La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

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s.n. 1916, 09 September. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3b5w669v07/
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PAn<lpA An IQftfî F.ditinn de Guerre No 39. P/ir • Ifl rPnfimflc 9 SEPTEMBRE 1916. Prix : 10 centim T. Ex JÊBBBSÊ JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL Affilié à l'Association de la Presse Financière Bel£( Administration-Direction. F. Sels. Bureaux : 103, Place de Meir, ANVERS. Téléphone 4293 Chronique de la Ville NOTRE PROCES Une histoire de brigands. — Le correspondant anversois d'un journal de Bruxelles n'aurait pu mieux intituler ce procès, qui prend, parmi l'opinion publique l'envergure d'un roman à la Pon-son du Terrail. — Sa main était aussi froide que celle d'un serpent ! ! ! Brrr ! L'histoire, pour mieux dire, en termes du Palais, « l'affaire » a donc été introduite au tribunal Civil le 29 août dernier, mais chose digne de remarque, la mise au rôle a été demandée par la partie intéressée même, nous donnant ainsi le temps de nous « retourner », nous en remercions bien notre adversaire. Pour en revenir à notre « histoire de brigands », disons qu'une feuille flamande populaire a donné sur notre procès des renseignements abracadabrants, nous faisant dire entr'autres que M. l'échevin des Beaux-Arts se trimballait du matin au soir « Rijst én rots » dans l'auto des pompiers. Puis enfin le correspondant anversois de «La Belgique », dont les bourdes ne se comptent plus, qui vient dire qu'il a prévu le procès ! Que c'est sous le couvert de la finance que nous faisons de la politique etc. etc. Il a obtenu la copie de l'exploit et l'insère en entier dans sa correspondance, cela rétablira un peu les faits et les honnêtes gens, dont il parle, verront bien que tout le procès roule sur l'emploi d'un aulto par M. l'échevin des Beaux-Arts, pour le chercher et reconduire à son domicile. On nous envoi du papier timbré pour avoir dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Que ce soit, l'échevin, le président ou le membre de la Chambre des Représentants, réuni en une même personne, il n'en est pas moins vrai que M. l'échevin a été conduit et recherché a Aertselaer dans un auto appartenant à la Ville, cela, nous le prouverons en temps et lieu Soyons juste. — Il nous revient de source autorisée, depuis que l'auto de la Ville, qui fait l'objet de notre procès, est au service du Comité Provincial, c'est M. Franck qui paie de sa poche, l'huile et la benzine. Dont acte. Le procès Franck. — Un précédent. — Il n'est pas sans intérêt de rappeler ici un fait analogue à celui quei nous avons signalé, et qui s'est passé, si notre mémoire n'est pas infidèle, en 1913. L'administration de la Ville venait d'inaugurer le fameux Service automobile et les contribuables, aux frais desquels l'expérience se faisait, s'attendaient à voir dorénavant marcher « sur des roulettes » tous les services de la Ville. Faut-il ajouter que l'introduction d'autos n'a rien changé du tout, sauf à rendre la tâche surhumaine de nos édiles, un peu plus facile? Mais je déraille. L'excellent homme qu'est notre bourgmestre s'était assimilé sans difficulté l'emploi de l'.automôbile communale et il l'utilisait même pour faire des courses personnelles, telles que des visites privées. Le journal « Le Mercure » veillait et publia un articulet bien plus sévère que le nôtre â propos de M. Franck. Que fit le bourgmestre? Intenta-t-il un procès en calomnie? Non il eût suffisamment de bon esprit pour faire, le moins de bruit possible autour de* cette affaire, et supprima les courses privées. Dans l'affaire actuelle, cela ne se passe pas ainsi. M. Franck nous acctise. de le calomnier, alors qu'il lui aurait suffi de nous envoyer un gentil petit mot par lequel il aurait pu affirmer formellement qu'il ne s'est jamais servi de l'auto de la ville pour ses courses personnelles. C'était la façon la plus simple de rectifier une erreur, si erreur il y a. Le Lloyd Anversois s'occupe également de notre procès. Tout comme d'autres journaux, dont les insinuations méchantes ne peuvent nous émouvoir, il fait précéder son information de termes méchants et calomnieux à notre égard, ce qui pourrait nous placer en fausse position devant le public non initié. Nous ne comprenons pas que le « Lloyd » se met au même niveau que les journaux dont nous parlons ci-dessus ; il doit pourtant bien savoir que cela pourrait lui coûter un procès. UN PETIT AVOCAT de la Ville, le n. 3 enfin (car la Ville à, a soji service trois avocats) auquel on confie les affaires anodines, fait grand bruit au café comme au palais, au sujet de notre procès avec M. l'échevin des Beaux-Arts. C'est un vrai petit diable qui sort d'un petit bénitier, tout est petit chez lui, ces petites sorties ne se comptent plus mais tout petit qu'il est, cet avocat est un GRAND politicien. Qu'il prenne la défense de M. l'échevin, c'est son droit absolu, mais qu'il se permette de nous donner des noms d'oiseaux, digne de sa petite intelligence, cela nous peine beaucoup. L'éclair nous aveuglant ne nous aurait pas plus surpris. Nous reconnaissons pourtant volontiers qu'il a eu l'honneur avec son ami, M. l'échevin des Beaux-Arts, de faire revenir la population à Anvers, au grand bien de la Ville, après le bombardement, en allant donner des meetings aux réfugiés en Hollande. Il est vraiment dommage qu'il doive par ses sorties maladroites, annihiler le bénéfice de cette œuvre méritoire. Suite au précédent. — Cette fois c'est un génie !un docte,ur en médecine ! Ce docteur, grand praticien, habite une grande maison digne de sa célébrité financière.Monsieur le docteur est financier avant tout : il est commissaire de sociétés, si pas administrateur. Il trouve encore le temps dé remplir un modeste emploi dans un hôpital de notre ville, au détriment d'un autre docteur moins favorisé de la fortunei. C'est à propos, paraît-il, de linsertion dans notre journal d'un avis d'augmentation de capital cKune société financière que le docteur avait opposé son véto! Si c'est laid, vous en conviendrez avec nous ; mais ce qui est plus laid encore, c'est de vouloir nuire à notre publication.Nous voulons bien laisser ce conseiller provincial dans sa quiétude, à condition dei nous laisser tranquille ; mais nous 1< prévenons charitablement qu'à la pre mière récidive, nous aurons à nous oc cuper plus sérieusement de sa personne POLITIQUE. —• Nous n'avons pas i nous défendre contre les assertions d< certains partisans de M. l'échevin de; Beaux-Arts, qui répandent le bruit qu< nos critiques sont basées sur un espri' politique. Nous ne sommes pas un journal politique et respectons toutes les opinions. A notre point de vue particulier nous avons le courage d'oser dire, à nos amis, coi: me à nos adversaires, leurs vérités. Il n'est pas de mise certes, de parle: politique en ces moments pénibles, mais on peut, on doit faire ressortir ce q;i£ noua appelons des abus ou des erreurs, n'importe à quel parti appartient la personnalité en cause. M. l'échevin des Beaux-Arts a beaucoup de talent et nous savons qu'il est absolument désintéressé, que ses moyens lui permettent d'avoir villa, chevaux el voiture, c'est assez dire que ce n'est pas au point de vue du lucre que nous l'avons critiqué. Sa situation publique aurait drô lui faire comprendre qu'il avait à se soumettre, comme les autres échevins, à se servir de ses propres moyens de locomotion et ne pas vouloir, comme c'est sa regrettable manie, faire exception en tout et toujours. L'affaire des 25 % de retenue sur les appointements des employés a été néfaste pour lui — il à beaucoup à se faire oublier. Espérons qu'il comprendra la situation. Nous reconnaissans volontiers que M. Franck est à sa place au Collège échcvinal et peut rendre des services em-minents s'il faisait le sacrifice de son amour propre exagéré. Il en est temps encore, un bon coup de balai à toutes ces « nullités » que l'on a accepté sur la recommandation ck l'ami politique, un contrôle sévère, mai; juste, dans tous les comités et un service plus sérieux dans l'alimentation, ■— voi. là qui ferait regagner en peu de temps la popularité, que, disons le franchement, cet échevin et d'autres ont perdr parmi notre population anversoise. Finances Anversoises. — Tout en constatant l'excellent travail et le bon goût de notre service de plantations, nous devons bien reconnaître que pour le moment la dépense que s'élève à environ un demi million de francs par an pourrait être réduite dans ele fortes proportions. On a remplacé également l'échevin des Beaux-Arts. On peut se demander s'il y avait pour cette nomination l'urgence nécessaire?Nous croyons plutôt que cette nomination a été motivée parce qu'on avait besoin au collège des connaissances spéciales de M. Franck. Admettons cela un mqmcnt, mais il est évident que ce n'est pas comme connaisseur des Beaux-Arts qu'il faut avoir recours à M. Franck. Il s'agit donc d'autres connaissances administratives et dans ce cas, cela dépend d'un autre éche-vinat, à la tête duquel se trouve alors un échevin que n'est pas à la hauteur des circonstances. C'est de la pure logique. S'il y a un échevin incapable, pourquoi le gar<Je-t-on et n'a-t-il pas eu assez d'a- ; mour propre pour donner sa démissior - afin de laisser nommer M. Franck à s; - place ? C'est de cette façon que l'entrée de M Franck dans le Cabinet Echevinat aurait t dû de faire et non pas autrement, poui ; épargner des incapables. ! Le service des Plantations. — Dan« : l'articulet précédent nous parlions di Service des Plantations. A ce propos, ■ disons que les compétences de ce servie* avaient planté des pommes de terre ai i Parc aux Rossigols à la grande surprise i des fermiers des environs. Ceux-ci n'épargnèrent pas leurs conseils en avertis sant que les terrains ne convenaient pas, ; le niveau étant trop bas. Les jardiniers - s'entêtèrent et le résultat fût que les pommes de terre finirent par pourrir en terre. Cette histoire rappelle un autre tour de force de jardinage. La Ville, l'hiver dernier, avait fait une grande réserve de pommes de terre dont une partie avait été ■ enfouie dans la terre, comme cela se pratique chez les paysans. Lorsque le moment i fût venu d'attaquer cette réserve, l'on trouva le moyen d'abîmer la plus grande partie, en laissant les tranchées ouverte1-, après en avoir enlevé une partie du contenu. et ce au lieu de refermer les puits immédiatement, sans laisser le temps à la température froide de faire des dégâts. Nous pourrions rappeler ici, quoi que-la chose n'est pas imputable au service des plantations, les 400,ckx> kilos pommes de terre, logées à l'Entrepôt St-Félix, dont la dixième partie seulement fût mang-eable, et encore... * * * Parlant élu Parc aux Rossignols, il est très curieux que la noyade des pommes de terre vient confirmer la grande critique qui a été étouffée lorè de l'acqu si-tion de ce parc. Pour bien comprendre il nous faudra remonter à la première cession de ces terrains. Les propriétaires originaires, très au courant de l'impossi-1 sibilité de transformer leurs terres en terrain à bâtir, les cédèrent à un consortium, que avait l'intention de faire cette spé- ■ culation. Le prix d'achat fût environ un demi-million. Les architectes se mirent à l'œuvre, mais lorsqu'on en vint à la question des égoûts 011 s'aperçut que l'écoulement des eaux offrait un obstacle insurmontable, à moins de créer un égoût à grande section qui aurait contourné ' toute la ville vers le Nord. On se représente d'ici la tête des spéculateurs. On chercha longtemps une solution pour se tirer de ce guêpier et un malin la trouva : endosser à la Ville la mauvaise affaire. On s'y prit si bien que la détestable opération devint une spéculation de premier ordre. Sans risques, ennuis et sans devoir engager un immense capital pendant de longues années pour mettre en valeur et réaliser les terrains à bâtir, les vendeurs obtinrent de la ville le triple de leur prix d'achat. Le pain. — A la dernière, séance du Conseil communal, M .l'échevin Louis Franck a proposé de porter le prix maximum du pain de 43 à 45 centimes. Cette proposition a été acceptée. M. De Vos, bourgemestre, a repris ses fonctions. L'échevin G. Albrecht remplira les fonctions de secrétaire communal pendant les vacances de M. M dis.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1905 bis 1917.

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