La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 15 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4f1mg7k07r/
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Dimanche Ttîî mars 1911. —.Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR ,T.OUTE L'A BELGIQUE) 49 ' année. ■ IVo Y» LA CHRONIQUE BURisAÏÏX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE 1 Administration ; N* 7 8 81c. Rédaction» N# I408 t ABONNEMENTS : Bruxrllks : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour .six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la UESBAYE RÉDACTEUR M CHEF*. Jean d'ÀRDEME ANNONCES : 4e page 30 cent, la pelilo lijjnc. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement.reçue à l'Ageriçe-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7. Galerie du RoL ^ line an "ir Siècle par M. Fulgencc Masson membre. <îe la Chambre des représentants Le, XX0 Siècle y tient : il veut ebsolumer ■nous convaincre que, sous ,1e règne de N I/evie, c'étaient lies fonctionnaires libérait qui gouvernaient, et .que les grands lama de l'administration profitaient -de la molless de -leur chef suprême pour caser 'leurs frère ou Hé uns neveux, au imépris des droits incot testabiles -des meilleurs fils 'de l'Eglise! Il n faut s'étonner ide rien quand on devise âve le journal de M. de Iiroqueville : n'avait-pas affirmé, fl'autre jour, que le réquisitoir des iinjdoxstrieUs n'était qu'un pamphlet an (joté dans les bureaux de l'admnïis'tratio des chemins de fer, au bas duquel îles hoir •mes 'les plus considérables de d'industrie ( du commerce s'étaient contenté de.mettre leu signature ? /Nous Hui avons lait respectuei cernent observer que s'ifl. pouvait imputer p£ xeille compicité à MM. Grenier, ou Canor Legrand, ou Deiadrière, il ne se trouvera personne pour croire .que >M. le baron Co-] ipée fût caipable de s'associer à d'aussi noir Desseins. Nous aurions pu en ciler d'autres moins (marqués peut-être que il'éminent ad mmistrateur de 'l'Université de Louvair mais dont le dévouement au parti catholiqu est tout aussi sûr; ce complément de preu\ nous fût épargné, de XXe Siècle n'ayant pa insisté. •II avait parlé aussi de l'influence prépon dérante des hauts .fonctionnaires libéraux •: tde Jeur partialité, nous laissant croire biei iôt que les ministres ides chemins de fc n'avaient, été que des Rois fainéants, livrai tous les pouvoirs aux maires de Jeur dépa: tement; il nous a 'suffi de lui rappeler nomination du directeur de la 'Société nati ■n a'le des chemins de fer vicinaux, pour h faire abandonner le terrain sur lequel s'éba taiôïit ses fantaisies. *** «Et 'voilà comme iil a opéré une diyersie du côté du ministère des finances. Que M ■Van de Vyvere se tienne pour averti ! S': ne marche pas, i'1 trouvera deux PalrioU •pour un, qui 'lui. feront une guerre autremeT acharnée -que celle dans laquelle M. Renki faillit périr ! Mais M. Van de Vyvere n'a pas besoi d'être rappelé à l'ordre. Il connaît iles bon principes, il 'les a pratiqués au chemin d fer, et il serait de taille ù les inculquer au (Finances s'il fallait y établir des méthode aioteveilles. Il n'aura pas cet embarras; il li suffira <}e suivre le cours <Jcs bonnes trad •lions pratiquées par son prédécesseur. La presse cléricale voudrait bien entoun (M. Leivie d'une auréo'le d'impartialité. La tête de l'ex-ministre des finances i prête bien à ce genre de coiffure; sa bonr grâce et son affabilité sont très propres consolider -la légende que *le XX0 Siècle s'e tforcc d'accréditer. Sans lui vouloir de mal cependant, noi pouvons certifier qu'il ne lût pas moins pol •ticien dans son cabinet, que le plus polit cien de ses prédécesseurs ! — Ali mais ! comment expliquez-vous- qv l'une des administrations de son départe menl comprenne 5 libéraux et un seul catifu liquo ? — Est-ce par la volonté du ministre de finances ? A-t-iil choisi de «propos délibéré pour les promouvoir à'ces hautes fonction.1 cinq agents, dont île seul titre fût d'ôtr connus comme libéraux, ou bien leur valeu et lîeur grade ne s'imposaient-ils pas au m aiistre, avec une autorité teille que c'eût él iune injustice criante de les écarter? *** Au surplus, il n'y a pas si longtemps qu 3e iconseii' d'administration visé par le X) Siècle est ainsi composé. 11 comptait n; guère bon nombre de .catholiques : l'un d'eu est passé au département de la guerre, où o l'a nommé secrétaire général, et d'autre ont été mis à la retraite pour limite d'ài ou motifs de santé. .Aussurément, 11 était au pouvoir de M. L vie de .faire sauter, d'un ou de deux rang des .fonctionnaires amis pour les mettre à place de ceux que leurs titres désignaien a-t-il fait preuve d'une vertu exceptionnel en s'abstenant d'une telle po'lilique? Xoi laissons au XXe Siècle .le soin de le dire. Et nous profitons de l'occasion pour 1 demander s'iJl peut certifier que M. Levie fC en toutes circonstances, d'une impartiali inflexible : n'y a-t-il pas eu certaines noir nations, notamment à la conservation cl. hypothèques de Marche et de Nu-mur, q ont soulevé de véhémentes et légitimes pr testations ? Le XXe Siècle nous répondra, sans dout qu'on ne peut faire igrief à M. Levie de c nominations, qu'il fût... suggestionné p; quelque grand lama... libéral! ! — Il n'est j mais embarrassé quand il doit disculper 1 siens. Aux éclaircissements que j'ai donnés si une nomination récente, qu'il imputait à l'i lïuence d'un haut fonctionnaire, il riposte « Contre-vérités ou vérités altérées.» — C'c facile à dire. — 1-1 ajoute : « On a fait -venir le fonctionnaire en que tion pour ne pas le séparer du grand lam son frère... Une fois entré, le conseil d'à ministration, à la dévotion du grand lam envoya au ministre ce projet d'arrêté nos mant .d'emblée,au grade de directeur, ce si-i pie vérificateur; il y a de cela quinze mois;c puis, le dit fonctionnaire est devenu inspt ■leur. » *** Je maintiens que ce que j'ai dit. est l'exa< .vérité. Au fond, le XX" Siècle en conviei II n'a point osé nier qu'il n'y a eu ni pas droit, ni profit; mais il se rattrape en dé< chant quelques méchancetés à ce fonctic uaire, et en racontant « qu'il est inutile, qu'on1 n'avait pas besoin de lui, — que l bien du service n'a pas clé envisagé, qu'o n'a considéré que l'avantage du frère d directeur général; que si on avait considér l'intérêt du service on eût tait venir un fonc liminaire à 'la direction du personnel compta ; bilité, affaires générales... » etc., etc. Si je devais prendre ces considérations a t sérieux, j'en conclurais que M. Levie enlen . dait fort mal ses fonctions, et ne prend i x point la peine de se renseigner sur .l'état d s personnel qu'il avait pour devoir .d'adiminis e trer. s Vraiment, c'est plaisir d'entendre le XX i- Siècle accuser l'ancien ministre des finance e .de n'avoir point tenu compte, dans ses ne c minutions, de l'intérêt du service. 11 Quelles sottises /font dire !a rancune et 1 e haine politique aux gens les plus inteill: gents ! Et comme M. Levie doit souffrir de 11 maladresses de son excellent ami I j Mais revenons ù nos moutons ! Je. ne veu ,. point laisser le A'A° Siècle triompher ave cette petite histoire. * * * .Reprenons sa thèse générale, qu'on peu j résumer ainsi : aux finances, l'aidministr; lion est toute puissante, le ministre n'.a rie 3 à dire, et .comme les grands lamas sont de I libéraux, il se fait que, sous un gouverm ment catholique, les favoris sont tous liibi raux. Il est vrai qu'il y a des fonctionnaires libt raux, en assez grand nombre, au sommet d l'administration des finances. Comment y sont-ils entrés ? Est-ce par f; >t veur ou complaisance ? î- .Non pas. r On sait que le recrutement dans ce dépai ■' tement se fait par voie de concours. La ri '■ gle est absolue, générale. 11 faut passer pa n l'épreuve pour être admis, et, une fois dan 3" la place, les agents gravissent les échelon '' selon leur passé et leur .mérites. Nous reconnaissons volontiers, qu'à pu de rares et regrettables exceptions (telles le nominations de Manclis et de Namur), le fi voritisane est banni des promotions, sai II pour une catégorie pourtant : celle des fon, ; tionnaires qui sont nommés à l'adminislr, I tion centrale. Le comité les choisit parmi les meilleur: ' mais il ne fait que proposer, c'est le ministi n qui dispose ! .Et M. Levie disposait ù sa guisi c'est bien connu. II Puisque le XX" Siècle est si bien rense s gné, qu'il fasse le compte des nouvettes r< ' crues, qu'il recense les agents qui sont ei K très à l'administration centrale depuis un quinzaine d'années, et qu'il nous dise à qui parti ils appartiennent. Qu'il.nous dise s'il' est vrai que, système tiquement, les libéraux, connus comme tel: sont exclus ! et que les cléricaux militant sont préférés '? ^ Qu'il nous dise si on leur intendit, à ceu: k'i, de .faire éclater leur zèle administrati J1 dans les associations et dans les patronages Allons, le XX" Siècle a pendu ses peines s II aurait voulu fabriquer un nouveau Sain i_ Michel, mais la canonisation a fait long feu FULGENCE MASSON. >-«,♦•-< ;; mEflilS FâlTS, PROPOS MENU! politesse des peuples S On a [ail dus pelUs manuels de civilité pin rile et honnête, qui rendent de grands se e vices à de très braves gens, récemment e) r riclm, et à qui leurs papas cl mamans n'oi l- jxt-s <eu le temps d'apprendre les 22 \auit é contre le savoir-vivre qu'on peut commelbi en mcLngemit un œu( à la coque... Si, c cfle-t, lu vraie politesse est une science iwiuu presque instinctive, [Me naturelle de la du rite qui consiste surtout à /acUiler les reh ^ lions sociales, en disswmukinl leurs fatale L ■laideurs, il est certain que beaucoup, pr dans les nécessités de lu vie, conlrain. x d'èlre forts, ont dû négliger celte s aie,no n Plus .tard, ils lui.viennent, ils la rechcrchcn s ils en obtiennent un manuel, qui ne conliei c que la [orme cl pas l'dmc. Les deux poiiiesses, l'acquise et l'inslin 2~ iive, sont illustrées par l'exemple du court san que Louis XIV Iait monter dans son ca a rosse, à Versailles. Le Roi lui dil : Monte Il monte sans hésiter, avant, le Roi, part 'c qu'on ne désobéit pas au roi, parce qu'on i discute même pas un de ses gestes, qui. e un ordre, parce qu'on ne le [ait pas aile■ J1- dre. Un parvenu aurait crû devoir dire t, Après vous, Sire ! é Et c'est l'histoire de la moderne Allem i- gne qui [ait penser à ces choses• lndividm -s lement, des Allemands s'étudient à une po fi lesse louable, mais parfois gênante. Ce l»- s'arrangera. En voyage, on se rend comp que les Allemands, conscients d'apparten c, à un grand empire, veulent acquérir cet :.s urbaniité qui fui séculuiremenl le lot d'i ir antre peuple• Leurs efforts ont quelque clio n- de touchant et qu'il faut encourager. Je crc 33 qu'ils en sont encore à la politesse de m nuel. ir Mais si l'Allemand moderne est un mo n_ sieur très, sinon trop poli : le peuple ail . mand, en tant qu'il s'exprime par sa press st est le plus mal embouché qu'on ail vu depu des siècles. Négligeons les borbonjgmes de vieux q s néraux abrutis et leurs propos d'après boit '!' il y a encore, en Allemagne, des journaux > ( rieux qui s'époumonnent en rodomonlad constantes. Nous les avons vu avant-hi " aboyer à la France, hier à la Russie: ce n est le plus étonnant c'est qu'ils injurie 1 aussi les faibles : le Lurent bourg, il ?/ a qu< que s semaines, cl la Hollande et sa. légic plus récemment... C'est pourquoi, ù l'usage des peuples i cemment riches el qui n'ont vas eu le hem le de parfaire leur éducation, on devrait ré it- ger un petit manuel comme il y en a pour , se individus. ■O- Les courtois Allemands devraient veil n- à ce qu'il y ait une courtoise Allemagne. — BOB ï| Au jour le jour - LA PQimûiiE Si quelque chose pouvait nous ras ' surer sur le terrain de lutte électo " 'raie (préconisé idians ces colonnes ' .c'est bien d'accueil que lui a fait jus 1 qu'ici la presse dlérica'Ie. Elle le trouve dé lesl'aKle! C'est donc qu'il est excellent pou: 4'adversaire. 0 11 s'agit, du reste, d'une simple applica 3 tion .de l'offensive, adoptée, désormais comme la seule tactique véritable en ma tière militaire. 3 Or, toute lutte se ressemble, et ce qui es - vrai dans le domaine de la force, l'est auss = dans le domaine du nombre et de l'idée. Qui des «Jlérfcaux s'indignent de nous voir mar s cher au combat avant d'avoir réglé les moin c dres différends entre nous, rien de plus na turel : c'est autant de perdu pour le clioi qu'il leur faudra subir. Mais, en revanche nous serions bien naïf de faire leur .jeu e t de nous prêter à leurs suggestions démora - lisantes. ;i .Le renversement du gouvernement clérica s est un suffisant progranune, puisqu'il impli que, pour ainsi dire automatiquement, 1 :■ suppression de la guerre scolaire, du gaspi'l lage financier au profit de nos maîtres e de leurs créatures, de tout un régiïne don ~ les hontes, le favoritisme, les corruptions d L toutes espèces excèdent même beaucoup d cléricaux... Voyez Louv-âin ! Signifier a 1 gouvernement le désaveu moral de la nation peimettre à ceitle-ci de respirer par la dispa rition d'un régime qui l'épuisé, c'est le pre gramme dont la salutaire largeur .petit seul ramener ,1a victoire sous les amples plis d r drapeau bleu. : PETlTsTcHBÔMOyE Regards en arrière 15 mars 1871. — La. garnison de Bitclie sor , avec les honneurs do la guerre. Justice trritee. i- Vous aivez vu, il y a quelques jours, dans le "journaux, cette conséquence inattendue du die ;; Sari'oi qui règne sur notre réseau ferré ; ui o pauvre homme, poursuivi pour un délit mi . mme, déviait comparaître devant le tribuna correctionnel de Bruxelles. Grâce au retard d. i. son train, IL arriva à l'audience alors qu'ui | juge/ni'Ont" par défaut, le condamnant à. hui jours de prison, avait été prononcé ! Le malheureux fit aussitôt opposition et queliqueis jours plus taud, il entendait récluir sa peine à une simple .amende. iSi nous parlons de l'incident, c'est non pou " signaler l'affolement du ministère des chemin de fer et l'inertie des bureaux, — cela a déj; 5 été fait un icertain nombre de fols depuis quel ques semaines ! — mais pour relever une foi cia plus cette singulière coutume qui consi.sc à punir plus un prévenu défaillant qu'un in ! Culpê qui comparait à l'audience. 9 II y a dix-sept ans dé'jâ, Eugène Demolde . écrivait dans « Sous la robe » : Les jugements par défaut condamnent îoi jours à des peines plus fortes que les jugement contradictoires. Pourquoi cette aggravation " A-t-on le droit de punir quelqu'un parce qu': ;i'a pas comparu et s'en est référé au tribunal ► Où est iâ disposition cie la loi qui commine pt ; rcille peine? Ne se trouve-t-elle pas dans 1 seule vanité des magistrats froissés qu'on n'a: pas obéi à leur invitation ? Ces lignes demeurent, .hélas ! aussi vraie •- aujourd'hui qu'alors. Notre justice est toi i- jours celle du magistrat châtiant des écolieT il pris en faute. EHe songe beaucoup plus â êtr s régressive que tutélaire, â punir qu'à prot( c ger. n Qu'un .Christ soit appendu aux mui's trag , ques des coûts d'assises, dans les salles en L' puani.ies de la correctionnelle,en éternel exen t. pie d'humilité et de piairdon, c'est bien. Mai ^ verrons-nous jamais le jour où, sur les mi ,*v .mes murs, apparaîtra ce vers magnifique d Maraucourî, sans lequel l'autre leçon sera vide et stérile : [) Punir! Un droit que Dieu lui-même n'aura " [pas (?===£) Liquidation. /. Si nous savions mieux découvrir ce « trag r. que quotidien » enfermé dans chaque minu z de notre vie moderne, nous regarderions av. .e stupeur cette mort d'un « parisien » : Edward ,c Parisien, il l'était dans le sens le mieux adm du mot, puisque son exotisme avait marqi ^ sa note excessive dans la plus turbulente v parisienne; il s'est encore affirmé tel par i testament qui nous amusera pendant tout i « cinq à sept ». C'est un beau document humai 7" comme on disait naguère... ' Il y nomme comme légataire universelle toute charmante actrice des Français, Colom •" Rofnano. Il le fait en prenant soin de spécifl que c'est en mémoire de sa dernière femm " l'exquise Lantelmc, dont la légataire fut. te parfaite arriie et qui ne lui fut pas autre cho '.n à lui-même. vf Devant ce sensationnel dénouement d'uj is toute chaste liaison, les reporters se sont pi fi- cipités chez M»0 Colonna Romano; ils l'o trouvée « littéralement affolée » et prononça n- des paroles définitives. c. « Moi, une pauvre femme, une artiste, r c trouver en présence de tant de décisions gi ls ves à prendre, d'engagements à tenir... Je : m'en sens pas la force... » (i_ 'De fait, nous comprenons très bien, et il : f, nous viendra jamais à l'esprit de demand pareille besogne à une amie dramatique, fi elle chaste par-dessus le marché... Mais c'< qu'Edwards avait pu apprécier comment 1 . geins d'affaires procèdent, et il avait préfé ^ tout à eux... Ce sentiment s'exprime avec ■ vacité dans le paragraphe de son prestigiéi " 'testament, où il ordonne à la charmante lé£ taire de ne payer aucune dette de jeu ou , bourse qu'après d.éicision judiciaire : « Car j r" été volé ou trompé odieusement ! P'J Dans son effroi, la petite comédienne vc drait refuser les cinq millions, auxquels, u es demi-douzaine de mariages et de divorc avaient réduit la fortune du Levantin... M; fr on lui a dit que, si elle y renonce, les volonl d'Edwards ne seront pas réalisées, et e craint qu'après avoir consulté sur tout c< Iun homme d'affaires, elle ne doive se soumettre par devoir... Cette dernière alternative ne semble faire aucun doute pour les reporters qui se bornent à souhaiter de voir la charmante artiste « poursuivre une carrière déjà brillante, quoique commencée depuis peu ». .Et il est encore des gens pour douter de la " « rosserie » journalistique ! ^ <r=^> Pour leurs câbles et fils électriques. " Administrations publiques, sociétés de traction et d'éclairage, usines, charbonnages s'adressent à J.-G. HIROUX & Cic, 7, square de l'Aviation. La meilleure qualité au plus bas prix. Le crime du Bouif. On va représenter prochainement à Paris une pièce portant ce titre singulier.Elle a pour auteur un de nos confrères parisiens, G. de la Fouehandière, et est tirée d'un livre portant le même nom. Le titre du roman et le nom de l'auteur n'évoqueront sans doute pas grand'chose aux yeux de nombre de nos lecteurs. Et pourtant, ! pour un monde peut-être restreint, mais bien caractérisé, le Bouif est un type, et M. de la Fouehardière un créateur. L'un et l'autre sont extrêmement bien connus dans les milieux sportifs, singulièrement dans les milieux où règne en maître le sporl 1 hippique. Le Bouif est un « pelousard » pass<! maître en l'art de gagner sa vie là où d'au | très ne trouvent qu'à perdre leur argent, I! ' « bricole ». Il est tantôt marchand de pro grammes, tantôt loueur de lorgnettes, tantô 2 vendeur de « certitudes ». Bien entendu, quanc 1 il a amassé quelques francs, il les joue sui : une certitude qu'il se garde bien de signaler è ' ses clients et qui, neuf fois sur dix, pour par • 1er comme lui, arrive dans « les choux ». I - demeure néanmoins le roi des « tipsters » (i 1 prononce : « pisteurs ! »). Il n'est pas malhonnête : simplement, il vi sur les frontières de la délicatesse. Et l'au .teur a incarné en lui l'esprïï badaud, gobeur vaniteux de cette clientèle des hippodrome; dont chaque membre se croit « une Compé tence ». Il1 existe dans tous les pays. Mais i t s'orne, en France, d'une sorte de gaieté gogue narde que M. de la Fouehandière a traduite ei traits gros, mais exacts ; d'un argot sporti ; dans lequel le Bouif semble se blaguer lui . même, et qui ne manque pas d'une réelle sa ! veur. Le livre dont est tirée ,l'œuvre théâtrale ! 1 corsé ces éléments d'intérêt d'une intrigu. 3 policière. Et il est vraiment amusant, mêm ! pour le profane. Le Dickens des pelouses : t coudoie fiaternelement le Gaboriau de Mai soris-Laffltte. Pour restreint qu'il soit, cet é.loge en vau î bien d'autres, plus pompeux. i* Nouveaux motifs. 5 Quatre jours de salle de police au soldat Va: 1 Steenkiste pour avoir jeté sa chique sur 1 - plancher qu'il tenait en bouche. 5 Huit jours de salle de police à Van Ui'len 3 bergli : étant aux manœuvres dans un chamj " de navets, avoir attaqué l'ennemi à l'aîde d ces projectiles, dont un s'est égaré dans 1: r figure du sergent, où il a fait un trou que 1 sous-officier a pris pour une balle. Huit jours de prison à Z... S'être rendu rid cule en se coiffant de la casquette d'un boui , geois en grande tenue dans un café qui res j semblait à un bonnet d'apache. ? Quinze jours de salle de police au volontair .- F... Avoir répondu à une observation de so * caporal par un mot bref et ordurier qui n'es 1 admissible dans la bouche des militaires qu'. la fin des batailles, lorsque tout est perdu c s qu'on vous crie de vous rendre ! Nonveilas à la mais e Le fils de Briohanieau lit le journal. — Dis-clone, papa, qu'est-ce que c'est qu'.u douzième provisoire? i" — C'est ce qui vous aide, mon enfant, à ni i- i^n-dre la. ]>nrt entière quand on est à la Comt [. die-Française. s e i L'UNIVEHSITE DES ,. ANNALES it " CONFERENCE DE M. JACQUES DUVAL it Certes, elle ne nous révéla rien, cette conf t rence, — mais vous rappelez-vous une conf rence qui vous ait révélé quelque chose ? J .' crois, au contraire, que l'art du conférence [e est de rappeler aux auditeurs le plus de notior 1C parmi celles qu'ils connaissent, afin qu'en „ quittant, ils puissent se dire : « Mon Dieu comme j'étais déjà savant avant de venir.ici. 1(. D'où une obscure reconnaissance dont bénéj •e cie toujours l'orateur qui suscita cette agreab n constatation. Les abonnés, ln'er, ont dû à i> Duval une vive gratitude. l II nous parla du mariage dans son pays ( ' prédilection, — le Théâtre. Il nous le monti [a évoluant, — en scène, — du Romantisme ['a l'Empire, de l'Empire à la troisième Répub ','r que. Et il le fit avec une bonne humeur, i c esprit pas très profond, mais plaisant, un clio 1;)' facile de termes qui rendirent sa causerie tr ,e agréable à écouter. La tâche serait oiseuse de retracer, de rés 10 mer, après lui, cette évolution, qui nous co è_ duit, de l'amant fort et extasié et de l'aman nt pure et extasiée du romantisme intégral, ( |i; héros obscur et de la petite oie blanche, ; jeune homme, aux innombrables jeunes hoi le mes pauvres qui précédèrent celui de Feuill ^ à certaines héroïnes farouches d'Augier : d'i le côtér Georges Bernard, Bernard Stamply. J l'autre, Fernande Maréchal, qu'il ne faut p 1C confondre avec Henriette. Puis la série cc or tinue, c'est la longue liste des ingénieurs, cl ^ maîtres de forges, des Claire, de Beaulieu; st par la pente douce, à travers les Dumas, à ti vers les pièces à thèse, nous arrivons aux j( ré nés filles d'aujourd'hui, héroïnes révoltées . Mirbeau ou de Bernstein, gentils petits diab de MM. Gavault. ou de Fiers et Caillavet. Pour donner à cette causerie plus d'infér le conférencier joua certaines des scènes . plus illustres entre jeune homme et jeune fil! ai il jouait le jeune homme, et M"0 du Minil, p fesseur au Conservatoire, la jeune tille. Ce u" tout à fait humoristique et, d'ailleurs, — na n° tellement ! — fort applaudi. ^ La prochaine causerie portera vraisemblal L's ment sur les « Aïeules », MUo Lifraud jouanl ,;:S duchesse de et M11® Bovy3 Postun l!e dans « Rome vaincue. » -la. -c. (. HORS FRONTIÈRES Samedi, lî murs. Chaque four qui vient précise davçàl'Mgt les attitudes diverses de l'opinion russe e de l'opinion allemande, cl définit, de mien en mieux, la psychologie des parties en pré sence. Xous assistons ainsi au phénomène éminemment bouffon d'une Post qui, au dé tint de mars, dénonce, la Russie la plu, dangereuse ennemie de l'empire el, hui jours après, voit en celle même Russie li 'seule nation susceptible d'entente el, d'ai lianci? avec VAllemagne. Menues încohsé qmees, grosses farces. Autrement serré est le procès que {ail li presse vusse aux manifestations aUeinandc. de blufl militaire qui se répètent inlassable menl depuis quarante-trois ans. L'artifice e le vide en so.nl impitoyablement dénoncés le danger en est démontré. Puisse le mécon lentement de la Russie marquer un lemp d'arrêt à de pareilles tendances qui ont de puis longtemps failli el pourraient provo quer une conflagration générale à taquell les provocateurs sont les premiers à repu gner ! * * * Les troubles se .poursuivent en Epire : c ia guerre de religion se mêle à la guerre d race. Une intervention collective de l'Ewrop se fait de plus en plus nécessaire : car, lait ser faire à l'Italie el à l'Autriche, conduira ' it une diminution du rôle européen et à un aggravation des troubles; de quoi I tlal'ii par une intervention personnelle, serait peu être ravie de tirer grand profit. Dans les Balkans L'Enire affirme de p.'-is en pïus son indépendanc De Paris, le U. — Une dépêche d'Athènes a ! « Temps » confirme que cent gendarmes alb; nais commandés par des officiers hollandai ' ont occuipé hier matin la ville de Starvo, mai leurs troupes les ayant abandonnés pour s ' ranger du côté de la population les officie: ■ hollandais ont été faits prisonniers. La diépêclie aijoute que dans toute la rêgio " de Coritza les paysans se livrent aux pire violences sur la population chrétienne, doi 1 ils pillent les magasins et incendient les ma ' sons. ! C'est ainsi que les villages hellènes de Grec ' de Svirina et "de Soviana ont été en granc " partie détruits et leurs habitants réunis dar les églises par les Albanais furent roués li ' coups et tortufés, jusqu'à ce qu'ils aient r mis' aux musulmans tout leur argent et leu objets précieux. Depuis l'arrivée des troupf albanaises, la population musulmane du di î uict de Koritza~a complètement modifié so ' attitude des premiers jours à l'égard de la p. pulation hellène, qui est l'objet de leur pa: - des plus mauvais traitements et dont tout: ) les manifestations du sentiment national soi ? réprimées avec la dernière rigueur, .tandis qi i les autorités albanaises n'enrôlent dans 1 ï .gendarmerie que des turoo-albanais conni pour la violence .de leurs sentiments antigrec - (Les habitants grecs terrorisés se tiennent e - fermés dans leurs maisons. Le commerce e >- arrêté et de nombreuses familles fuyant li violences des Albanais- émigrent en territoi: e grec. La pacification des Balkans L iDe Consiantinople, le li. — Le traité de pa: t entre la Turquie et la Serbie a été signé a jourld'hui. Les discordances russo-allemande , L'opinion russe continue â protester contre l'attitude aggressive de i'Aliemagi De Saint-'Pétersbourg, le 14. — Le « Novo Vremia » juge en termes sévères la politiqi d'intimidation que suit, depuis quarante-tro ans, l'Allemagne « qui, d'it-eTle, tout en crc y, gnant autant que tout le monde la guerre, » exploiter cette même crainte qu'elle fais€ naître chez les autres puissances pour obten ■des avantages considérables au point de vi politiques, commercial et industriel. Les pu: s. sances de la Triple Entente et avec elles to e le monde slave, écrit le journal, ont conscien ,r qîie l'Allemagne seule menace toujours la pa c et est dangereuse pour tout le monde. Da e ces conditions, la Triple Entente n'est pas u I simple conception de diplomates professio „ neis, mais une nécessité qui s'impose fata. 1_ ment aux trois grandes puissances liées e [q ire eflîes par la conscience du danger coi l. mun ». Le « Novoïe Vremia » fait ressortir e suite que ni l'empire des Habsbourg, qui « le décomposé et rongé par le cancer du slavisn •a ni l'Italie, comme la guerre de Tripolitaine à démontré, ne peuvent être opposés aux pu i- sances de la Triple Entente. « On semble n comprendre en Allemagne, ajoute le journ ix car chaque fois que celle-ci sent une rés is tance énergique, elle se retire raisonnab ment. L'Allemagne menace et continuera u- menacer tant que l'on cédera. Mais le jour n- elle comprendra que ses menaices cessent te produire leur effet, elle changera elle-même tu politique et la remplacera par une autre c< lu venaible avec, la situation d'une grande pi n' samoe civilisée. Dieu merci, chez nous en R 'l- sie, comme partout, on sort de l'hypnose. 111 est temps que l'hypnotiseur déjà suffisamnii )(> dévoilé renonce à sa tactique qui devient d as gereuse pour lui-même. » n- t BULLETIN TELEGRAPHIQUE ALLEMAGNE (i' La Prusse cherche à réfiloinentcr es les rapports entre civils et militai De Paris, le 14. — On mande de Berlin « Temps » : « Depuis l'affaire de Saverne, |0S négociations ont été conduites entre la Pru C : et les Etats confédérés allemands en vue d [yj river à régler d'une façon uniforme dans l'I ..." pire les rapports des autorités civiles et 1 autorités militaires. Les négociations aurai selon le « Lokal Anzeiger », abouti à un c promis.Les Etats du sud conserveront les p Li^' \ criptions qui règlent chez eux l'interventioi j la force armée. De nouvelles instructions it 1 ront introduites en Prusse par un ordre du binet du Roi. Elles ne seront pas tout à fait conçues dans un esprit aussi libéral que celles des Etats du sud. On trouvera un moyen terme pour les troupes cantonnées en Alsace-Lorraine.Les différences actuelles sur le recours à la ' force armée dans les différents Etats alie-• mands seront réduites sans toutefois dispa- ■ raitre complètement. FRANCE u ; A LA CHAMBR1 Le budget de (a guerre 1 La Chambre a voté, par 500 voix contre 30, ' un amendement au budget de la guerre ten-' dant à consacrer un crédit de deux millions pour réparation pécuniaire des dommages ' causés aux familles par le décès de leurs pa-> rents ou de leur chef, ou soutien, morts des ■ suites d'épidémies ou autres maladies. I Cet amendement, soutenu par le socialiste ; M. Ghesquiêre, était combattu par la commis- - sion et le gouvernement. i En fin de séance, M. Delahaye, de la droite, - défend une proposition de résolution, qui in- - vite les ministres de la marine et des finances 3 à poursuivre leurs accusateurs et à fournir à - la Chambre les explications et justifications •sur les imputations dont ils sont l'objet. M. Doumergue, au nom du gouvernement, t repousse le projet de résolution Delahaye. Le c gouvernement ne se prêtera pas à des manœu-c vies qui tendent à discréditer des ministres qui n'ont que le tort de défendre les réformes ^ démocratiques. M. Delahaye demande à la commission d'en-c quête sur l'affaire Rochette de faire toute la lumière. M. Jaurès, président de cette commission, reproche à M. Delaliûye de vouloir faire un acte politique bien plus que de justice. Il estime que l'on pourrait peut-être exiger que les ministres ne soient pas membres de sociétés financières.e iM. Frayssinet dépose une motion interdisant aux ministres de faire partie des conseils d'administration et aux anciens ministres des ~ finances d'accepter ces fonctions dans les quatre années qui suivent l'abandon du pouvoir. s M. Doumergue demande à la Chambre de voter l'ordre du jour pur et simple et pose la ^ question de confiance, qui est votée par 360 voix contre 135. n Le vote sur la motion Frayssinet aura lieu dans une prochaine séance. i- AU SÉNAT L'impôt sur le revenu De Paris, le 13. — Le Sénat discute le projet d'impôt sur le revenu. M. Aimond, rapporteur, dit que la commis-e sion n'est pas hostile à la taxation des ren-"" tiers, à l'impôt général, mais elle est hostile à â la taxation de la Rente, à l'impôt spécial sur le s revenu des valeurs mobilières, du moins en ce qui concerne la Rentô émise. Elle considère n que la liberté du Parlement doit être enilère-J" ment réservée en ce qui concerne les Rentes I futures. (Approbation.) s M. Aimond s'attache à montrer que le public II a toujours considéré que l'exemption de re-e tenues appliquée à la Rente voulait dire exemp-a tion d'impôt. Il ajoute que les déclarations de 1S tous les ministres des finances, sauf deux, ont s- confirmé le public dans cette opinion. i- M. Aimond conclut qu'en imposant la Rente, =t non seulement on manquait aux engagements ;s pris, mais qu'en portant le trouble parmi les e petits porteurs de Rente, on porterait atteinte à notre vrai trésor de guerre. « Notre ressource ultime, dit M. Aimond, est dans le bas de ' îaine. N'y portez pas la main, vous mettriez x peut-être en péril 1a. patrie elle-même. » (Dou-J" ble salve d'applaudissements. De nombreux sénateurs et, en particulier, MM. Clémenceau et de Freycinet, viennent serrer la main de l'ora-iS teur.) M. Caillaux déclare qu'il a, comme M. Aimond, .le sentiment de conserver intact le crédit de la France, mais ce crédit se base sur un budget solidement équilibré et un effort finan-ie cier considérable est pour cela nécessaire. ie Le ministre déclare qu'il faut taxer toutes les is catégories de revenus. ■i" .M. Caillaux conclut : « Je soutiendrai avec Jt a.charnement devant les deux Chambres l'im-'it pôt sur tous les revenus pour servir les grands ir intérêts de mon pays. » ie M. Ribot dit qu'il faudrait établir immédia-s- tement un supplément d'impôt de cent mil-ut' lions sur la richesse. L'orateur accepte qu'on -e atteigne la Rente comme toutes les autres res-ix souTtc.es dans l'impôt complémentaire, mais 1S l'Etat s'est engagé à ne pas prélever d'impôt ie sur le coupon. n- m. Ribot expose longuement que l'Etat a" des te- engagerïrtfits vis-à-vis des porteurs de Rente, n- Les trois premiers paragraphes de l'article n- 3i,du projet énumérant les valeurs soumises à n" l'impôt sont adoptés. ®t L'amendement Michel, imposition du coupon L.e» de Rente, est mis aux voix et, après pointage, !'a est repoussé par 146 voix contre 126. La séance est levée, le GRANDE-BRETAGNE is" Le chat et la souris le.~ De Londres, le 14. — Mme Pankliurst ayant re^ ? s fusé de manger et de boire, a été mise en li ou I, , , Iberte ce matin. de I de | Encore vingt carreaux de casses : )n_ c'est deux mois de travaux forcés is- De Londres, le 14. — C'est à 1 heure 45 du ma lis- tin que six suffragettes descendant d'une auto Il mobile, Turent aperçues armées de marteaux e Hit de casse-tête, se dirigeant en file indienne ver: in- la demeure du ministre de l'intérieur. Elles bri sèrent alors les vitres de la porte et dix-hui fenêtres. De Londres, le 14. — Des suffragettes ont éti condamnées à deux mois de travaux forcé pour avoir brisé, cette nuit, les carreaux de 1< maison de M. Mac Ke'nna, ministre de 1 inte rieur. Une fois de plus l'hrccndie politique au De, Londres, le. 14. — Les suffragettes ont in :les cendié, cette nuit, le pavillon d'un club d ssc lawn-tennis, près de Birmingham. Les dégât •ar" s'élèvent, à 400 livres. Des publications suffrage îm" tes ont été trouvées dans les environs du foyé d8s de l'incendie. mt, 5111 ITALIE res- t de La crise ministérielle se- Ds Rome, le 14. — M. Sonnino aurait déclir ca- l'offre de former le cabinet parce que l'appi

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