La chronique: gazette quotidienne

1369 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 22 März. La chronique: gazette quotidienne. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p26pz5501k/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Wliî mi ?*»*<?■ Ta nui» a 1 !>■-*. Kdltlon A CINQ CENTIMES LE NUMERO I'OUR' [TOUTE L'A BELGIQUB 47» années »r° 79 mmmmm BI I f 'BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi(Passago Saint-Hubert) BRUXELUtt GAZETTE QU OTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* 7891& \ Rédaction: N* 1408& A D U i l W l!i Ju J!i « X H : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESDAYI RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES : 4« papa : 30 cent, la petite lipne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. lu ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3899 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,!! et 7, Galerie du Roi. LE TRAVAIL DES FEMMES te p'il fut penser 3s sa réglementation « Sauf un petit noyau do plus en plus sera <et solide de féministes convaincues (écrivail non -sans raison, il y quelques jours, une d nos p.lus spirituelles chroniqueuses »), le femmes belges ne s'occupent guère des cln ses d'intérêt général, ni de sociodogie; méns fe'éres d'élite, leurs préoccupations so réseï vent 'pour les soins de la vie domestique < privée, qu'elles savent rendre fort «grés 2>fc autour d'elles. Pourtant, l'armée si nombreuse ides feir mes obligées de lutter pour le pain quoi dien ne peut rester indifférente à ce qui s •passe dans le domaine du législateur. ,1e veux pailler de la réglementation légal «lu travail des femmes, et des mesures pre lectrices dont il convient de favoriser le ls beiir féminin. Rappelons, pour celles de nos lectrices qi: n'auraient pas suivi les discussions de 1 Chambre, que, le i mars dernier, a été voté une proposition de loi apportant des modifi calions à la loi du 13 décembre 18S9, sur 1 travail des femmes, des adolescents et de enfants. .Malgré le vote, cette question rest cependant d'actualité ; tout ne semble pa encore avoir élé dit, sur la protection di ilravail de nuit, d'une nombreuse catégori de travailleuses. Cela est mémo si vrai qu'avant de 'laisser discuter au Sénat cet tain amendement, adopté au dernier mo uienf. par fa Chambre, en faveur du person nel féminin des restaurants ol débits de bois sons (menacé de devoir quitter son lra>vail 9 heures du soir), M. le ministre Hubert conseillé par M. Woesfe, se propose de fain une enquête. *** Avouions u cette explication, — iloujour! ijkjlit celles d'entre nos lectrices qui ne son pas au courant de ces faits — qu'après 1< voie, en première lecture, de cette loi pro tectrice du travail des femmes, on s'aperçut non sans surprise, qu'elle avait pour consé que ne e, aussi inattendue qu'excessive, d'in terdire à plus de 6,000 caissières, et à au tant de serveuses et de demoiselles de maga «ins, de continuer le travail qu'elles'.'ivaien coutume d'accomplir après 0 heures du soii dans les restaurants, débits de boissons e! ptUi'ssêriês « honorables ». line teille constatation ne tarda pas, comms bien vous pensez, à provoquer des protesta lions de la part de tous les intéressés. Le.' patrons des entreprises commerciales visées craignaient naturellement de devoir remplît cer leur personnel féminin pair un person nel masculin, qui leur coûterait plus cher. 'Et cette loi protectrices des femmes aurait Joui naturellement eu-pour résultat de pri ver de leur gagnenpain, près de 20,000 fem mes (!!!) Emue par cette menace, la Ligue pour !i .droit des femmes s'empressa de joindre se: protestations à cclles des intéressées. Poui obtenir un amendement corrigeant ces me sures excessives, une requête fut, en liûte adressée à nos honorables, le matin ou de vait, après une seconde lecture, avoir liei le vote définitif. Ici, nous devons à la vérilé de dire qui Ha Chambre convint, avec beaucoup ci bonne grâce, que sa religion avait élé « sur prise » et que la majorité des députés s'eih ploya, avec une véritable bonne volonté, î corriger les conséquences <i inattendues » di premier vote; bref, on adopta le palliatif d< l'arrêté royal autorisant certaines déroga lions en faveur des restaurants et débits d< boissons. . * Celle solution est-elle de nature ;'t. plaint au± premières intéressées, c'esl-ù-dire « au: femmes, qui, entre parenthèses, assistaieii nombreuses :ù cette discussion de la Cham bre oi? ■Nous n'oserions l'affirmer, car, bien qui les unes se .soient déclarées satisfaites, e que les autres eussent préféré une m es un plus large, on est loin d'être d'accord dan? nos milieux féministes; sur le principe même do la « soi-disant » 'protection du travail de: _ femmes. Oui, il y à chez nous, comme ailleurs, dan: les groupements de femmes, des partisans et des -adversaires do cette réglementation- •Les dernières -is'-inquiètent de voir dé passer, en Belgique, les limites devant les queilles ' s'était arrêtée :1a. convention d< Berne,' dont le principe d'interdiction du Ira viiil de nuit des femmes, voté en 1906, n: semblait avoir en vue que la protection ou vrière dans les entreprises industrielles. Or, le Parlement • belge, en assu rant li mise en action de la. conivcntion, dans uni forme appropriée à notre législation du Ira vaii, dépasse la pensée .primitive; il -étem l'interdiction du travail de nuit aux cntneprî ses commercialles. « Et cela, nous disent les adversaires di système, est des plus dangereux .pour les in térèts des femmes employé-os dans certaine situations, concurremment avcc les hom mes. » » Voyez, nous dit-on encore, ce qui s'?s passé on Hollande, où on applique, depui 1800, la loi sur .la protection du travail de femmes. » *** Et, chose curieuse,. vraiment intéressant pour les .législateurs qui se disent dévoué aux intérêts des, femmes, on constate, e" Hollande, précisément, que l'application d îa loi a en pour effet indirect d'exclure le femmes des métiers les imieux rétribués pour les rejeter dans Ses travaux mal /payé* Les rapports des inspecteurs du trava nous les montrent, chassées des industrie textiles, de la .fabrication -des objets en poj certaine, en faïence e-t en verre, et même de 'ateliers de fleuristes.'Ces mêmes femmes soi cependant retrouvées ensuite, (peinant du pour peu d'argent, dans les fabriques d'à lumct.tos, de «cigares, dans- les entreprises de ■triage des chiffons. lEsUce à ce résuiltat qu'a voulu aboutir le k législateur, protecteur de, la femme! " Et n'est-iil pas compréhensible que les adversaires du système répondent un peu brutalement, par l'argument suivant, à ceux qui préconisent la réglementation du travail des £ femmes au nom de la protection due aux faibles et des intérêts do la race : •» Sehtimenta- 0 lité creuse, destinée à ravaler encore les mé-3 tiers féminins; vos lois protectrices du tra- vaiil, sont des armes à deux tranchants : elles L. ont ^beaucoup de bon, quand leurs prescrip-•_ lions s'adressent aux liojnmes comme aux „[ femmes. Hors ces conditions, nous ne pou-. vons y souscrire, car elles font de la femme une ouvrière et une employée eanbarrassante _ et coûteuse pour les patrons. <» Cette conclusion semh'le également devoir ^ être -(en parties du moins) adoptée par la majorité de nos féministes ibelges. e Nous en connaissons cependant, qui, en . femmes conscientes des mobiles humanitai-. res auxquels ont obéi nos législateurs, ont fini ,par se rallier à la loi belge récemment 1 votée ; néanmoins, elles estiment qu'il ne i faut voir iù qu'une étaipe... une étape vers un e avenir meilleur, où les mesures réglemen- , . tant le travaill et interdisant le surmenage s s'appelleront aussi bien aux hommes s qu'aux femmes. ? Puisse cet espoir se réaliser ! ELISE POUSSET i v _ . _ . ; «US FAITS, PB0PQS MMÎ UNE STATUE u Le père du /roid » va avoir une statue, ; une >beLhe statue de cent mille francs, ce qui , est un gros prix aujourd'hui, parce que, en ce temps de surproduction sculpturale, il me semble qu'on peut avoir une jolie statue équeslre dans les dix mille, et pédestre dans i les cinq -mille. Le père du, froid ressemble à Agamemnon, ' en ceci qu'il fut, lue par son {ils : il est, en ■ effet, un peu moiU .de froid (mettez donc des , enfants au monde!) et. de faim. Mort tente, ■ d'aillciurs, Claude Tellier atteignit à un dge ■ avancé. N'était ce froid, il aurait peut-être . battu Malh'usalem, sur le \terrain de la lon- ■ g évité. On auraii pu lui donner les cent mille francs en question quand il vivait, il aurait acheté des bûches. Sans doute la pudeur humaine s'opjX)sa à ce qu'on fournit au père du froid le moyen de combattre le froid... Cependant, les bœufs congelés des Pampas traversaient l'océan, gardant, à fond de i cale des •transatlantiques, d'impression-naiils alignements. FA dans leurs haciendas . parfaitement !), les riches éleveurs des Pam-. pas consacraient leurs soirées à juxtaposer à l'infini de petites colonnes de piastres. Claude Tellier avait 'licence de se froMer le ; . venlm avec une brique, ce qui nourrit dit-. on, et réchauffe, je crois. Il ne se ■plaignait pas, sachant qu'on n'est > grand, homme, en ce monde bizarre, que ; quand on n'existe plus, que le génie s'expie ' durement parce qu'il est une insulte aux mc-. diacres, et que les médiocres régnent et partent (ah, oui, qu'ils partant!); et que la jus-. lice.(une certaine justice) exercerait un jour , à son■ endroit, et U s'en alla doucement, satisfait, probablement, d'avoir fait son œuvre : comme un bon ouvrier ou un bon arbre. Il est mort. I^e-s douros, les louis, les pias-. 1res ont plu. Voilà cent beaux mille francs, de quoi tranquilliser la vie, et adoucir la mort d'un vieillard, de qui le génie aurait mérité le repos dans la dignité On va en faire une statue. Le père du froid . sera bronzifié. J'espère qu'on lui fera une . belle jambe. BOB. An jour le jour li POLITIQUE ! •M' • 'e boa billet ! Celui d'une jolie 1 femme, et son mot historique, ne sau- ' raient arriver à l'ironie savoureuse i V qu'atteint la lettre de « Leurs Grandeurs Nos Seigneurs les E venues "... Cinq | majuscules, presque une par signataire épis-i copal. Cette lettre n'est pa-s longue, mais on ne ■ pourrait lui dénier d'èlre un cltej-d'œuvre du genre. Elle commence «n déclarant que, dès. ' l'abord, les griefs des étudiants ont paru - «sans consistance», et les réponses du nVicei ' « adéquates, décisives ». Quant i) la révision du .règlement, «tu question ne peut se poser au lendemain des ma-i niifestations ». Exactement, le prétexte par lequel la droite - refusa si longtemps la révision. Ils sont, tou-' jours et partout les mêmes ! iMuis nous l'avons dit dès l'abord : comment des étudiants d'une université, peul-' être catholique, mais à coup sûr cléricale, - peuivenf-îls protester contre l'espionnage et ' réclamer te respect d'une liberté quelconque? - Leurs Grandeurs Nos 'Seigneurs les Evêques leur rappellent fort justement cela, en aecor- I dant la seule réponse possible à leurs plain-5 les : « les mesures de répression que Tes ; derniers incidents rendent nécessaires... » Celles-ci prouverait des> victimes résignées... Les cercles d'étudiants rivaliseni .• dans la confection d'adresses respectueuses au Vive, mais où ce pauvre directeur i d'agence de Bteuwput est toujours oublié... i' Il en est, parmi ces adresses, qui nous s semblent pourtant exagérer. Comment trou- ■ vez-vous cetle où les signataires s'inclinent rœpeictueusoment devant les décisions de NN. 1 SS. les é'vêques ; acclament leur véiSéré vice-s recteur Mgr Y an Cauweniberg et lui adressent '- l'hommage de leur affectueuse sympathie et s de leur admiration enthousiaste. • L'acclamation est naturelle, puisqu'elle est aussi obligatoire... Mais qu'est-ce que l'nart-1- miration enthousiaste » vient faire dans cette galère ?... On pourrait attendre un autre moment.Et dans la double auréole, noire et violette des droitiers enthousiastes (à Bruxelles), et des cvèques reconnaissants (à Lou-vain), deux figures montent en apothéose, résumant l'iune de la Belgique cléricale... Un beau panneau .allégorique à composer. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 22 mars 1900. — Second mariage de la princesse Stéphanie, fille de Léopold II. Le prïniemps. Hier, vous vous êtes éveillés comme clc coutume. Du moins, c'est probable. Et, comme vous êtes très insouciants ou très préoccupés, il est probable encore que vous ne vous douiez pas qu'il se passait quelque chose de très intéressant. En effet, le printemps venait de faire sa joyeuse entrée. .Vous voila maussade. Vous pensez à ces derniers jours de pluie, aux gi-joulèes de mars, à l'orage de vendredi, qui itait un véritable orage d'été, rapide et furibond, avec de grands éclairs et de formidables ïoups de tonnerre ! Mais n'exagérez pas ! Surent, ne faites pas l'incrédule. Il est bien à nos portes avec son pourpoint vert et son chapeau jrné de pâquerettes. Vous en doutez quand ncme ? Malgré notre affirmation. Malgré tous es vieux militaires barométriques de Flandre, le Wallonie, de France et de Navarre ? En ce cas, faites un tour dans le paf<> ou un oeu en dehors de la ville. Alors, vous verrez i'il n'y a pas de bourgeons à toutes les brandies. Et vous entendrez aussi ce qu'en disent es oiseaux. Si, toutefois, vous avez l'âme encore assez pure et assez puérile pour comprenne le langage des oiseaux. Au surplus, si tout cela ne vous suffit point, ïonsultez le calendrier ! S! y a six cents ans. Si ce teirps abominable continue, 1914 ajoutera un chapitre a l'histoire déjà longue des années néfastes. Bourrasques, grêles, tempêtes sur la CuT5, inondations, catastrophes font de ce mois de mars un singulier « préparateur de printemps » ! Craignons qu'il ne nous présage des déluges pçur le printemps et pour l'été. Cela s'est vu et les vieilles chroniques bruxelloises, — c'était 'avant que ne parût 1a nôtre ! — nous en ont conservé le navrant souvenir. En 1315, par exemple, il plut- à peu près sans interruption du lor janvier jusqu'à .la Saint-Sylvestre. Bruxelles -était devenu lacustre, et les campagnards des environs ne purent rien sauver de 'leur médiocre récolte. En même temps, une affreuse épizootie, causée par ,1e froid et l'humidité détruisait -les troupeaux, iiffamant'citadins et -rustres. Les pauvres gens mouraient d'inanition dans les rues et sous le porche des églises. Dâ peste,, cette, compagne iinistre de la famine, dévasta la population au point que (l'on emmenait les .morts par charretées vers lés hauteurs- où sourient maintenant es Woluwe et Laeken. 'De pareilles évocations sont bien faites pour nous faire prendre lé mauvais temps a-vec philosophie. Que la Dra'clie s'acharne. Il lui est impossible ide Taire revenir de pareilles horreurs I Autres mœurs. Quoi qu'il en doive advenir finalement, le déballage politique auquel on se livre aujourd'hui en France ne nous apparaît guère édifiant.Ces mœurs-là n'existent guère chez nous, — ou, tout au moins, ne sont (guère connues : nous pouvons nous glorifier de plus d'honnêteté, — ou de plus d'hypocrisie. Ce qui est intéressant à retenir, c'est ceci : M. Caillaux, mêlé à un scandale, démissionne; M. Monis, sur qui pesait certains soupçons, démissionne pour pouvoir mieux se défendre. D'autre part, la Chambre, qui, il y a dix jours, avait vu rejeter par une majorité radicale la proposition -d'enquête, s'est .ravisée devant un fait nouveau et n'a votée mardi dernier.Comme cette situation politique est loin de ce que nous connaissons ici ! Combien doivent pairaître étranges à nos hommes d'Etat, ces ministres français qui. pour un soupçon, abandonnent Ile pouvoir ; ces majorités qui, d'un jour à D'autre, changent ; ces convictions, non .arrêtées, qui se modifient à l'apparition d'un fait nouveau; cesi votes qui ne sont pas toujours purement politiques ; ces ministères, qui se succèdent, faisant varier la nuance du parti au pouvoir I 11 y a trente ans que nous, nous avons perdu cet équilibre. 6=^=9 Erreur no fait pas compte. Un médecin avait cru que sa malade soul-frait de la poitrine alors qu'elle souffrait du ventre. Ce sont là « jeu de princes »... de la science. Le ventre est si près de la poitrine !... surtout quand on "voit les choses de haut, il est incroyable qu'un tribunal français ait pu se montrer assez réactionnaire pour condamner, hier, ce savant distrait à 20,000 francs de dommages et intérêts. Il était si simple de continuer seulement contre lei médecins cette guerre d'épigramme qui ne leur a jamais fait de mal ni jamais de bien, hélas! à leurs victimes. Rappelons, entre cent mille épigrammes, celle que l'on prêtait jadis à Dumas père... On ne prête quraux riches. Il dînait chez un docteur Gistal, chez qui on lui infligea le supplice de l'album alors en pleine vogue. U prit'la plume et improvisa non sans négligences : ! Depuis que le docteur Gistal Soigne des familles entières, On a démoli l'hôpital.. « Bravo ! » cria la famille; mais une grimace accueillit la rime : Et agrandi les cimetières... Le pays des suffragettes. On s'est souvent demandé pourquoi cet être hybrixle, nuismie et laid, auquel on a donné la sémillante «dénomination de Suffragette, se multipliait ,de préférence dans la Joyeuse Angleterre.! Voici un petit ifa-it qui servira peut-être à éclairer un peu ce délicat problème.Il y a quelque temps, M. .Wilkinson Smith, un grand fabricant de dentelles .de No ttinghams h ire, laissait-par testament une somme de six millions, dont la rente devrait servir à créer des pensions, en faVKir des veuves ou des jeunes filles qui feraient vœu de célibat... Savez-vous combien de --femmes se sont fait inscrire, en quelques jours? Mille sept cents..., et ce n'est pas fini. En France ou en Belgique, on en eut peut-être trouvé dix, — et encore parce qu'elles auraient atteint l'âge canonique!... Voilà pourquoi ils en ont tant en Angleterre ! J. G. Hiroux et C«. Les 'stocks des plus considérables de câbles et fils électriques, tubes, accessoires. Prix sans concurrence. 7, sq. de l'Aviation. Tél. B. 3226. (P=r===9 Toujours le téléphone. Nous avons dit, précédemment, Ses souffrances endurées par les abonnés du téléphone : ceux-ci attendent plus longtemps qu'auparavant 3a. communication demandée ; par contre, celle-ci est plus régulièrement mal donnée. Par exemple, des habitués des premières qui •téléphonent aux théâtres pour retenir leurs loges, sont invariablement envoyés au 5755 (numéro de .M. Valentin Brifaut). Ceux qui de-mandent.la Brasserie du Lion tie Flandre,sont mis en communication avec M. Kamiel Huys-mans.L'administration supérieure s'épuise, du reste, en efforts pour compléter cette admirable situation. La dernière découverte vaut d'être relatée : elle consiste à créer, dans îla grande banlieue de Bruxelles, de nouveaux « groupes » auxquels on rattachera les communes suburbaines. L'administration communale de Boits-foit a été ainsi avisée de ce que, prochainement, son réseau serait rattaché h celui de Gi oenendaell, promu au rang de Chef-lieu téléphonique ! De même Auderghém sera (détaché de Bruxelles : des communes du canton de Schaer-beek devront passer par Vilvorde pour communiquer avec la capitale ! Ceci n'est pas un conte : Boitsfort vient de protester auprès du ministre'compétent (?) contre cette innovation de ses bureaux, innovation dont il ne se doute peut-être pas. Espérons que pour la racheter on ne reliera pas à Gand ou Bruges ila coquette commune. Il est vrai qu'au train actuel ou pourrait obtenir, de 3a sorte, une communication plus rapide ! La politesse et le revolver. Nous ne parlons plus la même langue que les gens d'autrefois. Jadis, on appelait un honnête homme, un homme poli et parfaitement bien élevé. A présent, on appelle un honnête homme, un homme dont le casier judiciaire est plus ou moins vierge. Jadis, on disait d'une femme qui trompait son mari, qui abandonnait ses enfants,' qui avait enfin une conduite scandaleuse, qu'elle se perdait, qu'elle menait une existence dissolue. A présent, on appelle cela « vivre sa vie » ! Enfin, on avait, du temps de nos grand'me-rës, beaucoup de préjugés, un peu naïfs ei puérils. On n'attaquait ses adversaires que (>" front, en leur faisant toutes sortes de politesses, comme à l'escrime au fleuret. Nous, nous sommes des gens trop pratiques, trop avisés pour nous arrêter à de pareilles vétilles. Nous faisons de la boxe et. de Fépée de combat. Nous tombons nos ennemis de toutes les manières. Comme la lutte pour la vie excuse tout, tous les moyens sont bons ! Et nous y avons recours. Mais alors pourquoi s'étonner que tout s'écroule autour de nous? Que le vieil édifice: de la civilisation tombe en ruine, comme un! fragile château de cartes ? Tout, se tient et ceci amène cela. C'est peut-être parce que nous parlons aux femmes le chapeau sur la tête et le cigare dans la bouche, ([ue les revolvers partent tout seuls dans tous les coins. Méditons là-dessus. Nouvelles à la saaiR — Alors, sir Carson est parti vexé de la Oliain.brc des Communes pour l'Ulster. — Oui, il avait l'âme vraiment... Ulsterée. LES SOURIS Petits yeux, petit museau rose, Petit manteau de velours gris, Elles veillent quand tout repose, Nos commensales, les souris. Voyez : chacune entre, regarde, Puis se retire à pas discrets, Et leur engeance goguenarde Dans tous les trous où l'on bavarde S'en va colporter nos secrets. Circulant sans qu'on s'en méfie, Trottant menu dans tous .les coins, Des moindres faits de notre vie Ces bestioles sont témoins. Du fond de l'ombre, leur domaine, Elles suivent d'un œil moqueur L'absurde comédie humaine Où chacun peine et se démène Hélas ! au pourchas du bonheur. De l'histoire ancienne ou moderne Elles connaissent les dessous, Et leur flair aisément discerne Un vieux pamphlet d'un billet-doux. Quant à nos sottes paperasses, Grignottant ci, grignottant là, Elles s'en montrent si voraces Qu'on devrait bien leur savoir grâces De les chérir tant que cela. Leurs gais ébats qui d'habitude Agacent les bourgeois heureux, Par contre dans sa solitude Béconfortent le miséreux. Pour celui qui sait les comprendre Adieirsoucis, chagrins cuisants! Leur voix mystérieuse et tendre Semble, la nuit, se faire entendre Pour consoler les pauvres gens. PQL3CHE. LE SCâMLE CAILLAUX-ROCHETTE LA COMMISSION D'ENOUÈTE entend ' ia Magistrature et le Barreau 1 Déposition de M. Bidault de l'isle La séance est suspendue pendant quelques instants, puis la commission entend M. Bidault- de l'Isle, président de la Chambre des appels correctionnels. c M. Jaurès fait remarquer à M. Bidault de j l'Isle que sa première déposition est en con- ^ tradiction avec celle de M. Fabre. j M. Bidault de l'Isle répond qu'il vit d'abord r l'avocat M° Maurice Bernard, qui lui demanda <r le renvoi pour raisons de santé, mais M. Bi- - dault de l'Isle a refusé. Quelques jours plus j tard, M. Bidault de l'Isle vit le procureur gé- ^ néral qui lui dit avoir eu un entretien avec M. Monis et que ce dernier avait fait valoir s qu'il serait préférable de reporter l'affaire Bo- c chette à une date ultérieure. M. Bidault de 1 l'Isle ne vit là qu'une simple question d'oppor- i tunité et, le procureur général demandant, c comme l'avocat, la remise de l'affaire, celle-ci ] fut ajournée, mais M. Bidault de l'Isle ne re- ( çut pas d'ordre et n'avait pas à en recevoir. i L'entretien entre MM. Fabre et Bidault de 1 l'Isle fut, d'ailleurs fort tranquille et M. Fabre ne fit nullement appel aux sentiments de < M. Bidault de l'Isle. ; La séance est levée et renvoyée à demain. ( Pour M. Lescouvé, la remise était stupéfiante 1 De Paris, le 21. — La commission s'est réu- ; nie, à 9 heures et ideanie, sous la présidence de ] M. Jaurès. Elle a entendu M. Lescouvé, procu- ' reur de la République, qui a déclaré qu'il a appris avec stupéfaction de la bouche du pro- : cuieur général la remise .de l'affaire Rochette. ; 11 eut la conviction profonde que, si M. Fabre ' y consentait, c'est qu'un incident s'était passé au-idessus de .lui. Cette conviction était celle du palais tout entier, où tout le monde connaissait l'existence du fameux procès-verbal lu à la tribune de la Chambre. Sur une question de M. Jaurès, M. Lescouvé déclare que, dans ses .conversations avec M. •Fabre, il eut plus que l'impression que celui-ci avait reçu un ordre, il en eut l'affirmation. M. Fabre lui parla du procès-verbal dans les premiers jours d'avril. M. Lescouvé ajoute que, dans une conversation avec M0 Maurice Bernard, celui-ci lui déclara que le gouvernement avait fait une idémarche auprès du procureur général, et que la remise n'avait pas été de-mondée pour les convenances de l'avocat. M. Lescouvé a la conviction que ce n'est pas M0 Bernard qui fit la démarche auprès du ministre des finances, mais, au contraire, M. Caillaux qui fit la démarche auprès de .M° Bernard.M. Lescouvé déclare en terminant que, si l'affaire était venue le 27 avril et si Rochette avait fait ^défaut, on aurait pu néanmoins faire venir l'affaire avant les vacances judiciaires.Pour M. Laurence, M. Bidault de Lisle pensait que c'était la vblonté du gouvernement M. Lourence, avocat général, dépose qu'il n'a pas connaissance de l'entretien du président idu conseil avec le procureur général. Il ignore 'également si celui-ci avait reçu des instructions, mais, en avril ou mai 1911, M. Bidault de .l'Isle lui confia que le procureur général insistait pour obtenir la remise de l'affaire .Rochette que le gouvernement désirait ou exigeait et ajouta : « J'ai tiré d'affaire votre procureur général. » En me disant celai, je crois que M. Bidault de Usle a compris que le gouvernement avait exigé du procureur général la remise de l'affaire. M. Laurence avoue- qu'il fut très étonné quand M. Bidault de l'Isle déclara à la commission d'enquête, il y a deux ans, qu'il avait pris l'initiative de la remise, et il confirme que tout le .monde au palais connaissait .l'existence du document où M. Faibre consigna- ses entretiens avec le président du conseil. M. Leberquier fait part de l'émo ion qu'eut alors M. Fabre M. Leberquier, conseiller à la -cour, qui présida l'audience d'ajournement, dépose ensuite. II déclare que, vers la fin de mars, M. Bidault de l'Isle dit que, quelques jours auparavant, Me Bernard lui avait demandé la remise, et qu'il l'avait refusée, mais que, le jour-même, M« Bernard ayant insisté, alléguant son état de santé, il déclara que, dans ces conditions, la remise pouvait être accoudée. Ultérieurement, M. Bidault de l'Isle lui déclara que, la veiille du jour où la remise fut accordée, il fut mandé par le procureur général qu'il avait trouvé furieux, et que celui-ci lui avait dit : « J'ai été appelé par le président du conseil qui m'a dit que l'affaire Rochette ne pouvait venir le 2 7avril, et que, dans l'intérêt général, il fallait .la remettre. » M. Bidault de l'Isle lui dit qu'il avait accordé la remise qui ne .pouvait avoilr aucun effet sur les poursuites. M. Le-berquier déclare que, dans une «conversation avec le procureur général, celui-ci fit allusion j à l'entrevue qu'il eut avec le président du con-: seil et lui déclara qu'en sortant du ministère son impression était .que, s'il avait résisté, il était brisé. Le procureur général était ému. U lui parla de ces incidents avec une grande tristesse. M Poucet exprime l'étonnement de la magistrature à la nouvelle de la remise M. François Poucet, conseiller à la cour, dit la stupéfaction de tous les magistrats quand i.ls entendirent M. Leberquier .prononcer la remise au 1er décembre et raconte que, causant un jour, avec un collègue, de cette remise, un avocatrigénéral qu'il ne connaissait pas s'ap-pro etleurldit : « Vous n'êtes pas au courant, il paraît, que Rochette serait le bailleur du « Rappel », et que M. Caillaux écrit dans le « Rappel. » (VI. Bidault de l'Isle n'aurait accordé la remise que par amitié pour M. Fabre M. Poncet parla de cela à M. Bidault de l'Isle qui lui raconta l'entretien de M. Monis avec le procureur général au cours duquel M. klonis aurait à ce dernier : « J'entends vous endre personnellement responsable du relus le la remise si elle n'est pas accordée. » M. iidault de l'Isle lui déclara qu'il n'avait ac-ordé la remise que sur l'insistance de M. Faire et par amitié pour lui. M. Poucet ajoute que, quelques jours après, L Fabre lui confirma le récit que lui avait ait M. Bidault de l'Isle et lui déclara qu'il vait consigné par écrit la relation de son en-retien avec le ministre. Sur une question, M. Poncet dit que M- Faire lui raconta qu'il aurait été sommé par M. Ionis. Pour M1 Bernard, dit M. Bloch-Laroque, la remise est due au gouvernement M. Bloch-Laroque, substitut à la Cour, rend ompte d'une conversation qu'il eut avec M* Bernard et qui lui laissa l'impression que 10 ;ouvernement désirait la remise de l'afiaire' iochette et que l'avocat était chargé de la de-nande. M. Bloch-Laroque ajoute que l'avocat ;énér.ai lui dpnna lecture, quelques jours après on entretien avec M. Monis, de la note qui a laru ces jours-ci et qu'il lui dit de conserver tour lui. M. Schedlin, substitut, qui fut chargé de» outenir la prévention dans l'affaire Rochette, léclare qu'au commencement d'avril, M. Faire le fit appeler et, en proie à une vive émo-ion, lui dit qu'il avait reçu du président du onseil des instructions formelles pour obtenir a remise de l'affaire ajoutant qu'il devait s'in-liner sous peine de voir menacée son exis-ence de magistrat. Quelques jours après, M. "abre lui donna lecture de son procès-verbal. M. Cord, substitut du procureur général, raconte que M. Fabre, en rentrant du ministère tu parquet paraissait ennuyé, nerveux. Il en lonclut que son entretien avec M. Monis l'avait roublé. A ses questions, M. Fabre lui dit que M. Mo-îis voulait le renvoi de l'affaire. « Je ne crois ias' que M. Monis y tienne, mais M. Caillaux e veut, l'exige. » Quelques jours après, M. Fabre lui dit qu'il ;e rendait à une nouvelle convocation du pré-lident du conseil pour lui annoncer que M. Bi-lault de l'Isle lui accordait la remise. La séance est suspendue à midi 1/4. La déposition de Me Maurice Bernard A la reprise de la séance de la commission' l'enquête, on entend l'avocat M® Maurice Ber-îard. Il déclare qu'il éprouva un sentiment de surprise et d'indignation à la lecture de cer-aines dépositions. 11 se demande comment M. Monis, qu'il n'a jamais vu, qui ne lui a jamais oarl.é, a pu mettre en mouvement un appareil nVssi formidable et vaincre tant de résistants. Il proteste avec énergie contre l'attitude qui lui a été imputée par le procureur général. Il affirme n'avoir jamais élevé de menaces et n'avoir essayé sur lui aucune intimidation. \près avoir dit qu'il se considérait lié par le' secret professionnel pour certains faits, il raconte qu'un jour une personne dont il ne peut lire le nom, mais qui n'est- ni un homme politique, ni un journaliste, vint le trouver et lui rléclara qu'il pouvait demander la remise de. l'affaire Rochette au procureur général, quTelle 5erait accordée d'avance. Il n'y crut pas beaucoup. Il al\a, toutefois, voir M. Fabre, mais il :iffirme qu'il n'accomplissait pas de mission et que cette visite ne fut suggérée ni par le. président du conseil, ni par le ministre des finances.M8 Bernard explique , l'intérêt capital qu'il pouvait y avoir pour Rochette à retarder sa comparution devant la' Cour. «Malgré l'insistance de M. Jaurès, M0 Bernard refuse de dire le nom de la personne qui lui conseilla de demander la remise de l'affaire, affirmant qu'elle serait accordée. M. Jaurès en exprime le regret et ajoute : « L'opinion dégagera cette conclusion que, I'émiS9aire inconnu ne pouvant venir du camp des magistrats est venu du camp des gouvernants. » Me Bernard répète que quelqu'un qui n'appartient ni à la politique, ni à la presse, ni au monde gouvernemental, est venu lui apporter un avis. Cette personne lui apparut assez digne de foi pour qu'il fit la démarche auprès de M. Bidault de l'Isle. tiORT DE M. LE DÉPUTÉ VICTOR DËLPORTE M. Victor Delporle, député clérical de Mons. est mort subitement chez lui, à Dour, dans le courant de la nuit de vendredi à samedi. 11 était né à Dour le 18 août 1855. M. le docteur Delpiate était très populaire dans le Borinage et sa mort, connue très tût samedi matin, y a causé une véritable émotion.Il avait été- élu pour la première lois député en 1900. En lOPi, » ne fut pas réélu à la suite de l'élection de M. le -docteur Doscamps, libéral. U rentra au parlement en 1908 et, en 1912, fut réélu. 11 était soumis à réélection en mai prochain. Son suppléant jusque là prochaine élection législative, est M. Edouard Servais, avocat à Mons. M. Victor Delporte siégeait au conseil communal de Dour depuis le 1™ janvier 1908. Président de la Fédération catholique boraine, il avait rendu, de réels services à ses électeurs, et c'est, à cela qu'il devait surtout sa grande popularité. M. Delporte était chevalier de l'ordre de Léopold et commandeur de l'ordre de Saint-Gré-goire-le-Grand.—V-—■— ——~— AUX ASSISES DU HSINAUT UNE AFFAIRE DE MŒURS La cour d'assises du Hainaut vient de juger, à huis-clos, une affaire de mœurs qui s'était déroulée le 9 novembre dernier à La Louvière. Les inculpés, au nombre de sept, avaient à répondre d'attentat à la pudeur sur deux jeunes filles de 15 ans. Les faits s'étaient passés dans une salle de danse, à la suite d'un bal. Le jury ayant répondu, négativement aux deux ee.nt quarante-deux questions qui lui étaient posées, la cour a prononcé un acquittement général.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume