La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 28 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64cf8p/
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Mardi 28 Août 191T .TnrrRTtf at. *r>nnTTr>iEN' — i\e Numéro i iO Centimes A' Année: = N- 1Q01 PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (septembre) • • • • • * . tr. 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusi venant par les bureaux et les facteurs des postes. — I^es réclamations concernant les abonnements doiven être adressées exclusivement aux bureaux de poste• ADMINISTRATION ET RÉDACTION: 81, Moniagne-aux-Herbes-Polagèros, Bruxelles LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclames avant le$ annonces, la ligne, fr. 1.25.— Corps du journal, la ligne, fr. 5.(Kl. — Faits divers, la ligne, fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. "S .00. Bureaux de 9 à 17 houros. Direction et Administrai!^^:; \l,VVn in« MORrRRÉP. DIRECTEUR LA GUERRE 1,121° jour* de guerre Vactivité ne so d ment T^as dans l'Ouest : en lluidre, dans le secteur de Lens et au nord de Verdun, se sont d|érouKs de nom-breuK engagiiinsesits partieis qui n'ont guère donné dy résultats. Sur Tlsonzo, la lufete reprend! vigueur à i'e-t d'Auaza et, à l est et au sud-es; dvi Verli, sur le lia-ut plateau de Bainsizza-Hei-ligegeisfc. Au nord do Gorz, le mont Santo est tombé au pouvoir des Italiens, mais les nouvelles tentatives qu'ils ont fai es pour occuper le mont Saint-Gabriel n'ont pas eu do résullat. Sur le Karst, la journée a ét£ catme. Daa» plusieurs secteurs cîu front die l'Est, la canonnade augmente (^intensité et # les troupes d'avant-postes se montrent actives. Les événements de Russie LA CONFÉRENCE DE MOSCOU Pétrograd, 26 août : Samedi, le Congrès national s'est ouvert à Moocou devant une assistance oonsickv lôible. MM. Kerenski Nekrassof, Toliei-noî et i'iekadkof ont assisté à La première s*iance du Congrue- M. Kerenski a prononce le discours d ouverture» ^ ♦ * * Pétrograd, 2G août : A la veille de la Conférence nationale, lo majre de Mostxni et le parti _ socialiste révolutionnaire ont fait afficher des appels à la population et aux ouvriers et soldats, les invitant à rester calmes et à no pas troubler les travaux; auxquels le gouvernement et la Conférence allaient se livrer pour lo bien de la Patrie. Malgré ces appels, les maximalisées et- les fédérations syndicales ont d cidé de protester contre la Conférence, qu il3 considèrent cornaie une manife^fcitaon bourgeoise et antirevoiut-ion-naire i grâce à leurs manoeuvres, de nom_ brvufees fabriques et ateliers chôment, les tramways ne calculent past les cafés et hôtels sont fermés, et ils font l'impossible pour que la. grève suit générale, mms il ne semble pas jusqu'ici qu ils aient grande chance d'y parvenir. DtSCOURS DE M. KERENîKI Au grand opéra de Moscou, où s e:t réunie la Conférence nationale, s est por^ une foule immense qui a garde une att.tu-.1o absolument calme. Certains bruits inqui :Wans ayant été répotfidus en ville des la veâlle, lo gouveme-ar militùre avait pris die sévères mosures de prooau tion et fait ent3urer l'opéra d'un cordon de cavalerie : toutes les portes éiaisnt gardées et les cartes d'e tr e miautieufeeniemt contrôl es. La Conférence a ét-d oaveriO à 3 heures par un discours cie M. Kerenski, président du Conseil des ministres.— bi le gouvernement, dit-dl, a convoqué ! à Moscou les citoyens de notre grand et libre ! pays, ce n'est point dans le but d intervenir dans les discussions gol tiques des Partis, mais pour dire n&tièmgiit et franciiemen1 à la nation la vérité qu e le at end et lui exposer à quelles dures épreuves li ltussie est soumis3 en ce moment. 11 les a convoqués pour qu'aucun citoyen ne puisse avoir dans ia suite 1 excuse de dire qu'on ne lui avait pas révélo la véritable situation dje l'Etat. Toute tentative qui viendrait à être laite de prendre occasion de la Conférence pour attaquer le pouvoir national révolutionnaire 'que représente le gouvernement provisoire sera impitoyablement réprimée par Ira ar-m,s. Ceux qui croient la momect venu de renverser par la violence le pouvoir révolutionnaire se trompent^ : que tous prennent garda car notre autorité s'appuie sur la confiance illimitée du peuple et des millions de soldats qui nous d-fentSent contre 1 inva>-sion alterna rnlo. La gouvernement provisoire a la conviction que tous ici n'ont d'autre préoccupation que de remplir leur devoir envers la patrie et la révolution. Le gouvernement estime qu'il doit dire la vérité, no»n pas pour qu'elle soit entendue seue-roent par ses amis, mais pour qu elle le soit surtout par ses ennemis, par ceux qni ruinent la discipline o'ans l'armée, par ceux qui n'atendent qu'un moment propice pour lever la tête ei courir sua aux libertés de la nation. Je répète que nous ne voulons rien vous cacher : depuis la révolution, c est la premijre fois que nous vous réunissons pour vous parler ouvertement et vous dire quelles responsabil tjs énormes nous avons assumée». Citoyens I L'Etat traverse une heure de danger mor-M : inutile de vous en dire davantage, car tous vous vous en rendez compte et tous vous savez que te premier devoir qui vous incombe est de soutenir la lutte contre un ennemi puissamment organisé et intmnsji-gemt. La révolution réclame de tous de grands sacririces, de l'abnégation, un profond amour de la patrie et l'oubli cites querelles intérieures : tous, hélas ! ne veulent pas répondie à son appel ni sacr fier leur3 in. térGts | ersonnels sur l'autel de la patrie, et c'est leur refus qui rend plus critique chaque jour la situation dé;à critique du Pa->7S* Dans la vie politique, • ectte attitude est encore plus prononcée et pousse même certaines parles du pays à chercher leur suut non pas dian® une union intime avec la mèra patrie, mais dans des mouvements séparatistes. Ajoutez à cela l'attitude ind'gne de certains de nos troupes, qui, oublieuses de le irs devoirs envers la patrie, ont cédé suis résistance à l'ennemi et ont ainsi forgé de nouvelles cha.nes à notre peuple. Si nous sommes tombés si bas, c'e^t que nous n'avons pas encore su nous libérer do l'héritage fatal que nous a Léguâ l'ancien régime. Aujourd'hui que le pouvoir s'appuie sur un régi nie de liberté et non plus sur la force brutale, nous continuons à nous mefier de lui. Ceux qui tremblaient aulrefois devant le gouvernement autocrate, marchent aujourd'hui effrontément-, les armes à la main, contre le nouveau pouvoir. Qu'ils sachent que notre patience a des limites et que, s'ils nouis poussent à bout, ils se heurteront à une répression qui rappellera l'ère du tsarisme. Nous serons impitoyables, parce que nous sommes convaincus que le pouvoir suprême seul peut assurer le salut de la patrie. Nous agirons aveo la plus grandie énerçie contre tous ceux qui tenteront do tir T profit d'il malheur national." M. Kerenski, parlant ensuite de l'armiôe, a déclaré que sous 1 ancien régime elle était mal organis e et mal dirigée, et il a fait l'éloge de l'est,rit de sacrifice et de l'abnégation des officiers qui ont sauvé la patrie en combattant, dans la mesure de leurs forces, l'anarchie et la désorganisation de l'affamé© qui ont rendu si difficile la tâche 7u peuple russe et de son gouvernement. Jjq moment est venu de consolider les • conquêtes de la révolu ion. Nous avons repoussé aveo indignation la proposition qui nous était faite de conclure une paix séparée. Il y a quelques jours, noua avotns <t > témoins d'une nouvelle tentative honteuse dirigée contre nos alliés. Ceux-ci l'ont re-pouesée avec la rnâmo indignation. Au nom d>a grand peuple russe, je leur dis : „ C'est la seule réponse que nous attendions die vous". M. Kerenski, rendant ensuite hommage à l'hroïsme du peuple roumain, qui a tant souffert de la guerre, a déclaré qu'il trouvera en Russie l'hospitalité la piuB large s il est forcé à!e quitter momentanément son pays. Passant à la question! des nationalités, M. Kerenski a déclaré qu« la démocratie de la Russie, malgré l'attitude peu amicale de certaines parties du pays à l'égard de la mèrespatrie, réalisera les promesses qu'elle leur a faites par la voix du gouvernement provisoire; e^u"en outre, V Assembïte coaissx-tuante sera libre de leur accorder, si bon lui semble, d'autres privilèges; que par contre le gouvernement réprimoia sans pi Li é toute tentative f.vite en vue d'abuser de ^a situation difficile pour lui forcer la main. M. Kerenski, s'occupant parricu-iiè^oment do la Finlande, a confirmé que la gouvernemen'i empêchera, au besoin par la force des am>3s, la, Dicte dissout de se réunir à uouveau. Le gouvernement, a-t-il dit, saura protéger l'arméo contre les influences subversives, qui étouffent tout sentiment de honte ckuis le cœur des soldats, et il luttera énergique-mont contre les tentatives faites par les maximalistes en vue de détruire la discipline.Il a terminé ainsi son discours : — Mefi collègues vous exposeront l'état de profonde désorganisation du pays et auquel vous aurez à porter remède. NOus devons tous faire le sacrifice de nos intérêts personnels." * ♦ * Après M. Kerenski, 1e ministre de l'inté-îi.ur a pris la parole : — Jo n'ai pas grand'chose à ajouter, îw t-il dit, au discours du président du Conseil, qui vou* a montré les plaies de la Russie. La tâche actuelle du minière cte 1 intérieur consiste à organiser la vie dans les x>iovinces et à établir 1 union complété de toutes les autorités locales. Parmi les projets de loi qui sont en voie d élaoora-tion, il en est un qui vise la création d' organismes ohargés de 1 administration des provinces et de s>rv il* c intermédiaires entre le pouvoir suprême et 1 autorité locale. Un autre projet do loi envisage la création d un corps de commissaires au gouvernement provisoire qui parcourront le pays, M. i'rokopovitch, ministre du commerce et de l'industrie, a exposô que la guerre avait coatié 53 milliards de roubles penclamt-ia pretnière annJe 112 milliards pen-ûant la deuxième année. D'autre par% les recettes totales de l'Lmpire ne se sont élevées qu'à 10 milliards environ en 191B. Comme depuis le début de la guerre la Russie n'a plus de relations avec le marché mondial, force lui a été cle s approvisionner à l'intérieur, d'où la ior>e pénurie de marchandises dont elle souffre. Jûn mOme temps, la production industriel c çénvrralci a I subi une forte diminut eur notamment dans le bassin du Donetz, où elle a diminué de 50 p. c. Ein ce qui concerne le ravitarille-ment, la situation du pays est extrêmement dfficila Dans plusieurs provinces, le pain pourrait venir à manquer. A Pétrog-rad er à Moscou, la crise du ravitaillement est arrivée à son polnt maximum. Dans l'armée, la récente perche du Irait a aussi causé des difficultcs dans le ravi tailleme )t Le ministre a d-claré ensuite qu'il s'efforçait de maintenir la oapacité de production de l'industrie, d) en ^épareir la démobilisation, d'aplanir le conflit existant entte lo capital et le travail, de réglementer les bôn-Jir'e= réalisés par les industrie's, enfin de les empêcher de s'ejarichir au détriment de la popul-ition. Stockholm, 27 août : Le commandant de Tsarkoié S lo a télé, graphié à M. Kerenski que l e :-tsar est arrivé sain et sauf à Tobolsk, le 18 août. Nicolas Romamof habite deux pièce* die ! hôtel du gouvernement dont les autres ont été mises à la disposition de sa famille. * * * PêircgTad, 26 août : L'Agence Télégraphique annonce de source autorisée que la nouvelle de la retraite du directeur au ministère de la guerre, M. ëa-winl'of, est prématurée* Elle dme.'.t, en ou<ire, catégoriquement la nouvelle de la démission du généralissime Kornilof et du directeur de la marine M. Lebelef. * * * Pétrograd, 26 août : Lo Conseil des ouvriers et* soldats d< Kiew a t'iégraphie à Petrograd qu en présence des manifestations contrSurévalution-naires qui ont eu lieu à Kiew, des mesures exceptionnelles ont été prises. Rapprochée de cette nouvelle, une déclaration de M. Kerenski* fai'e d'une voix écla.tante dans une séance du Soviet, fait sensation dans le pays. M. Kerenski a dit en effet : „Au nom du gouvernement, je déclare que tou e-lés tentatives qui ont en vue de rétablir la monarchie seront réprimées avec la toute dernière rigueur.'* * m ♦ Helsingfors, 24 août Le journal finlandais ,^Tyomies" annonce que le président Marner a convoqué la Dit.te de Finlande pour le 29 août; elle avait été ajourné^ il y a trois semaines. On sait que le gouvernement ruef>e a interdit la convocation de la Diète e£o Finlande avant les nouvelles élections. * ♦ * Pétrograd, 25 août : Le Conseil de l'Oukraine refuse d'envoyer des délégués au Congrès national d< Moscou. Le secrétaire général de l'Oukraine, n'étant pas d'accord avec le gouvernement, a démisst mué; il restera en fonctions jusqu'à la nomination de son successeur. LE <PAPE El LA <PAIX Rome, 26 août : IAjOsservatore Romano", l'officieutx du Vatican, publie l'explication suivante de la note du Pape : — La preuve qu'elle a été imspir-e par ur minutlieux efxamen des diverses d'clarations faites par les belligérants résulte claireinem de la nature même des propositions qu'elle contient. En ce qui concerne celle que vise le désarmement et l'institution die tribunaux d'arbitrage, les belligérants sont tous d ac-coixl pour dire quil faut qu'on instaure après la présente guerre un nouvel ordre social conçu de telle sorte qu'il aoit à ja mais impossible d'en déchaîner une nouvelle : si quelqu'un connaît, en dehors des utopies pures, un moyen d'y parvenir autre que lo désarmement général, qu'il le dise 1 Et s'il n'en est pas d'autre, il fau< en revenir au proverbe : Qui veult la fin, veut les moyens. La liberté des mers cet la thèse défendue par M. WU^on et qu'un ministre anglais s est d'claré disposé à discuter. La renonciation mutuelle aux indemnités dues pour frais et dégâts de guerre a été admise comme règle générale : déjà, en effet, la Russie, la France, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Autriche ont renoncé aux indemnités dues pour frais, et la Russie, ['Allemagne et l'Autriche ont môme renoncé à cOiles dues pour dég&te : il n'y a que M. Ri bot qui aat fait une réserve en réclamant une indemnité pour la France. La note, au surplus, fait spontanément une exception poutr la Belgique, fetl âchnOB qu'il ne peut exister pour d autres nations le* mômes raisons particulières qui existent pour la Belgique. Les principaux Lta s belligérants sont de mome partisans d'une paax sans annexion forcée. Le gouvernement provisoire russe a fait sienne la for- ! mule : sans annexions ni ino*emnités; les parlemente allemand et autrichien l'onit approuvée et M. Ribot aussi, sauf qu il a t'ait une réserve en ce qui concerne l'Alsace-Lorraine. Cotte renonoialijn aux annexions aurait pour conséquence l'évacuation des territoires ocoupès et notanimem ceux dé la Belgique et du nord de la Iran ce- En ce qui concerne les questions générales, la noto n'a insisté que sur Celles au sujet eîe&fjueés les belligérants sont plus ou moins cFaccord et à la discussion plus précise desquels ils ne pourraient se soustraire sans se contredire eux-mCmc-s. En ce qui concerne les questions particulières, le Siège ne pouva t qu'exprimer le efcêsir de voir les puissances belligérantes, appréciant les bienfaits immenses d'une paix durable, consentir à les examiner dans un esprit conciliant et mettre leurs intérêts piopres d accord avec ceux de la généralité. La guerre sous-manne Cop>caih.aguo, 26 aoît : Le ministère eies affaire^ étrangères annonce que le vapeur ,, Alexandre fcououkof , de la bexiict'i eianoise il# navigation à vapeur, qui se rendait du Danemark en Angleterre, a ota coulé le 22 courant. L'équi page a été sauvé. t « * » Londres, 25 août : M. ThiirkeU, qui fait autorité dans le monde maritime, écrit dans lo „l)aily Mail*' : — S'il est vrai que les incioatiors données par M. Ll-oiyd Ueorge au sujet des pertes ce la floue' marchande britannique, depuis avril jusque juin, font ressortir une ùiiiiinaition de 4& p. c., il ne faut toutefois pas perdre de vue que les pertes avaient augmenté de 5-1 p. c. de mars à avril; il n'est donc pas impossible quelles s accroissent de nouveau. Ce que M. Lloyd George a dit de pius intéressant, clest que le noni- 1 ie des s jus-marins ennemis s accroît sans cts'e. Malgré toutes les mesures de eie-lenise prises par noire Amirauté, il est donc établi ' que l' Allemagne est à mome d augmenter plus rapidement sa flotte de sous-maiins que l'Angleterre ne peut Lui infliger d'e pextes. Lu lait, l'AUenui^iie, grâce a'I'soiion, de ses sous-marins, diminue non seulement" la marine marchande britannique , e 8 millions cie tonnes par an tout en décimant les flottes marchandes des Alliés et des neutres, mais elle cons ruit encore de nouvelles escadres de sous:marins qui peuvent lui s rvir immédiatement. Au cours des douze derniers mois, les sous-marins ennemis ont couié 5 vaisseaux de ligue, 5 croiseurs, 12 contre-torpilleurs, 2 sems-marins, 7 dragueurs de m mes eï 8 croiseurs auxiliaires de l'Entent.;. Pei riant la mome période, l'enneme n'a pas perdiu de navires de guerre d passant la foice d'un contre-torpilleur, ce qui démontre que l'action des sous-marins est encore loin d avoir dit son dernier mot. Or, M. Lioyd Lrcorge n'a malheureusement pas déclaré que l'Amirauté est à même de extraire seaisiblement plus de submersibles et on peut on couciure que les mesures de dïen^e sont loin d'être suffisantes. Notre but principal doit être d'anéantir la flotte sous»-marine ennemie. Dans la situation où nous nous trouvons maintenant, il est vraiment puéril de par10r de succès remportés élans la guerre sous-marine. L'Allemagne construit sans relâche de nouveaux submersibles. * * * Paris!, 26 août : 11 Pierre Mille qui fait une enqu'to si*r la cLôfenso coi^je lce scu^-marins dans la 'àff'diter-ran o, flccrit dans < Le 'J'einps > l'œuvre ac^oau-plie par los icarins français et ajoute : — if^llueiireneen^nt, quelles que ©oirrtt les ppccau.icHifl prises, quelles que soient la for meté, la patience, 1 énergie de cette police de la mer il est «Wident qu'on ne peut pas plus em-pûchcr un coup de torpille qn'irn coup de canon. L' < Atlios > a été cou-lt5, par une mer d'huile, à inidi. Il était escorté <io dlearx torpilleurs. Les passagers croyaient n'avoir riein à craindre et beaucoup rn^nne, dans Cott» convie* tion, avaient refusé de fake assurer lenr8 l>a-gag<». Aucun d«3 deux torpilleurs n'aj/er ut ni le soue-marin, ni la torpiLle qui coula le n~-\ire, et qui a peuLêtre passé sous uoi de» leiux protecteurs. Mais, sauf un continue, t de Chinois qui perdirent ja t-'ie et te noyer eut, faute de discipline, presque tous 1#> pas agers, y compris des compagnies sinégalaises, pure» t étro recueillies sur ccfl bû tuner. i)3. C'eSi encore \ service que les couvoyeiw» peuvent ei dtoivent remire s'ils n'ont pu préserver 1© navire, malgré leur incessant# attention, ils sauvent les hommes. 1 Ces tbâtimenis légers, qui tont aatna arrêter leur métier d'escorteurs ou de patronllieurs, ne son* pas eux-mêmes sans courir des danger®. Biuii que leur faible tiranit d'e:iu leur épargne générale® Qnt l'atteinte de la torpille, il y a 'fes exteplions à. cette immunité. On vie) fi d'annoncer que le l9 juin deniier, Y < Edouard Corbière > a • té torpillé. Jo me irouvais à son bord quelques Jouis auparavant. L'intrépide et magnifique m?rin qui le coinmandait, Gatto, me disait : < Eh ! non, on ne nous coulera pas 1 nous Sommes trop petits pour leurs torpilles l Tout au plus risquons-nous des coups de canon. Et alors. ie voudrais bien voir ça : quelle dan&o 1 > L' «Edouard Corbière > a été tropill\ pourtant, et le lieutenant de vaitseau Gatto a trouvé la mort à son poste. H laut que nous sachions tout cda, nous terriens, parce que o eet nous qui bénéficions de la peine et d©s dangers de ces braves gpns. Les bateaux s Usctnt, je l'ai dit *• il en faut if'autres, il en faut toujours d'autres, dfcs bt fl aux et «ncore des bateaux ! Mais ce n'est p.:s 6out. En tablant sur Ceux qu'on en poss6.'« et nrfone sua ceux qu'on (poes^deira, mous de-Tous nous résigner à r'duire les exigences de notre ravitaillement à l'Indispensable, sinon, ni le- marins, ni 103 bateaux, ne pourront suffire à. l'ouvrage. O'eet mie question d'organisation, elle eet pressante, et cette organisation doit être sié-vère, môme si nous devons en souffrir. > JSJST j^mÉniQUE Londres, 26 août : L'Agence Radio apprend Washington que l'agitation pacifisme à New^-York a pris une teille am,pleur, à la huito de la note pa. oifiste du Pape, que le lord-major MitcheU] a dlû prendre 1 s mesures de police les plus i sévères pour éviter des manifestations dan-, gereuscs. DEPECHES DIVERSES I Le Havre, 27 août : M. de BaSsompieiTei vient d'étfcre appelé an poste de directeur général de la politique au département des affaires étrangères, poste occupé par M. Arendt et par le baron Beyeps avant la guerre efc depuis par les barons de Gaiiffier et Moncheur. «, * Amsterdam, 27 août : On mande dô Flessinguè à l'Agence Télégraphique néerlandaise : Samedi, à 11 h. y2, un avion de . na*io-Ttlité inconnue a jeté des bombes à prewi-niiiâ immédiate do la frontière, sur le torri-t'. ire de la commune de Cadsand. Les bom- ; ).«'S sont tombées en raso campagne; il n'y ! pis ou de dégâts matériels. * * Copenhague, 27 août : Lors de la dernière attaque prononcée par des dirigeables allemands sur l'Angleterre, efc«f ba^Kniôs de «uions de défense établies près du phare de Spur-Point et composées chacune de six piec«a d un nouveau système français ont éfr'i complètement détruites par u e bombe; la plupart des servants ont été 1-vsséts. Un vapeur qui avait jeté l'ancre p-is de Iîlall a été avarié au point de devoir être remorqué immédiatement en cale e.cîie. La gare de Paragon, près Hull, et un bloc de maisons a voisinantes, ont été détruites. En rade de Grimsby, une bombe a coulé une allège. * * * Ferlin 26 août : M. von Stumm, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a pris un congé de trois mois pour motif de santé. L'intérim s -ra fait par le baron von den Bussche. Certains sont d'avis qu'à l'aspiration (Je s >n congé M. von Stumm occupera un autre £Oste. * * Berlin, 26 aoûî : Le ,,VorwarW annonce que le Congrès eu parti social'.ste allemand se réunira lo 14 octobre à Wiirzburg. * jf Berne, 25 août : Du „Berner Tageblatt" î — Des troupes française»' qui sont au repos établissent en ce moment une clôture on tô.c entre la France et la Suisse, depuis Pie tenv*hausen jusqu'au défilé du Doubs. lin Suisse, on ignore dans quel but est faite cette séparation. Les cormnunicatiloiis télégraphiques Genève-Paris ont été suspendues avani-hier après-midi pendant cinq heures par les Français pour des motifs inconnus. ♦ * ♦ Rome, 28 août : Le ,,Corriere deila Sera" annonce que la réouverture de la Chambre aura lieu dans la seconde quinzaine d'octobre, quoique les socialistes désirent la reprise immédiate de la session parlementaire. » ♦ * Londres, 28 août : La ,,Westminster Gazette" publie une l itre de l'amiral Thaon de Revel, chef ele 1 '6tat-ma;'or de l'Amirauté italienne, qui dit entre autres : — Nous combattons pour achever notre unité et pour reprendre ce qui nous appar-!'c »t ; si nous échouons, notre existence même est en jeu. Le Trentin et 'J>rie©'ç sont les portes de notre maison et elles sont occupées par des étrangers. Si nous ne libérons pas maintenant nos frères, nous n'y arriverons jamais. Ce n'est pas "tout : i'ikile a aussi des intérêts sur mer; la mer Thyrhénienne et la mer Adriatique sont ses deuix poumons. Sans la possession de ia Dalmatio et de Curzelas, l'Italie ne -»era jamais en sécurité dans la mer Adria. tique; sur sa côte, il nous faudrait un port •le guerre* L'Autriche, elle, en a plusieurs, à savoir : Pola, Sebenico, Spalato, Cattaro > t surtout Curzelas, qui lui permet de dominer la mer Adriatique malgré l'infériorité numérique de sa flotte " « * ♦ Berne 26 août : Les journaux annoncent que les frais de guerre de l'Italie se sont élevés, pour le mois de juin, à 1 2. 3 milliard de lire. Depuis le commencement de l'entrée en guerre jusqu'à fin juin les frais de guerre de Italie ont atteint le total do 2î2 % milliards de tire. PETITES NOUVELLES LA CONFEDERATION CANADIENNE. Le gouvernement canadien a décidé de c'1 bicr 1») 50e anniversaire de la Confd ration du Canada. Il y a clud'iaute ans, en qu0 *ut P"°" rnulgué, par la reine Victoria 1' c Aicte de l'Amérique britanuique du Nord >, c'est-à-dire l'acte oonstitutif des garanties qui fondaient, < 6ous la couronne du Royaume - Uni de la CranderBrebagine ot d'Irlande >, le3 libertéa du Lomii'lon. _ Cette constitution de l'Umion fédérale de 1 Etat canadien organisait le pouvoir législatif au Ca. ni*la, par l'établissement du S.nat et de la Chambre des Communes. Depuis ce iemps, le Parlement canadien se réunit régulièrement à Ottawa, capfîale politique et admlnih.tirativfi de la Coniéd.'ration. Ses pouvoirs son* trôe étentlits. La d te et la propriété publiques, la ré^ie'i-en talion du trafic et du commerce, les emprunts, le senvice po.tal, les recensements, le service naval et la défense du pays, la îixation du traitèrent des fonctionnaires publics, le contrôle du cours mon-'taire, des banques, l'émission du papier-monnaie, les poids et mesures, les lettres de change l'intérC't do l'argent et les offres légales, le Code civil et le Code pénal, telles étaient les princi-p-.l s matières d© législation <'nuiu/reeS par la Constitution du 1er juillet 1867. Cette Conistitur tion ne s appliquait alors qu'aux provinces d'On-lario, de Québec, de la Nouve^'le-Écosa? et du Nowveau-Bruns'wick, organisées en fédération. Plus tard les autres statut^ concernant 1e Canada ont admis dans l'Union la terre d|u Rupert, la Colombie britanniquo et l'île du Prince-Edouard, le J^Unitoba, l A'lberta le Saskaticliftwan, le3 territoires du nord-ouest et du Yukon. LE PLUS JEUNE GENERAL AU FRlONT. Napoléon, qjui fut général à, G5 ans, connaît un émule pour l'âge : c'est, na'lurellfftnent, un Anglais, car dans l'armée anglaise seule, ces promotions rapides appartiennent encore au domaine tif*3 possibilités. L) phénomène en question s'appelle Freybetrg, nom à oonsonnanc© plutôt gierma_ ci<iuio qu'anglo-saxonne. Lois de la déclaration do gnerro, Froybergt, alors âgé . de 22 ans, s'entretenait rl'ji la main comme desperado dans l'armée de Villa, au Mexique. Ne possédant pas un rouge fartking pour entreprendre 16 voyage en Angleterre, et désirant s'y rendre par 8e> propres moyens, il enlève lo 1er prix dans un concours de natation et avec le produit, paie son passage à bord dl'un navir©. Aussitôt enrôlé, il est fait lieutenant et prend part à l'expédition d'Anvers. Retourné en Angleterre, on le voit peu après à Gallipoli où, nouveau 1/éandre, il accomplit une action d'éclat à la nage qui sauve son r giment d'une situation précaire. Freyberg ne lait que passer capitaine, pour 9e voir bîentôt promouvoir au grade de colonel. En cette qualité, il débarque au froni de l'Ouest, se distingue encore une fois sur les bords de l'Ancre, s'em-pere presque à lui tout seul de Beaucourt et à 26 ans passe giinéral-ma^or. Il a donc d® l'es-peco devant lui pour gravir tous les échelons de la liiérarcliio militaire. No« jeunes cham(pionS du Brussela Swimming Club ne doivent donc pas désce^jérer de déero-«lier, glrâce à leur talent spécial, quelque joui les 6puulettee de commandant d'armée. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. ^ Berlin, 27 août. — Officiel : ^ Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréclial prince héritier Rupprecht de Bavièrei : En llandre^ le duel d1'artillerie est devenu beaucoup plus violent vers le soir, à a la côte, ainsi qu entre 1' Yser et la Lys ; , il a continué la nuit. Ce matin, à di^'fo-i-fliifcs reprises, d importante ejitacdiemento de , roo«nciais».>noo anglais ont attaqué nos lignes ; ils ont é&ô g^ônéa-alement respi^ussés. ^ Depuife le canal de La Bas^e jusqu'à Lens, une forte action d; artillerie a pré-csddli de violentes attaques anglaises, qui ont été prononcées peu avant la tombée du jour au nf-jrô-ouest de I^ens, et qui ont échoue aveo de fortes pfirtes pour r ennemi. s I^es comlxi-ts livr.^ en avant de nos po- i eit ons établies à l'ouest du Cateiet ont con- t tinué pendant la journée avec c&a alterna- " tives (averses. Près des fermes de Malakoff , et de Cologne, l'ennemi a remporta des succès locaux. Les tentatives qu'il a faites d pour développer ses progrès ont échoue et r il a subi do fortes pertes. ' Armees du prince héritietr allemand : Sur le Chemin des Dames et dans l'ouest i de la Champagne, violent duel d'artillerie E intermittent. Au sud d'Aillés, notre feu de r défense a empêché des attaques partielles t françaises d'atteindre nos obstacles. i Devant Verdun, lo oahne a généralement c prévalu à l'ouest de la Meuse. Sur la rive | orientale du fleuve, des combats acharnés se sont livrés jusque dans la nuit Des at- c laques françaises, prononcées après un fou c roulant près de Beaumont, dans le bois des ' Fosses et dans le bois de Chaume, noua ont tout d'abord refoulé hors de Beaumont et de parties des bois. Par une contre-attaque, ] nous avons repris le village et *es bois et nous avons fait une centaine de prisonniers. ; î>e soir, des troupes françaises ont de nouveau attaqué et des combats, qui continuent 1 encore, se sont engagés pour la possession de Beaumont. Entre la vallée de la Meuse efc la route ! Beauinont-Vacherauville, toutes les attaques françaises ont échoué. Le o. mitaine-aviateur baron von Iticlitlio-fen a descendu son 59e adversaire. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du Felel-maréehal prince Léopold de Bavière : Au nord-ouest de Jacobstadt, les Eusse» ont abandonné quelques positions . sur Ja rive méridionale de la Dwina, nous les avons occupées. Près de Baranowitschi, au sud-ouest de Luck, après des attaques de renonnaijïSîance fructueuses prononcées par nos troupes, la canonnade a augmenté de violence. Près d'IIusiatyn, l'action de notre arflorie a étouffé une tentative d'attaque Faite par les Eusses. Front du général-colonel archiduc Joseph: Pendant L offensive, des troupes aile» mandes ont arraché aux Roumains quelque^ positions établies sur les hauteurs qui se drrssent! au ord-oest de Soveja. De violentes contre-atuiques de l'ennemi se sont écroulées et les Roumains ont subi de fortes pertes. Auprès des armées du feld-maréchal von llackensen et sur le front en Macédoine, pa<s d'événement important à signaler * ♦ ♦ _ . ■Berlin, 27 août. — Officiel d'hier soir : Les Fiançais ont attaqué, ce matin, près de Beaumont, sur la rive orientale de la Meuse. Après avoir eu, au début, un succès de peu de durée, ils ont été contre-attaqués et rejetés dans leur position de départ; à part cela, aucune action de quelque envergure, ni dans l'Ouest ni dans l'Est*. * • * Berlin, 27 août, — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marins ont -encore coulé 21,000 tonnes brut. Parmi les navires coulés se trouvaient le vapeur armé anglais ,,Ny-norta" (3,684 tonnes) qui transportait du charbon en Italie, ainsi qju'un navire marchand de 5,000 tonnes, complètement chargé qui se dirigeait veis l'Angleterre. ♦ * # "Vienne, 26 août. — Officiel du soir : Au nord de Gorz et du haut plateau cîu Bainsizza-Hteuiigegeist, la bataille continue. Les attaques italiennes sont restées sans résultat. • * # Vienne, 26 août. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Est. La violente canonnade continue sur le front du général-colonel archiduc Joseph et sur celui du général von Bohm-Ermolli; il n'y a pas d'opérations spéciales à signaler. Théâtre de la guerre italien. Sur le haut plateau du Karst, la journée d'hier s'est aussi écoulée sans importants engagements d'infanterie. Immédiatement au sud de la vallée de la Wippach, nous avons repoussé une attaque etxécut e par l'ennemi la nuit. Près de Bijlia, de faibles attaques italiennes ont échoué. De forts combats se sont encore une fois développas dans la région du monte San'-G abri ele; grâce à la bravoure de nos soldats, parmi lesquels, à côte des chasseurs du pays de Graz, des hommes/ du suc de la Styrite, oui régiment 27 et des détachements du landsturm hongrois méritent d'être particulièrement signalés. L'en» nemi n'a pénétré sur aucun point dans notre position, malgré les grands sacrifices sanglants qu'il à consentis. Le monte Santo, évacué par nous sans combat la nuit du 2Jj août, a été occupé par les Italiens. Sur le haut plateau de Bamzizza, à Ileilige-geist et à l'est d'Auzza, il y a eu plusieurs rencontre"?- Sur le front en Carinthie et sur celui du Tyrol, rien d'important à signaler. Théâtre de la guerre dans les Balkans. La situation est inchangée. Vienne, 27 août. *— "officiel : La bataille continue près de Gorz; la situation est inchangée. » * * Sofia, 25 août. — Officiel : En Macédoine, tout le long du front, Faible canonnade, pluâ violente dans la boucle die la Czeraa dans 1# secteur situe au sud die Huma. Notre artillerie a fait sauter un dépôt de munitions ennemi au sudl de Doiran. Sur la Stromma infén rieure, engagements entre patrouilles. Nos aviateurs ont lancé de» bombes dur Kpritza et sur des camps enne&ais établis à l'arrière des positions. Sur la front en Roumanie, faibîe canon, nadje et fusillade. * * * Sofia-, 26 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, cJans la boucle de la Czesrna et à l'ouest du Vardar, violentes oanonnades. Sur le reste du front, fou de diversion. Derux compagnies anglaises ont tenté d'attaquer nos pétitions avancées établies dans un secteur situé au nord cki lac de Dodran; elles ont été mises en fuite par notre feu. Dans la vallée de la fcrowaaa, coups do canons isolés et engage-îente entre patrouilles. Sur le front eu Roumanie, faibles fusiL î&ies et canonnades réciproques dans cer- lins secteurs du front. * * ♦ Constantdnople, 25 août. — Officiel : Sur le front do la Diala, le 23 août u matin, l'ennemi a bombardé nos positions établies sur 1e D'jebel Hame-in. Sur le front du Caucase, dans le se-teur e l'aile gauche, l'ennemi a tenté s;ir plu-iours points d'attaquer nos positions; il a té chaque fois repoussé. Sur le front du Sinaï, le 23 août, viow ïnte canonnade sur le front de Gasa. Berlin, 26 août. — Officieux : La vigueur de l'offoosive g'-rurale de l'Entente e* *tfei>u^e Je 26 août, 6ur les frot:fs de Ouest et de l'Est, et ce n'est quo sur le théû- 0 de la guerre italien que le*s combats ont té do nouveau extrêmement violente. Sur le front en Flandre, après iks combats & Jteinativea diverses livrée au lever du jour, ous avons perdu un p*."t;t poste avancé an Kud e Lomb*rii$'de ; des détachements d'atta.',uo eru cmi« ont teraki, vers 11 heures <ki e i", rie îcttro à. profit et d'étendre ! avantage qu'ils voient obtenu au matin, mais nous le3 avons epouesés e* poursuivis et nous avons réo cupo 1 po«te qu'ils noue avaient pris. I3n plusieurs utre« endroits, (3ew patrouilles ennemies ont »tà ep^usséeC, notanaisîsnt celle d'un gros de po-rouiliet qui avait fauté, après une vicâonte jiré-aration d'artillei-ie, d'attaquer dans la r gi^n te Soint-JHilien. L'activitî des avions mod r e ►ençlant la journée, t\ cause de l'ouragan, s'est animée le e<ïir et a été gir>'inde aussi aujourd'hui. Sur le iroiti en Artois, !«e CanatVie: s ont essj les attaque^ inlruc(>ueuse8 qui leur ouït oétô de forte i pertes. De très nombreux cada-re« de Canadiens gisent devant nus positions. A certains endroits du secteur de Sai-.t-Quen. 'n, les opérations ee sont ranini.rs. F® i>is midi, in feu destructeur a éfc' dirigé ear la f?rnie dta 'alakoff et sur la région, située au sud de elie-ci. Vers le soir, 1 enneeni a diiigiô une ittaquo pta-i-ticuliôranent violente contre ne» nou-elloa poeâtious, situées près de la firme de juiKomont. Ai cet endroit noue avons repoussé ine ooaitre-attaque eniiemie dans la ma'.i:' e, en >artie au cour» de corps à corps. A 0 heures lu soir, ung! nouvelle forte attaque e^wniio O't d>'chain e au même enilroit. Les c?mi>ats iciiarniB, à alternatives diverse?, ont continué ou Ce la nuit. L'ennemi a subi de fortes v-'rtes. les premières heures du jcAff, nos Iran-ïhéea établies prt-e des fe:mes de l^flalcoff et :• Cologne, ont été prises sous un vi< i nt feu. Pendant la nuit, Saint-Quentin a ''té violemment jombordé par les grenades incendiaires. Quinze îtïifices, parmi lesquels le couvent des religieuses, >nt été détruits i>ar l'ince|adie. Lo t_ça de rartiHerio çnnemie, qui a diminué 1 intensité sur la rive occidental i. de la A'p.ise i sévi avej une très grande violence dans di'i-j-ronùs soetouirs de la rive oriieutale. Plaidant toute l'aprè® midi jusque dans la nuit, un très violent feu do canom de tous calibre a <'tâ tlirigé sur nos positions, depuis 1Q sad^ouest de Beahmoni jusqu'au bois de Chaumes. Au lever lu jour, il a atteiint u;.e grande violence. Au soin* de 1 attaque qu'ils ont prononc c-, en dét bouchant de la liauteur 24.4, les Français ont subi de fortes pertes, grâc© surtout à nutr • feu de défense. Le communiqué français du 2-1 ao.it déclare que ]'enneeni s'esi enipari au couis d'un ïou1_ assaut de la liauteur 301, formidablement fortlfi e. Cette affirma tion est de nature à in-duiio en erreur. Troi3 jours avant 1 ai:a<;uo ces Français, nous avions évacué syPtématioueii.Ciit la hauteur 304. Sur le front à l'Est, à part def. cenonnaces pas»igares et des op rations de paire»;:ii ts iso-l^es» aucun événement p;U'tieailier à signaler. — 9 Communiqués des armées aillées Paris, 26 août. — Officiel de 3 heures : Au nord de Verdun, la nuit a eto marquée par une grande activité d'art.Uarie sur ia rive droite d*e lu Meuse entre Sajno-gneux et lé boie de Chaume. Sur la rive gauolie, noua avons légèrement progressa au sud do Betliinoourt ; nos avant-postes sont aux abords du village et bordent la rive sud du ruisseau ce Forges. Sua- les Hau(s de Meuse, deux coups de main tentéa par l'ennemi lui ont coûte des pertes sa t. sibles sans aucun résultat. Nuat calme partout ai.leurs. * * * Ppris, 26 août. — Officiel do 11 heures i En Champagne, notre artillerie, poursui. vaut ses tirs de destruction, a provoqué dans les lignes ennemies l'explosion de ré-servoirs à gaz au nord de la ferme ISava-rin.Sur la rive droite de la Meuse, nos troupes ont attaqué ce matin avoo vigueur la ferme Mormont et le bois de Chaume; noire attaquo a parfaitemeait réussi et nous ^ mis Cil possession de tous nos obj-ctifs. £n dépit de la résistance acharnée de i ennemi, nous avons enlevé ses ligues de dé. fense sur un front de quatre kilomètres et sur une profondeur d um kilomètre environ. La totalité du bois des Fosses, le bois dè Beaumont, situé plus au nord, sont on notre pouvoir. Poussant plus avant, nos trou* pea ont atteint les lisières sud du village de Beaumont. Cne violeme contre-attaque ennemie, débouchant du bois de 1» Wa-vriila, a été prise sous les feux de notre artillerie et repoussée avec de lourdes pentes. Nous avons fait de nombreux prison-mers, qui n'oint pas encore ét; dénombrés. Sur la rive gaucùe, la lutte d'artilerie a pris par moments une grande violence dn.n« la région au nord de la côte 3o4. Hien à signaler sur le reste du front. * Pétrograd, 25 août. — Officiel : Sur le front à l'ouest, daiis la direction de Baranjo.'witschi, 1 ennemi a violemment bombardé nos tranchées, particulièrement celles établies près du village de Lâbuza. Sur le canal d'Ogin, après un tourbillon de feu, des k-oupes ennemies, fortes d'un bataillon environ, ont attaqué nos tranchée dans la< région die Maitynowka; ils ont rQussi à s emparer de quelques-unes d'entre-elles; par une contre-attaque, nous avons rapidement rétabli notre situation primitive. A l'embouchure du Zbrucz, nos ^cla reurs ont exécuté une opération de reconnaissance et ont fait prisonniers lo soldats autrichiens. Près de Smorgon, notre artillerie a descendu un avion, ennemi, qui est tombé dans rucn lignes. Sur le front en Roumanie, dans la direct» tion d'Oena, les Roumains ont repoussé cfe faibles attaques ennemies. Sur le reste du front, la situation est inchangée. La situation en Grèce Paris, 26 août : On manda d'Athènes au Temps" : Le 24 août, à la Chambre, M. Stratog a parlé pendant six heures. Iyorateur a déclaré qu'il considérait la CùiamUre comme constitué© illégalement. L'intervention des puissances protectrices ne s est nullement exercée dans un sens amical; M. Stratos a tenté de prouver que leur dévoir était de garantir l'intégrité de la Givce et non de s'immiscer dans les affaires intérieures du pays. Il a ensuite contesté la validité du traité d'alliance gréco-serbe et a exprimé l'avis que 1e ,,casas f.ederis" ne s appliquait qu'au conflit balkanique exisuint alors. Il a terminé en affirmant que M. V e i/>e-los avait forcé la Grèce à entrer en iioe

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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