La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1482 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 02 März. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/086348hr3j/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS • -f % iQpSâtfévr., raiirs),*r- 7.60 jl mois(lévr.) fr. G.80. £53 -demandes d'abonnement sont reçues exolusi-~t'c-/rxnt par les bureau# et les facteur* des postes, ~— Xasréclamations concernant les abonnements eloiverà fcj-a adressées exclusivement aux bureaux de poste, ABH1SISTSAT1ÛH ET REDACTION : ÉîpaiagKC-aux-Sierbas-Petsgèrôs, 31, Bpbxô!Igs, PRIX OES ANJVOJMGS8 Petites annonces, U ligns, fr. Î.Oû, — Réclame* avant les annonces, la lijrne, fr. 2»5Q» Corps journal, La li^no, tr. 7.53. — Faits diver ,1a tun©, £r. 5.0Ô. — nécrologie, la ligne, ir. 3.!5ty. — Ooin •dts Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces nola> iaics, la ligne, ir. 2.G®. &oroaux de 9 à it naar»*. Blreciloa st Afcamistaiim ££ g "«n* <03 MORES3ÉE. OIREÛYEUfl LA GUERRE j.308° Jour da guerre] J <Jjien à signaler. t V s- ^ Négociations de pais . O^aris, 23 février 1 Qu mande de Pétrogratl au 1 '•i— Le gowarnesnent rusa© a refusé &0 r«oe>-y^r la protestation des ftaiteassssde»Eô â© fewos ^ d'Annie»» eomire le traité ôe eouciu. £vao les Puisasses eeBft£&K9. Vieone, 28 ffcvricr : - M ï>e la „Wiener KëSmtg» -i ' tous eus, il y â fem o0 euaosstaèer "è3 a fia la Rour»an»e. qui sembla ne pas eaeore jso rendre un co®.j<te esx®0£ de la situation ftuis laqudSs elle sfe trouve, le gouverne-Sjpât* ïvtfVritfekn a dôcidâ do ne pas envoyer Jri'iur Lo BKomstà de d&égïsés aux négooia- de Bucarsst. • -I . .J **» "«ocHn, 2« fértiï® : "Les Rtiswwioss centrâtes ©ni fcsalheitreu- j _ ëûmeait été forces (fi 11 ter rompre les négo-.éïaiiiciis avec la E ou marne. Il oat pas an- ! Coco posisibte ©o. ce moment de savoir gril But lea •c*i*dù?;rer ©otieue Sf^ant définitive- ! ir/r^it échoit. Ce qui est toutefois certain, j 0%sfc quo Les rcumsbHis «ont «neore tean vaincus que f Enteras «st c&apoeéb & leur formée une aide militaire importante. Ba tois cas, il y a Hea é© constater dis à jwjsout que l'Altemague no portera pas la rSspcYoaafcffiié d'un éch.-xï éventuel <î$s n&-goc&Uicavs. Nos eoncfiiions de paix ©ont 4*brd?e purement «^eouomicfuo et te gouvernement roumain les accepterait sans àoute, la «(«««taon territoriale, notamment IVîti^^sace <?«s BnJgftre-s oocceriKwrt la ce^-siïjn de to<rt& la Dobrondscho, r«coot£ire d« ût-5 gractjae dî^fioalt/s. T,a Hongrie, elle, s:e deinand® <juo des roctifiop.iions dç fron-Cî&re. Notre tra&A d'alliance avec la "Huiga-r;.e noms obîige évid«3nin«it à eontftoif les ÎO^tcsntions d© coït ^tat, quoi q-u e(I^s n'in-î%es«ojU; pas directemcait l'Empiro et. le j>eii-î^e allemand. ila Q'uerre navale IRoUSrdaaii, 28 férrisc : îiO vapsua- aillais ,,Àmt)isrdaïïi", qui ge do Lûl^i à TwO+fesi^asai^ a coxà& à la <%e orien4ftle As VAngi^tee. On ignore #u&Lles aoo4 las r-a^oas «iu, sinistre. *** ,Oc]>GQha^\ie, 28 février j Dôwis lo d<S)ut do la gneri-e, îa flotte maroWide danoise a perdu 225 navires, parmi les^isis 209 depuis ]0 ler février 1017. EN ITALIE iZurich, 28 ^vi^er : 7W'ri ' l^°mô à la ,, Nefn3 Ziirîoher — Dans le?g Milieux politique», Finsta^o^ gyandit contre les lloainaios. D'être part, 0T1 =ia± avec iaie incti^ôîude croissante la m^raao ca avant dc--i icosq^es all<snandas et Vv * or ai ut qoo la Russie ne perclo tout son fi&téried do guerre Home, 1er mars : I/Àcjonce Stefî+iïi aœnonoe que le secrétaire géivévsd du parti sociaiiskJ, M. LÀL<azati, e4 lo seoc«taire adjoint, M. Borabaocl. incnl^ée (Je propagande dans le but d affaiblir la r6-éfetsnce du pays, ont été coudamn/s rcspec-flveraecbt par la tribunal da Rome à deui ants et onoa mois de prison et S,900 ^ire d'amende et à ctenx et (piaAre moi» âe pri son et 2,100 lire d'amende. *** ïîome, 28 février : L',,Avanti" annonce qtf'à I'ocoawonJ de li Çi0n(ÎHaunfl'tio3i de M. scor^ire da parti soaiaîiste italien, des manifestations m faveur du socialisme oni eu. lieu, dans la. soirée da mercredi, à lîomc- M. Lazz^ri a n/JCiieiU.i la nouvelle fb sa conjdamrnation ait cri de ,,Vive le socialisme !", qui a ét-S j'épris par de nomljrens assjstanis, tandis (jue, dans le foruî de 1« salle, on en-tendstit crior ,,Vive l'It^ie et l'année! A l>asi les tiivîtres !" La pcii^e a éû faire évacuer lft ^le; la manifestation s'est ensuite prolongée ^àns la rue- 1 Les s de liissïe ferlin, 28 février : A. Pkfikan, nous nous sommes ecnparés de lui locomotives «•. de 1,348 wagone c*e chemin de fer, parmi lesquels 704. cèmrgis.Lors de la prisa (le la villo, un de nos bataillons a subi des pertes assez élevées par suite cVuno explosion provoquée pftr les Busses qui be44aieal en retraite. **» Milan, 1er mars : Le ,,0orriere délia Sera" annonce que le gouvernement ma^kualifi^o ©on^e à q,uiUQr Pétro^rad. Sentant la s^cunti personnelle d* ses mernhres menacée, il a d-àjev fait partir pour F intérieur du p»ys la plus grande partie de la gunaJkm de Pé4a:ogr«d. *** J^erlin, ler mars : On transmet da Lu^uio au ,,Berliner Lk>-kal AnB&geR" une information da „Cor-riûJ'O dolla Sera" disant que dûa dêtaciîe-moats du rigimèîit Préobrajenski, qui de-jyùèent quitter Péfcrograd, ont tsava h. la gare nue réunion où lis ont constei-S que l'armée, à motk-i6 morte de faim, était incapable d® ?e battre ot «Sécidé de rentrer dans leurs casernes. •** .Copenhague, 28 février r La situation devient d'heure eu' heure plus! critique à Péfcro^rad. De« partions du gou-1 vernement de Lénine avaient proposé de lever , itne nouvelle armée, mais lorsqu'on ouvrit I les arsano^rx, on oonstata, à la surprise gé-a^rale, qu'ils étaient oompîMeanené vidtes. On craint que des membres de la contre-révolution ne s© soienit empfir<« des armes. *** Lugano, 28 février : Lo correspondant du „Oorriâre délia Sera'" à Péijrograd^ dépeint la situation désespérée uons la oamtade, dont les'Allemands ne soîit plus éloignes que d'uiie ceiitalae dk kilomètres. La population attend I03 événements avec une grantie ao^ièté. Un grand nombre de trains remplis de soldats de la flotta on! quitté Pétrograd, 00 qui donna lieu à des Séries violenAesi a-ti'e des miliSnircs et civils. *** P il lis, 2S février : La presse parisienne public mie dépêche £e Pétrograd disant que le Cons il des com-Eisiai- es da peuple a organisé un Directoire ^iii a c'fcô revêtu des pouvoirs les plus éton-«"•' ?. Le Direct >irch dont Lénine et Trotaki ton» partie, a décidé la mobilisation géné rale et la défense de Pétrograd. D'après «Paiitres d^péciies venant de Pcfcrotfrr«d, les d'aniasions de L^mœ «t de Trot^ki sorxieut imminentes. L<>s amis do Trotzki na eonsi-dâsrent pkfâ celui-ci ooinnie miaixtre. CeUc doabie démisâon prAcéd&raii la <K*iiVop«uion &e la. Constifcueole. A Péu-ogi<ul, on tnava«l-i'irait activement à mettre la ville cya état •ie doïens^ • : . , , . I/ondïes, 23 féviier : L',,15xchange TeU&raph'' &p]K&i3, qu'on xlt-adt^t aurait été p^p^tré Castro îo g^nk*al k 17 Lan ko, qui aurait été blessé au cou par une b&llô da revolver. Le gmvral Briv^ivilob aurait été -ftonnné giànéraiiseiniGi ot dictatEux à- sa £)lace. »*» Paru, as féYriex : ' . I*» jcrumatHc 0j4)rMui6iit qjua ï^8 Uuflfioa eait évaoaé es tibutig la guio taasfc- . Jiwlin, lor mars : En Oukr&inei, le général voiï G-ronar1, an-ci on chef du service èes chemino de fer d© campagne et du bureau do la guern*,, di-rige, an qualité da général commandcmt au-Vtc3 aruiéf» Ai général von Lina^geji, ies mouvements dg nos troupe, aiaa;i <yje Ici travaux do râ&bfà&sefiHsit d«s roi^s da ti ;,mmtaâca>i4on et IsS préparatifs faite pour ia rejsrifte du tra^o. t / > iûB5ie, 2® février : >■ On man&î du quartier de la prî^/j y — Lo 25 févrior, la oominlsjsairô dil gou-vemafa©;^ ^0 Pocïoiiô et i' aî-îo ce camp da fMsmmandi\aKt en chef sur le front ajd-oaaai snt demandé a^iîfienoe aa eommandani rojrad impérial division, Be^u» par lui, ils lui ont déal&ré qu'ils étaient oharg^s de lui do-Eiasndi^ saon aicîe au nom ($n poupie cte V Ou-k raine eontre les vioianoas ctiinineflles dea »x>lc*i«viâtes et obteawr qus les trouipea aa:s-tro-àongroises pénètrent danjs ce but en Ou_ L raine. Les deux ciéjé^r.és, daivt pouvoirs é taisent afecoinmenfe arttioniiqH**, ont expressément irusisU aur le fait cpi'fts for-Riulaiest cette demande au nom ccu peuple dO lt>ukraino. *** Londir3s, 28 février : D'après une information' 2e "Pétrograd an .,Daâl^ News", une divergence db vue 8e serait produite à l'Institut Smolny entre 1« «arables ùa fflc»uveroement. D'-wur^s la feuîllo >^Tigiqn5o, M. Lfedne e»t convaincu ope le Russie aurait ace©ptor les oomSKious de ?aix à Rrûst-Litovsk dès & dt3?nt dfcs n/ jo-c<atsons et sifïuer le traité. C'eAt été, à Bon avis, la rotàileure mfinièro de sauver la ré. voluttou1. Un résultat tout opposé a ét4 atteint par la décision do continuer la gvierre. Trotzki oppose aucc vues da Lénine tjUe la mâture a enta-atoô dans l'Oueâfc un revirement d'opinion qui a singulièrement servi la cause da ]â- révolution. Berne, ler mars : La „ Nouvelle Correspondanco" apprend da Pétrograd que, d'après un télégramme do Ûeval, le Oonkeil municipal de Gette viRly aurait lancé un manifeste prodamaut rir-dé-peader.ee de l'EsAon.ie. L© nwnïcste dwlare qua PE«<ftu>nia devient un Et»fc neutre. Au prendra une pfirt que!c<mquo à. la guerre rasso-ftllemanœ. I>es biens confîîqu'fe-par le» bolchevistes sortait résidus .à leivs propriétaires. Les soiâats e*thonois qui so Ixittewt cacor'e den* lerJ rang^ ru»ses seront rappelés, et s'ils ne (forment aucune suite à co rappel, ils soronJfc oonsifléres comme désert-airsOn mande d'autre part ëe Pétrograd que. lorsque les Allemands s" étaient aprroohés è nine cfistenoe ôe 7 lieues de Reval, ils en. votèrent efcgs parlementaires pour annoneei ofiix autorités qnO, eu égard à l'jnd^>en'l®n0( do l'Esthoniie, ib vejioient en qualité d* iiôtes et non ds conquérants. *** Berlin, 1er mars : On annonce que les chargés (^affaires di gouvernement finlandais ont auirc^é ûv gouvernement allemand une requ^to offisielh qui réolamo son aide en faveur de leur pays «** Stooldioim, 28 février : llé^îonâant à une int^rpollaiiion à la Chambre, la président du Conseil a d4olaré q?u£ lo gouvernement sué(îois ru'a pas l'infant:or dO rovtswr sar les décision» prises aui eujel 03 l'esportA-tion dfarmo-> et do rarautiona ver^ la Finlande. L'exportation ea restfâ inter&tc ainsi que le tron&it. î7interpellaA«ui*, pau satisfait die la réponse du gouvernement, s'efforça do démontrer 0*1 c la ^Hèdo sV-'POssifc en somme, autent nue h. Finlande ello-mème, en no venant pas an secours de ses frères «n détresse. — Qui donc, dit-il, à l'heure du danger, viendra à> notre secours après que nous aurons refusé de leur prêter main-forte dans le péril V' DÉPÊCHES DIVERSES Be/ra®, 28 février : Les journaux pari^ensî arrivas ici ne contiennent que de brefs comm^itaires du discours du chancdior Hertling. En général, ils reconnaissent que le chancelier fi adopte un ton plus conciliant ot constatent qn'û a répondu dans un sens favorable à plusieurs points du discours de M. Wilson. — Lo but que poursuit le comte Ilertling clisenl^ils, est d'aboutir à la paix générale rur une série de paix s^par^es. Les quatre points principaux rai discours de M. Wilsac ont été reconnus oonvme une base solide de paix, mais nous n'avons affaire ici qu'à des d=.'claratici» du bout dos lèvres, ainsi qu il apport de l'attitude adoptée par l'Allemagne à l'égard de la Russie;. *** Goiiève, 28 février : La ,, Feuillet apprend! de source autorisée que 2,000 ouvriers et ouvrières do Bourges se sont assemblés devant P hôtel de ville et y ont fait une démonstration au cri de: ,,A bas la g^uerrel Nous voulons la paix!" Ur grand cartel, porté par des femmes, rq^ré gantait M. Clemenceau baignant dans une mare de sang. La revue ,,Demain" apprencî dlo Lyon '•u'une grève générale y a. ou lieu du 10 an 21 février. Quelques semaines auparavant, !e3 métallurgistes do la Loire avaient arrêté La travail paroo quo le secrétaire général de leur syndioatj avait été envoyé au Pront-Unc réunion de deléglués des syndicats métallnr-gistes ff'est tenue à Paris sous la prSsidenOc do M. Merrheim ; un millier de dél^çués. re-rrésentant 1,800,000 ouvriers, y assistaient. Dans le compte rendia do ceWo réunion, In censure a biffé complètement les passages de l'ordre da jour adlopté |>ar l'as?Ambléo oxi géant do la Conférence interalliée de Londres qu'elle provoquât la conclusion ir-oné-diato d'un armistice soug menace de grève générale. *** Paris, 28 février : La commission de la Haut»-Cour a étendu l'instruction do l'affaire Malvy à toute la gestion.' de l'ancien ministre ^de l'intérieur. » En conséquence, le procès no viendra pes s devant la Gour avant le mois de mai. t «*é Paris, 1er mars : c Un certain nombre do ôépulés rêptabli-1 caius importants, parmi Ifca^uels MSI. Dal- - biez>, Ponce* et Violet, convoquent poui t jeudi après-midi le groupe socialiste et ra- ûical-socia^isîfe en vue a établir un accord pour combatti-e la propagande antirépublicaine.1 'Berîia, 1er mars : r Lo bureau organisateur do la. Ooufér^ao li international socialiste, qui a siégé poa-dan r pr^s cFun. an à Stocidiolm, sera prochaine mont transféré à 'Berne. Il estime utile d; siéger dons une Ville neutre, d'un a<v\& ansdi fa<àle pour k-s socialistôs des pays à .s PButonte quo pour ceux des Puissances cen >- îrales ei soustraite à l'influence direc-to d' la propagande boioheviste. •*# Taris, 28 février : La „Bataillo'' appran^ quo Î0 cotÊrrfo maximaliste Eoltemann a pour mission d( préparer en femeso la oonro^tion & la Gon-tire-Dce »ooia-îi»te internationale. Ceuix de: àSL&gués »ooiaii»îS8 à qui leur gouvernemen rrfuiKrait l^s pSiSeeporis incEquenont comnK leurs r^résentants des hommes de confiant r séjournant on Suisse. j ; , . «**: ûladi'i^, &8 février : Le miniâîère a <2oimé sa Sémiêsion. ■' *** Jl54rid, 1er mars : a Le B01 a renouvelé sa confiance à M. £ Garcia Prieto. Le Cabinet reste au pou-ï voir, sauf que M. Carail romplaco M. Yen-u tosft au miniaitèrô d-cs finances et M. Luie ^ S&vela, commissaire de l'aiimen^ation, M -• Koâ^ aux travaux publics. 3 *** i- Madrid, S8 février : » • : Un violent inoendio à détruit à deuj's cents immeubles, dont l'hO&l de viïlo Ofc 1; t oastmo. • \ \ ■ » e Loulirea, 27 février 1 U d^puié libéral M. Holt ayant ptrovoq^ une discussion à la (Cambre des Communes. an sujet du discours Ju Chahct^jer 1 allemand, M. Balfour a répondu : e — Les relations diplomatiques entre le; s belligérants ont ét^ suspendues jusqu'au 0 jour où la reprise poun-a s'en faire avec e quelques chances d'aboutir à des résultat?. 8 Jo dois reconnaître à mon grand regret que doivs n'en, sommes pas encore arrivés là. 1 Gomment voiuoz-vous que des négociai on a mussent s'ouvrir après le discours de M. * feerGing qui vient do nous fairo connaître '■ ks dernièinss limites de sas conposaiona ? a II m'est impossiblo do prendre au séneus " la prétendus acoeptation par M. Hertlirg % d«s principes fondamentaux posés par M- \yflaon. Ce serait rendre le plus mauvais service à la eause de la paix d'encourager l'oçnnion de «eux qui président que d<* négoeiaiàons verbales pourraient amener 0 un résultat : il faut attendre pour cela qu* u la possibilité d'un accord général paisse Ôtra entrevue." e .** " £ça,4£«l^s..?4yrioiu ® d« <ié|vutrvj libéraux et conservateurs a vû " ternie, i la Chambre des Communes, sou. " la présidsucè du âépnté Whyte, (feus lo bu de constituer à la Chambre le groupe cte ** affaires étrangles. L03 principaux membre 0 sont : Hobiwuso, Buxton, Herbert, Iïu^fi Bftw ot Raycourt. A la prochaine ièunioi v du groupe, fixée à mardi, le Polonais 7a 1 ifts&y fera une conférence sur la situation aotaelle do la Pologne. • e«* jj. . ;0 Londres, 28 février : [G M. Bonar Law a dit, à la Chambre de! Communes, au sujet de l'alimentation : — Quelles que ««oient les esyy^ranccs fondées sur les mesures prises pour augmeu u ter los stocka de vivres en Grande-Bretagne u nous pojrvons assurer anjourd'hni que li 10 résultat acquis est de nature à nous don j ner satisfaction au point que le pays a h dtoit de s'en enorgueillir.'' Il a dit au sujet da l'activité dans ta chantiers navals : R — Les résultats obtenus à ce jour peu n vont s'apprécier par le fait que, tandii jt qu'en 1016 notre production totale ni'avai1 ■s atteint que 516,000 tonnes de joogo, en 1917 0 malgré le manque de bras ei d'acier, elli est monts:e à 1,100,000 tonnes. Certes, lta Q résultats do janvier et de février n'ont 9 guère encourageants, mais il faut, l'attri a buer aux difficultés nées dea conflits ou u vriers. Nous croyons que la meilleure ma nih'a d'y reméca^: est encore dg mettre le ouvriers au courant de la situation tell: [_ qu'elle so présente. Les pertes do naviroj B n'ont pas été publiées jusqu'ici, parce quj les Alliés s'y sont opposée. Nous remet! truns la q^icstion sur lo tapis, mais que 1. chiffre de» pertes soit publie ou non, i faut faire comprendre aux ouvriers de/ chantiers navals, que leur travail a K mémo importance que les prestations de soldats au front." * Conoermant l'aoeroiesemeni imprévu dos 1 dépens du gouvernement, le ministre a di qu il faut en ohercher la cause dans F au <5 a mentation dOs avances aux Alliés, qui de ^ passent do loin les prévisions. *** Paris, 2S février : ' Les journaux api^onnent do Lon&es qu( 5 dans lo comt3 irlandais do Clara, des trov - Ues ont éclaté et ont nécessité l'intorvantifli n (îa la troupe. L'état de guerre a été pr< J clamd àins lo comté. Lo pouvoir civil ; passwo entre les mains £0 l'autorité mil: 1 taire. Stockholm, 28 février : Le gouvernement a soumis au "Parlsmer 0 un projet do loi mettant les femmes exaew l3 ment sur lo m&ne piodi que lo^ hommes ft ^ point do vue du vote et! 5a service mil ^ taire. { 11 >- La Ha^e. 28 février : 0 Le ministère des affaires étrangères! î nommé aujourd'hui une comûiiseion ohai a gé« (S'examiner les bases aur lesquelles i a conviendrait do régler les rapports écooo ;f miques eatro La Hollande et les Pui^anc^i ^ centrales après l'expiration de la oonvet ^ l'ion commeicialo actuell3 qui échoit le $] 0 mars prochain. , *** « Berne, 28 février : >- Lo ,,Nouvelliste de Lyon" apprend d'A i. tliènes que les personnes condamnées à moi a' par le Conseil de guerre pour avoir pri e part aux troubles de Lamia ont été exécra i- tées hier. Les condamnas ltrient p*oar 1 1- plupart des soldats, mais il y avait ausï ■- nombre de civils et, parmi eutx, se trop 0 vaient doux femmes qui furent passées pi les arme». *** t Borne, 28 février : a U Agence Hellénique communique c a qui suit au sujet do la situation en Grèce . i — La conclusion de la paix aveo l'Ov 1 traîne et les nouveUsa concernant les négoi t cktiions do paix avec la Roumanie ©ut prrv. g voqué au soin du peuple grec une grande excitation et de l'exaspération c-antro M. Vo- v ni^os. Les sphères gouvernementales eont y sous l'empire da la oanique et lé£ biadte l©s 8 ■ plus invraisemblables circulons dans lo pu- c blio. On porlo d-'uno offensive de grande ! envorgtri'o des Puissances csntoles contre J Saloniquo et l'on escompta la prochain e;> a voi d'un ultimatum à la Grè^o aussitôt la t paiy conclue avec la Roumanie. Le peuple c os» convaincu que la pi^mi?r« od^aa^e des v s coalisés sera la mise an ranoaxt d© M. Yeni- 1 t zé5.os ot le retour à la situation coostitru- 6 - tioneielle. Dan3 ces confions, Û n'est pas 1 3 étonnant que la mobilisation partielle ne 5 donna guère de résultats.- M^no^ dans les: cer- g b clés vénizélîstfis, on a été péniblement af- d . feoté par lo fact que 1'éta-t-ma.jor greo a été s î placé sous le» ordres ot la dépendance du ^ général français Bordeaux. ïûatkôiaimps» le 1 giouvornement continuia à ék^ngfer tourte * opjx)«ition oa prononçant la pe4uo do mort f contre les récalcitrant^. v lia Ilaye, 2S février : ( s Le Hoîlan&oh NieuwS Bitr^nu tUi'ipTend 1 t ds Cortou qu'au oour« do la ®>ancô de mer- , i crcdd do ia S&otrçxtakina serbe, le pré^idont } 3 dn Conseil, M. Padiitoh, a annonce la démission du Cabinet». r i ^ Amste^odam, 28 février, i Les journauix liottaticbis ûj\f-rffrtn"gn1i dfe: 0 Coifou quo la démission 5a Cabinet serbe. ^ est la oons^iicnoo d* au vota dfêavcxrat^o aa d gouvernement œil a été 6enis 1ers do l'élos-1 ^ Son du présidant de ïa ^ ycouptohisia. Au? 1 eours de ce voto, la cMuSûîataa parti radi-5 c cal Gw«ia Brachinat a réuni 54 voir, taadS^ r * qjio le candidat du parti uatfié db l opposi- B Son a obtsnai 50 voix. Devant la. mfeime< c majorité de quatre voix obtenue par le gou- v ornement — majorité qui a empCché que le î g : quorum fût atteint par l'élection du vice-; 1 président — le président dlit Conseil M. Pa-[ oSiitA a offert au Roi la déini^iQiï du Oa-! , bineb. Uj £ # J; 3 L'Siws qui s'opposa à la pais 1, â Les dépêches de Londres nous ont annoncé la a nomination de lord Northclifle en qualité de t mi- j. K niûtre » de la propagande. Quelles sont les axtrl- a ^ butions spéciales de co ministère émineroisont an- ; ^ p glra3 ? Le conseiller de la Couronne pour îa pro- j. ! pagande a pour mission de ranimer les courages' ^ défaillantSj -dJentreteuix les espoirs failacienx, dej t ' ' s'évertuer à infuser aux populations amies le ml— ^ crobe du « juisqu'auboutisme » et surtout de « tra-^ ^ » vaillar » I03 paj'S neutres c#fc mémo les pays en- c ! nemis, d'y ecmer des bouillons de culture défais ^ tâfit>es eu vue du riSsaWat final. t j. Lord Northclifle, dont il a été tant question c<*j,' derniers temps dans la presse mondiale et que; j< 1 ces compatriotes mêmes considèrent comme l'âmc^ s damnée de l'impérialisme anglais, est-il bien; , l'homme qu'rl faut à ce poste, où, comme dit JohnV ^ Bull : the right man on the right -place f Un e simple regaid sur le curriculum vit ce du person- . 1 nage nous le fera mieux connaître qu'im long pce me. Il y a quoique trente ans, un petit avocat sans cause du nom de AlXred Harmsvorth déambulait par les rues de Londres en quête d'une posi- p '"îr-j"• qu^uxu 1 :uoc lui vint" cio fonder un fi ^ qui n'existât pas encore, et fonda l'heoaomaaairc t Ar.swers, une teuillo dans le g<Hire du Tit-Bits, d ï mais moins distinguée d'allures. L'entreprise ne ta a parut guère viablo, ot déjà VAnswers avait mangé S la dernière livre sterling de 1'bérite.go paternel, d [i quand son proipriétaire eut une idée gésikdo, adop- é tée depuis par nombre d'autres journaux. Cette c a idée fut celle d'assurer gratuitement ses lecteurs c contre les suites d'accidents. Touto victime d'ac- i-^cidonta trouvée en possession du.dernier numéro F : paru'de l'Answers avait droit à une indemnité f fixée d'avance. L'idée fit son bonhomme de ché- 1 ' |m.in, et Harmsworth vit enfin la Fortune lui son f rire de toutes ses blanches dente. L'escarcelle gîjT- I - fniô, il apprêta en silence son coup magistral con- r - * tre la presse anglaise tout entière. Après une pu- j , blicité et une réclame monstres, sans précédentes a 3 dans l'histoire du journalisme anglais, il lança £ son famoux journal quotidien The Daily M ml, ré- c 3 volutionnant la presse anglaise comme le Petit n Journal, en France, avait, vingt ans auparavant, q i révolutionné la presse française, on créant 1e journal à un sou. Le Daily Mail était tout aussi 1 bien, sinon mieux fait que les grands journaux â r " j un penny et s'adreaaait plus spécialement à la r 5 grande masse. Le premier numéro parut le 4 mai ^ 1896, et les rues de Londrse ot des grandes villes t » anglaises furent littéralement in on dé as par le» s 5 exemplaires de la feuille d'Harmsworih. Au dé- a 3 but, les gros bourgeois, lecteur» habituels du Daily € £ N&ws, du Morntng Post ot du Daily Tzlcgraph, ï uô voulurent rien savoir du Daily Mail, mais les c masses dévorèrent en d'autant plus grand nombre que son prix était plus minime. Le succès du 13 nouveau canard fut étourdissant. Dès les pro-3 miers mors, le tirage atteignit des centaines de- ^ s milliers d'exemplaires, et les grands organes- de jj la City se virent bientôt obligés de baisser pa- s ï villon devant le nouveau venu et d'abaisser leur J [ prix. C'est de cette époque que date la presse à if » bon marché en Angleterre. %\ Cependant, le Napoléon du journalisme, tel (. ; qu'on s'est plu à appeler plua tard le petit « edi * 1 tor » de VAnswers, avait trouvé sa voie. Etant1 r 3 du bois dont on fait lea rois américains du dollar, <-il allait montrer bientôt de quoi 2 était capable, * Le succès matériel de son entreprise étant assuré, | * Harmsworth, qui déjà maniait l'or à la pelle, r résolut de devenir l'arbitre do la politique an- j glaise. Pour arriver à eon but, il choisit comme j plate-forme la politique impérialiste dans la plus y l«rge extension du sens. Et bientôt il eut l'occa- ^ sion de se faire valoir. On était aux heures poa- j gnantes de la guerre avec les Roers. La campagne ^ -2 du Daily Mail surpassa en férocité, peut-on dire, j tout ce qu'on avait vu jusqu'alors, et la presse y anglaise se vit contrainte d'emboiter le pas, sous y~ peine de déchoir. On peut dire sans exagération .a que si l'Angleterre a déclaré la guerre aux Boôrs, j l~ ce fut sur les instances pressantes de la presso d'H armswor th. Dans toutes les ocoasions qui s'offrirent, le *: Daily Mail emboucha la trompette guerrière, ct lt oe no fut vraiment pas sa faute ei l'incident de f y Fachoda, en 189S, ne provoqua pas la guerro 1 a aveo la France. On n'a pas oublié en Russie la c [_ campagne antirusse du Daily Mail, lors do la guerre sino-rnsse, mais quand vint le rapprochement anglo-russe, Harmsworth se retourna avec une étonnante souplesse et adora ce qu'il avait brûlé. 1 Edouard VII monta dans l'entre temps sur le trône et avait inauguré une politique, nouvelle. Il c 1 avait découvert en Harmsworth — l'homme que j la reino Victoria abhorrait — le politicien le plus J à capable de soconder ses vues. Mais pour aboutir, c il fallait que Harmsworth pût jouer le rôle de ^ l véritable dictateur de la presse. Pour ce faire, ii fallait réunir sous son sceptre les principaux or- . ganes publics. Tout d'abord, il créa à Paris une f édition parisienne du Daily Mail, fonda successi- ^ vement à Londres le grand journal du aoir Eve Q nir.g News, (puis le Daily Mirror, un illustré quû tidion, acheta en province le Glasgow Record, le f l3 Manchester Courier et le Leads Mercury. De plui, ^ L" il lança une douzaine de publications hebdoma e ^ daires, dont le grand Ilarmiuords Red- Magasins. J1 On estime que lo tirage total de ses journaux at-u teignait, à cette époque, 30 millions d'exemplaires, r En 1905, âgé de 40 ans, Harmsworth fut, élevé i à la pairie par Edouard VII et, dépouillant «a 1 roture, prit le nom de lord Northdiffe. Trois ans t plus tard, il acheta lo Times, et en 191a il fit f è l'acquisition de la Nowoje Wremja, de Pétrograd. ; Grâce à^lui, la politique impérialiste connut en- z t- core de beaux jours, et l'encerclement de l'Aile- t magne allait devenir un fait accompli, quand la « guerre éclata. Au début des hostilités, lord Northcliffe fut en. ^ voyé aux Etats-Unis pour y gagner la pressa new-yorkaise à la cause dés Alliés. On n'a jamais rien ! appris de bien certain au sujet du résultat de ( cotte mission, ni des moyens mis ©n œuvre. Entretemps, le Napoléon du journalisme contl- A nuait sa campagna virulente confee toute tenta f tive de rapprochement. Le Daily Mail n'a ja-mais vottlu eu tendre parier quo d'une paix ob tenue par les armes. Tentes les voix, si haut pla ^ cées qu'elles fussent, qui se firent entendre en faveur de la paix furent honnies et conspuée* par û lui. Lord NorthoI4ffe est vraiment l'homme qui s'opposa à ce qu'un© paix honorable mît fin à ^ la boucherie qui déshonore l'humanité. Et le pire est qua le ministre de la propagande ^ rrière régente, on mieux, contrôle oofoeHemect J. quatre-vingts à cent journaux qui écrivent ^ sous son inspiration et dont certains, tel le Daily r Mail, tirent parfois h 1 1J2 million d'exemplaires, tandis que. l'Evening News arrive à 400,000 et le c Daily Mirror à 930,000 exemplaire?. d Voilà l'homme chargé de la propagande en faveur de la continuation de la guerre 1 omoB^f ^feMErrAiREs | f" "* Nos ministères aa Havre. La Pairie belge, qui paraît à Paris, déclare, dans une note narquoise qu'elle intitule c Af- r faines », que sans être méchante, «Aie voudrait bien [' savoir * ce que devient le ministère belge des B, affaires économiques qu'inaugura M. Hymans et 1, qui échut à M. Poullet, déjà chargé des sciences {' et arts». — Une réglementation de ce ministère a paru, it dit-elle, et couvre dix pages du Moniteur (Ohé! S la cri-né du papier). On y prévoit des employer», c des attachés, un secrétaire général, qui n'aurait £ pas moins de 10,000 francs de traitement, nous x annonce lo Moniteur... (le» reste est biffé par la 9 censure). » En efiet, c'est un renseignement qui ne manquerait pas d'intérêt. Sus aux pacifistes! Le. Temps de Paris reproche amèrement à M. Vanderveide le discours prononcé par lui à ^ la Conférence interaBiée de Londres. ^ ; Le leader socialiste y avait prêché, ainsi qu'on | îa sait, ia reconstitution de l'Internationale. M. Vandervelde aurait déclaré : — D'un bout de l'Europe à l'autre bout, !© dé r sir de paix est si vivace chez los .hommes qu'il n'est, ; plus possible de n© pas en tenir compte. Cotte ! . aspiration à la paix est devenue si ardente che^ quelques-uns qu'ils préfèrent même la défaite àf la continuation des souffrances endurées et d© lag ' boucherie qu'est devenue la guerre actuelle. D'au-< U tre part, le nombre de ceux qui mettent leur espoir) dans la décision finale remportée sur le champ do bataille diminue de jour en jour. Je ne veux pas* examinèr s'ils ont tort ou raison ; je me contente ^ d'enregistrer le fait, qui ne peufr pas nous laisse? f/ indifférente. » ; îf Le leader socialiste avait cependant insisté soi v le danger qaio présentait cette tendance pacifiste P si elle devait rester bornée aux pays de l'Entente; Le Temps qualifie le projet du ministre belge d© monstrueuse duperie et n'est pas loin d© voir en lui un rêveur dangereux et un utopiste. 0i>i in f r Lv discours da Chancelier. d Du Manchester Guardian : — Le discours du Chancelier de l'Empire pourrait ? presque être considéré comme une harangue pacifique; cependant, après en avoir approfondi le 0 de l'Ouest, le3 deux questions qui dominent la situation sont incontestablement celles do ia Bel gique et de l'Alsace-Lorraine. Les considérations <r du Chancelier au sujet de la Belgique sont très \t élastiques, encore qu'elles soient exprimées un peu d confusément et qu'elles ne laissent entrevoir au cuno solution qui garantisse à la Belgique son indépendance pleine et entière. La première ot la princip-lô condition à accepter pour que la pair soîfc rendue possible est celle posé© à cet égard par l'Angleterre. Au sujet de l'Alsacç-Lorraine, le comte von p Hertling déclare que cette question n'est pas du p ressort international, en d'autres termes, que l'in fj justice commise on 1870, qui plus que toute autre n, a constamment menacé la paix européenne, doit être considérée comme un fait accompli, comme conséquence d'un attentat victorieux, et continuera à être un obstacle permanent à la paix, d qu'on voudrait rendre durable. d Le Chancelier e«t moins loquace à l'endroit de l'Italie, mais il considère les prétentions conoer nant la réunion à la mère-patrie de' territoires raciques comme une véritable impudence. Le comte n-von Hertling déclare qu'il est prêt à accepter lea é bases fondamentales d© paix exposées par M. Wil son, raaifc il se passera encore assez d© temps c avant qu'on trouve moyen de mettre les formuler en application ct même, pour certains points im- ^ portants comme la question belge> on no parvien- ^ dra pas à dénicher une formule sortable. » e _JbùIXrE£ NOUVELLES b ^r^rrr- ——C d LES 0&PRS3ES £U HAS&R3 | Les bombes jetées dernièrement sur Paris ont Jiu des caprices bizarres, raconte un journaliste. r g — A Paris, dans le Centre, deux réfugiés du [Nord étaient couchés dans le même ut; un -j énorme bloc d'acier, en forme de biseau, se dé- | ^ tache d'une bombe, traverse deux otages et s'ar- p rête entre les oreillers du lit, ne blessant aucun > des occupants. p C'est la chance aussi qui a protégé M. Boul- 0 loche, conseiller à la Cour de cassation. Le ma- s gistaat était au lit quand on sonna l'alerte ; il se lève et se rend dans son cabinet de travail, à l'autre bout de l'appartement. Deux minutes après, une bombe réduit ia chambre à coucher 8 en miettes ; le lit est pulvérisé. On raconte l'histoire incroyable d'un appar- r tement bouleversé par une bombe, mais dont les 3 habitants s'étaient sauvés à la cave ; quand ils ^ remontent, au milieu des meubles brisés, ils en- a tendent leur piano mécanique qui joue un air ( joyeux ; Ja secousse avait décianché le ressort de n l'espèce d'horloge qui fait mouvoir les disques. Ailleurs, une malsoii est vidée comme par un t' cyclone, les planchers, les cloisons sont écrou- .I! lés ; aiu quatrième étage, il ne reste qu'une cage a accrochée au mur, les serins sont indemnes ; ils ? mouraient de faim si l'on n'était parvenu à les a décrocher à l'aide d'échelles, j L S TSara ©LEJBEMGEAU... c : "h'Indépendance Beige raconte cette piquante j. anecdote sur M. Clemenceau. Il y a quelques semaines,-il reçut la visite de deux députés socia- • listes français. Ils venaient annoncer au président du Conseil qu'un grand mécontentement »gnatt parmi les ouvriers d'une usine-de guerre d'une région de l'Est et qu'il fallait absolument ( que le gouvernement fit des concessions sous t peine de voir édater la grève. M. Clemenceau écouta ses interlocuteurs avec 1 placidité. Quand ils eurent fini, il y eut un mo- c ment de silence. Puis, d'un ton très calme, mais ^ très décidé, le a Tigre » leur dit simplement 1 ceci : ^ — Eh I bien, Messieurs, c'est entendu 1 Si la c grève éclate, je vous ferai immédiatement arrêter 1 et oonduire au poteau d'exécution. Adieu, Mes- 1 sieurs. 1 î LA RARETÉ DES V8VRE6. A LONDRES A Londres, on s'est posé cette question : c Où la prévoyance devient-elle de l'accaparement ? Combien un citoyen peut-il, sans passer pour égoïste, c| faire de provisions ?» J Le Comité de contrôle des vivres, à Hempstead, ç a déclaré qu'on pouvait, sans être mauvais ci- S toyen, s'approvisionner pour un mois. I gonimynlpis Sleieis l&fflâimiqtiés ces Ffcissaaces Centrale*. r Berlin, lor mars. — Officiel de ce midi » Théâtre de la guerre à l'Ouest. . Armées du feld-marôcîial prince héritier [fcuppreoht de Bavière : Au nord de Poeloapelle, des abaques prononcées la nuit, par l'infanterie anglaise, fcprès une forte préparation d'artilterie, oiifc kÎK>ué. £ur le reato du front, la canonnade tU devenue plus violente sur do no.vbrcùafc joints, à ln suiîo do petits engagements entts létachements de reconnaissance. A l'ouest d* La 1ère, un do nos détachements a prononcé uno attaque au-delà du canal et a ramené quelques prisonniers. Une attaque aérienne, dirigée par l'ennemi ïoutre Courtral, a infligé des partes consi-lorables ^ la population belge. Armées du prince héritier allemand : Près de Chavignoa, des troupe d'assaut Jifit pénétré dans loa tranchées ennemies «t mt fait prisonniers 10 Américains et quel-}ues soldats français. En Champagne, los opérations sont devenues plus actives à 'aube dans certains secteurs. Théâtre de la guerre à l'Est. . Le Ion# de la frontière septentrionale d-# rOukraine, nos troupes, qui avancent vers .est, ont atteint le Dnieper. Près (Je Rjefc-tchiza, ellos se sont heurtées à une tête de 30ut fortement retranohée et- détendue par r ennemi. La ville et la gare ont été prise» Vassaut et nous avons lait quelques ce» Aines de prisonniers. A Mosyr, nous noua sommes emparés de la flottille au Pripjet, composée de 6 navires blindés, de 35 na» pires à moteur ot de 6 navires-hôpitaux. ?rés de Fastov et de Kasatin, nos troup* jnt atteint la ligne du chemin de fer Kmt. ihmerinka. l^os troupes alj cm and 03 ont volé au ïours do légionnaires polonais engagés dana Ju combat avec dœ forces ennemi03 supé-heures en nombre, au sud-est da Rtarokoi* ïtentinof ; l'ennemi a été ensuite défait. Appelées à l'aide oontre les bandes enna» nies^ par le gouvernement et la population io l'Oukralne, des troupes austro hongroise* 3itt pénétré sur de larces sectours, au nord lu Pruth, dans le territoire ou&rainien. Front italien. Sur îcd deux rivos de la Bronta, loa oné-:ation3 ont été plus actives dans la Journée. Front maoédonieu. Rien de nouveau à signaler. Berlin. 28 février. — Officiel de ce soir s Rien de nouveau à signaler des différent» théâtres de guerre. *** Berlin, 1er mars. — Officiel : Dans la Méditerranée, sur la route ver* Alexandrie, Port-Saïd et Salonique, nos souà-ftsrins ont coulé 6 vapeurs et 2 voiliers jaugeant au total 22,000 tonnes brut. Coi vapeurs étaient fortement chargée et ca partie armés et puissiunmont protégés. Vienne, 23 février. — Offieiol do co midi 1 L»ana certains secteurs du front du Plavej, ictivit? plus intense da l'artillorie. A titre de représailles pour l'attaque aérienne italienne contre la ville ouvert^ i'Innsbruek, quelques-unes de nos escadrille* ml bombardé la nuit du 22 février lea rares ct les installations militaires du poif ie guerre do Venise ; il a été nettemen* lonataté nue nos aviateurs ont louché leur» jjjectlfs a de nombreuses rcpjlscs et que Sofia, 26 févrior. — Officiel : Sur lo front en Macédoine, dans îa région de Bitolia ot au sud-ouest de GevgelL a canonnade a été plus violente de part l'autre. Communiqués das armées aîKésï Paris, 28 février. — Officiel de S heures 1 Nos patrouilles opérant dans la région da Beaumont et en Lorraine ont ramené dea prisonniers. Canonnade assea vive au nord le la cCto 844 (rive droite de la Meuse). !Nuit calme sur le- reste du front. *** Paris, 28 février. — Officiel de 11 heures: Aucun événement A signaler sur l'ensemble iu front, en dehors de quelques harcèlements i artillerie à l'est de Saint-Diê. Londres, 28 février.*— Officiel: Celte nuit, nos troupes ont dirigé un* attaque efficace sur le3 tranchées ennemies établies sur la Colline Verte, au nord d^ la Scarpe ; oiles ont fait 12 prisonniers et capturé 1 mitrailleuse. Des troupes anglaises et écossaises ont attaqué les positions allemandes établies dans la parti© méridionale du bois d'ilonthulst 1 12 prisonniers et 3 mitrailleuses sont resté» entre nos mains. L'artillerie allemande est activo près du bois d'Havrincourt et au sud de la Scarpe. Au commencement do la nuit, violent aink d'artillerie à l'est d'Yprcs. ''Londres, 28 février. —'Officiel de l'Amirauté : Le navire-hôpital u Glenart Castle „ a été coulé le 26 février, à 4 heures du matin, dans lo canal do Bristol. Le navire naviguait tous feux allumés et ne transportait pas de malades. Un certain nombre de survivants ont été^ recueillis par un contre-ton, pilleur américain. Huit canots manquent en* ooro à l'appel. Des détails complémentaire» seront publiés le plus vite possible. *•-» Rome, 27 février. — Officiel : Activité des détachements de reconnaissance ennemis ; ils ont été repousses par nos avant-postes sur touto la ligne. enîr« l'Adige ^ et la Brenta. Violent duel d anille-rio l'ouest de la vallée de la Fronzola os dans le secteur do la côto. Nos batteries on* bombardé des troupes ennemios concentrées au nord-ouest du monte Grcppa et près do Charisto, ainsi que dos détachements oa marche sur le Piave inférieur. Dans les environs de Cismon, no3 aviateurs ont efficacement bombardé un dépôt da munitions ennemi. La nuit, nos escadrille» aériennes ont efficacement bombardé les installations de chemins de fer à Delzano «i à. Pcrgine. Un grand nombre d'avions ennemis ont lancé des bombes sur des centres habité# situés entre Trévise et Venise ; cotte dernière ville a été notamment attaquée. Dépêches Diverses Tokio, 28 février : Répondant k une interpellation à la Chambre, Je vicomte Montana dit qu'il eei malaisé de so fairo une idée exacte do la portée - du traité do paix qui sera conclu entre la Russie et l'Allemagne}. Il ajoute que, la paix signée, le Japon prendra le* mesures que la situation comporte. Le voyage du vicomte Uohida à Pétrograd 11* comporte aucune rupture aveo la hnssie. Le Japon est en conformité de vncs a^^. lue avec l'Angleterre, l'Amérique et le* autres Alliés au sujet do la question cloia conclusion d'une paix séparée. *** Berlin, 1er mars : D'après des informations qui paraissent dignes do foi, cinq croiseurs do nationalité japonaise, anglaise et française onfc niV.arqué des troupes à Vladivostok et occupé la seul grandi port commercial russe P océan Pacifique.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume