La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 20 Februar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ks6j100g5k/
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Vendredi SO février 19141. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE 47c nouée, - N« KO LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi" (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* y 8 91 & Rédaction: N* 1408 a abonnements ; FONDATEUR : RÉDACTEUR E3 CHEF: ANNONCES : page : 30 cent. la petite lijyie. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits^difcrs (corps), 3 fr. BRUX1H.LES : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. . . . , m D1UJ1UM1J ia Iit™ et Mls-ilivcrs (On), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 (r. la Hrt». - On no garanlit rM les dates d'ioswlion. La Pp.ovlnck : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlClOP (1C 13 lluMmlu JCîltt (1 AtU)Mi\i!i La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. A. 3299 Tous pays'do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Orand-Duclié do Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,5 et 7, Galerie du Roi. LA QUESTION DEUX ANS DE SERVICE par M. René Vautbier membre du conseil colonial H L'iiy.polhèse d'une attaque brusquée sui nos frontières étant reconnue .plausible, i convient d'en préciser lies conditions. Un homme averti en .vaut deux, <lit-on. A cel égard, ipèchons .plutôt par excès de pessimisme tfue ipar excès de confiance. La menace, suspendue au-dessus de nos létes, .peut s'énoncer en tenmes .aussi nets que suggestifs. Aux premières heures de l'ouverture, sans déclaration pnéadable, des hostilités, Je territoire belge est exjposé à se voir envahi, de plusieurs côtés à la fois, par des conps d'armée ennemis, dits de couverture, tenus constamment .prêts à 'entrer sur le clianup en campagne. Quai serait le nombre de ces troupes? Sur ce point, on en est, réduit aux conjectures. Mais l'on ne s'écarte pas île Ja vraisemblance en supposant que, sur chacun des fronts d'attaque, elles atteindraient trente, quarante mille hommes, et peut-être davantage. En ces premières heures fatidiques, qu'au-rioDs-nous à Heur opposer? Autant que rien, ti oe tenir compte que de nos effectifs de paix et de leur actuelle répartition ou dispersion. 'Dons des quelques jours qui suivront, 'les Simomis ne cesseront évidemment pas de grossir en nombre. 'Ils n'attendront certes pas d'avoir massé toutes leurs armées, pour lancer en avant des forces déjà considérables, — soit deux cents, trois cents imite hommes, — qui continueront, chez nous, à n'avoir en face d'elles que des effectifs dérisoires. En effet, par suite des premiers coups de boutoir de l'agresseur, nous n'aurions guère eu le .loisir d'effectuer notre unique et incompa-rablc mobilisation. * * * La cause de ce désarroi fatal? Mais elle est patente. Il est radicalement impossible ù inos régiments, tels qu'ils sont, constitués en tempsdepaix,de courir tout.de suite à la frontière. L'armée, lorsque la loi donnera son plein rendement, s'élèvera au maximum à 60,000 hommes; è l'heure actuelle, elle est plus près de cinquante mille hommes que du premier chiffre. En outre, de quoi est-elle composée? D'abord de la classe incorporée en automne, [et qui, avant le mois d'avril suivant, n'a pas .terminé sa première période d'instruction, ll'écote des recrues. Et puis de la classe, précédemment instruite, /pendant une année en-tiiïvc, et qui est maintenue sous les aranes {«;iidanl| trois mois supplémentaires, pour ménager les transitions. Ces soldats de quinze mois, une lois libérés, on imagine l'inconsistance du restant (pendant une période de temps qui s'étend du mois de janvier à l'été. C'est ce qu'on appelle de trou. Pour le combler, il y a bien les rappeils, qu'il est possible d'échelonner en plusieurs séries, mais on.ne peut rappeler à jet continu et pour des périodes trop prolongées. La répétition de cel-les^ci offrirent, au demeurant, autant d'inconvénients que la simple prolongation de la durée du service actif. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas avec des recrues qu'on serait en état .d'affronter victorieusement les troupes de couverture, supérieurement. entraînées,.qu'entretiennent Allemands et Français tout contre la frontière. * * * Quand de milicien est-il utilisable en tant que soldat suffisamment instruit? Telle est la première question .qui se pose. A cala iil est permis de répondre que le métier militaire proprement dit s'apprend re-j lativement assez .vite, surtout quand des hom-, mes, comme c'est le cas en Belgique, sont à la fois vigoureux et de bonne volonté; Au bout d'une année, peut-être en moins do temps, le fantassin est formé, surtout s'il est convenablement encadré. tl en va autrement du cavalier. .L'équita-ticm eat un art qui exige un très long apprentissage; 11 n'est pas douteux que les 22 mois du régime actuel soient, .sous ce rapport, à peine suffisants. iEn Allemagne et en France, on s'efforce, de toutes manières, de retenir les .cavaliers pendant quatre ans au service. 'En dehors de la préparation purement .professionnelle, et. alors c'est le même principe «lui prévaut clans toutes les armes, .la formation morale du soldat est une œuvre de patience et de longue haleine. Sans, doute, dans ce domaine psychologique, il est difficile d'introduire «les mesures rigoureuses de temps. .Le bon citoyen, le patriote ardent se révèle soldat-né au lendemain môme de son incorporation, il est prêt à donner sa vie pour le .pays. Il lui reste peu à apprendre. Mais damasse n'est pas faite de .héros.L'habitude du coude àcoude, de la discipline, supplée, jusqu'à un certain point, aux qualités supérieures et rares du caraclère. flans la règle, les soldats improvisés n'ont pas tenu devant de Vieux soldats. En 1870, les levées en masse qu'avait fait surgir du sol de la .France la grande voix de Gàmbetta, restèrent impuissantes en présence des années «le la Prusse, même quand ces dernières étaient en flagrante infériorité numérique. Maintenant que sont dissipées les légendes, on sait que c'est autour de Metz que la fortune des armes entre Allemagne, et France a clé tenue quelque temps en suspens; par qui? par les vieilles troupes impériales, aussi mal commandées qu'elles aient été, tant était solide leur valeur professionnelle. *** La,pjus importante lacune de notre organisation militaire ne se trouve pas dans le manque de préparation du soldat, mais bien dans da disproportion, littéralement effrayante, qui existe entre le pied de paix el le .pied de guerre. Les effectifs sous les drapeaux représentent ta sixième partie de l'armée mobilisée, et le quart ou le lier; de l'ar saée de campagne. Supposé donc que la classe .présente soi instruite, que ses officiers soient familiari ses avec les effectifs portés au complet, dan. leurs unités respectives, — .par des combi ; liaisons ou des amalgames divers en temp; , de paix, — encore est-il avéré qu'au jour d« la mobilisation, un nombre infime d'hom mes va servir de noyau, d'armature, à de: formations cinq lois plus fortes. Un seul mot de comparaison. L'armée d< premier choc, en Allemagne, comporte, pai rapport à l'effectif de paix, un cinquième 01 un quart de rappdls. La différence de collé sioii et donc de puissance effective dans l'offensive saute aux yeux. Si môme les hom mes, chez nous, réussissent à rejoindre les drapeaux en temps voulu, il leur faudra né cessairement un délai plus ou moins long avant d'êlre en état de combattre. Or, c'esl dans cet 'intervalle que doit se produire l'ai-laque brusquée, si ei'le a lieu. A 'toute force, en conséquence, il faut augmenter les effectifs du pied de paix de l'armée belge. Comment? .En décidant l'incorporation totale du contingent annuel;, ce qui donne 55 pour cent des inscrits, au lieu de 45 pour cent, qui est la .proportion actuelle. 'Expédient que cala ! L'effectif total n'en reçoit pas un accroissement suffisant, et le chiffre des incapables, des non instruits, est encore grossi. C'est pourquoi l'on est amené à croire qu'il devient urgent de doubler la classe à l'instruction par une classe complètement instruite.C'est ta formule des deux ans, sauf à l'atténuer un peu, dons la pratique, par le jeu des congés et des libérations anticipatives. L'année belge du pied de paix atteindrait, en ce cas, environ 75,000 à 80,000 hommes. Ce ne serait rien d'excessîf. René VAUTHIER. MUS FâïTS, PROPOS nous LE MOT PROPRE II y a taillât quatre lustres, une caricature de Cavan d'Ache rendit célèbre la petite Normande aux joues de pomme d'api. Aux bettes dames de Paris qui la caressent : — Bonjour, petite pomme d'api ! Qu'est-ce qu'elle dit la petite pomme d'api?... La petite pomme d'api répondait : — La petite pomme d'api elle vous dit marde. C'était un mot étrange. Vingt ans après, un écho en exprime le vrai sens el la vigoureuse orthographe. Une inspectrice interroge les enfants de l'école primaire : — Qu'est-ce qu'on dit à ses bons parents quand Us vous ont habillé, /ail déjeuner, soigné., embrassé?... Qu'est-ce qu'on dit avant de partir à l'école?... Voyons, un petit mot de cinq lettres, on dit : « Mer... ». Et un enfant complète. Il n'y a plus d'a comme au temps de la petite Normande. C'est bien le mot. I La vérité sort de la bouche des enfants, dit l'aMUiue sagesse. Il y a dans ces cinq lettres un résumé de l'expérience humaine qui serait bien singulier sur de jeunes lèvres, si on ne croyait un peu aux mystérieuses transmissions héréditaires. C'est aussi, et plus malheureusement, une préopinion sur l'avenir. L'illustre mol peut être une conduis ion, on a tort d'en faire une préface. C'est le reproche que je ferais à la jeunesse de le j mettre à trop de sauees. Il faut pourtant lui réserver une secrète indulgence; on ne sait jamais ce qui peut arriver; qui sait si vous ne commanderez jamais un . dernier carré à un Waterloo, et, dans ce cas-là, dame!... Puis il est net, clair, exclusif de toute hypocrisie, de bonne souche franco-latine. Les Français ont le mot, les autres ont peut-être la chose, dans la bouche. En tout cas, c'est une proclamation après laquelle un peuple — populo — ne peut plus songer à se réfugier dans la pudibonderie visqueuse des bedeaux, dans les louches accès de pudicilé des magistrats bavochards, renifleurs de livres, de tableaux et de linges, toujours à la recherche de la petite bêle. L'inspectrice qui reçut ce mot en plein cœur fuit un peu estomaquée. Elle aurait pu dire aux gosses : « Non, mes enfants, il ne faut pas le dire tous les matins. Réservez ça pour aller à Waterloo ou pour aller à l'étranger; l'étranger est aussi bien dans votre pay.s qu'en dehors les frontières; c'esl celui avec qui il n'y a pas d'entretien possible, dont U mau/oaise foi et l'incompréhension créent en Ire vous et lui un abîme. Dans ce cas, n'hé sitez pas... ». Mais, hélas ! les inspectrices ont le féli chisme du langage noble. Bob. Au jour le jour U POLITIQUE a. Au vote d'une loi antinationale pa: /Sa" une majorité d'occasion, .deux pro tesbations ont .répondu, exprimant nous pouvons le dire, .la pensée di .pays entier. Libéraux et socialistes, obéis sant à des directions opposées, mais d'ac cord sur ce besoin 'de liberté sans lequel ui ipays cesse d'être utî'è' patrie, ont dénone (l'attentat, puis se sont retirés pour n'y prêt) dre aucune responsabilité morale. Ecoutez la voix libérale : «. \"écôutant que la passion politique e Je fanatisme religieux..., la loi met à 1 charge dés pouvoirs publics l'entretien de écoles privées fondées -par les congrégs lions... plaçant sur li; môme rang les école officielles ouvertes à tous, .et celles organ sées au profit d'un parti. Bile tend, Ja. k nouvelle, à 'réduire et à taire disparaltr l'enseignement public. En revanche, elle in: titue une sorte d'enseignement semi-offici( Iqu'effle subsidie largement... .L'Etat faisar le service de caisse de l'enseignement cî Uiolique... L'Etat, confessionnalisé, se cro t de devoir d'imposer la morale cultuelle, déclarant que, hors dYillc, il n'est que mensonge et immoralité. »>C'est là .une source de divisions sociales et morales prolondes dont le pays ressentira d'amères souffrances. C'est contre le pays que le parti clérical réalisera ses plans de guerre... par une loi qui fait de l'enseignement un instrument de division, une arme politique au profit d'un parli et qui compromet l'avenir de la nation, u Ecoulez la voix socialiste : « Nous ne renonçons pas !... .Une majorité mal élue, nous écrasant de son triple vote, nous impose une législation fondée sur la contrainte et l'inégalité. Il vous faut les privilèges de l'école publique avec les droits de l'école libre... On impose au pays le monopole de renseignement confessionnel... La loi scalaire va nous être imposée : à bas la loi scolaire I Lie vote plural nous l'a donnée : vive le suffrage universel ! » On ne saurait méconnaître la gravité de pareille unanimité. Ceux en qui vil encore Je sentiment national sauront en entendre: les leçons. PETITE CHRONIQUE Regarda en arriéré 19 lévrier 1911. — Violent tremblement de terre en Italie. Bilan d'une crise. •Somme toute, la crise des hospices, qui avait menacé de mettre tarit de gens par terre, paraît, jusqu'ici, n'avoir fait qu'une victime. ■Les administrateurs restent à leur poste, — tout comme l'infirmière de M. le notaire Bau-wens reste au sien. Seul, l'excellent journaliste, .qui .avait assumé la rédaction du fameux Livre id'or des hospices, a faitTîara-kiri. L'administration a perdu un fonctionnaire, et la Ligue libérale, un membre. Mais, la presse conserve, dans le correspondant de 1' < Ai venir du Tournaisis », un polémiste indé-trompable, qui se console en célébrant la «victoire» de ses amis. Si les administrateurs des hospices sont vainqueurs, comme le prétend notre confrère, il semble bien,que ce soit à la manière du fusilier Dumanet, qui avait pris .un Bédouin, mais se trouvait fort en. peine de l'amener à son capitaine, — parce .que le Bédouin ne voulait pas le lâcher. L'ordre du jour. La Chambre, dont le siège était fait — droite contre gauche, — a fini par voter, à la suite de l'interpellation Brunet, l'ordre du jour proposé par M. Woeste. Le « XX® Siècle > s'en glorifie avec onction : Rien de blessant pour personne là-dedans. Chacun y est mis et même remis à sa place. On y affirme les droits de l'Etat sur tout le monde, ses devoirs et ceux de ses agents vis-à-vis des missions; on y rend hommage à tous les dévouements. La gauche se montrera très gauche, à son habitude, en refusant son vote à un tel ordre du jour. Au milieu de tous ces éloges qu'il a le droit de croire justifiés : -question d'appréciation et d'opinion, — pourquoi notre confrère omet-il de dire que cet ordre du jour appose sur une équivoque? Que les actes de Bruxelles et de Berlin n'ont accordé .ni une protection j plus grande aux missionnaires catholiques qu'aux autres, ni une protection plus grande aux missionnaires de toute croyance qu'aux commerçants et aux explorateurs ? Il ne s'agit .plus là d'une appréciation pouvant varier selon les personnes, — mais d'un fait précis, de textes dont la portée est indiscutée, de commentaires que l'adhésion du ministre incorpora pour ainsi dire à ces textes. Pourquoi cacher cette inexactitude ou tout au moins .cette équivoque ? Un faux par omission n'es,t pas moins grave qu'un autre. Le député à fruits. M. Brifaut, — qui, dès son entrée au Parlement, s'attira, spontanément, indécrottable-ment, les sobriquets les plus flatteurs, — M. Brifaut, jaloux de la verve de ses adversaires, a voulu se forger à lui-même un surnom. Et il a déclaré, se visant par cette image véritablement somptueuse : « On ne jette des -pierres qu'aux arbres qui portent des fruits. » Le député de Philippeville se croit certainement arrivé à pleine maturité. On peut se demander quels fruits porte M. Brifaut. Des dattes? oui, peut-être, pour ses électeurs. Des melons ? trop gros pour sa ligure et sa personne menues. Des poires? Ce jeu de mots serait digne tout au plus de son ami, M. Hoyois. L'essentiel est qu'il ne porte pas de pommes : elles se retourneraient, — aux jours de grande éloquence, — contre lui ! La fin des tambours. Après les musiques 'de cavalerie, voici qu'on en veut aux tambours de l'infanterie. On les supprimera parce -que, ià cause du service réduit, le (temps (fera (désormais défaut "pour ans-traire '.convenablement ces guerriers qui — d'aiprès Chateaubriand, marchent au combal en faisant résonner la peau d'onagre ! 'Mais qui idonc, fdans la direction >de notre , armée, prend toutes ses décisions sans appe i et sans réplique? C'est .peut-être un très grand - homme, mais oe n'est pas iun soilidat. Si c'étaii - un isoldat, ne ifut-ee .qu'un petit sold'at, un pe-i tit icaporall idans le genre ide Napoléon, il sau rait qu'il! .ne faut jamais diminuer île panachf . des régiments, que tout dans l'organisatior militaire, tdepuis les galons du premier solda jusqu'à, l'aigrette du colonel; -depuis la c-annt j du tambour maître jusqu'au plumet jaune de: j trompettes; depuis lies anciennes épaulette: s en laine :dorée des adjudants jusqu'aux clie vrons .des anciens, a une énorme importance Qui ne sait pas cela, qui n'en a pas 1' « ins linct », ne le saura jamais ! j Les clairons ne scandent pas aussi :bien 1: 1 marche ides troupiers, que les tambours, don 0 les iroûlemenis "sonores s'entendent plus loin " Puis ila coquetterie des têtes ,de colonnes,qu'ei - fait-on? Nos soldats sont fiers d'avoir à leu ' tête une ibelle «dlique», avec des caisses re luisantes, conduite par un grand tambour ma ' jor dont la canne à pommeau d'argent toui noye au-dessus cfes têtes. Tout 'le régiment e prend une allure plus martiale. Les bras bi lancent, lies jarrets se tendent, île poids d fusil et !du sac diminuent, on porte haut 1 tète. Après avoir eu longtemps une triste ai môe, on est en train de nous faire une armé triste, sans 'éc'lat, sans entrain -et 'sans pom pom 1 Une armée 'administrative. Le gâchis au chemin de fer. Tous les journaux ont donné les renseigne ments les plus amusants, à la fois et 'les plu: désastreux, sur le désarroi des chemins de fer Un lecteur veut hien nous envoyer le mot qu< voici ; il est parmi les plus significatifs : a Voulez-vous une preuve du idésarroi qui rô gne au .chemin, de fer? » J'ai chargé, vendredi G février, un wagor de plomb à l'arsenal de Malines; j'ai reçu ui avis officiel que ce wagon, portant le n° 154807 a quitté Da gare de Malines le même jour i 21 heures 30 par le train n° 10012. » Je vous autorise si vous jugez la chose in téressante a publier dans votre « Petite Chro nique », un articulet demandant si par h as art ]>ersonne n'a trouvé un wagon ide plomb, s< trouvant, par exemple, place Royale? » Toujours est-il que, lundi 16 courant, or était toujours à sa recherche, et l'administra tion pendant ce temps envoie des communiqués à la presse pour faire connaître que le dé sarroi n'existe plus... » Chantons la 'gloire de nos maîtres! Nouvelles à la mata — Pourquoi donc le gouvernement Irauçaû refuserait-il les dix mille francs donnés pai ilo prince aux pauvres? j — Dix miile francs, c'est- cinq cent6 napoléons. LE PROCÈS DDVI&ROI devaul les assises de Versailles De Versailles, le 19, — Aujourd'hui commence devant .la cour d'assises l'affaire Duvi-gnon.Duvignon, qui est âgé de 19 ans, est déserteur du régiment de guides en garnison à Et teiibeek (Belgique). IL est accusé d'avoir, en mai dernier, blessé de plusieurs coups de revolver l'ingénieur Daidenne, qui lui faisait essayer une voiture automobile aux environs de Louvres. La maîtresse de Duvignon, Elisa Pams, u'be-néficié d'une ordonnance de non-lieu. A 1 heure 15, commence l'interrogatoire d< l'accusé. Le président doit -lui arracher ses déclarations une à une. .< J'ai commis de grosses fautes, dit Duvignon. J'y ai été poussé d'abord par /désœuvrement, puis par ma maîtresse. Le 15 avril, à Bruxelles, j'ai dérobé 4,300 francs à mon père. Une fois .ce premier vol commis, j'ai eu ur retour sur moi-même et j'ai tenté de m'étran-gler. Elisa Pams, ma maîtresse, m'ensorcelait, J'ai déserté le deuxième régiment de guides où j'étais brigadier, et tous deux nous avons quitté Bruxelles. A Paris, je fus ébloui. El: quelques jours, l'argent de mon père fut dé' pensé. J'avais acheté une motocyclette. Il liouf fallait un automobile. Je n'avais pas de quoi lî payer. Alors, j'ai songé à le ,voler. » Le président lui dit : « Vous avez poussé va tne maîtresse à la prostitution. Cela vous rap porta 10 francs. C'était le 19 mai. Lorsqu'elle vous remit les 10 francs, vous lui dîtes : « De » main, tu n'auras pas besoin de recommen » icer. Tiens-toi prête à 11 heures. Je viendra » te prendre en automobile à l'hôtel de l'Eu » rope. » En effet, le lendemain matin, sur 1; route de Sen'lis, vous tentiez de tuer M. Dar demie. Vous lui tiriez quinze ba.lles de revol ver. Vous le bQessiez grièvement et lui volie; son automobile. » Duvignon répond : « J'ai été conseillé pa. ma maîtresse. Je n'avais prémédité que le vol Si j'ai tiré, c'est inconsciemment, dans un mo •ment de folie. » Elisa Paans est le premier témoin cité.Quam elle paraît, son amant détourne la tète. Elle es tellement émue que tout, d'abord elle ne peu parler. Le procureur est obligé de lire sa di position. Lorsque la lecture est terminée, le présider] demande à l'accusé ce qu'il a à répondre. « Je ne puis, dit Duvignon, que confirme ce que j'ai dit tout à l'heure- C'est ma ma tresse qui m'a poussé. <> On entend ensuite M. Darrlenne qui relat l'attentat. Il dit que Duvignon commit son a tentât a-vec la dernière cruauté, ne paraissar avoir qu'un souci, celui d'aichever sa victinu Lorsque M. Dardenne a terminé sa dépositioi de lui-même Duvignon se lève et dit : « Vou avez bien des raisons de m'en vouloir, ma. je vous en supplie, pardonnez-moi pour m< parents qui souffrent de me voir ici. » Plusieurs témoins viennent déclarer qu'El sabeth Pams, Ja maîtresse de Duvignon, p; laissait obéir à son amant et le craindre. M. Turbeaux, maire d'Essigny^le-Grand, sa femme donnaient l'hospitalité^ Duvignc •?t à sa maîtresse, lorsqu'on vint les arrête « Duvignon, déclare M. Turbeaux, nous ava "demandé de passer la nuit du 21 au 22 m: chez nous. Si on ne l'avait pas arrêté, je su convaincu qu'il nous aurait dévalisés penda: ta nuit, et alors je ne sais pas ce qui aura pu arriver. » A cette déposition,comme à toutes d'ailleui Duvignon ne répond rien. 1.1 est affalé sur liane des, accusés, la figure cachée dans 1 mains, pendant de plus en plus du calme qu 1 avait au début de l'audience. Les témoins à décharge défilent à la ban M. Renaud, officier de police à Bruxelles, connu Elisa Pams à Bruxelles. « Elle a p déelare-t-il. avoir une grande influence sur E vignon. Eiile a une déplorable réputation. » •M»e Lelfèvre, amie de la famille Duvignc a connu l'accusé tout enfant. C'était, para , 11, une bonne et loyale nature. Rien n'expliq l son coup de folie si ce n'est de mauvaises f quentations, i M. et Mm« de LecJuze, industriels à Brux i* les, ainsi que plusieurs autres amis de la - mille Duvignon, ont toujours comnu l'accu Iqui est faible de caractère, peu .intelligent facilement influençable» A LA CHAMBRE ! Le " line j Don «relié La Chambre paraît décidée à se reposer de; émotions de mercredi. Elle va discuter, dan: une atmosphère de travail et de paix, les arti cles du projet de loi instituant une Société na " tionale des habitations et logements à boi marché. : M. Antoine Delporte voudrait, notamment, qu'on permît à la Société nationale de se cons- ■ iituer une réserve de terrains. M. Wauwermans est de son avis. Si on ne le , fait pas, nous allons à une crise immobilière. MM. Levie, Tibbaut, Moyersoen s'y opposent pour des raisons de principe et des motifs d'ordre financier. « Les sociétés locales, conclut le ministre, seront beaucoup mieux placées que la Société nationale pour faire ce que M. Del-. porte voudrait lui voir faire. » M. Paul Hymans. — Je ne conçois pas l'opposition que l'on fait à l'amendement de M. Delporte. Quel péril y a-t-il à laisser cette latitude à la Société nationale? D'autre part, pourquoi exclure les communes des subsides de la Société nationale comme il le demande encore ? M. Moyersoen. — C'est de la régie directe : régime extrêmement dangereux. M. Devèze. -- J'engage M. Delporte à abandonner les mots « administrations charitables ». M. Wauwermans. — Et surtout les conseils des hospices. ;Rîres.) M. Buy!. — Pour les habitations à bon marché, les communes feraient un budget distinct. MM. Bertrand et Vandervelde insistent inu tilement. L'article 1er, dans le texte du gou vernement, est adopté. A l'article 2, MM. Devèze et Paul Hymans tentent vainement pour faire préciser la définition des « personnes peu^aisées » à qui s'applique la loi. M. Tibbaut ne trouve aucune objection sérieuse, — « mais, dit-il, on n'a plus le temps de rédiger un texte plus clair !... » DES VOTES A 3 heures, on procède à une série d'appels nominaux : 1. Budget des non valeurs et des remboursements, adopté par 89 voix, contre 3?. et 1 abstention; 2. Budget des recettes et dépenses pour ordre,' adopté par 84 voix, contre 33 cl 1 abstention; 3. Budget du corps de la gendarmerie, adopté par 87 voix, contre 27; 4. Approbation de la convention internationale de l'opium, à l'unanimité; 5. Erection de la commune de Sautin (Hainaut), à l'unanimité. RETOUR AU DEBAT L'article 3 détermine les -catégories de personnes qui bénéficieront de la loi. AI. Devèze -estime que les termes employés sont vagues et incomplets. ,M. Tibbaut les trouve suffisants. Le gouvernement fera le reste... M. Paul Hymans. — Mais c'est un système déplorable 1 C'est un danger que de confier au pouvoir central la classification des citoyens en « personnes peu aisées » et autres. M. Levie. — Je me rallie en partie aux observations de M. Devèze. J'élaborerai un autre texte pour le deuxième vote. Sous cette réseiwe, l'article 3 est voté — du moins ce qu'il en reste... A l'article 4, MM. Devèze et Paul Hymans défendent une « intercalation » qui réduirait au tiers .la part d'influence du gouvernement dans la 'direction de la Société nationale. M. Tibbaut. — La prépondérance doit être an ■ gouvernement. D'ailleurs, cela sera réglé dans . les statuts de la Société nationale. M. Levie. — U n'est que juste que l'Etat ail la. majorité. Les autres participants seront re présentés au conseil d'administration et pour ront défendre leurs droits. L'article 4 est voté. On passe à l'article 5 ; Ces dispositions de même que les articles 6 7 sont votés, après avoir donné lieu à de? ■ -controverses dprdïe juridique, auxquelles n'ont pris part que M«« Levie, Devèze, VVau . weranans, Woeste... On se serait .cru au pré toire... I La séance est levée à G heures, t _—.—.—— ; Au ministère ie la perre L' A tout propos, nos maîtres montrent leur e.1 ■ prit de justice... Ainsi, lors de la révision de pensions militaires, en 1912, certains fonctiot e naircs et employés des départements cles final r ces, de la guerre et de la Cour des comptes fi .t rent astreints à un service extraordinaire suj î. élémentaire pour mener à bonne fin cet ml i, ressant travail. s Pour récompenser ces fonctionnaires ' s agents du zèle qu'ils avaient apporté à. cette b s sogne, le ministre des finances sollicita de législature un crédit de 40,000 francs qui fi voté et répartit comme suit : i- 15,000 francs pour les finances; 15,000 fram pour la guerre; 10,000 francs pour la Cour d< ît comptes. n Le département des finances et la Cour d r> comptes distribuèrent en entier leur auot it Par(- û A la guerre, au contraire, une minime part is fut répartie entre quelques privilégiés, Faut it rité compétente ayant décidé que 15,000 fran it, était une somme trop forte pour récompens le zèle des petits employés. s Que s'est-il passé depuis un an, qu'a-t-on fr le du reliquat (10.000 francs...). 3S Le bruit court qu'une nouvelle réparfïtii 'il « en catimini » aurait été faite et. que l'on s'e arrangé en famille, avec la consigne forme. ,e de se taire. a Seulement les murs ont des oreilles, et 1 u, oubliés demandent réparation. u- Ci-joint un aperçu des sommes touchées r« p activement par numéros d'ordre en 1913 et n, 1914 : 1,200 fr. et 2,400 fr. ; 800 fr .et 1,600 fi 500 fr. et 1,000 fr. ; 300 fr. et 600 fr. ; 200 fr. ue 'i00 fr. ; 150 «fr. et 300 fr. ; .100 fr. et 200 fi 25 fr. et 50 fr. ïï est à remarquer que ceux qui ont t] el. vaillé le plus ont reçu le moins, principa (a. ment ceux qui ont touché 2-5 et 50 franc-s. sé, î Aurons-nous des lumières sur cette api et j rente injustice, une de celles qu'entraîne coi J tamment un régime de favoritisme ? HORS FRONTIÈRES Jeudi m lécrier. Le minwlère français, se trouve eu plein assaut. M. CaUlaur, si maladroitement u lia-line, on .«e te rappelle, par les révélations ; manqùées du Figaro, défend, au Sénat, ses projets financiers, souvent, dé.[à, exposés <i nette place. U s'est rallié à ta commission, sans désarmer la violente opposition de M. Ribol. Les pires querelles de ménage sont celles d'argeni. *** Lu querelle orientale ne semble pus près de s'aiwiser, malgré le sang-froid trompeur de la diplomatie ottomane. Celle-ci fait communiquer de différents côtés des rumeurs d'arrangement qui n'empêchent pas son ad' mirable résistance sur tous les terrains. *** D'un seul côté, elle aurait cédé'. Une dépêche, U est vrai d'oiigine russe, parle du départ de la mission militaire allemande. Si même la nouvelle se confirmait, il faudrait encore distinguer l'apparence de la réalité... * * * Après que l'on aura réglé lu question des îles et celle de l'Albanie, l'on s'occupera d'organiser un débouché serbe vers l'Adriatique. Les deux premières questions pouvant demander de très longues négociations, sinon des guerres nouvelles, les Serbes pourront attendre... Cependant, comme le chemin de fer projeté ù cette fin servira l'influence russe, U pourrait se construire plus c 'de encore qu'on ne croit, ce qui n'est du reste pas beaucoup dire. *** Le Japon ne s'est pas borné à emprunter aux Occidentaux leurs méthodes de guerre; il en a reçu aussi les déplorables « pots-devin ». Mais, comme dans la guerre moderne, l'Empire du Solcd-Levani introduisit l hè-ri\isme antique, ainsi, dans la répression du mal. il semble devoir marcher avec l'énergie dm vieux point d'honneur nippon. Dans les Balkans Vraiment? De Saint-Pétersbourg, le 19. — La « Gazette de la Bourse » annonce que la mission militaire allemande quittera prochainement Cons-tantinople. Plusieurs officiers de cette mission sont déjà repartis pour l'Allemagne. De Saint-Pétersbourg à l'Adriatique De Vienne, le 18. — La réponse de la Turquie à la note des puissances est considérée a Vienne comme un pas décisif. Au moment où les puissances donnèrent leur assentiment à la création de l'Albanie, elles 1e firent à condition que la Serbie obtiendrait un libre débouché sur ur» port albanais par une ligne de chemin de fer internationale. ïa\ cabinet de Belgrade, dans un délai rapproché, demandera aux puissances de se, prononcer sur le projet de chemin de fer du Danube à l'Adriatique. Cette question, qui est d'un grand intérêt pour la Russie, puisque la nouvelle ligne reliera Saint-Pétersbourg à l'Adriatique, a été l'objet des conférences de M. Pasitch à Saint-Pétersbourg. Une solution pour toutes les questions litigieuses De Constantinaple, le 18. — On annonce, de source tui'que bien informée, qu'à la suite de pourparlers, le ohargé d'affaires ite Russie et Hal'l .bey ont trouvé un mode de solution pour toutes les questions .litigieuses. Le projet de traité de paix tureo-serbe, qui a été élaboré, a été transmis à Belgrade. Amicalement. . De Paris, le 19. — On mande de. Bucarest au « Temps » ; « L'avis .que, dans une forme d'ailleurs amicale, la Roumanie vient de don-' ner à la Turquie spécifie que tout passage de troupes turques en territoire bulgare, en vue d'une attaque contre la Grèce, serait considéré parla Roumanie comme une violation du traité de Bucarest, c'est-à-dire comme un « ca-sus bel'li ». En attendant le prince ;De Janina, le 19. — Un détachement albanais, sous les ordres de Kessin bey et d'un officier hollandais, a occupé les villages de Se-frani, Malintsi et Ga-genska, situés dans la zone hellénique. Devant des forces arrivées d'Odritsani.les Albanais ont pris la fuite aban- s donnant vingt fusils. i- i. La liquidation des réquisitions de guerre i- De Sofia, le 19. — La commission chargée de )- la liquidation des réquisitions de guerre a éta-ï- Mi que la dette résultant de la réquisition ne dépassera pas 150 millions. On avait craint « que cette dette ne s'élevât à 250 millions. Le budget monténégrin ;1 De Gettigné, le 1S. — Le projet de budget lI pour 1914 vient d'être soumis à la SKoupch-tina. Les .recettes dépassent 9,250,000 couronnes :s et les dépenses, 12 millions de couronnes. La note De Belgrade, Je 18. — La Skoupûhtina a com-e- mencé l'examen du projet de loi touchant les pensions militaires. , i(-, D'après les données officielles, le nombre des 0. invalides s'élève à 3,083; celui des soldats morts pendant la guerre s'élève à 22,460. Le sr projet attribue des pensions aux familles des morts. Le chiffre en va de 320 à 360 dinars par it an, ce qui nécessite l'inscription au budget d'une somme annuelle de 6,417,210 dinars. m S BULLETIN TÊLÉGRÂPHfOUE ALLEMAGNE Au Cameroun On mande de Berlin, le 19, an a Temps » : :s" « Le gouvernement impérial est en négociations 3n avec les compagnies concessionnaires iran-■ ' (.aises englobées dans le Cameroun par l'ac-c* cord de 1911, pour qu'elles abandonnent leurs '• : concessions en échange de territoires de plantations.>a" L'espionnage le" De Leipzig, le 19. — Les débats du procès intenté à l'employé de commerce Sçlinitzier et >a- au commerçant Kossler domicilié à Cologne, is- ont commencé devant le tribunal de l'Empire-. Schnitzîer, employé dans une fabrique d'e<-

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