La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

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23 Dezember 1916
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s.n. 1916, 23 Dezember. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/445h99023w/
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VeaAée en 1905. Edition de guerre, No 50. Prix : 10 centimes. 23 DECEMBRE 1916 LA ORBEILLE - ■ S - , . I- ~f-— JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL Administration-Direction F. Sels. o l.3 - *• Affilié à l'Association de la Presse Financière Belge. Bureaux: 103, Place de Meir, ANVERS. Téléphone 425» Publicité financière: 1.0Q fr. la ligne; Annonces commerciales, Avis d'assemblées : fr. 0.50 la ligne; Emissions, Rapports et Bilans à forfait. A l'occasion du Nouvel-An le journal *e paraîtra pas. Chronique de la Ville A L'HOTEL DE VILLE On nous a changé quelque chose dans ( hé Collège scabinal. On ne sait quoi, mais oh doit constater que l'on y travaille, qu'il y a plus d'entente; enfin que l'on fait du bon ouvrage. Notre rôle n'est pas la flatterie, on le sait, mais il faut savoir reconnaître les ' •efforts faits dans le but de secourir la 1 population. Sur oe, ■arrivons au dernier Conseil communal. Après un juste tribut d'hom- ' otages payé à la mémoire du conseiller Bug. Van de Walle, c'est M. Steger qui demande des explications aux ' échevins compétents sur l'alimentation. L'échevin Franck répond d'abord. Il fait part qu'en ce qui concerne le pain, la /écalte en l'Amérique du Nord et en Angleterre n'a pas été brillante, mais il n'y a aucune raison que le Comité national ne sort à même de ravitailler tout le monde. Quant à l'affaire du saindoux et du lard, dont nous avons parlé, ajoutons-y le < riz, les pois, les haricots et le mais, M. ' Franck nous déclare qu'il n'est pas qu-es- : tiori de diminuer les rations et qu'elles restent obtenables pour tout le monde ! \ Très bien! , De plus, ajoute M. l'échevin, je puis < vous annoncer que nous avons mainte- 1 nant obtenu l'autorisation d'importer du 1 café et du savon qui seront mis à la dis- 1 position de tous à des prix normaux. Le 1 premier envoi de café brut est déjà dans nos murs. J'espère que c'en sera fait du commerce usuraire de ces denrées et que la perte par lui subie sur les prix sera une bonne leçon pour ceux qui se sont rendus coupables de cette misérable besogne. Puis nous avons reçu l'autorisation d'importer de plus fortes quantités de certaines denrées pour les soupes populaires et les nécessiteux. L'organisation si utile des distributions de soupe pourra, de oe fart, être généralisé dans toutes les communes.L'échevin Strauss s'est chargé de répondre pour le ravitaillement des pommes <fe terre, à la suite d'une demande de M. Verrept. c Il entre dans des détails concernant le i ravitaillement en pommes de terre. Il a obtenu de l'autorité occupante que 8o p.c. j de la production de la province d'Anvers c seraient réservés à la population de cette x province. Il espère que les quantités à re- (c ceviïT seront assez élevées pour permettre i une plus ample distribution. \ Quant au beurre, M. l'échevin pense i qu'on pourra, dans un avenir rapproché, f compter sur une meilleure organisation. c Tout le monde est satisfait de la distri- c butîon de sucre, mais pour la chicorée, il es* à craindre qu'elle ne nous arrivera pas c en quantité suffisante. Il faudra, dit M. *t Strauss, la remplacer par la torréaline. $ M. Strauss annonce que vraisemblable- l ■ment la Ville pourra faire une distribution d'une centaine de grammes de graisse par personne au mois de janvier ou de février. Rte plus, on pourra faire des distributions d assez régulières de sirops, de miel artifi- c ciel et de confitures, à des prix très abor- r dables. t: Bnoellente idée de M. Randaxhe. Il r ~ » « ■«•uuvvj vvHuuwtJaics, AViâ u a&SttfllDlë; propose de restituer, aux miséreux les vêtements et hardes qu'ils ont engagés au - Mont-de-Piété, aux frais de la Ville. Espérons que le Collège ne tardera pas à donner des ordres en conséquence. C'est du bon ouvrage. Quant au renouvellement des bons de ; caisse de 6 millions de 1915, glanons sur ; cette affaire onéreuse. Les bailleurs de ] fonds consentent au renouvellement pour 1 un terme de 18 mois (échéance en juillet 1918) à des conditions identiques à celles 3 de la levée primitive: prix de cession ; 95 P- c-> intérêts 4 % l'an payables — sur , coupons — par semestre échu. Eh bien ! n'avions-nous pas raison de | dire que l'on nous a changé quelque . chose? i Les règlements nécessaires qui ne sont ; pas appliqués. — A l'avènement des moyens de locomotion rapide, tels la bi-1 cyclette et l'auto, les règlements sur le t roulage furent revisés et uniformisés . pour toute l'Europe afin d'éviter les r miliers d'accidents nui se produisaient : chaque jour Alors que partout, dans les villes, voi-1 re même dans les villaees. on s'efforça ; de faire observer la nouvelle réelemen-, tation, on s'en désintéressa complète-■ ment à Anvers. • Auss", sous le rapport de la circulation. Anvers ressemble à une petite ville de province: au lieu de tenir la droite, ; comme la loi le nreserit. •'eus les véhicu-. les sans exception, roulent au milieu de i la chaussée, pour n'apnuyer à dro'te que . lorsqu'il s'a en de croiser une charrette : venant en sens inverse. ; Lorsque le cas se présente de dépasser une voiture qui vous précédé, vous êtes : torcé de donner un accroc au règlement, : car .1 ne vous reste que ie choix, ou bien de dépasser la voi.ure en .aassan: la voiture à votre dto:te. Mais alors vous vous • engagea sur l'autre moitié gauche de la route, ce qui n'est pas permis non plus. Par dessus le marché vous risquez un accident avec les véhicules venant en sens 1 inverse. Kien n'a jamais été fait, malgré tout ce qui a été écrit à ce propos dans les journaux, pour régler la c rcula^ion tel que la loi le prescrit. Il est vrai que l'on a organisé une brigade cycliste pour édu-quer les conducteurs, c ochers, chauffeurs etc. Est-il nécessaire de dire que l'idée qui a présidée à ia création de cette brigade, fût oubliée immédiatement. Dès leur premie-re sortie, les agents cyclistes ont été H essés, non pas à régler la circulation, mais à rechercher les cyclistes qui n'avait pas leur plaque, ou dont la machine n'é'ait pas munie d'un timbre ou d'un frein. Leur miss:on était aussi de dresser des contraventions aux automobilistes, en cas d'excès de vi'esse. Ne serais-ce pas le moment de faire comprendre le règlement aux charre- , Hiers et voituriers, ils ne sont plus légion et de cette façon ce serait un b-en pour l'avenir. Tenez la droite ! La bouilïe des « rab!ots ». — A la suite de notre articule* sur les agissements 1 des courtiers marrons, art'culet n,1i " é ê reproduit par d'autres journa"v, l'administration s'est finalement décidée à faire balayer par la police les « rab'ots » qui » : ir. u.ou ia ligue; Emissions, «apports stationnaient place de Meir aux heures de Bourse. Une balança de haute précision. — Nous avons eu l'occasion de passer par l'Hôtel de Ville, 2e étage, bureau du service technique des travaux publics, et avons pu, grâce à la pièce blanche que nous avons royalement mis entre les mains du cerbère, nous approcher de la fameuse mécanique. Cette balance est gardée nuit et jour par des policiers secrets.' Puisque nous étions parvenu à notre fin, nous âvons regardé, regardé, et voici oe (que nous avons vu : Dans un plateau de la balance les noms de MM. H. Engels, président de la Compagnie des Tramways; Frédérick Del-vaux, avocat de la Ville, administrateur des Tramways d'Anvers ; Fr. Reinemund, administrateur; A. Decock, commissaire. Un petit billet portait le nom du Directeur M. Delmez. Dans l'autre plateau: Le cahier des charges de la Compagnie des Tramways, des édits du. Bourgmestre et du Collège sur la lumière de la voirie, une masse de promesses de l'échevin compétent M. Strauss au public anversois, des faooorts sur la mauvaise construction des voies et quelques carrés de carton que nous n'avons pu déchiffrer, il y en avaient assez bien. Le eardien, conscient de son rôle, nous fit signe de faire attention et levant la barre qui fait actionner la balance, notre surprise fut extrême! Le plateau contenant les noms des administrateurs et commissaire, l'emporta sur tous les documents accumulés dans ; l'autre plateau. Voilà pourquoi on attend à l'Hôtel de Ville que d'autres documents viennent augmenter le poids et lorsque cela balancera environ on s'occupera des agissements de la Compagnie des Tramways Anversois. Un peu d)a pitié..., s. v. p. — Il paraît que notre supplication pour ne pas laisser monter à des vieillards les escaliers du bureau de la rue du Serment, pour tou- ' cher leur pension de vieillesse, s'est trom- : pée d'adresse. Pardon! Nous avons cru que M. le Bourgmestre aurait fait part de ' la demande de la population à son Col- ' lège. Ah ! non. ' Nous supplions donc M. l'échevin 1 Strauss et son « bras d'acier », M. W. Schepmans, de vouloir étudier la question. 1 Y aura-t-il du changement cette fois? 1 Chi-lo-sa. 1 Un curieux procès. — J'achète des ca- ; rottes rouges. Je. les fais inscrire par mon vendeur sur le reçu de l'avance que je < !>aie. Arrive la marchandise et je constate ' Jes carottes jaunes. D'où procès. s Qui doit gagner, l'acheteur ou le vendeur? D'après la logique, l'acheteur. Notre Tribunal de Commerce en a jurgé ; îutrement. < Voici un extrait de oe jugement : 1 Attendu que le défeuseur refuse de re- 1 ^rendre réception d'un wagon de carottes : nis à sa disnosition par le demandeur et, 1 ~e parce qu'ils sont chargés de carottes 1 aunes au lieu de carottes rouges; 1 Attendu que le i6r novembre 1916 le dé- j "encleur versa une certaine somme au de- c nandeur qui reconnut à la demande du et îiiians a ioriait. défendeur avoir reçu celle-ci pour garantie suivant la convention susdite et de fournir des carottes rouges,marchandise nettoyée et marchandée au prix convenu ; Attendu que le demandeur a reconnu par-là devoir'fournir des carottes rouges, mais qu'il s'agit d'un aveu extraordinaire dont l'appréciation de la force probante est abandonnée à la prudence du juge, etc., etc. Par ces motifs : Le tribunal dit pour droit que l'objet du marché était la livraison de carottes saines, loyales et marchandées sans que leur couleur doive être rouge. Condamne te défendeur à payer, etc. Pour une carotte, en voilà une ait moins ! Déchets de cuiHne. — Oh ! mes tympans et, sans nulle doute, les vôtres, chers lecteurs. Depuis 7 heures du matin à midi ce n'est qu'une roulade de sifflets dans les rues d'Anvers, c'est à devenir fou ! N'y a-t-il donc pas un arrêté de police qui interdit d'embêter - les gens de pareille £a-jon? Nous vous le demandons, M. le Bourgmestre, un bon mouvement. Au début on donnait avec plaisir pour l'Œuvre du soldat ses dléchets de cuisine. C'était une charrette par jour à une heure indiquée. Maintenant que le mercantilisme s'en est emparé on offre 6, 7, 10, même 12 centimes au kilogr. Si cette alimentation doit nous revenir sous un produit chimique quelconque, nous voilà i>ien lotis. Enfin, faisons toujours cesser ces stridents appels au sifflet qui nous déchirent ta tympan. A Messieurs les Banquiers. — A plusieurs reprises nous nous sommes déjà permis d'attirer votre attention sur la situation pénible créée à votre personnel ç>ar la vie chère. Avec plaisir nous avons constaté que. plusieurs établissements de la ville ont al-oué à leurs employés des gratifications mensuelles, et même des appointements roubles à plusieurs reprises. Nous m mouvons que féliciter c«s Messieurs de eur décision, mars comme toujours il y a tes retardataires. Nous aimons aussi k :roiire qu'ils feront également preuve do jonne volonté, surtout à l'occasion de la louvelle année. On répare la routé du tram Un habitant de la rue St. Gommaire est curieux de savoir s'il s'agit du trava'l de •éfection des rails, oui a été réclamé en uin 1914 par les habitants de cotte rue i M. l'échevin des travaux publics. — 1/affaissement d'un rail à la joinhtre est :ause de chocs formidables, qui font rembler tout le voisinage, à chaque passage du tram. Anvers. — Caisse de Prêts. — La Caisse de Prêts, qui au début de la guerre a :té fondée par les r>rmcipa1**s maisons de >anmie d'Anvers dans le but de procu-er de menus crédits aux bourgeois, qui îe trouvaient temporairement gÊnés, a >rocurê depuis lors 6261 p^êts de cette i ature, consentis sur garantie en hypothèques ou sur des fonds publics. L'im-K>rtance en est de deux millions deux ent mil'e francs. En outre, avec le concours de 'lacfcmi-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1905 bis 1917.

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