La chronique: gazette quotidienne

1209 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 20 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3dr8f/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Samedi «O juin 1014: — Edition » 'CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA1 BELGIQUE ! 4 î'« année. « « ko n; r LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Calorie du Roi^PassagOrSaint-Hube: ■FtUXELLKS GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ^ Administration ; N* 7881a Rédaction . N* 14LO® a. ABONNEMENTS : Bruxelles î 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr, 75 pour trois mois. Tous payâ de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE AflrtUflUKS ; 4® page : au cent. ta peine ligne. — Reclames (après les specucics;, i ir, ia «gno. — rana-uireia -«» la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à PAgence-fiéclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télëph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologie» sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. L'OBSTACLE INVISIBLE Boilea-u, qui passe pour d'homme te plus ennuyeux .de «on temps, — et cela n'est pas 'peu dire! est rempli- do jolis endroits, Dans ses .satires on .trouve des tableaux amusants, des types dessinés d'une main [ferme et beaucoup ide ibon sens; ide .ce bon sens qui, tout compte fait, est encore le meilleur. iBoileau tfait parfois penser aux gmavu-ires moralisatrices du. puritain Hoga-rth. Voyez plutôt cette,«vocation 'des rues de Paris, sous le règne du* Roy Soleil : Je vois d'un autre coup mon cliapeau renversé. Là, d'un enterrement, la funèbre ordonnance, D'un pas lugubre et lent vers l'église s'avance ; Et plus loin, aes laquais, l'un l'autre s'agaçant, Font aboyer les cbiens et jurer les passants. Là }e trouve une croix de funeste présagé, Et des couvreurs grimpés au toit d'une maison En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là, sur une charrette, une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; iSix chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant : D'un carrosse, en tournant, il accroche la roue, Et d'un choc le renverse en un grand tas de [boue : Quand un autre, à l'instant, s'.efforçant de [passer Dans le même embarras se vient embarrasser. Vingt carrosses bientôt, arrivant à la file, Y .sont en moins de rien suivis de plus de mille; Et par surcroit de maux, un sort malencontreuxConduit, en cet endroit, un grand troupeau de [bœufs. En faisant cette satine Boitera songea, surtout à se moquer des citadins. Il les trouvait sots .de oe pouvoir -rester én place, d'être Sans cesse affairés, de courir du matin au Boir par îles {chantas, ù- pied, à 'cheval et en voiture! lis eussent mieux lait de se tenir pliez eux, de se (lever aivec les coqs et d'aller dormir -avec les poules. Pas un instant ifl ne ïui vient cette idée, que pour mettre fin aux encombrements de Paris il. aurait fallu jeter pas la moitié delà ville, démolir les bicoques el percer-de llairges avenues. Et c'est d'autant plus curieux que ilui ni ses amis n'avaient pas, comme nous, le goût du. gothique et .qu'ils n'eussent point crié au vandalisme (levant une pareille entreprise. Ainsi les hommes se plaignent souvent de leurs maux, mais, rarement, cils se donnent la peine d'en rechercher la véritable cause. * * * L'Europe moderne, qui ressemble de plus bn plus à une ville énorme et surpeuplée, pourrait avec -ses inquiétudes, ses menaces, ses paniques, ses carrefours tumultueux faire l'objet d'une peinture de ce genre. C'est surtout au point de vue moral que les embarras y sont nombreux, fréquents et d'apparence inextricables. Car toutes les anciennes iois, les vieMes traditions et coutumes, les idées suranées sur la.famille, la pairie, les devoins du citoyen, la justice, la beauté, le mérite, le savoir, le travail se trouvent trop étroites pour la vie d'aujourd'hui, Et notre frénésie d'action et de nouveauté, s'y meill mal à l'aise. Encore une fois, nous nous eu plaignons ù grands cris,sans penser àpor-Icr la pioche dans cet amas d'impasses, de pierres branlantes, d'obstacles et de barricades.* * * .Mais il n'y a-pas, dans itout cela, que de la négligence; il y a aussi de lia timidité. Nous n'osons pas toucher au passé parce que nous ne nous imaginons pas quel monde nouveau sortira de ses ruines; pas plus qu'un contemporain de Despréaux ne pouvait .s'imaginer :e que serait Paris après la Révolution, Bonaparte, lia Commune e-t M. I-Iaussman ! 'Les grandes réformes ne se font jamais avec préméditation. Parmi les embarras -lejs plus considérables du moment, 'il faut compter lia terrible angoisse- militaire qui inquiète les Elalis civilisés. La continuelle augmentation des effectifs a produit un véritable engorgement. On croyait marcher vers' Ha paix- et Jamais l'Europe n'a. vu ise le-ver une- si ample et taie moisson de 'baïonnettes. E-t partout on parle de doubler, de tripler encore le- nombre les soldats, des canons et de prolonger le lem-ps du service. Comment cala se termi-îefla-t-il ? L'humanité Moquée se le demande, sans oser y répondre : Et partout des passants enchaînant les brigades,Au milieu de la paix, font voir des barricades. * * * Encore une fois il ne îaut pas ici vouloir limiter ,!e mal, mais Ilui donner du champ. Puisque la «iode 'est aux carrosses, élargis-sens les rues pouir les laisser passer; puis-|n'-il faut des soldats, faisons des soldats, mais faisons-lc-s vite et bien. Or, avez-vous déjà -songé comment 011 fuit ™ soldais de nos jours? C'est la chose la plus singulière qui se puisse concevoir. Dans lia plupart -des casernes du Contient on continue d'instruire -les Iroinpiers comme au temps de -Brin d'Amour ou de Pamtan la Tulipe ! Car les régiments qui emploient l'aéroplane, la télégraphie sans fil, 8 mitrailleuse et -le- fusil à répétition obérant encore, sous certains rapports, à des rè-S'fments et des méthodes qui datent de 'époque des remparts à créneaux etdesbom-oardes de cuivre ! * * * ' ne faut pas revenir à l'armée de mè-On pourrait, fort bien, avec le système *•*1 obtenir -des armées formidables, sans Mentir ou sans .saigner à -blanc la vie des •fions, .mais il faudrait que ces anmé-es fussent vraiment nation-ailes. Et, -de grîuce, ne nous grisons pas de mots. Dans le dernier ouvrage de MM. Duimont-"i-lden et Souguenet, La Bataille de Saveirne, 1 y a ces réflexions d'un Français : " Quel supplice ce fut pour eux, te service unitaire ! Que la discipline était ridicule, nb-s"rde. Comme nous sûmes bien .. con-i,er 4 toutes les corvées », acquérir de glo rieuses journées de prison ou de salle de po-I lice, et discréditer pour longtemps la hgrande {amibien! Couïteline avait alors déjà écrit la plupart de ces chejs-d'œuvre. » En effet. Mais'-à qui -la faute? On recrute tous les an-s des milliers de jeunes hommes. On leur dit : « Vous accomplissez -un auguste devoir ! Vous êtes il'éiifc de la nation, etc. » Puis'on les habille d'une façon comique, avec des vestes trop courtes et des pan-tailons trop larges. On en fait des héros de vaudeville et de café-concert; une sorte de Jocrisse malheureux qui empoche les quat' jours de l'adjudant, comme -Pieript empoche les coups de batte d'Arlequin. Le vainqueur de demain -est toujours le conscrit -d'autrefois qui ne coûtait pas cher. -Les .théâtres et les cirques se le paient pour un soij- à cinq sou-s par tête. Il est, à l'occasion, bonne à tout -faire et balayeur de rues! Au quartier, les « embusqués » sont ides .personnages, et le moindre sergent s'offre <i une ordonnance », un «boy», -comme on dit en Belgique depuis l'annexion <m Congo... Dans l'embarras décrit, par Boileau, c'est un tas de boue qui est la cause -de tout : Il fallait l'enlever, et non pas protester contre le nombre des .voitures, des .bœufs et des chevaux. Dans' ^'embarras des armements, l'obstacle est cette mauvaise façon d'èduiqu-er et d'employer le -soldat moderne. Tout doit ôlre changé jù-dedans, absolument tout. Et la base de U'organisation nouviedle d-avrait se résumer comme suit : Avoir le respect du soldat et lui appmndve à te respecter soi-même.Vous riez...? Quelle, est cette énormité...? Quoi : « Respecter le héros des chansonnettes de Poiin, nos timides piotles, lies farceurs d.u Train de S h. 48 et des Galles de l'Escadron...?Oui. Et votre rire prouve l'enonmité du préjugé contre lequel nous nous heurtons ici. C'est -une montagne de préjugés! Seulement, vous la jetterez bas où vous -n'irez pas plus loin. HORACE VAN OFFEL MUS FAITS. PROPOS MENUS SA FIGURE Il u a des gens perspicaces. Tel, en contemplant la tôle de Xapoléon, découvrira qu'il a la bosse de la stratégie; en pesant le crâne de Colomb il y constatera la bosse de la découverte des continents; il découvrira, de même, que Vincent de Paul était un saint et Cartouche, un voleur. 'Ayant contemplé Nestor Wilma-U dans son box, il n'hésite pas à conclure que c'est un\ gaillard qui a du vice... C'est un rédacteur du XXe Siècle qui {ailI celte constatation piquante, mais qui vient j ■peut-être un peu tard, après des opinions j d'experts et de mugisirais. Il a urait mieux j ■valu nous dire cela dix ans plus tôt. C'est pourtant une idée liMérairemuent in-j 1er es santé que d'avancer que l'homme, bon\ ou mauvais, « sculpte » lui-même sa propre \ {igurc, de façon à avoir vers la quarantaine \un ,masque révélki-l'eur. .Akalhcureusemcnt, que nous avons donc connu de vieitt-es fripouilles à l'air noble el digne. Le rédacteur du XXe Siècile cwk découvrir ites stigmates de la lubricité dans une face r/rasse, de lèvres épaisses, un nez épaté... C'est le signale ment de nombreux curés, j'ai lu, je ne sais où, qu'à force de clvucho 1er leur bréviaire ils développaient considérablement leurs lèvres. ■Peut-être que Nestor disait son bréviaire i<tous les soirs... Mais Don Juan est maigre, muis — pour ■passer à des personnages "plus réels — mais ILenri IV était d'aspect sobre, spirituel, énergique, Louis XV fut d'une exceptionnelle beauté. Je sais un homme de lettres, Belges, austère, moralisateur, loyal au point d'en être raseur. Par manière de blague, on raconta qu'il avait tout les vices, ù une dame un peu ■naïve. CeUe-ci, plus crédule qu'on ne le désirait, transmit con[iàeiUi>elleiwenL ce récit à d' innom bra blés uni les. Depuis, on entend dire : u Voila chose ! Quelle sale tête! il a beau prendre des airs sévères, il ne trompe personne. Il suffit de le regarder. » BOB. Au jour le jour LA POUJIOUE Tandis que les journaux cléricaux j$Tl persiste-lit ù lat-liribuér au ministère iime majorité qu'il ne possède plus dan-s le pays, celui-ci se trouve manquer d'une chose plus nécessaire encore : l'argent... Il parait qu'à cette fin de mois, -le ministère doit rembourser quatre vingts millions de francs en bons du trésor, pour lesquels il se trouve absolument démuni... De l£i ce ralentisseiîïent de tous les travaux publics auquel on assiste un peu partout, sans en trop comprendre la cause. Môme les tavaux de la jonction, dont \1. I-Ielleputte s'est épris -avec une ardeur d-e converti, et dont M. de Broquevilile- nous .promettait l'Inauguration pour 1915, ne sont presque plus l'objet d'aucune adjudication. C'est que les adjudications entraînent toujours des payements; et de payements, '1-e ministère ne veut plus entendre parler pour l'heure ! Une fois de- plus, 'se vérifie le mot célèbre du général Foy : Faites-moi de bonne politique et je vous fenai -de bonnes finances. Le ministère clérical fit une politique exécrable : vo.il!» pourquoi ses -finances sont désastreuses. Ne s'appiliquant pas à satisfaire les besoins du pays, il dut empJoyer tous les moyens pour s'éterniser au pouvoir. Il dut payer, par les laveurs aux congrégations, un corps disproportionné d'agents électoraux, t 'Mais voici arrivée l'heure de régler- ses comp-| tes. Le trésor est vide, il faut le remplir et demander 'encore au pays, c'est précipiter la chute ? Cruelle énigne, eût dit naguère M. Paul B.ourget. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 20 juin 18G3. — Entrée de l'armée française à (Mexico. Tactique cléricale. Ce fut (bien amusant, cette fin de séance organisée à propos du commerce et de l'industrie' des couvents, 'ensuite 'de l'admirable livre de M. Bossart. L'heure de la -mise ,sous presse nous obligea d'en abréger le compte rentàu ; mais nous devons y revenir pour, au moins, relever ila curieuse tactique des « propagandistes » cléricaux. Plusieurs de ceux-ci demandèrent la paroHe, nous l'avons dit, sitôt .qu'on fît aippel à 3a contradiction. Seulement... Ils se gardèrent de panier de l'industrie et du commerce, des couvents, seuil oibu'et à l'ordre <du jour. Ids insuil-tère.nt les hommes 'politiques présents cri les traitants de parasites ; 31s provoquèrent les colères des sociaflistes, qui tombèrent aussitôt dans /le piège, en -paillant grève générale, coopérative, etc... Bref, de tout!... Sauf des couvents. IQ faffluit a(l or s une brimante allocution de uM. Devêze, député' de Bruxeliles, pour remettre 'les cflios.es au point, faire observer qu'on me s'enrichit pas en Belgique à laire de il a politique, que les coopératives ne 'doivent pas nécessairement détruire la petite bourgeoisie. Mais remarquez-le, si piètres qu'ilHs se fussent montrés, les contra/diicteurs cléricaux avaient atteint leur but : on ne parlait plus des couvents ! 6=^=9 Leur vraie politique. Le « XX0 Siècle .» avait ipublié il'autre jour — 'Sans les 'désapprouver, hien au contraire — les idoUéances 'd'un catholique hrugeois. Ce catholique se plaignait que la majorité parLementaire n'eût réalisé qu'une bien faible partie (de son programme. II touchait ainsi du doigt lia faiblesse essentielle -du parti cathoUique, parti d'intérêts et •de dogmes .inconciliables avec la véritable action sociaile. •Un autre journal catholique, voyant d'imprudence commise, s'est rebiffé. III [publie d'abord une déclaration pompeuse id'après 'laquelle « le parti cathoUique est le ■seuil parti qui soit en mesure 'de concilier les revendications parfois apparemment contradictoires 'des «différentes catégories sociales. * Ce privilège, il le doit, non seulement aux éléments qui le constituent et qui sont recrutés dans toutes les couches de la société, mais aux principes qu'il défend, ù la religion catholique, source de justice et de charité. Si la phrase manque .d'élégance, le raisonnement, par contre, manque d'arguments ! Mais, une 'fois faite cette affirmation liminaire, solerinèllfle et creuse,.notre confrère entre dans 'le cœur 'du 'débat en avouant oe qui suit. : Seulement, ne l'oublions jamais, si nous sommes du parti catholique, ce ne doit pas être pour les avantages sociaux que nous en pouvons obtenir, mais, avant tout, pour défendre avec lui la grande cause morale menacée par l'impiété, par le libéralisme et par le socialisme, la cause catholique. Cause d'où dépend le salut et le bonheur de nos familles, de noire pays, de la société. Soyons dignes de cette cause, et plaçons-la toujours au tout premier rang de nos préoccupations. Le reste — si important qu'il soit — est accessoire en comparaison. Et le reste vient par surcroît. Autrement Idit : cflïéricaux avant tout ! Les ouvriers qui espèrent il a révision consti-tutionneOlle, les malheureux qui attendent les assurances sociales, toutes les victimes du ré-•ginie actuel ont beau 'éHever leurs voix suppliantes. Leurs revendications ? on verra plus tard. L'Egilise avant tout ! « iL'e reste viendra par surcroît. » Par surcroît ! C'est admiraible 'de cynisme ou d'inconscience. Le masque. On sait que c'est le titre d'une revue littéraire, 'd'une de nos rares revues purement littéraire. Fondée en 1910, eHe parut deux an* de suite avec cette parfaite irrégularité qui caractérise les revues où U'on ne publie rien que de digne de l'immortalité. Voici qu&e reparaît, grâce aux soins de l'éditeur Rémy Havermans. Une nouvellle série a commencé le mois dernier : elle continue. On y trouve des vers de Verhaeren et de Gir.aud, des nouvelles ou des croquis, ou ides souvenirs, d'André Fontainas, d'Eugène DemdMer, Stuart Merrill, Dumont-Wifliden, (Léon Ryckx, MUo Ma&larmé, Louis Piérard. Luxueusement éditée, c'est une publication d'une parfaite tenue et, d'une rare élégance, ornementée par des artistes de talent comme Gorges Lemmeii et Lucien Rion. Comme on le voit, la plupart de ces collaborateurs touchent au ca;p de «la quarantaine ou i'ont dépassé. Mais elle n'en a pas moins le charme ingénu et batailleur des jeunes revues.Les jardins de Bruxelles. Les squares de Bruxelles sont charmants en cette saison, ,tout fleuris, rutiûants de couleur : ceux de l'avenue Louise, du rond-point de 'la rue de la Loi, ceux du Parc, tout spécialement, ont quelque chose de rustique, de frais, de gai, qui, pour les malheureux citadins, retenus chez eux par leurs affaires en ce temps ide vacances, évoquent la paix des maisons de campajgne et du jardin de M. le curé du viil-ilajge.L'ordonnateur de .ces jardinets est-il un spécialiste très savant ou- un modeste fonctionnaire? Peu importe, c'est un artiste, i'1 sait quelles fleurs conviennent ,à tel d'écor urbain : il marie heureusement le rouge sanglant du ibégonia au violet sombre de îliéH-iothrope, sait user quand ,i'l le faut des fleurs les plus campagnardes et des fleurs les plus rares, ri connaît son métier et le pratique avec amour. Gela est trop rare parmi des fonctionnaires anonymes et irresponsaJbles pour qu'il ne soit •pa's utile de le signaler. Cette coutume de fleurir les squares, de les fleurir sérieusement, est, d'ailleurs, nouvelle h Bruxelles. Il n'y a pas bien longtemps, 1"ad-; miniistration s'en tenait obstinément aux plantes vertes, sous prétexte que les fleurs sont .plus difficiles à entretenir, qu'on ne pourrait pas .les défendre contre les gamins. On s'est enfin décMé. Les gamins ont très vite appris a les respecter et, aujourd'hui, el-Ûes font la .joie ide nos yeux. On .emploie avec bonheur les espèces les pilus communes, la •guedle-de-loup, l'œillet d'Inide, le zinina, la verveine. Il y a bien, de temps en temps, un monsieur dédaigneux qui déclare que ces fleurs des champs ne sont pas dignes d'une ■ville comme Bruxelles, mais on laisse dire, et l'on a aniille .fois raison. (5=^=9 L'homme et la bête. , Le « Patriote » se moque des chevaux pen-eants .d'Elllicrfeld. C'est son droit! Seulement il y a la manière. Voici donc ce qu'un de ses coMaborateurs a trouvé : Ce sont d'abord chevaux qu'on panse Et dont on garnit bient la panse, Ce sont après des chevaux qui pensent. Or, de penser et parler grec, Pour de vrai, ah! dame, en cinq secs, Ça va nous priver de bifstealv. Nous avons toujours eu des doutes sur l'in-teKliigence des chevaux de M. Krall. Mais au fond qu'y a-t-il dCt de si miraculeux? Du moment que les hommes sont capables d'être assez cheval pour rimailler de ,1a sorte, pourquoi les chevaux ne pourraient-ils pas avoir, une ;fois en passant, autant d'esprit que certains poètes ? Ceci n'est pas plus étonnant que cela. Nouvelles à la main Au tribunal. ;Le juge. — Jo vous laisse le choix : trois francs ou un-jour Lo condamné. — -Puisque vous êtes si bon, (Monsieur le président, donnez-moi les trois francs... et merci d'avance! OU PLACER LE MÉMORIAL DE LËOPOLD II? A la fin de 1889 et au commencement de 1890, le roi Léopold II s'occupait fort de l'organisation d'une caisse de secours aux victimes des accidents du travail. L'œuvre se trouvait fondée dès 1886 par les Sauveteurs de Belgique, sous fa présidence du vénérable général Maréchal et avait pour secrétaire actif autant que dévoué M. Georges de Eo, aujourd'hui sénateur. Seulement, pour réaliser son programme de bienfaisance, il y manquait la consécration officielle. ' Lé Roi, à l'admirable sens pratique duquel rien n'échappait, avait été frappé du bien a faire et fit allouer à l'œuvre les 2 millions que le pays voulait affecter à célébrer ses vingt-cinq ans de règne. La loi du 21 juillet consacrait ces efforts, du Roi. Ceux qui l'approchèrent alors eurent occa-, sion d'exprimer la reconnaissance nationale qu'allait achever de lui mériter un tel'geste. I fut question de la statue du Roi. Celui-ci, qui montait à cheval tous les jours, à cette époque, manifesta, sa prédilection pour une statue équestre et indiquant, pour la placer, ce square de l'ancien Observatoire dominant tout le site bruxellois et qu'il s'irritait de voir fermé au public. On s'est mis d'accord qu'il faut, placer le mémorial du Roi dans cette ville qu'il a tant aimée, si magnifiquement embellie: Il semble alors, — nous fait observer un familier de Léopold II, — qu'on ne pourrait trouver à Bruxelles un endroit répondant mieux à une telle destination. Il domine cette prestigieuse étendue de houlcvaTds rejoignant le plateau de Koe-kelberg, avec les installations maritimes, les nouveaux quartiers qui, vers Laeken, vont rejoindre les parcs royaux. Ou ne pourrait trouver perspective mieux pleine du grand souvenir qu'un tel monument, doit fixer pour la capital» et le pays reconnaissants. Des appropriations seraient évidemment nécessaires. Sans doute, il faudrait sacrifier la déplorable fontaine du Bock, ainsi que la sorte de masure conservée à fin de bureaux ministériels; mais ce sont là transformations dont personne ne se plaindrait, au contraire ! ^ LEURS PROCÉDÉS Les dernières élections ont, une fois de plus, mis en lumière les procédés employés par nos adversaires pour prouver que la majorité des électeurs est catholique. Nous en avons déjà signalé quelques-uns. En voici un autre, auquel on a eu recôurs dans l'arrondissement de Termonde. Député et président de la Fédération libérale de cet arrondissement, M. César Van Damme, avait, le 22 mai dernier, en cette qualité, adressé à tous les bourgmestres du ressort, une lettre de forme et d'esprit absolument irréprochables. Cette lettre contenait notamment la phrase suivante : « Nos témoins à l'élection législative de dimanche prochain 24 mai, veilleront à la stricte application des articles 170 et suivants de la loi électorale en ce qui concerne l'organisation des bureaux, et ne toléreront dans ces bureaux d'autres MEUBLES que ceux prévus par le modèle III annexé à la loi ». Le lendemain 23 mai, — veille de l'élection, — Jes cléricaux d'un canton où cette lettre était parvenue se permirent de 1' « interpréter » — à leur manière. Ils firent placarder des affiches, à profusion, et distribuer des feuilles volantes, portant ces mots : « ELECTEURS ! IGNOMINIE ! » Le candidat César Van Danime, au nom des libéraux, a averti les bourgmestres de l'arrondissement q'ue tout, dans les locaux électoraux, devait disparaître, à l'exception des isoloirs. Les crucifix et les images de saints " devaient aussi être enlevés ! Us disent qu'ils ne sont pas hostiles à la religion ! » Pour la première fois, il a fallu que 1a croix fut enlevée ! » Ignominie ! Que serait-ce si ces gens étaient les maîtres ? Alors, nulle part, il ne pourrait se trouver un crucifix. » Electeurs, vous ne laisserez pas les choses arriver, si loin ! « Repoussez les voleurs de croix ! » Vivent les catholiques ! Votez sous le numéro 1 ». Un parti n'est-il pas définitivement jugé,pour avoir recouru à de pareils moyens ? lia peu flî statistipe Un jeune savant vient de soutenir brillamment une thèse,qu'il présenta, sous ce titre peu élégant mais cil air : « De l'attirance du métier de téléphoniste sur îles demoiselles atteintes ou menacées de surdité. » .Suijet originail, neuf, — et combien actuel ! Grâce ù des expéniences, auxquelles le nouveau.docteur en sciences s'est livré,à Bruxelles, /depuis tTois mois, il est aujourd'hui définitivement établi que la plupart des demoiselles 'du téléphoné sont souivdes.Cette inflrmité n'est pas, comme on pourrait le croire, la conséquence du choix 'de leur profession... mais la cause. Quelques .mots d'explication suffiront. Vous êtes — .supposition — Idure d'oreille. Vous ne songerez pas à vous présenter comme employée dans un grand magasin. Incapable de comprendre un chiffre, répétant 17.50 quand on vous a inidiqué,comme prix de vente, 27.22, vous seriez aussitôt congédiée qu'engagée.Choriste? Possible, en principe, parce qu'il n'est pas nécessaire de chanter juste. Mais il faut être dotée d'une .beauté facille. Or, vous êtes belle — natureillement — mais vertueuse — naturellement aussi : votre oreille est sourde aux propositions désîhonnêtes. Toutes les carrières vous sont fermées, — mais les 'bureaux du téléphone s'ouvrent (Largement devant vous. Entrez-y. Culltivez, perfectionnez votre surtlité. De-barrassez-tla de la complaisance, de la politesse, de la bonne volonté, qui pourraient la déparer : vous êtes mûre pour une brillante carrière dans l'administration téléphonique. iCefla tombe sous le sens. Et cela a été vérifié scrupuleusement par l'expérience scientifique. Mû par un scrupule hautement louable, le jeune savant dont je vous parle n'a .pas quitté son appareil pendant trois mois, — pas même pour prendre ses repas. Il mangeait pendant l'intervalle qui s'écoulait entre le moment où il demandait une communication et celui où il l'oibtenadt. Un jour qu'il tomba sur une demoiselle trop zélée, il dut déjeuner en dix minutes ! Ces faits constatés vous expliqueront benu-coup de mystères. Notamment celiui des nouveaux bureaux. Vous savez qu'on a construit 'un .bureau téléphonique rue de l'Orme, un aulne rue Rodehbach. C'était — vous disait-on-— pour décongestionner les bureaux « Paille et Saiblon », que (le règlement persiste à désigner par ces initiales : A. et B. C'est une erreur, — ou, pour plus exactement parler, un pieux mensonge. M. Segers, min-istre, est un grand phiflantltrope,mais sait que le contribuable répugne à verser ses deniers pour les œuvres humanitaires. Aussi a.-t-il appelé « bureaux téléphoniques » des constructions 'destinées uniquement à recevoir le trop-'plein ide l'hospice des sourds-muets (côté femmes). On distrait les hospitalisées. On leur dissimule le-côté charitable de l'entreprise.On veut leur .persilaider qu'elles gaignent,par leu r travail, de quoi subvenir à leur entretien. Noble pensée! Et, pour obtenir ce l'ésùlitat, on \leur a donné des téléphones.'Bas des téléphones pour rire : de vrais appareils. Elles peuvent y parler,- comme parlent les sourdes-miuettes. Et, 'compatissants, les abonnés font, de temps en temps, la conversation avec elles — quand el-fies le veulent bien. Ajoutons qu'elles ne veulent pas toujours. Terminons cet exposé documentaire qui ne manquera ;pas d'intéresser nos leoteurs — toujours à l'affût de précisions scientifiques — en leur signalant qu'on est en train de construire un cinquième « .bureau téléphonique : il sera 'réservé à la catégorie — si intéressante — des jeunes .filles atteintes de la maladie 'du sommeil.Camille GUTTENSTEIN. Echos militaires POUR LES CANDIDATS A L'AVANCEMENT Depuis lia mise en vigueur du nouveau règlement « Avancement et Inspection. », qui exige toute une série d'examens des officiers ayant po^é ileur candidature au grade supérieur, on a 'pu constater qu'un grand nombre de séances (d'exercices et de manœuvres sont •trop exclusivement consacrées à mettre ces malheureux sur la sellette. Nous n'inventons rien ; c'est 'le ministre ide la guerre en personne qui a ifait la constatation! et croit devoir blâmer cette 'manière de faire « qui n'est pas sans inconvénient au point 'de vue de l'instruction ide la troupe et ides cadres, .instruction qui se trouve, (par Be ifaiit, refléguée au second iplani ». 'Il met, en conséquence, lies autorités que la chose concerne, « en garde contre ila tendance qui se if-ait jour d'exagérer la pratique des 'épreuves. ,Si He règlement en prévoit, il n'est pais 'dans son esprit qu'il .faillie les organiser spécialement en vue de juger les candidats ». Ceux-ci doivent être examinés d'une, laçon constante, à l'occasion des exercices ordinaires et l'appréciation, à remettre sur leur compte doit résulter 'd'un ensemble d'observations faites par Iles 'divers chefs qui- ont vu les candidats à l'œuvre; .Souhaitons que ces chefs comprennent ll'ex-celilence des conseils que leur donne le ministre, et qu'au lieu d'infliger aux candidats lia torture d'épreuves savamment variées, ils laisseront l'instruction suivre son cours normal et exploiteront intelligemment le «temps déjà si. réduit qu'on y peut consacrer. ♦ * * Nous avons signalé én 'son temps une décision de M. de ©roque-ville autorisant les officiers détachés dans les écoles, au ministère, etc..., à participer volontairement, .une fois par semaine, à un exercice exécuté par une troupe de leur arme dans .leur garnison. Une mesure analogue vient d'être prise en laveur de-s capitaines et officiers supérieurs d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie et «lu génie, qui ont posé Heur candidature h l'avancement. -A-fln. qullls puissent se- mettre au çou-a-ant )des exercices et manœuvres des différentes -armes, ils 'pourront assister doux lois par mois à iceux «t'armes -autres que la leur. Il ll-eur suitflra' Ide «'entendre av-ec le directeur de ! d'exercice ou de la. manœuvre. L'idée nous pa-|-raît -judicieuse; ,'1 dépendra des intére'ss'és ? seuils que la mesure donne ou non de bons ré-5 sultats. A L.A Conférence internationale du commerce ïj L'ASSEMBLEE DECIDE DES ENQUETES SUR DES QUESTIONS ECONOMIQUES D'ORDRE VITAL Les membres de la Conférence interparlementaire du commerce se sont retrouvés en grand nombre à la seconde réunion, qui a eu lieu, hier après:midi, sous la présidence de M., le baron Descamps. On y a fait de bonne be> sogne. On a tout d'abord adopté les statuts du nouvel organisme. L'assemblée a ensuite repris la discussion' des objets à l'ordre du jour. LE DROIT DE GAGE L'unification du droit de gage est le premier point soumis aux délibérations de l'assemblée. C'est le docteur Landesberger, professeur de droit à l'Université de Vienne, gui se charge de l'exposer. Soulignant la faveur progressive du crédit sur garanties, il remarque qu'une nouvelle branche de crédit s'est développée depuis quelques années : la mise en gage des commandes.Malheureusement, ce gage perd de sa valeur lorsqu'il s'agit d'en faire usage à l'étranger. Cela n'arriverait pas si, pour la garantie commerciale, les transactions pouvaient' s'appuyer sur des bases juridiques uniformes. Cette constatation suffit pour que la Conférence an'ïasse une étude approfondie. Après quelques judicieuses remarques d'un des délégués anglais, les conclusions de M. Landesberger sont adoptées à l'unanimité. LA POLICE DU COMMERCE M. Léon I-Iennebicq traite alors de 1' « Utilité* d'une coordination législative et interparlementaire en ce qui concerne la police du commerce ». « L'extension des moyens de transports et des marchés, dit-il, a internationalisé les questions relatives à la police du commerce; d'au- . tre part, les législations adoptées à la situation économique du début du XIXe siècle ne correspondent plus aux nouveaux procédés du com^ merce contemporain. « Il en est résulté un double mouvement. D'une part, les législations nationales ont dû subir une réfection; d'autre part, des associations et des congrès internationaux se sont efforcés d'harmoniser et d'unifier internationalement les systèmes en présence... » M. Hennebicq montre rapidement ce qui a été fait dans ce domaine en Allemagne, en France, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis, en Angleterre, ailleurs encore. Chez toutes les nations, des Associations professionnelles, réunies en congrès internationaux, se sont efforcées d'entraîner le mouvement parlementaire dans des directions uniformes. Elles ont réussi à provoquer des conférences diplomatiques, lesquelles ont arrêté des mesures qui, à l'heure présente, ont à peu près perdu toute efficacité. Tout cela montre l'extrême intérêt qu'il y aurait à compléter ces efforts restés stériles par une coordination des eîforts législatifs dans une action interparlementaire. M. Coquet, secrétaire du comité parlementaire français, abonde dans le sens de M. Hennebicq. Il expose que la France a fait beaucoup déjà pour réprimer la concurrence déloyale.M. Franck montre que l'on ne pourra- faire œuvre utile qu'après avoir mis la question en pleine lumière par une étude approfondie. Un débat, un peu byzantin surgit ensuite sur le libellé de la question, telle qu'elle figurera au programme de l'enquête à laquelle elle donnera lieu. L>appellera-t-on « loi répressive sur la concurrence déloyale, loi sur la police du commerce ». On se décide pour le texte proposé par M. Van Elewyck et amendé par M. Mayer, c'est-à-dire « loi répressive sur la concurrence déloyale en ordre principal ». LES SOCIETES D'ASSURANCE On passe après cela à l'internationalisation de la surveillance des sociétés d'assurances. M. G. de Formanoir de la Cazerie expose que la surveillance de ces sociétés est indispensable; il ajoute que les mesures de surveillance doivent êt*e internationalisées. La surveillance doit surtout porter sur les sociétés d'assurance-vie populaires qui drainent annuellement des» sommes énormes prélevées sur l'épargne des ouvriers. Au 1er janvier 1912, il existait en Belgique quinze sociétés néerlandaises, une société française et cinquante sociétési belges s'oc-cupant de l'assurance-vie populaire, encaissent annuellement pour environ 15 millions de primes. Or, chez elles, les radiations sont de 99 p. c. ! En fait, tous les contrats tombent. C'est donc un versement à fonds perdus dans la caisse de ces sociétés. Quant à ceux de leurs assurés qui ne tomberaient pas sous l'application des clauses de déchéance, ils n'ont aucune garantie, ces sociétés ne formant pas de réserves.D'ailleurs, dans nombre de sociétés d'assurance, l'incompétence des agents crée des dangers pour l'assuré. Un projet de loi est à l'étude en Belgique. Au point de vue international, il serait souhaitable : 1° que les gouvernements se prêtassent leurs bons offices pour le contrôle des sociétés; 2° que l'on uniformise les mesures de contrôle et de surveillance ou, du moins, qu'on ,recherche les mesures sur lesquelles un accord international serait possible. ' Il y a trois points sur lesquels l'attention devra se porter : 1. L'examen préalable; 2. Le cautionnement; 3. La surveillance proprement dite. La sanction serait éventuellement dans le retrait de l'autorisation. M. Landsbergey craint les difficultés inhérentes à cette tâche. Ne vaudrait-il pas mieux unifier la police d'assurance. La Conférence décidé de mettre ces motions à l'étude. LA PERTE ET LE VOL DES TITRES M. Wauwermans traite, lui, les questions de législation relatives, à la perte et au vol des titres au porteur. Il préconise l'institution d'un •office du contrôle et de la circulation des valeurs mobilières. M. De Pont rappelle les diverses législations existant sur cette matière. Leur variété et leur inefficacité favorise l'honnête commerce des vo-j leurs, laveurs de titres et autres. Il importe Id'édicter dés règles internationales pour la

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume