La dernière heure

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s.n. 1914, 02 August. La dernière heure. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1z41r6nn95/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Sues annbacea ©t réchime» ©ont reçues aux bureaux du jouraaal et à l'AOSKCB EAVAS, 8, place dos ffiSartyrs, 8 (1« étag-e) | à Bruxollos. La Dernièrà Heure1 Ed SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptable» •»-aermenté» prè» de» tribunaux, le» tirage» quotidien» et moyen» de »e» numéro» payant». Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE,)E MIEUX RENSEIGNÉ N* 214 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 2 AOI/HH4~ CINQ CENTIMES UN maitre DE L'ESPRIT ti'esprit français qui eut son plein épanouissement au XVI11" siècle ne se manifesta pas seulement dans les conversations sérieuses ou enjouées de la vie de salon, laquelle fut jusqu'à la Révolution si animée et si brillante; il se retrouve, avec tous ses agréments, dans les lettres qu'échangeaient les innombrables fidèles d'un genre littéraire aujourd'hui disparu. . A cette époque, dans cette forme d'expression de la pensée qu'est la correspondance, les chefs du chœur sont madame du Deffand, Voltaire et Diderot. Parmi les épis-toliers du second rang avec madame de Choiseul, le chevalier de l'Isle et d'autres encore, le.prince de Ligne brille avec tout l'éclat de son goût et de son esprit. Sa correspondance est une conversation écrite, aussi libre, aussi enjouée, aussi pittoresque. Ses lettres s'élèvent souvent au-dessous de la frivolité et du badinage. Sans être graves et sévères, elles sont parfois pleines de bon sens et de Justesse. Il était .reçu dans l'intimité des chefs de peuples et des grands, de la tara» closes appréciations-sont curieuses pour les historiens. Le jour où le prince de Ligne fut "nommé colonel de régiment de son nom et dont le propriétaire était • son père. 11 écrivit à. celui-ci : « • Monsieur. J'ai l'honneur d'informer Votre Altesse de ce que je viens d'être nommé colonel de son régiment. Formule réspèctueuse et signature. >; La réponse était ainsi conçue : « Monsieur. Après le malheur de vous avoir pour fils, rien ne pouvait m'étre plus sensible de vous avoir pour colonel. Recevez, etc. » D'ailleurs, le prince de Ligne parlant de son père, écrit « Mon père ne m'aimait pas, je ne sais pourquoi, car nous lie nous-connaissions point. Ce n'étàit pas la. mode alors d'être bon père ni bon mari. » Le prince de Ligne, "envoyé en mission à la Cour de Russie, accompagna la grande Catherine dans son fabuleux voyage en Crimée, avec son favori Pofemkine elle dr i Cû soht les mille incidents de-ce voyage qui sont* relatés dans sa correspondance avec la marquise de Coigny. Des traits d'esprit ou d'observation la rend souvent digne des chefs-d'œuvre. Le portrait.de Potemkine n'est-il pas savoureux : « Je vois un commandant d'armée qui a l'air paresseux et qui travaille sans cesse; qui n'a pas d'autre bureau que ses genoux, d'autre peigne que ses doigts; toujours couché et ne dormant ni jour nuit, parce que son zèle pour la Souveraine qu'il adore l'agite toujours et qu'un coup de canon qu'il n'essuye pas l'inquiète par l'idée qu'il coûte la vie à. quelques-uns de ses soldats. Peureux pour les autres, brave pour lui, s'arrêtant sous le feu d'une batterie pour donner ses ordres; gai dans le danger, triste dans les plaisirs; malheureux à-force d'être heureux, blasé sur tout, morose, inconstant, philosophe profond, ministre habile, politique sublime ou enfant de dix ans; point vindicatif, demandant pardon d'un chagrin qu'il a causé; réparant vite une injustice; croyant aimer Dieu, craignant le Diable qu'il s'imagine être encore plus grand et plus gros qu'un prince Potemkine; recevant des bienfaits sans nombre de sa souveraine, les distribuant tout de suite; acceptant des terres de l'impératrice, les rendant en payant ce qu'elle doit sans le dire; prodigieusement riche sans avoir le sou; parlant « théologie » à. ses généraux et guerre à ses archevêques; ne lisant jamais, mais sondant tous ceux à qui il parle et les contredisant pour en savoir davantage; faisant la mine la plus sauvage ou la plus agréable; sous une grande apparence de dureté, très doux en vérité dans le tond de son cœur; rongeant ses ongles, des pommes et des navets; se moquant du froid en ayant l'air de ne pouvoir se passer de fourrures; toujours sans caleçon, en chemise, ou en uniforme, brodé sur toutes les tailles, pieds-nus ou en pantoufles à paillons brodés; tantôt en mauvaise robe de chambre ou avec une tunique superbe, avec ses trois plaques, ses rubans et ses diamants gros comme le poUce autour du portrait de l'impératrice. ...Quelle est donc sa magie? Du génie et puis du génie et encore du génie; de l'esprit naturel, une mémoire excellente, de l'élévation dans l'âme, de la malice sans méchanceté, de la ruse sans astuce, une grande générosité, de Ja grâce et de la justesse dans ses récorr ! : ■■ b iucoup de tact; le talent de deviner ce qu'il ne sait pas et une grande connaissance des hommes. » Ainsi écrivait celui, dont le centenaire de la mort a été célébré, avec éclat, il y a quelques jours et dont M' de Staël a dit qu'il était le seul • étranger qui soit devenu modèle dans le genre français. P. C. COMMENT FUT TUÉ M. JAURÈS [De notrj Correspondant.] Paris, vendredi : Une nouvelle, décevante, épouvantable,' dont les mobiles échappent, a été connue, ce soir, à Paris, à 9 li. -iû : M. Jean Jaurès, le chef du parti socialiste unifié français, le directeur de l'« Humanité », orateur puissant, écouté, a été assassiné. M. Jean Jaurès avait quittj l'« Humanité » à 9 heures,.en compagnie de MM. Iienaudel et Longuet, députés, Landriéu, administrateur du journal socialiste, P.e-noult, rédacteur, frère de l'ancien ministre et trois au très rédacteurs. Ils se rendaient au café du « Croissant », rue Montmartre, cjui est voisin de l'« Humanité. Le leader socialiste s'installa sur la banquette, à droite de la salle, à côté d'une fenêtre donnant sur la rue Montmartre. "Un rideau séparait la rue de la salie. Les collaborateurs du député socialistes se placèrent à sa table, Renaudel à ses côtés, Longuet en face. Le café était plein de journalistes, de dîneurs et d'employés d'imprimerie, àin'si que plusieurs daines. Les dîneur;- causaient. Soudain, le ridèau rem-;a et un re.yol-vér parut, puis une main. Deux coups furent tirés. Jaurès, atteint à la tempe droite, et derrière la nuque, s'affaissait sans pousser un cri. Tous lês as-,, sistants se précipitèrent autour du blessé, qui • t placé pur une table de marbre. Un médecin, appelé en hâte, lui prodigua des soins. Tout fut inutile. Jaurès expirait à dix heures, sans avoir repris connaissance, entouré de ses collaborateurs éplorés. L'assassin, son coup fait, avait tenté de prendre la fuite, niais un gardien de 3a paix et M. Desmares, de l'Imprimerie Française, s'élancèrent sur lui. Il faillit être lynché. Des agents accoururent et conduisirent l'assassin au commissariat de police du quartier du Mail. » L'assas.jiû refusa de s'expliquer. Dans un mauvais français,il.déclara qu'il avait agi selon sa conscience et qu'il ne donnerait pas feon nom? Siy: lui. on trouva une,dépêche, déchirée, portant ces mots: « Reviens de suite. Je te parlerai longuement, dimanche. » L'indication du départ et la signature avaient été effacées. JEAN JAURÈS On trouva une coupure intitulée «L'Oiseau Bleu », de Maeterlinck.^ L'assassin déclara à un moment donné : « Attention, j'ai deux revolvers sur moi. Prenez-garde, vous pourriez vous blesser! » On le désarma. L'assassin, qui est blond, fri- j sé, moustache blonde, doit avoir 22 ans * ou 23.ans. Il a l'aspect d'un déséquilibré. 11 s'est laissé photographier sans 1 prononcer une parole. Il a été conduit au 1 .Dépôt au milieu d'une foule qui criait : « À mort ! À mort! » Le corps de M. Jau- s rès a été transporté au domicile du défunt.La nouvelle a été rapidement connue dans Paris. Une foule énorme est sta- ■ > tionnée devant le « Croissant ». Elle ma- , nifeste. M. Drioux, juge d'instruction, a commencé, à 11 heures et demie, l'interrogatoire de l'assassin, qui se trouve dans un état de prostration profond. On ignore s'il a fait aes aveux. LES BLESSURES DE M. JAURÈS M. Jaurès a été atteint par une balJe au pariétal droit. Les magistrats' ont entendu les personnes qui ont assisté au drame. C'est au milieu des sanglots des amis du tribun que les constatations ont été faites. Pendant ce temps, une foule énorme, massée aux abords du « Croissant », difficilement maintenue par le cordon d'agents, attendait, anxieuse. On dut faire venir un détachement de gardes républicains à cheval. Les constatations terminées, le corps fut placé sur une civière, portée par MM. Longuet, Bertin, Renaudel et Compère-Morel, députés, et placé dans une voiture ambulance qui avait été réquisitionnée. L'ASSASSIN FAIT DES AVEUX Interrogé par le juge d'instruction et le procureur, de la République, l'assassin 1 a fait des aveux complets. Il a déclaré I se nommer Raoul Vilain, né le 19 sep-1 tembre 1885, à Reims, élève de la section d'archéologie de l'Ecole du Louvre, i est le fils du greffier du tribunal de Reims. La mère de Vilain est internée depuis vingt ans dans un asile d'aliénées. Sa • grand'mère est morte, il y a huit jours , et il assista aux obsèques. ! Vilain est un jeune homme qui a beau ' coup voyagé, principalement en Grèce et en Asie. Il demeure au n° 45 de la rue ' d'Assas. Il a déclaré au juge que Jaurès avait compromis l'avenir de la France, dont il était l'ennemi juré. « Il devait être sup-' primé, a-t-il ajouté, et c'est ce que j'ai i fait. » . , ,, Vilain est un illuminé. Il appartient > au parti sioniste. Depuis plusieursjours ' il fréquentait les abords de 1' « Huma- > nité » et se rendait fréquemment, dan-i un bureau de tabac voisin du journal so 3 cialiste, où il s'infortna fréquemment de > la visité de Jaurès. t UNE PERQUISITION ; Paris, samedi. — M. Vaîlet, commissaire de police judiciaire, a perquisitionné ce matin, 44, rue d'Assas, au domicile de Raoul Villain, l'assassin de M. Jau- * rès. Le magistrat a saisi un certain nom- j t bre de documents qui témoignent de ; ] l'exaltation de Raoul Villain, entre au- ^ très un brouillon de lettre qui commence ainsi : « La Patrie est en danger.. Il Ifaut sévir contre les ennemis de l'intérieur Havas. UN PEUPLE UNI PÛÏR SA DÉFENSE LA TREVE DES PARTIS D'jB L'appel à l'union de tous les ;j<n Belges lancé, vendredi soir, par flî—l le ministre de la guerre devant f* ■ les journalistes assemblés, rencontrera l'unanime . approbation du pays. Quelles quo^oient nos légitimes revendications, quel.- que soient les profonde dissèniiments'xjui partagent l'opinion publique . a temps normal,' ils disparaissent pour le moment de l'horizon, que seules les menaces extérieures couvrent tout entier. La Belgique tient en Europe, au point de vue de. la richesse .commerciale et in-dustri 'iie. un" pla-.v n\iable. sinon en-vi-". Par .->/) ' on.--t:iution, elle jouit de libert'.- d'.nt beaucoup de grands pays sont prives. Chacun de nous se rend compte qu* ces assises fondamentales de notre vie sont à lâ merci des événements, si " le peuple belge ne fait point bloc pour gar-d' -.- .■■■; neutralité. C'est à. notre unité morale, c'est à nos efforts, commun.- qu'il- appartient en grande part i» dé détourner de nos foyers, de nos famil! -, îe'eatài-lysrae de l'invasion.La population le sent, elle en est convaincue, et cV 4 pourquoi elle est prêta à oublier, en i. moment solennel, t'dtffc ce qui peut la diviser et l'affaiblir. Les grandes aspirations de fraternité humaine no s'orît point éteintes, mais l'heure que nou- vivons fait jaillir du plie profond des consciences 1e sentiment de solidarité nationale, de la,communauté d'intérêts, : de mœurs, 'qu'une longue période de paix y avait enfoui. Les Beiges, de quelque nom qu'ils se soient bapjBsês pour se distinguer et se combattre, se retrouvent toet à coup unis autour de leur patrie, n'ayant plus qu'une seule pensée, qu'une seule immense volonté : lui épargner les horreurs, de la guerre. Une telle spontanéité-d'opinion devant le péril, honore les peuples qui la manifestent. Aussi faut-il espérer qu'après s'être montré égaux devant le danger, égaux par le calme, le courage et l'esprit de sacrifice, les Belges obtiendront enflù de ceux qui font aujourd'hui appel à leur union, l'égalité politique, depuis si longtemps réclamée, et mille fois méritée. UNE RIXE SANGLANTE A SAINT-GILLES Vendredi, vers minuit, une rixe sanglante a éclaté, rue de Bethléem, sur la voie publique. Pour un motif futil, un nommé Camille C..., domicilié chaussée d'Alsemberg, a frappé son antagoniste, Albert T..., demeurant rue Vander-schrick, d'un terrible coup de couteau au bas-ventre.. La victime s'est affaissée comme une masse perdant du sang en .'.bond an ce. L îorfait an— g-y-v r. 'iuff taxi, l'hôpital communal. Letapua blessé est très inquiétant. La police, prévenue, s'est mise à 1$ recherche de C..., qui a été arrêté à 3 heures du matin. Il a été écroué à la disposition de la justice. VOL DE 2000 FRANCS EN BILLETS DE BANQUE M. Claessens, marchand de bières, dont le magasin est installé rue Saint-Ghislain, y "avait momentanément déposé son veston 6ur un torneau. Dans la poche intérieure se trouvait un portefeuille renfermant une somme de deux mille francs en billets de banque.M. Clo^ens dut s'absenter un instant. Lorsqu'il revint, il constata la disparition de son vêtement. L'officier de police Vanderstri^k, prévenu, s'est rendu immédiatement sur les lieux, mais ne possède aucun renseignement au sujet de l'auteur du vol. Le présent numéro appartient à nos éditions égulières et ne peut être mis en vente comme " édition spécialeRSous rappelons aux marchands qu'iBs doi° vent se Siorner à crier le titre de " La ISernière Heure „ sans ajouter aucune indication concernant les informa-tions qui y sont publiées. UN CONCOURS : DE PÊCHE A BRUXELLES il ne fait la guerre qu'aux poisson» !. LE CONFLIT GÉNÉRAL EST IMMINENT L'HElilE EST GRAVE POUR L'EUROPE 'deux ultimatums allemands La m'<w> ation belge : La lecture des journaux à la caserne Londres sa.v; . - On confirme que l'Allemagne adressé à I» Russie et à la France « as ultimatums demandant à îa pr tière de hisspendre son ordre de > ibilisation dans les douze heures et ffiant la seconde d'informer le goBvej tèaspiit impérial dans les dix-huit he- w ïi en cas de guerre avec la Russie lia France resterait neutre. i j Reuter. LE T|{ÊPHQNÉ PARIS BRUXELLES INTERROMPU coupées. ï Reuter. L'A »ÎLI5AÎI(fr GENERALE EN AUTRICHE-HONGRIE Vienne, vendredi. — 4 h. 30 soir. — La mobilisation • va être générale en Autriche-Hongrie par ordre impérial. A ce moment'des placards relatifs à cette mobilisation viennent d'être affichés.— Havas.UNE JOURNEE HISTORIQUE AU STOCK EXCHANGE [De not-e «Correspondant.] Londres, vedredi: Aujourd'hui, pour la première îc b dans l'Histoire, le Stock Exchange de ! mdres a été fermé à cause de la crise ac telle et ceci, jusqu'à nouvel ordre. Lt Bourses de Lwerpool, Manchester, ublin, Glascow et Edimbourg ont éga :rrrent été fermées. Le taux d'e ompte de la Banque d'Angleterre est ; sBé de 4 à 8 pour cent, c'est-à-dire le dus haut qu'on ait eu de- i puis 18.73. La cité pré ite, aujourd'hui, un spectacle extraor< îaire. De nombreux groupes se presse devant le Stock Exchange et discutei la mesure gui vient d'être prisé et qui a it été portee à la connaissance du pul i par voie d'affiche. Comme sui : Continent, il est très difficile de se îcurer de i'or et, aujourd'hui, on a v le spectacle peu ordinaire d'une foule c gens faisant la queue cle-. vant les por; de la Banque d'Angleterre dans le ît.d'échang. • leurs billets contre du m il précieux. LESUFFRAGETTES Les suffrag es, désireuses de montrer aussi leur p* otisme, comme les partis politiques aiais, ont décidé que pendant tout le mps que durera la crise, elles s'abstie ront de tout acte de violence quelcoue. Cette; décision a é*é communiqué toutes les militantes par les soins 'du ti général de l'Union Sociale et Poli ie des Femmes. LES T NSATLANTIQUES ALLEMANDNE PARTENT PAS Londres, v redi : On mande de New-York qu'à la :te d'ordres reçus d'Allemagne, les n res ancrés dans le port et appartenant a Hambourg Amerika Lime et au NyBremen Lloyd, ont sursis à leur dépa Ils restent dans le port jusqu'à nou\ jrdre. CE QUEON DIT A LONDRES Londres, v redi : On a beaucoup parlé, depui ingt-quatre heures d'un ultimatum d'Allemagne ,à la Russie, de négociât! russo-allemandes et aujourd'hui ei d'une reprise des' conversations aïo-russes. La çiuesticst- maintenant de savoir si l'Autrich< onsentira à s'engager à , respecter l'ii tendance de la Serbie. L'espoir e ien faible, dans les milieux diplon iues londoniens, dont le pessimisme :roissant. On fait remarquer, en efi< ue dans chacune de ses maniiestatioliubliques, déclaration de guerre, maète de l'empereur François-Joseph, îtriche, si elle s'est prononcée ne.tut en faveur de l'intégrité territorial rbe. n'a jamais rien dit de 1 indépen e du royaume. ' D'autre p c'èst parce que la Ser-s bie a refusé ( 'nner satisfaction à l'Autriche sur i oint des demandes formulées qu'econsidérait" comme con- I traire à ses ts souverains que l'Autriche a déc la guerre. 11 serait ; bien étonnant que Vienne conit aujourd'hui, que la guerre est ciencée, à revenir si nettement en t e. Le seul f ie nature à laisser une lueur d'espoir, c'est la nouvelle, d'ailleurs non confirmée, que le prince Henri de Prusse aurait été envoyé en mission secrète à Saint-Pétersbourg. (Daily Chronicle.) LES INQUIETUDES ANGLAISES Londres, vendredi. — A la Chambre des Communes, M. Asquith, en demandant de s'ajourner, dit qu'il a reçu d'Allemagne et non de Saint-Pétersbourg, la nouvelle que la Russie ordonna.it une mobilisation générale de l'armée de terre et de la flotte. En conséquence dé cette mesure, l'Allemagne avait déclaré "l'état de , guerre, ce qui signifie, que la mobilisa- : t-ion va suivre, si la Russie continue la sienne. Dans ces conditions, M. Asquith, termine en disant qu'il préfère ne pas avoir à répondre à d'autres questions avant-lune i prochain. — Reuter. LES PAYS-BAS ARRETENT UN VAPEUR AUTRICHIEN Ymtjïden, vendredi. — Le vapeur du gouvernement autrichien « Aro-d », ve-'Mprï-TT ayant Alger et l'ordre du commandant de la lorteresse parce qu'il transporte des militaires et 31 élèves de l'Ecole de navigation rece^ yant l'instruction d'officier de mariné. Ils devaient être incorporés dans la marine autrichienne. Le commandant de la forteresse a fait une enquête. Il a soumis l'« Arod » à la surveillance militaire. Le commandant a demandé des instructions au; gouvernement. La surveillance s'étant relâchée, le « Arod » a quitté le port. — Havas. LES MESURES DE LA GRECE Athènes, vendredi. — M. Venizelos, rentrant demain, la Chambre sera con-voquée^ pour le milieu de la semaine prochaine.Elle entendra ses déclarations sur la situation. Toutes les nouvelles concernant la mobilisation sont prématurées.La Grèce prendra des mesures militaires de sauvegarde indispensables si les autres Etats balkaniques la précédent dans cette voie. — Havas. LES MOUVEMENTS D'ESCADRE Saint-Pétersbourg, vendredi. — On mande de Pékin que l'escadre allemande se concentre à Sin-Tao.-Des approvisionnements y sont transportés. Les troupes coloniales allemandes se dirigent également vers ce port. Les Anglais concentrent leurs forces navales à Wei-Haï-Wei. et à Hongkong. Ils désarment aussi leurs petits navires qui se trouvent dans les eaux chinoises et envoient les équipages à bord des gros bâtiments. — Havas. UNE CONFERENCE GENERALE A SAINT-PETERSBOURG St-Pétersbourg, vendredi. — M. Sas-sonoff, accompagné du général Souk-homlinoff, est parti, ce matin, à.8 heures pour Péterhof afin de conférer avec l'empereur. A 8 h. 45, l'ambassadeur d'Allemagne, M. de Pourtales a été reçu en audience par l'empereur. A l'issue de l'audience-un conseil des ministres s'est réuni sous la présidence de l'empereur. Les chefs des états-majors généraux de la guerre et de la marine ont pris part à la conférence. — Havas. LA CENSURE TELEGRAPHIQUE A BERLIN Berlin, vendredi. — La censure télégraphique fonctionne déjà à Berlin. Plusieurs télégrammes sont retournés à leurs expéditeurs. • La « Gazette berlinoise de midi » annonce qu'un Français, soupçonné d'espionnage, a^ été arrêté près de la ligne feTrée stratégique de Kreuznach à Gual-gesheim. — Havas. LA BOURSE DE NEW-YORK New-York, vendredi. -— Hier soir, après la fermeture de la Bourse, les banquiers tinrent, selon les journaux du matin, une conférence au cours de laquelle ils décidèrent qu'il n'y avait pas" lieu de fermer la Bourse tant qu'il y avait , des acheteurs. — Reuter. LA HAUSSE DE LA FARINE Paris, vendredi. — Les farines de consommation ont subi une hausse de 2 fr. et s'élèvent à 65 francs. — Havas. ' MANIFESTATIONS SERBOPHILES A BARCELONE Barcelone, vendredi. — Quelques groupes ont parcouru les rues principales en acclamant la Serbie. La police a dispersé facilement les manifestants. Les nationalistes ont lancé une proclamation convoquant la population à un grand meeting de sympathie qui aura lieu demain. — Havas Berlin, vendredi. — Le « Lokal An-zeiger » annonce que les' services de la maison impériale, ainsi que les écuries de Wilhelmshohe sont dissous jusqu'à nouvel ordre. — Havas. La mobilisation des réserves en Autriche LA FRANCE A MOBILISÉ CINQ CORPS D'ARMÉE Paris, vendredi. — les ministres se sont réunis en conseil ^extraordinaire à l'Elysée, à 4 heures, sous la présidence ;de M. Poincàré. II se" sont occupés des affaires extérieures. Il ressort que les négociations engagées continuent à Berlin. Toutes les. mesures nécessaires pour assurer la protection des frontières ont été prises. V; Un nouveau conseil- aura lieu ce soir. — Havas. CINQ CORPS D'ARS/IEE MOBILISÉS ! [De notre Correspondant.] Paris, vendredi: On annonce, à huit heures, quinze, ce soir, que cinq corps d'armée sont mobilisé^. Gette mobilisation affecte les régions de l'Est,< du Nord, et de Paris. LA PROROGATION DES ECHEANCES [De notre Correspondant.] - -ordrodi- U-. c>ivr\.i?r de--a pr-> , décision à intervenir a été ajournée à demain. Les ministre ne so sont pas mis d accord sur l'interprétation des deux lois de 1910 qui ont ^g.torisé le gouvernement à proroger par décret en certaines circonstances déterminées les protêts et les échéances. » D'au Ire part, la pnoVmoe ne demande pas cette mesure'cjuft ne serait applicable qu'à Paris.'La question, de légalité et de I urgence' de la mesure réclamée par le commerce va être à nouveau examinée par le conseil des ministres qui statuera demain matin. ON TENTE DE FAIRE SAUTER UN T.UNNEL Lagny, vendredi. — Une tentative a été ïaite cet après-midi en vue de faire sauteir le tunel-Chaîyfert. Trois individus, en automoblie, qui transportaient dans la voiture des caisses ^ ou on suppose être chargées d'explosifs I se sont avancés sur la sentinelle qui I garde le tunnel. Celle-cji leur ayant de- i mander des p.:p!icatio^.s, ils continué-rent d'avancer. La sentinelle a nlnr? tiré Ils ont prits la fuite. — Havas. LES NOUVEAUX BILLETS FRANÇAIS [ De notro Corr.espondnnt.] Paris, vendredi • A partir de demain matin, 1" août, ainsi que nous le faisions prévoir dès hier, la Banque de trance ouvrira provisoirement des -ui-ebets supplémentaires pour l'émission des billets de vinert et de cinq franc» dans tous ses bureaux de la recette de Paris. Dès la première heure, ce matin, une foule considérable s'est rendue à la Banque de France pour échanger des billets de banque contre les coupures de vingt et de cinq francs, mises en cir- : culation à partir d'aujourd'hui. Deux entrées avaient été réservées pour l'échange, l'une pour les sommes de six mille fra-ncs et moins, l'auti ■ pour les sommes supérieures à six mille irancs. ^'7* rai*Sf>n ' affluence énorme du public, d'importants services d'ordre avaient été organisés aussi bien à l'intérieur qu à l'extérieur de la banque Les porteurs ■ de billets étaient divisés par groupes d'une centaine de personnes qu: pénétraient dans l'établissement encadrées- par des agents et des cardes républicains. Malgré ces mesures, il y eut d'assez vives bousculades. La foule, d'ailleurs débordait dans le» rues avoisinanti.s faisant même vers deux heures de l'après-midi, le tour du Palais Royal. Lorsqu'à 4 heures, la ban que ferma ses portos, plusieurs centai nés de personnes se trouvaient encore au dehors de l'établissement. I De notre Corrosnondarî.] L'INQUIETUDE PECUNIAIRE EN FRANCE Part?, vendredi : Dans les milieux industriels, on envisage la journée de demain avec quelqu'iriquiétude. La plupart des usines auront, en effet, demain soir, à régler leurs ouvriers et un gros stock de numér» leur est nécessaire Dans certains ateliers, et notamment à Ivry et à Levallois. ,on se demande dès maintenant si les paiements pourront s effectuer. Ainsi qu'il fallait s'y attendre, le nombre et le montant des retraits, à 7a caisse d'épargne a pris une importance telle que le ministre des finances s'est i;cilé à la mise en application de la clause cite « de sauvegarde ». Ce n'est un secret pour personne que la caisse d'épargne, en cas d'une affluence imprévue de retraits, est dans l'impossibilité matérielle de faire face, séance tenante, à toutes les demandes de fonds qui lui sont présentées. L'encaisse de la caisse d'épargne est limité et il faut 1 qu'elle puisse se faire des disponibilités. Les valeurs qui constituent la garantie 4 des déposants sont facilement réalisables s en temps ordinaire, mais actuellement, * par suite du désarroi du marché Hnan\ cier, il ne faut pas songer à les vendre sans avoir à subir des pertes énormes. Pour le moment donc, la caisse- d'épar- \ gne doit se montrer très avaTe dans ia \ distribution de ses disponibilités îmmô- \ diates. , \ ON S'APPROVISIONNE [De notre Correspondant.} Paris, vendredi : Le quartier des Halles était tout, particulièrement intéressant à visiter aujour'hui, en raison des événements. Eue Montmartre, tout près des Halles, un rassemblement s'était formé .ce midi devant la devanture d'un , magasin de spécialité de légumes secs. Le commerçant, achevait de fermer la devanture et, sur le rideau de fer il avait écrit à la craie: « Fermé pour cause de siège. » En effet, depuis ce matin, il était assiégé par les clients; jamais il n'en avait "tant vu à la fois. Certes, ce n'étaient pas les marchandises qui lui manquaient, et il en possède encore un stock très important, mais il est commerçant avant tout et il a pensé, • non.du jes-le, que c<i.l».î, ■ -v-)--: - ' pour les légumes secs s accentue encore, ses denrées subiront, demain ou après-1 ■ demain, une hausse considérable. Il estimait donc que, j)our l'instant, il avait tout intérêt à fermer boutique! Aux Halles même, les arrivages sont tou jours nombreux et'les cours pour les •poissons, les viandes et la volaille ne | bougent pas. Les beurres ont subi une légère hausse, mais cela provient de ce ; que la température fraîche permet de les conserver en magasin. On note, pour ce matin, un arrivage de légumes plus important U'j c. jours précédents. LES PACIFISTES SE SONT RÉUNIS A BRUXELLES Voici trois de leurs principaux ora-teurs : M. Lafontaine, président de l'as- Admamlée(.taH,rad ct

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1906 bis unbestimmt.

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