La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 18 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gf0ms3mf8v/
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Samedi 18 Décembre 1915 A JOURNAL QUOTIDIEN. — Le Numéro : lO Centimes. Zm° Armee. — N° LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : Trois mois (janvier, février, mars) •••.*»., fr. 6.90 f Lee demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT 9ux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Mon ta ffne-aiix-.TIerh es-3Pota&ères3 BÏÏZJXMLZjES BUREAUX : DE 9 é 17 HEURES Jos. MORESSËE. Directeur ! Petites annonces . '." ; 7 . ; lallgno, fr. 0.40' Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal ... ; - 4.00 Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: S12 pages. LA GUERRE 502 jour de guerre A part l'intervention vigoureuse do l'artil lorio sur de nombreux secteurs du fron dans F Ouest et l'activité grande» qury d'ê ploient les aviateur.-?, il n'y a .vraiment riei dP intéressant à signaler s ni- les principaux théâtres do la guerre en Europe. Dans le Monténégro, l'offensive des Aus tru llongrois continue à progresser sua: 1; Tara irpyenne, dans le secteur de Glrbaci de niêmo que le long de la ligne Biolopolje Berane-ouest de Kozaj-ouest d'Ipek. Les Monténégrins! et les Serbes, après avoir suc ca$si veinent évacué leurs positions dan: l'estt du Monténégro, se retirent miaintenan sur la Lirn supérieure, vers la ligne Plav ; Gusinge, à prt ximité de la frontière) septen, trionale de l'Albanie. Pas de nouvelles relative» aux mouvements des Bulgares qui opèrent à l'ouest cfc la frontière serbo-albanaise. Statu quo également, tant au> point de vue militaire qui'ar point de vue diplomatique, de la neuiveik situation créée sur le Vardai* inférieur pai la retraite en territoire grec des troupe* anglo-françaises. • La campagne de Serbie ayant abouti 3 l'occupation complète „du pays par las troupes autro-allemunc&as et, bulgares, le sénateur français IJum'bert s'est livré, dans le ,,Journal" de Paris du 10 courant, à un examen critique de la nouvelle Tactique suivie au cours de celte campagne par l'armée von Mackensen. 11 tire de son examen de très utiles enseignements. — Au fur et à mesure que la guerre se ipoursuit-, écrit-il, la question du matériel révèle plus importante. Je l'avais prévu et luit prévoir. Mais toutes mes prévisions oui Ailé de loin dépassées par les événements", ,aui point que j'ai l'impression d'avoir été beaucoup trop modéré dans mes objurgations. Les enseignements de la campagne allemande contre la Serbie sont, d'ans cet ordre d'idées, extraordiinairement impressionnantes. Nos ennemis ont inauguré dans les Balkans une taotiquo toute» nouved'Le, qui consiste à mettre en action un minimum do troupes avec un maximum cPartillerie. Ils ménagent ainsi leur matériel „hommes", qu'il faut vingt ans pour créer, et attendent uniquement le succès de leurs entreprises do l'action de leurs grosi canons, dont il semble que leur industrie arriva à les pourvoir de manière inépuisable. On avait toujours pensé que pour forcer le passage du Danube et repousser la vaillante armée serbe, dont la défense était facilitée par sa connaissance approfondie du territoire mmacé, 600,000 hommes au moins éiaient nécessaires. Or, il s'avère aujourd'hui que le maréchal von Mackensen ne disposait quo do 150,000 à 175,00o hommes1, auxquels s'adjoignaient 80,000 Austro-Hongrois. Mais il avait amené une artillerie dont la force, calculée sur la base des règles ancien!) es-, était suffisance pour une année d'un million d'hommes. En d'autres termes, il a employé cinq canons là où l'intervention dPum seul avait été considérée jusqu'ici comme suffisante. IaI proportion normale antre ^ l'artillerie et l'infanterie do son année a été quintuplée. Et quels résultats il a atteinte ! Ce n'est que tout à fait exceptionnellement que les combattants ont pu entrer m contaqt. Les troupes allemandes, qui Marchaient sous la protection d'un feui irrésistible, n'ont subi que des pertes in&igni-•ian'tes et n'oDt eu qu'à prendre possession Ses positions dont un véritable déluge 5?obus avait chassé les occupants. Que faut-il en conclure, sinon que l'AMo-nagno cherche à combattre rien qu'avec) des nachines et que, grâce à son travail, à ses ressources industrielles, à son esprit d'organisation, elle compte sur ce système, en/ lépit de son épuisement, pour tenir ses en-îemis eu respect et peut-être les anéantir." * D Après avoir exposé ce nouvel aspect/ de a guerre moderne, le sénateur Humbei-r ionclut en disant qu'il fau't ^Tnvre la mé-hodo allemande et produire avant tout de 'acier, dont la forte pénurie se fait sentir rn Franco. 11 appelle ensuite l'attention des Lu'torités compétentes sur la crise trans->orts maritimes, et ce avec d'autant plus de raison que l'occupation du bassin charbon-lu Nord et la prise de possession par les Ulomands du bassin minier de Briey a ois l'industrie française dans l'obligation do lemander à l'étranger la plus grande parie de ses matières premières. Oeil article, dont Fauteur a fait preuve in ces dernières années, au point do vue militaire, d'une indéniable perspicacité, met ino fois de plus en relief le rôle de La rando industrie dans la guerre actuelle. Le énateuar Ilumberfc estime avec raison que e rôle est de jour en jour plus prépondé-an'fc, et l'on no peut que louer l'insistance u'il met ù faire pénétrer cette conviation ans l'esprit des autorités responsables do on pays. / .'explosion de Gravills-Sta-Honorir.e Voici de uoitveawx détails sur l'explosion'. stallée sur le terri- [ Dire de "tir îrdlîuîïflho jie Gravilie-Saintekllo-orine : ' 'J La catastrophe s'est produite exacte m « 1 9 h- 55, dans l'annexe des établissement! e pyrotechnie occupant l'ancienne xUîine iundly, boulevard Sadi-Carnot. La déffagra-ion a porté sur 250 ^ tçnqçs poudra. • lie a creusé un énorme entonnoir dan# 'annexe, dont toutes les constructions ifcô ont plus qu'un amas do décombres. FoCi ecu'civsemeirt, sur les 1,500 ouvriers em-\ loyés à la pyrotechnie belge, 105 seulement o trouvaient dans l'annexe, sous ies ortfcr<j3 u commandant Stevens et de son adjoint, 3 sous-lieutenant Jacqmin. Une équipe en'-oyée hors de l'usine a pu échapper aux cribles effets de F explosion, dont les effets 'épargnèrent aucun de .ceux qui se trou vaient dans la poudrière. Des corps furen lancés à. plus de 200 mètres de distance. Le fracas a éué entendu l'orfc loin du lien de la catastrophe, à .Trouville, Fécamp; Yvetot. Les habitants du Havce ec tk Harfieur ont eu l'impression d'un véritable tremblement de terre. Une personne qui s( trouvait au moment de l'explosion dans sor cabinet de toilette raconte qu'elle fut sou levée en l'air et projetée dans une pièc< contigue. Les maisons du Havre, dans 1< quartier avoisinant le territoire de Graville ■ ont leurs can'eaux brisés. Mais les c&égâfe k sont particulièrement considérables à lia>r- ■ t'ieuir et Gonfreviilo-l'Orcher. Toitures dïfon i drées, fenOtres arrachées, murs croulants : c'est le parfait, tableau- d'un bon^>ârdeoi*4nt, et beaucoup d7inuneubles sont endOmanagiéB • \J église d'Harfieur a été particui Ks.rttncn' u éprouvée : les vitraux sont détruits et 1< , portail a souffert) également ue la vk*ienc< - do l'explosion. Dans les environs, on si » gnalo qi^elques églises du Havre dont les verrières sont brisées, et un certain nonibar* do magasins qui ont subi d'assez injpor lauts dégâts. Mais ikms F,,usine d'or", nom que l'oi: donne à l'annexe sitaéo sur la rive gaucht du canal de Tancarville, les ravages dut à la déflagration efuno si grande quantiiW de poiijdre sont d'une violence dont! rien ne saurait donner l'idée. Tout le stock entre posé^ là pour le chargement des obus a explosé. C'est par miracle que la catastropiiij a'a pas pris de plus grandes proportions. Les- établissements Schneider, les tréfileiries Lazare Weiller, les1 établissements Westiing-itoiLsa ont leurs vitres brisées, et 1,500 ouvriers ont été blessés plus ou moins grièvement. Les terrains qui environnent l'usine t^or sont encombrés de débris, et uu olxi^ de 75, projeté au loin, a été enfonr,6 dans le Bol à une profondeur de 50 à 60 centi-mèi'res. Ainsi, d'ans un rayon de 3 kilomè»-tres, on peut dire que toutes les maisons ont été plus ou moins atteintes par la violence dlu déplacement d'air. 0u.il. d'ouc à déploi-er la mort de tous les ouvriers belges1 qui se trouvaiënû" à f'arihexe au moment de l'explosion^ Le commahcfetnt Stevens, directeur do la pou-drerio, très grièvement blessé, est mort une heure après son transport à l'hôpital. Les travaux de déblaiement dos décombres commencèrent dès lundi matin et) se sont poursuivis toute la journée. Los jsol-dats belges qui participaient à l'opération — opération qui consiste surtout en des travaux do terrassements — ont) déterré dix t cadtiwea à pou près entiers et mi certain '/KKmbre de débri.è humiiins qui pouivetiy re-piv.;,scnter les corps des vingt-cinq autres; victimes environ. Ces cadavres et e*s iîé-bris humains ont étô enveiopj.Dés dans d'ej toiîi.'s et déposés dans plusieurs autos-camions de l'année belge, qui les ont conduite l'hôpital du Lycée de garçons, où l'on a tenté de procéder à leur identification. On ne sait encore rien de bien précis au sujet do la. cause de la catastrophe. Cependant, il est certain quo celle-ci ne saurait Otre attribuée à une négligence du personnel, dont lo zèle et l'habileté professionnelle sont connus. Mais dans lo maniement dew explosifs une imprudence est toujours possible, et il se peut que l'explosion n'ait pas d'autre cause. DANS LES BALKANS Home, 10 décembre : Ou annonce que le roi de . Serbie se fixera ! prochainement au- chafcâu royal de Uaserta. On attend également en Italie la fàakillo royale monténégrine. I^o roi_Kicalas. restera, lui, à la tête de ses troupes. Paris, 1? déoembre : D'après une info-nnation envoyée de Salo-nique au „Temps", il s'est produit, dans l'exécution des mesures prises en vue do l'occupation do Saloniquo et pour lesquelles un acooixl était intervenu entre la Grèce et les puissances de l'Entente, quelques difili-cultos d'ordre secondaire. Jhicarest, 16 décembre : Les journaux annoncent qu'on a découvert une conspiration dirigée contre des hommes politiques roumains en vue. Trois personnes suspectes ont étô arrêtées. On a trouvé sur elles des matières qu'on croit être des explosifs. La police garde un silonco absolu au sujet de cette affaire. Berne, 16 décembre : Les journaux suisses annoncent que les Grecs résidant en Egypte viennent df'ftro invités à rentrer immédiatement dans leu|r pays. Bucarest, 16 décembre : Dans son journal „Opinat", publié à Jassy, M. Marghiloman écrit, à propos du mémoire qu'il a r^is" récemment au roi de Roumanie, que ce travail expose lo point de vue des conservateurs, qui croient une action possible, voire opportune. Lo chef des conservateurs ajoute qu'il a fait savoir au Roi que la Commission du travail des conservateurs a signé le mémoire et est en parfait accord avec lui sur tous les p<. ints. itlilan', 1.6 décembre : "M. Magrini mande de .SalOttïque au ,,Secolo" : — Jusqu'à présent il n'y a eu que delà cavalerie allemande qui ait franchi la frontière grecque, } A Monastir, il y a dos troupes des trois puissances, mais rien que des cavaliers autrichiens, et allemands. Sur les hôtels gouvernementaux flottent les drapeaux allemand, autrichien, bulgare et turc. Le gouverneur de Monastir est un officier allemand. Le maire do la ville est M. Eizow, frère du ministre bulgare à Berlin. Sofia, 16 décembre : \ I-e gouvernement ^roc a accepté avec Satisfaction la proposition bulgare de fixer uno bando de terrain neutre qui ne pourra êtro franchio ni par les troupes bulgares ni par Jos troupes grecques. On n'a pas encore déterminé quelle sera l'attitude à prendre dans le cas où cette zone neutre serait utilisée par les troupes françaises et Anglaises au détriment do la Bulgarie. Milan, 16 décembre : - M. Magrini télégraphie do Saloniquo at{ JSecolo", à la date du M décembre, quq la retraite des Alliés est terminée. Le$ i Bu'gnres et les Allemands n'ont pas encore franchi la frontière. On continue à dé'.xir-quer des troupes anglaises et de l'artillerie. Les Alliés élèvent dos fortifications tout autour de Saloniquo. Les réfugiés serbes et les habitants quittent la ville. Tous les vapeurs partant do Volo et du Pirée sont bondés de passagers, parmi lesquels se trouvent nombre d'Allemands, d'Autrichiens et de Bulgares. L'évacuation de Saloniquo par les troupe» grecques oontiuuo. La lie division greequo, qui est soufo restée, quittera également Saloniquo 6i les troupes des puissances centrales franchissaient la frontière grecque. Le départ des troupes grecques a lieu sous les yeux d'une foule silencieuse. Tout le matériel de guerre est emporté par les Grecs./ Bucarest, 17 dtéoembre : Ou annonce qu'en ces derniers temps de-nombreux navires turcs viennent par jBat-nliik à CfJJMfteiriïza ' potu* embarquer du i>é-troie.Sofia, 17 décembre : Le général Jostg\v,_.ehef de l'état-major bulgare, a déclaré" ce qui suit à un représentant de la ,,Balkanska Tribivna/% qui , lui avait demandé si la guerro serait bientôt terminée : —■_ L'ewjemi . .a ..été. battu, ui|iis cela no rS^gnifie pas que la guerre soit termine'*}.. Nous nrj devons pas oiibli.-r que nous no f lisons pas seulement la guerre i\ la Serbie,, iruiis aussi à l'Entente. Aussi longtemps qu;il y \ aura dosv Anglais et des Français en Grèce, 1 nous ne devons pas penser que tout soit ' fini. PeuÉ-c<re la guerre entret-^lo dans une nouvelle phase! En nous préparant à ; toutes les éventualités, nous serons pliua iforfes encore pour les rencontrer. \ En ce moment, nous attendons que le* ^iplomates nous disesit où et de quelle manière nous devons poursuivre l'ennemi, .fr'après ce que nous savons, les Anglais c\ les Français sont complètement désorgU-:i|sés et sont incapables d'opposer une ré-siçtîinqo énergique. Ils so retrancheront vrai-stinbiiUameDt j>rèsi de Saloniquo pour y opposer la résistance suprôme." Cclogne, 17 décembre : M. Iladoslawow, président du Conseil des ministres bulgare, a déclaré au correspondant sofioto de la ,,Gazette de Cologne" que la (îéîimitation d'une ceinture neutre entre les troupes bidgares et grecques so faiti d'une manière satisfaisante et que les rencontres entre détachements grecs et bulgares sont amicales. Si la Bulgarie et la Grèce étaient seules en i>résen1e, unie paix sincère et durable dans, les Bulkans serait) inimédiAteinetit assurée.Dos concentra/ions do troupes do la Qua-drujpîe-En tente ne seront pas tolérées. Les Grecs ne s'opposeront vraisemblablement pas à ces concentrations, mais retireront leurs propres troupes. Si la Bulgarie prenait part à la lutfo en Grèce contre les troupes do la Quadruple-lintente, ello s'engagerait à ne pas occuper Ila ville de Saloniquo et à retirer ses troupes au delà do la frontière hellénique dès que leur tâche sera accomplie. SUR MER Grimsby, 17 décembre : Lloyds annonce que le chalutier à vapeur ., Yarmouth" est considéré comme perdu. 11 •v pris la mer le 8 novembre et a sans doute touché une mine. Les neuf hommes composant l'équiixige auront vraisemblablement péri. DÉPÊCHES DIVERSES Borne, 16 décembre : bu Pape a fait présenter au muiistue bflgcrOTprçs du Vatican ses condoléances à l'occasion de l'explosion du Havre et a fait remettre une somme do 5,o00*^fî'îïncs pour les victimes do la eata.stroplié. C *" 9 Berlin, 16 décembre : Le projet de loi qui ouvre au1 chancelier de l'empire un crédit de 10 milliards a été voté sans opxx)sttion par la Commission principale du l^çichsiag.. - « . - Paris, .15* décembre : ,La Clïainbre a discuté aujourd'hui le [itojet do loi concernant) l'ouverture (le crédite provisoires pour le premier triïnesfcre de 1916 } e.le a discuté égulemetit l'autori-sa'tion à donner pour la perception des ini>-ipôts et des recettes publiques pendunti cette ■mtino période. Au cours de la discussion, M. Açcambray a demandé à l'improviste que la Chambre jso constitue en comité secret pour interroger 1 : le gouvernement au sujet des pouvoirs du commandement supérieur des années ' françaises.' M. BriRvl, chef du: Cabinet, qua n'tftaft pas été prévenu de cetiw interpella-[Cion, était absent. .M. Itibot, ministre des finances, a protesté, et la proposition de ; M. Aceambray a été repoussée par 327 voix, contre 154. ) ^ l IJIJl'imM)!' » " I .ll.l'li11 Londres, 16 décembre : A la Chambre des communes, M. As- < quith a été prié de donnor le plus rapidement possible des renseignements sur la situation politique et militaire. ; U premier ministre a répondu qu'il était lui-même désireux de fournir tous les éclaircissements désirables aussitôt que cela pour- i rait so faire sans danger, il. Asquith donnera alors uno vue d'ensemble sur la si- i tuation. En attendant, il croit bon de ne j l>a.s donner de renseignements fragmentaire^, qui pounaient être nuisibles. * ' * ! Londres, 16 décembre : M. Tennant, sous-secrétaire d'Etat, a dé- ! claré, à la Chambre des communes, que ( ],<>S1 inédeeins militaires servent aux armées anglaises. En outre, 5,894 médecins i se sonfi enrôlés [jour la durée de la guerre, i * » Ironie, 16 décombie : ; Par suite du manque ds charbon, U di- i rccticm générale des chemins de fer italiens a supprimé vîngVCrôis* trams sur les tign»^ principales suivantes : Bologne^Fo^giia,FLe-R'ôme, GÔnês-Spezzia, Gcnce-Viutisuille, Mi!- 1 lan-Chiasso, Miilan-Démodossola, Mili^n-Tu-riz», Gên^Turio. TuriivModanO. o k Christàmia, 16 décembre : vapeur ,,0skar II", ayant! à bord l'expéd'ition pacifiste do M. Ford", est arrivé a lurswa-il. * * Washington, 15 décembre : Le secrétaire d'Etat de la marine clvS-fend-, dans son rapport annuel, un programme naval qui comprend la construction de 10 dreadntu^hts, de 6 croiseurs^ do 10 croiseurs légers, de 60 destroyers, do 15 sous-marins cfe haut^^mer et de 85 socs-marins dépense do 6 millions de dollars pour l'aviation. LES PRISONNIERS ET LES LOIS de la Guerre L'aventure des deux prisonniers de guerre riisscs qui, s'étant évades, furent abattus à coups de fusil- par des scntnnel'.es allemandes au moment où, franchissant le canal frontière, ils allaient atteindre le territoire hollandais, a attiré une fois do plus 1 attention sur les lois et usages de la guerre concernant les prisonniers. Les sentinelles' allemandes avaient-elles le droit do tirer sur les fuyards 1 Sans aucun 'doute-, quoique le cas no soit pas prévu dans la Convention do La Ilaye, dont !o chapitre II traite des prisonniers. Il est- ge-.îérafjatuent admis quo les sentinelles ont e droit de tirer sur tout prisonnier qui commet une tentative d-'évasion, et cet état perdure jusqu'au moment où le prisonnier a réussi à ai&teindrc son propre pays, sa propre armée ou lo territoire d'un pays neutie. Les prisonniers évadés qui seraient repTis avant dfavoir pu rejoindre leur arm/e ou avant de quitter Jo territoire occupé par l'armée qui les aura capturés, sont passer bios de peines disciplinaires, mais no peuvent jamais être fusiilés. Cette question de droit de vie ou de mort Sur les prisonniers a fait couler beaucoup d^encre. Anciennement, le prisonnier ét ib considéré comme la propriété, la chose île celui qui l'avait capturé et qui avait le droit» d'en disposer à son gré. Il pouvait le vendre, le réduire en esclavage ou mvsne lui donner la mort. Actuellement, il est admis que les prisonniers, à part les tentatives d'évasion, ne peuvent êtro mis à mort sous aucun prétexte, même si, au cours d'une bataille ou dans la suite des opérations, on se voyait dans l'obligation de les abandonner à leur sort. C'e-t ainsi qu'au d''biït dos hosrilit/'s, le» Serbes ont été tr*>« ( ufnrrass^s des 01} à 3^,7 0 prisonnirs, au trichions capturés |wr eux et dont le 6s; ri final provoquait de grandes inquiétudes. Qu'étaient-ils devenus ? On ne le suivait [ris au juste. On avait affiirné, mais Cétoit faux, qu'un grand nombre d'"entre eux avait été jjassé au fil de Fépée, et à celte occ:v-sion on rappelait que Bonajxirte, en 1790, ordonna do fusiller les 20,000 Arnautes cap tuWs par lui aux environs de Jaffa, on &e remémorait les exécutions de prisonniers qui avaient accompagné la chouannerie en Vendée et la guerre do l'indépendance en Amérique.Uno telle éventualité n'est plus à craindre aujourd'hui. En effet, lorsque à la Conférenc<wde La Haye, lo délégué hollandais, M. iDen Beer; Poort;igael, voulut présenter uno 'motion qui défendait expressé-mcînt"; do fusiller les prisonniers en dehors des cas prévus, M. ;Beomaert lui répontli que cette motion était inutile, tous les contractants étant d'accord sur l'art-. 4 de la Convention portant que les prisonniers sont au pouvoir du gouvernement ennemi et non des individus ou des corps qui les ont cap turés et qu'ils doivent donc Otro traités avec humanité. Cela est si vrai, que l'art. 7 prévoit, qu'ils ne doivent pas être considérés comme des prisonniers de droit commun, mais ils doivent jouir d-'une liberté relative et iïtre traités pour la nourriture, lo coiv-chage et l'habillement sur le mémo pied que les troupes du gouvernement qui' les aura capturés. Un prisonnier de guerre qui réussit à s'évader et à rejoindre un territoire neutre, ioit-il est interné par le gouvernement neutre V En aucune façon. Ils sont absolument libres e& peuvent rejoindre leur armée. Le uas s'est présenté à différentes reprises en Hollande où des Russes, des Français, des Anglais et des Belges, échappés d'AJJema gno, ont réussi, via Angleterre, do rejoindre leur corps. Ce principe est si vrai qu. jies prisonniers de guerre amenés par Co îorps d1'armée refoulés en territoire neutie" îbnfe remis en liberté, tandis que ceux qui .es avaient capturés sont internés. Il a été beaucoup discuté au sujet du hwail forcé imposé aux prisonniers. Est-ce Bfendu-1 E.st-ce licite 1 r>k c cas : „L'Etat peut employer commettra-, pilleurs les prisonniers de guerre, selon | .^ur grade et leurs aptitudes- Ces travaux | Je seront pas excessifs et n'auront aucun| .apport avec les opérations do guerre.'' Cet ckte csè"'très" clair; : tenant compte ' des nj/ nti^s, on ne pourrait pas, par excoipjjf, orcéS utn maitro de danse à travailler (.Uns os minés. Quant au rapport de ces ira /aux avec les opérations de guerre, il faut listinguer entre rapports directs et rapiK)rts indirects. S'il est défendu d'emîployer les prisonniers au creusement des tranchées ou x la fabrication des obus, il est licite de es astreindre aux travaux des routes, du ravitaillement. Au surplus, la guerre ae-uelte domine si profoudément la vie cco-/ lomiquo des nations que tout travail cxôj ait i par les prisonniers est en rapport >lus ou moins direct avec les opérations de"v ruerre. Qu'arrivet-il quand un soldat prisonnier iprès avoir réussi à s'évader, est de nou-reau fait prisonnier 1 J.e cas est prévu par a Convention : ce soldat n'est passible l'aticime peine pour la fuite antérieure. Terminons cet aperçu en disant (pie dans| eus les pays belligérants et dans les pays| ieutres qui ont recueilli des belligérants sur eur territoire, est constitué un bureau qui, i part les renseignements à donner, est :-hargé de recueillir et de centraliser tous es objets, valeurs, lettres, etc., qui sont r.ouvés sur les champs do bataille ou dévissés par des prisonniers et dos soldats looédés dans les hôpitaux et ambulances, j La paix conclue, ces objets sont transmis lux intéressée. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands •Berlin, 17 décembre. Officiel de midi : Théiltre. de la guerro a l'Ouest. Au sud-est d'Armentières, un petit ^ déta-ehenent anglais a, hier, dès avant l'aube, pénétré par ^tfpïisc.,dans une de nos tranchée^," mais' il s'est '"retiré bous notre îeu-. i'ius au sud, uno tentative pareille a été déjouée de ta même façon. Au demeurant, à cause du temps brumeux qui régnait presque partout, les opérations localisées et peu intenses se sont bornées à des duels d'artillerie et des combats à de grenades à main et do lance-bombes. Théâtre de la guerro à l'Est. Armées du général feldmarcchal ron Hin-denburg : Entre les lacs de Narosz et do Miadziol, la nuit et à lau.be, des att.iques russes so sont écroulées devant nos positions; les pertes ennemies 6ont très élevées. 120 Busses sont restés en notre pouvoir. Armées du général felclmaréchal prince Léopold do Bavière et du général von i.in-sûigesi : Bien d'important. Dans les Balkans. 'Bijelopolje a été pris d'assaut. Plus de 700 prisonniers ont été amenés. * * * Vienne, 17 décembre. — Officiel d'hier î Front russe. Dans la région du Kormin, l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand a repoussé uno attaque russe. Au sud-ouest d'Olyka, un aviateur en-r.emi a été obligé d'atterrir et fait prisonnier.Une de nos esoadrilles d'avions a lancé des bombes sur les gares d'An ton ovka et do Klovan, situiées' sur la voie terrée do Miedvietzo à Sarny. Cette entreprise a réu«~ si : un incendie a éclaté à Klevan. Bravant une violente canonnade, tous nos avions sont rentrés indemnes. Front ilali&i. Duels* d'artillerie isolés sur les fronts du Tyrol et de l'Isonzo. Dans lo bassin de Flitsch, nos troupes se sont emparées par surprise d-'une position avancée do l'ennemi. Front du Sud-Est. Au bud-est de Giii;aci aussi, nos troup^c-s ont précipite, hier, l'ennemi dans les gorges do la Tara. D'autres colonnes, austro-hongroises ont, après des combats acharnés, gagné le» hauteurs dominant Bijelopolje au nord, ainsi que le pays se trouvant à moitié chemin entre Eoz-aj et Berane. A l'ouest d'Ipe!i, l'ennemi bat.en retraite ? vers Plav et Gusinje. Le nombre des prisonniers signalé hier a passé au chiiïre de 900. * * * Constantinoplo, 17 décembre. — Officiel du quartier général : Sur lo front de l'Irak, combats intermittents d'infanterie et d'artillerie, près de Kut-el-Amara. En s'approchant de certains points de cette localité fortifiée, nos troupes ont découvert des mines souterraines préparées par l'ennemi. Elles les ont fait sauter pour en supprimer le danger. Le 14 décembre, nos troupes ont capturé, près do .Kut-el-Amara, quatre allèges chargées de bois de construction. Sur le front du Caucase, rien d'important. Sur le front des Dardanelles-, la poudre h peu parlé, et surtout les oomUits à l'aide do lance-bombos ont été peu intenses, par comparaison aux jours précédents. Près do So'id-uKBahr seulement, l'ennemi a lancé 3,01)0 bombes environ contre îos positions du centre, sans cependant ob-ceuir do résultats notables. Pendant la nuit du 15 décembre, deux 'ransports ennemis, qu'on était occupé à lécharger, au débarcadère d'Àri Burnu,ont été chassés i>ar notre artillerie. Un croiseur ennemi, qui venait d'ouvrir 'o feu contre l'aile droite do nos positions la Sedd-uKBalir, a été atteint par quatre projectiles do notre artillerie e/i a gagné lo large. Un avion ennemi a été descendu, hier, par notre artillerie. Communiqués ds3 armées alliées Paris, 16 décembre.. — Officiel de 15 heures : L'activité de l'artillerie ennemie a été fai-. blé au cours de la nuit sur le front de la mer aux Vosges. Nos batteries ont partait riposté efficacement, notamment entre VOise et l'Aisne, où nos canons do tranchée ont tait sauter un dépôt de munitions près do Quennevières. • * • Paris, 16 décembre. — Officiel de 23 heures : Canonnade réciproque dans quelques soc-leurs en Belgiquo, en Artois et entre la Somme et l'Oise. Dans la vallée de l'Aisne, au sud-est do jVaUly, nous aX£B3* dans la journée d-hier, /exécuté uif~coup do main heureux contre un groupe dé 'maisons tenu par 1 ennemi et fait une quinzaine de prisonniers sans subir au cuno perte. Sur la rive gauche de l'Aisne, àlaVillo-tou-Bois, notre artillerie lourde à détruit plusieurs murs qui dissimulaient deS lance-l>bmbés ennemis et des tireurs d'élite, i En Argonne, lutto de mines dans la région de Vauquois, où l'explosion do deux ?de nos fourneaux a bouleversé les tranchées ennemies. Sur les Hauts de Meuse, au Bois des Chevaliers, un tir bien réglé do nos batte-, ries a causé d'importants dégâts aux ouvrages et aux abris ennemis et a provof(uc /pliisieui's incendies. ♦ * * Londres, 15 décembre. — Officiel du\ quartier général britannique : La nuit dernière, l'ennemi a fait sauter une miino an sud-est d'Yprcs. Nos lanceurs de bombes ont occupé l'entonnoir produit par Fexplosion et ont repoussé les Allemands.Au sud! de Messines, avec très peu de pertes, nous1 avons pris un barrage enuemi. Nus avions ont entrepris une attaque fructueuse contre le champ d'aviation d'il ex- ^ villy. » Borne, 15 décembre. — Officiel du grand quartier général : Dans* la vallée de Concei, des baOteries ennemies du groupe do L»r«laro ont bomba ixlé sans résultats les positions quo noius avoua récemment conquises sur le monte Vies et (tans letjiqueiles nous nous sommes établis. L'artillerie ennemie a dirigé hiea' uni feu violent cjontre Loppio, dans la vallée die Gtimeras (Adige) et contre les villes- eb les bourgs situés sur les' versants du Karst d'e Gorz, de Gra<.£i«ca jusqu'à ilonfalcone. Kbs batteries ont violemment ri[X)f9té et or;tl atteint det^ troupes et des colonnes do ravitail-lemctit en n4.irche. Hier, uno do nos escadrilles d'avions! a survolé la vallée do Ohinpovano (ldiria) et a je^é des bombes et des fléchettes sur les camps et les baraquements de C'niapovano et de Slop. Nos vaillants aviateurs, malgré le feu des canons de défend ennemis, sont descendus très près du sol et ont bombardé les camps autrichiens en y semant le désordre. Nos aviateurs «ont rentrés indemnes. >* « * PétrogracT, 15 déceml/re. —1 Officiel du grand é'tat-major général : Près d'Uxknl, des aviateurs ennemis ont jeté des bombes. Dans la région de Jakobstadt, feui (Fartil-lerio plus intense. Dans la région de Itiga, à divers endroits, no» batteries ont dispersé dos soldats allemands qui renforçaient les travaux de défense de leurs positions. Sur lo Dniester, dans la région dt"L%-cieczkoy à 18 kilomètres au nord de Za-lesztyjyki, les éoiaironrs drun de nos régiments d'arttllerie ont re?n contré une patrouille euneaiic dont les hommes portaient des manteaux et des bonnets russes. Inter-pediés par nos soldats, ils ont fart feui. N'os hommes ont répondu : ils ont tué une partie des ennemis j les autres ont pris la fuite. * * * Le Caire, 15 décembre. — Officiel : Le 13, il y a eu un nouveau combat à la frontière occidentale. A 30 kilomètres à l'ouest do Matruch, des troupes britanniques ont rencontré 1,300 Arabes, armés de canon^ et d'e mitrailleuses, qui ont entrepris une atuaque vigoureuse ; ils ont été repoussés et ont subi de fortes pertes. Los Anglais ont eu 8 morts et 38 blesi-tës. Des prisonniers, panni lesquels se trouve lo ohoik Hassan Gabriel, ont déclaré- que dans le ■ combat du 11 l'ennemi a eu 80 morts) et j^lus de 30 blessés. / Dépêches Diverses . flLondrd?, 15 d)-cambra : |Lo ,,BriWunûo\'.. Jo- plus grand des na- \ vires anghtis, vient d'être lancé à Belfast. \ Il jauge tonnes et a été construit | jour compte-de-'la-White' "Star Line. 1 I/'Amirauté se servira du paquebot comme / i\a vire-hôpital * u ♦ i-AJiiorivs, uwciiiuru : Ijo Bureau maritime de Candiff annonce que lo gouvernement grec a réqu'lsiiiomiaé tous les navires marchands grecs jaugeant plus de 1,500 tonnes poiu' lo ti-ansporti des vivres achetés en Ainérioue. » ♦ * Berne', 16 décembre : Au Conseil national suisse, M. Mottia, président dt3 la Confédération, a déclaré : — J'ai la conviction .que, quoique quelques fautes aient pu être commises, la Suisse a bien rempli son r<)le pendant ta preseate guerre. Je désire quo lo pays continne à suivre la voie dans la<(ueile il s'esti engagée et jo compte quo tous les citoyens rempliront encore à l'avenir les devoir» que la neutralité leur impose. * * * Londres, 16 décembre : On mande de Melbourne au ,,Times" qu'aux îles Samoa 4,030 indigènes sont morts de faim; par suite de la sécheresse. Dos* villages entiers sont dépeuples ; les morts restent sans sépmture. V » Washington, 16 décembre : Le mariage de M. Wilson aura Veu samedi, Doux banquets diplomatiques seront donnés, de sorte que les ministres des pay-. qui soinfl en guerre ne se renoontirevor,: n;iR. o ♦ • Berne, 16 décembre : M. Camille Decoppet, le nouveau président do la Confédération suisse, fait) partie du Conseil fédéral depuis juillet 1912. M. Edmond Schulthes a été nommé président du Conseil fédéral. 1= * Stockholm, 16 décembre : Lo gouvernement suédois a mis à l'étude la question de la traction électrique poui tous les chemins de fer de l'Etat. Les expériences faites pendant la jguerre ont démontré la nécessité pour la Suède de se rendre indépendante (lu marché étranger pour le charbon. Ello cherchera donc à utiliser se? chutes d'eau pour la production de l'électricité. * <:■ PétrogracT, 16 décembre : M. Chwoslow, lo nouveau ministre rujsse do l'intérieur, entreprendra sous peu/ un voyage î\ travers la Russie. Il rendra vi-sito à tous les gouverneurs et cherchera à se rendre compte persoiiaailcment do l'état d'esprit, de la population et do la situation du pays au point do vue alimentaire. ♦ * * New-York, 16 décembre : Américain" adresse ce jour un appel vibrant au peuple américain et» l'engage t saisir l'occasion offerte par l»ss discourt du premier ministre anglais et du clia/ri^eliea-allemand pour interrouir entre les belligé-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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