La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 12 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qv3bz62v1w/
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Vendredi 12 Février 1915 R° 98 Vendredi 12 Février 19!5 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION i, [tue Montagne-tle-Sion, îî, BRîJXELl.iE8 Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : lO CENTIMES La petite ligne fr. 0.40 Réclame avant les annonces . : . . . 1.00 ANNONCES Corps du journal 4.00 Faits divers 3.OC Nécrologie 2. OC LA GUERRE 193m* jour de guerr© 'Après avoir publié hier la dépêche de Berlin, qi à part quelques légers succès locaux ne signalait rie de nouveau dans l'Ouest, nous avons pris coiinai sance du communiqué de Paris, date du 9_et tran mis via Genève, que nous reproduisons ci~con'tre malheureusement les détails qu il apporte il e va de la sorte depuis plusieurs jours déjà — con portent une trop médiocre signification pour reten l'attention bien longtemps. Concernant le front dans l'Est, où Berlin n'ava hier mis en relief que le développement normal d< combats engagés en Prusse orientale, l'ensemble d< indications reçues aujourd'hui de Pétrograd et c Vienne ne fait ressortir nulle part de changemen notables, sauf peut-être en Bucovine. Suczawa y été évacuée par les Russes, ceux-ci ayant jugé qu'i avaient affaire à des forces numériquement trop di proportionnées pour pouvoir tenter, avec quelqi chance de succès, de leur opposer une résistanc efficace. Par suite ils ont décidé de se replier. Le correspondant de guerre du « Secolo » dit c toutes lettres que leur mouvement de retraite est g* néral : il tient même pour imminent l'abandon p; eux de Czernowitz. En tout état de cause, on doit reconnaître qt l'arrivée inattendue d'importants renforts austr< hongrois a empêché la réussite du plan russe q> prévoyait l'invasion de la Transylvanie par la B covine. Au point de vue militaire il ne faut pas att cher plus d'importance à cet échec que l'on n'en aocordé à l'avance des légions russes en Bucovii Nous avons souvent émis l'opinion qu'en persistai à pousser leur pointe jusque dans l'extrême sud c cette province et même jusqu'à la frontière austr roumaine, les Russes avaient surtout visé un but pi litique. Ce but a semblé très près de réussir à u moment donné, mais il doit être considéré maint liant comme sérieusement compromis. j La situation reste stationnaire ou à peu près dai le secteur Bzura-Rawka, où s'est livrée, du ^1 janvi au 6 février, une bataille meurtrière. Elle va peu être se modifier quelque peu dans le nord de la P logne, sur la rive droite de la Vistule, où Pétrogri signale le développement d'un combat acharné Zerpetz. N'ayant pas réussi à trouver cette localit même sur une carte polonaise très détaillée, noi supposons qu'il s'agit de Sierpec, déjà fréquemme: nommée, qui se trouve au nord de Plock et au si du lac d'Orschulevvo. Dans les Carpathes, seul le front Mezo Laborc Lubowista, est spécialement cité, ce qui ne ve du reste pas dire que l'acharnement des comba poursuivis sur toute la ligne s'est ralenti. * * # A défaut d'événements en Serbie, notons qu'à suite d'un retour offensif de l'infanterie autrichie ne, un violent combat s'est engagé aux environs i Grahowo, localité monténégrine située au nord < la baie de Cattaro. Ajoutons que les navires austr hongrois ancrés dans cette baie ont recommencé bombardement des positions de leur adversaire, n tamment celles du mont Loveen. —4-$- La Neutralité des Pays-Bas * Lo problème d'e la neutralité à maintenir scrup ccusemeut continue à préoccuper vivement le gouv< nement <les Pays-Bac. La Hollande a donné des pre ves si évidentes de sa volonté de demeurer neat qu'on ne peut suspecter .la, loyauté de son attitude. I situation e&i tout particulièrement diflicîiè Zt délî^ car si le peuple néerlandais n'est pas directement € traîné danw le conflit européen, il en ressent, gra^ ment les effets et sa vie générale en est fortement tre blée. II y a quelque médite, dans ces conditions, à av< de la neutralité une conception vraiment saine. L'attitude des Pays-Bas se précise aveo toute la ni teté désirable quand on l'examine à la clarté des c bats qui ont eu lieu récemment à la seconde Chamb des Etats-Qénéraux. Dès les premiers jours du oc flifc, la Néerlande a mobilisé ©on armée, affirmant p là sa ferme résolution de 6'opposer à toute violati» de con territoire par l'un ou l'autre des belligérant Mais cette mobilisation, en dehors même c'es saeri ces qu'elle comporte, paralyse dans une large mesu l'activité générale de la nation, et par la réduction « la main-d'œuvre crée un malaise économique diont 1 classes laborieuses souffrent beaucoup. Aussi, les él orients socialistes ont-ils posé la question de <savc s'il est indispensable de maintenir sous les dra-peai toutes les classes de milice rappelées, et l'on a ten de créer un courant d'opinion en faveur du renvoi d classes les plus anciennes. Le gouvernement a énergiqu enient réagi contre < mouvement, et le chef <dh.i cabinet, M. Cort -V±un d Linden» .ministre de l'intérieur — aux Pays-Bas il n a pas de président dlu conseil proprement dit — a a puyé l'exposé de M. Bosboom, ministre de la guéri I>ar un discours (remarquable. Partant du principe q le gouvernement n'est pas le mandataire de la Chai bre, et que dans les circonstances actuelles, il assu.r sa propre responsabilité indépendammen.t du Pari ment, M. Oort Van 'cPer Linden a exposé que l'on c encore dans « la période où il faut gouverner », moment de rendre des comptes ne pouvant venir qi plus tard. Conscient de ses responsabilités, le gouvf nement entend donc maintenir tous les effectifs ( armée, parce qu'il a des'renseignements qu'il ne pe sonniettre à l'appréciation de la Chambre, leur dm go. tion étant de nature à compromettre les intérê du pays. Ces indications lui in.terd'isent de consent actuellement à une réduction des forces militaires, en résulte évidemment que M. Cort Van der Lindc considère que tout danger n'a pas disparu pour 1 Pays-Bas. QTfcTîiée Pays-Bas soient résolus à employer an beso; 1 intégralité de leurs forces pour défendre leur tera •boire, on n'en peut douter quand on considère les te mes par lesquels le ministre de l'intérieur a défini neiutraliité. « Il peut y avoir, a-t-il dit, une neutrali" négative, spécùIaiTve ;"îme n èutrali té soucieuse- sur toi diea initécata nfrflfcériolo de nôtTr© peuple U ne tefîo neutp lito semait hésitante, car elle reposerait sur .un calcul c probabilités et sur des rapporta de puissances... Mais y a une neutralité plus haute : celle qui émane de noti fermé volonté de maintenir eit de défendre contre qu cc-jique ces biens suprêmes qui sont notre liberté ( y ibne tolérance, ces biens que noua avons su garder a ' rix des luttes et des souffrances de notre histoire, /ans devons être prêts à défendre nos droits par de I Actes! y> | Oe langage est clair. Il prouve que Le gouvemeanei i die La Haye a une conception de la neutralité qui n'a* 1 met aucune complaisance», aucune abdication. Il est significatif qu'au lendemain du jour où il pix fonçât, à la seconde Chambre des Etats-Généraux,«• c remarquable discours sur la neutralité, la reine Wilh« mine ait oonféré à M. Cort Van der Linden la digni de ministre d'Etat. L'accord parfait sur un grand pri cipe qui existe entre la couronne, le gouvernement la nation ne pouvait s'affirmer plus catégoriquement. . -A-A- " HAUT LES CŒURS! 5~ | On a eu beau répéter sur tous les tons, majeurs et r 5- nèurs, que l'effroyable mêlée à laquelle nous assistoi : îjfprès avoir rêvefu dès le principe toutes les appart n Ocg d'une guerre d'usure, conserverait vraisemblab èi'Gfntrce signe distinct-if jusqu'au bout; on a eu be. In conclure qu'elle s'éterniserait, selon toute probai ir jité, jusqu'à ce quJun des deux partis en présence gsoit réduit à se reconnaître id'éfinitivement à bout it 'ressources tant en hommes qu'en argent, aucune exp .s S cation, aucun raisonnement, rien n a prévalu cont ' cette croyance, ancrée dans le populaire, que la siti s tion. "se dénouera par quelque intervention miraculeu ■C on ne sait laquelle, qui en moins de temps qu'il ne fa s pour le dire dissipera l'épouvantable cauchemar da a lequel nous vivons, par la vertu de quelque ooup de ï ^ guette magique, sur lequel on ne cherche pas à s'exp quer davantage, mais auquel on ne continue pas moi 3" à croire ferme comme le roc. e Peut-être, en cherchant bien, et si pour le mome ;e on n'avait pas œuvre plus utile à faire, trouverait-l'explication de ce phénomène dans un des innombi blés exemples d'autosuggestion collective que révèle ,n l'observateur l'étrange psychologie dés foules en tem *- de guerre. ir Quelques esprits, naturellement enclins _ à l'ind gence et au scepticisme, estimant à priori toutes ! croyances respectables, même les plus absurdes, pai qu'ils les considèrent comme l'étai indispensable a ^ êtres privés d'une culture intellectuelle ou morale i il périeure, jugent qu'il serait.imprudent de scier la br; i- che^quelle qu'en soit la fragilité, sur laquelle ces eti s'appuient, et que ce qu'on a do mieux à faire est respecter leurs illusions. a Loin de partager cette opinion je professe, au cc ie traire, qu'au milieu des épreuves exceptionnelles q it nous subissons il serait odieux et criminel d'abuser le l'inconscience et de la crédulité des masses populair -j- pou»i-4€S--«îWiTfager' "à.*"nè 'cbnsîd'érer les éAréne>mei graves qui se préparent que- sous l'angle le plus fa1 rabîc à lia tournure qu'elles désirent leur voir p^e-nd n et qrf'tm avenir, selen toute appaience encore asf lointain, pourra seul déterminer. h ' Dans< P.exmeçtaitive imminente de Y effort _suprên (/' parallèle et simultané, que les adversaires en pro i / nde© beaux jours pour tent 's il convient à mon sens de mettre résolument le peu] ïr beige face à face avec la vérité, sans lui laissa la tr t- facile 'satisfaction de se leurrer lui-même grâce au i o- rage d'espoirs* susceptibles de ne pas se réaliser au d pHromptement qu'il, le désirerait, et que nous le d!éei v rions nous-mêmes avec lui die tout notre, cccur. ,a II faut tenir au peuple un langage viril si l'en v< e» qu'au jour — moins éloigné peut-être qu'on ne lJiri ^ gine généralement — où il aérait néce<ssaire d'adres: it ain nouvel et pressant appel à son patriotisme et à £ .d esprit de solidarité et de sacrifice, il réponde' à son te sans tergiversation ni faiblesse, virilement. z_ Dans un article intitulé « L'état d'esprit qu'il faut ^ M. Ernest Laviisse, de l'Académie française, l'émim directeur de^TEcole normale supérieure de l'Univ sité de Paris, écrivait naguère ce© lignas empreintes da plus noble et la pluo louable sincérité : « Il n'est pas vrai, dit-il, que l'AUemagne soit à b( . de forces. Sa puissance militaire, réduite par la gr deur','dès"pértes qui lui ont été infligées, demeure fori diable. Ni les hommes, ni les outils ne lui manqua le pour la guerrë terrienne, la guerre maritime, la gue le 'aérienne, et il est pcesible et probable qu'elle nous q_ serve des surprises pénibles. Elle souffre dans sa économique : Hambourg prend des airs de ville mor ; lo grand oommerce est suspendu; l'inquiétude pour ; subsistance a certainement commencé : « Ne gâchez i I le pain, écrit le ministre du commerce; n'en jetez ] les miettes ». Mai© ne nous faisons pas croire que 1' lemagne soit„à la veille de s'effondrer sous le poids la guerre. Pas plus que ses" armées, ©es finances ni provisions ne sont épuisées. Sa force morale est à i > près intacte. L'ffiëmagno, en qui s'est faite, com ui chez nous, l'unanimité patriotique, qui croit sa ca ;r_ bonne, comme la n,ôtiie, résolue comme nous, croit ai u- fermement que nous à la victoire finale, re » Voilà des faits certains qui prouvent qu'après c. 3a mois de guerre l'Allemagne- demeure — je répète •£>, ïft&t.— s nr ~ ' e" L'article se termine ainsi : ^ « Ne nous dissimulons pas la grandeur de l'effort reste à faire, ni la puissance de. l'ennemi^ ni" son c rago. Méiiops-noiTS des mancheltes trompeuses : i voulea-vous ^up "fassent d- s man.ehet'trs, sinon c)'.nnm re cer des \dctoires ^ Ne nous dissimulons pas le péril n_ demeure, la possibilité d'accidents très graves. I: ar voyons des heure© noires où il faudra faire appel à tre foi et à toutes nos raisons d'espérance... » )S Certes, il ne viendra à l'esprit ide personne de su6p ^ ter ni l'ardeur ni la fierté patriotiques de M. Era re Lavisse. Ses sages exhortations méritant donc d'ê ^ écoutées, et surtout suivies, avec d'autant plus eG ponctualité qu'elles re vêlent, dans la forme, plus d' pression,ria.ntes modération, et, dans le fond, plus ,^r noblesse et >ri*e dignité. lx C'est à ce double titre qu'elles m'ont paru méri {.4 d''être recommandées aux méditations de tous les vi ^ patriotes belges. / C'est en se tenant prêts à toutes les éventualités 5e toutes les surprises, qu'ils_ seront le mieux préparé Br supporter les épreuves qui peuvent encore fondre i : eux et, finalement, à en triompher. p_ « Haut les coeuT© 1 » ïr'""Iri":iw' H. G. 6' n. — n- Sensations rapides et iflolenî; 10 e- st On lira avec intérêt et émotion cette lettre d'un te: lo torial français, père de cinq enfants et actuellement ; I© front, que publie le « Temps » de Paris : £ — Je suis dans la neige et dans le Pas-de-Calais, ° long des rives enchanteresses du canal de la Bass J'ai d'excellents voisins. Ils s'occupent beaucoup ' " nous, beaucoup trop même, car nous sommes oblij ^ de les prier très souvent de resteT chez eux. En ce r jj ment même, ils nous téléphonent à coups de shrapnt tJl et donnent concert sur la place de l'Eglise à coups marmites. Il ne reste plus de l'église que trois pans beffroi surmontés d'un saint- qui ne veut pas dégrin, ji 1er. D a un doigt en l'air et un pied dans le vide, i. doit être saint Acrobat. Après chaque décharge les r. geons familiers, un instant effarés, reviennent sur ; [,a épaules et sur sa tête. £ ...J'entasse de6 sensations rapides et violentes, Lt elles me résonnent -dans l'âme comme des coups de < j_. non. Ainsi, j'ai vu tomber à mon côté un charmc ,e jeune homme de trente ans, grand, vigoureux, cuitr y avec qui j'entretenais d'aimables relaiions. Curieux ,0| dédaigneux d'un danger sournois, il usait sans moi . | ration se© munitions sur un créneau : les planches lJ,. poutres des soutiens des terres volaient en éclat à cl cun d'ê -ses coups. Mais D fut vite .repéré, et une ba % vint le frapper entre les yeux. Il est tombé sur m. son sang a coulé 6ur ma main, et c'est dans mes b.i q^ue se sont éteintes ses dernières et violentes crisj rJ tions. J'irai chaque jour saluer sa petite tombe et j'éc » rai à sa mère où je l'aurai enseveli... ^ Mais tant de tristesses ne sont pas la règle. C'est . gaieté et l'insouciance qui régnent dans les tran oh éi h II ne faut pas croire pourtant qu'on s'entraîne à affix e ter le danger. Les trroenards de l'empereur étaient d il- hommes braves de nature, mais ils ne gagnaient pas la té bravoure dans l'habitude de s'exposer. Je fais cette re-n- marque en constatant l'état d'âme de plusieurs soldats et qui ont combattu depuis la mobilisation dans les pires endroits. Ce sont de vrais fous. J'ai de la fierté à faire i comme eux et je le fais sans effort, jouissant au con- j traire de toute l'attention que j'apporte à contempler j le vol furieux de la mort qui passe. ...Le grand art est de ne pas se trouver dans le coup ; du premier obus. C'est l'affaire de la veine ; c'est le rôle du hasard, ce n'est pas le mien. Quant aux balles, rien l5 ne sert de les saluer. Ces jours doi^iers, les balles per-dues, -nuit et jour, étaient nombreuses et bruyantes oom-le- me las abeilles qui rentrent à la ruche par une belle- ' iu journée de juin. Leur nombre était inimaginable. Mais ' ii- j'ai reconnu qu'elles passaieait beaucoup trop haut. Con- 1 en clusion : pour paraître brave, il n'y a pas besoin de de l'être ; il faut avoir de la réflexion, une grande facilité à li- observer rapidement et quelque esprit cFà-propos, re Je suis longuement les aéros fouillant les tranchées ua- ennemies. Les Allemands leur prodiguent de petits obus se, qui montent au ciel en chantant une note pure. Ils écla^ ut tent d'une façon métallique à la fois et douce. Un joli ns nuage blanc, compact et stable comme un flocon de fils a- de la Vierge, flotte, élégant, légèrement rosé par un li- rayon de soleil^ et le bruit de l'éclat nous parvient ns chantonnant, lointain, harmonieux, comme si venait de claquer un peu fort une porte dans le paradis... à LES FAITS DU JOUR P« ni- Quelques mots sur la Croix-Rouge japonaise qui vient ©s d'envoyer une ambulance en France. ce C'est en 1886 que le Japon adhéra à la convention de ux Genève. Son premier hôpital,construit en 1889, fut trans-j,u- féré à Shibuya, faubourg de Tokio, en 1891. Il est, sans L.n- conteste, lo plus beau et le mieux aménagé de tout •es l'Extrême-Orient. On y soigne les malades et les bles-d© sés, on y forme les infirmières. Le cycle de leurs études théoriques et pratiques est de trois ans. A la fin de la ,n- guerre russo-japonaise, la société comptait 6 directeurs, ue 1-6 médecins en chef, 338 médecins assistants, 160 phar-de maciens, 200 aides-pharmaciens, 250 infirmières princi-^s, 2,790 infirmières, et plus de 1,200 servants. -Ses ramifications s'étendent à tout le pays. Elle r,0. compte actuellement près de 1,500,000 adhérents. Ses ,e biens s'élèvent à la jolie somme de 12 millions de yens, ^ soit 31 millions de francs. Durant la guerre avec la Russie, elle soigna 1 million de soldats japonais et 2^,780 prisonniers russes. De jour en jour, elle continue iste développer sous la présidence d'honneur du prince ce K«n-in-no Miya, ancien élève de l'école de cavalerie de Saumur. m f r —^ -7-^ °P Le service de 1-a^ télégraphie, sans fil est suspendu en , pi; Allemagne. L'administration des postes a décidé de ne ssi plus accepter les radio-télégrammes des particuliers,, re- même ceux à destination de navires de guerre ou de bâ/ timents de commerce. / iut / ia- Le parlementaire anglais G. M. Barnes a déclaré, >or dans une réunion tenue à Londres^ que le montant des on pensions et rémunérations militaires pendant les six >ut premiers mois de la guerre s'est élevé à 346 millions de livres" sterling. », îat ^ gouvernèment anglais propose d'augmenter de er_ $2,000 officiers et marins le contingent de la marine, qui ^.e ferait porté par suite de 218,000 à 250,000 linmmps >ut Le-correspondant de guepe du grand journal rusée Ln_ le « Retsch n met en lumière les grands services qu& rendent aux Allemands leurs wagons-automobiles. Cea^ hn/t waS°îls sont employés, accessoirement aux services desî chemins de fer, pour activer encore le transport du ma-, tériel et pour^ amener rapidement les troupes à l'en-çlroit où se fait sentir la nécessité de sérieux renforts. vie^ L'armée allemande possède environ 30,000 de ces voi-,e '> turcs automobiles, dont chacune peut contenir 20 hom-la mes avec leur armement, leurs munitions et des vivres )as ppur 3 jours. Ces automobiles spéciales roulent à une )as Vitesse moyenne de 25 ki,lo(mètre© à l'heure, et peuvent Al- donc en im jour faire passer des troupes d'un point du de front à un autre à une distance de^00 à 300 kilomètres, ses |m suivant les routes existantes ou celles qui ont été >eiU spécialement créée» et qui sont toutes entretenues ayjèc me un soin particulier. / ise _ ; ©si Sir Herbert Samuel, président du Local Government Board, a déclaré dans un groupe d'amis que, suivant un nq Jalcul qui lui a paru contrôlé d'assez près, la guerre l' Êotuelle coûte à l'Angleterre 666 livres sterling par minute._ "7 - ^cnureai;- des^avions allemands ,ont survolé . les lignes alliées dans la région de'B^'tTiune. IJi1 Ils ont-lancé à des" centaines d'exemplaires un im-° ^ primé adressé aux soldats, français. « II faux, dit ce ïUG faCfum;'queTes Âïïpmands fusillent les prisonniers fran-on: |çais. qui sont au contraire très bien traités par les Alle- :1U/1/mands. » r<>; ■ - - - - .— 00 Un Séputé de la Chambre des Commîmes, M. G. Ste-yait, a mformé le premier lord de l'amirauté qu'il lui est l?os:ea":a ^es quesitions suivantes : t,re • 1° Deux sous-marins allemands n'ont-ils pas été vus ^ près d'un navire neutre, dans la mer d'Irlande, la se-:(1TJ_ iViaine dernière? 2° Ce steamer, venu de Manchester, de l'était-il pas chargé d'huile ou d'essence pour moteurs"? fe° Pourrait-on indiquer le port- où ce bateau a fait sa dé-ter Farafciorii le nom des expéditeurs de la cargaison et ceux ais destinataires ? 4° L'exportation des essences ou ny.iles pour moteurs par bateaux neutres est-elle per-^ mise? ï à I ' V, sur ^ous le patronage de S. M. la reine des Belges, 4a 0/oix-Rouge belge vient de fonder à Londres im ComiCfe AfcLgk>-belge, chargé de la représenter officiellement, à l'étéclucion do toute autre organisation similaire. Parmi les membres du comité se trouvent : lo baron Goffinet, président- lord Curzen, le .major Gordon, I'Hqii.. Artnur Stanley, président du Comité adjoint de V la- Croî^-lvouge anglaise; MM. Paul Hymans et Emile . » -»Yan-dervelde, ministres d'Etat de Belgique, €vt M. Làfàis &-\ Dtear'â'.* > Le général anglais Paget^ accompa.gné de deux offi-I© ciers, est attendu à Nisch; il est chargé d'une mission ee*î spéciale auprès du roi Pierre, par le gouvernement de do| la Grande-Bretagne. ;és[ io-; Le docteur Murray I^eslie a fait à l'Icsfcitut d'hygiène :ilsI de Londres la curieuse communication suivante : des — L'effet de quelques mois de la vie des camps sur le dus physique des jeunes gens malingres est extraordinaire. jo-ï Le commandant d'une compagnie de deux cent cin-Ca quanis recrues actuellement a l'entraînement, qui a pi| reçu un stock d'uniformes faits sur des mesures prises sc| il y a trois^ mois, a trouvé que, dans plusieurs cas, ces p uniformes étaient devenus beaucoup trop étroits et il a ^ fallu les faire élargir. » Le docteur Leslie a encore fait cette. con«1afcation : fit — Dans l'armée, la moyenne des décès provenant de A toutes causas.est,de .2,360 par million, tandis que dans la Vie"civile la moyenne pour la population mâle entre? quinze et trente-cinq ans est de 4,389 par million. » ifj ~"*Ca neige .Sfc tombée en si grande quantité rn Suisse 11'e duïliiU 'lu1 'i165km d-u Pettit-Saint-Bernard qu'elle mesuré ï>¥ à certains endroits, d^ 6 à 7 mètr-es d'épaisse-ur, (re-afe couvrant les poteaux-su p po rts 'Je fils téléphoniques de ^ La ligne établie cnflre Séez 1:hospice du Petit-Sa.in.t-r{v Bernard situé à- une altitude de 2,258 mètres. Deux ouvriers téléphonistes ayant voulu se rendre un de ces La jours derniers au col situé à l'extrême frontière franco-italienne, ont dû, arrivés au lieu dit n le Creux des n- Morts », situe à 1.600 mètres d'altitude, renoncer à ef es f-ectuer leur travail. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 11 février (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Par une attaque dans l'Argonne, nous avons gagné du terrain. Nous avons enlevé à l'ennemi 6 officiers, 307 hommes, 2 mitrailleuses et 6 petits canons. Au centre et au sud des Vosges, nous avons obtenu également quelques petits succès locaux. Théâtre de la guerre à l'Est. — Les combats à la frontière de la Prusse orientale ont continué hier avec une issue généralement favorable pour nous, bien que la neige y ait entravé les mouvements des troupes. Sur le théâtre de la guerre en Pologne à droite de la Vistule, une avance dans la contrée au nord-ouest de Sierpec, par laquelle l'ennemi a été repoussé partout où il fut rencontré, nous a valu quelques centaines de prisonniers. A gauche de la Vistule, il n'y a pas d'événements spéciaux à signaler. Vienne, 10 février (Officiel) '! La situation générale en Pologne et à l'ouest de la Galicie est inchangée. Les combats dans les Carpathes continuent. Jusqu'à la Suczawa, la Bucovine a été évacuée par l'ennemi, qui, par endroits, recule en débandade. La population salue avec une joie indescriptible nos troupes qui avancent. M- : Communiqués des armées alliées Paris, 9 février (Officiel de 15 heures) En Belgique, combats d'artillerie par intermittence. Ypres et Fumes ont été bombardées. L'artillerie belge a détruit une ferme dont les défenseurs se sont retirés. Le long de la route de Béthune à La Bassée, nous avons réoccupé un moulin dans lequel l'ennemi avait réussi à s'établir. Soissons a été bombardée. Sur tout le front, de l'Aisne jusqu'à la Champagne, notre artillerie a efficacement canonné les batteries allemandes. Dans l'Argonne, le combat engagé autour de Bagatelle s'est continué dans une des parties les plus touffues de la forêt et a pris sur ce terrain une allure assez confuse. Le front a été maintenu dans son ensemble de part et d'autre. Les effectifs participant au combat le 7 février ne dépassaient pas trois à quatre bataillons de chaque côté. Dans le courant de la journée d'hier, un seul de nos bataillons a pris part au combat. En Lorraine et dans les Vosges, duels d'artillerie.«*• Paris, 9 février (Officiel de 23 heures du soir) : Dans l'après-midi, nous avons fait sauter devant Fay, au sud-ouest de Péronnes, un boyau de tranchée où des soldats ennemis travaillaient.: Il n'y a rien d'autre à signaler. • * m Pétrograd, 9 février (Communiqué officiel du. grand état-major général) : Sur la rive droite de la Vïstule, le combat, aux environs d'Iepetz, a pris un caractère acharné. Sur la rive gauche de la Vistule, la canonnade continue. — Dépêches diverses Berlin, 9 février: i---. ^ -»• russe sollicite un crédit de 207,9^,000 marks pour la construction de nouvellee lignes de chemin de fe<r. * * « Constantinople. 9 février: Le Sénat ottoman a adopté, par 43 voix contre 3 et 1 abstention, une modification introduit© dans la loi ' constitutionnelle, ayant pour effet de renforcer davan- i tage les droits de la Couronne et de restreindre» ceux j qui avaient été conférés au Corps législatif lors de la révision de la constitution en 1909. * * # Milan, 9 février : Suivant 1' « Unione », le Pape proposera aux puissances belligérantes do conclure une trêve de 3 jours pendant la Semaine Sainte. * * • Pétrograd, 9 février : Le Howojo Vrémia » est avisé de Tokio qu© !e mikado a signé un rescrit qui place Tsing-Tao soua le protectorat japonais. V * * m Atleyst-sur-Mer, 7 février : Hier un aviateur de l'armé© des Alliés a jeté deux bombes sur ïïeyst. **• Rome, 9 février : La c Gazette Officielle » publie un décret augmentant de 500 millions de lire la çirculation du papier-monnaie.* * • Beiflin, 10 février : On mande de Rotterdam à la « Deutsche Tageszei-ctung » que, d'après une édition spéciale du c Times^, ûn navire anglais a sombré avec son équipage. On cfoit qVil a été atteint par un sous-marin. Londres, 10 février : te « Lonidon News » publie une deuxième liste dé 211 navires anglais et français d'un tonnage total de 14e,050 tonnes, dont on n'a aucune nouvelle. / . * * * - Sofia, 11 février : Une partie des officiers de réserve ont été rappelée pour un mois. Le but visé est de rafraîchir les connais-/ance's"des*officieris et de les familiariser avec l'es réformes introduites dans l'armée à la suite des dernières guerres. **• * 'Berne, 10 février : De septembre 1914 jusqu'à fin janvier 1015, la poste suisse a expédié, franco de port, aux prisonniers de guerre allemands en France 86,291 mandats-poste pour un montant de 1,648,781 francs, 409,005 paquets et 6,950,572 cartes-lettres. * * # Vienne, 9 février : La « Wiener Zeitung » publie un décret impérial ordonnant la dissolution du Parlement de la Bosnie-Her-zégevine. PETITE GAZETTE Pour les chômeurs du bâtiment. j Les organisateurs des cours de dessin pour chômeur* \ de l'industrie du Bâtiment, qui se donnent tous les jour# ' de 9 à 11 heures dans les locaux do l'Ecole Industriolla? de Bruxelles, ont décidé, d'accord avec la Ville de Bnv- ? xelles, d'organiser un cycle do cours pratiques relatif# à l'industrie du bâtiment : « Hygiène de l'habitation, Installations sanitaires ï par M. Anciaux, directeur de l'Ecole de plomberie. Lr mardi de 11 à 12 heures (12 à 13 h. de l'Europe centrale), 10 leçons. Première leçon le 23 février. « Le béton armé et ses applications > par M. Tillr, ingénieur professeur à l'Université libre et à l'Ecok Industrielle. Le jeudi de 11 à 12 heures (12 à 13 h. d« l'Europe centrale). Première leçon le 18 fevrier. « Cours pratique de résistance de matériaux » par M. W. Defontaine, architecte professeur à l'Eoole Industrielle. Le mercredi de 11 à 12 heures (12 à 13 h. do l'Europe centrale). Première leçon lo 17 février. D'autres cours sont en voie#d'organisation. Il est rappelé que ces cours sont gratuits pour les chômeurs dont les patrons affirmeront par oertificat qu'ils sont dignes de sollicitude. Les autres auditeurs paieront un droit d'inscription, établi pour chaque cours sur le pied de dix centimes par leçon, la recette intégrale étaal versée à l'œuvre de la Soupe communale. Les inscriptions seront reçues les lundi 15 et mardi ^6 courant, ot 9 à 11 heures, à l'Eoole Industrielle, Palais du Midi. A la légation de Roumanie. Après une absence en Roumanie pour un deuil dû famille, M. Gabriel Mitilineu, premier secrétaire do légation chargé d'affaires de Roumanie en Belgique* est rentré à Bruxellee et a repris possession de boo poste. M. Amellian, secrétaire idte légation qui avait étâ chargé de l'intérim à Bruxelles, repartira demain potcf reprendre son service à La Haye. A la Grande Maison. Je l'ai visitée un de ces derniers jours — dimanche 4 je ne m'abuse. J'en voudrais parler longuement, faim de ma visite ce que les journalistes appellent on « compte rendu qui serait un peu là ». Je n en ai malheureusement pas le loisir, et force m'est de résumer, mes impressions en quelques lignes. J'aurai du reste tout dit quand j'aurai déclaré qao l'idée qui a présidé à l'organisation de ce refuge s'esfc trouvée en parfaite concordance avec une situation d» fait,et qu'elle a été excellemment réalisée par Mme Her-man Duinont qui, avec le concours de quelques personnes d'un dévouement à toute épreuve, a pris la direction de l'œuvre. Aux malheureux dont le foyer avait été détruit, oea dames n'ont point seulement voulu donner un abri, ellea ont voulu leur rendre un home — dans toute i'intima acception du mot. La Maison ainsi se trouve divisée ea appartements ou en « quartiers » où les réfugiés &oe£ chez eux, tels les locataires d'une maison de rapport» et n'entretiennent avec leurs voisins que les relation* qui sont à leur convenance. En dehors du moment- où ila se trouvent réunis pour venir prendre au même endroit les vivres qui leur sont fournis par le Service de l'Alimentation, ils ne se rencontrent que dans les condition# et la meSur-e qu'il leur convient. Ce n'est pas im far mily house : ce sont autant de family houses qu'il y * de ménages. Il est bien inutile que j'en dise davantage, n'est-o# pas? pour vous faire comprendre le caractère de l'œa-vro. ^ i J'ai visité de fond en comble la Grande Maison, iiv-| terrogé les braves gens qui y ont trouvé asile : le calmq, ' sinon la joie, est dans les âmes et la paix dans le® cœurs. Quand reviendra le printemps, il y aura de« fleurs sur les balcons, et ceux qui vivent à l'arrière <kr bâtiment auront sous le® yeux le spectacle enchanteur d'un grand jardin qui revit. Us comprendront mieux que beaucoup d'autres le symbole — si consolant... Le Restaurant Economique. Dans le même immeuble qui fait le coin de l'&veixuo de la Toison d'Or et de la rue Bosquet, la direction d# la Grande Maison a installé un Restaurant économique!. 11 n'est pas pour faire pièce aux restaurants" de m&m# dénomination créés en différents emdroita de la capitale; par le Comité National de Secours et d'Alimenitaitàosai L'idée sans doute part d'iui principe identique, mais eiSç est ici autrement réalisée» plus élégamment, dirai-My, et avec un souci plus gra&d de discrétion «t d'intÊisâtS Il semble que le cadir^ -^Le ce restaurant convieam© tout à une client-èla "recrutée parmi les gens de lettre^ les journalistes, îeg artistes, les avocats, le» profe& dttÀs^gue?s et de piano des deux sexes, qui vivent r v- l'isolement et pour qui la que» ici en grand uoiu^ _ plus en plus cufô- tion du vivre devient chirqu-3 cilo et même angoissante. Il n'<cst du reste pas requis des cliente de l'établies©^ ment qu'ils n'aient qu'un faible appétit, tout au contrat r.o Le menu est simple, mais oopieux : il comprend un potage, une viande, un légume, des pommes de terre, 1« pain dont généralement s'accompagne le principal r* pas, un verre de bière et une tasse de café. J'oserais dire que dimanche dernier — c'est décidément ce jour-là que je fus à la Grande Maison — le pas me parut exquis, parce qu'en réalité il If était Le prix? Septiante-cinq centimes. Il y a évidemmeait des bourses d'intellectuels <F«Ôa par lo temps qui court, ne peut s'écouler chaque joua pareil Pactole. Mais si vous voulez tenir compte ces dîners se paient contre remise de .bons qui peoa vent être achetés, par exemple, par des comités cfœoh vres, vous voyez quelles gentilles et charitables oon*-! b maisons peuvent se greffer sur le système sans que l'amour-propre de quiconque en puisse souffrir. ) Quant au cadre de ce restaurant, il est charmant : deux salles à manger attenantes, d'im agencement fort bien compris et d'un aménagement, simple à la vérité» mais id'u meilleur goût. Je me perdais à vouloir te# décrire l'un et l'autre, mais vous en aurez une 6uffi* santé vision quaiid je vous aurai dit que des plante# vertes égaient ce milieu et que des guirlande© do fleurs — imprimées^ naturellement! — courent le Ion® dc6 nappes d'une jolie fantaisie. Bref, tout cela rat gentiment dressé. La. cuisine se trouve soub la haute direction maître queux à qui vous reconnaîtrez toute ocinpétfc»» ce quand vous saurez qu'il a été à la tête d'un ét&» blissement réputé du littoral. Il exerce ici, de &tu> croît, avec amour, parce que l'art die Vatel est boo affaire et qu'il trouve, à l'exercer, une manière de témoigner sa reconnaissance à la Grande Maison qui 1'* recueilli, lui et les siens. Le service de table est fait par des jeunes filles, elles aussi irocrutées parmi 'les réfugiées qui ont ici trouvé abri. Et puis, allez-y vous même, et réclamez vos bons!.,* Entre cent, entre ru lie... Entre cent, entre mille, le cas que me signale mo» confrère Boghaert-Vaché du « Quotidien » — je le remercie de son mot vraiment trop aimable — me paraît intéressant. Je me borne, du reste, à reproduire une foia de plus, « la littérature d'un autre » — j'entends le texte de la le&tre que me fait parvenir mon confrère, abstraction faite desi formules d'introduction et de pitiee do congé : — Depuis le début des hostilités, la région de Brain*-l'Alleud (et nous en particulier; a été souvent et durement éprouvée. Mon élevage est perdu cette année; mes enfants chôment depuis la déclaration de guerre; sept mois de loyers sont impayés; nos économies sont épuisées.A Bruxelles, certes, les misères sont nombreuses, mais un tout-puissant Comité pourvoit à tous les besoins. Ici, Monsieur, rien de pareil : ni réfectoire, ni caisse de secours et de chômage. Nous avons 250 gramc

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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