La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 19 Februar. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pv6b27rb1k/
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Vendredi 19 Février 1915 A° 105 Vendredi 19 Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 25, Rue Montagïie-de-êsoa, 8, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures ———rr==r-——— I II,, min TUT- ■ ■ ■ r n- i i 't--!'".*— i JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! IO CENTIMES ! La petite ligno . * fr. 0.4-0 Réclame avant les annonces ..... 1.00 Corps du journal 4.00 Faits divers ........... 3.00 Nécrologie ^ 2.00 LA GUERRE 200"" jour ds guerre Nous avons pris brusquement hier la décision 4c ^ pnhl^?ti^iTi <ruis-ze—chronique quotidienne, ds.ns laquelle nous nous étions impose la. tâche ingrate et délicate d'analyser et de commenter les faits de <merre relatés brièvement dans les communiqués officiels. Nous avons dit pourquoi nous l'avions prise. Or, il nous est apparu dès aujourd'hui que les raisons que nous avions invoquées sont loin d'avoir convaincu tous nos lecteurs. Dès aujourd'hui, en effet, plusieurs d'entre eux — et non des moindres au point de vue de la situa tion sociale — sont venus spontanément dans nos bureaux protester contre notre résolution. Des conversations que nous avons eues avec eux, il résulte que notre manière d'analyser la situation militaire est partagée par un très"grand -nombre de nos'eaoci-toyens.'-à-qgfil ' débitait souverainement d'être dé-SoTiBSÎs"privés d'une chronique dans les éléments de laquelle ils trouvaient un guide impartial, et dont en tout cas l'impartialité, à défaut de la compétence, ne pouvait être mise en doute. Ces démarches — appuyées par nombre de lettres que nous apporte ce soir notre courrier — nous honorent au plus haut point, nous touchent, nous émeuvent, nous font prendre le parti de remetoe à l'exa-men la qiu^tion"3elà suppression définitive de notre « j6ur" cle;guerre*».'"" Si nous la tranchons dans le sens que réclament nos visiteurs et nos correspondants d'aujourd'hui, nous y mettrons toutefois,une condition : à savoir qu'on nous"permettrà 'de nous c::pliqr.or une bonne fois et franchement à l'égard de certaines calomnies qu'on fait courir contre nous softs le manteau. Il v a des critiques mal veillants'et intéressés dont on peut négliger les clabaudages. Il y a aussi des colporteurs d'infamies qu'il faut qu'on démasque. Nous les d-SUasquerons. SéPBsa U rfllemagne à la pie ûes Etats-Bols (Jertbo réponse a été remise hier soir entre les mains d<5 IJ3«mba39adi0ur des Etats-Unis à Berlin. En voici le résumé : « Le gouvernement impérial allemand a examiné la communication du gouvernement dies Etats-Unis dans l'esprit de la iriême condescendance et de la même aèni-: tié qui Savaient dictée. Le gouvernement allemand ©ait qu'il est d'accord avec le gouvernement des Etiato-XJnnis pour proclamer qu'il est baïutemeait désirable, pourVles deux parties, d'éviter des mal en tendus qui pourraient résulter des mesures annoncées par l'Amirauté allc-mamd'e, et dJa prévenir tous événements susceptibles«de troubler ico relations amicales existant d'une» manière si heureuse entre les deux gouvernements. » Le gouvernement allemand croit pouvoir compter, de la part du gouvernement des Etats-Unis, sur un accueil d'autant plais empressé de cette assurance, qip les mesuras annoncées par l'Amirauté allemande,qui no sont d'aueuiie façon dirigées contre ie commerce et la navigation légitime de© neutres, ne constituent qu'une mesure de défense, imposée à. 1" Allemagne par ses» inité* rêts vitaux, contre la manière, contraire au droit des gens, dont l'Angleterre fait la guerre sur mer. » B est dit encore dans la même note : « Les neutres n'ont pu empêcher la restriction, con-teaire» au dnoift des gens, de leur commerce avec l'Allemagne. Le gouvernement américain a, il est vrai, et l'Allemagne! le reconnaît volontiers, protesté contre la irsand-ère d'agir die l'Angleterre. Malgré cette proteeiSa-fcôra et les protestations des aiutres gouvernements neutres, TAngleterre n'a point renoncé à son système* L'Angleterre par contre, grâce à la tolérance de® gouf vemaments neoubres, est touoouns approvisionnée en marchandises qui, toujours et sans aucun don te, sont de la contrebande absolue. Le gouvernement allemand croit devoir, spécialement et avec la plus grande insistance, faire ressortir qu'un commerce d'armes évalué à de nombreuses centaines de millions existe entre les four-oisseiu'i-Q américains et les ennemis de l'Allemagne. Après six mois die patience et d'attente, le gouvernement allemand se voit forcé de répondre par des mesures sévères au système meurtrier employé par l'Angleterre pour faire d'à guierre sur mer. » ElLe espère que les neutres, qui jusqu'à présent se sont soumis., sans protester ou en protestant, aux conséquences défavorables pour eux de la guerre entreprise par d'Angleterre dans le but d'affamer l'Allemagne, ne «montreront pas moins de tolérance envers l'Allemagne, et ce d'autant plus que le gouvernement allemand a la fenrie volonté de faire, pour la protection de la navi- | gation neutre, même dans la guerre maritime, tout oe ftu* osfc conciliable avec l'exécution de son but. » Le gouvernement allemand est prêt à prendre en cône:dérafci'On sérieuse, d'accord avec le gouvernement tméricaiu, toute mesure qui serait de nature à assurer ja sécurité de la navigation légitime des neutres dans ! a zone de guerre. Ses efforts seront toutefois considé-; Càblement entravés : 5 1° Par l'abus du pavilllon neutre .par les navires carchands anglais ; » 2° Par le commerce de contrebande, spécialement : jelui de matériel de guerre, par les navires marchands [ ^autres. j> Le gouvernement britannique sera à même de rendre illusoires les mesures allemandes, si sa flotte marchande continue à abuser du pavillon neutre et si les aavires neutres ne sont pas rendus reconnaissables cî'iinie manière excluant toute espèce de doute. L'Allemagne doit par conséquent et en tout état de cause reedre efficaces les mesures qu'elle a prises. . * Dans l'attente que les représentations américaines scciberont l'Angleterre à respecter le pavillon améri-can)> les commandants des sous-marins allemande ont l'ordre, comme il a d'ailleurs été dit dtéjà dans la. &?te du 4 février, de ne point commettre d'actes dei ▼îo^ence contre des navires marcîiands américains pour autant qu'ils soient reconnaissables comme telîs. Porji* toutes Inconséquences d'une confusion — eausf & danger dos mines — le goiivernoment allemand recommande aux Etats-Unis do faire reaonnaître leurs navire», dans les eaux voisines de la zod£ de guerre, en tes laasant convoyer. » < — ""*r--. V. ^Politique intérieuro du Japon dissolution de la Chambre japonaise, décrétée le •f ®w«nibre dernier, fut le résultat de la lutte du parti GC3 oeijukai conta-e le cabinet Okuma. Ce parti fut renverse, oomme on sait, en 1914 à la suite du bruit causé r' les scandales dans la marine. Il essaya de prendre revanche en ooinbattant la politique extérieure fj2ma» ^ put y réussir parce que l'ultimatum Allemagne était signé par le Mikado. Il eut plus de chance dans la question des divisions pour la Corée. Depuis trois ans, la question de deux nouvelles divisions egure à Tordre du jour politique et oe projet de loi est Ces plus impopulaires. Il met Okuma en quelque 6orte •ûfcre deux chaises : en effet, le parti militaire ne l'a créé ohef de cabinet que pour obtenir du Parlement le vote des deux divisions. S'il n'obtient pas ce vote, le ministre de la guerre devra donner sa démission et personne ne voudra prendre son portefeuille. Si,par contre, il défend le projet, tous ses adversaires se mettront du côtés des Seijukai. Malgré cela, Okuma a défendu le projet et menacé la commission du budget de dissoudre la Chambre. Cette menace ne fit aucune impression et les deux divisions furent rejetées par 213 voix contre 148. La Chambre fut alors dissoute et la Chambre des Seigneurs ajournée. Un décret impérial a fixé les nouvelles élections pour le 23 mars; or, comme le Parlement riV peut être convoqué que 40 jours après le jour des élections, il ne pourra donc se réunir qu'en mai. D'ici là, beaucoup de choses auront eu le tomps de se passer, et en attendant les commentaires vont leur train. Les journaux indépendants sont d'accord avec l'opposition pour dire qu'Okuma ne saurait vaincre s'il prend les deux divisions pour la Corée comme plate- forme électorale. Le comte Okuma ne semble pas avoir grande confiance dans les Rikken Doschikai comme parti de gouvernement, et déjà l'on annonce qu'il essaie de former un nouveau parti avec l'aide des éléments radicaux de tous les partis existants, dans lô but de combattre les Seijukad. Dans certains milieux du parti radical KokiMninto, on assure cependant que plutôt que de le suivre on se poindrait plutôt aux Seijukai. Il sera intéressant de voir le dénouement do cette lutte des partis au Japon. ■ +4 AU MEXIQUE On écrit de New-York en date du 21 janvier : La situation au Mexique est plus troublée que jamais. En ces derniers jours, le convent qui avait été convoqué pour la nomination d'un président provisoire a déclaré : siéger en permanence après que le général Gutierrez, qui a occupé la présidence pendant quelques semaines, se fut enfui. Le convent a maintenant mis à la tête do la république un « fonctionnaire exécutant », le géné-g ral Gonzalès Garzo. Celui-ci doit se soumettre aux instructions dlu; convent quii, lui, est dominé par la faction de Zapata. Non loin de la ville, qui a déjà été déclarée Dieu sait combien de fois en état de siège, Villa se tierffc avec son armée. Provisoirement, Villa est en lutte aye^ Zapata et, il y a peu de temps il a proposé de divpsr j la république, pensant sans doute se partager le jpôw voir avec Zapata. D'autre part, rétoile do Carapiî^ brille à nouveau plus fortement depuis que ses trmipes conduites par le général Obrezon, ont battu à pîatea coutures l'armée que lui opposait le convent. Maiû main tenant on annonce, que le général Obrezon fait cauis » commune avec Gutfcierrez. En présence de ces incidents multiples, M. Wilson n î sait plus à quel saint se vouer. Comme il est très ernbar rassé sur ce qu'il doit faire, il se contente de ne rier ; faire. L'Europe ne peut guère l'influencer en ce mo- , •ment, étamb trop occupée die la guetfre mondlial'e. Wiîson ne veut plus entendre parler de la question mexicaine et il « laisse cuire les Mexicains dans leur jus ». Aux politiciens et journalistes qui le prient de dire son mot, il répond que seul le Congrès a qualité pour intervenir. Pour rétablir l'ordre au Mexique il faudrait en effet y envoyer des troupes américaines. Seul le Congrès est j compétent pour décider pareille action, qui équivau- ! drait à une déclaration de guerre, cas réservé au Parle- j ment. LES FAITS DU JOUR _ Une grande partie de la presse française passe apus silence la» tne»tradibe ru&se de la Prusse orientale. "D^uChes journaux déclarent que cette 'retraite»' a 'pour but de fournir aux Puisses l'occasion de mieux battre les AiLLccniandfei i dans de meilleures positions. « L'Echo de Paris » écrit : _ — Tout démontre que les Allemands n'ont pas confiance en leur offensive Les Russes conduisent leurs . opérations avec une habileté et une audace dignes d'admiration. » « La Liberté » estime que le communiqué allemand est peu digne de foi, rien* que par le fait qu'il n'indique pas même la localité où le soi-disant succès allemand a été obtenu, et qu'au surplus la clef de voûte de toute la position se trouve en Galicie et dans les Carpa-thes. Le « Petit Parisien » dit que jusqu'ici il n'y a eu ! que des actions partielles, mais que vraisemblablement j une grande rencontre va avoir lieu. Hindenburg espère peut-être encercler l'aile _russe dans la Prusse orientale et dans la Bukovine, mais il est plus que douteux que les masses dont Hindenburg dispose suffisent pour exécuter pareil projet. De toute la presse, 1' « Humanité » et le « Radical » sont seuls à avouer que l'armée russe est en pleine retraite dans ia Prusse orientale. Le « Radical » ajoute qu'on doit admirer la maîtrise avec laquelle Hindenburg utilise le réseau de chemins de fer. L'attaque pourrait assurer un grand succès à Hindenburg si les Russes n'opposaient pas suffisamment de résistance. Le pioupiou français est fidèle à sa parole. Les feuilles suisses annoncent que le soldat français Davidot, qui étant prisonnier de guerre en Allemagne, avait obtenu de l'Empereur la permission d'aller voir sa mère mourante, dans le Midi de la France, est retourné au camp des prisoniers français en Allemagne, après avoir conduit sa mère à ea dernière demeure. La ^ Gazette de Voss » annonce que Sarah Bernhardt, la célèbre tragédienne qui séjourne en ce moment à Ar-cachon, aurait dû subir l'amputation de la jambe droite par smte de l'accident au genou dont elle fut'victime l'année dernière au théâtre de la Monnaie à Bruxelles. ^ On mande de New-York que le représentant du Trust de la viande de_ Chicago est parti pour Londres, pour ferre savoir à sir Grey qu'il n'y aura plus d'envoi de /viande vers l'Europe, y compris si cette . denmero-rte prend pas des mesures efficaces pour protéger le commerce neutre. Il déclare que le Trust de la viande a perdu jusqu'ici, du fait des mesures rigoureuses de l'Angleterre,A plus de cinq millions de dollars. _ L'œuvre de l'American Commission for Relief in Eel-giurri étend en ce moment son action sut la noiste 'Tu tîérrLtoire français comprise entre Givet et Fûrnay, qui est administraivement rattaché au gouvernement gé-.ncèal de Bruxelles. La population de cette région est dans la plus af-ïfreïlse misère, menacée de la famine faute de farine. Ellç a vécu jusqu'ici de f?es faibles ressources en froment fet JçÇe la far] ne que F autorité allemande a mise h sa disposition. Ses réserves sont complètement épuisées. M- Charleton B. Gibson, délégué "de l'American Commission for Relief in BeJgium, a visité la région. Avec i#be artivité inlassable, il en a organisé le ravitaille^-njfent, procuré deis vêtements aux victimes de 1a guerre, «Hstribué des secours. • Grâco à son énergique intervention, 17,000 personnes sont préservées des terribles souffrances de la famine. Le manqua de travail se fait^ cruellement sentir en Espagne. Des centaines d'ouvriers circulent dîina les rues de Séville en demandant de l'ouvrage aux auto-ritjéa. Des hond^^eries ont été pillées. Le curé d'un petit village a adressé à la presse une lettre réclamant des secours, tous ses paroissiens étant sur le point de mourir de faim. Les bletssés allemands dont l'échange contre les prisonniers -anglais blessés a été décidé, sont arrivés par le paquebot Mecklemburg à Flessingue, où sle trouvaient déjà les prisonniers anglais veinant d'Allemagne'. Las blessés des deux, nations sont unanimes à rendre hommage aux bons soins dont alla ont été l'objet. Ea-tTvisoirement les .paquebots de la Compagnie Zee-ItCnd ni ceux de la ïsa/navier Lme ne partiront plus die la HolLanide à destination de l'Angletcrrai'"" Une centaine d'enfants belges, pour la plupart des orphelines âgées de 2 à 5 an®, venant de<& environs de Termonde et d'Anvers, ont été emmenées en Hollande où il© seront élevés par des familles généreuses. Un wagon spécial a été mis à leur disposition dans le train d'Anvers à Esschen. Le ministre hollandais des Affaires Etrangères a informé les compagnies de navigation que, suivant communication de son agent diplomatique- au Caire., le trafic est redevenu normal sur le canail de Suez. Deux vapeuns anglais se sont de nouveau perdus dans la mer du Nord. Le premier, le Waveïet, a touché une mine aamedi soir. L'équipage s'est: sauvé dans les canots, mais 12 ho-mmes se sont noyés pendant la mise à l'eau do oeux-ci. Quant au navire., fortement endommagé, il a dérivé et eet venu échouer sur la côte près do Deal. Le second vapeur touché est l'Abeoku'ta, de la Eld'er Line, qui a sombré près d'Ouessant. Les hommes de l'équipage sont sains et saufs. 'Le Comité q^R a fait, sous -la préeidenoe du maire de ï?ew-York, une enquête sut la hausse de prix des den-■ rces aEmenta.ires dans cette ville, a demandé au gouvernement d'interdire l'exportation du. . .fremont ,^des Etats-Unis. ■ - : ^ " "v" A la chambre des Communes, M. Lloyd George, ministre des finances, a évalujLJ^-dûfiienses qu'occasionnera la guerre jusq^^frîTde l'année c??ttrante au chif-' Jro respectable de>2 n-.AHairds do li'.yre.^ sterling poi^r. 1-ea^ Alliés, soit 776 npliions~pour l'Angleterre," 616 miHknfe piouiTla Franco et autant pour la Russie. " J Il a déclaré que des déperces do l'Angleterre seront plus fortes que celles de ses alliés, parce qu'il lui faut former et expédier les corps de volontaii*es -et faire de grosses dépenses pour la- flotte. La dette nationale serait par suite doublée en un an, mais 1° Angleterre est à mênio^de.Siipp'Cq.-ter- une semblable chargé pendant j„&tts et faire nonobstant encore des avances à ses alHésT La Franjge^ elle, peut résister pendant 3 ans. Quant à la Russie, elle posfeode "de" grandes richesses naturelles, mais elle a besoin d'aa*gent liquide. ; Le « Oorriere délia Sera croit savoir que le Président du Conseil des ministres russes, M. Goremykine, serait} relevé de ses fonctions^ et normimé président du Conseil de l'Empire. M. Kriwoïsehine, ministre de 1'agrioulituro, serait son successeur. Le gouvernement espagnol a examiné la question de l'«xpulsion du ministre d'Espagne à Mexico*. , Le ^ouvemcirrent espagnol a décidé de faire une dé-Qiaration constatant que cet incident ne peut être considéré comme un conflit entre la nation mexicaine et l'Espagne; mais plus simplement comme un désaccord rayée le général Carranza, dont l'autorité et le mandat j-n'ont pas encore été reconnus par aucune nation. C'est 'donc par voie diplomatique que le gouvernement espagnol réglera l'incident et des démarches ont déjà été faites dans ce but. Il apparaît comme certain que les Etats-Unis seront chargés de la défense des intérêts espagnols au Mexique.Le j^ipitaine du vapeur Lisette, arrivé à Goole, dé-clare^qu'au large du cap Antif^r son navire heurta un obj'gf en partie immerge. L'ayant du bateau fut endommage. La coque sera examinée. l|£ait-ce un sous-^arj^^,- Le ministre grec de l'économie nationale a décidé de créer une banque agricole dans le© îles de l'Egée. Cet établissement, dont le siège social sera à Mitvlène, sera ^établi sur des bases semblables à celles de la Banque agricole qui fonctionne actuellement à Salonique. Un décret royal lève l'interdiction d'aliéner* les propriétés rurales dans les îles de Chio et de Samos. tJne mesure analogue sera ultérieurement prise pour les biens ruraux en Crète et pour tous les immeubles dans les^ nouveaux^ territoires. En ce qui concerne la Macédoine et l'Empire, la levée de l'interdiction présente certaines difficultés et nécessite une loi spéciale. Le deuxième conseil de guerre de Paris, j-wreanf, çn appel, a acquitté les deux médecins militaijos-aIJ<ato5ùj.çis Schulz et Davidsohn et sept autres membres de la septième ambulance du deuxième corps d'armée, tous accusés de recel. Les inculpés avaient été condamnés par le premier conseil de guerre de Paris à diverses peines au mois de novembre 1914. Le vapeur anglais Dulwich, qui faisait route de Hull à/fîtouen, a touché lundi soir une «aine à 20 milles du pap d'Antifer et a sauté. L'équipage a pu heureuse-/ment se sauver. L'Allemagne et rAutriche-Hongrie ont donné_!j&s-Burance à l'Italie qu'elles n'avaient nulle'm^tTinten-tion-d^aétaqiïer la Roumanie. i _ L'Italie avait X ce^sufét fait part de ses préoccupa-f lions aux deux gouvernements. ,110 officiers et soldats français, soignés dans les am-^ulancels de Cologne et reconnus inaptes au service par suite de leurs blessures, ont pris place hie-»* /rnidi dans un train spécial où avaient déjà pivs Vj__. ... ffiO autres prisonniers français. Tous sont partis ^pour rjDo.nstançg_.XSuistie), d'où ils seront rapatriée en France» en""echange d'un nombre égal de prisonniers alle-' mands de même condition. Les sous-lieutenants français Lebouhellec et Jeunot s'étaient échappés la nuit dernière du camp des prisonniers au fort de Zinne. Le premier s'est constitué prisonnier cher: le curé de Rôslcnitz e.t l'autre a été arrêté près de Kabitz. Ils ont été immédiatement ramenés à Zinne. De plusieurs endroits du' Ty.rol on annonce que. la neigg . est tombée en quantité si extraorcSKfiirenSïH fOPte^qu'eBe a défoncé le toit des maisons. A Trente^; le toit de l'hôtel Europa s'étant écroulé, l'étkge supé: rieur a dû être évacué. Au Mo rush erg, deux enfants xrât été ensevelis sous la neige. A Castagne, un homme a été tué. Toutes les communications sont coupées avec la vallée de la Sulz, où plusieurs hommes, paraît^il, auraient été tués. Plueieui-s navires anglais et japonais sont prie com-^Itcment dairé'les"^liàc?s et empêches par Guife clo âpprocher_dvi goétchili Par télégraphie sans fil. ils ont demandé des approvisionnement». Un croi-'scur japonais parti de Port-Arthuir a vainement eesayé de s'approcher d'eux. >D'a^rès 1' c ExtrabLadefc », les deux chambres du parlement danois sont convoquées pour demain à une ^éance comnnme, qui extra à se Txrononcer, croit-on, .sur la ouestkm du blocus» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 18 février .{Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Les tentatives d'attaque annoncées hier continuent. Sur la route d'Arras à Lille, les combats pour une petite partie de nos tranchées, dans lesquelles l'ennemi a fait ir ruption hier, continuent. Le nombre des prisonniers faits par nous au nord-est de Reims a encore aug-1 menté; les Français y ont eu en outre des pertes sanglantes particulièrement importantes. Ils ont renoncé à d'autres attaques. En Champagne, au nord de Perthes, on se bat encore. A l'est de cet endroit, les Français ont été repoussés avec de fortes pertes. Ils ne tiennent plus que sur quelques petites sections de nos tranchées avancées. Le nombre des -prisonniers annoncé hier est monté à il officiers et 785 hommes. Les attaque-; contre nos positions près de Bouvenilles-Vàugnois (au sud de l'Argonne et à l'est de Verdun) ont complètement échoué. La hauteur 365 et la localité de Norroy au nord-est de Pont-à-Mousson, prises par nous le 13 février, ont été, après complète destruction des ouvrages de fortifications des Français, évacués par nous. L'ennemi n'a pas essayé de reprendre cette position à la force des armes. Pour le reste, rien à signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. — Près de Tatarog-gen et dans la région au nord-ouest de Grodno, lei poursuites continuent encore. La colonne ennemie battue près de KoLno s'est jointe, au nord de Loms-cha, à des troupes fraîches. Nous y attaquons l'en nemi à nouveau. Les combats près de Plock-Razionc se sont décidés en notre faveur. Jusqu'à présent nous avons fait ,3,000 prisonniers. SyRien de nouveau en Pologne au sud de la Vistule. jjf Le butin de guerre des combats à la frontière ^de 'la Prusse Orientale a augmenté. Les résutats jusqu'ici lonnus comportait : 64,000 prisonniers, 71 canonn, glus de 100 mitrailleuses, 3 trains ambulanciers, des avions, 150 voitures remplies de munitions, des pro jrcteurs et d'innombrables véhicules chargés et at ttlés. j On peut escompter encore une augmentation de ce: chiffres. * * * Vienne, 17 février (Officiel) : Après des combats qui ont duré deux jours, Kolo-mea a été pris hier, vers la fin de l'après-midi. Pen dant les combats, qui ont commencé le 5 février au sud de la ville près de Kluczow et de Myscyn, les Russes ont fait visiblement de grands efforts poui se maintenir -dans la ville. Ils ont amené de nombreux renforts. De violentes contre-attaques sur ho: troupes ont dû être plusieurs fois repoussées deî deux côtés de la route; un tir efficace de notre ar tillerie y a infligé de fortes pertes à l'ennemi. A 5 heures de l'après-midi, nous avons réussi, pai une attaque générale et malgré une défensive acharnée, à rejeter l'ennemi de sa position devant Kolo-mea et d'atteindre d'un seul trait la ville et le; fuyards russes. Nous avons fait évacuer la ville pai les Russes en fuite et occupé celle-ci. 2,000 prisonniers, plusieurs mitrailleuses et deux canons son! tombés entre nos mains. Dans le secteur des Carpathes, dans la région dt Wyszkow, les combats continuent avec une grand< opiniâtreté. Nous avons fait encore 4,000 prison niers. Au front s'étendant de la Pologne russe à Touesl de la Galicie, il n'y a eu que des combats d'artille rie. ■ Communiqués des armées aliiéss Paris, 16 février (Communiqué ofteiel de 15 heu Tes) : Les troupes anglaises ont reconquis les deux tran chées perdues le jour précédent entre Saint-EIoi el le canal de l'Yser. Sur tout le front en France, il n'y a pas eu de combats d'infanterie. # * * Paris, 16 février (Communiqué officiel (Le 23 heu res) : En Belgique, combats d'artillerie. Une escadrillc d'aviateurs français a bombardé Ostende. Au sud d'Ypres, l'armée anglaise est engagée de puis deux jours dans un combat assez violent. Entre l'Oise et l'Aisne, près de Vailly, notre ar tillerie a dirigé un feu efficace sur des concentration: de troupes ainsi que sur des minenwerfer. Dans le secteur de Reims, près de Loivre er Champagne, nous avons occupé des tranchées allemandes sur le front s'étendant de Perthes et au nord-ouest jusqu'au nord de Beauséjour. Dans 1" Argonne, il y a eu des combats d'infanterie depuis le Four de Paris jusqu'à l'ouest de BouL reuilles. Le combat se poursuit. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, dans le bois Le Prêtre, nous avons pris plusieurs blockhouses ennemis. # * « " ^Londres, 16 février (Officiel) ? Rapport bi-hebdgjnadaire du maréchal Frencli ï Sur le front près d'Ypres, l'ennemi a fait des attaques le 14 courant, qui lui ont permis d'abord1 d'occuper certaines de nos tranchées. Mais, par des contre-attaques, -nous avons reconquis le terrain pçr-du et fait quelques prisonniers. Sur les autres parties du front, le combat d'artil-ferie est devenu plus*' violent. Nous avons occasiopné des dégâts à l'artillerie et aux travaux de défense de l'ennemi. Un dê nos aviateurs a jeté une bombe sur taie colonne de munitions allemande près de La Bassée.- : Un wagon de munitions a explosé, * * » Pétrograd, 16 février (Communiqùé officiel du grand état-major général) : . t Dans la région d'Augustowo, nos troupes ont combattu avec acharnement les forces allemandes, supérieures en nombre, qui tentaient d'envelopper nos -deux ailes. Une colonne ennemie se dirige de Grajewo vers Ossowec. Entre la Vistule et la Skrwa, l'ennemi a atteint le front Plock-Racionc. Près de la Bzura, nous avons repoussé une attaque peu importante près de la ferme Zylin. Sur les autres positions de la rive gauche de la1. Vistule, il n'y a eu qu'une canonnade. Dans les Carpathes, la situation ne s'est guère modifiée. Nos troupes ont avancé sur la rive gauche de la San supérieure. Les attaques vigoureuses des Allemands près de Kozuwka et de Wyschk-ow ont été repoussées courageusement par nos troupes. En Bucovine, l'ennemi a pris Nadwarna après avoir traversé la rivière. M Dépêches diverses Washington, 16 février: Le département d'Etat a envoyé à l'ambasDadleur américain à Londres la-preuve, fournie par le propriétaire du vapeur Wilhelmina, que la cargaison, était exclusivement destinée a, des non-combattants et nie peut donc être saisie." 'ft ^ueTambè/îèadeur dé soumettre ce document au Foreigu Ofiice. * * * Rome, 15 février: Les journaux annoncent que ce matin à Oitta Ducale, dans la province d'Aquilar, et à Nazzano Bomano, il y a eu des tremblements de terre. Dans cejfcte cbernière localité, une maison s'est écroulée : un enfant a été tué et huit personnes blessées. * * ♦ Rome, 17 février : On mande de Belluno que les chemins et 3eç routea entre Ospitale et Perarolo ont été ensevelis par de© avalanches, de sorte que toute communication eet interrompue aveo 30 communec de la région de Cadocre., . Une caravane de traîneaux, partie pour porter secours, . a atteint Pieve, localité principale de la vallée. Les. vallées de Zoldama et de Oomchico sont également barrées par la neige. Plus au sud, il y a des inondation®; partout. Près de Sola-Bolognese, le Reno, près de Pisc^; et l'Arno sont sortis de leur lit. Dans la région épaxrafc-vée récemment par le tremblement de terre, la crue d» Giovengo a emporté près de San Bencdetto de Marsi un baraquement construit pour les victimes de la car tastrophe. *** / Prétoria, 16 février : Le procès en haute trahison intenté au général De- wet a commencé hier à Bloemionteiru - * * * Pétrograd, 16 février : LJAgence télégraphique russe annonce que le Tsar est rentré à Tsarskojé-Sélo'. *** Copenhague, 16 février : On est sans nouvelles du vapeur Svecin, qui a quitté Liverpool le 12 février et qui devrait être arrivé dejpuàs 8 jours. On oraint qu'il ait sombré dans la mer dm Nord. La cargaison est assurée pour un demi-million de couronnes. * ^ * * # Londres, 17 février : Environ 4,000 ouvriers des docks Victoria and Albert' îfa sont mis en grève avant-hier. Au chantier naval jWithe and Company, à Cowes, les tourneurs et les •monteurs ont cassé le travail pour protester contre T embauchage d'ouvriers non syndiqués. * w * Jtaris, 17 février : /On annonce la mort à Patris du journaliste français /bien connu Jules Huret. "Notre confrère a succombé, à l'âge de 52 ans, aux suites d'une pneumonie.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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