La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 07 November. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pz51g0k669/
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1ere Année.—No. 24 Dimanche, 7 Novembre 1915 La Belgique Domelle abonnements Continent. 1 an 10 fr. 6 mois 6 fr. 3 mois 4 îr. abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Tftlp.nhonfi : Holhorn 212. "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté." Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registered at the G.P. 0. as a Neivspaper. V V abonnements: Royaume-Uni, 1 an. 8 sh. 6 mois 5 sh. 3 mois 3 sh. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Les pertes austro allemandes Au commencement de la guerre, les empires d'Allemagne et d'Autriche comptaient une population d'environ 121.000.000 d'habitants, dont 27.000.000 d'hommes en âge de porter les armes. Plus exactement, en ce qui concerne l'Allemagne, le nombre des individus âgés de 18 à 45 ans révolus se montait à 14.074.000 ; mais il fallait en défalquer aussitôt le déchet des réformés, des malades incurables et des invalides du travail dont l'ensemble—la preuve en a été faite avec documents à l'appui — s'élevait à 4.543.000 hommes, soit 32,3% du chiffre total. Ceux qui trouveraient exagéré ce pourcentage d'exemptés, n'ont qu'à se rappeler que, chaque année, les conseils de revision allemands rejettent comme définitivement inaptes au service plus du quart des recrues de vingt ans et que, parmi les trois ,.quarts qui restent, une large proportion n'est que nominalement inscrite comme apte au service et enrôlée uniquement sur papier, à titre de réserves assez problématiques. Si telle est à vingt ans la moyenne des incapables, le pourcentage de 32.3 n'a rien d'excessif, quand il ,s'applique à des éléments dont la majorité a dépassé la trentaine et dont une " bonne partie est âgée de moins de 20 ans ou de plus de 40 ans. Il ne reste donc du total primitif que 9.531.000 hommes théoriquement aptes au service armé. Si l'Allemagne incorporait la totalité des hommes, valides ayant de 17 à 49 ans révolus, son contingent armé atteindrait 10.550.000 hommes ; mais, comme le reconnaissent nos ennemis eux-mêmes à leurs heures de sincérité, appeler ces dix milliôns d'hommes sous les drapeaux équivaudrait, à supprimer à peu près toute l'activité économique de l'empire. D'ailleurs, la dernière édition du Manuel de l'armée allemande donnait les -chiffres suivants : Effectif de l'armée allemande. Soldats, y compris la réserve et la Landwehr . . 3,302.000 Landsturm exercé . . . . . . . . 623.000 "Volontaires d'un an . . . . . . .. 85.000 Sous-officiers sur le pied de paix . . .. 92.000 Total des exercés .. .. .. 4.102.000 Ersatz partiellement exercé .. .. .. 113.000 Ersatz et Landsturm non exercés .. . . 5.683.000 Total général . . . . . . .. 9.898.000 L'Ersatz et le Landsturm non exercés Comprenant toutes les recrues de constitution médiocre ët un certain nombre d'Allemands, habitant l'étranger, n'ayant pu répondre à leur ordre de mobilisation— le chiffre àu}Manuel de l'armée allemande doit en pratique être diminué d'au moins 10%. Les 9.000.000 hommes qui restent, comprennent au bas mot 1.800.000 ouvriers dont le travail est indispensable dans les arsenaux, dans les usines d'armes et de munitions ou bien pour l'exploitation des mines de charbon et la fabrication des articles nécessaires à l'équipement de l'armée. Nous voici donc ramenés, pour l'Allemagne, à un total de 7.200.000 soldats. L'Autriche ayant les 4/5 de la population allemande, et ses besoins militaires, industriels et économiques étant sensiblement les mêmes que ceux de . son alliée, disposerait, elle, d'une force combattante d'enviïon 5.800.00 hommes. Leurs effectifs réunis atteindraient le total de 13.000.000 de soldats. Ce chiffre est plutôt supérieur, toutes proportions gardées, au nombre de combattants qu'ont pu mettre en ligne, avec des besoins industriels relativement moindres, les pays qui ont été, comme les deux empires du centre, engagés dans une guerre nationale, c'est-à-dire, dans une guerre où les autorités civiles ou militaires réquisitionnent tous les hommes, valides, pourvu qu'ils ne soient pas strictement indispensables au maintien de la vie économique ou à l'approvisionnement de l'armée. Il correspond aussi à l'effort militaire qu'a fourni, au début de la guerre, la France, celui des pays alliés qui, avec la Serbie, a le plus complètement organisé toutes ses ressources. Mais, comme la guerre, en se prolongeant au delà des premières prévisions, permet l'appel de classes plus jeunes et qué fprt probablement l'ennemi recourra à des moyens de fortune tels que l'enrôlement des têtes grisonnantes et des adolescents imberbes, le chiffre de 13.000.000 doit subir une majoration sensible. Il semble bien que l'Allemagne et l'Autriche pourront, grâce à la prolongation des hostilités et à la mobilisation d'éléments de qu'alité inférieure, mettre sur pied de guerre les 12% de leur population, soit un peu plus de 8.000.000 pour l'Allemagne et un peu moins de 6.500.000 pour l'Autriche. Le premier chiffre est précisément celui que l'Etat-major français fixe comme le maximum des forces allemandes. * * * Après quatorze ou quinze mois de guerre, que reste-t-il de ces 14.500.000 combattants ou futurs combattants ? Au 31 juillet 19^5, les listes Austro-hongroises accusaient une perte de 3.088.100 hommes, et le contrôle est aisé pour la catégorie des prisonniers : il suffit de comparer le chiffre avoué par l'Autriche-Hongrie avec celui que donnent les listes correspondantes de la Russie et de l'Italie. L'Autriche reconnaît avoir, à la fin de juillet 1915, perdu sur le front AVIS TRÈS IMPORTANT jo Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs »» * n qu'à partir de ce jour, le prix du numéro de " LA BELGIQUE NOUVELLE " est fixé à % et I penny en Angleterre ]l 10 centimes en Belgique, France, et Suisse de 5 cents en Hollande. A, r ~ la ABONNEMENTS * * d' 01/, Le prix de nos abonnements a été également considérablement réduit (voir dans la manchette du journal). Tous nos abonnés anciens et nouveaux bénéfi-cieront de la réduction de ces prix en ce sens qu'ils recevront un nombre de numéros supplémentaire calculé d'après nos nouveaux tarifs. rs russe 580.000 prisonniers et, sur le front italien, 13.500. Russes et Italiens prétendent avoir pris respectivement 608.000 et 18.000 Autro-Hongrois. , La différence entre les deux versions est relativement minime et elle s'explique, en grande partie, par des motifs autres que le manque de sincérité des listes ennemies. En tout cas, on restera certainement un peu et peut-être beaucoup en deçà de la vérité, en acceptant les chiffres tels que l'ennemi les donne : à savoir, 593.500 prisonniers (sans compter ceux faits par les Serbes), plus de 500.000 tués et plus de deux millions d'hommes mis hors combat pour cause de blessures ou de maladie. Si de l'Autriche nous passons à l'Allemagne, nous nous trouvons devant une anomalie des plus étranges. Les effectifs de l'Allemagne atteignent les cinq quarts des effectifs autrichiens ; ils ont mené ou subi toutes les offensives du front occidental, ils ont assumé en outre la plus lourde part de la tâche sur le théâtre oriental de la guerre, en Pologne, en Lithuanie, en Courlande, en Polisie, voire même à certains moments en Galicie ; et néanmoins ce pays, si prodigue du sang de ses soldats, ne reconnaît avoir perdu que 2.178.883 hommes, soij: un peu plus des deux tiers de l'Autriche. La Prusse qui a accumulé les plus impudents mensonges pour pallier d'inutiles cruautés, n'aura garde de renoncer à son arme favorite, quand son intérêt l'y oblige impérieusement. Les plus naïfs même ne peuvent attendre d'elle qu'elle étale au grand jour, avec une candeur d'Eliacin, l'usure formidable qu'ont subie ses armées. L'inexactitude de ses listes officielles est d'ailleurs prouvée par des faits précis : elles ne mentionnent aucun cas de maladie ; elles enregistrent les autres pertes avec un retard qui parfois atteint 12 mois, fréquemment 4 ou 5 mois et très souvent six semaines ou deux mois ; 1 fréquemment encore, le autorités militaires alliées, après avoir relevé soigneusement le nom, l'âge et le numéro-matricule des soldats allemands faits prisonniers ou abandonnés comme morts ou blessés sur le champ de bataille, ont constaté ensuite que bon nombre d'entre eux ne figuraient jamais sur les listes officielles de l'ennemi etc., etc. Le chiffre avoué par l'Allemagne réclame donc de sévères corrections et il ne semble pas qu'on puisse taxer d'exagération ceux qui calculeraient ses pertes au prorata des pertes autrichiennes. Sans doute, l'Autriche-Hongrie a-t-elle laissé aux mains de l'ennemi un nombre beaucoup plus considérable de prisonniers que l'Allemagne ; mais par contre l'étendue infiniment plus vaste des opérations allemandes et le caractère meurtrier de ses attaques en masse ont valu à ce dernier pays des pertes plus élevées en tués et en blessés. N'oublions pas non plus que les chiffres autrichiens sont, eux aussi, inférieurs à la réalité. Dès lors, ne peut-on pas, sans crainte d'exagération, assigner à l'armée allemande un chiffre de pertes qui représente, par rapport aux effectifs engagés, le même pourcentage que les pertes autrichiennes. Cela ferait, en chiffres ronds, 3,860,000 Allemands définitivement ou provisoirement hors de combat. L'ensemble des pertes austro-allemandes s'élèverait donc, fin de juillet 1915. à 6.950.000 hommes ; les trois quarts de ceux-ci ne devant environ vraisemblablement plus jamais reparaître sur les champs de bataille, les pertes définitives des deux armées seraient de près de 5.200.000 hommes, lesquels se répartiraient approximativement en 2.900.000 Allemands et 2.300.000 Austro-hongrois. Le chiffre obtenu pour l'Allemagne concorde à peu de chose près avec le résultat auquel, ont abouti plusieurs critiques qui après avoir abordé le problème par une autre voie fixaient à la même date le minimum des pertes définitives de l'Allemagne à environ trois millions d'hommes. Si nous tenons compte que la majeure partie du mois d'août 1914, a été une période de préparations, plutôt que de grandes opérations militaires, le total de 2.900.000 représente à peu près une moyenne de 260.000 pertes par mois, chiffre auquel l'Etat-major français fixe la moyenne mensuelle des pertes allemandes durant les cinq premiers mois de la guerre. Depuis lors, les batailles se sont faites plus sanglantes et plus meurtrières et une estimation qui maintient cette moyenne pour chacun des mois subséquents, jusqu'à la fin de juillet 1915, pèche, selon toute probabilité, plutôt par modération que par excès. Quant aux trois derniers mois, ils ont certainement vu des batailles aussi acharnées que n'importe quelle autre période de la guerre et nous pouvons de ce chef porter les pertes définitives de l'Autriche et de l'Allemagne à environ 6.500.000 hommes. Il resterait donc à l'ennemi, en chiffres ronds, 8.000.000 de soldats actuellement disponibles ou bien qui le seront dans un avenir prochain. Encore, si l'on veut fixer les effectifs utilisables à un moment donné, faut-il déduire de ce nouveau total plusieurs centaines de milliers d'hommes qui représentent le déchet permanent des blessés et convalescents, provisoirement hors de combat. A mesure d'ailleurs qu'approche la fin de la guerre, les pertes temporaires équivalent pratiquement à des pertes définitives, puisque ceux qui en sont victimes risquent de ne plus se remettre à temps de leurs blessures pour retourner au champ de bataille. Mettons donc que l'ennemi dispose encore de 7.5#) 000 hommes. Il est d'autre part, sous peine de folle témérité, obligé de maintenir sjir le front occidental 1.800.000 soldats, sur le front russe environ 3.000.000 et aux frontières de l'Italie 500.000. Son armée de Serbie compte vraisemblablement 30*0.000 unités. Il garde donc, toutes déductions faites, environ deux millions de réserves disponibles, ce qui, au taux actuel de ses pertes, représente la consommation de quatre ou cinq mois. L'adversaire ne peut retarder le désastre que de très peu de semaines en équipant et en transportant sur un de ses nombreux fronts les recrues turques que lui vaudront peut-être ses éphémères victoires d'Orient. Du point de vue qui nous intéresse, les Bulgares ne comptent pas, puisqu'ils combattent pour des fins qui leur sont strictement personnelles sur un front distinct des principaux théâtres d'opérations. Au printemps prochain, l'Allemagne, à moins de désunion entre les Alliés ou de nouvelles complications politiques ou diplomatiques — tous événements improbables — sera acculée au dilemme suivant : dégarnir outre mesure une ou plusieurs de ses lignes actuelles ou bien se replier sur le Rhin et peut-être aussi en Russie, pour rétrécir son front de bataille. La première solution n'est qu'un expédient de fortune dont les Alliés ne seraient pas longtemps dupes. La seconde manœuvre, outre qu'elle présente de sérieux* dangers et ruinerait définitivement le crédit militaire de l'Allemagne, reculerait à peine l'échéance fatale. Figures du Pays Maurice Maeterlinck Imaginez-vous qu'elle joie il dut y avoir dans le paradis, des intellectuels boches, lorsqu'un journaliste en veine d'imagination et las de décrire des victoires illusoires, annonça que Maurice Maeterlinck avait confié à un artiste hollandais que l'Allemagne avait décidément du bon, que les Allemands étaient des gens épatants et qu'ils avaient fait en Belgique de grandes choses. Tous les journaux allemands, hongrois, turcs, sans doute, bulgares, s empressèrent de reproduire grande nouvelle de la conversion de Maurice Maeter-\ck. Des agences hollandaises et scandinaves, envoyant à notre grand poète étonné des coupures de ces %rnaux qui le louaient de la façon la plus inattendue. Maeterlinck prit la peine de démentir la ridicule formation des journaux boches et il affirma qu'il ivait depuis le début de la guerre vu aucun artiïte llandais et que sa haine et son mépris de l'Allemagne des Allemands ne faisaient que croitre et s'embellir aque jour. Evidemment les journaux allemands, loreront volontairement le démenti indigné du poète ainsi une nouvelle vérité est créée à l'usage du peuple che qui citera désormais, avec ponviction, la conver-m de Maeterlinck parmi les motifs qu'il croit avoir s'admirer et d'admirer son œuvre. C'est que la renommée de- Maeterlinck est grande en llemagne, plus grande peut-être qu'en aucun autre •ys. Monna Vanna et d'autres de ses pièces eurent en llemagne des centaines de représentations et notre <ète était, avec Ibsen, l'auteur le plus joué au pays de "Kultur". Cette faveur du public allemand n'a lilleurs pas empêché l'auteur de Pelleas et Mélisande exprimer en toute circonstance et avec éclat le dégoût ■e lui inspirent les boches. Maeterlinck est depuis longtemps l'une des plus lires gloires de l'Europe. Avec Verhaeren, Constantin eunier, et quelques autres, il montra au monde quel que peu étonné que notre humble petit pays ne possédait pas uniquement des commerçants habiles, des, ingénieurs, des industriels et des ouvriers courageux et' adroits. Il fut l'un <^es principaux artisans de la gloire et du renom renaissants de notre pays qu'on s'était habitué, depuis longtemps, à considérer comme un désert intellectuel. Maeterlinck ne fut jamais un courtisan de'la gloire. Celle-ci vint le trouver, dans sa bonne ville de Gand alors que, presque débutant encore, il ne l'attendait certainement pas. L'étrangeté de ses premières œuvres déconcerta grandement les gens qui font métier de juger les productions des écrivains. Aussi ces gens-là s'efforcèrent-ils de ridiculiser le jeune écrivain.. Mais, à ce moment-là, la lutte entre la vieille et la jeune Belgique en était arrivée à ce point que les écrivains de talent s enorgueillissaient des anathèmes des onagres séniles qui maniaient chez nous, sans force et sans éclat, la vaine féride de la critique. On se souvient du retentissant article d'Octave Mirbeau, qui vengea Maeterlinck de ses piètres'détracteurs et le consacrait grand homme, à l'étonnement de nos bons compatriotes sceptiques et gouailleurs. Mais ce n'était pas seulement en France que s'établit solidement le renom de Maeterlinck. Ses œuvres traduites dans toutes les langues, 'lui valurent surtout une grande popularité dans les pays anglo-saxons et en Allemagne. Si son écriture est parfaitement et délicatement française, sa pensée garde cependant quelque chose de germanique ou plutôt, comme on disait au dix-huitième siècle, de gothique. Sans doute, - elle n'a pas la précision, la netteté, la fermeté substantielle qu'on admire chez ceux des grands écrivains français qui sont avec le plus d'évidence les continuateurs de la grande tradition latine. Et c'est pourquoi, la France paraît admirer Maeterlinck, à distance. Mais le flou de sa pensée, le charme quelque peu diffus de ses images l'apparentent aux poètes-philosophes anglais ou allemands et c'est en Angleterre et en Allemagne qu'il compte ses plus fervents admirateurs. Mais Maeterlinck n'est pas un homme à faire des concessions ; et que les Allemands le honnissent et l'accablent d'injures après l'avoir adoré, cela n'entamera en rien sa sérénité et ne l'empêchera pas de continuer à proclamer que les bandits sont, des bandits. Ce grand poète est également un grand caractère et il aime fidèlement sa patrie endolorie encore qu'elle l'ait trop souvent et trop longtemps méconnu.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1915 bis 1916.

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