La chronique: gazette quotidienne

755 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 28 Januar. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r785h7g97t/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Slerei-etli ïH'janvier 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUB TOUTE L'A' BELGIQUE niT» année. — 2Ï LA CHRONIQUE f ' BU/kEAUX 5 et 7, Galerie du "Roi-(Passage Saint-Hubert) «RUXELLKS GAZETTE QTJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES ' ^ Administration; N* Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 fra&cs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs jpour trois mois. _ La Province : francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l\m;on postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an FONDATEUR : Victor de la HESBAYE . . RÉDACTEUR EN CHEF*. Jean d'ARDENNE ... , I _ ANNONCES ; page . 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 3 et 7, Galerie du Roi. LUE PRIMITIF EX UB « SAUVAGE » par M. René Vauthier membre du conseil colonial Dans les excellentes archives sociologiques je riastitut Solvay, publiées par M. Emile ft'fixweiter, son érninemt directeur, une no-lice intéressante est consacrée par M. Daniel IVamotte à la conférence qu'a faite le réputé savant anglais F.razer sur le but de l'artfaro-, pologie sociale, et qu'il a jointe- en supplément à l'édition nouvelle de son ouvrage Psijhc's Ta-sli. 'L'auteur fait une distinction profonde et radicale entre lo .primitif proprement dit et le sauvage. C'est par un simple abus de mots, ffui conduit parfois à de véritables ■contresens anthropologiques, qu'on confond sous une même dénomination, mettons, l'habitant de la brousse ou de la forêt vierge, [t l'être humain, notre très lointain ancêtre, gui ost it peine sorti des limbes de l'originaire bestialité. Ce qui frappe au contraire l'observiateur miment attentif, c'est que, n comparé avec ['homme en son état réellement et absolument primitif, même le plus sauvage des sau-Kigos d'aujourd'hui est sans nul doute une !réature hautement développée et cultivée ». Selon toute vraisemblance et toute probabilité, chaque naoe d'hommes existant ac-[ualletnent, que ce soit .la plus grossière ou a pins civilisée, n'a atteint le niveau actuel lo culture, bas ou élevé, qu'après un lent et léniMe effort, qui a dtl perdurer des milliers :t peut-être des millions d'années. Ce qui revient à dire, si nous ne nous abu-10ns point, que, au fond, <le simples miaules séparent l'homme civilisé de notre sauvage, tandis qu'il y a un aibtae entre ee- lii-ci et llhomme primitif. *** Celte constatation n'esrt pas laite pour flatter notre amour-propre de civilisé vis-à-vis tlu Bushman, mais, si eiLle est ex-acte, comme je je crois, -eflile .servirait grandement la cause île la colonisation. Il y a, -en effet, boau -temps qu'on a fait remarquer qu'il n'est pais de colonisation pos-'ible, en Afrique ,tropicale notamment, sans laide et la coopération de6 éléments indi-feèues. Cette coil&ahoratiion nécessaire des blancs et dos noirs a môme été décorée du bfjau nom de « politique d'association ». Il se conçoit que cette politique est rendue impraticable, s'il est démontré que tocs .et noirs ne peu-vent .arrive>r à se comprendre, ou, en termes peut-être pJ-us prétentieux, ne réagissent pas de la môme fa-ïor.i sous de pareiiliies causes excitatrices. A mon sens, il n'est pas de doctrine plus dangereuse et plus néfaste que celle qui nous ^présente les sauvages comme des êtres in-iécroltetoles, comme appartenant à une es-)eoe animale supérieure, bonne tout au plus à ôh'e dressée, mais impuissante à s'élever lu delà, bref, incapable de progresser. Inévitablement, dans cette conception, le sauvage qui n'est pas utile, ou qui a cessé de l'être, à notice point de vue, est voué à 'h stagnation, à la déchéance, en attendant le refoulement et l'extermination finale. En présence de semblable éventualité, j'incline d'instinct à donner la préférence à la théorie égalitaire la plus chimérique, a.ux précept&s chrétiens comme aux dogmes révolutionnaires qui veulent que tous les hommes soient frères. Voici que la science, et de la qualité la 'plus authentique, nous permet de révoquer en doute -les. conclusions trop pessimistes émises sur les sauvages. Eh oui ! .ils sont, faits comme nous, et leur •passe, c anime le nôtre, prouve qu'ils sont perfêctibles. Les grandes différences par quoi îious exprimons la supériorité éclatante de ®otre état de .civilisation sur le leur, n'est «pi un simple degré de plus dans la longue ri .prodigieuse succession des siècles. * * * Spéculations mises à part, sachons à proies reconnaître que ce n'est pas en un jour (Ille te sauvage peut accepter et faire;siennes tes acquisitions que nous leur apportons an litre de la coloniikvtion. En ce sens, l'art de coloniser, c est-à-idir*; d instruire et d'éduquer les membres arriéres de la communauté humaine, serait l'effet d une longue .patience, tout comme le génie Des encouragements précieux nous sont donnés, dans cet ordre d'idées, par ce qui se laisse, actuellement, dans plusieurs parties de l'Afrique nouveflîle. Commentant une conférence récente donnée au Royal Colonial hstitutè par le professeur allemand Bonn st les réflexions qu'elle inspirait à lord Mil-îlôr' Tui présidait la séance, au sujet des devoirs assumés par les puissances coMniia- vis-à-vis de leurs sujets indigènes, une revue anglaise, très avertie, faisait quelques ^marques qui trouvent ici une naturelle application.La constatation nouvelle, observait-edle, Jiue le natif est capable d'un ultérieur développement, au point d'atteindre un réel ni-H\iu d'habileté et .d'utilité professionnelles, QUon soupçonnait à peine jusqu'à présent, 'concorde avec les affirmations des hommes 'i Haaid. Ceux-ci ont noté jusqu'à quel point, cins les domaines les plus spécialement echinques du .travail, le natif est en voie de progrès, fait qui, selon toute vraisemblance, ^ a Pais peu influé sur l'attitude présente des Mineurs blancs du Witwatcrsrànd. Ces der-''■>r«s, en effet, voient luire le crépuscuilc des joirr.s de dignité oisive et de haute paie, me- ftaoôg comme ils le sont par en bas. *** Cette concurrence, qui s'affirme comme de j^nt triompher à bref délai, révèle des qua 'es de race qui, sous l'empire des.circons sont demeurées latentes et inertes k '1 est uni fait scientifique bien avéré, c'est algré des variétés indéniables autant qui secondaires, celui de l'unité fondamental* populations africaines, et, en tout cas o la race bemtopo. Ce qu'elle est capable d everiïr dans l'Afrique australe britannique elle l'est également, un peu plus au' nord, chez nous, au Congo, sans compter la véritable surprise que causent les peuplades soudanaises et nigritiennes aux témoins impar- 1 tiaux de leur évolution passée et présente. r «»* p •M. Morel, qui s'est fait connaître, à des titres moins heureux peut-être, des Belges, v vient de consacrer aux deux Nigerias, tout ' î récemment réunies en un seul gouverne- j, ; ment, des pages dithyrambiques. a Après M. Félix Dubois, qui a décrit si pit-1 taresquetmont Tomibouctou la mystérieuse, u i après le oapituine Meynietr, qui a rappelé la r, - grandeur de d'empire noir du Songhaï, M. a, - Morel vante les mérites et les aptitudes dos ei ; peuples voisins et semblables de la Nigeria ei anglaise, leurs grandes et prospères cités, ci : leur commence, leur agriculture et leur -ta- ci , dustirïe. éi Tout cela a été créé par de « sales .nègres » pourtant. Sains doute avec des concours et m des apports étrangers. Mais c'est un argu- rî ment de plus en faveur de notre thèse, de ni la féconde collaboration possible des représentants de deiux civilisations inégales. Travail et progrès est la devise du Congo n belge. Lors même que des expériences partielles et décevantes entraveraient et enraye-raient nos efforts, ne désespéaions point. Ser-viir Tes indigènes pour aboutir à les voir ser- ta vir la cause de lia civilisation, tel est et doit rester l'objectif invariaibde de la politique coloniale.René VAUTHIER. n: Te iENUS FAITS, PROPOS MENUS f; -le LE COMPAGNON NECESSAIRE Ce terrible préfet de police de Berlin, non 11 seulement couvre de sa protection le li&ùte- jr nant Forstner, mais il persécute les chiens; cl' ça le complète, il en résulte qu'il est le père Tc de nombreux singes. Mais peut-être ne com-prenez-vous pas. Il paraîtrait que, lasses d'être persécutées d-ans leurs azors par ce préfet, les dames de Berlin ont reporté sur des singes les trésors ^ débordants de leurs affections. Rencontrez- ^ vous là-bas, aux bords de la Sprées une élé-(jante, — si on peut dire, — elle dissimule un petit singe dans son manchon. Après tout, c'est moins grand, qu'un nègre, plus propre que von Forstner, et, puisqu'on ne peut plus avoir de chiens... m Aimericz-vous avoir un singe au logis? Ce « qu'il y a de bien dans le chien, c'est que ça \\ ne vous rappelle en aucune façon votre con- ju cierge ou votre percepteur des contributions T: ou votre vicaire; c'est pour cela, sans doute, que c'est un repos. Tandis que le singe... P* Le singe, c'est un parent pauvre qu'on in- P' vite parce qu'il est rigolo,qu'on nourrit,qu'on loge, qu'on tolère parce qu'il fait rire, et dont sc le rire est douloureux. Il a déjà des prèten• ™ lions, ce primate, tel le primaire nourri de sc la toute dernière édition du docteur I^arousse, m et il vous donnera bientôt des leçons sur la Ul manière de se tenir à table ou de tuer les pu- v; ces. D C'est pour des raisons similaires que je ré- ra pudie le perroquet. Vous imaginez-vous possédant Dcmblon sur un perchoir, dans un a coin de votre appartement, et criant tout le c[ jour : « As-tu bien déjeuné, Shakespeare? c< Prrrésentez arrrrmes, Rutland c'est Coco... » C( Eh bien, Demblon ou Jacquol. J'aimerais mieux Jacquol, parce qu'il tient moins de place, mais tout de même... V( Enfin, les Berlinoises ont des singes, c'est ni un fait, grandi, bien leur fasse. Je crois que, qi secouant la poussière de mes souliers, je pi quitterais un pays, une ville où on m'inter- st dirait le compagnonnage d'un chien. Sans C( chien, la terre ne me paraît pas très habita- 1} ble. J'aimerais autant le paradis, la lune, a alors -—où f apprendrais d jouer aux domi- fî nos. si Bob. d Au jour le jour LA POLITIQUE II b _ No» lecteurs trouveront, d'autre part, ' le discours 'de M. Moisson sur le cas 11 Briîuut. Avec une puissance qui sem- d ' ^Hr We aivoir frappé jusqu'aux adversai- Cl 1 rcs les plus parvenus, U a précisé une situation dont c'est peu de dire qu'elle consti-' tuiait une véritable oppression de la 6011- 11 1 science nationale. Malgré une trop longue 1 ' domination cléricale, la Belgique est restée " un pays d'honnêteté. Or, la mouchardisê et ^ ' le vol de documents avaient été présentés 1 comme des moyens de polémique et de gou-" vemement, sans qu'aucun blAmc fût venu ]■ 5 du parti profitant de tels procédés. Obligé " par 011 ne sait quelles forces occultes, le - chef du cabinet n'avait cherché à détourner 3 l'orage ipartementeiire qu'en couvrant de f " fleurs ces ignominies. M. Masson a dit tout s cela. 11 nous a montré comment, aprè.^ que • M. Renkin eût à peu près promis le respect c " de la légalité, M. de Broquevitle donne sa-' tisfaction u au missËonmaire qui ne veut pas c-' se soumettre aux fonctionnaires civils ». ' C'est là tout le fond de la querelle ! s Pour eaile-ci, les cléricaux ont trouvé ' f « agent provooateur », dit M. Huysmans, ^ « l'homme sans vergogne, l'homme cynique, 1 e ne reculant devant aucun moyen, même les '■ docuanesnts fournis par les domestiques », s elt qu'il n'a pu se jjrocurer « par aucun pro- cédé honnête ». 3 Encore une fois, nos lecteurs doivent lire : r? discours qui rend à lo Belgique l'atmosphère morale que vicièrent l'apologie des 1 pires bassesses.. J1 montre en même temps >. comment un u complot maçonnique » fut 1. inventé pour livrer notre colonie aux con-3- grégations. s. Ainsi prend fui, au moins pour les esprits t, honnêtes, le défi au sens moral causé, ie comme le disait M. Paul Hyirrians, jugeant le M. Van Cauwelacrt, par .des « appréciations s, incroyables ». 1g | Le cauchemar des « casseroles » est dis-e, I sipé ; non "leur puissance, hélas! PETITE CHRONIQUE I Regards en arrière 28 janvier 1912. — Les Turcs attaquent les îtranchements italiens à Aïn-Zara et sont ro-oussés.(r=^=9 Les personnages mythiques. gc Un type dans lo genre d'Hégésippe Simon?... ca ais nous en avons un fameux, que personne xi a songé à rappeler : c'est Putois, Putois le su .rdinier de Saint-Omer, dont M. Bergeret nous ve fourni un signalement si détaillé : crâne Q,e )intu, front bas, yeux vairons, regard fuyant; le patte d'oie à la tempe; pommettes aiguës, ^ luges et luisantes; oreilles point ourlées; traits ,pa mués de toute expression; les mains toujours 1 mouvement; maigre, un peu voûté, débile |n 1 apparence, mais en réalité d'une force peu jg immune et. ployant facilement une pièce de :nt sous entre l'index et le pouce, qu'il avait torme... « De toutes les figures qui passèrent devant es yeux quand j'étais enfant, — ajoute M. cjl M-geret, — celle de Putois est restée la plus cQ îtte dans mon souvenir. » ai. C'est souvent le cas des personnages imagi-lires. Putois, pas plus qu'Hégôsippe Simon, eut d'existence réelle. L'exquise fantaisie d'Anatole France nous a ac ontré que ces sortes de personnages ont plus u J i chances de vivre dans la mémoire des hom- ® es que s'ils avaient réellement existé. Plus a rd, on reparlera d'Hégésippe Simon... I Le ministère des sports. On sait que les cléricaux aiment fonder des mi inistères nouveaux, dans le but fort simple î « nous en faire voir d.e toutes les cou- d,. uns »... On conçoit fort bien, en effet, que ; nouveilles répartitions des départements mi- ne stérieQs aident plus ou moins à dissimuler s transtformations périlleuses réailisées par nos maîtres » dans les services publics. Nous )us permettons <le leur recommander une ^ novation réallisiée en Russie : un ministère îs sports. Voilà qui, par exception, rallie- ,'0 lit tous les suffrages ! *e. Ce sont, jusqu'ici, les gTands quotidiens qui ci( sont chargés d'organiser des épreuves sen--tionneliles, de réailiser des Innovations inté-ssantes. Ne vaudrait-il pas mieux qu'un dé-irtement officiel fût ohargé de donner aux c(r iorts cette impulsion qui caractérise vrai- , eut notre époque ? Il y a toute une pénétra-du du sport dans la vie publique, dont seul i pareil ministère pourrait venir à'Bout. i le Le jeu des sobriquets. ] j Devant une Chambre égayée, M. Paul Hy- de ans a appela le.citoyen Camille Huysmans le Saint-Just néerlandais ». Ml Carton de ^ iart, qui n'oubdie pas qu'il est miuistre de la m( suce, a précisé en disant : « Le Fouquier nvitle... » pa Ce peVjt jeu gagnerait à se généraliser. Il ^ ut prêter à d'amusiants développements. )ur M. VanderveMe, chef de la gauche so-iliste, si l'on considère son austérité comme n beau talent, le nom de Robespierre pour- ^ it, ii la rigueur, lui convenir. Pour Destrée, ^ n éloquence, sa passion et le caractère tour- ^ enté de son visage, l'apparenteraient, dans le certaine mesure, à Mirabeau... Danton délit avoir des emballements à la Royer, et ,c iinblon s'appareut-e par maints côtés à Ma- m' t, « lVimi du genre Humain »... Pour Anseele et Debuune, nous renonçons ^ | chercher. En bons flamingants, ils seraient 0 pabtes de considéi'er comme insultante toute miparaison, fût-ce aA'ec le plus éminent des " inventionnels français. l'o' Le portrait. Le. peintre Sinet, qui fut apprécié chez nous c° )ici une bonne quinzaine d'années, se trouve, in algré lui, le héros d'une aventure assez fré- se tente. Un Monsieur lui avait commandé le co >rtrait de sa femme. Aucun prix n'aurait été ipulé. Le peintre demande dix mille francs, i qui est bon marché, môme pour un Sinet, au •ix où en est la « Joconde ». Le client se borne offrir cent louis. Le tribunal a chargé un ex-îrt de dire ce que vaut le portrait. Et c'est iternel problême. 11 vaudra ce que les circon-ances lui auront donné de valeur, car l'œuvre art ne peut être soumise à un cours, comme 1 : beurre et les œufs au marché. -l( Sport. sc Pour avoir renouvelé, à Londres, sur Boni-jrdier Wells, sa victoire de Gand, Georges P [irpéntier fut, il y a quelques semaines, défi- tc iîivement sacré champion d'Europe, pour la Dxe. Le même Bombardier Wells a vaincu, sa- sf edi dernier, un certain Pigot, qui ne preten- Ci it jamais, — et pour cause, — au titre de 11 lampion de France. - Ie Ce-titre, nul ne ln lui attribua avant le com- ^ it : mais, depuis sa défaite, les journaux an- S1 lais le proclament à l'envi, contre toute vête, contre toute vraisemblance. On conçoit le but poursuivi : s'il en était 1'' insi,. Wells aurait reconquis le championnat l\ Europe. C'est là, un moyen pauvre, mais mal- k onnête. Bien entendu, nous continuerons à parler de esprit sportif qui règne au delà, du Canal... . La suprême ironie. Mardi matin... Dans le tramway, aux vitres mettées de pluie, les voyageurs, transis, se 11 srrent grelottant. Au-deSSuS de leur tête se balance une pan- •' arte de la veille, qu'on a oublié de retirer. Cette pancarte ! comme c'est déjà loin, ce ' u'elle évoque, J Du spectacle d'hier affiche déchirée ! Et les huit mots de s'étaler, narquois : « On ! latine sûr les prairies, inondées de Forcst. » « Inondées » était d'une ironie vraiment su- 1 icrfiue. Coquil!c3 I Notre collaborateur Dùmont Wilden, dans c ion article d'hier sur « la Vie Littéraire », 1 ntait cette parole d'André Suarès : « La cons- *; nen.ee maflade, voilà le théâtre de la fatalité ' nodern'e. » c Au lieu de « Suarès », on a imprimé « Jau- 1 rès ». Entre les deux noms, il y a plus d'écart que j ça n'en a l'air!.,. Nouvelles à la main La'bretelle cassée. j — Eh bien.! qu'esfc-oe que tu fais avec tes bretelles? Ça .ne marche pas? . — Comment veux-tu que ça marche? Il n'y a pas de pattes. Echos militaires \[ LA SUPPRESSION DES SOLDATS DE 1ro CLASSE Jusqu'ici notre armée comprenait deux caté-ries de soldats : les pioupious, cavaliers et nonniers de première classe et ceux de deu- A âme classe. Les premiers jouissaient d'un pplément de solde et de certaines prérogati-s qui servaient à stimuler et à récompenser zèle et la bonne conduite, ainsi que les ap-udes au tir; le soldat de première classe v( lit tout fier de montrer à sa pays« ou à ses p. rents le galon de laine rouge sur la manche si de porter la baïonnette ou le sabre comme vî îiigine de supériorité sur ses camarades de cl£ uxième classe; il remplissait, le cas échéant, \q , fonctions de caporal ou de brigadier. p.] ire département de la guerre supprime toute itinction entre les soldats, soit qu'il consi-re que deux catégories d'hommes ne se content plus avec le service généralisé et à, bi urt terme, soit surtout qu'il aime de réaliser te Tsi une économie annuelle de 200,000 francs viron sur les soldes. tfais que les soldats actuellement admis à n| première classe se rassurent ; on respectera |0 , droits qu'ils ont acquis à revêtir les insi- ne es et ùl bénéficier des avantages dont on les ce gratifiés. sc la -A TENUE DES NOUVEAUX RÉGIMENTS [A DE CAVALERIE >ans quelque temps, le nombre de nos régi- V( mts de cavaJlerie qui s'élevait à 8 jusqu'en q [3 sera porté à 12. Il fut un instant question et ippeler les 4 nouvelles unités des noms de Sj lussards » et de « dragons », et de leur don-r une tenue spéciailie, notamment le casque >rinièrerde nos anciens cuirassiers, aux dra- ns. Puis on en est revenu à n'augmenter d( e le nombre de nos régiments de chasseurs ,p; de lanciers. Pour le moment, on n'a créé m e deux régiments sur les quatre décidés : le ri-chasseurs à cheval et le 5° lanciers, qui por- 'ont la tenue des autres chasseurs ou lan- si *rs, mais avec les marques d'istinctives sui- se ntes : in [o chasseurs : drap écarlate au collet et aux ci inches, brandebourgs blancs; 5e la/ticiers : i.-; ap blanc au collet et aux manches, brande- d< urgs jaunes. le LES HAUTS COMMANDEMENTS et ti< ln annonce dans les milieux militaires que lieutenant-général Léman, qui a commandé ;cole militaire depuis quelque dix ans, cé- re r.a sous peu la. direction de cet établissement ^ coi^ne.l du génie Cuvelier et ira prendre à je jge le çonnnandement de la 5e division d'ar- er ?e, et de la position fortifiée, laissé vacant r suite de la mort inopinée du lieutenant- Si? néral de T' Senclaes. Le choix du général Vi man ne sera critiqué par personne : Le nou- so a.u divisionnaire est, en effet, un homme de cc ute culture scientifique, un caractère mili- til re de premier ordre et un homme de va- . ir aux lumières duquel, dans ces derniers nps, M. de Broqueville a plus d'une fois eu ureusement recoure . &e ln colporte aussi des bruits suivant lesquels _ lieutenant-général De Ceuninck, chef d'état- si ijor de l'année, prendrait anticipativement retraite et ne serait pas remplacé comme ef de l'état-major de l'armée ; ces dernières actions seraient remplies intérimairement 11 r le sous^chef, le colonel baron de Ryckél. SG nomination du chef d'état^major général a d( .ijours été une question délicate à. résoudre ; ta :'s de la retraite du général Junghluth, il fut i instant question du général Dufour, mais e lui-ci vient de prendre le commandement Lportant de la forteresse d'Anvers, et il ne se m Me pas qu'il soit question de modifier en- di re ce dernier commandement. ti ïiiroiipejpersoii \ On ne cesse d'augmenter le personnel des tri- a. tnaux civils. L'auditorat militaire, par suite ç, s la nouvelle loi, a vu sa besogne plus que tublée. L'auditorat militaire a dans son res-rt deux provinces : la province d'Anvers et 1 Limbourg, avec les camps de Beverloo, de '1 rasschaet, Anvers, Malines, Lierre, Hasselt, 1 utes places Importantes. Et., pour faire face à cette besogne con- P dérable, un substitut et le même per-innel réduit que jadis. Toutes les demandes, ,j nt fois justifiées, d'augmentation de person- t; îl restent sans suite. Il faut toute l'activité et zèle du personnel actuel pour que le parquet Anvers, qui est l'un des mieux tenus, puisse .s iffire. * * * L'Œuvre de la Croix-rouge donnera, à . )péra flamand, une représentation au béné- j :o de sa caisse de secours. On représentera s « Joyaux de la Madone ». * * # M. Ilelleputle vient de répondre à l'adrninis- " ation communale au sujet des travaux mari- „ mes : « « J'aurais bien des réserves à, faire, dit le mi- > istre, sur les observations que contient votre " tire, mais puisque, répondant à l'espoir que avais eu l'honneur de manifester, vous termi- ): ez votre lettre en marquant votre désir d'ar- , iver, le plus tôt possible, à une entente avec ; gouvernement, je réponds à votre sentiment j n ne prolongeant pas davantage une. discus-ion sur le port, etc. J'aborde immédiatement j examen de vos propositions.» La dépêche mi- ] istérielle discute « la reprise des darses », j incorporation des terrains, la question des ; ommunes limitrophes et celle de l'ancienne n ceinte. « Pour l'incorporation totale ou partielle des oniniunes limitrophes, celles-ci devront être onsultées dans les formes tracées par la loi. -e Parlement ne peut, sans porter une grave tteinte à l'autonomie communale et léser les ntérêts locaux, supprimer une commune sans [ue son conseil ou ses habitants soient en-endus.» Pour la question de l'ancienne enceinte, les léparrements des finances, des travaux punies et de la guerre s'entendront, pour l'exa-nen des diverses questions qui se rattachent à a cession de l'ancienne enceinte afin d'être en nesure de vous présenter un, projet de contrat e plus tôt, possible. » Nous sommes donc à la veille d'entrer dans a période des réalisations. Tout le monde s'en •éjouira. e cas ûe I.Eriîaut à la CliamÈre - ti L'EXÉCUTION d PRES LES PENIBLES DIGRESSIONS DE n M. BRIFAUT, ON ENTEND LE MAGISTRAL REQUISITOIRE DE M. MASSON ? v Troisième journée du procès Brifaut. Le pré- ^ mu est aux bancs des accusés, entre MM. inoelet et Ortegat. H promène un regard as- b ré sur .le jury parlementaire. 11 a entassé de- c mt lui un tas énorme de documents. Il serre ms son poing droit, avec un air de bravade, h plaidoyer qu'ont écrit pour lui ses amis et (l otecteurs les bons Pères. si LA MORT DE M. NEUJEAN ^i Avant de s'occuper du cas Brifaut, la Chain- y e, debout, écoute, avec une respectueuse at- 11 ation, l'allocution du président : M. Schollaert. — M. Neujean, qui vient de Durir, a rempli, dans cette Chambre, une ace si considérable, il y a joué, durant de C] ngues années, un rôle si important qu'il ne tc ius est pas possible de ne pas le considérer l mme des nôtres. Il revit, d'ailleurs, ici, dans l n fils. Il a partagé sa vie entre le barreau et n politique. Sur les deux terrains, il a excellé, pprobation.) ti MM. de Broqueville, pour le gouvernement, n m M/arcke, au nom de la gauche libérale, l Miibloii et Woeste s'ass-ocient à cet hommage n joignent leurs condoléances à. celles du pré- h ient. ft n M. BRIFAUT ET SES DELATIONS n n M. Brifaut prend la parole. Il va tenter de ir miner de l'importance au rapport présenté ir M. Sluys sur la situation au Congo, en Sl outrant la place qu'il tient dans la Maçonne- v 2 belge. j, M. Brifaut lit d'une voix éclatante." Il lit vi- ci Mement pour les tribunes, qui semblent des d Sonnets de modes, tant on y voit de fem- Cl es, jolies ou non, enchapeautées,' empano- ées.iemplumées comme des dames négresses. Cl t Chambre est plutôt clairsemée. Et tout le <1 sb.ut du discours de M. le directeur du « Bul-Lin antimaçonnique » se déroule, filandreux (' « pompier » sans approbation ni interrup- j. >ns. M. Brifaut. — Je préside aux destinées d'une vue mensuelle qui vous ennuie beaucoup (ri-nemérits à gauche.) Un maçon notoire, M. îtry, procureur du roi au Congo, y a été l'ob- ^ l d'attaques dans lesquelles s'est glissée une reur... . M. Masson. — Ce n'est pas une erreur ! Vous lc viez que ce n'était pas vrai quand vous écri- P ez ! (Sensation.) 11 M. Brifaut. — Vous parlerez à. votre tour. Ces rtes d'erreurs, tous les hommes d'action en cl mmettent. J'ai rectifié, d'ailleui-s, et la rec- 0 ication a eu plus de publicité que l'attaque. n'y a donc pas eu dommage ! (Protestations hémentes à gauche.) ^ Le directeur du « Bulletin a-nti maçon nique » c; •met à raconter, — pour la quantième fois? i( ce qu'il appelle la parodie sacrilège de p anley ville. ti M. Masson. — Il n'y a pas eu de parodie. ^ M. Cocq. — C'est une calomnie ! P M. Demblon. — C'est un Bruit-faux 1 (Hila- n é générale.) ,l M. Brifaut — Au reste, M. Detry connaissait L'' s droits et il est étrange qu'il ne les ait pas 1' ifendus, il y a deux ans déjà, lorsqu'il fut at- 1J que à ce moment. c M. Masson. — Il y a des actes qui méritent n blâme et ne valent pas une discussion ! M. Brifaut conclut en disant « en voilà, as- p z sur un incident qui ne mérite pas de nous v straire de la grande œuvre de la colonisa- s' 3n du Congo », et avec une désinvolture par- ^ ite, il reprend son éloge des missions. a un ij oment donné, il se déclare d'accord avec la n luclie sur l'hommage que méritèrent nos pre- y .iers pionniers. M. Paul Hymans (d'un ton d'immense mé- c •is.) — Nous ne voulons pas être d'accord /ec vous. Sur aucun point et en aucune fa- 1- >n. ? J M. Brifaut, après un dernier couplet contre c i Maçonnerie, revient à, sa thèse et proclame j ue sa campagne doit sauver la patrie et la j îLigion ! s La droite applaudit bruyamment. Moins ce- t endant que pour M. Renkin. M. Demblon. — 11 y a des membres de la roite qui ont le courage d'applaudir. Félici* itions! (Rires.) j Ils ont ,un autre courage encore : ils vont lui i errer la main. 1 UN ORDRE DU JOUR DE M. BRUNET M. Schollaert donne lecture de l'ordre du 1 Dur proposé par M. Brunet, — ordre du jour . insi conçu : i La Chambre, prenant acte des.déclarations , c M. le ministre des colonies « que la disi::-pline des fonctionnaires appartient exclusivement, à l'Etat, que nos fonctionnaires ne sont soumis, ne peuvent être soumis qu'aux l us et règlements de la colonie, que seules ont compétence pour les juger les autorités civiles de la colonie régulièrement constituées par la loi. » On a été jusqu'à proposer d'exclure de l'administration coloniale quiconque serait franc-maçon. ». Je tiens à déclarer sans ambages qu'une telle proposition est inacceptable. Je suis ei je reste adversaire des mesures d'exception.» Considérant qu'aux ternies de l'Ac;o «1e Ber-in du 2G février 1885 et de la Charte coloniale, a liberté de conscience et la tolérance religieuse doivent être rigoureusemnt respectées lu Congo, Passe à l'ordre du jour. Il donne ensuite la parole à M. Masson. LE DISCOURS DE M. MASSON M, Masson. — Quelle est la raison <ie l'inter pellation ? quel en est l'objet? La aisou, la campagne contre les agents de la colonie. Et l'objet de demander au chef «Ju cabinet si la sécurité de ces agents et leur indê.'jen-Janee seraient sauvegardées devant cotte campa -g ne. Telle était la signification de l'interpellation de M. Brunet. Le ministre des colonies y a répondu en cou vrant ses agents. Son attitude a été nette, loyale, catégorique. Il n'en a pas été de même pour le chef de cabinet, qui n'a pas été préoccupé de remplir son devoir, mais de sauver un ami politique d'un mauvais cas. Les missions n'étaient menacées en rien. Nul n'a pu signaler un grief des missionnaires Alors, pourquoi la campagne de M. Brifaut et :>urquoi les alarmes de M. Woestè et de se£ nis ? M. Masson entame l'histoire des relations en-e agents et missionnaires dans le passé, il ;nd un hommage vibrant à ces premiers fon-îteurs de la colonie, pour qui on n'a pas eu n mot de louange et parmi lesquels il y avait ombre de francs-maçons. Tandis que ces he-)s étaient en Afrique et donnaient la mesure 3s qualités de la race, où étaient les mission-aires ? .le n'ai pas la pétention d'amoindrir leur mé-te, mais je ne veux pas qu'on annihile le sou-snir de ceux qui ont montré plus de mérite et î valeur qu'eux. Plusieurs droitiers objectent que les Pères ■anes et d'autres encore furent parmi les pré-îrseurs.M. Masson. — La trouée a été faite par !^s iros civils parmi lesquels il y avait beaucoup ï francs-maçons. Lorsque après eux, les mis-onnaires sont arrivés, jamais il n'y eut' mflit; jamais un d'eux ne s'est plaint de vexa-ons. Le sentiment de solidarité qui se remariait entre civils, on le trouvait un peu entre issionnaires et civils. JADIS ET AUJOURD'HUI Et puis, en 1912, soudain, les plaintes écia-nt.Les missionnaires estiment leurs intérêts sa-ifiés. Ils se plaignent. Et pourquoi ? Il y a ut d'abord ce fait que la reprise a été faite. 3 Congo est devenu partie de l'Etat belge, administration coloniale est devenue admi-istration d'Etat... M. Tibbaut. — Le mal vient de la bureaucra-e. Vous avez mis le doigt sur la plaie 1 (Ru-eurs.)M. Masson. — La politique très avisée de ûopold II consistait à ordonner à ses fonction-lires de laisser les missionnaires tranquil-s, de les isoler dans des sortes d'ilots. Nos dictionnaires ont apporté là-bas une autre lentalité. Ils ont voulu faire rentrer dans le igime commun les missionnaires habitués à. en faire qu'à leur tête. D'où mécontente-ient.Il y a une autre raison. C'est l'enquête faite îr la proposition de M. Vandervelde. L'orateur énumère les principaux griefs rele-:s contre les missionnaires. Chacune de ces istructions souleva de nouvelles colères chez ;ux qui en étaient les objets. La divulgation 3 ces faits souleva de violents sentiments de >lère. Ils devaient amener des représailles et ous y assistons en ce moment. Les mission-ïires se sont demandés comment se venger de ;s investigations et de la perte de l'indépen-mee dont ils avaient joui jusqu'alors. C'etair-ien simple. Il fallait attaquer ceux qui avaient é les instruments de ce qu'ils considéraient mime une offense et une persécution. Il lai-it ourdir autour d'eux une intrigue serrée. Une voix. — Un grand complot ! LEURS PROCEDES M. Masson. — C'est, alors qu'ils ont trouvé u homme sans scrupules, sans vergogne, un . Brifaut : ce qu'il fallait enfin pour cette 3sogne. Les missionnaires, pour faire dévier débat, voulaient mettre en cause la maçon-erie. On chercha, pour cela, les documents tdispensables. On mit en œuvre le pillage des lortuaires, la trahison des amis, la vénalité j personnel domestique. Enfin, en mars 19k', i trouvait la trace du complot dans un rap-Drt de M. Sluys au Grand-Orient ! On me permettra d'exposer, à ma façon, ce jmplot et de dire ce qu'il faut penser de celui j'on en accuse, M. .sluys. Celui-ci avait été îargé d'étudier notre œuvre au Congo et de ichercher ce qu'il fallait y modifier. Avec ses lées très arrêtées de pédagogue et d'ennemi de liglise, M. Sluys a fait un exposé, systéma-que sans doute, mais qui est plein de bonnes îoses. (M. Masson lit, pour le démontrer, des issages de ce rapport.) Quant à. ce qu'il dit des lissionnaires, il était très clairvoyant. Eu élit, ce qu'on cherche, ce que veut M. Brifaut, ) que nous voyons, c'est la prédominance du ou voir religieux sur le pouvoir civil ! M. Sluys 'a pas toujours eu raison. Je ne partage pas itièrement ses idées sur l'œuvre des mission-aires...M. Ortegat. — Est-ce que vous le désavouez? M. Masson. — Il ne s'agit pas de cela. Ne pas artager les opinions de quelqu'un, cela ne L*nt pas dire qu'on le désavoue, .t'exprime un intiment personnel. Croyez-vous que la Loge it délibéré pour imposer une formule en cette îatière ? Je ne condamne rien en bloc.. Les re-gieux et leurs façons de faire sont extrêrne-îent divers. Pour conclure, voici donc d'où ient le complot, de ce rapport qui remonte quatorze ans... M. Terwagne. — C'est du réchauffé dans la asserole. (Explosion de rires.) M. Masson. — ... Et depuis, M. Brifaut n'a lus rien trouvé. Ce complot était, d'ailleurs, i peu un complot, que je n'en savais rien, et 3 suis cependant assidu à mon petit « atelier » e Mons» (Sourires.) Avant 1912, on n'avait imais parlé d'antagonisme entre les agents et 3s missionnaires. Le ministre des colonies eut le dire. A-t-il jamais constaté trace de ectarisme, de lutte antireligieuse dans la ges-lon de ses agents ? M. Renkin fait des signes de dénégation. LEURS GRIEFS M. Massoii. — Les deux griefs formulés par es amis des missionnaires, ce sont les pour-uites contre le père Cambier et, plus, tard, les Lccusations dirigées contre deux Pères. C'est à-dessus qu'on revient sans cesse depuis un m. Mgr Augouard, évéque du Congo français, [ui trouve que les missionnaires sont mieux raités par ta maçonnique République fran-aise que par le gouvernement belge (hilarité, i trouvé trois griefs à. faire valoir contre t'acl-ninistration coloniale. Il s'est plaint d'abord le ce qu'ayant pris du bois à un poste, quoi lue ce ne fût pas permis,le commandant de dis-rict lui écrivit sur un ton un peu rude. C'était jien le moins ! Le ministre, saisi de l'affaire, i fait des excuses au prélat. Il a eu tort. Et cela .nontre dans.quel état de servilité on veut mètre le pouvoir civil vis-à-vis des religieux. Mgr Augouard a encore déclaré que. les magistrats avaient été indiscrets au sujet des rapts l'enfants qui avaient été constatés dans les termes-chapelles. Enfin, il a laissé entendre qu'un enfant malade aurait, éié empoisonné par des francs-maçons! M. Masson continue à examiner tout ce dont les ennemis de la Franc-Maçonnerie ont fait état pour prouver le complot et l'action maçonniques.LA LETTRE DE M. WANGERMÉE M. Masson. — On a aussi beaucoup parlé de la lettre écrite à M. Vandervelde par M. Wan-germée. Cette lettre est arrivée intacte en Belgique. Elle n'a pas été ouverte en cours de route. M. Vandervelde l'a bien reçue et, tout à coup, on la voit en possession de M. Brifaut. On la voit publier ! Par quel procédé est-elle venue dans les mains de M. Brifaut. Il n'y en a aucun d'honnête ! La gauche couvre de bravos la voix de l'orateur.M.Masson (d'une voix tonnante.) —11 ne peut ; y en avoir d'honnête ! (Nouvelle salve d'applaudissements.)M. Masson. — On se l'est donc procurée par ie vol. Ce ne sont pas de ces lettres qu'on égare... M. Vandervelde. — Je puis affirmer que je ne l'ai pas égarée, et je m'explique. Ou bien cette lettre s'est glissée dans un ouvrage de la bibliothèque de la Chambre',que j'àVa'^-cliez moi et. on l'y a prise.Ou bien on l'a volée chez moi.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume