La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 08 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bg2h709j0c/
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/ VeiwJretU S mai 1914. — Edition U CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE <ATe année* - I»l° 1SB LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi"(Passage Saint-Hubert) ■RUXELLK» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* Rédaction.' N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La PnovLNGB 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays-de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES : 4» page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas ies dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télcph.À. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces el les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 15 et 7. Galerie du Roi. Politique commerciale — ■ Les vieux peuples d'Europe sont chargé id'uu passé où il y a. du sang, des hontes, de ■turpitudes«ans nombre, mais aussi de grand IJûvtes de justice et de pitié, ne savent pas e ■nue c'est que Ja politique positive et commei ■ciale. Ii!b ignorent Ile ixluff et les affaires, si o ijes compare' à ces nations nouvelles, -que no [faces européennes ont formé outre mer, d leurs éléments îles plus vivaces, des plu Énergiques et l'es plus dangereux. Tartan: de Tarascon est un enfant dis'trait et biei 'élevé si on le compare à l'ex-président Roc bevelt, et la -politique allemande est plein l'idéattsme et 'de générosité si on lia met ei regard de celle des Etats-Unis à l'égard di Mexique . [ .Et «le /plus drôle, c'est l'hypocrisie ingé Lieuse de ces h omîmes pratiques. Us son pacifistes, désintéressés, modérés, ils n'en visagent que l'intérêt de l'humanité ; ils son ■peut-être de fort -bonne foi en faisant ces no blés déclarations. Mais au moment des réa ■salions on s'aperçoit qu'ils servent de tout gha force de la religion les jeux ingénieux d« ia linance. * * ■ L'histoire du Mexique qui passionne, en c< Hiomcut, îes chancelleries, est à ce point d< Eue tout à fait réjouissante. Le public d'Eu ■ope, qui a >la manie .de prendre parti, ne sai de quel côté se tourner et se demande qu&il( Roi! être son opinion. ■ (Ces Américains, qui intervienneiift dans Je: ■ffaires de leurs voisins, ont bien l'air de s( ■mêler de ce qui ne les regarde pas. Mais c( BhiKïrta est tout de même un personnage ; douteux. Cela, n'a pas été prouvé, mais il es' lorl soupçonné d'avoir assassiné propreanen son bienfaiteur Madero. Alors, qui choisir ! .Vers quel belligérant porter nos sympathies' ■ Le .plus sage serait peut-être de les rés-er ver. I! suffit, en effet, de suivre un peu atten- ■veinent les dépêches qui nous viennent de pays .lointains, pour comprendre que dans ce problème îl y a des éléments que ■bus ne connaissons pas. Ce*, éléments sonl ■rteraenfc commerciaux, et les grands mots ft)nt-on se sert, d'un côté comme de l'autre, ■ont que 'la valeur toute fictive des boni-. menté financiers. ■ Un éniinent avocat de Paris, M. Paul Reynaud, nous donne là-dessus de bien curieux ienseignements, dans une intéressante rc raie qui vient de se fonder, da Revue politique internationale. u. * a. ■ Toute cette quefâKon mexicaine, nous dit en ■hst&nce M. Paul Reynaud, est une ques ifon de pétrole : ■Le Mexique .ne produisait pas cle pétrole, il y ;i douze ans. La Standard Oil américaine Bnportait le pétrole brut au Mexique, l'y raffl Hait et le vendait avec un bénéfice de 600 p. c Monopole fructueux, on le voit. Mais on décou ■rit, il y a quelques annees, des sources de pé. ■oie dans la région de Tampico, port situé sur ld littoral de l'Atlantique, au nord de la Vera-Cniz. Pour briser le monopole de la Standard Oil, le gouvernement mexicain accorda des ibneessions à la maison anglaise Pearson et la Mexican Eagle Cy fut lancée sur le marché tle Londres. On dit que le fils du président Por flrio Diaz en était l'un dos principaux action-I ■aires. A cette époque, M. Limantour venait d'rulever aux capitalistes américains le con-I Bùle des chemins de fer nationaux du Mexique. ■Peu de .temps après, sous le titre le Bar-I we Mexique, une campagne fut menée,avec I lançonp d'entrain, dans plusieurs journaux ■ magazines américains contre le traitement lie faisait isaibir aux Indiens Yaquis, dans I nord du 'Mexique, le gouvernement, de prfirio Diaz. Les vieilles demoiselles améri-Imes, qui avaient digéré de dithyrambiques j ■ographies du général Diaz, « le Napoléon |u Mexique », s'attendrirent sur le sort des ril Yaquis. Cette marque de sensibilité eut |u paraître éfcnarigie, chez un peuple qui a Iniquement éliminé les Indiens de son ter-joire et qui, de tcoups à autre, brûfte un fere vivant. M. A. Lewis, un illustre jour-lliste américain, l'expliqua. Il raconta que I p!ecette campagne était payée par de Sl-an-■rl Oil Trust, pour se venger de ses dé-» Bn'os au Mexique. >\lors, dit M. Reynaud, éclata le mouvement l'olutionnaire. L'ancien ambassadeur des ] I lus-Unis au Mexique, M. Lane Wilson. dé-. I fra, le 7 janvier dernier, dans une conférence 51 ite par lui à New-York, qu'il y a dans les ar- IN'es du ministère des affaires étrangères à Ellington la preuve que la « révolution, dont ancisco Madero fut le leader nominal, était udoyée par une grande compagnie de pé-|-e new-yorkaise ». Uais le programme do la Standard Oil put être entièrement exécuté, car Madero renversé par Félix Diaz, Reyes et. Huerta, i«Iév'rïer 1913. Huerta, devenu président provi-lre, u repris à l'égard des Etats-Unis la poli-I [ne nationaliste de Porflrio Diaz et du « parti ' le"tifique ». Pour les mêmes raisons, il est Moattu par les capitalistes américains. A . *. 1, pourquoi Iluerta, qui, d'ailleurs, n'a in d'un héros de /Corneille, est combattu par •? |n panl 'n de président Wilson. Celui-ci, d:-!'Jurs, est loin d'être soutenu par tous Compatriotes. ^°ic'i comment le New-York Herald résu-8!Ji_il y a deux mois, l'état d'esprit des r^r:cams du Mexique : fj;I Américains résidant au Mexique ne dé-v. I l)îls le fait qu'ils sont « disgusted » I .jwfc) par In politique de Washington... 10 monde répète (pie les roues à Wâshing-!,^nf mises en mouvement par la Stan-' ir 1,1 ('01nPany. La maison Pearson, de iot mhcs ^'01'd Cowdray), a reçu du général il- iio U"° oonn°ssion importante clans la plus 'o îf f'p la r,!gi°n pétrolifère, entre Tam- II Standard Oil Cy, ;iî. ,f.' !ous hommes d'affaires, veut cette : ?°n' 91'* le renversement (le Iluerta uissolution du Congrès est la seule ma-^ . > Pour elle, de l'arracher a Lord Cow- ■ ■ vo-.t que les amis de la justice n'ont pas quoi se passionner. C'est de !a poiiti- ! que commerciale toute pure. Mais ollo es intéressante à suivre. ■C'est ,peu!t-ôtre la politique de l'avenir. De: Américains nous apprendront que la reli gion, le puritanisme et l'humanitarisme ni «ont, tout simplement, que des valeurs c'om mereiales. VILMONT. Au jour le jour U POLITIQUE i Nos 'lecteurs -auront trouvé,, hier, en 1 tête de nos colonnes le discours pro- - noncé, à iGand, par M. Pauil Ilynians. - lîs y apprécieront vraiment «le pro-i gramme, clair et précis, d'un parti ihonnôte, i cherchant de bien de tous et non la domination de icfu'eil;ques-uns. C'est là ce qui perd aujourd'hui les cléri-t eaux. 'Ils s'appuierut sur une caste, sur ce - clergé, ces congrégations qui, aivec leur t clientèle, forment l'armée électorale des clé- - ricaux. Ils ont tendu sians cesse à augmenter • cette clientèle, lui trouvant sans cesse de ï nouveaux prétextes à faveurs. Mais ces £a- - veurs, on ne fles peut réaliser qu'aux dépens de la masse. C'est pourquoi, aujourd'hui, la masse .pressurée, dépoudïîéé au profit de quelques-uns, ouwe -les yeux; et les fmaTices ; épuisées font gémir jusqu'à M. de Broque-: ville d'ans son étrange lettre à la «Fédération " démoemlique Chrétienne ». Certes, devant ces gens qui n'ont, souci : que de prêtres ot de congi^éganistes, trons-l'onnés eu agents électoraux, le Parti ouvrier apparaît comme bien autrement sympathi-1 ([ue! Mais, ainsi que 'l'indique son titre 1 même, il ne voit rien en dehors d'une, certaine classe sociale; il excite les.coulliits entre cette cilasse et l'ensemble de la nation au lieu de vouloir Je plus grand profit de tous. -Rien de plus amusant -que -le désarroi des cléricaux ne pouvant nier cet antagonisme foiuda.mentaQ entre un parti de .«classe et un parti nation-a:i. -Seul donc, le ,parti libéral veut .le bien de tous, et fait passer l'idée de patrie a-vant tout. La liberté est pour lui Ja condition même de l'accord des citoyens dia.ns le l)ien commun. IJ faut, que la patrie soit <f haibitable », qu'on y laisse Ja vie possible à chacun; que ila «masse ne soit pas ruinée et opprimée par line caste qui, sous couleur de défendre >un culte que .personne ne menace, en fait un instrument de domination au profil de quefljques-uns. Si bien que le parti clérical en est arrivé à une situation révolutionnaire en p'oilit'ique, détenant plus de sièges qu'il ne représente d'électeurs, et à une crise budgétaire devant lui imposer les pires mesures de finance. ETITE CHRONIQUE RponrHe nn arrîftrn I? mai. — Délivranco d'Orléans par Jeanne d'Arc. La dernière ironie. Est-ce vraiment la dernière des ironies que nous réserve cette fameuse affaire Caillaux-Rochette? C'est lia dernière à ce jour, tout au moins. On se rappelle que, comme « sanction » des faits révélés par la commission d'enquête (à Bruxelles, on dirait : la Zwanze-Commission!), on a offert au procureur général Fabre la présidence de la cour d'Aix et une connuanderie dams la Légioai d'honneur. iGomme « sàiîictapn » parallèle, on traduit le président des appels correctionnels Bidault de risle devant sa juridiction disciplinaire, le Conseil supérieur de la magistrature. M. Fabre a trouvé le première sanction bien (dure : .M. Bidault doit estimer le seconde moins joyeuse encore, — au moment de La réélection quasi-triompliale et apothéotique de ■leur ami commun, M. GaiHaux. .Mais voyez la délicieuse ironie. Les jour-mTïïx qui. annoncent l'épreuve Bidault, avec l'Jieure et le détail du parcours — comparution, interrogatoires, rapport, réquisitoire, plaidoirie — ajoutent : « A quinzaine sera rendue la décision, qui sera tenue soigneusement secrète. » Ça, c'est ile comble ! Rien n'a pu rester secret dans cette affaire : ni les pressions gouvernementales, ni les petits tripotages parlementaires, ni l'intervention RoGhette, ni le rapport Fabre; ni l'intimité du ménage Caillaux... On a tout su, tout vu; et cela, Je point final, on ne le verrait pas ! C'est un secret. Mais, rassurez-vous, on l'a confié à Polichinelle. Cinéma électoral. Dernier écho de cette première campagne électorale de 1914, qui fut, en France, une des plus acharnées qui se virent : les cinémas en-reig.isirent aujourd'hui les phases platoniques du duel Caiilaux-fd'Aitliôres. Singulier duel! M. Caillaux se juge gravement outragé par M. d'Aillières. Il le provoque, il veut l'amener sur le terrain, il demande — et tous Jçs journalistes en friss-on-ment! — des conditions spécialement dangereuses. Et puis, quand il se trouve devant son adversaire... il tire en l'air ! Nous aurions compris que M. d'Aillières eût ■agi ainsi, si ce qu'on est convenu d'appeler .'es «lois de l'honneur l'avaient forcé à venir sur le terrain, et si ses principes lui .interdisaient d'attenter à la vie d'autrui. Mais celui qui provoque! pourquoi provoque-t-il, si c'est pour terminer cette démonstration par un duel blanc ? Peut-être, il est vrai, M. Caillaux aura-t-il songé, au dernier manient, qu'on avait, dans sa. famille, le browning malheureux. «Mais c'est y songer bien tard. Allais et l'aviation. Alphonse Allais .n'était point seulement un humoriste brillant. Sous ses fantaisies les plus ; écheveléss, perçait un curieux et original esprit scientifique. Il songeait beaucoup aux « machines à voler », et, quelque vingt ans t avant que n'apparussent les premiers dirige blest il les pressentit et eut l'intuition d( ; « plus lourds que l'air ». M»° Leroy-Atllais, s . sœur, rapporte, à cet égard, de curieux prope . que lui tint, un soir, le célèbre écrivain. « Les oiseaux, disait Allais, n'attendent po que le vent les pousse et les dirige. Ils m: inceuvremt avec .leurs ailes. Les aéronautes d' vraieàit les imiter. Je suis sûr que l'on pou: rait fabriquer des appareils, qui gouverner dans l'air, comme les navires gouvernent su d'eau. .Id faudrait que ces appareils ne fusser pas trop légers, sous peine de ne pouvoir r< sister au vent. — Mais des appareils plus lourds que l'ai tomberaient, fit Mm° Leroy-Allais. — Non, riposta son frère. Les oiseaux ton bent seulement quand ils ne peuvent plus fan; mouvoir leurs ailes, parce qu'ils ont été ble; sés. Bien sûr que pour trouver le poids exac à donner aux appareils, il faudrait beaucou de calcul, mais n'en fant-dl pas baucoup aus> pour qu'un navire puisse se maintenir su l'eau, sans couler ni chavirer ? » Hanté par cette idiée, Allais y fit, mainte fois, allusion en ses contes, si personnels, toi jours animés d'une joyeuse et intarissa'bl verve, Jeanne d'Arc à Londres. Dans une « procession » organisée par elle à. Londres, les suffragettes ont représent Jeanne d'Arc... Constatons qu'à en croire un photo d'illustré, le groupe ne fut guèie réuss: Encadrée de distributrices -de prospectus su1 fragistes, la Bonne Lorraine, des colliers a: cou, une plume balancée sur la tête, sembl rêver plutôt au droit électoral qu'à la pris d'Orléans. Aussi, pourquoi s'acharner à ces évocation moyenâgeuses ? Il eût été si simple de reprî senter en tableaux vivants, sur des cliars « ai hoc •», les principales œuvres d'art déjà sut primées, pour la cause... Mais quelle suffra gette eût posé pour la. « Vénus » de Vêlas quez ?... La femme et la table. On ne mange plus de nos jours ! On se noui rit, en absorbant, à la hâte, des mets queLcor ques arrosés, — le plus souvent, — d'une eai minérale, fade et tiède. Si les célèbres goui mets d'antan revenaient parmi nous, pour un couple d'heures, ils seraient, sans n.ul doute indignés et désespérés ! — Que diriez-vous, pa exemple, û vous, Grimod de la Reynière, qui dans vos savoureux « Alrtianachs », osâtes pré ferér à la belle MUo Wermer, pius connue sou le nom de M"8 George, ... une vulgaire pei drix?... « Estai! une femme, tant jolie, que vous 1 supposiez, — s'écriait, en effet, le sieur Gri mod, — fût-elle une demoiselile Weïmer, oi «une dame R<6caimier, .qui puisse valoir ces ad mirables perdrix de Calions, du Languedoc e des Côvennes, dont le fumet div.in vaut mieu: que tous les parfums de l'Arabie? La mettre? vous en parallèle avec ces pâtés de foie d'oi ou .de canards, auxquels les villes de Stras bourg, de Toulouse et d'Ane h, doivent la mei leure partie de leur célébrité ? Qu'est-elle ai près de ces langues fourrées de Troies, de ce mortaidelles de Lyon., de ce fromage d'Itali de Paris, et de ces saucissons d'Arles, ou d Boulogne, qui ont acquis tant de gloire à 1 personne du cochon? Quel est le gou-rmam assez dépravé pour préférer une beauté ma: gre et clrétive, à ces énormes et succulent aloyaux de la Limoge ou du Gotentin, qu inonder^ celui qui les dépèce, et font tombe en pâmoison ceux qui les mangent? » Tant de lyrisme et si peu de galanterie en traient-ils dans l'âme des gourmets ? Fi ! Gri mod de la Reynière, fi donc! Gageons que pa un seul de vos descendants ne sacrifierait ; un aloyau, — fût-il incomparable, — M110 Lian de Pougy, ou même MUo Mistinguett ! Se pousser du col. Une ligue contre le port du faux-col fonc tionne à Paris, nous raconte-t-on.Les étudiant: qui, déjà, n'aimaient pas le « faux-col » de bocks, se déclarent prêts à marcher. De fait ce- dernier vestige des cols, qui s'aic.commo daient .si bien aux costumes de parade du XVI au XVIII® siècle, cirers à Horace Van Ol'fel, m semblent plus signifier grand'chose avec no costumes de plus en plus « pratiques ». L faux-col pourrait disparaître de . la toilett miascrtiliine, sans laisser, il faut le croire, au cun regret, ni chez les hommes, ni même c-lie: les femmes, que cela empêche de sauter ai cou d'un monsieur défendu par une armatur aux raideurs de métad.Chose bizarre : le porte parole du groupe d'étudiants siappelle JosepI Saint-Laurent. Ce premier nom devait le poi ter à une réserve que le second doit peu ap précier étant donnée son habitude du gril... (?=^> Les perles et leurs huîtres. «Nous sommes au début d'une crise de 1; perle, dont on nous explique soigneusemen les causes. Des banquiers anglais vont liqui der les stocks de peries acceptés par eux ei nantissements... C'est en 1012, avant -la guerre des Balkans que les perlles -ont 'atteint leur plus haut prix qui fut d'une valeur double de -celle attei'uti en 1908. L'1 y eut le désir d'un marchand de do miner la place, et qui sent peser sur lui ui stock de 25 millions, sans compter un porte feuille équivalent... Si bien qu'avec la crisi générale, les perles ont baissé, depuis un an : peinf, de 20 à 25 pour cent... Comme le sto^l annuel arrive fatalement, on peut .prévoir L moment où les perles seront bon marché ... re lativement. Les millionnaires neurasthéniques pourrdn essayer (la cure, excellente, parait-il, qui con siste à -avaler des 'perles dissoutes. U parai que ce n'est pas du tout par un faste inutile que Gléoip'âtrè essaya cette recette, .mars pa un souci très naturel de ranimer ses force compromises par une vie fatigante à l'excès !.. Voyez iquelle élégante conversation pour u; cinq heures : « Non, .ma chère, pas de gâteaux, aujour ri'hui. J'«a.i pris, ce matin, ma perle 'ha.bituello elle avait -trois carats au lieu d,e deux, et j1 sens qu'elle ne passe pas ! » Les bon3 tyrans. | D'après les journaux, Guillaume II aurai j fait interdire, à Berlin, la circulation des fu ! meurs, civils ou militaires. I Ce serait la reproduction d'une de ces mesu i- res bien spéciales, qu'affectionnent les tsars, s passés maîtres dans l'emploi des « borrs ry-a rans », regrettés, par Ernest Renan, non sans is .imprudence.L'on nous raconte à .ce propos que le grand peintre Horace Vernet, ayant été sur-s pris à fumer un cigare sur les bords de la l- .Néva, fut condamné à cinquante roubles d'a-;- merjde. Le soir môme, l'Empereur raillait l'ar-•- tiste : « Cinquante roubles, c'est une misère, t Résignez-vous, mon cher Vernet, à ce petit r malheur! » A quoi le peintre répondit : « On t voit bien que Votre .Majesté a de la fortune ! » :- Ravi, l'Empereur rit beaucoup et fit naturellement grâce de l'amende à l'artiste... « Ce sont r là jeux de prince. On respecte un moulin, on vole une province. » Et si l'on fait .bâtonner les i- nroujiks, on fait des « mots » avec les grands e 'hommes, pour faire croire que l'on en est un. Les Français à Bruges. i iNotre infatigable Jean d'Aidenne a révélé r {l'incroyable, projet des cléricaux brugeois, exigeant la disparition des noms français sur les 5 plaques indicatrices. Voici le texte de la péti-. tion adressée à ce sujet, au conseil communal, g par M. Maurice Renard, auditeur militaire, président de Ja section brugeoise de la Ligue pour la défense du français : « Messieurs 3 s Au nom du conseil général de la Ligue na-^ tionale pour la défense de la langue française s et des membres de la section brugeoise de • cette ligue, j'ai l'honneur de vous prier de bien - vouloir rejeter la proposition qui vous est faite 1 d'omettre dorénavant l'inscription française 2 sur les plaques indicatrices des rues et places 3 de notre ville. * w La langue française, parlée non seulement 3 par nos frères wallons, mais aussi par une ■ foule de Flamands,ne saurait être bannie d'âu-I cune partie du territoire belge, sans léser les - intérêts et les aspirations les plus respectables ' d'un grand nombre de nos concitoyens.Langue ' officielle de la Belgique, elle ne saurait êtie considérée comme étrangère nulle part dans île pays ; on ne l'écarter ait pas sans danger pour l'union nationale. » Enfin, l'adoptiop. de la mesure préconisée serait fort préjudiciable à notre belle cité, tou-j jours visitée par quantité de touristes, peu familiarisés, en général, avec la langue fia-, mande. » ■On ne saurait s'exprimer avec plus de sage modération et de bon sens. Nouvelles à 1& malts Les liaisons dangereuses. — Pendant ces deux ans... vous aurez le temps de réfléchir aux conséquences des mauvaises f-ré- r quenta tiOus... — Oui, mon président... ça m'apprendra à fréquenter les tribunaux! ÉCHOS CONGOLAIS AU KATANGA L» np.mirio rif travailleur* Le « Journal du Katangd »~ annonce que le s premier envoi de oG0 /travailleurs, originaires j du Nyassa portugais, a été suivi d'un nouvel 2 envoi de 250 hommes. 1 L'on escompte d'excellents résultats de ces j travailleurs dont un _grand nombre ont tra- . vaillé pendant plusieurs années aux mines du , Rand. Dans les mines c L'on a commencé à la Lubùrhbashi la construction du troisième four water-jacket. Les . pièces sont arrivées et, depuis quinze jours, . les fondations ont été entamées. 5 D'ici quatre à cinq mois, ce four sera certai-t nement en fonctionnement. La batterie de i 44 fours à coke du système Evcnce Coppée est en ordre de marche et l'on jouit d'un spectacle sans pareil soit que l'on assiste au détournement, soit lorsqu'à la nuit tombante, l'on se trouve dans les environs de l'usine, dont d'immenses flammes, de plus de 10 mètres de hau-. tcur, signalent l'activité. La pêche Concernant la mission de pêche, nous appre- - lions qu'à la suite des essais concluants effcc- b tués par le lieutenant Goor. au lac Moëro, ; l'œuvre de 1' « Ibis » a décidé de commencer j l'exploitation méthodique de l'industrie de la > pêche, à Pweto. i Le maître-pêcheur Van I-Iyfte a convoyé un . important matériel comportant notamment un r canot à moteur, plusieurs embarcations démon- j tables ainsi qu'une quantité d'engins divers. > Lorsque la route automobile Elisabetîïville-. Kasenga sera terminée, il y aura moyen d'ache-j miner à peu de frais vers Elisabethviiie le . poisson fumé et conservé. SUPPRESSION DE DROITS DE SORTIE AU CONQO Le gouvernement soumettra au conseil colonial un projet de décret supprimant les droits de sortie sur les arachides, l'huile de î palme, les noix palmistes, le sésame et le café. L Ces impôts, — fixés respectivement à fr. 1,35, 2,75, 1.-40, 1.25 et 3 fr. les 100 kilogrammes par 1 l'arrêté du 5 mai 1898, — paraissent constituer' (d'après l'administration), un obstacle au dé- • veloppement de l'exploitation de ces différents ' produits. ! La récolte dos noix et la fabrication de l'huile de palme, toujours d'après les mêmes 1 sources, ne prennent pas, nonobstant la richesse du territoire en palmiers élaïs, l'essor 3 que l'on est en droit d'en espérer. La même L constatation doit, être faite pour los arachides, : le sésame et le café, dont l'exportation est, - pour ainsi dire, nulle. Lue source abondante ■ de revenus pour l'indigène et de tran: acnoii:-pour le commerce d'exportation se trouve donc : négligée. La mesure préconisée impose au Trésor co-f lonial un sacrifice de 137,000 francs environ, - mais elle aura, nous promet-on, une répcrcus- • sion heureuse sur l'avenir économique du > Congo belge. Cette diminution pourra être compensée-par i une augmentation des rentrées en matière d impôt personnel, de transport par une peveep- - tion plus complète de l'impôt de capitation, , grâce au débouché plus facile trouvé pour le^ ; produits de l'activité des indigènes. On fait encore remarquer que la législation de la plupart des colonies voisines prévoit un régime extrêmement favorable pour ces produits. Il en est ainsi notamment pour l'Afrique 1 équatoriale française (depuis la dénonciation " dû protocole de Lisbonne, du 8 avril el pour le Cameroun, oû l'exemption des droit' ■ de sortie est accofdée. LA CHAMBRE LIQUIDATION On solde, aujourd'hui, de nombreux lots de projets surannés et de lois hors d'usage. C'est la grande liquidation annuelle pour cause de départ. Les huissiers, qui circulent dans les couloirs, en appelant au vote les députés poti-niers, ont l'air de crier : « On ferme ! » Les sténographes ont le sourire — et M. Ncrincx s'est, du coup, réveillé. A la tribune de la presse, c'est l'inattention des grands jours... La séance est ouverte — si on peut dire ; la Chambre approuve, par ses votes : 1° L'érection en commune de Sougné-Remou-champ ; 2° la convention sur l'établissement d'une statistique commerciale internationale; 3° la modification des limites de Borgerhout et de Deurne ; 4° la convention conclue par la Belgique et la Russie pour la protection des œuvres littéraires et artistiques ; 5° le projet sur l'aliénation d'immeubles domaniaux ; G0 l'octroi, aux personnes qui ont acquis la nationalité belge en vertu des articles 7 et 17 de la loi du S juin 1909, d'un délai d'un an pour décliner cette nationalité. Les autres lois que l'on expédie de la sorte sont à peu près aussi intéressantes... Ce monotone défilé se clôture par les projets relatifs : 1° à la répression de la traite des blanches, et 2° à la revision de la loi sur la police de la voirie. Adoptés tous deux. Après ces trop nombreux appels nominaux, le ministre de la justice dépose un projet de loi sur l'emploi du chèque. Le second vote sur les assurances sociales aura lieu vendredi, à 3 heures. La séance est levée. Ail SMAT LE DÉBAT SCOLAIRE Séance du 7 mai La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. de Favereau. M. BRAUN critique la propagande faite en faveur des écoles officielles. Oubliant la « paille et la poutre », l'orateur se laisse aller à un beau lyrisme, encore qu'un peu gros. A l'en croire, nous sommes entourés de ténébreuses machinations. On pousse les parents à demander pour leurs enfants la dispense du cours de religion ! A la fin, M. Braun s'indigne et a quelques paroles vengeresses pour ceux qui ont osé affirmer qu'on forme, dans les écoles confessionnelles, des générations de crétins. « Cela n'est pas vrai ! » s'écrie l'honorable sénateur en embrassant d'un coup d'œil la masse compacte de ses confrères de la droite. Et la masse se remue, relève la tête et proteste par de bruyants, applaudissements contre l'injurieuse supposition. M. ROLLAND répond à M. Braun en parlant de la fiévreuse propagande cléricale en faveur des écoles congréganistes. 11 y a eu des menaces, des pressions. L'orateur demande que la loi puisse même frapper ceux qui usent des influences et des promesses. M. SPEYER. — Vous considérez comme un abus une simple propagande, en faveur de nos écoles. Mais vous, vous allez créer, avec les deniers publics, des écoles de combat, qui seront interdites à nos enfants et oû l'on enseigne que les hommes de. notre parti sont des malfaiteurs. M. POULLET combat les amendements déposés. Les communes avaient le libre choix de se prononcer en faveur de l'inscription ou de la non-inscription de la religion au programme des éludes. Presque toutes se sont prononcées pour l'inscription, même les plus grands centres, oû l'administration est libérale. La tendance de faire de la religion une branche facultative est contraire à l'esprit de toutes nos lois. La religion doit être inscrite en tête de l'enseignement. Pour ce qui est de l'enseignement des préceptes moraux aux enfants dispensés du cours de religion, rien ne nous sépare sur ce point. Nous sommes d'accord. La loi prévoit cet enseignement d'une façon très Catégorique dans l'article 0. M. le ministre lit l'article fi, dont il explique l'origine. Il est adversaire de l'institution d'un cours didactique de morale, d'après nn programme défini. M. GOBLET D'ALVIELLA. — Mais, qu'entendez-vous par cours de morale à l'école normale. M. POULLET. — Je retiens votre interruption. Je répondrai tantôt. L'article 6 est le résultat d'un long échange de vues entre les membres de la droite et de la gauche. M. COLLEAUX. — Ce qui nous révolte, c'est que tout, dans votre loi, tend à conclure qu'il n'y a pas de morale en dehors de la religion. L'honorable membre démontre que le gouvernement n'a d'autre but. que de s'emparer de l'enseignement. Nous respectons votre morale, respectez au moins la nôtre : celle de ceux qui font le bien pour lui-même et non dans l'es poir- d'une récompense. Car, que pouvions-nom espérer en luttant pour la classe ouvrière, ei: la moralisant, en faisant reculer la misère ei l'ignorance. A DROITE. — Des places ! M. I-IALLET. — Ilein ! des places? Vous ci: avez un joli toupet. M. COLLEAUX. — Je n'avais pas envie „d( relever cette interruption, sachant d'où elle vient. J'ai derrière moi toute une vie de ira va il et de pauvreté. J'en suis fier, mais je ne vous la souhaite pas pour vos péchés. (Très bien à gauche.) L'orateur fait nn parallèle émouvant entre U morale laïque c-t religieuse. M. HALLET lit quelques extraits d'un arts cle de M. de Jonghe d'Ardoye. Article ennuyeux et mal écrit, dit M. Hallet. On y trouvé les fa meuses stupidités concernant les écoles pépi nières d'apaches. L'orateur cite d'autres exem pics analogues. Il lit notamment une sort< d'histoire édifiante qui amuse beaucoup l'as semblée. V< s moyens de propagande, dit l'ora leur, n'ont pas changé. M. CARPEM'-f-LB réclame, l'inscription de; coiirê d'histoire générale et d'histoire natu relie au programme des écoles primaires. M. LEKETJ déclare que ses amis n'ont pas de mandé rinstilution d'un cours didactique d< morale. Ce que nous avons demandé) c'est di Ine pas mettre les enfants dispensés hors di l'école pendant le cours de religion et de par mettre qu'on leur fasse des lectures, qu'ils puis sent assister à des entretiens moraux. M. Le keu insiste également pour que les cours d'his toire générale et des sciences naturelles soien inscrits au programme. IM. POULLET affirme que la loi donne satisfaction à l'amendement de MM. Lekeu et rr>vr>Émlinv Pic VOTES Les amendements de la gauche sont rejetés par assis et levé. L'appel nominal est demandé pour l'amendement de M. Goblet d'Alviella. Rejeté par 62 voix contre 31. L'ensemble de l'article 13 est adopté droite contre gauche. On vote sur l'article 14. L'amendement de M. Lekeu est rejeté. L'ensemble de l'article H est adopté par 63 voix contre 28. L'article 27. Les amendements de MM. Lekeu et Hallet, l'amendement de M. Débats, sont rejetés par assis et levé. L'ensemble de l'article 27 est adopté droit© contre gauche. MOTION D'ORDRE M. DE FAVEREAU propose de siéger samedi. M. GOBLET D'ALVIELLA demande qu'on réunisse une commission qui décidera de la; manière de conduire les débats. M. HALLET proteste contre la droite, qui veut limiter le débat scolaire. « Vous boulewr-sez toutes les traditions parlementaires. »,(Oit proteste violemment à droite.) M. HALLET. — Comment, vous protestez ? N'avez-vous pas osé déclarer, ici même, d'avance, qu'aucun amendement ne serait accepté? Est-ce là reconnaître le rôle du Sénat? Est-ce là respecter le régime parlementaire Y (Les protestations de la droite sont couvertes par les applaudissements de la gauche.) M. VANDENPEEREBOOM se lève pour défeiir drev l'attitude de son parti. « C'est notre devoir, dit-il, de voter la loi scolaire le plus rapidement possible. » L'orateur est favorable à une entente. Mais, si les pourparlers n'aboutissent pas, il demandera à la droite de voter des séances supplémentaires, samedi et lundi, jusque 6 heures. M. LEKEU flétrit énergiquement l'attitude de? la droite. Pas un parlementaire sérieux n'oserait l'approuver. M. HUBERT, ministre du travail, s'amuse et crie : « Bravo ! » pour rire. M. LEKEU constate : « Admirez ce bel exemple de distinction ministérielle ! M. Hubert fait la claque ! » La séance est levée à 6 heures un quart. HORS FRONTIERES Jeudi 7 mai. La aise anglaise serait doue sur le point de recevoir une solution tout à l'honneur du gouwerfneih-cnl ' et de Vopposition. Et vraiment, telle (ju'elle nous est présentée, cette solution nous apparaît comme la. phs heureuse et la plus équitable qui se puisse. En efiel, ta sente opposition au home ruld venait de VUlsler : il était, d'ailleurs, d'illicite de nier les liens qui ratâaclieni celle prorince à la vieille Angleterre : confessons, au surplus, que ces tiens ont une origine parfaitement injuste ; mais, en politique, et surtout en politique anglaise, il convient de considérer l'étal de [ail beaucoup plus que Vêlai de droit, c'est-à-dire si l'entité qu'on s'apprête à spolier est assez forte pour se défendre et non si l'origine de la propriété est douteuse. Or, les oramgistes de l'Ulster jouissent de Ja prescription ; au point de vue de la Icgilimiié de leurs droits politiques. Et, comme ils sont énergiquement décidés à les maintenir, mieux vaut trouver nn moyen de tourner la difficulté. Mais, — il y a un mais, — quelles seront les conséquences de pareille concession, en matière de politique intérieure ? El qui, aux Communes, aura la prochaine majorité, maiïïlenanl que l'appoint des Irlandais va faire défaut au parti libéral? * * Il convient de ne pas s'effrayer des mesures .rénophobes que pourrait prendre, en Alsace-Lorraine, le gouvernement allemand. A peine anoncées, en effet, celles-ci étaient démenties : ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu anguille sous roche. Le tout est d'attendre philosophiquement ces accès, d'ailleurs chroniques, de mauvaise humeur. * * La ruplure, en Halle, des socialistes el des francs-maçons n'a rien qui doive surprendre. Rappelons que, dans le parti socialiste, la question était depuis plusieurs années à l'ordre du jour el avait, à maintes reprises déjà, rceu une solution affirmative, notamment, si noire mémoire ne nous trahit pas, au congrès de Milan, il y a deux ou trois ans. * * Admirons la sagesse des Epirotes el sou-hailons que la média,tion de la commission inlcrnationalc obtienne des résutats heureux pour r indépendance ou, tout au moins, l'autonomie de ce vaillant petit peuple. Dans les Balkans Les hostilités, dans l'Epire du Nord, sont suspendues D'Athènes, le 7. — Les membres de la commission internationale d'Albanie ont adressé ; à M. Zograplios, sur la .demande du •gouvernement albanais, la dépêche suivante : « La commission internationale de contrôle accepte de vous communiquer le texte des con-^e.-sions^sous la condition absolue de cessation des hostilités e.t. du mouvement en avant. Elle en fera alors autant pour les forces albanaises et se rendra à Santi-Quar.anta, pour vous faire communiquer des concessions dont,après acceptation, elle surveillera l'exécution el garantit le maintien en attendant votre réponse1. Télégraphiez d'urgence. » M. Zograplios a répondu d'urgence : « Au reçu de votre dépêche télégraphique, nous avons donné l'ordre de cesser' les hostilités et la marche en avant à partir de de-' main 24 avril/7 mai, à midi. Prière d'indiquer ' la. daté' 'de la. rencontre n San li-Quar.anta. pour ! ,1a. communication indiquée dans votre télé-' gramme. » Les Epirotes restent sous les armes D'Athènes, le 7. — Dépêche do Jan.ina, donc - de source grecque : Les forces épirotes se con-; centrent sur Argyrocastro où la situation reste menaçante.

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