La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1956 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 17 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g15t728v5c/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Mardi Î7 Novembre 1914 M° ÏO Mardi 17 Novembre 1914 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION £»9 Rue ^Sositt.a^iïe»<l<0-©Î€6M, », ÎSÏ^"2JX.EÏ-|Ï^EÎS Bureaux : de iO à 12 et de 15 à il heures JOURNAL QUOTIDIEN Bruxelles et Faubourgs: IO centimes le Numéro Provâîce* : 1B Cestimoa le numéro La petite ligne fr. 0.40 ANNONCES - Réclame avant les annonces 1.00 l Corps du jouraal 2.00 [ Nécrologie 2.00 LA GUERRE 104me jour de guerre L'action sur l'Yzer fait trêve. Il ne s'agit .{ évidemment d'une trêve complète, mais à toi moins d'un ralentissement sérieux qu'il faut .semblablement attribuer au temps exécrable qv vit. La tempête rend plus ardue que jamais 1 che des soldats, déjà épuisés par des efforts que surhumains. Quelles difficultés les ■armlçfe' doivent-elles pas rencontrer pour manoeuvrer la pluie dans notre Veurne-Ambacht et les pl; autour d'Y près ? A droite et à gauche de l'Yzer sont creusés,à fondeur d'homme, des canaux d'irrigation la de 8 à io mètres, et les champs sont partout séf par des fossés ,de quatre à cinq mètres rem d'eau. Le sol -argileux, dont lia dureté rend si mble le travail de creusement des tranchées, vient par les fortes pluies glissant comme du von. La marche des troupes y est alors extri ment difficile, et les soldats étant à tout bou champ exposés, ,p'ar l'inévitable glissade, à ton des passerelles qu'il leur faut traverser, on qu'il es't pour ainsi dire impossible aux armées ligérantes de déplacer leur artillerie et de pro£ ser de façon notable. Ce n'est donc vraisemblablement pias avant les conditions climatériques se soient modifiées, l'on pourra être fixé sur le point de sa.voir si les lemands arriveront à tirer un parti avantageux la prise de Dixmude, et si l'effort .immense qi déploient contre Ypres pourra être couronné succès. * * * En attendant, ils se montrent toujours, me çants à l'ouest de La Bassée et de Lens, où ils parent leur marche sur Béthune déjà bombari de même que près de Berry-au-Bac, dont sa si' tion sur l'Aisne, au sud-est du plateau de Crac et à l'intersection de la grande route nationale réunit Laon à Reims, fait un point stratégique portant. Enfin, leur ténacité s'exerce toujours partiel ment en Argonne, où leur maîtrise éventuelle rait, comme nous l'avons dit, très inquiétante p la place forte de Verdun. Abondant dans notre sens et soulignant la tre sur Saint-Mihiel dont nous avons spécialem commenté la portée le g courant, le correspond militaire du journal bernois le « Bund » met relief toute l'importance, en déclarant que la î nœuvre est capitale et que le maintien ou la rupt du front français en dépend. Il va de soi, d' leurs, que les Français vont faire l'impossible p ne pas laisser entamer davantage leurs positi dans l'Argonne, et le « Bund » n'hésite pas à clarer que leur état-major a su jusqu'à présent rer rapidement et prudemment les coups de l'en mi. Il s'agit seulement de savoir, ajoute-t-il, si le réserves en hommes et en matériel sont encore s lisantes: or, à cette question les affirmations de presse anglaise et française permettent de répon af f irmativement. *** Ce que nous disions hier de l'arrêt notable recul des armées austro-allemandes — dont n avons précédemment exposé l'ampleur et appri les mobiles — se confirme aujourd'hui. De grai combats sont engagés sur la frontière de la Pru Orientale et en Pologne russe, Berlin se content jusqu'ici de dire qu'aucune décision n'est enc intervenue. Vienne signale, de son côté, l'éner que défense de Przemysl — on sait que c'est le d' xième siège de cette place qui commence — ai: que la résistance jusqu'ici facile des Autrichi-dans les Carpathes, où l'action paraît encore limiter à des combats d'avant-postes. Elle ne tardera pas, en Galicie comme en Pru: Orientale et en Pologne Russe, à dégénérer grandes .batailles. Il ne faudrait toutefois pas si poser que ces batailles puissent aboutir en vin: quatre heures à tin résultat décisif. C'est sur front dont nous avons approximativement estii le développement à 000 kilomètres que des m lions d'hommes vont is'entre-tuer, en s'aidant c moyens de défense et de idestruction les plus p' ■fécti'onnés, et ce n'est qu'après plusieurs jours, peut-être même après plusieurs semaines, qu'il se possible d'apprécier 'si l'Un ou l'autre des partis presenbe est arrivé à gagner du terrain et à aff blir sensiblement son adversaire. Quant à hasarder une opinion sur la marcEe c opérations Engagées, il n'y faut nas sérieuseme songier. Tenant compte des précCuents, rappeloi nous qu'une situation analogue à celle de l'hei actuelle s'est présentée dans les premiers jours Prusse Orientale et en Gjalicie, où après s'être d bord repliés idevant l'armée russe, les Allemands les Autrichiens ti'ont pas tardé à reprendre une goureuse offensive et à regagner le terrain perd Y réussiront-ils cette fois encore, et le cas échéa cette tactique leur permettra-t-elle de refouler au les masses formidables que, d'après les dépêcl de Vienne, la Russie a déversées en Pologne? C'< le secret de demain. Attendons-en la révélatic avec une impatience légitimée par 1'importar énorme des opérations et I(a gravité certaine leurs conséquences. **. Après avoir signalé, à titre documentaire, le t; intéressant que les artilleurs japonais,qui y p: taient leur concours à leurs ennemis de 1904, c été faits prisonniers en Prusse Orientale, nous si vrons les Autrichiens dans leurs opérations en S< bie, dont, suivant nos prévisions, l'activité ne J rait pas vouloir se ralentir. Dans la dernière huitaine, les Serbes, malj leur incontestable bravoure, ont été forcés de céc assez bien de terrain.Ils se sont du reste défend pied à pied, et leur résistance a soumis il y a de Jours leurs ennemis à une rude épreuve. La retra serbe a néanmoins dû s'accentuer, leur armée pr: cipale se reformant à l'heure actuelle en arrière à l'est de Waljewo. Géographiquement, comj étant tenu de la prise annoncée de Obrenovas, résultat des opérations austro-serbes de ces die niers jours se résume dans le fait que l'Autriche envahi l'extrême-ouest de la Serbie- La région s' délimite par une ligne droite partant de la front re nord, à 10 kilomètres au sud-ouest de Belgrad et rejoignant la frontière ouest à Bogaiccia. On peut inférer, de la vigueur de l'offensive a '"chienne, qu'après s'être contentée •— pendant par la nécessité de résister à la Russie — c ser une résistance passive aux incursions se: Bosnie-Herzégovine, la monarchie dualiste le moment venu de régler ses comptes avec bie. Il en va de même du côté du Monténégro dépêche ci-contre de Cettigné, tout en metl lumière la valeur combative de la petite >oint monténégrine, fait prâvoir également des it le tions d'une certaine envergure. vrai- ^ i sé- * * i tâ- A l'égara de la guerre russo-turque, nous r près- reçu de nouvelles aujourd'hui que de Const 3 ne pie, qui déclare que l'offensive continue à sous tenir à la Turquie. En -l'absence ide faits pré unes gnafons, comme conséquences de l'entrée en des armées ottomanes, la tournure sérieu pro- semblent devoir prendre leurs opérations rgtes l'Egypte, ainsi que l'agitation créée par la larés sainte dans le monde mahométan, notamm plis Perse, dans l'Arghanistan et jusqu'au Marc pé- . de- P. S. — En dernière heure, le bruit court < sa- Allemands ont fait 25,000 prisonniers en P ■me- russe. "de iber Le Parlement Anglais Très- Le jour de l'ouverture de la session parlem c!ue re, de nombreux membres des deux Chambre ^je apparus vêtus de l'uniforme de campagne kh; "V disicours du Trône ne contenait ,que quelques ,.je ses. La cérémonie officielle prit une demi-h< 1 ,3 peine et les deux Chambres aussitôt s'en fuie quier séparément à leurs travaux. A la Chambre des Communes, la discussi l'adresse en réponse au discours -du Trône éta: na- verte, sir Robert Price fit ressortir que ce doci oré- était exempt de tout esprit de parti. Le ch lée, l'opposition, M. Bonar Law, qui prit la paro :ua- suite parla longuement de la guerre, nne — Les ressources des Alliés, dit-il, peuvei qui passer de beaucoup la mesure de ce que leur a im- saire est capable de donner. L'Allemagne ne caresser l'espoir d'un succès final que si elle e: lié- torieuse avant que les Alliés puissent mettr se- œuvre tous les moyens dont ils disposent. Or, our moment, l'Allemagne se heurte à une insui table résistance sur les deux fronts. C'est dir uée nous gagnons du temps et nous ne doutons pa emt lord Kitchener saura mettre à profit cette ant sion. » en Arrivons maintenant à la partie principale na~ discours. M. Bonar Law ayant fait l'éloge u.'"e flotte et félicité vivement l'Australie de la prise par elle dans la destructiofi de l'Er our continue en ces termes : — Il aurait été utile de faire à la Chambi exposé détaillé des événements devant Anver Pa" premier lord de l'Amirauté, à la vérité, est al ne~ personne s'expliquer devant les troupes ,ang] U11S à Anvers. Mais précisément on se demande /quoi, puisqu'il s'agissait d'une action de l'arm , terre, c'est lui, le premier lord, qui a pris cet* liative. On se demande aussi si les troupes envi à Anvers étaient à la hauteur en ce qui con l'équipement, l'instruction et l'expérience, du J'en viens à 1a défaite de notre flotte sur la ous du Chili. On est inquiet de constater qu'une f •cié ennemie de force supérieure ait pu s'assemble îds face d'une escadre britannique et dans les m sse eaux, spécialement dans l'océanPacifique où int avons le Japon comme allié. La Chambre a le 1 ore d'avoir des explications détaillées sur cette c gi- trophe. ;u- En ce qui concerne le traitement fait aux . i-si mands non militaires qui séjournent dans 1 ;ns pays, Dieu me garde de dire qu'il faut faire pi se à leur égard de haine ou de dureté. Il importe plement qu'ils ne puissent pas nous nuire. Le >se voudrait savoir d'après quel principe le gouv-en ment agit en -ce qui concerne cette question, et ; ip- time désirable qu'il ne se laisse pas înfluencei jt- les cris d'alarme de la presse. un II y a lieu de penser que dans une parti-né l'Ecosse toutes les précautions nécessaires i il- pa's été prises. La conséquence en est que notr< :es toral a subi de graves dommages : je fais ici ; :r- sion à certaine déclaration de lord Crawfoid ou a affirmé que des signaux avaient été faits ra flotte allemande par des espfons se trouvant 1 en les ports du côté de Fife. » 11_ M. Bonar Law dit ensuite que le gouverne] •a muselé la presse beaucoup plus que ne 1 es -geaient les raisons d'ordre militaire. Il est p -bie, il est vrai, que cela ne dépende pas abs 1S- ment de lui, étant donné qu'en France l'armée 1Te tannique ne forme qu'une partie infime des ar: en alliées et qu'il est impossible d'aller à l'encc a- dés intentions de la France qui fournit la gr; et part des troupes. Toutefois, si le gouverner ^ pouvait passer à la presse des communiqués u- -certains régiments, cela favoriserait certaine* nt le succès du recrutement dans toutes les partie 'Si royaume. Le pays doit connaître le nombre et !e3 por'tance des pertes qu'il subn. L'orateur se prononce en faveur de l'envo 1 ' correspondants sérieux sur le théâtre de la gu 1 Rien n'est plus mauvais que de cacher les perte e bies jusqu'après la guerre, car une panique j. rait en résulter si le peuple s'imaginait qu'on 11 dit pas la vérité. lit ^' orateur met également le gouvememer -ê- >?arde contre le danger qu'il y aurait à ne pas 1 nt intégralement les promesses faites aux soldat jj- à leurs parents lors du recrutement. Le gouv< :ï_ ment, dit-il, a déposé ses projets à ce sujet, ^ ils ne paraissent pas suffisants, et il me sembL par suite préférable de nommer une commis rré spéciale composée de -députés oe Tous les p; jer pour examiner la question. us Le premier ministre M. Asquith a répondu ux discours en en faisant poliment la paraphrase ;te s'abstenant rigoureusement des phrasci légère n_ du reste fort critiquées dont s'était servi son et lègue M. Lloyd George lors de ses discour.: ,l-e cents en faveur du recrutement, le M. Asquith envisage les choses d'une mai r- tout à fait digne. Tout comme le chancelier du a sor, il estime que l'empire britannique est so en pour l'instant à l'épreuve du feu, et il espère 1 iè- la traversera victorieusement. Reprenant point e, point les critiques de M. Bonar Law, il dit, e qui concerne les événements d'Anvers et l'intei u- tion du premier lord de l'Amirauté, que la res la sabilité n'en incombait pas à un seul ministre, l'op-po- plie par le premier lord lui a été déléguée :bes en l'autorisation et même à la demande du mil a jugé de la Guerre. M. Asquith fait alors ressortir .a Ser- cialement que l'envoi des troupes anglaises à vers, décidé après mûre réflexion, a été un fa , où la très utile dans la conduite des opérations, ant en En ce qui concerne les étrangers ennemis noi armée litaires, le gouvernement est d'avis que tous opéra- qu'il suspecte, après observation soigneuse et manente, d'être des espions, doivent être arrêt rendus impuissants. Un autre principe suivi le gouvernement est le suivant : il est dési: l'avons d'éloigner du pays ces étrangers pour ne pa mtino- garder prisonniers éternellement, puis de fair appar- tri parmi ceux qui resteront et de décider s cis, si- suspects doivent être arrêtés. Cette méthode es scène tuellement suivie et l'on fait tout ce qui est se que sible pour éviter des duretés et des cruautés, contre demment des désagréments pour certains sont guerre vitables, mais le principe général est 3'avoir ent en jours en vue le- bien du pays. c- En ce qui concerne la presse, le ministre in _ sur la nécessité qui s'impose de censurer la jue les t;on ^ans je5 jornaux des fa;ts de guerre. ! D-iogne d'avis qu'il faut rendre publiques les choses c vorables aussi bien que les choses favorables, qu'en tout cas ce sont les points de vue milit: qui doivent exclusivement prévaloir. Le gouvf ment ne s'est jamais départi de cette manièr< voir, et si les nouvelles ont été arrêtées peni quelque temps, c'èst que cela a été jugé néces: entai- Par les conseillers militaires, l'intérêt du pays é 5 sont de ne livrer aucun de ses secrets à l'en-n .ki.Le En pareille matière, on ne peut juger que cas phra- cas. ;ure à Après avoir défendu ce point de vue, le min nt va- a pu facilement démontrer que la communica de r'enseignents quotidiens à la presse est im] an de sible. Les journaux ne (doivent point s'en pl it ou- dre : savoir se dominer soi-même par patrioti îment est le premier devoir de tous les citoyens, ef de France a une armée beaucoup plus forte que le en- Grande-Bretagne et tout ce qui a été fait l'a après délibération approfondie avec les Alliés. ,t dé- Lord Charles Beresford interrompt : dver- —. Mais les Français font beaucoup plus de c peut muniqués que nous ! ;t vie- — en publient au contraire beaucoup mo e en et nous devons marcher en complet accord : en ce euï/ mon*- ce 1U1 concerne les mesures à prendre relat e que ment au recrutement, le ministre fait ressortir s que le gouvernement est prêt à constituer une comi occa- sion pour examiner la question des pensions n taires. En attendant, aucune veuve de soldat de ce souffrira ^de la misère, vu que les femmes de t de la 'es recru--3 reçoivent un secours pour six mois. C " part correspond a "ne dépense considérable, qui, en iden nant compte des pensions qui seront à payer ' la suite, atteindra pour le moins dans une diza e d'années de 10 à 15 millions -de livres sterling 3 Le lé en -^n term'nant:> le ministre fait ressortir que a-..os discussion des projets déposés prendra une grai 30i;r- Par'ie du temps de la Chambre jusqu'à la N' •e de Lundi, le Chancelier déposera son projet corn ; im- nant. l'emprunt de la guerre et fera l'analyse iyées la. s/tuatl°n financière. Le lendemain, le pren -erne ministre déposera un projet de loi relatif aux penses de guerre et au recurtement. Jusqu'à prése en dehors de l'autre armée territoriale, 1,186,: ,co ^ hommes se sont enrôlés et il y a présentement 1 r lions 100,000 hommes sous les drapeaux, r en r êmes * * * "roit La Partie Plus intéressante des discussions atas_ la Chambre des Communes sera probablement ci qui suivra plus tard, à savoir l'exposé de li \lle- Churchill sur la participation des Anglais à la îotre fense d'Anvers, et l'explication qu'il donnera cuve soîl attitude sifortement blâmée apr la presse un niste. Le « Times » fait comprendre, en attend 'ces déclarations, que l'entière vérité sur l'incidi Prng_ d'Anver ne sera connue qu'après la guerre, mais c j es_ d'ores et -déjà, grâce aux déclarations q/ui serc . D°r faites par le gouvernement aux deux Chambres, conviction prévaut que quelque soit la faute c constitue l'envoi des troupes anglaises à Anv« t l'entreprise n'en a pas été décidée à la légère. J P II convient de faire ressortir, en terminant, c '.j'1" la Chambre des Communes a approuvé l'Adre 11 u". le soir même de sa discussion. En temps ordinai " Ta' 'eS ^^ats auxquels donne lieu la réponse au c dans cours du Trône dure habituellement deux sem nés : ils fournissent, en effet, à l'opposition 1' casion d'analyser et de critiquer en détail toute n®^ politique et l'attitude du gouvernement. ossi- ~ ^ ;olu- la cinquième arma tntre mr'.e Un© curieuse correspondance parisienne adressée QePt un journal anglais dit que les Français emploie maintenant une nouvelle bombe pour aviateurs, qui rait autrement puissante que la bombe à dynami a._du Alors que celle-ci, quand elle explose', soulève tout ^ lm~ terre, le nouvel engin, en explosant, aplatit littéra ment tout à terre. Ses effets ressemblent aux ce-rc de qui se succèdent sur l'eau lorsque l'on, y jette u -ire- pierre. Les hommes sont renversés comme des quill 3 su- et les canons sont projetés et comme poussés par u our- main invisible. L'explosion nie soulève ni poussière -lui fumée. Au moment de l'explosion, il s'épand un froid g t on cial, à ce point intense qu'un aviateur a déclaré l'av eni?" ressenti alors qu'il avait lancé son engin d'une h* s ou teur de 250 mètres. Il avait voulu, malgré le danger •me- voler si bas au-dessus des lignes ennemies, se renc nais compte de l'effet produit : la bombe tomba sur un ( arai/ tachement qui bivouaquait dans la campagne et t sion un,e trentaine d'hommes. irtis La composition de l'engin est si simple que lorsqu' le lui apporte au moment où il va prendre son v à ce l'aviateur ou son aide peut lui-même le charger rapic , en ment. s et Les aviateurs français se servent maintenant de ci col- engins de destruction : i ré- p Des flèches d'acier de poids si minime qu'ils peuvent emporter des milliers, et capables de transp lière cer aisément un cavalier et son cheval; Tré- 2° Un canon aérien à tir rapide; amis 3° Un lance-bombes qui doit servir spécialement cc qu'il tre les zeppelins; par 4° La bombe à dynamite employée pour faire saut n ce les ponts; ven- 5° La nouvelle bombe que nous venons de décrire, pon- Il va sans dire que nous laissons à notre confrè nais d'outre-Manche tout» la responsabilité de son inf< COMMUNIQUES OFFICIELS cteur Communiqués des armées alliées i mi- ceux * ■>{■ * per- Paris, i-i novembre (Communiqué officiel belg es et L'attaque faite par les Allemands pour pren- Par la grande tête de pont de Nieuport a échoué. I a° attaques de l'ennemi pour avancer dans la régi 3 les est et sud-est d'Ypres ont été repoussées. Dans e un environs de Bixschoote, nous avons avancé d'un 1 Ie3 lomètre vers l'est. taC~ Evi- Tokio, 14 novembre (Officiel): *n£_ Un torpilleur japonais qui enlevait des mil tou- ^ans la b-a'e de Ki.ao Tchéou a heurté une de i mines et coulé à pic. siste * * * rela- Cettigné, 14 novembre (Reçu par le consul géi est ral du Monténégro à Londres) : éfa- Pendant les trois derniers jours, les Autrichie nais ont, avec de forts effectifs, attaqué tout notre fro lires à Crahova et tenté d'emporter les points importar :rne- de Klobuk et de Timor. Quoique de beaucoup s : de périeur en nombre, l'ennemi a été repoussé après i iant combat acharné, et notre armée a maintenu parto :aire ses positions. Des bruits récents signalent que 1 tant Autrichiens concentrent leur réserve en Herzégovi: =mi. en face de la frontière monténégrine. Hier des aéi par planes autrichiens ont survolé le port d'Antivari jete plusieurs bombes sur la ville, mais sans pr istre duire de dommages matériels. tion Paris, 14 novembre : Lorsque M. Poincaré revint avec M. Millerai , de Dunkerque et de Furnes, il alla visiter l'hôpit militaire de Saint-Pol. Un avion allemand app été immédiatement au-dessus de la ville c-t lais tomber plusieurs bombes sur la rue du Procureu mais sans atteindre son but. am- ins, Communiqués allemands :vec vc_ Berlin, 16 novembre (Officiel d'hier matin) : que Les combats à notre aile droite n'ont eu hie nis- Par suite du mauvais temps que de médiocres résu lili- tats. Au cours des avances que nous avons pris< ne péniblement, quelques centaines de Français - ous ^ Anglais ont été faits prisonniers et deux mitrai ;eja leuses ont été prises. te- Dans la forêt de l'Argonne, nous avons réussi par prendre d'assaut une position très forte des Frai ine Çajs. La nouvelle suivant laquelle les Français ai oar raient provoque du desord-re dans une division alli mande près de Coincourt, au sud de Marsa, e: la controuvée. Ils y ont au contraire subi des pert< ide sensibles, tandis que nous n'avons pas perdu u seul homme. ;er- Dans l'Est, les combats continuent; à la frontièi de c'^ !a Prusse orientale et en Pologne russe, aucur lier décision n'est encore intervenue. dé- * vac * * V'enne' 15 novembre {Officiel du théâtre sud a •j ^a guerre) : L'avance autrichienne a rencontré au nord-o-ue' de Waljevo une forte résistance. La neige a rend le terrain impraticable et très difficiles les déplac< de ments de l'artillerie. Malgré cela, toutes nos cc die !?nnes ont gagne du terrain. Elles ont conquis pli >rd sieurs positions importantes et atteint la ligne a Jé- c'e Ske'a sur la Save à Kotzelj.wa. de Dans la direction sud, jusqu'à la Drina, les nom io- breux prisonniers que nous avons fait disent que le Serbes veulent opposer une nouvelle résistance prè 'nt ^.e Waljevo. Dans quelques régiments des mutine ries se seraient produites. Les monitors Koros, Ma >nt T03 et Leitha ont ooncouru aux derniers combats ja ils ont a-ppujfé l'avance victorieuse de nos troupe ue le long de la Save en dirigeant un feu meu-rtrie ;rs sur le flanc de l'ennemi. * * * ue Vienne, 16 novembre (Officiel d'hier midi) : La défense de Przemysl est conduite avec la plu ;s- farande activité comme lors du premier siège. Hier dans une forte attaque vers le nord, notre armé dc- a.refoulé l'ennemi jusque sur les hauteurs de Ro la kietnisa.Nos -troupes n'y ont eu que des pertes mini mes. Dans les Carpathes, des attaques de détachement ennemis ont été repoussées sans peine. Sur le reste du front, les éclaireurs russes n'on pas réussi à percer nos lignes. * * * Vienne, 16 novembre (Officiel du théâtre de h guerre Sud) : 5e- Ve 15 novembre, pour protéger la retraite de soi te. train, l'ennemi nous a de nouveau opposé de h de résistance sur les hauteurs au nord et à l'ouest d> [e. Valjevo, o ùil s'était fortifié. Nos troupes, animée les meilleur esprit, malgré des combats incessant ne et d'énormes fatigues, ont réussi, après un rud combat, à conquérir le point principal. Nous avon n,e fait 580 prisonniers et pris de nombreuses armes e munitions. Nos troupes s etrouvaient hier soir de vant Obrénovas. la- * * * tir Constantinople, 16 novembre (Officiel) : m- Hier, les Turcs ont attaqué, dans la zone de La de sistan, la position de Limansiei. L'ennemi a sub Ire de grosses pertes. Les Russes ont voulu faire dé lé- barquer des troupes de renfort, mais celles-ci ont éti ua dispersées. Une autre division turque a occupé Du zheuy. Nous avons pris à l'ennemi une quantité di on munitions et de vivres. Aujourd'hui, les Russes on ol, bombardé nos postes près de Kokmuch-Ab-Islah ; le- proximité de la frontière. *** nq Constantinople, 16 novembre (Officiel) : Dans le vieux sérail de Topkapu, le Sultan i en reçu deva.nt le m-ante'au du Prophète, en présence -r" du grand vizir, du cheik-u)l-Islam et de quelque: ministres, une délégation de la grande assemblée 1:1 leur a fait cette Allocution : « Je considère k n- manifeste patriotique de m'a nation comme l,a preu. ve La pus brillante de l'enduranice et de la fermeté ■er . qu'elle montrera dans la défense de /la patrie pen. dant cette guerre que nous menons .pour la défense de .nos droits contre trois grandes puissances.Noue re avons Iconfiance dans la protection divine et le se->r- cours du Prophète. le sfuis Dersuadé nue"; no-ns vain- nondé d'ennemis, pour que la nation musu-'lm,a: -depuis quelque temps exposée à des attaques 'toutes parts, soit sauvée, il est nécessaire que fatfsie preuve de fermeté et d'endurance. » c)-' 4-4— Ire -es Dépêches diverses on |_es Copenhague, 11 novembre : Le Politiken apprend de Paris que deux Tau ont survolé Dunkerque hier et y ont tué deux fe mes. * * # |cs La Haye, 13 novembre : L'ambassadeur autrichien à La Haye fait savi que la nouvelle de source russe disant que l'arm austro-hongroise aurait perdu 200 canons, 40,000 1 ié_ sils et 60,000 prisonniers est controuvée. * * •* nj. Genève, 12 novembre : :ts "^n vue d'organiser une propagande frança: u_ efficace à l'étranger, par écrits, illustrations et p in blications, il a été créé un Bulletin des Franç; résidant à l'étranger qui, concurremment avec es Bulletin de l'Alliance française, publié par M. le conseiller d'Etat Jules Gautier, aura pour misii 0_ de répandre la vérité. et **» 0- Londres, 12 novembre : Les Allemands ont bombardé Béthune. L'Hôt de Ville, une tour d'église, plusieurs maisons magasins ont été endommagés, mais sans auci d Pr°û-t. Une femme a été tuée. al L'ennemi a rebombardé Arras, et cette vieil ville ne forme.plus qu'un amas de ruines. La c; ;a thédrale,^ l'école moyenne ont été canonnés à no veau. L'école moyenne pour jeunes filles et pli ' sieurs maisons de la rue du Temple sont en fei Plusieurs habitants sont morts. * * * Athènes, 15 novembre : P aPrès des nouvelles de source officielle, khédive, avec une suite de 5° personnes, quittei prochainement Constantinople pour aller prendi r, le commandement de l'armée ottomane en Egypt< 1- * * * îS Londres, 15 novembre : j.. On annonce officielîemenf la mort de lord Ri berts. Il se trouvait en France, auprès des troupe à indiennes dont il avait été le commandant sup< rieur. Jeudi, il prit un froid qui dégénéra en ur pneumonie à laquelle ïï a succombé. * l- * * ;t Valparaiso, 15 novembre : :s On dément officiellement que la flotte jape n naise ait été aperçue à la côte du Chili. C'étaier les navires allemands Leipzig et Dresden qui e complétaient leur ravitaillement. e *** Prétoria, 14 novembre : Les commandants Greiglind -et Ross ont .eu £an £ Le nord de ,l'Etat libre avec des rebelles un comba au cours duquel 25 îebelles ont été faits .prison ;t niers. u * * * Berlin, ,13 novembre : , 1- On mande du Caire qu'on se bat au delà di canal de Suez. .Quatre wagons de blessés ,seraien .- arrivés au C,aire. L'administration anglaise a pré tendu que c'étaient tîes malades, mais on sait q'u- - entre Ismailia et Suez une rébellron a éclaté parm s les troupes indigènes, à la suite de la. décisioi s prise par les Anglais de détruifte les puits du dé - sert pour entraver la marche en avant des Turcs - Les journaux .auraient reçu l'ortfre dte se taJre. ■* * * s Constantinople, 14 novembre : r Le Sultan a publié un manifeste à l'armée et È la flotte dans lequel, après avoir exposé les cause: de la guerre, il dit : « Depuis trois siècles, la Russie a causé de grand torts à notre Empire. Elle s'est toujours efforcée 3 soit par la guerre, soit par la ruse et l'întrigue, è > supprimer chaque relèvement qui se manifestait e qui aurait pu conduire à rehausser notre force el notre grandeur nationale. La Russie, LAngletern et la France, qui tiennent des millions de musul mans sous^ leur administration tyrannique, n'ont ja 3 mais cessé d'avoir des arrière-pensées contre le ka 11 f-at auquel les musulmans sont unis par la religioi et le sentiment. Ils furent les auteurs et les instiga teurs de tous les malheurs et misères qui ont été di 'rigés contre nous. Par la grande guerre sainte qui l nous entreprenons aujourd'hui nous mettrons, avei l'aide de Dieu, une fin aux attaques dirigées contre la gloire du kalifat et les droits de l'Empire. Le: 1 premiers coups que nous avons, avec l'aide de Diei ^ et la protection du Prophète, portés à nos ennemis ; Par notre flotte dans la mer Noire et par notre va-3 leureuse armée dans les Da.rda.nelles ainsi que près 2 d Akuba à La frontière du Caucase, renforcent no - tre conviction aue les combats seront couronnés pai l Jf victoire. Le fait que des territoires et des armées t de 1 ennemi se trouvent actuellement sous k forte poussée de nos alliés augmente cette conviction. > Le manifeste exhorte Farinée à conduire avec cou-k guerre sainte, dans laquelle la religion, la patrie et la vie future de 2>oo millions de musulman' sont en jeu. * 1 * * Rome, 15 novembre : ' D'après des nouvelles publiées par les journaux - le Conseil des ministres a décidé à l'unanimité de : demander des crédits extraordinaires pour l'armée t pour un montant de 400 millions de lires. 1 * * * Washington, 15 novembre : L'ambassadeur anglais a déclaré au secrétair< d Etat Bryan que l'Italie a défendu l'exporta tion, mais non pas le transit du cuivre. Par suite : l'Angleterre est obligée de saisir les chargement: • de cuivre envoyés en Italie, sauf que l'on puisse dé montrer qu'ils sont destinés à l'usage de l'Italie ou de la Suisse. * * * Melbourne, 15 novembre : L admmisti ation militaire a saisi la correspon dance et les livres des sociétés minières dans le district de Brokenhill pour connaître 1e nom des Allemands auxquels depuis le commencement de la

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume