La Belgique maritime et coloniale

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s.n. 1914, 28 Februar. La Belgique maritime et coloniale. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n58cf9nk86/
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LA BELGIQUE MARITIME ET COLONIALE REVUE HEBDOMADAIRE (2ome année) Prix : 25 centimes (35 centimes pour l'étranger) N° 9. - 28 février - 1er mars 1914 ABONNEMENTS : BELGIQUE : Un an . . . 12 francs ÉTRANGER : Un an . . . 18 » Comité de rédaction : Paul Mnssche, directeur; H. Baels, secrétaire-adjoint du Conseil supérieur de la Marine; 11. de Kercliove d'Kxaerde, officier de Marine; Cl». Dezuttere, secrétaire de la Commission de pêche marit. de la Flandre occ.;Eug. Gillon, ing. naval,membre du Conseil supérieur de la Marine; L. Hennebicq, président de la Ligue Maritime; Ch. Herry-Cousin, membre du Conseil sup. de la Marine Ch. Maroy, secrétaire de la S. B. de la L. M. B. ; J. liousseaux, C. Smecsters, membre du Conseil sup. de la Marine, à Anvers; L. Teugels-Devos, membre de la Commission interprovinciale des Canaux brabançons; Van Bladel, secrétaire de la L. M. B. R. Vauthier, conseiller colonial. Secrétaire-Administrateur • E. de BTTRRTTRE d« WESEMRKEK. RÉDACTION-ADMINISTRATION 8, rue de la Tribune, BRUXELLES Téléphone : B. I807 BUREAUX A ANVERS : 22, RUE DES RÉCOLLBTS SOMMAIRE : Colonnes L'Afrique la meilleure 3oi Commentaires 3o6 Au Cercle des Installations Maritimes de Bruxelles 309 Nouvelles et informations 314 Rôle économique d'une marine militaire. . 32o Un Rapport de ^Association des Bateliers de Liège 326 Une Bourse de cotons à Gand . . . 327 Statistique 326 Bulletin commercial 326 Notes financières 332 L'Afrique la meilleure Le terme géographique Afrique a passé par plusieurs significations. Les anciens désignaient, sous ce nom, la partie septentrionale de continent, et plus particulièrement la portion orientale de l'actuelle Berbérie, c'est-à-dire la Tunisie. De la partie l'appellation s'est étendue au tout. Encore ce tout n'allait-il pas très loin. Seule la vallée du Nil semble avoir été connue fort en amont, jusqu'aux légendaires montagnes de la lune, aux sources du grand fleuve. En fait,'l'Afrique, dans tout son massif contour, a été découverte ou redécouverte dans les temps modernes. C'est de nos jours qu'ont été remplis, sur la carte, les énormes espaces blancs de l'intérieur. De ce monde, on peut distraire tout d'abord l'ancienne Afrique avec ses prolongements orientaux et occidentaux. La tranche septentrionale entière, qui a façade sur la Méditerranée, est, en vérité, plus rapprochée de l'Europe et de l'Asie que de l'Afrique. Sa population (les Berbères, dont l'origine se perd dans la nuit des temps, et les Arabes, Sémites) est de peau blanche et présente, chez les premiers surtout, d'évidentes affinités avec les races méridionales de l'Europe. Les véritables Africains, à nos yeux, sont les noirs, dont l'habitat commence au sud du Sahara ou grand désert et se prolonge jusqu'au cap de Bonne-Espérance, réserve faite des échanges plus ou moins importants et réciproques qui se sont opérés entre l'Afrique du nord et le Soudan. Ces relations ont agi dans ce sens que le nègre n'est 3oi nulle part, dans cette partie du monde, un étranger. Partout, il se mêle à la population et entre dans la formation du milieu ethnique.Là où il règne presque sans partage, il répond à des caractères non pas strictement identiques, mais assez semblables pour qu'on les réunisse en un seul faisceau. L'acquis et les progrès, dont témoignent certains groupes, paraissent, par définition, être à la portée des autres. Les Nigériens, ou en termes plus larges, tous les Soudanais, depuis l'océan Atlantique jusqu'au bassin du Nil, sont évidemment très supérieurs aux noirs de l'Afrique équatoriale, aux Bantous du centre africain et du sud, sans qu'on doive inscrire à leur actif une prééminence congénitale et perpétuelle. * * * Cette observation nous conduit à chercher sous l'action de quels facteurs les noirs sont appelés à réaliser la plus grande somme de progrès. A ce point de vue, il y a certes plusieurs Afriques. Elles sont toutes soumises à la loi, à la domination des Européens, mais on note des différences profondes dans le traitement qui leur est appliqué. Tantôt, la société indigène n'a pour ainsi "dire plus de personnalité. C'est à peine si, livrée à elle-même, elle a pu procéder à l'occupation effective d'une minime partie du sol où elle était installée ; son organisation politique est restée rudimentaire ; ses moyens d'existence sont précaires. En face des civilisés, ces natifs ne font figure que de sauvages. Les travaux coloniaux, à leur égard, revêtent quelque chose d'oppressif ; et toute exploitation, même prise dans le sens de mise en valeur, évoque des abus dont ils seraient les pitoyables victimes. Tantôt, au contraire, le fonds indigène accuse une véritable consistance. Des peuples, des nations, en tous points dignes de ce nom, se sont constituées. Le commerce, l'industrie, l'agriculture, 302 sans approcher du merveilleux essor qu'ils ont pris dans nos contrées, donnent lieu à des transactions suivies. Le grand nombre travaille et produit, et parallèlement les institutions politiques et civiles ont pris un développement original fort intéressant . De façon générale, la ligne de démarcation qu'on pourrait tracer entre ces deux Afriques, à travers tout le continent, suit les parallèles 5 à 7 de latitude nord. (Au-dessus, c'est la savane, la plaine herbeuse ou cultivée ; au-dessous, c'est la grande forêt. Il y a une troisième zone, l'Afrique australe, de climat tempéré, dans laquelle se sont implantées de fortes colonies de blancs, les Anglo-Boers, et dans laquelle s'est donc produit le contact direct, immédiat entre deux races distinctes et parfois antagonistes. Si nous nous demandons, maintenant, où le noirs valent le plus, et sont en même temps le plus heureux, ou donnent les plus belles promesses d'avenir, nous ne nous prononcerons sans doute pas en faveur des sauvages du centre africain que nous avons découverts dans un état moral et matériel vraiment misérable, mais nous hésiterons aussi à accorder la première place aux indigènes civilisés et colonisés par les Européens dans l'Afrique australe. Les indéniables progrès auxquels ils ont été associés par les applications de la technique moderne et qui, du domaine économique, se sont étendus à l'ordre public général : abolition des coutumes les plus barbares, sécurité plus grande des personnes et des biens, observation plus exacte des lois et règlements, relèvement de l'instruction, introduction de notions religieuses et morales évidemment supérieures, tout cela est compensé, en partie annihilé par le fait que cette communauté autochtone est placée dans une situation subordonnée par rapport à la race conquérante. Elle a dû littéralement lui céder la place, ia meilleure, certes ; à ce point de vue, son re- 3o3

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique maritime et coloniale gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1905 bis 1921.

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