La dernière heure

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s.n. 1914, 07 März. La dernière heure. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/xd0qr4qg8p/
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La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ f iii * i ■ SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler etcertifier par experts comptable» assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS ABONNEMENTS bïitjxelle3 pro vinci Fr. 1.00. UN MOIS. . . » 3.00. TROIS MOIS Fr. 4.00 I» 6.00. SIX MOIS. . • 8.00 » 12.00. . UN AN. . • . » 16.00 Pour IVtraneer lo prix de Bruxelles, le port | ■- en plue. Il n'cxiate pas d'abonnement mensuel. R — Pour Broxclle» indiquer, en «'abonnant, ci B l'on dtaire recevoir l'édition du toir on celle du H mutin. — Le» frais do recouvrement «ont à P la charge dei abonné». N* 66 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 7 MARS I914| CINQ CENTIMES LE JOUR DU MEDECIN LE CROTTOIR On a parlé ici même et très spirituellement du danger que font courir, aux toilettes des Parisiennes et aux vernis des messieurs, l'indiscrétion bien connue de ces habitués du trottoir dont régulièrement répondent au nom de Black ceux qui sont les plus blancs: les chiens. Hélas ! affaire d'élégance à part, c'est un bien autre danger que nous font courir, à Bruxelles comme à Paris,comme partout ailleurs, nos meilleurs amis à quatre pattes! Le chien, de par ses habitudes de gourmandise et de voracité, est l'hôte (je veux dire l'hôtélier) ordinaire d'un ver de l'espèce tasuia, le tsenia echinoccus, dont le mode de développement vaut certes, pour nous, la peine d'être décrit, puisque sans rien de l'apparence tiu fameux ver solitaire, il est pour l'homme peut-être plus dangereux encore. Le taenia à échinocoque représente le plus petit ver en forme de ruban qui nous soit connu. Mesurant à peine cinq ou six millimètres de longueur, sa tête est grosse tout au plus comme une pointe d'aiguille ; avec cela, 25 à 50 crochets, s'il vous plaît, pour mordre et s'attacher, et 400 ou 500 œufs pour se reproduire. Voilà la bête. D'où vient-elle ? Tout simplement, sous forme d'œufs, gros de 3 centièmes de millimètres (rien 1) il a été avalé soit par un porc, un bœuf, un mouton, une chèvre, un lapin, une souris. Et dans un de ces hôtes, il s'est développé, il a formé une petite coque, où il a lentement acquis la grandeur de 1/4 à 1/2 millimètre. C'est ce scolex, cette larve que le chien avale avec les morceaux d'intestins, de viscères, trouvés aux abords des boucheries, ou ailleurs. Ce sont ces larves qui se développent en lui et donnent naissance, entre quatre et dix semaines de temps, aux taenias à échinocoijues qu'on voit attachés, par leurs crochets, en nombre parfois prodigieux, à la muqueuse de l'intestin grêle du chien. S'il est infesté, que nous laisse le chien sur le crottoir parfumé après la promenade du soir avec sa « da-dame » ? Joli cadeau : les œufs de ces tœnlas, qui, sur des matières ■ -fécanes " rsuïmes «ir poussière- par la sécheresse, peuvent être introduits dans nos cuisines si souvent ouvertes sur le « crottoir », et répandues sur les matières alimentaires qui y séjournent. Ou bien le chien infesté du tœnia à échinocoque sera caressé à table par son bon maître en train de déjeuner ; et le bon maître ayant ainsi recueilli, à pleines mains, les œufs de vers répandus entre les poils du chien, il les avalera avec son pain ou tout autre aliment qu'il aura saisi avec les doigts. Car le toutou, si régulièrement lavé qu'il soit, si bien élevé aussi, conserve, vous le savez, dans notre civilisation un peu gourmée, des habitudes de politesse canine plutôt... étranges. On sait comment les chiens se disent bonjour et à quelle oreille ils se portent leurs messages. Fatalement, s'il vient à s'adresser à quelque ami véreux, notre Azor a bien des chances de conserver, à la fin de la conversation, sur le bout du museau, des centaines de ces œufs microscopiques dont nous parlions tantôt, de ces terribles germes qu'il étale ensuite sur les poils de tout le corps en s'y léchant. Avalées par l'homme, ces larves traversent les parois de son estomac, arrivent dans son sang, qui les lance par tout son corps. Mais c'est .dans le foie qu'elles « profitent » le plus généreusement. C'est dans le foie que les hydatides, tel est leur nom, provoquent ces cas superbes de Kystes hydatiques, où les chirurgiens sont si glorieux de montrer leur savoir-faire, mais où le patient, plus modeste, laisse si souvent la peau. Retenez cette vérité. Le kyste hy-datique du foie, maladie redoutable extrêmement fréquente en Islande, très répandue en Mecklembourg, en Poméranie, en Russie, en An- | gleterre, en France, nous est don- i né par le chien. Il ne se rencontre que là où vit cet animal, et chez des personnes en ayant approché. Pour l'éviter, nous avons : à faire disparaître au plus tôt les ornements que vous savez de nos « crottoirs » ; empêcher les chiens de bouchers, marchands de bestiaux, etc., de pénétrer dans les. abattoirs où ils s'infestent et surtout nous garder de caresser nos chiens en mangeant, ou de les laisser toucher aux ustensiles dans lesquels la nourriture nous est servie. Ne donnons pas à manger aux chiens dans notre assiette. Bien sûr, quelques bonnes gens Vont m'en vouloir de trouver dangereux qu'elles se laissent lécher les mains, ou même la bouche — je l'ai vu ! — par leur toutou. Qu'elles me traitent de bourreau, mais qu'elles m'écoutent ! Je ne dis pas que leur chien ne soit pas leur ami. Je suis le leur aussi, mais pas à la manière chien. Je respecte le ■ trottoir. Dr Louis Delattre, UN PRINCE ROYAL SE FAIT CULTIVATEUR IL VIENDRA BIENTOT EN BELGIQUE Le prince Erik de Danemark, troisième fils du prince Waldemar et neveu de la reine Alexandra, vient, sur le conseil du ministre de l'agriculture de son pays, de passer un terme de six t mois dans une ferme anglaise de Fairford (Gloucestershire). C'est là, à coup sûr, 1 un fait peu banal dans les annales de la royauté. Le prince Erik, qui a actuellement un peu plus de vingt ans, a fait des études d'agronomie jusqu'à l'âge de seize ans. Il accomplit, en ce moment, dans le but d'achever son éducation pratique, une tournée dans les principales contrées d'Europe. L'objet essentiel de son séjour en Angleterre a été de se familiariser avec les traiteurs du bétail, la culture du blé et l'élevage des porcs. Le ministre de l'agriculture au Danemark, M. Kristian Pedersan, a déclaré, en effet, après une visite prolongée qu'il fit, l'été dernier, dans le comté de Glou-cester, que les méthodes anglaises d'éle- Le orince ERIK aux chamos 3 u - vage étaient les meilleures qu'il lui ait 3 été données d'apprécier. ^ Ce ministre est, du reste, un si fer- £ „ "renrnir&'ft,u-1'c A* r j^arlgkn5Çj"qa'il ° a envoyé sa fille à Londres, en qualité v de servante dans une famille bourgeoi- t se, pour y étudier la science domesti- c que. n L'arrivée à Fairford du prince Erik d n'a pas manqué de provoquer, dans un ** rayon de plusieurs kilomètres, aux alen- P l tours du petit village, un vif mouvement à ^ de curiosité. Des dîners, des bals et des rc réceptions furent projetés en l'honneur ci du prince-fermier. Mais celui-ci déclina s< - ces aimables invitations, affirmant qu'il b-n'a aucun moment de loisir. Effective- te ment, il. travaille sans interruption et p ne se permet, comme distraction, qu'une n modeste partie- de bridge avec le fermier ci 1 et sa famille. P De temps à autre, le pTince passe une i heure ou deux à visiter le district, en à compagnie de son hôte. i Le prince Erik séjournera encore quel-î que temps en Angleterre, après quoi il j se rendra en Hollande et en Belgique, y pour y continuer ses études pratiques. p j « DEMANDEZ PARTOUT U DERRIÈRE I18E1M® 1 le Pagres cl S Centimes si TEXTE. — La Semaine; De tout un peu; la Mode; la Vie au foyer; les Théâtres et les Arts; Anecdotes et Propos joyeux; la Semaine sportive; Nos Ephéméridcs. Nouvelles littéraires; Un beau lièvre, par Eugène j Dreveton; Carabas, par René Maizeroy; u Discrétion professionnelle, par Henri Lave-dan- Les Adieux de Fontainebleau, par Jules Mazé; la Terreur domestique, par Gabriel Timmory.- Notre roman: L'Idée de Gribouille, par Charles Foley. V ILLUSTRATIONS; Le compositeur Camille Saint-Saëns; la catastrophe de Bracque- tl gnies (2 photos); la médaille commémorant à les représentations de Parsifal à Bruxelles (2 photos); l'expédition • polaire Mawson; P( une bombe chez un évêque en Hongrie; la manifestation de Londres pour les députés m sud-africains; un train mis en feu par les r-, insurgés mexicains; les ma'tches de foot- L bail de dimanche (6 photos) ; le lieutenant OI aviateur anglais Porte. Le Cyclo-Cross du syndicat des coureurs anversois (2 photos). 1:1 Le XIX' Championnat national do Cross Country (4 photos). Caricatures diverses. Te LE DÉPART DU "JACQUELINE,, A OSTENDS ■M—IMII « Jacqueline », le premier bateau de pêche belge quittant Ostende à desti-ation du Congo, vient de lever l'ancre devant une grande affluence de monde. LA GUERRE CIVILE AU MEXIQUE COMMENT HUERTA COMPTE ETOUFFER LA REVOLTE Londres, vendredi. — Une dépêche de New-York au « Daily Telegraph » annonce què, suivant des nouvelles reçues aujourd'hui de Mexico, le président Huerta, parlant hier soir avec des correspondants de journaux, a esquissé un plan pour étouffer la révolte dans le nord. Le gouvernement, dit-il, mobilisera. Les postes et les chemins de fer seront gardés par 500 voitures automobiles protégées avec une force de 5,000 hommes, et des blockhaus seront aussi construits à chaque kilomètre, le long des routes, pour éviter la destruction des moyens de communication. — Reuter. UNE DEFAITE DES CONSTITUTIONALISTES Paris, vendredi. — On mande de Mexico au « Temps » : Des informations de Torreon annoncent que les forces consti-tutionalistes auraient été complètement défaites dans une grande bataille livrée hier. Les constitutionalistes auraient laissé 400 morts sur le terrain. LE GENERAL HUERTA RENONCE RA-T-IL A LA PRESIDENCE? Mexico, vendredi. — Le bruit court de nouveau que le général H'uerta renoncera, bientôt à la présidence et prendra le commandement de l'armée du nord. U serait candidat aux élections de juillet.— Reuter. VAINES DEMARCHES FOUR SAUVER UN PRISONNIER New-York, vendredi. — Un télégramme d'El Paso annonce que le général Terrazas s'est rendu chez le consul américain de Chihuahua, actuellement à El Paso, pour le prier de sauver son fils, qui a été fait prisonnier par les insurgés. Le consul, profondément ému, lui a répondu qu'il lui était impossible d'intervenir.Le général, qui est âgé de 80 ans, a exprimé le désir de se rendre lui-même à - Chihuahua, disant qu'il préférait se faire tuer par le général Villa, plutôt que de laisser celui-ci tuer son fils. Le général passait pour l'homme le plus riche du Mexique. Sa fortune avait été évaluée à 40 millions de dollars avant que l'ordre de confiscation fût lancé contre ses propriétés. — Reuter. La catastrophe de Thieu LES TRAVAUX DE DEBLAIEMENT La Louvière, vendredi. — Les travaux de déblaiement continuent. On a commencé à enlever le sable. Ce travail s'est effectué avec beaucoup de prudence par des porions d'élite, surveillés par des ingénieurs et des conducteurs de travaux. On va d'abord chercher à retirer les deux cages qui sont enlisées dans l'eau mélan-goe <le sable* On atteindra alors le bou-veau de 260 mètres. On croit retrouver, dans le bouveau, les cadavres de Desmet père et fils. Au moment de la catastrophe, on a vu ces deux malheureux se placer dans la cage, mais celle-ci étant déjà recouverte en partie par l'éboulement, ne parvint plus à remonter. Les deux victimes, dont la moitié du corps était déjà dans l'eau, se cramponnèrent au câble pour essayer de se sauver. Malheureusement, l'eau bourbeuse montait toujours et ils furent bientôt ensevelis.- On a donc de sérieuses présomptions de retrouver ces deux corps non loin de la cage. Quant aux autres corps, on ne sait pas exactement où ils peuvent être. L'état du porion Thiry a une tendance à s'améliorer. DEUX VICTIMES DE PLUS ? Le bruit circule avec persistance qu'il y aurait deux victimes de plus, ce qui porterait le chiffre des morts à onze. Il s'agirait de deux Flamarfds, de Gamme-rage, qui n'auraient pas reparu. ENCORE UNE VISITE DE LA REINE Mons, vendredi. — La reine est venue, cet après-midi, accompagnée d'une dame d'honneur et d'un officier d'ordonnance. Elle a visité, dans le plus strict incognito, les familles des victimes de la catastrophe. Elle a remis des secours à chacune d'elles. Les pauvres gens n'ont su, qu'après son départ, que c'était la reine qui était venue les voir. Un tram renverse une charrette Une charrette attelée de quatre chiens, conduite par M. Charles H..., demeurant à Buggenhout, longeait, vendredi matin, la rue Wayez, à Anderlecht, lorsque, à certain moment, l'attelage fut tamponné par un tram allant vers la ville. M. H..., précipité sur les pavés, a été gravement contusionné à la tête; la charrette démantibulée et deux des chiens ont également été blessés. M. H... a reçu les premiers soins dans une pharmacie du voisinage, puis a été reconduit à son domicile. Kjj-\LYXl-éisl I iTioiw I y I "Tj ; LE FOUR CRÉMATOIRE DE GORLITZ ï '( C est le premier de la Silesie. Comme on le voit, il est i chitecture et ne manque pas d'originalité. * jrnam ni nrn i A tvinurn Poullet ne peut admettre non plus I r MI I lia h I ArlIllirN la suppression de l'Université de Gand. L LUI I LUI ULU LrllïUULU M Bpaun déclare que la bourgeoisie . T^i r r-« r« ^e Gand est hostile à la proposition JJANb I ,r,S Franck-Van Cauwelaert. Le projet est rejeté par parité de voix : lIMiVrRQlTTQ ne l'PTAT 9 contre 9 et 2 abstentions. U Fi li Y LllOl I LU UL L L I n I M. Neujean est nommé rapporteur* TROISIEME SECTION Les Sections de la Chambre ont exa- La section est favorable à la proposi- miné, vendredi, la proposition de loi tion, qui est adoptée par 12 voix contre relative à l'emploi des langues dans les 5 et 2 abstentions. M. Siffer est nommé universités de l'Etat. Cette proposition rapporteur. porte les signatures de MM. Franck, ahatdicui: erro-rir»M Anseele, Persoons* Van Cauwelaert et QUATRIEME SECTION Iiuyshauwer. Le projet est adopté par 10 voix con- Cette proposition, qui fut déposée le tre 4 et 2 abstentions. 19 novembre 1912, comporte les articles m. Mechelynck est partisan d'une uni- SUAVin«: t t l i ' versité flamande, mais à la condition 1 •. ~T £f.3 leçons seront données qUe ce ne soj^ pas au détriment de l'uni- en français a 1 université de Liecre; elles versité existante seront données en llamand à l'Univer- ' , sité de Gand -kn réalité, cette note domine dans *Art. 2. - L'emploi du flamand comme £UJfJ/LrïCti0nS;, eUe eSt langue véhiculaire à l'Université de des termes analogues par M. Schol- Gant1 commencer'*'/), partir de l'année iaeri'* académique lOlG-lOll' et sera graduelle- CINQUIEME SECTION ment d'annie en année étendu aux dif- M.Goblet fait une déclaration en vertu ferentes facultés et ecoles, en eowmen- de iaquene n n'est pas hostile à rins_ ?ar cours première annee truction supérieure en flamand; mais il es* ne peut se rallier au projet soumis aux Art. 3. — Les professeurs ou chargés délibérations des sections. de-cours nommés,à l'Université de Gand M. Van CauwDlaort estime que du avant la promuk-auon de la présente moment où l'on est d'accord sur le prin- en flTmTndlu luAfàmlsure^que'Tel ciP6' ™ ^ s'unir sur son projet, dispositions de l'article 2 deviendront , ' Versteylen. ; H â • au cont'raire, applicables. S'ils n'y consentent pas, il v.°ter sur le principe. Toute la commis- sera créé un cours fait en flamand à slon es^ unapi,me à réclamer un ensei- côté du cours fait en français et les étu- p^rnent supérieur pour le flamand.Mais diants auront le choix entre ces deux ^ «amandisation de l'Université de cours, même pour l'examen. Gand devient une question accessoire. Les professeurs et les chargés de cours, sur laQuelle on pourra discuter en temps nommés après la promulgation de la opportun. présente loi, donneront leurs leçons Finalement, la section vote, par 11 dans la langue prescrite par les articles voix contre 7 et 2 abstentions, le projet' 1 et 2. Franck-Van Cauwelaert; détail piquant. Art. 4. — Les leçons de littérature Verstéylen, qui s'est déclaré hostile française et de philologie romane seront au projet, est nommé rapporteur contre données en français dans les deux Uni- un partisan du projet, M. Vandeperre. versités. SIXI EME SECTION Les langues germaniques et les autres langues vivantes pourront être ensei- M- Woeste préside. gnées dans ces langues mêmes. . Les partisans du projet sont en majo- II sera créé, par arrêté royal dans cha- r^é. Il est adopté par 8 voix contre 6 et que faculté et dans chaque école spé- 2 abstentions (MM. Woeste et Impéria- ciale de l'Université de Gand un ou jî). Çes messieurs estiment qu'un projet plusieurs cours facultatifs, afin de per- de l'espèce devrait être d'émanation mettre aux étudiants de développer leurs gouvernementale; au sujet, M. "Woeste connaissances de la terminologie scien- voudrait qu'intervînt une solution con- tifique et technique française. ciliatricé. Art. 5. — Les cours requis pour l'en- M. Feron a proposé une formule ainsi seignement du génie civil (grade d'ingé- conçue: nieur des constructions civiles) seront 1° Il est institué un enseignement su- organisés à l'Université de Liège. périeur flamand; Art. 6 - Il sera annexé à l'Université 2" L'Université française de Gand est -, tt ' ^ ^ . maintenue. 1» Une école des mines (grade d inge- Mises aux voix, la première partie de o^TTC1V1- CîeS ,, . cette formule est adoptée; la deuxième 2° Une ecole supérieure d'agriculture est j-ejotée et d'hoticulture; "r. ^ . 3° Une école vétérinaire. , Ve.s meml?res de la Droite ont critiqué Les cours institués en vertu de la dis- -0,1 ÛU P01n£ ".e vue de son application position qui précède seront faits en fia- qiM w Pajaît impossible. mand dès la date de leur organisation. 7 , W°es*e réclamé le vote par bul- Art. 7. - Les écoles et les cours pré- let'n 5ecret vus aux articles 5 et 6 seront organisés Y est procédé de cette façon. Le au plus tard à l'ouverture de l'année résultat du vote réserve une surprise : académique 1916-1917. M. Poncelet, adversaire de la proposi- Art. 8. — U n'est porté aucune atteinte tion, e^t nommé rapporteur par 9 voix au droit qu'ont les candidats de subir, contre 7 accordées à M. Moyersoen, qui soit en français, soit en flamand, l'exa- en est partisan. men devant le jury central institué par pompi iicmwo l'article 34 de la loi du 10 avril 1891, CONCLUSIONS quelle que soit l'université dont ils ont La proposition est adoptée dans qua- suivi les cours. tre sections : 3°, 4e, 5° et 6e; elle est re- Art. 9. — Le gouvernement prendra jetée dans la lro et dans la 2". les mesures nécessaires pour sauyegar- Dans l'ensemble des sections, elle ob- der les avantages matenels dont jouis- tient 60 voix contre 41 et 11 abstentions, sent les professeurs et chargés de cours actuellement en fonctions. LA SECTION CENTRALE PREMIERE SECTION La section centrale est composée com- Voici une analyse des discussions qui P18 ^c!?o^aert; mem- se sont produites en sections. . rcs : ciV„ • V* Warnaffe, Neu- M. de Broqueville se déclare partisan Emilie Huysmans, Ver- du principe; mais il se réserve sur les st^ylen et Poncelet. modalités. Il s'abstiendra. — M. Van de Vyvero s'en déclare partisan; il émet un vote affirmatif. VTFl? THTJÏATTI? M. de Broqueville fait ensuite un ex- ï I s L lillu|)UJIi posé du projet du gouvernement; il veut m * ar, t . «tt itxtit t rt une Université flamande; mais ce n'est FLACli Dû LA CHAPELLE pas une raison pour abolir une Université française. Dans le projet officiel, des cours seront dédoublés; certains Vendredi, vers 7 heures du matin, au cours pourront être donnés en flamand passage d'un tram venant de la porte selon les circonstances. de Hal et se dirigeant vers la Bourse, M. Lamborelle a défendu le projet. un des nombreux câbles qui se croisent MM. Van Marcke et Lemonnier le à l'angle de la rue Haute et de la place combattent. de la Chapelle, s'enflamma et menaça M. Vandervelde est partisan d'une de communiquer le feu aux autres. A ce Université flamande mais il ne veut paa moment, la circulation était déjà des de la suppression de l'Université de plus intense. Nombreux étaient, d'une Gand. part, les ouvriers et ouvrières qui se ren- Le projet est rejeté par 10 voix contre daient à leur besogne; d'autre part, dé- 8 et 4 abstentions. M. du Bus de War- bouchaient les attelages qui revenaient naffe est nommé rapporteur. des marchés. DEUXIEME SECTION L'agent spécial .Todoul, de poste rue MM. Delbeke et Daens se déclarent, Haute, eut hâte d'organiser le service partisans du projet. ^ 0I"dre, afin de tenir à distance les pas- MM. Verhaegen, Masson, Destrée y sailts et les véhiculés. Le danger était font des déclarations hostiles. grand et provoqua une vive panique. U est légitime, disent-ils, qu'il existe Heureusement, le personnel du tram un enseignement supérieur pour les fia- parvint à éteindre à temps le câble en mands; mais on ne peut admettre que feu. Le travail de réparation a été enta- l'on détruise un établissement florissant, mé d'urgence. LA MANIE LÉGIFÉRANTE I Les lois sont ce qui nous manque —iji le moins. Chaque session nous jMrj dote de quelques-unes qui vien- * nent s'ajouter à la tour de Babel de toutes les précédentes. La lêgisEatomanie contre la liberté Ni la cl ai te du droit, ni la liberté des individus n'y gagnent rien. Mais des législateurs s'illustrent dans la confection vicieuse des lois. Après quelques années de pratique, on s'aperçoit que les textes votés ne réalisent pas les merveilles attendues, mais qu'ils atteignent des résultais déplorables plus ou moins imprévus ; alors, les législateurs inlassables rabistoquent comme ils peuvent la mauvaise loi. II est presque sans exemple qu'ils la suppriment. Ainsi, petit à petit, l'individu se voit encerclé de plus en plus étroitement et les activités les plus légitimes sont entravées. Le Parlement, dont la mission principale est de contrôler l'administration courante, abandonne quasi totalement cette prérogative, pour se livrer à la culture intensive du projet de loi inutile ou dangereux. Que voulez-vous? Le contrôle des budgets exige des études et des recherches assommantes et ne prête guère aux beaux discours. Mais parlez-nous d'une bonne loi à propos de laquelle on peul faire de la haute école sentimentale^ voilà ce qui convient au Parlement, voilé ce qui attire la foule des députés. Et allez donc ! Il pleut des lois. Le gouvernement est tout naturelle ment le premier à pousser le Parlemen' dans cette voie. La plupart du temps une nouvelle loi lui offre de nouveaus moyens d'étendre son autorité aux dé pens de la liberté des citoyens, car h loi, c'est lui qui en édicté l'applicatior par les arrêtés royaux. Tout cela, du reste, est fait hâtive ment, sans plan ni étude approfondie pour faire quelque chose, pour avoir di la poudre à lancer aux yeux des électeurs La plupart du temps, les règles son établies par des votes de partis ou d'in compétents et les intéressés, ceux qu< la loi prétend protéger, sont les premier; à protester contre les tutelles intempes tives qu'on leur impose. C'est ce qui vient d'arriver encore, ce; jours derniers, à propos de la loi sur li travail des femmes. Sous prétexte de protéger la femme on lui interdit de travailler après neu heures dans les restaurants et les débit de boisson3. Alors qu'il aurait suffi, comme le pro posait M. Feron, de stipuler que li femme occupée la nuit dans ces établis sements jouirait d'un repos d'une duréi suffisante (en l'espèce onze heures), L texte voté par la Chambre interdit I travail des femmes après neuf heures di soir, sauf autorisation spéciale du gou vernement. Une protestation justifiée Mm® Jane Brigode, secrétaire général-de la Ligue belge du droit des femmes nous communique, à ce propos, la pro testation suivante que cette Ligue vien d'adresser aux membres de la Chambre (Le but poursuivi par notre association on s est assigné pour t&che « la protection de intérêts rie la femme ». nous autorise à vou adresser un appel en faveur du personnel ft! mmm des restaurants et débits de boissons menacé dans son gagne-pain par ]e vote qu la Chambre a émis le 27 février dernier. I^ous rendons hommage au sentiment ou a guidé la Chambre lorsqu'elle a voté le dispositions modifiant la loi du 13 décembre 1889 sur le travail des femmes, des adoles cents et des enfants: le législateur a vouli mettre un terme à, des abu^ trop certains e empêcher le travail excessif des femmes c des enfants. Mais la loi irait à rencontre du but visi si.^au lieu d'améliorer la situation de ceu: qu'elle entend protéger, elle risquait de le priver de leurs moyens de subsistance. Li remèdo serait pire que le mal. Le texte adopté vendredi dernier, en ce qu concerne le travail de nuit des femmes, en traînera, s'il n'est modifié au second vote des conséquences désastreuses dont sera vie time le personnel féminin des restaurants e des débits de boissons. Décréter que les employées de ces établis sements ne pourront plus être retenues à Jr besogne après 9 heures du soir, ce n'est poin limiter leur temps de travail, c'est puremon et simplement les empêcher, au nom de h loi, de continuer à exercer les fonctions qu les font vivre! Vous n'avez pas voulu cela, messieurs! Er votant l'exception consentie en faveur di personnel des hôtels, l'on a songé surtout am » clientes » qui « doivent trouver en toui temps une personne de leur sexe pour obtenu les soins qu'elles réclament ». Nous vous adjurons, messieurs, de songei avec une égale bienveillance aux milliers de travailleuses des restaurants et des débits d< boissons et de les faire bénéficier du régime admis pour les hôtels. Rien de plus dangereux que tels excès de zèle de la législature: sous prétexte de protéger une. catégorie de citoyens, on les prive tout de go de leur gagne-pain. Les législateurs sentimentaux sont satisfaits, néanmoins, et ne se préoccupent pas de leur en fournir un autre. Féminisme à rebours On peut se demander aussi si ce q'est pas se faire une conception singulière des intérêts de la femme que de lui interdire les professions exigeant un travail nocturne. Les adversaires les plus décidés de la femme sur le terrain économique n'en demanderaient pas plus. Que , le travail de nuit soit réglementé au point de vue de l'hygiène, rien de mieux, mais de là à prononcer des interdictions absolues, il y a un monde. - Or, c'est ce que font les législateurs, entraînés par leur manie de surenchère, et pour aggraver encore leur cas, c'est au gouvernement qu'ils confient le soin de décider quels seront les établissements qui bénéficieront des exceptions à la règle fixée par la loi. L'homme d'Etat qui a trouvé cette solution-là, peut se vant.er d'un sens politique profond. La loi n'existera que pour ceux que le gouvernement voudra tracasser, c'est-à-dire ses adversaires. On peut encore corriger la loi en seconde lecture. Mais le fera-t-on? C'est plus que doutéux. Les majorités légiférantes se croient infaillibles. La liberté est bien livrée* VOL DE 10,000 FRANCS DANS UN TRAIN 1 INTERNATIONAL lue Verviers, vendredi. — On nous signale )us un vol très hardi, commis, hier soir, en- dans le rapide de Paris-Cologne n" 179-86, qui passe à Verviers-Est vers 4 heures et demie. Voici dans quelles circonstances lo coup a été « opéré » : 1 Deux voyageurs de lro classe, M. et iles Mme John Wilson, de Birmingham, se ^es rendaient de Paris à Rheydt. Leurs baga-, ge-, dont une valise, en cuir jaune, au ec" chiffre J. W., contenant des valeurs et nés des bijoux pour une somme totale de jUe 10,000 francs environ, avaient été dépo-s'/'S dans les filets. Voulant se rendre, entre Namur et Liège, dans le wagon-res-ent taurant, ils prirent la précaution de faire ins fermer à clef, par le garde, la porte de as_ *leur compartiment. t Entre Liège et Pepinster. leur repas terminé, ils regagnèrent leur comparti-rient après une absence de trois quarts la d'heure. ivi- Quelle ne fut pas leur stupéfaction en constatant que la portière du wagon était rt)1" ouverte et que la précieuse valise avait aes été enlevée ! Immédiatement, ils informèrent le per-lci_ sonne! du train. Celui-ci télégraphia aussitôt à Huy et à Liège, mais on ne put lon rien savoir au sujet du vol. ent il est à présumer que le voleur sera lu descendu à l'une de ces deux gares. tile ka Jus^ce informe. Un enfant gravement blessé par un Cycliste une eut Un garçonnet de sept ans, le petit C..., demeurant rue Sans-Souci, à Ixelles, •j-' rentrant chez lui, vendredi, dans la soi-1 rée, a été renversé par un cycliste. Il a été blessé à la tête, aux jambes et à la poitrine, :11e- ■ t CONTRE LES MALADIES DES PLANTES dé- Rome, vendredi. — La conférence in-:ion ternationale de physopathologie a terminé ses travaux par la signature d'un • acte définitif comportant une conven-" tion internationale, aux termes de la- die> quelle les Etats contractants s'engagent • de à prendre les mesures administratives et urs législatives qu'ils jugeront utiles en vue de prévenir et de combattre les maladies des plantes, et notamment d'organiser 'in- 'un service de surveillance efficace dans que ce but. L'Institut international d'agri-iers culture est reconnu comme centre officiel d'étude pour toutes les questions qui Pes" se rattachent à la convention. L'accord conclu a été Tédigé avec le plus grand ces soin, afin de ne pas entraver le mouve-r je ment commercial et de concilier les exigences de l'hygiène avec celles des échan* ges. — Havas. me, — îeuf bit: Les Q(ivriBf«i|M88 russes rit] A L'ÉTRANGER ilis- îrée Saint-Pétersbourg, vendredi. — Après examen du projet de loi présenté par le - le ministre du commerce, sur le traitement b le accordé aux ouvriers agricoles russes ; du qui vont travailler à l'étranger, le con-'ou- se-* •<^es m^nis^res a décidé de charger 1« 5 " ministre du commerce de présenter un projet de loi concernant les ouvriers qui partent par mer. La deuxième partie du projet primitif relatif aux ouvriers qui raie s'en vont par voie de terre, en Allemagne et au Danemark notamment, doit être ' soumise à l'examen d'une commission pr°- spéciale du ministère de l'agriculture, ient Le conseil des ministres a émis le vœu ire . que, dans les deux cas, il fût fait en sorte " que le départ des ouvriers agricoles rus-ses, pendant les travaux des récoltes, ne i-ous nuise pas à l'agriculture russe. — Havag# 1 fé" ============= POLICIÈRES TROP BRUTALES l I " lima i I m Est-ce un excès de zèle ou ces dames ne sauraient-elles pas observer une juste mesure? Quoi qu'il en soit, les femmes-policières de- Chicago exagèrent. Vingt d'entre elles vannent d'être relevées de leurs fonctions et remplacées par des hommes. La raison? Le chef de la police a déclaré qu'elles étaient « trop rudes » et que, d'autre part, elles n'avaient pas la force physique suffisante pour réprimer les agitations des grévistes, très nombreux dans leur circonscription. Autre grief que, en toute justice, on ne peut leur imputer : elles provoquent des attroupements de curieux qui entravent la circulation. Enfin, le chef de la police fait remarquer que les femmes n'aiment pas du tout d'être arrêtées par des personnes de leur sexe. Notre photo représente une des policières en uniforme, dont l'aspect rébarbatif était pourtant; bien fait pour inspirer le respect de l'o£n dre, sinon des convenancest

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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