La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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06 Juni 1915
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s.n. 1915, 06 Juni. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/st7dr2qm30/
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1ére Année.—No. 2 Dimanche, 6 Juin 1915 La Belgique Aonbelle Direction, Rédaction, Publicité: 43, Chancery Lane, London, W.C, Le Journal ne pouvant repondre des manuscrits, prie les auteurs d'en garder copie. Les bureaux sont ouverts de 10£ à 12^ et de 2\ à 5h., le Samedi excepté. Téléphoné : 212 Holborn. "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre La Liberté.' Abonnements : Royaume Uni, Cont nent. 1 an 8 sh. 10 fr. 6 mois 4 sh. 5 fr. 3 mois 2 sh. 6d. 3 fr. On s'abonne aux Bureaux du Journal: 43, Chancery Lane, Londres, W.C Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-uni, 1 Penny; Continent, 15 Centimes. La Belgique Nouvelle est mise en vente le SAMEDI On peut se procurer le journal aux adresses suivantes : A LONDRES : Librairie Etrangère, Ingram Court (City), 167, Fencliurch Street. Librairie Française, 18, Wardour Street. Librairie du Figaro, 7, New Coventry Street. Au Coin de France, 17, Green Street. Au Monico, Piccadillv Circus. Librairie de l'Entente Cordiale, 57 et 520* Oxford Street. Librairie Parisienne, 48 et 9, Old Compton Street, Oxford Street. Librairie Européenne, 1, Charlotte Street. Librairie Continentale, 5, Wilton Road. Librairie Cosmopolite, 56, Charlotte Street, W. Librairie Anglo-Française, 45, South Audley Street, Grosvenor Square, W. Vachon, 15, Little Newport Street. Brandon, 170, Fleet Street. Café Royal, 68, Regent Street. Librairie Hispano-Americaine, 134, Charing Cross Road. Librairie Holmes, 24, Frith Street. Librairie Gallia, 31, Frith Street. Librairie Pittman, 27, Notting Hill Gâte. William Dawson, Bream's Buildings. John Heywood, Ltd., 20, St. Bride Street. Harvey, Gough Square, E.C. James, 26, New Bridge Street, E.C. Marlborough & Co., 51, Old Bailey, E.C. Parnell & Co., 63, Southampton Row, W.C. Ritchie Bros., 5, Pemberton Row, E.C. Simpkin, Marshall, 2, Orange Street, W.C. Toler, Bros., Savoy Corner (Strand), W.C. Vickers, 72, Angel Court (Strand), W.C. Willings &"Co., Kings Cross. Williams & Co., 48, Old Bailey. Fox Book Stores, Ltd., New Kènt^Road. EN PROVINCE: Banbury : Stevens, ^The Cross. Basingstoke : Bartlétt, 18 Note Street. Belfast : Mrs. Eason & Son, 17, Donegal Street. Birmingham : Mapstone, Ltd., High Street. Brighton : Beal & Son, 55, East Street. Baker & Son, 26, Mail, Clifton. Library Juffin, 50, Kings Road. Librairie La Française, 86, Queen's Road, Lavigne. Canterbury : Mrs. Chambers, newsagent. Chatham : Jenner, 24, High Street. Chichester : Barrett, South Street. Coventry : Goddard, Butcher Row. Crowborough : Messrs. Pratt. De al : Messrs. Partridge, newsagents. Derby : Nally, 191, Siddals Road. Dover : Dawson & Son, Snargate Street. Gladish, North Admiralty Pier. Dublin : Eason & Sons, 40, Lower Sackville Street. Dundee : Cunningham, 10, St. Andrew Street. Dulwich (East) : White & Sons, Lordship Lane. Faversham : Voile & Robertson, 90, Preston Street. Folkestone : Dolton, New Street. Librairie Française, 68, High Street. Gillingham : Sweatman, 12 Iving Street. Gravesend : Payne, 186, Parrock Street. Glasgow : Librairie Etrangère, 19, West Regent Street. Guildford : Jones, 24 High Street. Grinstead : Raven, 18, London Road". Hythe : Strangham. Horsham : Duffield, 40, East Street. Lincoln : White, 24, New Market. Liverpool : Bennington & Sons, 35, S. Castle Street. Winterbottom & Co., 30, Moorfields. Manchester : John Heywood, 121, Deansgate. Abel Heywood, 47, Lever Street. Mayfield : Fenner, newsagent. Oxford : Valter & Co., St. Clements. Ramsgate : Pain, J.^ High Street. Redhill : Shepherd, 40, High Street. Stirling : Mackay, 43, Murray Place. Vauxhall : Martin, 4, Dorham Street. Warwick : J. Payne, 43, Smith Street. Westgate-on-Sea : Woods Library. Wimbledon : Porter, Bros., 46, Dundonald Road. EN FRANCE : Dans les Succursales de la Maison Hachette S- Cie, et dafls les Bibliothèques de Gares ; ainsi que dans les Kiosques où se vendent les publications Belges. Dépositaire G3' : Hachette &• C" Paris. EN HOLLANDE: Dans toutes les Librairies [et tous les Kiosques où se vendent les Journaux de langue française. LE COMMENCEMENT DE LA FIN En Allemagne, l'inquiétude a fait place à la morgue des premiers mois. On n'a plus confiance comme aux jours de la " conquête " — lisez : le pillage à main armée ; et des nouvelles se précisent, relatives à de prochains déplacements des plus significatifs. On commence à se rendre compte en très haut lieu que l'Allemagne qui avait préparé la guerre actuelle pendant vingt ans, avec une astuce, une duplicité dont ses guerres précédentes ne pouvaient donner qu'un faible soupçon, l'Allemagne qui a eu tous les avantages de l'agresseur — et quel agresseur ? une sorte de Bonnot sadique, kleptomane et incendiaire — l'Allemagne qui n'a pas craint de reculer les limites de l'horreur et du crime, l'Allemagne qui, disons le, a même eu le plus souvent pour elle la chance et le hasard, l'Allemagne qui se croyait sûre de vaincre et qui n'avait rien laissé à l'imprévu — est aujourd'hui essoufflée, découragée, bientôt vaincue. Les Zeppelins ont beau lâcher de temps à autres leurs ordures sur quelques villes ouvertes de France ou d'Angleterre ; les sous-marins allemands, naufrageurs attitrés des bâteaux neutres, prêtent en vain le concours de leurs pince — monseigneur pour accomplir sous l'eau la ténébreuse besogne que les pilleurs de châteaux accomplissent si parfaitement sur terre, tout cela n'empêche pas la ligne héroïque d'encercler les barbares d'un ruban infranchissable qui va se rétrécissant chaque jour davantage jusqu'à l'heure fatale où les hordes grouillantes du Kaiser auront perdu jusqu'à l'espoir d'échapper au châtiment final. Le crime initial n'aura pas porté bonheur à Guillaume II : ce monstrueux attentat, l'envahissement et la destruction systématique de notre pays par celui qui s'était porté garant de son inviolabilité, sera sans doute la cause de la chûte complète de l'Allemagne. Même lorsqu'il sera question de diseuter la paix, quelles sanctions ne faudra-t-il pas édicter à l'égard, d'une nation, dont le Chancelier a été obligé de reconnaître, en pleine séance du Reichstag, la suprême injustice, qui aura été en même temps, une inutile trahison. Et l'Allemagne s'étonne de voir l'Univers entier applaudir aux succès des Alliés, faire des vœux pour le triomphe de leurs armes ! ! Elle écume de rage à la pensée que l'Italie qui a refusé tout d'abord d'être sa complice, grossit maintenant les rangs de ses ennemis ? Mais l'Italie n'a jamais hésité : le jour où elle a vu l'Allemagne rompre sans motif ses propres engagements à l'égard de la Belgique, elle s'est préparée à la guerre et dès lors son choix était fait, on peut en être sûr. Bientôt, on verra d'autres pays embrasser la cause des alliés sous la pression irrésistible de l'opinion publique. On pourrait s'étonner de voir certains peuples d'Europe garder encore la neutralité dans le formidable conflit qui bouleverse le monde. Mais cette neutralité n'est qu'apparente et le secret désir de l'Humanité tout entière — si l'on excepte certains intérêts particuliers — les aspirations générales sont pour le triomphe des Alliés qui libérera l'Univers du règne du Militarisme à outrance et anéantira pour toujours la menace de cette oligarchie de hobereaux allemands qui, enivrés d'un sot orgueil, avaient rêvé d'asservir le monde. La guerre provoquée par Guillaume II fut une " affaire commerciale " : elle devait enrichir et fortifier à jamais l'Allemagne, ou précipiter sa fin. Aussi tous les moyens ont-ils été employés pour le triomphe de la bande sinistre qui " travaille " sous le couvert de la Kultur, cette sinistre plaisanterie destinée à donner un semblant d'excuse à une entreprise de corsaires et de bandits : l'Allemagne seule nation jouissant d'une civilisation rationelle, supérieure, idéale, serait en droit de conquérir le monde pour faire bénéficier dans la suite tous les peuples, de cette civilisation absolue ! ! C'est assez bien le raisonnement d'un assassin qui prétendrait justifier ses crimes en assurant que s'il vole et s'il tue, c'est pour empêcher ses victimes de mener une existence qui n'a pas son approbation, à lui parfait connaisseur en méfaits de tous genres. Le premier acte de cette guerre n'a-t-il d'ailleurs pas donné la mesure de ce dont est capable l'Allemagne tout entière, puisque cet acte odieux, injustifiable reçut l'approbation de tous les Allemands ? Et cette injustice monstrueuse a dignement inauguré l'entreprise criminelle qui devait mener le Kaizer, de déception en déception, jusqu'à l'assassinat par le poison et conduire ses officiers de marine à perpétrer l'inoubliable crime de la Lusitania. Mais quand un peuple voit tous les peuples se détourner de lui, quand ses anciens alliés, malgré la menace de terribles représailles, refusent de rester même spectateurs de ses ignominies, quand de petits Etats noîr préparés à la lutte, s'agitent et brûlent de l'envie de se ranger aux côtés des soldats du Devoir et de la Justice, c'est que l'heure suprême va bientôt sonner ! Quand une armée qui se vantait d'être la plus forte du monde, en arrive, pour avoir des semblants de succès à perpétrer des forfaits qui la placent au rang des bandes organisées pour l'assassinat et le pillage ; quand des soldats-ont souillé le nom de leur pays d'une tache indélébile, ils n'ont plus le droit de s'enorgueillir d'aucun de leurs faits d'armes, ils se sont placés eux-mêmes sur le banc d'infamie, ils ne font plus partie que de l'Armée du Crime, et ils ont hâté en salissant leur drapeaux la prochaine déchéance de leur propre pays. Nous approchons du règlement de comptes final— c'est le commencement de la fin. Ceux qui partent! Chaque jour partent de Londres, pour le continent, des contingents de soldats belges. Dans la matinée s'embarquent à Charing Cross, les vétérans ou plutôt les " anciens " guéris de leurs blessures glorieuses ou dont la dépression nerveuse a enfin disparu. L'après midi se réunissent 'dans le vaste hall du départ de Waterloo station, les volontaires et les jeunes gens qui répondent à l'appel du pays. Allez un jour assister à ces concentrations de courages et vous serez réconforté par le spectacle simple, mais combien suggestif qui s'offrira à vos yeux. Samedi, vers deux heures, deux groupes se formaient dans l'énorme foule mo'uvante de Waterloo station. L'un composé de futurs combattants qui seront équipés en France, à la bordure de notre pays. Ces jeunes gens suivaient un drapeau belge, acclamé par l'assistance. Us chantaient, avec enthousiasme la Brabançonne accompagnée par un accordéon. Des Anglais nombreux se découvraient sur le passage de l'étendard. Dans l'autre groupe régnait déjà la discipline militaire. Les héros de demain avaient revêtu le nouvel uniforme gros bleu à boutons de corne de nos fantassins. Us portaient martialement le képi à large rabat de drap, combien plus pratique que les anciennes coiffures ! Auprès d'eux se tenaient deux gendarmes belges à l'allure paternelle. Un des garçons qui partait pour remplir son devoir avait seize ans. Le jour précédent un néo militaire qui s'en allait avec le même calme n'avait que 15 ans | ; ce cadet avait eu trois frères tués par les bûches. Ce long soldat de 16 ans et deux de ses camarades sont les fils de trois avocats belges bien connus. Ne désignons pas le barreau auquel ils appartiennent ! Il y avait dans le groupe un instituteur, des employés, des artisans. En peu d'instants, des Bruxellois, des Malinois, un Visétois et un habitant de Lierre avaient fait connaissance. Seul, un gars de haute taille, aux cheveux très blonds, ne dit mot et semble assister indifférent à cette sorte de communion. Il est ostendais nous a-t-on dit, mais parle-t-il le français qui toujours restera la langue de cohésion nationale parmi les Belges ? L'heure du départ approche. Les rares parents qui accompagnènt à la gare les chers gosses — plusieurs de ceux-ci sont arrivés de Belgique, malgré les risques ! — s'attendrissent visiblement, malgré les efforts faits pour réfréner leur émotion. De larges baisers sont échangés. Dans leurs étreintes, pères et fils blarrent pendant un instant, l'entrée des compartiments. Dans la foule des curieux bien des yeux se mouillent. Mais, tandis que l'accordéon scande avec plus de chaleur encore l'hymne national, de vigoureux cris de : Vive la Belgique saluent les soldats qui vont à la gloire. Et c'est avec fierté, avec admiration et aussi avec envie qu'on contemple ceux qui s'éloignent déjà et que le train cache bientôt dans un tournant de la voie. Vive la Belgique ! Ce qui advint à Chimay La relation du Prince de Chimay Quel livre on pourra écrire sur les souffrances endurées par nos compatriotes ! Sans doute serait-il plus juste de dire quelle bibliothèque on pourra former en groupant les volumes qui consigneront les témoignages des abominations germaniques en Belgique ! Voulez vous écouter une histoire de méfaits, assurément nouvelle pour vous ? La victime de ce crime, le Prince Alphonse de Chimay est parvenu à gagner Londres depuis quelque temps mais ce compatriote d'une extrême distinction de caractère, un gentilhomme, d'une modestie et d'une discrétion charmantes, doit faire entendre bien rarement, dans le concert des désolations générales la note de ses plaintes personnelles ! Nous nous autorisons à rapporter le récit des tribulations et de la lutte de notre éminent compatriote sous l'occupation allemande. Souhaitons qu'il nous en excuse ! * * * Lorsque la tourmente de la première période de l'envahissement parut se calmer un peu, le Prince de Chimay sollicita du Maréchal Vôn der Goltz un passeport pour se rendre dans ses propriétés. Ce passeport lui fut accordé et le Maréchal assura au Prince que nul dommage n'avait été causé à son château. Notre interlocuteur partit donc avec confiance pour Chimay, épargné par les combats. —J'arrive en ville, me conta le Prince, celle-ci est déserte. Un grand deuil semble peser sur la pittoresque petite cité. J'apprends le départ de mon neveu, le Prince Joseph de Caraman Chimay dont le Château sis à Chimay est occupé par l'état major allemand... Mon château, situé non loin, à Beauchamps, a disparu, me dit-on aussitôt ! Il a été pillé, puis brûlé. Mon vieux garde chasse qui était à mon service depuis 38 ans a été laissé pour mort dans un chemin. Le concierge et sa femme ont été ligotés à des arbres pendant le pillage et l'incendie. Le château a flambé de 5h du soir à 8 heures du matin. Ces nouvelles me bouleversent. La population apprenant mon retour dans des circonstances.aussi émouvantes s'efforce de me prodiguer des marques d'attachement. Mes concitoyens pleurent, se serrent autour de moi, m'embrassent ! Je décide de retourner aussitôt à Bruxelles pour rapporter au Maréchal von der Goltz • ce que j'ai appris, lui demander la raison de la destruction de Beauchamps, le nom du régiment et celui des officiers responsables de ce crime. M. MaX veut bien m'accompagner à la Kommandan-tur. Il ressort de la conversation que le Maréchal von der Goltz devait être sincère lorsqu'il me déclara que le chateau était intact. Il avait cru que j'étais propriétaire de celui de Chimay... Finalement, le maréchal me remit une lettre pour le commandant allemand de Chimay chargeant celui-ci de me fournir les renseignements que je lui demanderais. Je reprends la route de Chimay. Au château " occupé," ma venue semble contrarier les hôtes du moment. Le commandant paraît enfin et comme il fait mine de me parler dans la cou je lui dis : •—Pardon, je suis ici chez mon neveu, je ne parlerai pas dans la cour, veuillez me suivre. Et je pénètre dans le château. Le commandant allemand s'assied en face de moi, les deux coudes sur la table. — Vous m'obligeriez, lui dis-je. en m'expliquant pourquoi vous avez fait détruire Beauchamps après l'avoir fait piller ? — Je n'ai pas d'explication à vous donner... — Mais le Maréchal von der Goltz vous demande de me fournir ce renseignement, ainsi que le nom du régiment et celui des officiers responsables. ■— Le parc était rempli de francs-tireurs. — Vous savez que ce n'est pas vrai. Vos soldats ont laissé pour mort mon vieux garde chasse et ont ligoté les deux concierges. Voilà le monde qui remplissait le parc ! — Je n'ai pas à vous parler ! — Répondez par écrit. — Jamais de la vie, vous publieriez ma lettre. — Allez à Bruxelles, vous verrez les caisses d'argenterie prises au château. — Vous savez que je puis vous faire taire ! — Je sais que vous ne toucherez pas à un seul de mes cheveux, parce que je suis protégé par le maréchal ! Je ne pus rien obtenir de cet homme et comme il se levait pour s'éloigner, je lui demandai de me faire servir à déjeuner. J'étais chez mon neveu, chez moi. Je ne voulais pas aller manger à l'auberge. Il répondit en haussant les épaules : —C'est trop fort. Mais, je compris bientôt qu'il donnait des ordres. Je déjeunai dans le salon, servi par deux domestiques qui pleuraient. —Tenez-vous, leur dis-je, on nous observe. En effet par les croisées, des officiers, de grandes dames arrivées Berlin, m'a-t-on dit, me regardaient manger. Un autre incident devait encore se produire. Ayant rencontré dans les rues de Chimay un de mes attelages conduit par un soldat allemand, je fis arrêter les chevaux et exigeai que le conducteur me menât au chateau. On alla prévenir le commandant. Celui ci me fit attendre pendant une heure. Je tins bon. — Comment, dit-il en surgissant, c'est encore vous ! Oue voulez vous ? — J'exige, dis-je en tirant ma montre qu'avant 5 minutes vous me remettiez la voiture qui m'a ramené ici ; c'est une des quatorze voitures qui m'ont été volées par vos hommes ! On me rendit ma voiture que je fis remiser en ville. * * * Voilà comment un prince belge sut parler au commandant allemand de Chimay qui avec une telle brutalité et tant de cynisme se refusa à expliquer pourquoi ses hommes, en dehors de tout esprit d'opération militaire — on ne se battit ni à Chimay, ni aux environs — avaient pillé et brûlé le château de Beauchamps. L'explication ? On l'a devinéè. Les allemands ont volé les îichesses de Beauchamps, supprimé le cadre de leurs exploits et vivent dans l'autre château au milieu du confort et du luxe désirables ! Une fois de plus on appréciera la beauté pratique des procédés allemands.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1915 bis 1916.

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