La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 14 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bn9x061j62/
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Mercredi I î janvier 1914. — Edition C " CINQ 'CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE m BELGIQUE «î^e année» — M» 13 BUREAUX 5 et 7, Gtlcrie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES — W /r* ' - - - GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ~ V* Administration: N* 7881& Rédaction: N* MO§a ! ABONNEMENTS : Bruxelles ï 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 fraircs pour troFs mois. La Proviw-b : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — ^ îr. 75 pour trois mois. Tous payâ'do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-DuçlvG de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF; ; Jean d'ARDEME ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (ûn), 2 fr. la ligne — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclamo Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, o et 1, Galerie du Roi. L'ALLEMAGNE EN PÉRIL1' Ecrivain militaire très fécond, — voici le ■ Cinquième' ouvrage qu'il fait .paraître en l'es- i pàce de ideux ans, — le colonel français Ar- t . thur Bouclier oflre à nos méditations un li- r ■vre nouveau où, comme dans ses œuvres i précédentes, il veut prouver! à .la France ] qu'elle est de taille à vaincre l'ennemi £er-rnain dams un conflit oui les mettrait &ux . prises. 1 L'Allemagne est en péril parce quXaUe est | entourée do diaines : aujourd'hui, la France, ; la Russie, l'Angleterre, et demain, les Etate Ijalkatiiques. Si redoutable qu'elle soit, elile esl destinée à succomber souk les coups de ! cette l'oimidahle coalition, à .laquelle viendra ' se joindre, le cas échéajit, notre; petit pays. | « A partir du moment, dit l'auteur, où un I escadron de ©g.vilenie, franchira, la frontière j vers Aix-te-ChapeUfc, Malmédy 'ou Trêves, j l'Allemagne 'se .fera un nou-veil adversaire dans la Belgique, bien décidée à défendre ( : l'inviolabilité de isan territoire, sans même j bésiter, le cas échéant, à donner l'ordre de ( mobilisation pendant te période de tension. » , L'Allemagne, du reste, se rend compte du ■ • danger-qui ta menace. Ses renforcements militaires de 1911, >1912 et 1913 n'ont eu £ d'autre objet que .d'jr parer.Contre la France, elle amasse des unités nouvelles ; du cftté T russe, talo érige ide'j forteresses ; contre l'An- . Iglete.rre, effle aain.e des vaisseaux. \ l'ouest, rAil'eamagné prendra l'offensive ^ ■ contre l'adverwaire le plus redoutable, Ha I .France ; elle observera la défensive, à l'est, ^ ■ contre les farces russes, lentes à. se mobili- ■ ser et qui ne seront pas dangereuses avant , I plusieurs sémames. Entre-temps, il faut que l ■■l'Allemagne ait vaincu les armées françài- d | ses ; uiVft défaite serait le prélude de son I agonw- y, I De ses vingt-cinq corps d'anmêe, elle en ■ fcmptoiera vingt et un ou vingt-deux dans la ■ po-rtie décisive qui doit se jouer à sa fron-I tiare occidentale. Trois ou quatre corps, ap- I jMiyés aux forteresses de la Vistule et de ^ | i'Oder, suffiront à retarder l'invasion russe [pendant le temps néoessaire. Tel est, dans ses grandes lignes, fe plan 1 t d'opération allemand. C'est celui qu& ipsrftne ( j [von Bernhardi, d'écrivain militaire d'outre-Rhin le iplus réputé. I([ ♦ * * là I Comment se déroulera l'action principale I dirigée contre la France ? Bernhardi dé- pi ■ D'are : « Décision , du côté de .la Belgique, Ip ■combat «l'usure en Lorraine, n 'ju I Contrairement, .pourtant, à, la plupart des r< ■ officiers français, le colonel Bouclier n'érige ■ pas à l'état de certitude le mouvement par si 8ila Belgique. Mais .il est loin de nier la pos- q lisibilité de cette 'action. H affirme, au con- a ■ traire, qu'elle est prévue et .préparée. Un dt ■ croquas joint à son ou'wage nous montre le ■travail accompli dans ce but par l'état-mu- te ■ jor allemand : la. cao.'structkm d'un réseau 11. ■ ferré extrêmement dense et. de multiples cl B[fuais de débarquement dans la région conn- q\ ■prise entre Aix-la-Chapelle et Trêves. dt : L'offensive allemande contre ia France ■ peut se produire sous trois farmes. Ce sont : cl, S 1° l'attaque directe contre la frontière de (o |j l'est ; 2° le mouvement tournant par la { ■Irouée de Stenay, entre Mézières et Verdun ; ç< ■3° le mouvement enveloppant, par la Belgi- l ■que, ces deux dernières attaques so com- c binant avec une offensive au sud., , *** L De ces trois iiypollièses, la dernière nous intéresse directement ; voici comment le co- _ loncl Boucher l'envisage. Des onze divisions do cavailerie cpie les Allemands peuvent constituer, .il y en aurait huit,formant un groupe eeptcniricnal, qui se réuniraient vers Malmédy, Sur les vingt et un corps d'armée opérant à l'ouest, sept, formant 1' « armée du Nord », emprunteraient notre territoire. Toutefois, comme ils auraient à se garder cor.tre les entreprises de l'armée belge, ces jj wpt corps ne seraient pas tous disponibles a contre la France. Trois d'entre eux, aux- ™ quels se joindraient, deux divisions de ré- < serve, devraient opérer directement, contre notre armée et nos forteresses. Ces troupes allemandes se disposeraient comme suit : u Devant Liège et devant Namur, une divi- ^ Bion du VIU* corps ; au sud de la Meuse et entre ces places, les IXe et IV* corps, com- j( binant leur action avec celle' des deux divi- j. sions .de réserve, qui, massées vers Aix-Ja- j Chapalle, franchiraient la Meuse, .dans le. Limbourg hollandais, pour menacer le flanc v, guuohe de notre armée concentrée au nord j0 du fleuve, entre Namur et Liège. Sous la nl protection de cette flanc-garde, te restant j, de 1' « armée du Nord », soit huit divisions ( r de cavailerie et quatre coips d'armée, se hâ- c( te-rait vers la Semois. <i On se rend compte |6insi, dit l'auteur, de tout l'intérêt, que les „ Belges ont à organiser, de Visé à. Dinant, 1( leur ligne de la Meuse en ligne de couver- £I ture, et à constitue!- leurs groupements ter-Htoriaux de Marche, Bastogne, Neufchâ- ... tau, etc. » " ♦ * * il' •<oui ne discuteronï pas 1a. répartition des cc • forces allemandes telle que la conçoit l'au- ,j ■ leur. Notons, pourtant, que les troupes destinées à opérer contre nous constituent un Imaximum. L'envahisseur éventuel ne con- ® ■ sacrera tant de forces à une tâche sec on- lr) I daire que si notre armée est assez puissante l®t assez résolue pour lui imposer ce sacri- I êt I Nous ne nous étendrons pas non plus sur I lfJ conclusion finale du colonel Boucher. m I Plein de confiance dans l'action des aimes ^ I '''Mçaises, il oppose ii chacune des hy.pothè-I -Kl de l'offensive' allemande un plan d'opé- * ■ rations et uhe riposte qui doivent amener I victoire sous les drapeaux français. II en ^ I déduit, qu'impuissante a tobtenir par la n] I guerre la réalisation de ses desins, J'Alle-I Jnagne est. contrainte de les rechercher dans I 13 paix. Et îaubiur met â celle-ci une eon- '*£ I f.11» «*tsww> pa.rto. pws : l t tl- 2.sû. l's L litian : « Que de Kaiser restitue l'Alsac .orrainc à la Faiance ! », etinidition qui suff îélas ! à recule?.' cette paix tant désirée daj les lointains ' inaccessiiles. Mais une, morale se dégage pour nous < 'ouvrage, du colonel Boucher : c'est que, a guérie éclate, il v a mille chances cont: me que nous y soyïons eaitralnés, fut-< nalgré nous. Notre devoir est, dès lors, toi raoè : nous préparer, sans faiblesse et.sai épit, à défendre avec acharnement une nei ralité dont la violation est ouvertement pr iarée. Straton. flENUS FAITS^JPROPOS MENU! (SUITE). Puis-je dire : « C'était une larce » ? Npt 'était n pour voir » ; c'était par curiositt J'ai donc accumulé quelques gros mot outre 'Parsifal, et j'ai reçu : 1° u.ne letU vnonyme d'injures (il parait qu'U y en Vautres, Jù-bas, à la. Chronique) ; 2° un Mre, signée, de jélicilations. Dans les deux sens, c'est trop, beaucov■ rop ! Je n'en demandais pas tant ! Je serai ésolé de devoir .{aire un rapprochement er ne la pratique de la lettre anomjme et l réquenlatbon de Wagner. El les félicita Ions, les méritai-je ? Non, puisque je n'e as vu Parsifal et que j'en ai parlé, si j uis dire, d'instinct. Dirai-je qu'à priori, aussi bien, fadmire ais Parsifal sur la foi d'artistes, comm 'uljerath, mais que j'ai une jorte envie d Ire à l'idée des Bayreuthards qui crient « i i pivjavation » et qui ne distingueraien as Parsifal des Dragons de Villars, si o; e les prévenait d'avance ? Ce sont précisé tent ces bons farceurs (un de ces jours, i lut que j'en nomme un, qui n'est ni grand i gros, mais [ait du bruit comme trente wx) qui montent Une garde international : comique devant le Graal. Us pleurent t ne parodie de messe au théâtre et mépri iraient une gvunde messe chantée dans U ithédrale de Chartres, bonshommes qu 3 voient l'art et la beauté que quand o> ur a juré que ça se trouvait là et pas ail urs. Le Bruxellois qui nie «" félicite » et don apprécie le jugement calme et artiste, nu amande : « Avez-vous lu l'article de Cal er ? » Non, mais je suis sûr qu'il étai arqué de ce rude bon sens bruxellois qu it tant de bien parfois, et, d'ailleurs, celui était fait d'après nature. Au total, me refusant à être « simple e, ir» com.me Parsifal et gobe-mouche commt s amis de ce tout jeune homme, je ne puis ger que d'un livret qui est justiciable dei -vues de fin d'année. La musique... Je suis: convaincu que c'es, iblime, un peu à cause de Kufferath et dt >.elqves autrres, un peu par ce que j'ai pi nnprendre de Wagner au cours d'essai* ; bonnes volontés. Mais je suis aussi convaincu que l" « alen ur » de Pansital a été fort ridiculisé (çc '■ date pas d'hier) par les mouches du co-le, les parasites, les matassins, les comités qui pullulent d'ailleurs toujours auloui !,ç grandes œuvres. Je vénérerai Wagner (sans le comprenne), si je découvre un soir, dans les cou vrs du, n paradis », à la Monnaie, quelqui •die artiste, étreint ,fusqu'à: l'âme et qu, mtient jalousement, dans son cœur trou >lé, l'émotion formidable. Mais ceux quant pleurer officiellement et qui iélégra ihient : u J'ai versé des larmes... »?.. oorlck ! Bob. ■' > < Au jour le jour LA POLITIQUE S Le Bien public nous donne, ai sujet du traitement des congréga nistes, un article plein d'enseigne ments, dans ses paroles et plus en ire dans ses silences... On sait que la question fut posée par un îiendèment de gauche, demandant que 1« inimuni de traitement, fût le même poui s congréganistes et pour les membres du irsonnel de l'Etat. Cela semblait de. strictc stice, malgré cette objection de droit que ïtat ne peut imposer un minimum de Irai-ment dans des . entreprises privées. .Cela : fait bien pour les entrepreneurs de tra-iux publics ! Et les conseillers cléricaux, s* igiient d'ordinaire aux socialistes pour de-aiider l'inscription de ce minimum daais s cahiers des charges, sans souci do res-eindre « la liberté des conventions parti-ilières ». Les cléricaux ne peuvent avoir des scru-îles aussi n manchestériens », eux qui soni étalistes » chaque fois que leur intérêt esi i .cause. Pourtant, cet amendement leur it jeter les hauts cris, et le Bien public 'dore qu'il ne fiera pas à ses auteurs Thon-eur d'une discussion d'un instant. C'est invective habituelle qui commence toute «traverse cléricale ; après cela, viennent 8 instructifs aveux. Ecoutez-les : « Sans aucun doute, l'enseignement con-'éganiste vaut l'enseignement laïc... » Mais la loi se borne à déterminer line limite ininia d'après la situation sociale de 1 ' in -ituteur ». Pourquoi donc cette limite no doit-elle pas re établie pour les congréganistes ? On va >us le dire : « Il n'est pas nécessaire ni éme opportun que la lot restreigne, à cet jard, la liberté des conventions particu-Sres. D'autant, que les congrégations an-signantes, constituant un groupement or-rnisé, sont à même de débattre la question i traitement en toute liberté avec les,corn-unes et :tes directions d'écoles. » C'est le même principe que celui invoqué ir les amis des missionnaires : « Laissez-sus maîtres, donnez-nous tout pouvoir, v r« . cèngTéjïtionis doivent seules dominer urs mÉtrHiJrës ét traiter, au rrota de ce"? e- u emmurés », avec les pouvoirs, -mis à con-it, tribution et payant sans contrôle impor-is tun... * rt IM t UoHUNlyUt ' Regards en arrière l'i janvier 1911. — Le train express de Rouen 11 à Paris, à son arrivée à. la garo Saint-Lazare, i-s tamponne un butoir; neuf voyageurs sont bles-i- ses. <3=î^stoire anecdotique. L'administration des hospices de Bruxelles, qui fait 'aujourd'hui l'objet de toutes îles con-- veiisations, — eut (maintes fois à s'occuper d'un * immeuble sis quai aux Pierreside-Ta.'ilite, dont ) ©lie est propriétaire. iL'immeubïe était en mauvais :état. Des réfections lurent jugées nécessaires et exécutées. , La façade, notamment, lut l'objet de soins at-t' tentifs, de réparations minutieuses, — et coù-" teuses. ^ Or, il se fait qu'aujourd'hui un examen ti-ès sérieux vient de démontrer que cette façade menace ruine, et qu'une solution préservatrice 0 doit intervenir à bref délai. Ceci est (la stricte vérité et non pas, — comme y on pourrait le croire avec -une grande vraisem-s blanc e, — l'histoire allégorique du conseil des " ho&pices. 3 <5==^ Science anglaise. 1 Périodiquement, lès journaux rapportent les 3 réponses stupéfiantes faites aux plus simples questions par les conscrits, lors de leur arrivée . à la caserne, — ou par (les élèves, au cours 3 d'une inspection. 3 Les revues anglaises ont récemment, l'une i après rautre, reproduit la liste officielle de ces 1 réponses. Elle contenait quelques balourdises i remarquables. Mais voici le résultat d'un inter-_ rogatoire auquel s'est livré une jeune fille l beOge, enseignant les langues en Angleterre dans une importante maison d'éducation, n ' vaut d'être consigné. Fait intéressant à noter : , les élèves qui firent ces réponses étaient toutes ' à.gées de quatorze à seize ans : l>emande. — Qu'est-ce que le.Mississipi ? Réponse. — C'est un fleuve qui coule en An-. gleterro. Demande. — Où se trouve Portsmouth ? 1 Réponse.— En Angleterre, parce que c'est un village de pécheurs. (Textuel.) Demande,. — Qu'est-ce qu'une oasis ? (Réponse. ~ C'est une ligne droite qui s'étend du pôle à l'équàteur. Demande. — Qu'est-ce qu'un ti^emblement de terre ? Réponse. —• C'est un trou dans la .terre. Il faut enfin signaler la demande suivante ; — Qu'est-ce que le Sali ara ? — C'est une montagne d'Angleterre, avait répondu une élève, imbue de ce nationalisme géographique dont, vous venez de constater .les ravages. — Savez:voua quelle élève a dit',cela? fit Tins», titutrice. — Pas (moi, en tout cas, répart^ Impétueusement l'une des assistantes. bien que le Sahara est une rivière Qiine I N'est-ce pas dign$ ^'admiration ? . Deux poètes. « Et w. te sujet, -M. André Hallays, touché de tous ces grands et beaux souvenirs, a con-^■ci^é à, l'amitié des deux poètes des pages,etc.•« Savez-vous quels sont ces deux poètes ? Racine et Boileau 1... On ne saurait trouver meilleure occasion de reprendre (en l'arrangeant) un mot d'opérette : « C'est Boileau qui ne dira n-en, mais c'est Racine qui ne sera pas content 1... » Ou du moins, les admirateurs du divin auteur de « Phèdre », mis en parallèle avec le plat rimeur de 1' c Art poétique ». La neuae. excuse du critique qui,- da.ns les « Débats », risque ce parallèle sacrilège, M. André Chaumeix, est d'arvoir voulu, sans doute, reprendre les idées de l'époque dont il pastiche (sd mal »d'ailleurs !) le style : l'époque où leurs contemporains ,ne pouvaient.étarit trop proches, voir la différence du grand homme et de 'l'homme expert Discours royaux. Les discours du jour de l'an, avec les réponses royales obligées, confèrent quelque actualité à des souvenirs qu'on vient de publier sur Henri IV, le moins discoureur des princes. A Amiens, le maire s'approcha respectueusement de Sa. Majesté : a Très grand, très clément, très magnanime... d « et très las », interrompit le Roi, « j'écouterai le reste une au- : tre fois ». Un autre jour, le discoureur com- : rnença en ces termes : «Agésilas,Sire... v » Ventre Saint-Gris,dit Henri IV,j'ai bien ouï parler i de.ceÇ "Agésilas-là, mais il avait dîné, et je n'ai ■ pas dîné, moi. » En Normandie, il.se vengea t d'un fâcheux par un mot. Le premier président. du Parlement de Rouen allait commencer ; un long discours. La timidité le rendit muet. Henri IV s'en réjouit et conclut malicieuse- : ment : « Il n'y a rien d'extraordinaire, les Nor- i rnands sont sujets à manquer de parole. » Le tableau et le cadre. C'est une chose admirable, ce reportage pho- ■ tographique nous permettant de voir des spectacles choisis chaque jour, dans les aspects i du monde entier. La reine de Saba, conseillée -par le magicien Fllaubert, ne put inventer que r. et oiseau (féerique, le Simorg-Anka, venant lui -raconter chaque jour ce qui se passe sur toute la terre : plus heureux, nous le voyons dans les illustrés I... C'est ainsi que l'un d'eux nous montre on ne sait quelile bande de voyageurs officiels parcourant les ruines prestigieuses d'Angkor. Grâce à la photographie, nous subissons tout j le contraste des palais dignes des dteux et de res touristes en coutil, le casque colonial sur fia tête, si inconscients de leur laideur dans un tefl cadre, qu'on surprend leurs attitudes évidemment avantageuses de fonctionnaires très fiers de leur gTade dans la hiérarchie administrative...On ne devrait voir la que les théories antiques des prêtres drapés de blanc ou des danseuses sacrées, écrasées de bijoux immémoriaux.Le châtiment ! N'allez jamais vous promener en automobile 1 avec un ancien ministre influent I Pour avoir méconnu ce précepte, M. Albert Willm, député socialiste de Paris; vient de s'entendre excommunier par le prolétariat conscient, organisé, laïc et intégral. af.WiïIm et M. AriS-tMe Bris nd etatent, Jadi/3, ors paire d'amis. Qtfatitt'M-. Aristide Briand « passa aYefc armes et bagages dans le camp de la Réaction tri on: phante » (lisez devint membre du gouverne ment !), ses anciens amis s'écartèrent de lui A la Chambre, avec horreur. M. Willm se ti remarquer par la qualité de son indignation. Chaque fois que M. Briand prenait la parole M. Willm était un des plus ardents à se leve et à crier, la dextre tendue, la face tragique, 1 u creux » inspiré : « Renégat 1 » Il était accueilli par les acclamations de l'ex trême-gauche — et le sourire de M. Briand. Or, il se trouva que lorsque, il y a quelque: mois, l'ancien ministre fut victimo d'un gravi accident d'automobile, en forêt, son compa gnon, plus légèrement atteint dans la collision mais dont la présence fut constatée par tous les procès-verbaux dressés à la suite de la col lisioni n!était autre... que le député socialiste Grande émotion dans le camp des * unifiés » Débats orageux. Polémique violente. Et l'as semblée générale, qui vient de se réunir, a ex clu de son sein M. Willm, — après une discus sion qui n'aurait sans doute jamais eu l'occa sion de naître si ce dernier n'avait voulu, ur beau matin, savourer à la fois les joies de l'au tomobile, le charme des grands bois et les douceurs d'une vieille amitié ! Nouvelles & la main Un pseudo-noble passe pour avoir acheté ses titres, purement et simplement. — Des titres au porteur alors, dit un de ses bons amis. ; J : Echos militaires LA DENOMINATION DES REGIMENTS D'INFANTERIE On sait que, d'après la nouvelle organisation de 4'armée, entrée en vigueur le 15 décembre dernier,nos 20 régiments d'infanterie du pied de paix,devaient .fournir en temps de guerre 20 régiments actifs de 20 régiments «bis» à l'armée de campagne, ainsi que 20 régiments de forteresse pour la déf ense des places. A peine mises à exécution,, ces mesures viennent d'être modifiées. La dénomination de' régiment-bis a été supprimée, et il y aura à la mobilisation : 1° 20 régiments portant leur numéro du temps de paix, soit : 14 régiments de ligne, 3 de chasseurs à pied, 2 de .carabiniers et 1 de grenadiers ; 2° 20 régiments dédoublés, issus des précédents, savoir : 14 régiments de ligne numérotés de 21 à 34; 3 de chasseurs numérotés de 4 à 6, 2 de carabiniers portant les numéros 3 et 4, et, enfin un 2« régiment de grenadiers; 3° 20 régiments de forteresse portant le numéro de l'unité (correspondante suivie des mots ; ,de forteresse. Le motif ,de ce changement ? La crainte, sans doute,que le terme régiment-bis ne prête à une contusion se traduisant pas des .erreurs dans les ordres. A moins que ce ne soit pour avoir entendu cé général d'origine luxembourgeoise prescrire run jour au cours d'un exercice : « Le 1* réchiment-pis terrière la, grête, les crena-:iers-pis tant" le fillâche « ? L'ECOLE DE LA SOUS-LIEUTENANCE C'est le 3 février que commenceront les cours [le la nouvelle école pour candidats sous-lieutenants annexée, à l'école militaire. Primitivement fixée au début de janvier, la date d'où* verture a dû être réculée d'un mois, les travaux d'aménagement n'étant pas terminés. 114 sous-officiers ont été admis à 1a section d'infanterie et 9 «à .la section d'artillerie. Les coure dureront, pour les premiers, jusqu'à [in septembre, pour les seconds, jusqu'à fin novembre. ia pestion des hospices Une lettre de M. Bary Nous recelons de notre confrère Bary la lettre suivante : Bruxelles, le 13 janvier 1914. Monsieur le directeur, Veuillez me permettre une simple remarque ■i propos de votre article de ce matin. Je n'ai >as qualité pour vous répondre complètement, nais à cbeùr de faire observer immédiatement iue la nécessité de la fonction que j'ai occupée avait été reconnue par le conseil des hospices « tout entier », et que le principe avait été idmis à T « unanimité ». Je ne pouvais donc soupçonner que ma nomination aurait provoqué de l'émoi et c'est en constatant cet émoi pie j'ai démissionné,, ne voulant point, paraî-re prendre parti dans une querelle dont beaucoup de libéraux s'alarment. Jusqu'ici, on avait bien voulu me laisser personnellement en dehors de cette bataille. Je ivai plus aujourd'hui qu'à remercier les journaux cléricaux de la réserve confraternelle qu'ils ont observée à mon sujet dans leurs at-aques contre l'administration libérale des hospices.Pour le reste, je suis trop flatté dè votre eh-,-oi de roses pour soupçonner sottement qu'elles puissent cacher des épines, et je vous prie l'agréer, Monsieur le directeur, mes saluta-ions sincères. J, Bary. Le souci de notre documentation nous pibilige à déclarer à notre sympathique correspondant que nos renseignements ne concordent pas du tout avec ceux qu'il veut jren nous donner. ■La délibération du 3 février 1913, insli-uant l'emploi .-spécial dont M. Bary. devint e tit.iil'aîre,Jut prise par cinq « oui » et quatre abstentions, — 'celles des trois membres libéraux qui, en raison du parti-pris de ia najorité, avaient résolu, depuis le mois 'précédent, de dégager dorénavant leur responsabilité -des (décisions du conseil, en s'abste-î-ant systématiquement aux voies, — et du nombre catholique, qui imita leur exemple.. Est-ce là ce que M. Bary appelle l'un ani- -Nous n'ajouterons ,q;u"un -mot. Si nous vivons publié le nom du-.1i fui aire de l'emploi >pécia.l dont, il s'agit,-— nom .que la presse cléricale <a imprimé sans que M. Bary- s'en 3Ôit, paraît-il, aperçu, — c'est .tout simplement parce que nous voulions authentifier cette histoire du secrétariat de presse de ['administration des hospices. Il n'est pas entré dans, notre pensée, de mettre notre excellent confrère en cause dans cette affairent nous ne le faisons intervenir dans la polémique sur les actes de ['admmBtratittn charitable que dam; la me-sure même où il ûous y oblige. I LA CHAMBRE i ' Missionnaires et lonctionnaires M. BRUNET INTERPELLE SUR LA CAM^* PAGNE MENEE CONTRE NOS FONC-TIONNAIRES COLONIAUX. — M. RENKIN FAIT JUSTICE DES DELATEURS Après le discours sévère, incisif, iirupi-| toyabilement précis, .prononcé à la Chambre '• par le ministre des colonies, il ne reste rien , de l'abominable campagne, menée depuis tant; de mois par la « bande de fanatiques «., qui s'était juré d'avoir sa peau, — en l'espèce, son portefeuille... Nous tenons à le constater, non pas seulement parce que l'attitude de M. Renkin lave (définitivement de tout soupçon, les honnêtes gens, que M. Brifaut .et ses acolytes outragent depuis trop longtemps, mais par.ee que la crâne rie et la loyauté du ministre doivent lui valoir l'estime même de se-s ad; Vefsaire^ j ■M. Henkin est catholique. II. l'a proclamé . l'hier, une fois de plus, avec une sincérité j qni commande le res<pect; mais il est aussi | un homme d'Etat et il a conscience entière de sa responsabilité vis-à-vis de la société ( civile-. •Le langage empreint de droiture et d'éner- « gie, que le ministre des cojoniés a fait entendre, hier, à la Chambue', ne nous demie, 1 sans doute pas toute satisfaction au point ; de vue politique, mais, il est tout à fait ras- : s-iirant au |iôint de, vue colonial. .On ne ; pourrait lui demander davantage C'est un grand jour : ça se voit aux tribu- . nés, qui sont bondées de belles dames et de ( messieurs « très bien ». Tout ce monde attend, < avec un plaisir un peu cruel, l'exécution du 1 sieur Brifaut par le ministre des, colonies. M. Ingenbleek, secrétaire du Roi, sourit au baron r Vander Elst, le « secrétaire,d'Etat » de notre ( Foreign Office. M. Goblet d'Alviella et Herbert ? Speyer se font pendant. Il y a de l'impatience g dans les regards... Au début de la séance, la Chambre paie le tribut d'hommage traditionnel à la mémoire de M. Petit, député catholique de Namur. dé- ; cédé récemment. ; LE CAS DU CITOYEN BOLOGNE < Le président annonce qu'il a reçu une de- : mande d'autorisation de poursuites contre M. 1 Bologne, député socialiste de Namur, } M. Bologne déclare tout, de suite .qu'il tient ; à protester de toutes ses forces contre l'accu- i sation dont il est l'objet ; mais la plainte qui a été déposée contre lui n'a nul rapport avec la ] politique : il n'a,, P»*' conséquent, aucune ^'ai- . son de se retrancher derrière l'immunité par- i lementaire. i LES DEBORDEMENTS DE LA MEUSE ' MM. Troclet, Van Marcke, d'autres encore, i attirent l'attention du gouvernement sur les t inondations causées par la crue de la Meuse. Ils demandent que l'on apporte au régime de < ce fleuve les améliorations indispensables. ; « Ces mesures doivent être immédiates, dit M. i Van Marcke, et le gouvernement doit être ex- 1 plicite sur ses intentions!... » i M. Fléchet. — Il y a cinquante ans que nous attendons I 1 M. Van Marcke. — La catastrophe qui s'est 1 produite en aval de Liège eût été évitée si la t canalisation de 1a. Meuse avait été' faite. En amont de Liège, il est également nécessaire i d'aviser. i M. de Broquevilte promet tout ce que l'on veut : pour ce que ça coûte au gouvernement ! t M. Demblon ne se contente point de cette eau bénite de cour et insiste pour que les travaux £ soient ' entrepris sans tarder. On entend en- ( suite, dans le brouhaha des protestations, de t vagues aphonies proférées par M. Daens. Le ( brait grandit. On n'entend plus rien... MISSIONNAIRES ET FONCTIONNAIRES C'est alors que M. Schollaert donne la parole à M. Brunet, député, socialiste de Charle- (J i*oi, pour interpeller le ministre des colonies et r lui demande quelles mesures il compte pren- 1 dre en présence de la campagne menée contre u les fonctionnaires du Congo, Un grand silence | s'établit aussitôt. M. Brunet veut que la soit, laite. Il ( importe que la valeur des atfâqU£s (; fonctionnaires ont été l'objet soit étaù4e\ j 11 est singulier de voir que l'on n'en ait polnC d parlé jusqu'ici à la Chambre, où il y a cepen- " dant des hommes mêlés à cette affaire. On préfère continuer dans la presse une campa* P gne de calomnies. On semble dire que la colo- s nie est livrée à deux forces ennemies, dont d l'une est l'ennemie de tout progrès et de tout avancement moral. On généralise les accusations. Et, ce qui est effrayant, c'est l'inanité • de ces attaques. Aucun grief ne résiste à l'exa- -, men. Et on voit des hommes se lever parmi • nous pour soutenir ces manœuvres. On veut atteindre tout le corps de nos fonctionnaires. J Et, pour avoir voulu astreindre, en quelque , mesure, les missionnaires jésuites à l'observa- j tion de la loi, le ministre même doit être ( frappé. ( Le recrutement de l'administration est difficile. Comme toute chose humaine, il peut être t sujet à critiques. Quant aux missionnaires, je j leur concède toutes les vertus, niais il faut j qu'ils sachent qu'ils doivent s'incliner devant . la loi. Ils ne peuvent se faire à cette idée. De j là des conflits inévitables. La convention, conclue en 1906 entre l'Etal, . indépendant et, le Saint-Siège, prévoit qu'en , cas de contestation, les autorités civile ét religieuse décideront. En cas de non accord,, elles ( en appelleront aux autorités suprêmes, c'est- ( à-dire au Saint-Siège et à la Belgique! C'est t ce qu'a dit aussi M. Renkin devant ses man dants lorsque se produisit le conflit dont, nous ( nous occupons. Il ne voulait que se procurer ( un peu de repos. Car cette sorte de concordat, ^ on les autorités civile et religieuse sont pla- ( cées sur le même pied, est. incompatible avec s la législation moderne. II faut, qu'en dernier ressort, la décison appartienne au pouvoir civil.La politique belge devrait soigneusement c être écartée du Congo. Mais la bande de fana- 1 iiqùes.qui mêle si obstinément ces deux choses, poursuit un double but . faire triompher la politique des jésuites au Congo ; exploiter cqii-tre nous, au point de vue électoral, notre soi-disant hostilité aux missions ! L'acte de Berlin a imposé au Congo le respect des opinions et la protection de tous les missionnaires. N'est,-.ce pas énervèr los .$tipu-lat.ioris do cette charle internationale que de créer une situation privilégiée au profit d'une seule classe de missionnaires? Il est nécessaire, c'est maintenant démontré, qu'il y ait au Congo une autorité souveraine qui nous soustraie aux dangers nationaux et internationaux que nous feraient courir ces procédas absurdes. Il-y'a deux religions en présence au Congo. Si èiles se heurtaient, on verrait combien -il est indispensable qu'il existe un pouvoir fort, capable de • maintenir les droits de tous. . , ,n Les missionnaires belges nont que tiop d-tendance à exercer un pouvoir sans contrôle. Le père Cambier en est la preuve. Mais le ministre, dans cette circonstance du moins, a montré qu'il entendait qu on respectât les pie-rogatives civiles. De là cette ardente lutte engagée contre lui. De là ces ovations faites au nom du père Cambier, partout ou M. Britauc attaque M. Renkin. (Sourires.) ,•' Les missionnaires jésuites, qui sé deelarent satisfaits de l'attitude de la biocarde Republique française, se déclarent persecutes par le clérical M. Renkin. Quoi d'étonnant? La:ou l'Eglise est minorité, elle se contente de la liberté. Là où elle tient la majorité, elle veut toutl (Très bien! à gauche.) En vérité, il y a deux politiques religieuses au Congo : celle des Rédemptoristes, qui font œuvre d'évangélisation, de village en village, sans entraver l'action fiscale; celle des jésuites, qui fondent des fermes-chapelles, centres le contrainte et d'exploitation, où ils préten-[lent exercer tous les pouvoirs, où ils prétendent jouir de tous les droits, et qui sont en guerre ouverte avec le gouvernement de la colonie- Trop longtemps, M. Renkin a couvert ces fermes-chapelles, constituées en violation de la oL et eçla malgré les plaintes de ses fonction-laires. Cff p'£st qu'en 1911 qu'il résista enfin ï leurs prétentions inadmissibles. Les jésuites voulaient, en effet, fitiS exonérés de Fimpot! .1 en résulta un régime boiùgux, où les intérêts lu pouvoir civil étaient mal respectés. Il ne ionna, cependant, pas satisfaction aux jySUi-,es, qui, furieux, préparèrent l'assaut qui .tut lonné l'an dernier au ministre des colonies. Quand On va au fond de toute cette affaire, >n ne trouve que des religieux en révolte con-,re l'autorité civile. Pour le public, il y a cet effrayant complot maçonnique», si habilement maginé }iour ten'ifier les esprits simples. On ;'est servi, pour étayer cette fable, d'un rap-)ort de M. Sluys, peu favorable aux missions, it d'une lettre de M. Wangermée... Une voix. — De documents volés ! M. Brunet. — ... On a vu aussi une expression de ce terrible complot, lorsqu'il se pro-luisit dans les rues de- Stanleyville une nias-arade d'assez mauvais goût à laquelle avaient iris part quelques pochards, au lever du jour... L'orateur passe ensuite aux accusations du Julletin antimaçonnique', « rédigé par des ba-hi-bouzouks de droite », sous la direction de il. Brifaut. Il fait une satire très amusante de 'antimaçonnisme dont M. Brifaut est into* liqUt'i M. Brunet. — Sa feuille accueille les plus? nisérables potins et, les accusations les pi^s graves. Tout ça esi formulé avec une sorte l'inconscience. On Î'<J>J£P accepter les dénon-ûations portées contre le pleureur du roi de stanleyville par un individu îtétn par la ,ius-ice. Mais le premier était franc-maçon. Alors... Depuis, M. Renkin a fait justice de-i^es înla-nies. Eh bien î quand on porte contre i^n magistrat une accusation de forfaiture, quaiut ou ippartient à la Chambre et qu'on voit le liîi-îistre lui-même, aux applaudissements du Striât, prendre la défense de M. Detry, on n'y. )as le droit de se taire ! (Très bien î) Eh bien t 3 « Bulletin maçonnique », malgré tous les iémentis, ne publie rien, ne désavoue rien. Ou aisse la campagne se poursuivre sans respon^ abilité poiir les chefs du mouvement antima-'onnique. Pourquoi ? Pai'ce que le public, qiu îe lit pas tout, doit garder l'impression que out est vrai là-dedans ! On le voit, il y a là une campagne politique les jésuites en révolte contre la loi. On veut Lcculer M. Renkin à ce dilemme : « Se sou-nettre ou se démettre, » Malgré toute sa coni-)ativité et son ardeur, je crains qu'il ne puisse ésister. (Sensation.) Et on a l'air de traiter cela" tomme une af-aire de famille catholique. Rome est saisie de 'affaire, et le Parlement l'ignore. (Exclama-ions.)Au reste, ce qui préoccupe surtout, c'est; noins, monsieur Renkin, que vous ayiez été l Rome, que de vous voir aller à Canossa. Très bien 1) Il ne peut d'ailleurs être toléré que le rriinis-re s'adresse à Rome, pour qu'il soit imposé ilence à des citoyens belges, fussent-ils religieux.M. Brunet termine en déclarant que, pen-lant de longs mois, les jésuites ont. annihilé oute l'œuvre des fonctionnaires. Il importe [ue le ministre leur rende le prestige et l'an-; orité indispensables. LE DISCOURS DE M. RENKIN Le ministre des colonies répond. Comme il oit entrer dans des"considérations, où, à tout loment, sa mémoire des dates oin des noms eut le trahir, il a écrit son discc*urs. Il lit 'une voix calme, avec une rapidité qui no ous permet malheureusement pas de saisir du tes les parties de ce magistral abat âge de i campagne menée contre son administration t lui-même par le « Bulletin antfemaçonm-ue » de M. Brifaut et le « Patriote »..ïl com-lence en affirmant, ^cju'il est de son davoir de éfendre contre foutes, les attaques des lonc-oîl^ires injustement <!Uffamés. Il est à Taise our le fàtrw La position e'u gouvernemant est mple. Elle est'réglée par l'acte de BerHn. 11 oit la justice à toits. M. Renkin. — C'est à tort qu\P« a prêté eux ésuites le projet de créer un dans ! xJtai. 'ai la preuve que les jésuites nWt pas rcf^se e payer l'impôt. La question des fcrmes-chta-elles a été défigurée. II est exact $ue les me-hodes des Rédemptoristes et des jésuites dii'-èrent, mais on se tromperait si on pensait que* e système des ferrnes-ciiiipelles est en ont-ago-lisme avec l'exercice du pouvoir civil, lout-onflit serait d'ailleurs aisé à régler. La convention, conclue en" 1906 avec le ^aini-iiège, prévoit ces difficultés^ Elle oonstatuait. ine des obligations qui grevaient la. i^eprise cie a colonie. Elle n'est donc caduque, ne L'est pas contraire non plus à \'acte de Berlin, .oyalement appliquée, elle eût\ eu pour-pre-nier résultat d'empêcher toute campagne' P<>-itique. M Renkiri affirme que jamais la-Si-uation des missions n'a été meilleui'e qu>e de->uis l'annexion. Nul ne se plaint. Les vapp^rts tu gouvernement avec les missions protest ânes de Belgique et de l'étranger, entre autri'-S. ont excellents. i.a cause de cette campagne est' la. maladresse les maçons, — et, entre autres. M. Sluys, -* jui ont voulu, contraireinënt à lvicte de f'er-in, contrecarrer l'action des miVssionnaiies. :ela a provoqué des réactions. Cetto agitation .'est étendue ensuite ù la métropole- Le ministre, qui persiste à expédier son ^lS" ours avec une vitesse vertigineuse, èiAdans 3 détail des.conflits qui se sont piod.i\îty en" re missionnaires et fonctionnaires*. Sa jV,,^Hce istributive remet,, toutes choses au point. insi" qu'il conteste que la Maçonnerie se se\'v® e l'administration pour combattre la religïtft1' ontrairement à ce que l'on a affirmé. M. Renkin. — Des abus se sont, produits. Viais un ministre doit e refuser à- sévii* caus preuves. Il est surtout inadmissible que deb iiers s^i.ns mandat accusent à tort et à travers,, sans aucun document digne de foi, des fonctionnaires qui ont droit au respect. On a été jusqu'à-proposer d'exclure de l'administration tout maison. .Te-m'y suis refusé. .Te veux bien être parmi, les persécutés, jamais pam»i les pèrsécùtèjjr';'. t^es imitations de M. Brifaut. dans le « Rul-

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