La défense médicale

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s.n. 1914, 18 Januar. La défense médicale. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m61bk1b36r/
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Deuxième année. — N° 3. Le Numéro 15 centimes (en vente à l'Age .ce Dechenne, Galerie du Roi, 14). H ■ «a—bw——ro Dimanche 18 janvier 1914. LA DÉFENSE MÉDICALE tournai envoyé à TOUS les Médecins cle LANGUE FRANÇAISE de Belgique, d'Europe et pays d'outre-mer Rédacteur en clief : X>- Clément PHILIPPE Bureaux : Rue Belliard, 115, BRUXELLES Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là, bravant de 8 à 9 heures et de 1 1/2 à 2 1/2 heures Paraissant tous les Dimanches ^s méchants, me moquant des sots^e me hâte de Téléphone = A 10> ^ """ d'ét" ob'^é f" P'«">r. 1 (Figaro.) Une Nation ennemie, mais... Il y a de l'espoir De quel espoir s'agit-il ? De voir évoluer la sensibilité allemande dans le sens de la courtoisie internationale. Un livre paru en ces derniers temps nous le promet. Mais d'abord, pourquoi ce livre intitulé : Belgique et Allemagne? L'auteur répond : Faire mieux apprécier des Belges les représentants chez nous de la nation allemande. Pourquoi ? En faveur même de nos intérêts les plus pressants, dit-il, et de l'intégrité de notre sentiment national. (Intégrité en faveur de laquelle l'auteur nous montre le danger de l'amitié française qui ne serait pas contre-balancée.) Et de qui ce livre ? Un pseudonyme. Toutefois, l'auteur se déclare un Wallon, wallonisant, membre actif de plusieurs organismes propagateurs du mouvement wallon ; — ceci soit dit, affirme-t-il, pour prévenir l'imputation éventuelle de fla-mingantisme ou de pangermanisme. Nous n'oserions dire que ces affirmations anonymes nous rassurent; mais, enfin, passons. L'ouvrage est documenté et c'est là le principal. On n'y rencontre pas de ces raisonnements tirés par les cheveux, ni d'énormités et nous pouvons le suivre par curiosité au moins, si nous ne nous proposons pîis toujours do l'imiter... par la suite. Cet ouvrage n'est pas le seul paru en faveur de l'Allemagne, ces derniers temps. Dans un autre ordre d'idées, il a paru une Anthologie des lyriques allemands contemporains depuis Nietzsche, avec préface d'Emile Verhaeren. L'ouvrage a pour auteur un Belge de Paris, M. Henri Guilbeaux. Emile Verhaeren dit, notamment : « Vous êtes de ceux, mon cher Guil-, beaux, qui désirent être utiles au présent et à l'avenir plus qu'au passé... L'idée d'une Europe à former, non plus avec de vieux concepts, mais avec de la réalité nouvelle, vous est chère. Vous sentez combien, malgré ceux qui les veulent séparer pour de prochains combats, les masses ont la fièvre de se connaître et de se rapprocher, combien le travail, l'échange et le trafic rendent semblables les intérêts et les idées, combien les races ne sont déjà plus que contact et mélange, combien rapidement deux, peuples — l'Angleterre et la France — qui se sont détestés pendant longtemps, parviennent à s'unir, à s'estimer et à s'aimer, combien enfin la notion de barrière, de douane et de frontière est contredite et comme niée par le génie de plus en plus inventif de l'homme... Vous appelez de vos vœux cette grande unité européenne nécessaire aujourd'hui, urgente demain. Vous savez que fatalement elle se fera; mais vous ne voulez pas attendre qu'elle soit faite; vous voulez travailler à ce qu'elle se fasse. » Voilà pourquoi vous vous évertuez à rapprocher entre elles, les deux pensées, l'allemande et la française. Vous ne croyez pas à leur irréductibilité, ni que le sentiment de ceux qui les ont créées au cours des siècles, doive perdurer en notre temps. » Votre humanité et votre bon sens se révoltent à croire la guerre inévitable ejitre ces deux forces énormes et supérieurement civilisatrices. Vous les voulez sereines et belles toutes les deux ; claires, compréhensives et utiles toutes les deux, parce que vous savez que sur elles surtout s'établira l'assise du futur Occident à destinée unique. » Ces pensées chères à Emile Verhaeren, certainement, tous nous les avons. Et tous nous formerions les mêmes vœux. Pour le progrès, la paix vaut mieux que la guerre. De nouveaux concepts doivent présider à la direction de l'Europe. Les douanes, les barrières, les frontières,tomberont. Si les Etats-Unis d'Europe doivent un jour se former, nous ne pouvons pas comprendre une Union où, avec l'Angleterre, la France,l'Italie, la Hollande et la Belgique, parmi ces nations confondues, l'Allemagne n'aurait avec elles fusionné sa puissante individualité dans le progrès général. Son effort est immense et sa place imposante. Il faut reconnaître, malgré tout, que manquerait quelque chose là où elle ne serait pas. Mais cet avenir ne doit pas nous faire fermer les yeux sur le présent. Pour le moment, il semble bien évident que l'Allemagne soit pour plusieurs peuples une cause de malaise en Europe, et les Allemands, l'objet de sentiments assez généralement antipathiques. L'auteur du livre anonyme dont nous avons parlé au début « Belgique et Allemagne », animé des meilleures intentions, d'ailleurs, dit de ses amis les Allemands de terribles choses. 11 me rappelle l'ours célèbre du fabuliste : ... « .... le fidèle émoucheur Vous empoigne un pavé, le lance avec raideur, Casse la tête à l'homme en écrasant la mouche. » Voici ce début compromettant : « Il serait puéril de nier que la mentalité du peuple allemand ne soit, en général, en retard sur la nôtre — quel que soit le sens favorable ou défavorable que l'pn 1 attache aux idées modernes — comme chez nous, les Wallons se montrent plus progressifs que les Flamands. Car nous touchons, ici, à des lois générales. Les races latines précèdent les races germaniques dans la voie de l'évolution et le retard qui en résulta pour les dernières se vérifie à tous les tournants de l'histoire. Depuis cinq siècles, Rome avait civilisé la Gaule, que les Germains demeuraient encore plongés dans la barbarie. Si Char-lemagne peut être considéré comme un empereur franco-allemand, ce n'en est pas moins au contact du monde latin, que se développa son génie. Le christianisme, la féodalité, la Renaissance, se manifestèrent en premier lieu chez les peuples latins et c'est Voltaire, suivant le mot de M. Lanson, qui « polit » le roi de Prusse. La période de la Révolution française est caractéristique au même égard. Le pauvre Anacharsis Ivlots, qui périt à Paris avec les Hébertistes, fut assurément le seul de son espèce; les Allemands d'Alsace, bien que francisés depuis un siècle, ne montrèrent au début, qu'un goût modéré pour le nouveau régime. Dans la province rhénane, si perméable aux idées françaises, les armées révolutionnaires reçurent assez bon accueil, mais la masse de la population resta indifférente et la République ne put se maitenirdans le pays : les esprits n'étaient pas prêts. Enfin, actuellement, nous observons tous les jours combien les Allemands du Sud, les Bavarois, les habitants de l'ancienne Norique sont plus rapprochés de noire manière de voir et de sentir que ceux du Mecklembourg ou de Poméranie. Il semble que l'écart entre l'évolution des races latines et celle des races germaniques se retrouve jusque dans l'enfant, l'enfant allemand étant plus lent à se développer que le nôtre. Or, dit notre auteur, c'est ce dont on ne veut pas tenir compte. On n'admet pas qu'un peuple qui, dans l'ensemble, est encore si différent'de nous, poursuive normalement son évolution, comme nous avons accompli la nôtre, qu'il ne partage pas encore nos idées, notre manière de voir et de sentir. » Notre- auteur assure même, en ce qui concerne -fes caractères primitifs de la rac?, qu' « elle en a gardé encore assez pour que bien des traits signalés par Tacite dans les Mœurs des Germains, nous apparaissent encore, aujourd'hui, comme véridiques ». 11 ajoute qu'on assure que « c'est d. ns les régions limitées par l'Elbe et J ; Wéser que l'entité psychologique du G< .main s'est conservée avec le plus de pure; '• ». * * Quoiqu'il en soit, /est, comme nous le disions au début : fl va de l'espoir... si c est, en réalité, une question d'évolution. Cependant que dire, pour le présent, d'un article comme celui dont nous donnons ci-après la traduction ? On y verra que ce n'est pas uniquement en déontologie que nos bonnes gens pèchent par le tact; que dire de la façon grossière dont un journal allemand a osé s'oocbper de nos querelles politiques les plus in.imes? Voici un fragmert d'article paru le 7 juillet 1913, dans la Rheinische West-fœhsche Zeitung ;■ • « Il est nécessaire que Flamands et Allemands se comprennent mieux, s'occupent plus les uns des autres et s'emploient davantage les uns e i faveur des autres. Cest ce que les deu< races apparentées ont négligé jusque maintenant. Oui, les Allemands ont fait r iontre d'un coupable désintéressement en /ers leurs frères de race de Belgique. » Cette année-ci, i y aura de nouveau de nombreux Allemands qui se rendront dans le beau petit Iiays voisin, à Bruxelles, dans les villej d'eaux, à l'Exposition universelle de (j)11d, presque exclusivement en territoire*^ mand. N'y aurait-il ,v-'4 — " 'I- - do ui aliC/JLXict iI«_ïc/o devenant chaque année plus nombreuses, pour soutenir les Flamands luttant contre les Français? Tout Fiançais considérerait au moins comme son plus strict devoir national de faire le contraire. Mais, en réalité, les Allemands, eux, agissent de façon différente, et font même le contraire. Ils parlent et massacrent tous, plus ou moins, le français, et ils se sont moqués jusqu'ici du flamand, du néerlandais. N'y a-t-il pas quelque chose de tragique pour 1 Allemagne dans le fait que des Germains obligent ainsi d'aulres Germains à employer envers eux la langue de l'ennemi héréditaire? Allemands, servez-vous dans la partie flamande de la Belgique de la langue néerlandaise ou de la langue allemande, et même du patois allemand. Achetez des journaux flamands, des plans flamands, des cartes-vues flamandes, et si vous ne pouvez les obtenir, votre demande incitera à en faire mettre en vente. Avant tout, prononcez les noms des villes flamandes en flamand ou en allemand! » A bas Malines, Anvers, Bruges, les autres noms français. Ne dites que Mechelen, Brùssel, Antwerpen, etc. » Soutenez principalement le flamand à l'Exposition de Gand ! C'est un devoir national de toujours y préférer le flamand au français. » N'est-ce pas, c'est joli ? Il est assez curieux que noire défenseur desAllemands et qui, dans son livre,paraît généralement de bonne foi, ait pu ignorer de semblables écrits. Car il faut avouer que c'est monstrueux ! Il écrit, au contraire : « Il importe de se souvenir avant tout du respect fétichiste de l'Allemand pour la légalité, pour les institutions établies, pour 1' « état de choses », comme dit Tar-tarin. Les Allemands, dit-il, s abstiennent de toute ingérence dans nos luttes politiques. Avec un sens politique très fin, et un tact qui mériterait d'être remarqué, ils évitent toute accointance avec le parti flamingant, qui ne leur dit rien qui vaille. Chaque circonstance officielle leur est une occasion d'affirmer leur respect de nos institutions. L'indépendance de la Belgique est pour nous un axiome, déclarait l'ambassadeur d'Allemagne dans le discours prononcé par lui à la fête organisée dans la colonie allemande d'Anvers à l'occasion du soixante-quinzième anniversaire de notre indépendance. » Les germanophiles feront observer, peut-être, en dernière ressource, que de . tels articles, aussi nettement hostiles à la culture française en Belgique, ne paraissent pas chez nous ; que c'est seulement en Allemagne que de pareils sentiments se manifestent. La distinction nous paraîtrait subtile et pour le moins tout à fait inutile. Ce n'en est pas moins une intrusion dans nos affaires de famille, entre Wallons et Flamands, puisque ces articles dictent leur conduite aux Allemands en voyage en Belgique, dans le but de leur voir encourager et soutenir, par leurs achats, leurs demandes, leur langue, l'animosité d'une partie du pays contre l'autre. On ne peut nier que ce soit là une besogne détestable au plus haut point; et il serait impossible de considérer comme ami le peuple qui la fait On ne peut même pas être indifférent à son égard : il faut le traiter en ennemi. Il vient jusque chez nous entretenir et attiser la discorde ! * * * Ces extravagantes inconvenances, notre germanophile a de quoi les excuser. N'a-t-il pas sous la main toujours son pavé de l'ours ? « N oublions pas, dit-il, ailleurs, que les Allemands entrés plus tard que les races latines dans la civilisation, sont loin d avoir atteint la délicatesse de celles-ci, leur raffinement et leur sensibilité. » Cette sensibilité dont parle notre au- les questions des mauvais traitements dans 1 armée allemande, et des châtiments corporels infligés aux enfants. Il est certainement curieux de constater la conservation de ces châtiments dans les mœurs, chez une nation aussi avancée scientifiquement. Il y a là une contradiction évidente et même scandaleuse. Comment expliquer qu'un peuple savant prétende corriger par la violence, des cas qui relèvent le plus souvent d'états physiologiques et psychologiques? Cela est inconcevable ! Comment concilier des mœurs du moyen âge avec une science du XXe siècle? A notre avis, une seule explication est possible : un certain goût sadique de la race. En ce qui concerne les mauvais traitements dans la marine allemande, que dire des faits relevés à l'audience du 29 décembre du Conseil de guerre de l'escadre des navires éclaireurs, à Iviel ? Se sont présentés devant le Conseil de guerre le lieutenant de vaisseau Ile'iligenstedt et les quartiers-maîtres Mucke et Handrick du croiseur Ko In, que commande le prince Adalbert, troisième fiis de l'empereur d'Allemagne. Tous trois étaient inculpés de mauvais traitements envers leurs subordonnés : Mucke dans quarante et un cas, et Handrick dans vingt et un. Quant au lieutenant, on lui reprochait de s'être arrogé un droit de punition qui ne lui appartenait pas. Encore, sous l'empire de la terreur, plusieurs des recrues maltraitées, bien qu'elles aient reconnu avoir pleuré de douleur et avoir reçu de leurs bourreaux, non seulement des coups de pied et de baïonnette dans le bas des reins, mais encore des coups de poing en pleine figure, ont ajouté que si elles avaient été frappées, cela « ne leur avait pas fait de mal », ou que « c'était pour rire ». Le Conseil de guerre, toutefois, n'a pas été dupe de ces déclarations, car Mucke a été condamné à trois mois de prison et Handrick à cinq semaines d'arrêts moyens; quant au lieutenant, il a été condamné à dix jours d'arrêts à la chambre. Pour un motif analogue, le Conseil de guerre a infligé ensuite un mois de prison au quartier-maître Nauman.n, du croiseur Stralsund. Enfin, et toujours pour la même raison, le sous-officier Beck, du Ie' régiment delà garde, à Posldam, dont le prince Oscar, cinquième fils de l'empereur d'Allemagne est le chef, a été condamné à six semaines d'arrêls. Notre auteur germanophile nous dira, peut-être, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, en Allemagne, puisque le Conseil de guerre a puni ces faits. Halte-là ! Il y a quelque chose d extraordinaire à ce que des faits d'une pareille brutalité puissent se répéter respectivement vingt et une fois et quarante et une fois. Comment de telles.révélations n'arrivent-elles que si fard en haut lieu? Il faut croire que l'excès est seul de nature à tomber sous l'application de la loi. Notre germanophile nous expliquerait, sans doute, que les mauvais traitements dansl armée, loin d'être mal pris, devraient être considérés comme une preuve de I excellente camaraderie enlre officiers et subordonnés. Bene amat, bene castigat. II tente une explication de ce genre au sujet des châtiments corporels appliqués aux écoliers : ...» la schlague? Hélas! oui; le papa 'allemand, voire le maître d'école » (je vous priede remarquer à cette occasion le choix du mot familier pour le premier, et le mot vieux jeu pour le second) « ont la main lourde. C'est le revers de la médaille. Même sans la chiquenaude » (chiquenaude est joli comme homonyme de schlague) « 1 éducation familiale .est. notablement .i nlllt! viulo rjno -»1> , ~ /n.. a.* i. corporels infliges à l'école par un autre, froissen t part'icu liéremen t not re délicatesse et notre respect de la dignité humaine. Mais il y a beaucoup à dire. » Et c'est maintenant que vous allez com-prei dre, lecteur, comment celui qui aime bien châtie bien. Voici : « L'école allemande, dit notre auteur, d abord, constitue un milieu plus intime que la nôtre. Le maître est un peu le camarade de ses élèves » (alors, vous comprenez : il faut qu'il les rosse, par analogie) « ou plutôt la classe entière est comme une famille dont le professeur serait le chef » (comme dans la. marine allemande) ^ par le fait, il se trouve enclin, dans son enseignement comme dans ses autres rapports avec les enfants, à une familiarité plus grande * (charmante compréhension de la familiarité) » et à une autorité plus large que chez nous » (une autorité à la von Fornstner); i ses manières sont celles du père qu'il remplace,'le ton habituel est une rudesse cordiale et, de leur côté, les enfants ignorent la distance qui, chez nous, sépare les enfants du maîire » (évidemment. cela nous fait très bien comprendre que la schlague en devient, sans doute, une douceur). « 11 faut dire aussi que les châtiments corporels, que nous nous figurons être l'ordinaire des potaches germaniques, sont, au contraire, très rarement appliqués en Allemagne » (à moins qu'il en soit comme dans la marine où les victimes n'osent se plaindre qu'après quarante-deux récidives), « où ils font l'objet d'une réglementation extra-sévère » (toujours comme dans la marine, quand, enfin, on le sait et .qu'il faut sauver la face). « Les châtiments corporels ne peuvent être infligés que pour des motifs graves — pour la cruauté envers les animaux, par exemple. Le directeur de l'institution doit être prévenu, le motif dûment spécifié dans un cahier ad hoc. Hâtons-nous, toutefois, de le constater, ce détail, tout en témoignant du caractère exceptionnel de l'institution, ne fait que la rendre plus odieuse. On comprend, à la rigueur, qu'un professeur exaspéré envoie une taloche à un garnement oului époussète le fond de la culotte » (notre auteur possède décidément un choix très heureux d'expressions atténuatives). « On conçoit moins cette exécution à froid, soumise à un protocole qui lui confère

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