La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 27 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dr2p55fw31/
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Dimanche 27 Février 1910 H B C JOURNAL QUOTIDIEN. — H,o Numéro : là Centim^a ni ■■ ,, |, ,,i | gjjByinfT -grrr,T^~-'>'—t—rrrr-w-ny —• y-wp» . -, g»" Année — M* 4Ê6 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS i un mois (mars) "i Ét. S.83 Les demandes d'abonnement sont roçuai EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de posta ADMINISTRATION ET RÉDACTION S-ia 2£àxif&g7ie-a,iïs:-IlBr'be3-£>ot8,&èrest ,T.7^ BUREAUX 1DC 9 à 17 HEURES «Jos. MORESSÉIE, Directeur r Petites annonças • ■ > . . . la ligne, fr. 0.4.0 / t Réclamo avant les annonces . — i-00 PRIX DS ANNONCES I Corps du journal ..... — 4.00 I Faits divers ...... î — S.00 L Kécrologia •*......' — 2.00 g .--- « ■">> Aujourd'hui ; huit papes. ■*£ _ LA GUERRE 573 Jour de guerre Au nord de _Yerdun, (Je nouvelles attaques à'infanferio acharnées, appuyées par ujdi feu irï^Olltaâe extrêmement nourri, ont fait fair j aiax Atiemands tfe nouvt-aux progrès. Partis du riérÈs de in ligne i>ainogiioutx-£Beai&-mont-Ornes, dont ils no tenaient» encore que jl'axtrécaité occidentale, ils ont dàélogé ka ilïrançaàB do tBeaujmont et! d'Ornes, pu&i oui t débordé vers lé sud sur une prefendteur u'Q 1 à 2 kilomètres en s'emparant da divers .villages, positions et fermes fortifiés. Dariis le oestre cSti secteur attaqué, ils ont Atteint ly nord de Louvemont et pris la ferme des ; Chambrettes, à 2 kilomètres à l'est de ce .' viiiage. Qiamt à leur situation eœacDs aux environs d'Onces, eUe n'est pas prooiwée. , Ea résumé, trois jours d7 offensive crA ■oo3t2u.it îgb Allemands dm front Coinfeavoye-•JLzarrf.ies sur la ligne sud de Sameg-Geux-^lordl do Louvemont-sud cFOrnos, et leurs positions ont par suite avancé de 5 à» 6 kilomètres vers le sud sur un front dfn^e boirne drzaine de kilomètre». Celle avance, qui .a pour conséquence do les étaSSr au nord dis Verdun à proximité do la ceinture fortifiée do la places — aux Œiambrtibtto, ils ne «ont plus qu'à 2-,3û0 mètres du- fort da Douaumont — o--t véritablement iiapreB-'aiomraate.Il eslï certain que la lutte meurtrière cn>-Ifpgéa _ au nord de Verdun n"us$ pas près dfl fmrr. Sans aucun doute, les AlIcïmnîiJïï», dâciofeSs à tirer do leur avantage tout ie j-arti possible, chercheront à l'accentuer et me manqueront pas, <31 outre, cDe presser fVigooreiKcmëefc le prwlorrgemant dkas posi-tiotia que le recul des Français leur permet jjâjffieàlemcjat de tenir à l'ett du «jeteur &'0rn«s. Do son côté, après avoir été eur-;.pria par k, violence et la soudaineté do i-'oîtoasiva allaennde, le géaéral Humbert, -Qui ceaimar^e à Varsbin, va oûrttiUicment j tester rai suprême effort : à toiit prix il 'lui faut enrayer la poussée ermemie, qui menace la grande fortoiosse dont le maintien constipe pour la .France una CBsen-tielie nécœ^ité. • • « Aîi moment de terminer notre ehronî»|ne, 'ijerua aîfiQoooe olhc^LeiuçiLi-x. la j*ti-9o au fort de I->Oîtiiusraoiit. Oo fort est l'irn. «fers piua^i.jj'j*!raRfflk diss panels fo-rtB • qui protègent Verdun. Il constituait, an î nord-esS, la base de sa résistance. Le tiit qip'il est tombé aux mains des AMenianxr^ dénoto de leur part une nouvelle et considéra bie avance. DANS LES BALKAMS Budapest, 24 février î î.e oorrespsmdant à Baicdoircr du jbîimal »'Az _ Est" prétend que le roi Nicolas du Monténégro ne e« gent paa à Faisa en Fran.cc. Il a Cxprixné le iRfeirr se rendre b> Bàant-Séfcaslian, mais la France ne f autorise pas à partir. Bu reste, le gouvernement ^ espagnol ne consent pas à recevoir le roi Nâcetes en Espagne, car son séjour dans le p^js pourrait entraîner dxjs complications diplomatiques que le gouveriDesnent espagnol désire éviter. , Paris, 26 février : I Oit marnée «Je Kome an ,,Petit Parisien^' que le gouverneiuent itaiien a joint à sa note de protestation au sujet de l'incideal .qui s'est produit récemment à la Cbwnbre giH»qtîe, une liste complète des exigences politiques de l'Italie dans l'Adriatique, dans-la Aîéditerranéo et en Asie-Mineure, et ce, B-i'in que des malentendus ne puissent plus 60 produire. Atàènes, 26 février : M. Pasi'ch, président du Conseil des ministres serbe, est arrivé à Athènes. — : Lacampagne des sous-marins Jf* ySax ^Ogand^ ^e correspondant bearli-nois Qa ,,^cw-ïork V/orlilJ, uii>lia m^ff"r0a fclV0, eHtr€£^ qu'il a eu. di- u'Etat ^and, aurait dé-clnrû oeto^MMd te.pxfeoipes suivante: 1 II no plu^ ^lîstejc avijourd liui do r^.r ,^rehaflds/^ «>««» ut» brt dt EsosM; l'équijxaneatl do ces navireg -« i<fflr CoutfegfRt d'arffliocsrs e!i àa canons m r,^. <5-js ororseora auxiliaire? tto la fiotb, of(Vn. eivo, et oo, intentionneJlemeat et oSa*;™ caoïiÊ; 2°La3 eond'ititons da la guerre maritime ' •actiwSio.ne foi irnisrçynt ping a«eoa argnraant co.prt)?ie dû ja6tî{ix?r rn.rmt3TKr Ç de oayirœ marnhantte. loi intoniatioaak qiu autorissit l'armemraiti de tas un- VTil! n'est pbia en vi^uejr. Ella avait! élié euiborea à uns époque où les navires mar-ohcmds &vicat attaijaés par des corsaires et «e p'rates. Or, k« ooreaixes et les jiirates a ex^tfïit phis deipais ci&quautâ a M. von Jagow a dit e-tsirkta que les na-Sî n)aT!5f"'i^ arïtK?» dan® un but <iu'on proted dtfansif ont exclu^iv'cmetnt; pour ob-ï* d'attaquer Tes aeus-ia;n'inî). Si un sou», "«•ritt a'approdse d'nsa n.aviro marchand «nue et que oehii-ci fait fou sj,r lui. cV-t ■» preitve nia) l'arœcaicne d-y; navires mar. cûaadi? est effectué dams un but offensif: or a ét6 dûmontré j.-ar de nombreux q^ern'- —■ Notre campnginjo de sous-marins, a dit von .Ta^-w, &>eïti imposa eoavmçl une maîura <.fe ropriiîiite e»atro l'An^lc'crre, ^v\ i¥>us affaler au m^pria do 1 -fi «t oo^irement au droit desi p^fis: ? JjrotwiatSon du président Wileon auprèB ® IMgkstarre l'a fort bran démontré. Nos ^itrewn«6uras ont un i<ia jument pour g^-^ror nofro propre défense, et de faire TZ'1 tl déoifitton priso par l'An^le^-re eon*ra?' 633 Davll!a3: ipareJiands, décisirvi qui, 1 ^ <^oit, visait exclusivement ^ lœ maâûs. Xoua revendiquons, nous, la droit de cSre que ce prétendu armement dans un but défensif n'<&fc qu'une feinte, q>îe oes navires marcliands ne sont autre c-liose qiw des navires de guerre, ci qniis doivent _ être traités comme tels. C'est dailleurs ainsi que l'Allemagne les traitera dès que le délai fixé par elle sara écoulé. SUR MER Ijondres, 25 février :< Le „Tcnes" éviiluo les portes causées jv.a-qu;à présent par le navire atiemand .,M^ve' à 60»,000 tonnes de jauge et à 2 millions do £, 13 bateaux ayant déjà è&é coulra pair se- vaisseau. rTénértffe, 26 février : î I-e capitaine d'un des navires qui ont été foulés par les Allemands, a déclaré que le prétendu ilowe" est un navire de 2,<^00 à 2.500 tonnés, armé de 6 canons de 175 mm^ disposant de deux lance-torpdlles et ayant de nombreuses mines à bord. Le vapeur aiL-pût une vitesse do 17 nœuds e± un é^iui-pa^o œ 230 à 2SQ hoenmes. Le comnmn-Hanû serait lo comte Dohna. Les liwuHnes de l'équipage du navire belge ,.Luxembourg" ont raconté qu'ils avaient été bien traités à bord du Westbum, où 7 Allemands armés de grenades à maia gar-drûent leurs prisonniers. i Lo „VVestburo." transportait 5,000 tonnes de houille. # - Marseille, 26 février s* Un torpilleur a remorqué un canot! du voilier ..Kousino", qui a été torpillé, le 23 février, dans la Méditerranée, par un sous-mann ennemi. Six hommes do l'équipage s'étaient réfugiés dans ce canot. ■■■■ . . «iTài DEPECHES DIVERES Paris1, 2A février : M. le miuisôro de Frqycinct est atteint do bronchite et n'a pu assister au coiLSÔi âe& niiniscrcs tenu aujourd'hui. •Biesi que les médecins interdisent l'entrée sa cliambre, l'état de M. de Frejvcra^t a'esî p«s inquiétant, paraît-il. Pari?, 21 février *: * On mande do Pétrograd! au ,,Petit Jour-La£-1';. ^ue le g<ouveriiieajûût russe vient de cernmrer avec succès les négociation® ponr->?uï%'ie3 ayco io Japon pour le rachat de quatre croiseurs russe» que le Japon avait captures pKixMnt la gnerro ru^flc-jajBaiîaiso. •Cotte nouvelle mérite confirmation,. P Londircs, 24 février : Le ooluacl Honso est retourné aujourd'hui aux Etixts-Uïus. Wilhelmshaven", 25 février : L'empereur Guillaume e&t arrivé mer- cre*îi à V7Iliafensha.ven, _X1 est rrp^itî tltmc: l'après-midi. Londres, 25 février * M. Kovriand Francis a "été nommé em-bassad!eur des Etats-Unis eu Russie. • Londres, 24 février : Un gros éboudeoient a endommagé sériou-semont la ligjie du chemin de fer Douvrets-Fofeestoiie. On diï que lei gouvememetit anglais a décidé de remettre la ligne en état &euleinent après la guerre. En attendant, ie &afio seauit assuré j[>ar un service df'auto-mobiles. Paris, 24 févriar : Le „Matin" annonce que pendant les dernières attaques aériennes allemandes cïi Franco, six bombes ont été lancées sur Amiens, où trois personnes ont été tuées. Cinq; avions onû survolé ,Bar-lo--Duo ea ont jeté onze bombes, qui ont cauptj «ies djigûta matériels et tué doux personnes. A Révigny, une bombe a complèfccanent détruit la maison du député Magiixot, * Londres, 25 février : A la Chambre djes- communes, H. Karrci-man, mmistie du commerce, a déclaré que l'ambassadeur d'Angleterre à Rome a an-m»cé que lo goirvernesnent italien avait réquisitionné trente navires allemande qui paient internés dans des ports italiens. * • Pétrograd, 24 février : A la eôancc de ce jour de la Douma de l'Empire, l'axtrême^droito a déposé une motion priant lo gouvernement d'agir san3 «^vrds contre les Allemands résidant en Russie. Cette motion demande i'atrnul^tion do toutes les naturalisations accordées depuis 1&70, la confiscation pui'e et simple de tomt<5Si les entreprises et. de toutes le* propriétés qui se tiouvent entre des mains allemandes ; elle demande, eai outre, qt» toutes les actions do banques russes appartenant à dics Allemjaads soient annulées. * * « Petrograd, 24 f>'svri(ïr : La „Ruwsiioia Slovo" apprend do T'olcio qu«j M. IMalerwski-Malewitscli, ambaesadenr Û8 Kussie à Tokio, qui se r«iire à la suite <5a d'ivergïtiecs de vues entre la Russia M lo Jajioti au sujet de; questions cToiuMBèree, ^era rsmplacé jwr M. Krupensti, ministre ae Ilussio ^ Pékin. » Cologne, 23 février : , On iaande do Berlin à la „-Gaz3ttci de Cologne" : La dépêche Router do' TisTionno qm dit qu» lo gouvernement portugais aurait saisa le» navires allemands qui étaiqut à > 1 ancre dans lo T&ge n'est pas officielle- < meut confirmée jusqu'à présent. Avant i da^sr, le gouvernement allemand doit donc attendre dos précisions. il y a lieu de faire remarquer que, ! d'après les termes du traité do commence germano - portugais, l'Allemagne et le Por- j tugal ont le droit do réquisitionner contre indemnité les navires qui so trouvent dans < leurs ports. Turin, 25 février : * Le correspondant à Ecma do la „Sfampa" dit que la session de la Oiambre na se i passera pas sans débat politique. Au cours i da la discussion du laslget da miaietièro , des affaires; «ranges, on examinera la politique du. gouvernement. , n est certain que le calme qui r&gao ao- i tueUemeaft dans les «ercles politique^ m® sera pas do 1-cxt^ue durée. L/e signal da îa lutte piurlemestaire sera» donné par les socialistes réformistes et les natiouMlïSîssBî, fcm-ujs qrnse le parti de la guerre à outrance tentera do flaire discuter une déclaratioa da guerre à l'Allemagne. Isa session jîar lem (^ntaire no dépassera-guère le mois de mars. « m i Copenhague, 25 février : Après cte longues négociations, un accord commercial est intervenu entre le l>ancsnark ^ ^ran<5Q» C^?t accord a été conclu s&r les marnes bases que celui fait en novean-bre dernier avec l'Angleterre. Toutes les commandes do marchandises faites en France devront) ôcro accompagnées do déclarations des deux grandâ organismes comm^rciaua dainods — la Société des grossistes et le Conseil de l'industrie — garantissant que les marchandises ne seront pas réexportées. * Drcsda, 25 février : Lo tribunal do première instance de Dresde a oondamné doux laitiers pour falsification du lait; le principal coupable s es* vu octroyer six semaines de prison et 500 mark d'amende; l'autre, dix jours do prison et 5p mark d'amende. Un oooher a cté condamné pour complicité à 50 mark da-mondo. Ces deux laitiers, après avoir fortement écrémé leur lait, avaient vendu le restant comme lait non écrémé, < * • Londres^ 26 février : Il a été établi o&'iciellement que les attaques aériennes du; 31 janvier dernier ont tué et bleseé 164 personnes. T>e noaabxe des bomœs qui ont esté jeir^es s'élève à SOiî. # * Now-York, 35 février : L« Correspondant du ,, New-York Herald" à Washington1, annonce que les membre démocrate^ dia la Coaiïaissbn porlotneatafee des affaires étrangères ont chargé le pvè&ij-dent d'informer M. Wilson qu'ijS no soutiendront pas son }XHBt âa vue diaprés, lequel des Américains aurailo droife do voyagier sur les navires de commerce armés appartenant à des pays belligérants. Cette démarche, ajoute lo correspondant, es& interprétée commo uno menace ouverte da rompre avec le gouverneaneafe. Ces d'mo-orates demandent, en outre, que M. Yviison mette les Américains en gar^e contre tout projet do voyager à boi-d de navires da commerce armés appartenant aux belîigo-ranfts.Au Sénat, Icss d«noçrates essaieront d'o?> tenir un vote <&intO{*o£ lo président à , adresser un avortissomeu t>, dans ce s^ns, & \ ai» CJiUj/UW • Washington, 2^5 février : M Jattes, s^natoisr, a déposé une résolution d»*!CΫrfiat que le Sénat est d'avis que tout dnfvirend qui touche à l'honneur national doit être discuté au Congrès avant qu'une décision no- soit prise. Il demando, en outic, qu'aucun ultimatum ne puisse Atre envoyé ni aucune relation.' diplomatique •rompue sans que lo Congrès ait été consulté. La via d'un aumonler sur le front Jo suis à môme, grâce à dos lotiras et des documents, de conversations et des récits, do vous donner une idée do la vie active, de la vio pleine de dangers et- de dévouement qu'un aumônier mène sur 1e fj?ont. An milieu de la rage brutale do la guerre, ce représentant do Dieu se promène im^ct'-tubablc, s'adresse aux blessés, enterre les morts, fortifie les vivants qu'il ranima par ses axhortûtàons et par les saoremcntls. Sa mission est admirable. Pendant que les hommes luttent, pendant (pie la force physique de leurs muscles s'épuise, pendant quo la nuit du chAos infernal s'einorco do prendre pied partout, lui, survoilio en bon jardssier, tes plantes délicates de jardin ; il s'inquiète do La pure et tranquille ^eauté des àwes. Il ranime lo feu, qui souvent caché, couve en tous ces hommes; il attise la flamme da leur esprit; il console les mis<$rabk©, il réconforte las désespérés, il prononce de» paroles définitives au sujet do la mort et au sujet do Dieu. ; il montre à tous le cic4. Lourde est sa tâche et son zèle 6'étendi sur toutes choses. _ D'après le tsxte officiel qui règle son activité, il appartient au service do la Croix Rouge, et se trouve dono sous l'autorité immédiate- des officiers do santé. Son unique occupation est limitée à la visite des blessés et des malade?? dans les postes de secours établis sur la ligne de feu et àœifté-ftialement derrière celle-ci. Mais pendant un combat, l'aumônier a fort à faire; pendent la nuit et les jours qui suivent, quand les brancardiers vont ramasser les btescés, il* n'a pas do temps à perdre, il est appelé là fe' là. En temps or^noiro, quand le calme} règne, les- postes do secours no contiennent lue des hommes grièvemesvfc blessés qui ne ! peuvent Crtre traasporWs plus loin, bien en-teadu, sans compter _ les nouveaux bessos, >ar il ne cesse jamais d'en arriver. Lo tir l'arrête pas, les victimes tombant inoaseam- 5 nient. Qivand les communiqués anrjonw3i» 1 lu'il n'y a rien d'impotent à ei^nivler, ! io^yz surs qu'il y a plu pas mal îi-'owjs, ' lo gronsules, do coups do ftwil et do balles ' îo mitrailleuses et que bien des soldsiis ont 1 ité tués ou blessés. ' PcndUnt les moments do répsé, l'aumônier 1 i lo loisir enfin de occuper des vivants lui réo!amont son mifiasfcère. Les divers commandants estiiattît hautener-t Fappui mo- -•al qu'il dispense à lecrrs subordonnés. 1 Ixï prétro utilisé alors sçs journéos d'à- ' •vrès sa propre initiative, son zèlo ci eo. ' oixîe tnoralâ. <. Il partage l'abri dos offroiers; il v dort, ! >tio, lit, écrit ; il y reçoit s^ vi^itours et < / dit la messe. Il doit aussi bien que ses compagnons s'y défendre esontre los rats oî t os poux. A 7 heures du matin, il monte h c&erval. i J oubliais de dire que 'cette cachot^ soit ' souterrauiÉj, soit dtssnuuicc dans un bois, i située à quelques kilomètre en> arrière î [es tranchées avancées, de telle sorto qu'eùle i st très exposée aux bombardements. 1 Une fois à cherval, l'aumônier oosnmenoe s ta tournéo et visite les quatre onP^uJaccee < îont il assume la surveillance relkniou^» Il t ?arlo aux blessés, ks confesse «i la tion. l'exige, donne l'absolution ct^ dan» les» ôas urgents, les saintes huiles. On ne communie qu'en do rares occasions dans les ambulances; seulement, quand un blessé le "désire, le prfttre lui donne l'hostie: il en rsa* porto toujours plusieurs avec lui. Après avoir enterré les morts, il reioufn^ à son cantonnement-. Mais en route, s'il rén-oontro un soldat ou un petit groupe, on so salue, on s'arrête, on entame un bout de causette. L'aumônier fait uno partio do chemin avec ces hommes ; l'un ou l'autre de-aando à se confesser. L'exemple est contagieux; et chacun à son tour marche à côté du prêtre qui le confesse et lui accords l'absolution.Tout l'après-midi, il erro ainsi dans la campagne, dans le bois, à travers les cantonnements.U arrive parfois qu'un régiment ou un bataillon so rendant aux tranchées pour aller rtiover los camarades demande la com* muaion. On dresso alors un autel sous un arbre, d'arrière un mur en ruines, dLins ut9 tranchée. Le pr£<bra dit la mos.se eti donne l'hostie à ces malheureux qui dans peu do teînp® pont-être dans quelques heures seront morts. Après lo souper, la nuit venue, il accompagne letj brancai'dicrs qui, munis' do civièit» et dte tomb-^i^oaûx, so rendent vers los postes do secours avancés pour en ramener les bles4 «ils et les morts. Toutes los nuits, c'est la ûK-mo besogne dui-e et dangoreiiso. Par in-tervallss, les obus plenvent. Pondant ee tftmps l'aumônier est agenouillé auprès d'un W/ssé. Dans les tranchées, les soldats veoM&at et beaucoup prient en invoquant Notr^-Damo : „&etro-Dama des Trancdiées, pijez pour nous !" Quand los premières lueurs du jour pointent, le prétro, épuisé par la fatiguo ci la nerveuse, prend quelques! heures de rv.pos. La vie est exoessivemî'nt rude sur le tcont. Cn s'éti ferait une bien fausse idéo si on ©Poyaib les iauagos et les descriptions qud roprésoutenfi l'axisténce mouvemen^e fe soldats comme une espèce de cuie, cai plein air, une' sorte d'excursion* champêtre. -I.-a oontinuibé de l'effort et du danger oni amcaô dans les «Ornes des» sontùuents d'un. sérieux axtraordîuairet Ij& religion h>r.'i?i3 le courage et la volonté do bien faire; elle faits accepter par les soldats 1a lourde tâche; qu'ils ont à remplir jusqu'à la fin, c'est-à-dire jusqu'à la mort. Aussi lo rôle do l'aai^ môniûr, qui vit continuellement en co?mnu-* niou intime aVoo les feues est-il grand, ex-trénia-nent grand et beau. Des ohàèjûs très ouriou^ses so produiront do îemps autre ; ainsi, dans une» le*tte d'au-ntônier jes lis lo récit) d'ua bap^!m^. Uin jour, un soldat lui amène un camarade qui 11e «rivait s'il était ou non baptisé. Le religieux l'interroge et constate sa bonne volonté. Il l'invite à assister ie même soir à une réunion tenue dans uno toute, transformée en chapelle. L'autel se composait de bancs et d une toile. Quelques cierges avaient été allumés devrait lo crucifix et l'image de Marie. On chanta, on pria, on prêcha, on coiv Éo&a. Le néophyte était très émotionné et le, prôtre, un missionnaire, ondoya lo soldat qui lajoie.au cceur, s'en fut immédia-icrucnt rejoindre son r vaste dans los tranchées avancées. l~>e tïliea scènes récoiifortcait cn cceur de prêtre. • Les oiseaux et ta gibier au front I-a vie des oiscautx sur lo front ne paraît nuliecnent troublée, au diro d'un ornitAiolo-gîte, M. Lo*:is Itousaeau, qui communiqué ses observations au ,,-Joornal des Débscs". Les ramiers, tourccrolii» sauvages, coucous, grfves^ corbeaux, pies, gjoais, vivent leur vie sans cramtf?, et) lo bruits des explosons ne les ihodmmodsj nullealerwb. Ils ont, en temps voulu, établi leurs nids ùadg des endroit bien choisis, élevé lears couvées, nourri leurs jeunes. Le ravituike-i^ronfc do ccuxrGi a mémo étw partaculiorement abondant et, varié. Les oiseaux adui-jes ont -irmjours trouvé, autour des troupes, des dé-U*îîâîs, dm rohefs de raspos, de la viande, | [lu paon, des cxviscrves, diverses substance» 9 oonsestiblcs, &mt ils font bénéficier leurs! jeunes. Ldy éûourneaux, ea particulier, dé-fi «entant leur nom, so sont montrés très ré-ii fléchis eti très prévoyants, en fanant ®ou.s 4 io;tr nid, constraiîl dtuns îo trou d'une bran-; ?he dé chôno mort, une provision de nior-s&sux do pain. M. Jjotêa Rousseau a vu les ramiers sor-»ir du bois où il était, voler vers les tranchées ennemies, se poser dans lies champs, j«cis uni souci des cdatemcErts d'obus, et y raquer à tours ocoiîpr.tions habituefles. Au- 1 ïim des oiseaux ne fait attention aux ox-shjfiibhs ni aux aéroplanes. La saucisse, le aallon, d'obsorvat&on, no tes émeut pas da-7&atage. L^j buses sesmblent mvme «'on tentt&er, en faisant la rondo autour da « 1X3 gibier à poil e>b abondairfi dan® losec-ir.Tjr où se trouva M-Louia Rousseau. L'jnr { rasiôn a rab«ttu le giuier. Liovrew crt dia-; = j rreaik> sont nombreux, malgré le brao/Hi-s 1x5 lapin manque, mais les sangliara ^3 voient' fréquemment et les marcassins ont aboitdttnts. On a mSme pris de 009 der-ûefS et tenté de les élever dans La braui-èiée; mats le laih y e=3 rare ets so«jH doute «1 a en da la peine à réussir cetj élevage. >a a mi,eux réussi avec do jeimesi roaa.rds : me atabîiiance en a capturé quelques-uns i a pu les mener à biepi. On a trouvé deî portées de louveteaux dans un ftv>sé en bordure d'iuie route 1 v laqii'elVo travaillaient les torritoriau.x.Deax cafees ont été rencontrées dans les tîssr'js naréo^gefax, à 1,600. mètres d un cours ( on les a tuées, les prenants sans k^O pour des betes dangereuses... Pou de aarti'o^, pu'pi?, foutaes, belefjes, mais beau- ( loup <Î3 rats et do souris. Las os&esux migrateurs ont p«assé en leur ïîi^a : i's vont revenir bientôt. La guerre eur est- indifférente. I-es passsa-eantx se sont OG»tttcBn<fe au bmife et à la circuàa3ion; iLs ?ont et viennent! à le:tn^ besognes, cv'irrtoir 1 <ayat seulement quand les y obligent lu» i ilâ«06 08 vdauos des soldats. Us s'accouJw neafc mtôme trop, car las méridioiaau/x, fidè sb' à leurs instincts de destructeurs do pe ciseaux et do mac^gears de rossignols t c^kirondeilos, sèment des Lacet? et tuent t l'oantité de ces auxiliaires indispensables de f 'agriculture. X COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués allanands 1 i Berlin, 26 février. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerro à l'Ouest. On mande, après coup, qu'une attaque tentée à l'est d'Axineatières par un détachement anglais a été repousséo au cours de là nuit du 24 au 25 février. En Champagne, les Français ont attaqué au sud de Sainte-Mafîo *à "T'y la position que nous leur avions enlevée, lo 1*5 février. Ils ont réussi à pénétrer dans la première branchée suf""une' é^nSuO de iront do 2-5G mètres. En présence do Sa Majesté l'Empereur et Roi, nous avons réalisé dos progrès considérables, sur le front do combat à l'est de la Meuse. Nos valeureuses troupes se sont assuré, do vive force, la possession do la hauteur au sud-ouest de Louvemont, du village de LoUr» omont et des fortifications groupées à Vcpt de là. Animée de leur vieil élan, des régitnenfâ brandeboiargoois so sont frayé un ohemin jusqurau villago et au fort tïlindé de Douàumiont.', qu'ils ont pris d'as-saut.•®Wfens la plaine da la Woëvre, la résistance do l'ennemi a'ost écroulée sur toute la ligné do front, jusque dans la région de Mare&ioyiUo (au sud de La route nationale de Meta à Paris). Nos-t5oa^»es- restai sur tes telftna l;ru7 versairn qui bat en re-traiio.La pri»>e du village de Champneuville, annoncée luer, 110 se confirme pas; c'était une_tïno^^^)|gj^^?. Théâtre de la guerro à l'Est. T>icn à signaler, sai»f quelques combat^ heuretyx livrés i>ar nos avant-poste». , Dans) les Balkans. La> situation n'a pas changé. ^ • • Berlin, 26 février. 1— Officiel du grand quartier général : Lo fort blindé do Douaumont, !c nord-est do la ligne prmcipafo des fortii'ica rions ^rTuang-yte^ de là "place forte de Ver. dtin, a iW'pretl'as.^Lut.hier aprèsMmidi par ÏT* régiment «î*ififiïiTiie.rio du Brandaibourg na 24- ; il est solidement au pouvoir des troupes allemandes. • • ,Yicnne, 26 février. — Officiel d'hier ; Front, russe. Luttes d'artillerie localisées. Front italien. Pas d'événements particuliers. Front du Sud-Est. Nos troupes opérant en Albanie, après avoir battu Italiens, hier et avant-nier, à l'es; et, au sud-ést^ db Dura^zo, les ont poursuivis sans relâche et rejetés sur la fatfgne do terre qui se profile à l'ouest des étangs du Durs. Les installations du port do Duraz-zo ont été prises : sous lo feu de nos canons et nous avôhs*;f$a§§i à l'en^ifqùOmsent de troupes ^ et de matériel. L'apparition do quelques cuirasses italiens n'a pu, eai rien, contrecarrer la marcha des événements. Da*is ces combats, nous avons, jusqu'ici, fait pri^yxffira 11 officiers itiUens et' plus do 700 honunes, et capturé 5 canons et 1 mitrailleuse. ^ c • Constrxntinoplo, 26 février. — Officiel du quartier général : Des différents fronts, on no signale au. mm changement notable dans la situation- Communiques des armées alliées Paris, 25 février. — Ofliciel do 15 heures : Ea Argonne, nous avons exécuté de nouveaux tirs &ir les ouvrages camerals*"'îtafiS lu léyiw du "beri^ do "Cheppu (est do Vau-îuois). y Activité intermittente do l'artillerie entre Malancourt et la rive gauche do la Meuse. La canonnade a continué avec moins do violence dans .la- région au nord die Verdun. L'ennemi n'a dirigé aucune attaqua sur nos positions au cours do la nuit. Nous nous sommes établis sur uuo ligne de résistance Drganisée en arrière do Beaumont sur les sauteurs s'étendant à l'est de Champneu-riile ©t au sud d'Ornes. * • • Paris, 25 février. — Officiel de 23 hewres : IEn Champagne* dans la matinée, nous vons aûsaqné et enlevé un saillant do len-emi au sud de Saînte-Mario-à-Py. Au cours lo cette actioii, nous avons fait 300, prison-ûers, dont tw sous-olïiciers et 5 officiors. En Asganac, tirs de destruction efficaces tur lès orgiuiisations ennemies au nordi d;e a ITai'azée. j Dans la région au nord de Verdun,s la juye est tombée en. abondance au cours de a journée. TTactivité des deux artiileri.efr.est pu jours d'une ecar&ne intensité sur tout .'ensemble du Iront et principalement à 'est de la Meuse, où le combat se poursuit tvec le même acharnement. Plusieurs atta-tues ennemies à gro6 effectifs, menées avec me viofeaoe inouïe sur la côtie de Poivrer .on^1 restas sans succès. Une autre attaque; •ur nos" positions du bois de la Vauche a; i-à également arrêtée. A l'ouest de la Meuse, Lucune action d'infanterie. Dans lea Vosges, duel d'artillerie dans a vallée de la Fecht. * Londres, 24 février. — Officiel dki grand [uartier général briîti'nniquo r Isj, nuit dernière, nous avons fait santer mo mine es* face d'Htdluch et nous avons ►ccrçpé l'cmtocTÉoir creusé par l'explosion1. 1 Aujourd'hui, 1e duel d'artillerie près de i LÎao Saint-Maur s'est terminé en notre fa-'eur.Nc/tre artillerie a bombardé avec succès tes ouvrages ennemis établis près do Fre-inghieni, sur le canal Ypres-Comiacs, à 'est dO Boesingho. Potrograd, 24 février. — Officiel dus grand Ut-nxîjar général : Dans la région do Riga et dans lo s*»-eur do la Dwina, entre Ogcr et Probsting-iof, desf avions fiHomasnds ont" h^picé des icaabOî, Dans la région d'Ogor, l'ennemi a d^rve-lopî>é un feu violent. Il a envoyé des éclai-reujis revô&us do manteaux blancs vors nos retranelremoiits ; ils ont été repoussé® par notre feu. Dans le secteur de Dwinsk, dans la ré* çiom quo traverse le chemin do fer do Po-aiewiez, ainsi qu'au nord da Ozartorysk, nos détachements ont repoussé l'ennemi et unt avancé. Eu Galicie, au nord-ouest de Tarnopoî-, aux environs des vilhiges do lUadid et âe WorobijG^vka, nous avons fait sauter une 3outro-mino et nous avon^ occupé l'oxcava*-tion creusée par l'explosion. L'ennemi a bombardé sans officacitié l'entonnoir et, dians ce but, il s'est sea-vi do mines et de lano^-bomi>es qui envoyaient des projectiles par-îoui-ant leur trajectoire avec un brait d'hé-Uce tout à fait insolite. Près do Michalezc, l'ennemi a jeté de3 bombes dégage:'nt des gaz aspli^-xiîints dans |in entonnoir do mine que nous occupons ; il a tenté easuilo do nous attaquer, mais il a été repoussé par notre feu. Dénêches Divers 23 Milan, 26 février : D'aprèà. le ,,Corriera del3.a Sera", Padîroi-aistration des cliom-ins do fer do l'Etat italien a informé les autorités suiss<:& que lts bureaux de\douane italiens ont rogiu ordre io confisquer les mai^cnaaidises venant d'Allemagne, im'tue «i eiles sont cxx>édiîes de mrrvî . • * Borna 26 ffévnor : Les journaux de Milan annoncent qu'un ?raud iaicend|e # est dccliiro dans la v allée ie CBreabaiiii ei a complètement détruio la centrale dJélectricité de Conti, près de • • Berlin, 26 février : Un télégramme officiel, adressé lo 21 fé-vrier de Pékin à la légation chinoise de ferlin, dit ce qui suit : — Les troupes de la province duYuunan Bt les robelies de Jifà sont enfeimi^o dans la rillo de Nachi. Diverses sorties ont échoué, t La maiche en avant des rebelles de la province de KvveiLsehao vers Tschikiang, Sans la province de Szeohiuui, s est t^rmi-iée jxir un éoh'jc. Lo 18 février; après V arrivée de nouvelles troupes gouvernemeata-es do Tsehuagking, les retjelks ont été de nouveau battus et se sont retirés à ivWJÎt-schao. ♦ • « Genève, 25 février : Ixi consul d'Autriche, qui avait été ar--été à Salojiique et conduit à Toulon, a o&ssô hier par Genève. Il rentre à Vienne. V * * Paris, 2ï février : La- Seine monte continuellement dans la région parisienne. Les quais sont complète. »Orit submergés; la navigation es! presque in possible. -Les ports de Saint-Nicolas et lu Loîxvre ont été subitement inondés; ime grande quantité de marciiandise» c«q% iii^ajiuua p^r it.-w tju-ux. ¥ * m Londres, 25 février : Dans un ar^Lcie très remarqué, la „Mans-ïhester Guardian" loue le coumgo des hom-ncs qui viennent d0 dffendro la causo dé. a paix ea Angleterre, quoi qu^il ne pacage j>as leur piint do vue. Il parle eusuiie les conditions de paix formulées par M. As-luifch et dit : — Là. (ÎOmiôre condition!, c'est-à-dire une téfaito dfcetsiTe, s'eatoiid d-'e'ioonccne, car an» quo l'Allemagne ne sera pes vaincué l'une d^sive, il n'y a aucun ea>ioir r arriver à 1a réalisation des autres eondi-ions.Le journal qualifie les coiwRtions do paix le M. Asqait-h de progr:unme ajn"femcux. Slios sont pour le moments impessibies à ^aliser, c'ost-à-dire que diins les condition» setueiles elles s^rnt tout à fait hors de la ior&e des Alliés. Le ,,Manchester Guardian" dit- ensuite ? — Si nous no sommes pas d'accord sur es oonditiws de paix, énoncées par M. As-[lutli^ nous devons le dire carrément. Si fous sommes d accord, l.^s bavAixiagrs paei-istes doivent cess-?r et la guerre doit r-fcro ont buée. U est, naturellement, possinle d<j c déclarer d'accord en principe avec les ucs de M. Âaquitii, mais de les rejeter Oq. endant odnune~ "rréalisablçs. Du moment uo nofis parloi-'is cla 'paix, uous devons re£ fML5«or lo-* oondiikKis pesées p«r M. As-uit'h au début de 1a guerre dams son dis-ours de Dublin, parce qu'elles sont incon-iliabies avec toute ooneiusion do paix, que e soit, maintenant ou plus tard, on peut le ire dès maintenant avec certitude. Mais «j ous admot-tons &:■& oonditi-^ns, ikhï pas seu-Kneni ooînrne un idéal» ruais comme qnei-uo cJioso de précis, quo nous nous eitofs. cwis d'attoiadre, nous fertms mieux de pouiv ai\TO la gueiTo et do continuer à vers-ir otre stwg et à sufi^rter la misère. Cru eut dire, il e^t vrai, que pour lemoaiei^ ■ aï>>'o un principe pel tique bien net ea ïtte a&iiro. I^csa avis sont • divisés, moh'dk ur la politique de la guerre que sur fo? iano^ de succ-is. Si l'on croit réeilemeut no les opérations militaires sont à un. oint mort, que l'on no peut dépasser, il arait du devoir de tout homme qui ai?a& du pays d'essayer de mettre fin à uîîâj »umw vto, qui n« peut mener à rien, tâjtc^ oudrions qu'il soit possible de se faire ur0 lée plus nette de la fa^on dont le £ouwer-cjmo:H se figure la voie qid doit mener à . victoire. Autant que nous puissions tu iger, son unique projet a été jusqu'à pré-Bit de forcer le front à l'Ouest." * • m Paris, 26 février : Un avion britannique a été touché au-issus de Calais par un projectile lancé par n aviateur allemand Oaviateur britanni-1e a été grièvement blessé et a été forcé atterrir. ____ » M /Paris, 26 février : Une violente temple do neige s'e^i ab^«-e sur Paris et sur Fe mJrcT^i'cT ÎG ' OTïfc fi de la Ffmooa. Elk a entravé les cwa»-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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