La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 30 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q814m92x42/
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Jeudi 30 Août 191/ JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes rir it 1 "r" Rusw-i ' 4" Année. — N9 1003 PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (sapterabro) • • ■ • • J • tr. 2.55. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les fadeurs des postes. — Les réclamution* concernant les abonnements doivent to* adressées exclusivement aux bureaux de poste. AOHîMSTRATION et rédaction . Cl. Rontagne-aux-Horbcs-Poiagères, Brrjxollos. LA BELGIQU PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclames avant annonces, la ligne, fr. 1.25. — Corps du journal, la ligne, fr. 6.00.— Faits divers, la ligne, fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, £r. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligue, fr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. " Direction et AdministraîiQii : if ,VVij T'a JOB. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1123 jour de guerre Do nouveaux grands combats se sont livras en Flandre, au nord de Saint-Quentin, sur le front de l'Aisne et au nord de Verdun; ils n'ont gu^re modifié xts positions des be l»gérants. Sur 1 Isonzo aussi, les choses sont restées en 1 éu.t malgré la persistance de 1 effort déployé par ies Italiens contre la partie orientale du plateau do Bainsizza et la région à 1 est de Gbrz. Réponse à M. Kerenski Berlin, 28 août. De la ,, Gaze .te do l'Allemagne du Nord" : — L'Agence Télégraphique de Pétrograd nous a transmis un compte rendu détaillé ciu discours que M. Keronsid vient de pro- . noncer au Coùigrbs de Moscou. „Ce dis- ' cours, a dit M. Kerenski, n'est pas seulement destiné à nos amis, mais encore et surtout à nos ennemis qui détruisent notre arm o." Tout le long de son discours, il s'efforce manifestement de iaire croire que c est rAllemagne qiu court sus à- la malheureuse nation rusise et menace de rejeter au néant ses libertés. Il sait parfaitement qu il n en est rien; inatis, devorâ de la soi; du pouvoir, ii reproduit tous leB lieux communs dont 1 lamente se sert pour influencer la pacifique iiussie, qu'elle persiste, dans le bat de réaliser ses visses ue conquête, à vouloir empéener de conclure la paix. Le iait que personne ne s est levé au Congres de Moscou pour contredire M. Ive-rouski prouve que ia manière dont il s'y est pris pour cacher à ses auditeurs la marche exacte des événements a déjà exerce son influence, et que suis le régime actuel le peupie russe est mené par ie bout ciu nez tout cocaïne il l'était sous le régime tsar s.e. Quiconque en Russie ai suivi d'un œil non prévenu la marche des événements doit s'être reud'u compte de leur enchaînement. Lorsque M. Kerensxi, qui croyait notre front en Gaiicie dépourvu de d-fenseurs, a donné, maigr- lavis du général iiroussilof, 1 ordre de commencer 1 oiiensive que réclamaient de lui l'Angleterre et ia France et dont il escomptait une victoire qui lui» assurerait de plems pouvoir® a 1 intérieur, il savait très bien que les buts .qu'allait poursuivre cette offensive étaient les buts de guerre étrangers auix intérêts de la Iiussie que le Chancelier de Tjjmpire allemand a récemment divuigu-s. Cette offensive, en obligeant l'Allemagne ec 1 Autriche à se défendre, a provoque l'énergique contre-offensive qui l'a noyée dans ie sang des soldats russes envoyés au feu contre leur gré. Telle est la vérité. M. Kerenski l'a falsifiée en prêtant a 1 Allemagne le rôle d'un assaillant d- t.ir-miné a anéantir les Uberi-és russes. Il a fait mieux encore : pour donner à ses mensonges une apparence de justification, ii a fait quelques jours avant T ouverture du Congrès de Moscou rappeler les troupe.» russes îuasSoes sur l'Aa et annoncé que 1C3 Allemands prenaient l'offensive sur le front russe du. Nord : or, cette ottensuve n a jamais eu lieu. M. Ixèreiisui a dit à propos de l'Allemagne des enoses surprenantes : il lai a reproché les efforts et les offres qu elle aurait faits cans le but d inciter la iiussie à conclure une paix séparée, mois il lui a été impossible de prouver qu urne offre de ce genre eut été faite. Il est vrai que certains journaux russes ont interprété le discours prononcé le «iO mars p.tr 1 ancien chandelier de l'Empire, M. von Bethmann-Hollweg, comme une oftre de pai\ séparée, mais leur interprétation était erronée, i^ans oe discours, le chancelier a simplement dit que l'Allemagne ne souhaitait pus autre chose que de vivre le plus tc.t possible en paix avec ia Russie, de conclure avec elle une paix fondée sur une )>a*j honorable jxjur les deux parties, mais " ii n'a nullement indiqué que ce risul^t dût être ateint par la conclusion d une pciv séparée, et nous avons ici-indine fait ressor. tir ie contraire en termes exprès. Quant à une prétendue seconde offre do paix séparée que M. von 13ctlimaim.-dIolLweg aurait, t.iie à la Iiussie elle n'existe que dans 1 imagination de M. Kerenski. Pourquoi d ailleurs M. Kerens i n'a-t-il parlé que de ces offres apuei'ypues de paix séparée, pourquoi a-t.il complètement passé sous silence l'offre de paix g n taie que tout le monde connaît et la résolution vot e par le lteichstag le 19 juillet ? Le discours de M. Kerenski est un discours de guerre qui lui vaudra cert.iine-ment la chaude approbation des alliés de la lvtiss'e. Quant à dire qu il aura 1 approbation ce sou propre» peuple, c est une autre, question : ce peuple, d'ailleurs ne sera pas longtemps sans s apercevoir que M. Kerenski renie de jour en jour davantage tout son passe. Qu'on se rappelle le discours qu-ii a prononcé le 21 avril à la conférence pan-russe des chemins de ter : ,, Compagnons, sVcr'ait-il alors, le gouvernement provisoire, se conformant à la volonté populaire, a modifie radicalement 1 ancien programme de guerre et a renoncé pour toujours à toutes visées de conquête, de violations et d'annexions. "' Depuis lors se sont produits deux faits dont le gouvernement russe a eu connaissance : d'une part, la divulgation par le chancelier allemand du traité secret conclu entre la Russie et la France, de-l'autre la résolution en faveur de la paix votée par le Reichstag et dons laquelle le lieichstiag affirme qu'il demande une paix fondée sur des accords, une paix d'où sortirait la rù. conciliation durable des peuples et qui serait inconciliable a.vec -des conquêtes territoriales et d<îa violations d'ordre politique, économique ou finsfticier. Tout ce que l'Allemagne pouvait faire pour aplanir les voies vers la paix, elle -l'a fa^t. En revanche, de la .Russie, d'où était parti le mouvement en faveur de la paix, n'arrive aujourd'hui que 1 écho des paroles di-t es à M. Kerenski par MM. Lloyu George, Poincaré et Wilson, et dont l'effet est de détruire tous les efforts que fait la démocratie russe pour éviter un quatrième hiver de guerre. On assure même que le gouvernement révolutionnaire russe recommence à jeter ses regards sur Constan-tinopîe-C'est au peuple russe à dire si la, politique de M. Ketrenski est conforme aus in_ t r t3 du pays et à la volonté do la nation. Nous croyons pouvoir déduire le contraire des opinions publiées dans les journaux russes qui nous arrivent journellement). Le temps n est plus où il suffisait d'entourer ce belles phrases des mirageo destinés à produite de l'effet au-dehors. Tout le monde connaît trop aujourd'hui la réalité des faits pour s'y laisser prendre. Ayant entendu parler M. Kerenski, le peuple russe se demandera par quels moyens son gouvernement actuel cherche à atteindre la paix à laque Je d aspire, et s'apercevra peut-être qu'il ne -*ut r'«>n dans ce but»" La guerre sous-marin; Rotterdam, 28 août : Du „Maasbode'' : — Le vapeur anglais ,,Ttoyal Transport' (4,652 tonnée), qui était entré en eoUisio. avec un a.utro vapeur, a été renfloué dan ie port de Québec. Le voilier américai „Georges-A. Marsh", les vapeurs ang.ai „Glenafton" et „Slesvig" (961 tonnes), 1 voilier français „ Cygne" (303 tonnes) * le navire à moteur ,,Alfred Nobel' (10S t. ont coulé. Le voilier américain „Calhotur E. Ross" et le vapeur ,,Eva-Marie" s sont éenoués et sont considérés comme pei dus. Le vapeur anglais „Oriental" et 1 voi'ier anglais „Clémentine" (152 tonnes ont échoué et sont réduits à l'état d épfi Aes. Le vapeur anglais „Cleaialisi" (2,1b tonnes) s'est échoué. Le vapeur anglai „Matunga" (1,618 tonnes), de Melbourne manque à l'appel. Le sciiooncr acnéricai; ;,Lizzie-A. William" (185 tonnes) -a ét rencontré en mei' voguant à la dérive. L vapeur danois „Alexander Shilkoff" (1,65 tonnes) a été coulé. * * Copenhague, 28 août : Le ministère des affaires étrangères an nonce que le vapeur ,,Norma", qui ^e ren dait de France en Angleterre, a été coui< * * * Lyon, 28 août : On mande de Cherbourg au ,,Progrès d Lyon" : — Le tribunal civil a rendu un jugemer aux termes duquel les 771 soldats du 15e r< giment d'infanterie coloniale disparus loi du torpillage du croiseur auxiliaire „Pr< vence" sont morts à la date du 27 févric 11)17, ainsi que 139 autres personnes qi se trouvaient à bord. * * Pfcris, 28 août : Dans le ,,Journal" du 22 août, M. Chaj les Humbert apostrophe comme suit le C< mité des armateurs français : — Le pays avait confiance en vous- " comptait que vous le maintiendriez à so rang parmi les flottes marchandes du mond< Or, en pleine paix, vous l'avez fait tomb< du deuxième rang au cinquième et voi l'avez forcé à payer annuellement 400 mi lions de francs de fret à l'étranger. Depu ie début- de la guerre, ce tribut s'est chi fré par des milliards : nous payons cet in pôt formidable, et néanmoins les stocks in mônses qui existent dans le monde soi pour nous, pour ainsi dire, comme s i n'existaient pas. Nous n'avons pas ie nu tériel de guérie, le pain, le charbon, 1< denrées coloniales qu'il nous faud'rait, part que notre flotte est incapable d'aller che cher le charbon qui s amoncelle en Angl terre et l'acier qui s'accumule sur les qua de New-York, parce qu'elle laisse nos c réales moisir en Australie et notre liz pou rir aux Iudes frani;aises. Vous n'avez fa ni même tenté rien pour atténuer celte s tua-don lamentable. Pourquoi ? Parce qi vous saviez que ia hausse dn freft serait i raison indirecte du tonnage disponible que vous toucheriez des dividendes d'au ta plus élevés qu'il y aurait moins ce n« vires sur mer. Accusas, qu'avez-vouâ à r pondre pour votre défense 1 LE 'PAPE El LA <PAU ERRAflTUiYi. — Dans notre num-'io 1(X)1 d 28 courant, nouâ avons imprimé ce qui suit — L'c Osstervatoje Romtniio >, l'clfffioioux diu V< lioui, publie l'explication suivante do la moto d Pape... La renonciation mutuo-le aux in<ieuuiit clucs pour frais et dégâts de guexire a été a< mise comme règlo géiiurale... OLa note au eu. plus f it Spontanénkent une exception pooir la Lie gjiquo axln.et qu'il < ne > peut exister poi d'autres mations^ Ica m-mea raisons pturuiouJiùirt qui existent pour la liclgiq,ue.> Ce dortiiicr membre do phrase est erroné, raison du petit < ne > qui est) ce trop et qi fait dire à i'orgjane du Vatican le cor.^i-airo i-o qu'il a dit eu réalité, à savoir que < la no admet qu'il peut exister pour (î'duires naticir les mûanes raisons particulières qui existent poi la Belgique >. * * ♦ Londres, 29 août : On mande de Washington à l'Agen Reuter : — La réponse des Etats-Unis à la no du Papo est connue dans les formes 1 plus polies, mais elle déclare que l'Améi que refuse d'engager des pourparlers t paix, étant donné que l'Allemagne n'a pt fait connaître ses conditions de paix. * * * Berne, 28 août : Les journaux catholiques de la Suisi française annoncent que les relations dipl< matiques seront bientôt reprises entre ] Franco et le Vatican. Un projet de loi ai rait été déjà déposé à la Chambre à c sujet, et une haute personnalité françaif ferait à bref délai une visite officielle a ^vint-Père. * * * Amsterdam, 28 août : Le ,,Tijd" annonce qu'une grande man fesfcation catholique aura lieu à La Haj les 11 et 12 septembre en l'honneur de 1 note pacifiste du Pape. Les événements de Russii Moscou, 28 août : A la séance d aujourd'hui du Congrè* le général Kornilof a dépeint sous les plu sombres couleurs l'absence de la disciplir dans l'armée russe, où l'anarchie a cl tello que des soldats ont tué leurs officiel pendant l'offensive aes Centraux en Gai cie. Le général réclame le rétablissement d la discipline, l'augmentation de la solde de officiers et la limitation des prérogative des commissions de soldats Le génère Kalodbn s'est prononcé dans le même senf m Pétrograd, 28 août :* La „Pravdan annonce que toute la gai nison de Tiliis est composée de bolche vistes. A Bakou, 300 hommes ssulesnet: sur 11,000 ont demande à aller au froni Le Congrès des socialistes lithuaniens tenu récemment à Efiga, a formcâieimien adhéré au programme des bolche vis tes. Dan une résomtion relative à la situation poli ûque. il est dit que les Conseils des ou vriers et soldats sont les auxiliaires de L petite bourgeoisie et servent la contiû-révo lutLon. Le Congrès a réclamé l'autonomi des provinces do la Baltique sur une bas fSdérative. Ilelsingfors, 28 août * Les partisans de l'indépendance de L I- inlande se sont réunis hier à Helsingfor et ont décidé de fa're une propagande in tensive. * Milan, 23 août : On mande de Pétrograd au ,, Corner délia Sera" : — Le nouvea organe des bolchevistes ,,Ouvriers et Soldats", a été saisi. COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 20 août. — Officiel de ce midi : s Théâtre de la guerre à l'Ouest. i Le temps étant pluvieux et le vent souf-s fiant en tcmip&e, l'action de l'art-Il "rie a s'est tenue généralement dans des limites t modérées. De nombreuses attaques de re. j connajssance pnjnono^es par nos troupes h nous ont valu des prisonniers et du hutm. a Armées du feld-maréchal prince héritier - Ruppre"ht de Bavière : e En Flandre, le duel d'artillerie est de ) venu plus violent ie soir entre Langema/rck r et llollebeke. Par une contré-attaque, nous I avons, a-u nord-est de Frezenberg, expulse les Anglais de l'endroit où ils avaient réussi à faire fléchir notre ligne. Arm''es du prince héritier allemand : Devant Verdun, le duel d'artillerie n'a été plus violent que sur la rive orientale de la Meuse, entre Beaumont et Damloup. Armées du feld-maréchal duc Albrecht do Wurtefmiberg : En réponse au bombardement par les Français de la localité de Thiaucourt, nous avons bombardé Noviant-aux-Pr s et PontL '* àr-Mousson au moyen de no3 canons à longue portée. 0 Théâtre de la guerre à l'Est. ArmôeS du Md-onaréclial prince LÔJpoid ^ de Bavière : u Pas d'opérations impKxrtantcs à signaler. s Front du général-colonel archiduc Joseph: >. Des deux côt''s de la vallée d'Oitoz, des r troupes silésiennes et austro-hongroises ont ,i pris dJassaut quelques positions établies sur tes hauteurs et ont repoussé de forte contie-attaques ennemies au nord de Grozesci ; nous avons fait plus de 600 prisonniers» >. Entre les vallées de la Casinu ert de la >- Putna, les Roumains ont attaqué, à plusieurs endroits, sans obtenir de résultat le A front établi dlans les montagnes, a Armées du feld-maréchal von Mackens^n : >. Au pied' de la montagne, à l'ouest du ■T Sereth moyen, après une préparation d'ar-s til 1er ie très efficace, des bataillons prussiens, l- bavarois, saxons et mecklembourgeois se „s sont emparés du village de Munselul apiès f- un combat d'e maison à maison. Ils ont re-foulé, sans subir le moindre temps d'arrêt, u I ennemi bat'tu au delà die plusieurs posi-lt tions vers le nord-ouest des deux côtés ce s la vallée de la Susita. Devant notre altaque ^ impétueuse, de fortes contre-attaques russo. « roumaines se sont brisée*. L'ennemi a perdlu e plus de 1,000 prisonniers, 3 canons, 150 n-i > traille'uses, et a subi des pênes sanglantes ^ sensibles. A l'est du chemin de fer Focsani-^ Adjudul-Nou, violent duel d'artillerie- Front macédonien. '"t Le feu de l'artillerie a étô plus violent j à divers endroits que ces derniers temps, " notamment entre le Vardar et ie lac de Doiran, Sur les versants orientaux de la ^ Nidze-Planina, des engagements entre avant- " postes ont été fructueux pour les Bulgares, n ^ (Berlin, 29 août. — Officiel d'hier soir: _Contrariée par la tempête, 1 activic> a été minime dans l'Ouest. Dana la Moldavie^ nous avons arraché à l'ennemi plusieurs , hauteurs qu'il occupait sur le f.anc du mas- V sif montagneux au nord-ouest de iFocsani. * ■Berlin, 28 _ août. — Officiel: II Dans l'oci'an Atlantique, nos sous-marins ^ ont encore entrait 1S,(XK) tonnes do jau«e. u Parmi les navii-es coudes, il y avait : un s rapeur armé anglais du ty;;e du „Kalome ' U (5,0^)0 tonnes^ ; le vapeur armé italieai ,,Eu- genia", lourdement chargé; en outre, un 'r vapeur armé anglais do nom inconnu, s chargé d'huile, selon toute apparence. à Vianno, 29 août. — Officiel d'hicï : '' Front do l'Est. ® Pris do Sove;a, attaques par des força? 3 nuimériqueinoiit supérieures, nous avons du r evacuer la hauteur conquise avant-hier. Sur le front d'armée du colonel-général Kritefe, des régiments austro-hoaigrois et allemands ont arraché aux Russes, dans des combats :a ardus, le village de Bojan et les positions du Dolzok. Plus de 1,000 prisonniers, 6 ea. te nous et de nombreuses mitrailleuses ont ét;* 3S capturés. i- Front italien. le Renforcés par des réserves nouvellement us arrivées, les Italiens ont. cherché par tous les moyens à élargir, sur le plateau de Bainsizza-ilieiligengerist, le gain de terrain conquis au prix de gros s;icrifice>, diés le e début de la onzième bataille de l'isonao. >- Dans presque tous les secteurs do ce front, a l'ennemi a assailli nos troupes. Dans d a-t- charnés combats à la grenade et à la baion-o nette, l'énergie de nos soldats, reste entière ie après dix jours de bataille, s'est mesur e u contre la supériorité numérique oies Italiens /Sur toi,te la ligne, 1 s braves défenseurs sont sortis vainqueurs de la lutte. L'adversaire a éit>;. repoussé partout. Par endroits, i- il s'est enfui dans un désarroi complet), e A 1 est de Gi»rz également, les Italiens a ont échoué dans une attaque tent<'e avec des forces considéra hlea Dans la région du Stilfeer Pooh, nous avocis pleinement réussi dans une entrepris© 3 mise en œuvre au mili-u d© grandes difficultés créées [>ar la nature du terrain alpestre. S'avançant à travers les glaoes et , la neige, les tirailleurs de l'Empereur ont ' surpris et enlevé Un poste ennemi et ramené s 2 officiers italiens, 20 chasseurs alpins l ^ mitrailleuse et 1 projecteur. * 0 * * ConstanUnople, 27 août. — Officiel : Sur le front en Perse, au nord de Ri van-" dus, nés patrouilles ont attaqué un détache-ment ennemi; elles ont tué 11 s ildats rus-j ses et sa sont emparées de matériel de guerre. Sur le front du Caucase) au nord do '• Musch, le 27 août, deux escadrons et une compagnie ennemie ont attiqué nos postes _ qui se sont repliés. Tout d'abord, un Onu-_ bat s'est engagé avec une de nos com:>a-^ gnies qui se trouvait à l'arri re de ncs pos. tes; cette compagnie ayant été appuyé© par une autre compagnie et par des mitrailleu- 1 ses, nos troupes ont prononcé une c «ike. 5 attaque; elles ont repoussé l'ennemi qui a reculé en désordre. En se retirant, les ca-^ Valie.s ennemis ont pris les f;ku. ssins en ~ croupe. Sur les autres points du front, petites opérations russes qui ont généralement échoué. * 3 +• * Constantmople, 28 août. — Officiel : En (dehors de rencontres peu importantes sur le front du Caucase, rien do particulier L à signaler. Berlin, 28 août. — Officieux : Sur le front en Flan, re, malgré tous les échecs et les fortes pertes qu'Île ont eubis, les Anglais ont continué leur attaque d&sesp r'e. Apièa 1' -crouiemont sanglant de la forte attaq.ro qu'ils 3 ont prononcée le 27 août au matin, en oolonnce profcind«.'vnent olielonr^'es, t?os deux côt's d'e la route Ypres-itcnin, les Angilab ont tonte» à deux i reprises de pereer noire front établi dams le ter. rain bouleversé par Ica explots ions entre la voie ferr^o Boesinghe^>taden et celle d'ypre^-Rouiers. A 3 Heures d«o l'apirès-midl, sur lo front qui s'étend entre Draaibank et lo canal deHollefceke, uiu ouragam de feu a été déchaîné par ii-coups-, une forte atlaquiG ennemie lui a succ-Mé. Les masses <ie l'infanterie anglaise, échelonn/es e:v %olonnes profondes, tuent accompagnées par des tanks qui ont pôniblemeiift eesayô de se frajyer un passage à travers le champ d'entonnoirs transformé eni marécage. Des aviaïeurs de l'infanterie, volant à faible hauteur, la précîdafenrt pour ouvrir le chemin h «es vagues d assaut par le fou de leurs mitrailleuses. Mais la forco de la défense allemande n'étant pas 6brani'-e par lo feu die l'antillerie anglaise ello a aoropnenoé imtn^-diitement son action. Uiie grcle de greiiaâ^s et de shrapnella a été envoyée dans les masses lancées à l'assaut. En corps à cori-B acharnés les réserves allet.nanxîie^ se sont Çetcies sur les Anglais et les ont partout repousa s. A 8 heures - lu soir api*.s un nouveau et fanmidoblo fou roulant, les Anglais ont tenté u<ne deuxième grande p.ftoque. L^s oomlbats om continué jusqu'à lOth. et, à l'exception d'un, fléchissemient sans aucune hrportanc'e do notro ligne aui nord-est ùe Freo-Kbnherg, nous avons tdau fermement nos positions. Le champ d'entonnalrs est jonché de cadavres de soldats anglais. Une nouvelle attaque que ^ les Anglais préparaient Sur la route Ypres-Meniu, et qui devait être appuyée par dc-s tanks u, a pas réussi à Se développer soms notre feu dtstructeur concentriqjue. Sui; le re'sie du front, hormis une rencontre avtec une patrouille belge à un kilomètre environ au nord de l'éflangi de Blankaart, il n'y a eu de combats cfl'infanterie d aucune espèce. Le feu de l'artillerie e?t aussi cesté modéré. Sur le fMnt en Artois, prés de Saint-Augusto, les CanadiwTs ont tenté_ uc:e nouvelle attaque par-tielle. Dans cetis colonie ouvrictre, entre les maisons détruites par la canonnade, dos corps à corps extrêmement meurtrier» &o Bon* Div^a Commio la veille, les Cainadlens ont encore une fois 't'1 forcés Ce reculer, abandonnant sur le te.--r=;in un grand nombre de morts; et d* ble s s. Au nord do Saint-Quentin auôî-i, une atxaque an glaise, prononcée vers 4 heures de Taprèti-midi a^". és une violente préparation d'artillerie cïans le environs de la ferme de Coiojgne, a it!> repousse par une oontre-axoaque. Sur le front d«a l'Adsne 1® G7 août au. matini le» Français ont tenté plusieurs attaques partiel ks prùa de la forme de ifonuej^an, ainsi qu'ai s.kl-e-t d'Aillés; eilce ont toutes échoué. Au su/1 c t d'AiUcs, des troupes d'attaqué allemandes on; ramené um assez grand nombre de prisonniers hors des tranchées françaises. Sur le Chemin des iAionoa, la canonnadq a continué jour et» nuit 1 «vont Verdun, les combats acharnés livrés pouj la possession de Beaumont se sont terminas paj un succès complet pour nos armes. Travesti-san entièrement le3 faits, le sans fil do la Tour Eit M du 27 août de l'après-midi parle de vainc: conire-attaqu.es allenjajuies (ilrigéeï oontro les po &ition3 françaises aux abords méridionaux do Beau raort En réalité, les Français ont tî it*1' toute k journ o du 27 aoûi de conquérir Beaumont et après avoir remporté des avantages au début ils ont été expulsée de c® village pour la pos ession duiqupl ils ont dj j.\ fai't de si grandi sacrificos. Au sud, les Allemands tiennent tous les abordi '■'o ki localitî A 1 est Boulâmont, à la sortie di villagio. xui pe!it nid do tirailleurs est resté au: français. Après ce grave échec, les Freon^aii ii ont lias renouvelé le'-irS attaques. I^a journ'© , ^ relativement calme; vers le goir setd(dment '8 I<ran;ai.3 onï iciitê do nouvelles attaques su: 10 front qui B'èfcend entre la hauteur 344 et l Upfc do Chaume; à 8 h. SO, elles ont étj dirl gces contre les positions allemandes après un vio lent feu roulant;( partout, les vagues d'assau françaises ont (lé nettement) repoussées. Sur ie théfitre de lu guerre , à l'Est, noua avon; considérablement amélioré, notre front» grâce à, 1; conqu' te de l'importante hauteur do Dolzok et di village de Bojan, opération qui n® nous acoi't que dee pertofi» très minimes. Les opérations sont devenues plus actives ei Macédoine. Dnns le fc-tour ces lacs, près de Mo na-tir, dans la boucle de la Czerna et dans 1. ecteur <e Doiran; il y a eu de violefi^tcs ca noanades lo 27 aoé»>. A 10 h. ôO, d'iniporbaaitr :orcea alli ©s ont attaqué les positions d>.'s trou nés coalises. Leur attaque s csi écroulée sous 1 -eu de notro artill'eriW et de notro intauterie :ilô a cc>û>o de periea à l'ennemi. Communiqués des armees alliées Paris, 28 aont. — Officiel de 3 heures : Au début de la nuit, le bomlxirdemen violent de nos lignes dans la région d piaieau de Californie et de Chevrcux a é| arrêté par les tir3 do notre artillerie; l'en neani n'a pu ^ prononcer aucune atita^juc Nous avons effectue des incursions dan te* tranchées enn-mies de la butte de Souai et diôpersi des reconnaissances ennemies a mont Muret et vers Arracourt. Nous avon 'ait des prisonniers. Sur le front de Verdun, activité d'arti ierie assez grande dans la région du boi d'Avocourt et dans le secteur de Beau mont. Deux coups de main ennemis sur no petit* postes vers Vaux-lez-Palameix on complètement échoué. Nuit calme partout ailleurs. « Paris, 2S août. — Of!.ei_>i de 11 heures Aucun événement à signaler en dehoi d une lutte d'artillerie assez vive i>ur L rive gauche do la Meuse. Londres, 27 août? — Officiel : Ce matin, nous ajvons exécuté un heu reux coup de main à l'est d'Obsttaveirnc Nous avons fait quelques prisonniers. Tout le long du jour, la pluie est tom bée en abondance. L'après-miui, nous avon atUiqué les positions ennemies établies , t est et au sud-est do Langemarck ; nou avons fait des progrès satisfaisants. Un, aite^ue ennemie prononcée au nord de Lon a été repoussf'e; les Allemands ont suîj des i>ertas. Nos aviateurs ont continué augourd'hu leurs opérations ; ils ont bombardé le lignes ennemies et ont repéré le feu d notre artillerie. Des abris, des convois e d's concentrations d'infanterie ennemie on • tj pris sous le feu efficace de leurs mi traijUeuses. Pondant les éclaiuiciosi, les avia teurs allemands se sont montrés actifs. Ai cours des combats aériens, quatre avion ennemis ont été descendus et trois autres avariés, ont été forcés à atterr r; deux d. nos appareils ne sont pas rentres. * Home, 27. août. — Officiel : Sur io haut plateau de Bainsi«za, 1 combat est devenu plus violent. L'eninem met tint en ligne d'importantes ibrees, : tentô, avec un acharnement extrême, d'ar rèter notre marche en avant vers 1 est. No, troupes ont energiquement rùsisté aux ef forts de 1 ennemi et les ont brisas sur plu i-ieurs points. Nos vaillants bataillocis al l]ins du Tonale et du Pasubio se sont par liculièrement distingués. Hier, nous avion: encore fait 500 prisonniers. Grâce à des bombardements répét's e meurtriers, ncs aviateurs ont porté la destruction à 1 arrière des lignes de l'ennem et ont pte plus de désarroi encore dan: sa retraite précipitée. ♦ * ♦ Pétrograd, 28 août. — Officiel : Dans la région de Czernownz, l'ennem: a pris hier l'offensive Contre Novo-Selitza 11 a continué ceito opération aujourd'hui^ Lo matin, l'artillerie ennemie a ouvert le feu contre nos positions ôrablies entre la Kakitna et lo PruQi, près de Bojan. Sar.6 a»ttendre les attaques, notre infanterie a Avacué, sous la pression du feu ennemi, les retranchement qu'elle occupait au nord do Bo;nn et a commencé à se retirer ver= l est. Certains de nos détachements do ré-serve, postés dans ie secteur, sa sont dis- j persés. L'ennemi a capturé une bat trie de ; gros calibre avec ses servants oui n'avaient pas réussi à se retirer en tèmps opportun. Après la retraite de nos détachements, l'infanterie auti'ichieDine a progressé. Il.er soir, vers 8 heures, nos troupes ea battaient à l'est de Lekhutsjin. Dans la direction do Kezc^-Vasarliely, des combats à alternatives variables se sont engages pour la possession des hauteurs qui dominent le secteur situé au nord-est de Soveça. A la soirée, la cime des hauteurs séparait les deux lignes. Sur le front du Cauca.se, rien à signaler. Dépêches Diverses Ptaris, 28 août : L',,Homme Enchaîné'' annonce que le bruit courait samedi soir que M. Malvy, ministre de l'intérieur, était démissionnaire. Cette nouvelle n'est pas confirmée jus-quici. # Paris, 28 août : M. ie député Charles Bernard, qui faisait partie d'une commission parlementaire d'inspection sur le front, a éité blessé à Verdun par une pierre projetée par l'explosa on d'une bomLe allemande» * * * Cologne, 28 août : On mande de la frontière» suisse à la ,,Gazette de Cologne'' : — M. Poincaré a re;u samedi M. Is'wolski, ambassadeur de Bussie, qui lui a remis 6^s lettres de rappel. » * * Calais, 28 août : Un hydroavion français est tombé à la mer. Les deux aviateurs qui F occupaient sont morts. * • Panis, 28 août : Lo „ Petit Parisien' annonce que deux aviateurs français ont fait une chute mortelle au champ d'aviation de Poulines (Vendôme). * * * Berne, 28 août : La nouvelle se confirme de l'arrestation du correspondant à Zurich du ,,Matin'' de Paris et d'une perquisition pratiquée au domicile du correspondant du ,,Journal". Le ,,Bund'" dit qu'il s'agit dune affaire d'espionnage.Paris, 28 août : On annonce que le roi d'Italie se rendra prochainement eu France, afin de rendre à M. Poincaré ia visite que celui-ci lui a faite en Italie. » * • Cologne, 28 août : On mande de Zurich à la ,,Gazette de Cologne'' : — Les m'^rmations de Milan annoncent que les titres des sociétés travaillant pour 1 armée ont sensiblement baissé ces derniers jours, tandis que les valeurs d'iites ,,cDe paix" om fortement hausse. * ♦ * Milan, 29 août : On mande de la vallée d'Aoste au ,,Se-t colo" : — M. Bolati, ancien ambassadeur d'Italie à Berlin, eu villégiature à. Aoste, n'a pas caché ses sympathies pour l'Allemagne e' son aversion pour la guerre. A la suite ce sies déclarations, les éléments nationalistes ont manifesté si bruyamment contre M. Bo- lati qu'il a dû quit.er la ville eu automobile. ♦ + Genève, 28 août : On mande de Madrid à 1 Agence télégraphique de la presse suisse qu'une aggravation considérable s'est produite diaus l'état de santé du roi Alphonse, qui devra subir une nouvelle opération au genou. * ♦ Londres, 28 août : ti Le Congrès d<s ouvriers et socialistes \ de3 pays alliés s'est ouvert ce matin à Westminster, sous la présidence ce M. Hen-(lersotn. Tous les délégués étaient prisants. Les discussions y ont lieu à huis clos : j lui compte rendu officiel en sera publié Q l'après-midi. Il * * A s Francfort-Sur-le-Mein, 29 août : La, „ Ga^eue de Francfort" apprend indirectement de Londres que le gouvernement 5 britannique prépaie une déclaration sur les 1 buts de guerre, qui sêra soumise à la Con> 5 Lreace des socialistes des pays alliés, qui t se tient en ce moment à Londres. Londres, 28 août : Le ,,Daily News" annonce que l'état de ; santé de lord Grey inspire de vives inquié-3 tudes. i » * * Londres, 28 août : Le ,,Journal officiel" publie la nomination du colonel Patetrson en qualité de _ commandant du régiment juif, dont il est fait état pour la première fois officielle, ment. Le colonel Paterson est allé se mettre, dans un camp du comte do l'ouest, _à 3 la tête do son régiment, aont même les t médecins et les infirmiers sont juifs. m 9 * » 2 Ixmdres, 28 août : 3 De l'Agence • Router : i — Les trois aviateurs allemands qui ont trouvé la mort le 22 août, lors de l'atta-i que aérienne dirigée sur lîamsgate, ont ete à enterré aujouedhul en présence de six 3 officiers et d'un grand nombre de soldats t du corps d'aviation. Les cercueils étaient t piacés sur des affûts de canons tarés par dlmae chevaux. Pendant la cérémonie, un avion a croisé au-dessus de la tomIxa. » » * Londres, 28 août : A la suite d'une imprudence, une explosion s'est produite à l'usine à gaz de Gri-mesthouse, près de Sheffield. Trente personnes ont été blessées. * ♦ * 3 Amsterdam, 28 août : Le ministre de l'intérieur a adressé aux commissaires de la lleine une circulaire qui est consacrée à l'espionnage exerO-3 par des sujets néerlandais en Allemagne et en Belgique. Le ministre rappelle à oe sujjet que les tribunaux militaires allemands ont condamné do ce chef plusieurs Hollandais, en certains cas à la peine capitale. Le département des affaires étrangères a fait des démarchés qui ont abouti à faire gracier des condamnés à mort et à faire commuer leur peine en travaux forcés à perpétuité. La plupart des condamnés semblaient ne » pas être conscients de la gravité de leurs agissements. Ce n'est pas une raison pour que les tribunaux allemands ne prononcent, même dons ces cas, des condamnations sévères. Comme les condamnés sont employés presque tous dans la batellerie comme capitaines, machinistes, hommes do ! bord, etc., le ministre invite les autorités à attirer l'attention des intéressés sur le danger de faire à la légère des communications écrites ou verbales. » * 9 Amsterdam, 2S août : L/,,Algemeen HandclsblaàF annonce que les journaux catholiques „La Croix" et l'„Idéal catholique" mènent une propagande en faveur de l'autonomie de la province de Quebec. PETITE GAZETTE LE VENT Il fait grand vent, Madame... Depuis quaranicv-huit heures, sauf de rares interruption, lo vent u;a cesse de souffler en tempête, poussant du froid devant soi. — C est un temps superbe, me disait iiier un ami avec qui je me dirigeais vers la forit. Fais comme moi. jjalcve ton chameau et offre ton front au souille puissant qui passe, sjens-tu combien © est bon et que ça nettoie à fond, dirait-on, les cerveaux encrassés 1 II semble qu'an voie plus clair en tout..." Je ne dis pas non, mais pour un temps superbe, ce n'en est pas moins un fichu lemps. Tout à l'heure, si ça continuer il ne restera plus une ieuiite, plus même une branche à nos arbres. Eiestera-t-il se lésaient des arbres 1 Ce terrible vent en a déj.i je?é pas mal par terre, Ae long ùes routes et dans la forêt, et nous en eûmes l'impression dès avant que d'y pénétrer. Les Charretiers qui remontaient l'avenue de îervue-reta avaient enguirlandé leurs • véhiculés de branches cassées et l'on e 't dit un cortège de victoire se dirigeant vers un arc de triomphe proche. Ça faisait joli et presque joyeux dans le paysage mouvant, mais on n'en avait pas moins la respiration coupée. Oui, beaucoup d arbres ont été jetés bas dans la forêt ou décapitas ou d -poui.Ls de leurs maîtresses branches. Le chemin qui, d^ la route de Mont-Saint-Jean, s'enfonce vers Notre-Lame-au-B<3is, était jonene ce feuillage comme pour le passage d mie procession. Et ce que ça sifflait l^-haut dans les cimes ! — Sans compter, reprit mon ami qui depuis une heure n'avait plus ouvert le bec, que ce vent-là fait le bonheur de biea des malheureux. Vois donc si c est gentil,toutes ces petites filles et ces femmes qui l'ont leur provision de bois pour l'hiver..." De fait, il régnait là la plus vive animation. Les enfants, la plupart* nus pieds,-entassaient des deux côtés du chemin des branches cassées que les lemmes liaient en fagots. Une véritable aubaine pour ces pauvres gens dont, sans ce vent, les foj e. s ne se fussent peut-être point aLuines cet- hiver. Mais ce qui fait le bonheur des uns peut faire le malheur des autres. Passé Notre-Dame-au-Bois, nous fûmes étonnés du nombre de véhicules qui filaient dans la direction de Wavre. Nous héiâmes un de -es voituriers qui voulut b*en nous fa re place parmi les paniers qui encombraient sa charrette : — Où donc al lez-vous tous de ce tra-n 'l — Ah ! Monsieur, c est pour nous une véritable catastrophe. J'ai acheté beaucoup de fruits sur pieâ dans ia réuion de Wa 've — tous oes gens que vous, verrez passer sur la route sont dans le même cas que moi — et vous pensez; s U y a lieu d'être inquiets I Ce sacré vent n'aura pas manqué de faire tomber toutes les pommes et o est nous, qui comptions bien gagner ueaueoup d'argent, qui serons ies poires...'' En effcit. Mais est-ce vraiment une catastrophe 1 .Ce ,,nous qui comptions bien gagner beaucoup d'argent" arrête net la pitié que je sentais monter en moi et je ne fis absolument rien pour n'empêcher de rire en dedans. Ah ! les pommes sont tombées qu'à l'entré© de 1 hiver vous nous eussiez vendues au poids du inétal du jour ! Ah i vous alloz boire un bouillon, messieurs les accapareurs de fruits ! Vous allez barboter dans la mélasse, cependant que nous aiions pouvoir nous payer de la compote en abondance : c'est bien fait ! Cependant., le vent souffle toujours... EMPLOYÉS COfflîHUNAUX CÉLIBATAIRES Il y a troi* mois à peine, le Collège échevmal de Bruxelles, voulant témoigner de l'intérêt qu'il porte au personnel admi^ uistratf, décida de lui conceder. pour la durée de la guerre, certains pr ts dont i importance-devait être calcul e d'après ce; le de la famille que devait soutenir l'omplavé bénéficiaire. C'est ainsi que pour l'époi.se et pour chaque enfant du fonctionnaire marié la somme pretee pouvait être majorée d'une soixantaine de francs. Par un oubli 'egret-tabie, il se faisait que les employés c> li-hata-rcs. eux aussi en grande partie soutiens de leurs paren-.s, étaient exclus de la mesure Cette lacune, qui souleva mainte protestation dc> la part des intéressés, vient d'atre tombléb. dorénavant tout employé communal, Uut membre de la police de la v i lie de Bruxelles, célibataire et soutien de ses pért ft mère, aura droit à un pr t supplémentaire de 100 francs. Au cas où l'un des parer t s resterait seul en vie, le prêt ne se monterait qu'à 60 francs. Ainsi vient d en décider 1 édilitô dans la dernière séance du Collège. AUX T. B. On se décide, au début de l'après-midi, à faire une promenade et. on choisit tout naturellement-, pour faire un peu de footing, i avenue de Tervueren. On se dit : „Quand j'on aurai assez de marcher, je prendrai le premier tram qui s avancera et nie ferai véhiculer pour trois ou quatre sous jusqu'aux Quatre-Brae, et mime plus îoin si ça me chante." Oui bien ! Mais entre deux et trois heures, tous ies tram-qui passent sont chargés comme des canons, jusqu'à la gueule, même lorsque, comme hier, il vente en tempête et qu'u pleut des petits chiens. Et précisément c es; à cause die ces messieurs chiens et (ie ce; dames ou de ces demoiselles chiennes <tu oL ne parvient pas à trouver place à bord de:-trams 40 et 45 qui se succèdent sur la ligne. Il n'y en a que pour ces représentants do la race canine et pour leurs pro. priétaitres, qui s'en vont vers le champ d* courses de Stockel. Les botes passent avant les gens, et o'est une véritable nuisance. Nous étions une quinzaine de voyageurs*. h>er, au pont de Woiuwe, à attendre le premier'' tram, et nou» en vîmes passer cinq ou six où aucun de nous ne parvint à trouver place. Il semble bien que l'administration de* Tra'mwaiye Bruxellois pourrait interdiro l'accès des voitures des trains qui vont à Tervueren aux chiens de course otj à Leurs propriétaires, sur le parcours die l'avenue à tout le moins. Il y a des trams 41 qui font le service Porte de Tervueren-Sfcockel. Qu'on les leur réserve si on veut, mais qu'on ne condamne pas les honnêtes pno-meneurs à faire lo pied de grue à tous las arrêts de l'avenue pour la plus grande facilité des toutous et de leurs maîtres.., LES PATATES POURRISSENT Ci- -dessous, l'intéressant billet que nous adresse notre collaborateur : ,,Un Vieux Poireau" : — Comment enrayer les progrès de la fermentation ou pourriture des pommes do terre 7 Vous voudriez sur cette palpitante question l'avis d un savant agronome ou d'un cultivateur expérimenté. Je 8ui3 naturel e-ment 1 un et 1 autre. Voici : 1° Arracher le plus tôt possible», moyennant autorisation, par temps -«pr «r

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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