La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial

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s.n. 1915, 30 April. La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pg1hh6d339/
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Fondé en 1905. — Nos 7 et 8. ix : 10 centimes. 30 avril 1915 LA CORBEILLE f. — . ^ JOURNAL FINANCIER ET COMMERCIAL Administration F. A. Seb. Bureaux: 103, Place de Meir, ANVERS. Téléphone 429.5 i - . AVIS Malgré notre désir de satisfaire nos lecteurs, nous ne pouvons, par suite de circonstances exceptionnelles, paraître chaque semaine à jour fixe. Nous nous ferons un plaisir d'envoyer gratuitement un exemplaire du journal, aussitôt paru, à MM. les banquiers et agents de change qui nous en ferons la demande. A propos des Coupons Dans une étude très intéressante, notre confrère Aladin, du journal Le Quotidien, traite de la valeur et de l'encaissement des coupons de diverses obligations. Nous résumons quelques passages de cette étude, pour l'édification de nos petits capitalistes. On sait que l'encaissement des coupons donne lieu à certaines formalités et de ce fait, il n'est que juste que ceux qui s'en occupent, soient rémunérés de leur travail. Ceci pour les coupons payables à Bruxelles, en Hollande ou autres pays. Nous devons néanmoins prémunir nos lecteurs contre certains écmneurs qui exigent des commissions scandaleuses pour ces encaissements et, à ce sujet, nous sommes parfaitement de l'avis de notre confrère, en recommandant de s'adresser de préférence aux agents de change inscrits à la Bourse d'Anvers et de Bruxelles. Dans notre dernier numéro, nous avions préconisé la formation d'un syndicat des agents de changes chargés de l'encaissement de tous les coupons déposés chaque semaine, mais, d'après un membre de la Commission de notre Bourse de fonds publics, le système actuel des. paiements ou encaissements de coupons, se fait par les banques et donne satisfaction.Voici comment opèrent quelques mai-•sons sérieuses à Bruxelles : Pour travailler à des conditions raisonnables, tout en courant un minimum de risques et en n'immobilisant pas trop de capitaux, elles prennent tous les coupons à l'encaissement. Le client repasse après un délai convenu et touche le montant intégral des coupons encaissés, sous déduction d'une commission qui varie selon les cas, de 1 à 2 p.c. Chacun y trouve son compte, mais il est bon de faire remarquer que cette façon de procéder n'est acceptable que des maisons qui méritent crédit. Et puisque nous parlons de Bruxelles, ajoutons que la corporation des agents de change agréés à la Bourse de Bruxelles a organisé un service d'encaissement à l'étranger des divers courions qu'on ne peut toucher à Bruxelles. Ce service qui fonctionne de façon impeccable sous la gracieuse et compétente direction du président de la Société des agents de change, permet à tous les membres de cette société (l'obtenir les conditions les plus avantageuses. Cela revient à dire que les porteurs de valeurs ou de fonds étrangers ont tout intérêt à s'adresser pour leurs encaissements de coupçns à un agent de change agréé. Pourquoi ne pas faire de même à Anvers?Les coupons de rente belge sont-ils payables ? La Banque Nationale, jx>ur venir en aide aux nombreux rentiers privés de leurs rentrées, achète au pair, à raison de 100 francs par personne et par mois les coupons des rentes, bons du trésor, annuités, etc., moyennant 0.10 pour frais. Des montants plus élevés ont été payables jusqu'ici par le gouvernement belge, au Havre, mais il paraîtrait que, depuis quelques semaines, ce payement est suspendu momentanément. De bonnes maisons de change et quelques ban--ques continuent néanmoins à acheter les coupons de rente belge et congolaise à 96 p.c. Exiger de la part des porteurs un rabais plus important paraîtrait abusif. Et les coupons des lots de villes ? Jusqu'ici Bruxelles et Gand ont payé leurs coupons à présentation. Schaer-bc-ek paie également, s'il, s'agit de petits montants. Mais Anvers, Liège, Osteude, Bruxelles-Maritime, Tournai ne payent pas et se refusent à assigner une échéance à cette suspension de payements.C'est regrettable, car ici c'est la toute petite épargne qui est directement atteinte. Heureusement pour elle qu'il s'est trouvé des âmes charitables pour payer par 1.80 les coupons de 2 francs et par 2.25 ou 2.30 ceux de 2.50, ce qui paraît très acceptable vu les circonstances. Pour les emprunts provinciaux et communaux, c'est le gâchis. Les uns paient, les autres ne paient pas, ou ne paient plus, ou paient à la caisse coinmuale seulement, ayant suspendu momentanément le service financier. Il en est de même d'ailleurs pour les obligations de tout ordre et de tout rang. Ici nous voyons avec stupéfaction des sociétés de tout premier ordre laisser en souffrance le payement de leurs coupons d'obligations ,sans un mot d'explication aux intéressés. A côté de cela, des sociétés beaucoup plus modestes, infiniment moins importantes continuent tranquillement leurs botjnes vieilles traditions. Il n'y aurait évidemment rien à dire d'organismes atteints par la guerre qui arrêteraient momentanément le service de leur dette. Mais il est regrettable de constater que certaines sociétés,dont les rentrées sont normales et les affaires régulières, profitent des circonstances actuelles pour conserver des disponibilités qui feraient le bonheur de tant de braves gens... De grandes responsabilités sont ici engagées, et nous verrons aux assemblées prochaines comment se justifieront les administrateurs de mainte société connue, et dont les obligations furent toujours considérées jusqu'ici comme des placements de tout premier ordre.Quant aux coupons étrangers, il est matériellement impossible de résumer le sujet. Indépendamment des difficultés d'encaissement, il faut tenir compte des fluctuations des changes et de la dénré-ciation relative de notre monnaie. C'est dans ce domaine que se commettent les plus grands abus, car aucun contrôle n'est à la portée du capitaliste, qui doit accepter de confiance le s conditions qu'on lui impose. Pour toutes les affaires qu'il est actuellement possible de traiter, il faut s'adresser exclusivement à des maisons sérieuses, connues, et qui ont fait leurs preuves en î>ériode de travail normal.Ces maisons ont des traditions qu'elles observent quelles que soient les circonstances, *Bureaux: iim, ru et une réputation qu'elles désirent sauvegarder... Car elles existeront encore lorsque auront disparu depuis longtemps toutes les officines douteuses, tous les courtiers marrons qui écument aujourd'hui les affaires et s'efforcent d'introduire dans la corporation déjà tant vilipendée des gens de finance, des usages de charlatans et des rouerie-; de maquignons.« A chacun son métier », dit un vieux proverbe. Capitalistes, mes amis, méditez ce précepte de la sagesse des nations et adressez-vous pour ce qui regarde le change, les titres et les coupons, aux agents qualifiés et patentés... C'est aussi le conseil que vous donne franchement LA CORBEILLE. VALEURS CAOUTCHOUTIERES L'industrie caoutchoutière est à la veille d'un développera en t hors ligne, grâce à la situation sociale et économique qui naîtra des événements actuels. Aujourd'hui déjà, par suite des exigences de la guerre, la consommation du caoutchouc augmente dans des proportions considérables. Les hostilités terminées, l'utilisation de la gomme s'étendra dans tous les domaines; d'autres emplois naîtront, nombreux. Il est certain, par exemple, que, pour diverses raisons, dont une des principales est la cherté progressante du bois, le caoutchouc remplacera le bois dans l'aménagement des maisons en ce qui regarde le parquetage, le lambrissage, le tapissage des murs. Et ainsi, par suite de la multiplicité des emplois de la gomme, la question de la surproduction du caoutchouc ne devra plus préoccuper les esprits. Reste celle du prix du produit ; celle-ci se résoudra d'elle-même. L'augmentation de la production dans les plantations d'Orient prévue pour un avenir prochain, contribuera, selon les lois économiques, à diminuer le prix et à maintenir celui-ci à un niveau qui facilitera singulièrement l'emploi du caoutchouc dans de nouveaux domaines où s'absorbera aisément la production plus considérable. Au surplus, la production n'augmentera pas dans la proportion que l'on semblait redouter. En effet, les plantations, instruites par une expérience qui leur a coûté cher, se sont vues obligées à supprimer une grande partie de leurs arbres pour remédier aux conséquences nuisibles de la plantation trop serrée suivie, jusqu'ici, par ces entreprises, et qui, en entravant, pour des années, le développement et, par suite, le rendement des arbres, entrana après elle des frais à peu près doubles pour la saignée des caoutchoutiers. La diminution du nombre des arbres amènera celle des frais pour soins et saignées ; donc, moins de dépenses, mais aussi abaissement de la production. Et cette production réduite des plantations trouvera aisément sa consommation dans certaines applications où il n'est pas absolument nécessaire d'employer un produit de tout premier ordre. Ce seront, avant tout, les Sociétés de culture forestière qui profiteront du développement de l'industrie caoutchoutière prévu par tous ceux qui connaissent la question. ice ue meir, Aiwcna. i cicjiuuuc On sait qu'il n'existe pas d'autres valeurs boursières susceptibles de rapporter autant que les titres caoutchoutiers et permettant, comme ceux-ci, de doubler, tripler ou décupler son capital. Il s'agit, évidemment, des Sociétés du groupe créées, avant le boom de 1910, dans des conditions normales et n'ayant pas grevé leur capital de la façon que» nous avons exposée précédemment, en-tr'autres la Selangor Company et la Kuala Lumpur, entreprises qui, grâce à leurs bénéfice hors ligne, ont toujours distribué des dividendes énormes et dont la Kuala Lumpur, par exemple, a vu des cours représentant onze fois sa valeur nominale. Lorsque dans certaines sphères, peu au courant de la question, on parlent de la crise caoutchoutière, on y représentait souvent la production et l'industrie du caoutchouc comme à peu près anéanties. Or, rien n'est plus faux, à preuve les résultats très satisfaisants obtenus au cours de 1914, par les entreprises suivantes : la Anglo-Malay a pu distribuer 225 p. c. de dividende et la Malacca Rubber, la Kuala Lumpur, la Federated Malay States, la Federated Selangor, la Dama.noara, la Selangor, la Linggi et la Valamorasa respectivement des dividendes trimestriels de 25 p. c., 15 p. c., 25 p. c., 20 p. c., 22 1/2 p. c., 25 p. c. et 62 1/2 p. c. Ces chiffres montrent que, malgré la crise, ces sociétés gagnent encore largenlent de quoi satis-faires leurs actionnaires. Ce n'est un mystère pour personne que les valeurs caoutchoutie-es furent parmi les plus malmenées, durant la crise de l'année dernière. Les erreurs dans le système de plantations de caoutchouc devaient forcément conduire à des mécomptes. On peut être convaincu, cependant, que les titres des Société seront aussi au nombre de ceux qui reprendront le plus rapidement le dessus, une fois la paix rétablie. Le caoutchouc, dans un avenir proche, deviendra de nouveau la matière première ou bien l'auxiliaire indispensables dans les usines rouvertes, et son îèern-e s'imposera. Grâce -à l'expérience acquise acquise par les planteurs et aux améliorations qu'ils apporteront à leurs exploitations, la marchandise deviendra meilleure et les Sociétés sagement dirigées auront devant elles une ère de prospérité inconnue jusqu'ici. C'est ce que nous souhaitons ardemment.LES PERSPECTIVES DU MARCHE PETROLIER suivant les rapports des Sociétés pétrolifères en 1914-15 Malgré la guerre, l'industrie du naph-te uisse n'a cessé son activité et il est intéressant de connaître les perspectives énoncées par les conseils des diverses sociétés d'exploitation du naphte russe relativement à l'activité du marché du naphte en 1914/15. Suivant les rapports précités, on n'a pas à craindre l'a réduction de la demande du naphte et ses produits et partant les dites sociétés pétrolifères prennent les mesures propres pour augmenter l'extraction du naphte par la voie d'acquisition et d'exploitation de nouveaux gisements pétroliers, ce qui à son toirr exigera des nouveaux capitaux qui se»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La corbeille: journal financier, industriel, maritime et commercial gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1905 bis 1917.

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