommes du front ; c or, cela est absorlum^nt impossible à l'heure ' actuelle. La France a besoin de tous ses hommes au front, car de grands événements I militaires sont imminents. J>e ministre a encore dit que le gouvernement fait procéder actuellement à l'instruction militaire de soldats africains, américains et indo-chinois, < ni sont destinés ^ relever ultérieurement les vieilles classes feançaises. Berlin, 28 février^ Le „Berliner Tageblatb" apprend de Ge-ni . f) que l'affaire Humbsrt prend une nou-1 velle tournure. Le procureur de New-York ? a envoyé au gouvernement français une . communication, cio laquelle il appert que M. Jlumbert -possédait à New-York un compte courant de banque do 170,000 doi- • lnrs, dont la provenance semble être aile- • mande, et qu'il aurait fait expédier en France t par petits paquets. Il poss derait, en outre, e à Genève, un coffre-fort qu'il se ferait dé- • claré prêt à faire ouvrier en présence de s goq déléijué . ■ - Pari», 27 février : L'argenal de îBoyonne a été entièrement 1 léiruit par un incendie qui a éclaté pendant c la nuit do mardi. h *** £ Berne, 27 février : Le „Bund" apprend que des délégations /■ féminines anglaise et hongroise ont déj^k V annoncé leur participation au Congres féminin pour l'entente entre les peuples qui aura lieu à Berne ou mois d'avril. *** Berlin, 27 février : I Au cours du la discussion de la politique c extérieure de l'Allemagne, qui suivit Le dis- ^ cours du chancelier, M. Trimborn (centre) < s'est ciprimé comme suit : £ — Les déclarations du chancelier ooncer- I nant les quaicre points principaux des pro- r positions ào M. Wilson d- montrent que nous 1 sommes entièrcmont d'accord sur ces points ' et qu'au sujet des questions accessoires il * est possible d'entamer des négociations. En ' ce qui concerne La Belgique, le chancelier * a trè3 nettement caractérisé la situation et nous sommes entièrement d'accord avec lui. L'Allemagne no demande aucun privilège ! en Belgique, mais exigé que les autres puis- ; sanccs y soient, traitées sur le même pied . ou'el-o. Les conditions posées au sujet de . la Belgique peuvent servir de base à des ( pourparlers de paix: c'est au gouvernement anglais de se décider. ♦*# Innsbruck, 27 février : Cette nuit, la ville de Botzen a été attaquée à trois ou quatre reprises par des avions. Quinze bombes ont été lancées; plusieurs 6ont tombées sair les quartiers où habitent des prisonniers de guerre, dont huit ont été tués et vingt blessés». •** Paris, 27 février : Le „Petit Journal" croit savoir que, le 20 février, les gouvernements de l'Entente ont déclaré caducs les accorda milHlires et politiques conclus entre la Roumanie et les Alliés-. , **# Berne, 27 février : Les Journaux de la Suisse occidentale apprennent de la frontière française que le départ dies ' Réputations serbes résàcfani en. Franôa et qui désirent se rendre à- Corfou en vne de la convocation de la Skouptchina 1 encontre des difficultés Les banques françaises commençait à * lancer des valeurs serbes sur les marchés neutres* •*# Paris, 27 février : On mande de Corfou que la session extraordinaire de la Skouptchina serbe a été ouverte dimanche. Le nombre do ro. .résentants présenta exigé par la Constitution a cté atteint. Le ,,Matin'' apprend de source bie11 formée que le cabinet Pachitch deviendra un ministère de coalition par la nomination de nouveaux ministres appartenant à tous les partis. .♦** Londres, 28 février : I^o Congrès du Labour Party a pris, dans sa dernière s ance, des résolution^ important» au sujet de l'admission de nouveaux membres- Il est à signaler pliis particuliè-i-anent que les groupes du parti ouvrier in>-dépendant ont subi dans ce^e question une d f:iite complète. En'effe', la proposition d'écarter désormais .1» intéllectr.e's les tra-vaiUeuis de l'esprit, a été repoussé e à. une majorité écrasante. D'autres propos:1 û -ns tendant à faire la part plus large au sein du comité exécutif du Labour Partir aux représentants des groupes iudépeniiants ont été rapoassâaS par 1,600,000 voix contre 750,000 et, au second vote, par 1,832,000 voix contre 345,000. **# Londres, 27 - fév^cr : Au cours d'un déjeuner, prteidé par M. Northclit'f, du Comité de propagande, M. Bo-nar Law a prononcé un dis ours d.ns le-ijuel ii s'exprima comme suit : — Durant l'automne, nous nous somm^ trouvés dans la nécessité de consiure un emprunt à long terme et 1 argent a afflué en qnantit- s considérables pour Être échangé contra des Bons du Trésor. Cependant cette manièie de se proedrèr do l'argent a eu pour résultat d'augmenter encore La dette flottante, qui est déjà énorme^ et n'a pas été de nature à renforcer lo prestige financier de l'Angleterre 11 l'étranger. Quand il s'est agi d'un nouvel emprunt, il fallait chercher la voie la plus naturelle pour lo faire réussir. M. Bonar La,w a donc demandé conseil à ses amis compétents de la City: Une difficulté qui se pose concernant la bonne réussite du nouvel emprunt, esc la particularité que le grand succès de l'emprunt du mois de janvier est dû prin-" cipalcment au fait que le public n'a pas seulement souscrit au moyen de fonds disponibles, mais aussi au moyen do fonds obtenus -contre dépôt de garanti s. Or, après neuf mois, une grande partie de l'argent avance par les banques n'a pas encore été rembours 0 et, dés lor«, il n était pas certain qu'un nouvel ejmprunt ttais dans les mçmes circonstances que le dernier1 aurait eu un résultat semblable. Une deuxième coi.s.dération qui a son poidô, est, d'après M. Bonar Law, que le peuple était convaincu que l'emprunt do ;anvîer était le dernier emprunt do la, victoire, et le ministre des finances croit, en effet, que cette éventualité se serait produite, si la débâcle rus e n'était pas venue renverser toutes les espérances. Si un semblable emprunt devait ne pas avoir le mCane succès que lo précédent» il serait de nature à provoquer ce sentiment, non pas tant chez lc3 Anglais, que chez les amis de l'extérieur et surtout chez les ennemis, que l'Angleterre n'a plus autant de confiance dans le résultat final de la guerre, tel qu'elle l'a toujours entrevu. Un autie moyen serait de prêter à l'Etat l'argent nécessaire à ses besoins hebdomadaires. Ce, serait incontestablement, la voie la plus pratique. Lo public pourrait avancer des fonds durant de longs mois, sans éprouver lo moindre gêne financière, et ce système serait de nature à démontrer au monde la capacité de résistance do l'Angleterre. Il est de notoriété, que la guerre ne sera pas terminée si tôt, et U n'est pas possible de faire entrevoir au peuple cette espérance trompeuse. Le système adopte déjà et qui consiste à. satisfaire aux besoins hebdomadaires du pays, est assuré d'un succès complet pour un temps indéterminé. L'intention qui doit primer, serait celle que chaque par de du pays soutiendrait financièrement la guerre, à concurrence du chiLre de ses habitants, et U y aurait moyen de créer de cette manière une sorte d'émulation patriotique entre les différentes parties dû pays. D'après les prévisions, on pourrait s'attendre à voir afffuer hebdomadairement un million de livres dans les caisses du Trésor. L'orateur laisse à la ville de Londres le soin d'établir elle-même le chiffre do sa contribution. Déji il a prié les grandes institutions bancaires de réaliser leurs Bons du Trésor et de verser l'argent à l'emprunt. 1-e publio, d'autre port, doit s'imposer une grande épargne et confier à l'Etat chaque , shellmg qu'il aura épargné. IJ existe encore fi «aucoup de dépôts dans les banques et les - aissas d'épargne de la guerre qui comptent w uit millions de membres ont apvris l'épor- _ ;ne du peuple et rempli les bas de laine. -, )PflIMS ET COMMENTAIRES Le discours du Chancelier. De la Gazelle de t Allemagne du Nord : n — Le chancelier a réitéré l'assurance que I'Al-emagne ne songe pas à garder la Belgique, mais (jQ' pi'il faut qu'elle soit garantie contre le danger de , oir ce pays, avec lequel nous voulons renouer d't les rapports pacifiques et amicaux, redevenir on iprès la guerre un terrain de manœuvres hos- d'J siies. Il a dit en outre que le gouvernement aile- 011 nand est disposé à délibérer avec le gouverne- pa nent belge du Havre sur les moyens d'atteindre :e but. On a le droit, après cette déclaration nette ît claire, d'estimer que la prétendue question relge devrait cesser d'exister dans sa forme et ^ wn importance actuelle. » *** , . Le discours du chancelier Hertling a produit une grande impression clans les pays Scandinave». le Le National Tidende écrit que le discours tout en- co bier marque un désir sincère de paix et que le ba ;hanoelicr s'est placé cette fois au même point de no vue que le comte Czernin, notamment en ce qui l01 concerne la réponse aux propositions de M.Wileon. Le journal ajoute : — On s'aperçoit tout de Suite, à la lecture de ce discours, qu'on ne se trouve pas ici en présence d'un homme d'Etat dans ie genre de Bismarck, mais bien d'un philosophe catholique do th l'Allemagne du Sud. Il est sans doute possible de trouver riiatière à discussion dans les détails d« ce discours, mais il faut convenir que, pris dans 9on entier et apprécié dans son esprit, ce discours eu est en tout premier lieu une parole de paix. Le ce Chancelier a prié très explicitement les Puis- da s an ces belligérantes de charger leurs hommes j° d'Etat de prendre place autour du tapis vert, y? On attend maintenant la réponse des interpellés. » 1 De VEkstra Bladei : — Il faut vraiment être aveugle pour ne pas n" voir, après la tournure qu'ont prise les événements, que l'Allemagne r.e peut pins être vaincue par les c., armes. Et ne 90mmes-noua pas en droit de nous^ pj demander si MM. Clemenceau et Lloyd George' IK eux-mêmes ne sont pas entièrement convaincus au- ^ jourd'hui que c'est devenu une véritable folie, tr même un crime contre l'humanité, de vouloir île poursuivre l'extermination de tant d'existenœs p( humaines, d'après les horribles méthode» en usage m aujourd'hui. Les paroles prononcées par le chan- 01 ceiier Hertling nous laissent un faible espoir la que la voix de la raison nera entendue. Les der- 1 1 nier s évériements ont, en effet, fourni matière à réflexion aux plua irréductible». » Le raid allemand dans la Manche. Du Daily News : Le fait qu'une escadrille de torpilleurs aile ^ mands a pu pousser uce pointe dans la Manche q, et y détruire plusieurs navires do patrouilles est fait pour nous donner à réfléchir, en ce qu'il prouve que la campagne des sous-marins est appuyée par de» navire3 de guerre ayajit leur base ^ dans les ports belges. On perd trop facilement de vue que l'ennemi se sert de ces ports non pas ^ seulement comme points d'appui pour ses sous-ma- ^ rins, mais aussi pour nous forcer à entretenir à Douvres une importante flottille de coirtre-torpil- 0j leurs. Le chemin à parcourir par ses sous-niarinS (j, pour atteindre la route principale de la voie de e] îa na\ igation marchande entre Ushant et la côte al méridionale de l'rlando se trouve, grâce à la po- IJ sition d'Ostende et de Zcebrugge, raccourcie de 1,000 milles : elle est donc d'une extrême importance pour l'ennemi, à qui il s'impose d'enlever 2c tout prix ces pointe d'appui. Malheureusement, il est avéré qu'il e&. matériellement impossible d'organiser une sur\ xllancc de la côte belge suffisante pour emp lier ! s torpilleurs ennemis de la quit- j1 ter. On calcule qu'il faudrait de 90 à 120 contre- ' torpilleurs pour leur barrer le passage ou les () anéantir à la sortie de cee ports. » Les taniochcs de Pétrograd. Du journal norvégien Tulens Tegn : — Tandis que l'armée allemande poursuit sa ^ marche en avant victorieuse, pareille à. un fleuve qui se répand sur la Russie, qu'en moins de cinq . jours elle a pris pied eu Esthonie, en Livonie, en .j Russie Blanche et en Oukraine, Lénine et- Trotzki continuent à jouer à Pétrograd leur comédie tragique. Tandis que d'une part on semble implorer la paix, d'autre part on lance des appels enflam- j, més au peuple russe pour défendre le pays jus- r qu'à la dernière goutte de Sang. On ne les prend s plus au sérieux, et personne ne sait mieux que les Rusi '3 eux-mêmes que les bolchevistes ne sont a plus en C^at d'oftrir la moindre résistance. L'Aile- 1( magne est en mesure de décréter elle-même jus- h qu'où elle s'avancera dans le cœur de la Russie, b ce qui signifie que la Russie est passée au rang de puissance secondaire. » Pour le Tsar Y e Dans une correspondance de Russie adressée è n VIndépendance Belge, paraissant à Londres, 011 a peut lire les curieux renseignements ci-après, qui sont bien faits pour nous surprendre : n — Nous retrouvons au quartier générai des „ bolchevistes tous les personnages de la ci-devant Ochrana —en un mot, les suppôts du régime tsa-riste. Ainsi, le conlident le plus intime de Lénm est un certain Komissayolf, l'ancien chef d* l'Ochrana — l'ancienne police d'Etat du Tsar — et l'auteur des proclamations poussant aux po- ( groms. l.e directeur actuel de la Banque d'Etat est M. BézôlraziU, ancieu sous-secrétaire d'Etat, un intime de Nicolas II et un des principaux ln- ' stigateurs de la guerre russo-japonaise... En réalité, tous les piliers de la réaction, tout !e per- f sonnel de i'anc;en régime soutiennent a l'heure actuelle les maximahstes, sans doute parce qu'ils espèrent ainsi se rétablir eux-mêmes et ramena r la monarchie ! » Cette allégation est corroborée par un autre ex- pert de la politique russe, qui a écrit notamment ( dans une revue anglaise qu'il .est de notoriété pu- '1 biique qu'un certain nombre de membres de l'an- .r cienne police secrète, la sinistre « Ochrana », sont ti entrés dans le Soviet de Pétrograd et jusque dant v son Comité exécutif, el que plusieurs d'entre eux d ont fait partie, au début, de la rédaction de la q Pravda, l'organe maximaliste... n La Mo min g l'ost, à qui nous empruntons ces s notes, en conciut que les maximalistes-russes Ira- n vaillent en réalité pour le Tsar... c l/n projet inattendu. ^ L'Indépendance Belge propose de mettre fin à la guerre en... partageant la Russie entre les bel- 1' ligérànls. f — La Russie prouve maintenant, dit ce jour- r nal, qu'elle n'est qu'une agglomération d'élê- 0 ments différents, en totalité incultes, barbares en 0 état sauvage, n'étant tenus en respect que par le tsarisme, lo symbole d'une double force : la force s brutale, représentée par le knout, Pétro-Pavlosk, \ la Sibérie, et La force divine, incompréhensible et 0 représentée pour la masse par la pratique bar- c bare d'un bigotisme religieux. Dès que le tsarisme a disparu, le Conglomérat des barbares assassins, imbus de la doctrine destructive bolcheviste, s'est lancé, en dépit de tout r ce qui est ordre, droit, civilisation, pour menacer c le monde entier après avoir désorganisé et détruit o leur propre pays. " Les peuples civilisés, qui ont payé très cher J leur civilisation, peuvent-ils tolérer plus long- ' temps cet état de choses? Non, car leur propre r-existence est menacée par la doctrine destructive. ^ Peut-on opposer à ces observations le principe des nationalités et de la seif-détermination ? Non, parce que ces principes sont applicables quand il s'agit d'une nationalité capable de se I self-déterminer, et non pas à la plus barbare et r à la plus sauvage des anarchies que l'histoire de 1 l'humanité ait jamais pu enregistrer. f L'état de la Russie est tellement dégradant qu'il constitue la plus grande honte pour le genre l humain. » „t isfflffliinlquâs Slcisls >sn32tmiqiiéi des Paissance* Centra!». Berlin, 28 février. — Officiel de ce midi ^ Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal princo héritier ipprecht de Bavière : Los Anglais ont continué leurs opérations reconnaissance sur do nombreux points front. Après uno violento préparation irtillerie, d'importantes forces britanniques t pris l'offensive, la nuit, près du liois louthulst et uu nord de la Scarpo ; elles t été repoussées par dea corps-à-corps et r dos contre-attaques. Armées du prince héritier allemand et du d-maréchal duc Albrecht de Wurtemberg s Dos opérations fructueuses effectuées près iVvocourt et près des Eparges nous ont lu 27 prisonniers. Théâtre de ia guerre à l'Est. Nos opérations continuent. En Esthonle, 4o régiment esthonien s'est placé Mras ls mmanaenient allemand pour combattre les mies qui circulent dans le pavs. A Minsk, •us nous sommes emparés de 2,000 mitrail-ises et do 50,000 fusils. Rien de nouveau à signaler des outrea éâtres de guerre. Berlin, 27 février. — Officiel du soir . Rien de nouveau à signaler -des différents-éàtrce de guerre. #** Berlin, 28 février. — Officiel : Un de n03 sous-marins, commandé par le pitainc lieutenant de vaisseau Lolis, a rd-m ment coulé, dans la mer d'Irlande et ns la Manche, neuf vapeurs jaugeant a«. tal 2'J,000 tonnes brut. Parmi eux: étaient 3 vapeurs anglais chargés * Eléonor » ,0S0 tonnes brut), "Polo, (2,915 tonnes •ut) et * Carlisle Castle , (4,325 tonnes ut), ainsi que ies caboteurs anglais "Lin*. rsiield " Ardbefç „ et Ben Rein „. La ;rte de ces navires a entraîné celle da rgaisons do matériel de guerre et de vivres •l'eieuses pour l'ennemi. Lo vapeur u Eléar jr „ était chargé de mines à destination du éàtre do la guerre de la Médicerranée, et ois dc3 caboteurs étaient chargés d étoupe, ; sel de soude et de savon. D'autres va» >urs de 4,000 à 7,000 tonnes, particulière ent précieux et ai-més de plusieurs canons» ït été torpillés à l'entrée de la mer d'Ir-ndo, malgré la protection puissante dont ennemi les avait couverts. *** Vienne, 27^ février. — Officiel de ce midi : Entre bAdigo et la Brenta, activité de artillerie, plus violente par intermittence. Les aviateurs italiens ont bombardé Clés* ezzolombardo et Bozen, localités non fortifies, situées loin à l'arrière do notre front. **« Constantinoplo, 26 février. — Offieied : fiur'le front en Palestine, l'artillerie en> 3mie a été plus active dans le secteur de t côte. Deux escadrons ennemis, qui o'é-ient avancés hier devant le centre de notre 'ont, se sont ensuite retirés. En Mésopotamie, dans la direction d'Hit ; de Kubese, la cavalerie ennemi© a fait 0 nouvelles explorations ; elle a toutefois usuite regagné ses positions de départ. Uns ttaque aérienne dirigée par l'ennemi contra lit et Slije est restée vaine. Communiqué» des armées aillées Paris, 27 février. — Officiel de 3 houies : Doux forts coups de main ennemis, au du Chemin dos Dames, n'ont pas ob-;nu de résultat. En Champagne, après uu îolont bombardement, l'ennemi a tenté d'ar order nos lignes en doux points, sur lea ouveUes positions au sud-ouest de la Butte-u-Mesml. rsos feux ont arrêté les assaUr inie. Canonnade intermittente, mais assez îve, dans le bois de Cheppy et d'Avocourt. iuit calme sur le reste du front. A™tion • l^es avions ennemis ont bon* ♦ ^ncy la nuit dernière. On signale tués et 11 blessés. e** Paris, 27 février. — Officiel de 11 heures ; Actions d artillerie parfois violentes dana 1 région de la Bulte-du-Mesnil et sur la 1T0 gauche de la Sleuse. Rien à signaler ai le reste du iront. Aviation : Dans la journée du 26, troi» vions ennemis ont étô abattus par nos pi. 1 . ™ œoadrillea de bombardement nut mcé I.jOO kilos d explosifs, notamment s.ir JS gares de Metz-Sablons et de Mameri ville, Londres, 27 £6rrier. * - Officiel : Au îiord-oue: : de Saint-Quentin, dans les n virons de Bullccourt et h l'e3t de Vc-r-aelles. àous avons repouseé cette nuit des ttaques ennemies. Au nord-est et à l'est d'Ypres, î'artilleri» ' demande a été très active ce matin. Dépêches Diverses Rotterdam, 27 février : Ou luande de Londres au ,,Niîu\ve îrdamsolie Courant'' : — Ces dern:> m temps, la situation ggravèe gensi imeat en Iriajide. Le uit-ont tiendra probablement s<» (ler.iiàiês 'ancc"' au cours de cette semaine. Les tnm» les provoqués par les sixm-feiners se sont tendu? tous les- territoires de l'île- Le -..r-cspondaiit du ,,rime3" à Dublin écrit : — Voilà la Và-ité pure : l'ordre (il liai omeure lettre morte dan» les contrées la :lnre, Sligo,_ Roscommon et lla;,-e. Dens uelqucs rt^gions de Clare. des renoonîi«s ournalièns ont lieu entre la poli e et das «yupes de marchands de bestiaux et d'oi»-riers agricoles. Des renforts ont ét; doman-;js d'urgence. Une se passe pas d3 jour swg u il Soit constaté que las fils téli/»ra:,bi a» »nt été coup s et des troncs d'arbres ie' s ur les routes pour em^'Bher les mf.uve-aomts de la police et de l'année. Dar.s lea omtés de l'ouest, on procéda jrruniellt'r'-eat : la saisie do fermes nu nom La répue iliqne irlandaise. M. Lrnsch, qui a! intitule îi-méme ministre du rav'ta.ilîemect cles siim-oiners. a interdit î\ Druijlin l'avportation fia «ores h destination de l'Angileterre et «i clTe ouvertement qu'il suspendra bientôt toute xport.ition de viande.» Lô correspondant du ,,Times" se montre urprb du peu d'énergie dont fait preuve autorité et estime que la police et l'arm'e >nt re^u "ppur consigne d'éviter toute len-ontre sanglante avec la population. Paris, 27 février : D'après nu• dépêche die Tokio, des confé-enoes importantes ont liou journellement 'bez le Mikado et au département de La [«erre japonais ; ces conférences, seraient elatives A Pavanée aflèmanoe en Rn sie. L.a capitulation do la Bussie a fait uno ;rande impression dans tous les cercles de L'okio. *** Hongkong, 27 février : Au cours d'nne f,te sportive- organis e iar le Jockey-Club. »!c*: effrond-'e i:..e iai-nense estrade sur laquelle un millier de jersonnes avaient pris place. Une ccntj:i;,e la femmes et d'enfante ont été tins. Peu iprès, le feu s'Oit déclaré dans les décombres et a fait plusieurs centaines de vie-imes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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