La dernière heure

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s.n. 1914, 24 Juni. La dernière heure. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/h12v40mj6j/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à. l'AGENCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) à Bruxelles. Le Derniere Heure SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier pu expert* comptable* a*-fermenté. prè* de* tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyen* de «es numéro* payant*. Constat i PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS i — 4 LE PLUS GRAND JOURNAL BELG$, LE MIEUX RENSEIGNÉ * , ; , J N. 175 NEUVIEME ANNEE MERCREDI 24 JUIN 1914 CINQ CENTIMES LES GRANDS MÉCONNUS On'a rappelé, à propos de l'inauguration, à Saint-Brieuo, du monument élevé à la gloire de l'écrivain français Villiers de l'Isle-Adam, quelques anecdotes qui montrent quelle tut la misère de ce grand méconnu. Tout le monde sait que génie n'est pas synonyme de gloire et moins encore de richesse, et la liste pourrait fameusement s'allonger si l'on devait énumérer les noms de tous les grands hommes qui vécurent misérablement jusqu'au jour où la mort vint les délivrer de leurs tourments et consacrer leur talent. La vie de Villiers de l'Isle-Adam fut particulièrement mouvementée et malheureuse. Plus d'un écrivain dut, ' à ses débuts, embrasser des professions bizarres, remplir des fonctions subalternes; mais aucun n'accomplit une tâche aussi extraordinaire que celle de l'auteur de l'Eue future. Celui-ci, en effet, avait été engagé par un médecin aliéniste pour remplir le rôle de « fou à peu près guéri ». R. Maizeroy a dit quelles étaient les attributions de Villiers. Lorsque des parents de malades venaient consulter, dans l'asile qu'il dirigeait, le médecin aliéniste, celui-ci ne manquait jamais l'occasion de leur exhiber Villiers, son « fou à peu près guéri ». L'écrivain avait-il la tête de l'emploi? Il serait outré de l'affirmer. Mais pour les paisibles bourgeois qui le contemplaient avec un certain ahurissement, Villiers devait vraisemblablement — et, très naturellement, sans doute — présenter toutes les apparences désirables de la demi-folie ou... du génie. Or, comme les visiteurs n'étaient pas souvent de subtils observateurs, ils ne devinaient certainement pas le génie, et le but du docteur était atteint. On avait confiance en son art et les fous — qui payaient au lieu d'être rémunérés ■— affluaient. Les biographes ont oublié de nous dire pourquoi Villiers avait renoncé à une sinécure aussi lucrative. Peut-être le docteur, à la fin, considéra-Wl qu'il n'aurait plus l'air « assez guéri » au moment où d'anciens visiteurs réapparaîtraient. Quoi qu'il en soit, l'écrivaip quitta l'asile aussi pau-• •.■rt>~c. . il y éïàït entré. Ce cas rappelle l'aventure dont Balzac fut un jour le héros et la victime. La scène, ici aussi, se passait dans un asile d'aliénés. Le directeur avait promis à un de ses amis de lui montrer un fou d'une bizarre espèce. Au jour indiqué, l'ami arrive et se trouve mis en présence non point d'un, mais de deux persop-nases.L'un de ceux-ci est remarquable par son exhubérance, il tient des propos incohérents, fait part de projets fantastiques. L'autre, au contraire, offre le contraste le plus frappant d'une gravité solennelle. A la fin de l'entrevue, le directeur s'adresse à son ami : — Eh bien! comment donc trou-yez-vous mon fou? — Tout bonnement extravagant. — Comment, extravagant? Mais, mon cher, vous vous trompez, je pense. Mon fou est l'homme grave et compassé qui n'a rien dit pour la bonne raison qu'il croit être Dieu le père et que sa majesté lui interdit d'adresser la parole à de simples mortels. Quant au personnage que vous avez pris pour un dément, c'est un jeune écrivain d'avenir qui, comme vous, est Venu me faire visite; il se nomme ; Honoré Balzac. Parmi les autres méconnus du génie qui moururent ignorés du grand public, il convient de citer aussi Barbey d'Aurevilly. Celui-ci jouissait depuis longtemps de l'estime et de l'admiration des lettrés; mais son nom n'avait guère dépassé le parloir des cénacles. « Les vieux aigles se retirent dans la solitude des hauteurs pour mourir », avait-il dit, sentant sa fin prochaine.Lorsque sa mort fut connue, ses amis s'empressèrent à son chevet. Il y eut bientôt autour du. lit funèbre tout ce que la France comptait, à cette époque, de. grands noms dans le monde littéraire. Il y avait notamment dans le nombre plus d'un de ceux-là qui devaient à Barbey beaucoup de leur notoriété, l'auteur du Chevalier Destouches ayant été longtemps le critique écouté qui devinait et révélait, avec une sûreté "étonnante, les jeunes talents naissants et qui, d'un trait de plume, les mettait en lumière. Par une fatalité déconcertante, ses protégés avaient fait du chemin, tandis que lui devait mourir dans une misère hautaine. Le médecin des morts vint. On lui dit le nom du grand disparu. Ce nom, sans doute, ne lui apprenait pas grand'chose, car il ajouta : — Et sa profession? Un des écrivains présents lui lança un regard vengeur : — Ecrivez, répondit-il, écrivez : Dispensateur de gloire. R. Bovet. A GAIETÉS FISCALES LA VERTU ET L'ARGENT L'IMPOT SUR LES POLYGAMES LES NÉGRESSES ADULTÈRES PAIERONT L'AMENDE i Sous prétexte de moralité, on pré J pare, pour le Congo, de jolies eu IjMJ riôsités juridiques. Comme tou jour3, le cléricalisme essaie d réaliser l'alliance de la morale e de la finance. Moraliser en gagnant d l'argent, quel rêve! On pourrait ceper dant faire remarquer qu'un budget ayan pour base des impôts frappant l'immc ralité, risquerait fort de se trouver inté ressé au maintien du vice, sous peine d tomber en déficit. Quoi qu'il en soit, parmi les impôt nouveaux que le Conseil colonial a pré paré dans le mystère particulier à ce organisme gouvernemental, il en est ui bien curieux. C'est l'impôt sur la polygamie. Nous sommes fort étonnés de n'avoi pas encore enregistré les véhémente protestations de la presse cléricale. Im poser la polygamie, en vivre, n'est-ce pa la reconnaître légitime, lui accorder 1, bénédiction... fiscale? Et c'est un minia tre catholique, c'est une majorité cathc lique qui préconisent une telle horreur Le nègre, marié selon la « coutume du pays, garde la liberté d'avoir plu sieurs femmes, à condition de payer ui impôt par femme supplémentaire... La femme est considérée comme m meuble-meublant, comme un signe exté Tieur de la richesse. L'impôt qui frapp son « propriétaire », est une sorte d'im pôt sur le revenu. Dans ces conditions seul le nègre riche pourra bénéficier d-la tolérance de la loi. La polygamie n'es pas permise aux pauvres, incapables d< payer l'impôt. 11 y aura, selon toute VTaisemblanc€ pas mal de fraudeurs. Comment s'y pren dra-t-on pour les pincer? Cet impôt su la polygamie est au moins un beau suje de vaudeville; mais si c'est cela qui doi sauver le* finances défaillantes de la cc lonie, nous n'avons pas confiance. Les nègres qui se seront mariés seloi la loi, devront être monogames, et, pou eux, une nouvelle législation sur l'adul tère vient d'être élaborée. La femme adultère sera condamnée ; des peines variant de un mois à un ai de servitude pénale et d'une amende d-100 à 1,000 francs. Il est permis de se demander combiei de femmes, au Congo, seront en état d< payer cette amende; ne sera-t-elle pa forcée, le plus souvent, de... recommen cer, avec plus de prudence, pour pou voir satisfaire le fisc? Quant au mari, comme en Europe, i iouit de privilèges spéciaux. La loi ferm-les yeux sur l'adultère commis en dehor du domicile conjugal. Mais, en revan che, il n'aura pas seul le droit de pour suivre sa femme. L'officier du ministèr-public pourra le fajreà sa place, si, pa hasard, il ne dép1 airait pas au mari o'ê tre ce que vous savez. Sans doute, cette belle législation prêt-plus à rire qu'à pleurer, et c'est plus ga que le déficit; néanmoins, il est à pré voir que son application donnera lieu i ede profondes perturbations dans la pc pulation indigène, et à de véritable abu§. DISCUSSION DE CABARET UN HOMME EST TUÉ Courtrai, mardi. — La commune di Weverghem a été mise en émoi par ui meurtre qui s'est déroulé dans les cir constances suivantes : Au cabaret « Ellenhoek *, situé 1< long de la chaussée de Wevelghem, ! Bisseghem, habite le cabaretier Edmonc Verbeke. Hier après-midi, vers 4 heures un homme, paraissant âgé d'environ 6i ans, y entra et commanda un verre di bière. Il s'assit sur une chaise et, prii par le sommeil, il s'endormit. A son Téveil, il déclara au patron d< rétablissement qu'on lui avait volé soi argent. Une discussion s'ensuivit. L< nommé Pierre Gheysens, journalier, âg< de 50 ans, demeurant à Heule, y ayan pris part, s'emporta et soudain il portj plusieurs coups au vieillard. Celui-e s'effondra sur le sol. On le releva et or. le jeta à la porte sans plus s'intéresse: de son sort. Ce ne fut qu'à 7 heures du soir, qu'ur passant constata que le malheureux avait cessé de vivre. On avertit le commissaire de police qui arriva accompagné de ses garde: champêtres. Le cadavre fut transporté i l'arsenal des pompiers, où un médeck constata qu'il avait le crâne fracturé Le parquet de Courtrai, avisé télépho niquement, se rendit sur les lieux. Cir mandat d'arrêt fut délivré à charge d< Gheysens, qui, après avoir commis sor crime, s'étai'; enfui dans la directior d'Heule. La police de cette localité l't arrêté, hier soir, vers 9 1/4 heures, dans un cabaret de la commune. L'identité du vieillard a été établie; i s'agit d'un nommé Jules Bouez, conduc teur de bestiaux, âg< de 55 ans, rési dant à Lauwe. Le parquet a interrogé plusieurs té moins. Quant au coupable, il a éfa écroué à la prison de Courtrai. LES TROUS DE PARIS L'ENQUETE Paris, mardi. — Le ministre des tra vaux publics a entretenu le conseil des ministres des accidents qui se sont pro duits, à Paris, à la suite de l'orage di 15 juin. Il a exposé l'état de l'enquête qu'il a ordonnée et que va poursuivre h commission qui sera incessamment nom mée. Cette commission comprendra des membres du Parlement, des conseillers municipaux, des ingénieurs et des re présentants des syndicats ouvriers. — Havas. COUPS DE CANIF Lundi soir, un nommé Eugène G...: 'domicilié à Anderlecht, se prit de que-Telle avec la sœur de son amie, Mark T..., demeurant impasse des Piques, 5. Soudain, un long canif ouvert à la main il bondit sur la jeune fille et lui porta deux coups de son arme en plein front. Voyant sa victime saigner abondamment, G... prit la fuite. La blessée a éW conduite à l'hôpital St-Pierre. La police a ouvert une instruction à charge de ce brutal fersonnage. I COMMENT ON IDENTIFIE LES CRIMINELS LES FORMES QUI NE CHANGENT PAS E TABLEAU MONTRANT COMME On mesure : 1* la longueur du cor buste; 4* la hauteur de la tête; 5* la i pied gauche; 8* le doigt majeur de r Jusqu'au début du dix-neuvième siè - cle, le signalement et la photographe constituaient les seuls documents impor i tants dont disposait la police pour re i chercher des criminels. * Ce n'est qu'en 1879, que le petit em ployé de la préfecture parisienne, Al i phonse Bertillon, s'avisa de soumettre i * son chef un système d'identification 5 qu'il désigna sotis le nom d'anthropomé- - trie. Bertillon avait trouvé son système pai * l'observation : en effet, il s'était dit que * comme deux feuilles d'arbres, si sembla bles ou'elles puissent paraître à première vue, sont cependant différentes quanc on les examine minutieusement, deu> hommes sont aussi dissemblables. Quelle que soit la similitude entre deuj êtres humains, il existe toujours entr< feux des Variantes, et'même chez le mem< individu, les deux moitiés longitudinales de la figure ne sont pas identiques. D'autre part, après la croissance com plète, le squelette humain reste absolu ment invariable. Jamais deux personne: n'ont exactement des os de mêmes di mensions. En se basant sur ces faits acquispar l£ science, Bertillon imagina le système d< mensurations, dénommé depuis le bertil lonnage, et qui consiste à mesurer h UN FOU TIRE SUR SA FEMME | ET SUR DEUX POLICIERS [ Dans la nuit de.lundi à mardi, vers [ minuit et demi, les agents de police Bail-ly et Deblaere, de Saint-Joisse-ten-Noo-) de, avaient leur attention attirée pai j des cris poussés par une femme qui. [ tout affolée, sortait de l'immeuble portant le n. 179 de la chaussée de Lou-vain. Interpellée par les agents, la ! pauvre femme leur raconta que son ma-1 ri, Germen François, né à Bruxelles ; en 1867, ouvrier vitrier, venait de tirei ; sur elle plusieurs coups de Tevolver J Elle avait heureusement pu échappei (■ à la mort par la fuite. Les deux poli-1 ciers pénétrèrent dans la maison et \ entrèrent dans les mansardes que les époux Germen occupent avec leurs deux enfahts. 1 En apercevant les agents, Germen : tira deux nouveaux coups de revolve! dans leur direction, sans les atteindre, Résolument, les deux braves policiers 1 se jetèrent sur l'ouvrier vitrier, qu'ils 1 parvinrent à désarmer après une lutte 1 acharnée. Germen fut conduit devanl l'officier de police de service rue de Bériot, mais celui-ci ne put en tirei ; que des propos incohérents. Il s'aper-1 çut qu'il avait affaire à un déséquilibré. En effet, Germen a déjà été colloqué trois fois dans trois asiles différents. Il avait été libéré il y a environ deux ans. La police est parvenue à savoii que Germen avait fait l'acquisition de son revolver, lundi, vers 6 heures du soir, dans un magasin de la rue Blaes. 'dans l'intention, a-t-il déclaré, de se tuer. Il était rentré chez lui très surexcité et soudain, sans motif aucun, il avail brandi son revolver et avait tiré dans la direction de sa femme. Celle-ci, heu- NT SE FONT LES MENSuÎATfONS ps; 2* l'envergure des bras; 3" H hauteur dt largeur du crâne; 6* l'oreinilaroite; 7* l< la main gauche; 9* PavarmB gauche. hauteur du corps, le développement des : bras, la hauteur de l'homme assis, lf ■ longueur de la tête, la tarâJHde la têt* ■ au-dessus des oreilles,2 lvlfceur du zy-goma, la longueur et la^ÎMêur de l'o ■ reille droite, la longueur.dn |«ed gauche ■ du doigt majeur de la àQaâçfeauche, d< , l'avant-bras gauche, etc^. Les fiches anthropoKM&ques Il est évident que, pour ffloir une va leur documentaire prééiçus3i|es mens'u rations doivent être faftisr m&c une pré cision impeccable. S ; Ces mensurations sont 4HMignées su: une fiche réservéœJ^^E^^feririHMtiy fiche qui renseigne, en 0r-e. la natio nalitt; du criminel et là «îesçiiptmnexté rieurç de celui-ci. . { Quand ;>n < fi ;A"~. '!*• *î*scrip i tiôn des oreilles ©jm, dix poirus «,-emar : quables, on peut avoir une idée de l'exac titude avec laquelle doivent se faire le: mensurations. La précision de l'opéra tion fut complétée par celle des emprein i tes digitales, que l'on connaît, et don Lombroso parlait dans son traité « L'Uo mo delinquente », en 1877. La dactyloscopie, à côté de l'anthropo ï métrie, est d'une grande simplicité, d'uni remarquable clarté et d'une certitude qu . a fait ses preuves. UN CADAVRE SUR LA VOIE FERRÉE ON SUPPOSE QU'IL S'AGIT D'UN CRIME [De notre Correspondant.] Amiens, mardi : On a retrouvé à Con tréville, sur la voie ferrée qui mène d'A miens à Frévent, un cadavre couvert d< blessures. La tête, notamment, était at teinte. On identifia le corps: C'était ce lui d'un cultivateur d'Agenville, Barthé lemy Douillet dit Tiot Blond. On croit à un assassinat suivi de vo car le parquet, arrivé sur les lieux, n'î retrouvé aucun argent dans les poches du malheureux, or, Douillet quitta Agen ville, samedi soir, pour aller à Contré ville toucher dés sommes importantes Avant de quitter ce village, Douille a fait plusieurs stations dans les caba rets et ne repartit qu'à 10 heures du soir Il avait avec lui son chien. L'animal fu' trouvé blessé à une certaine distance di cadavre de son maître. Le bâton d( Douillet a disparu. Un médecin légiste fera l'autopsie di corps. Pour l'instant il est impossible d< déterminer les causes de la mort. LE NOUVEAU CABINET PORTUGAIS Lisbonne, mardi. — Le nouveau ministère de M. Bernarçiino Machado rest< composé comme le précédent sauf pom le portefeuille des finances qui est confia à M. Santos Lucas et celui des travaux publics que prend M. Almeida Lima. M Bernardino Machado prend la justice par intérim. — Havas. reuseraenb, ii a pas eie avenue eu les ' balles sont allées se loger dans le mur. Germen a été mis à la disposition du Parquet, qui le soumettra à l'examen de deux médecins aliénistes. UN VIOLENT INCENDIE A PARIS Paris, mardi. — Vers minuit et demi, un incendie, qui a pris de suite des proportions considérables, s'est déclaré dans les Magasins généraux, boulevard de la Villette. Les pompiers s'occupèrent de projeter des torrents d'eau sur le bâtiment central, où sont entreposés les cacaos. Le bâtiment central était complètement en feu et menaçait de s'écrouler. A 3 heures du matin, les pompiers étaient maîtres de l'incendie de la Rotonde de la Villette. Le feu a détruit une partie du magasin central, la réserve des Magasins généraux. Le bâtiment contenant' du cacao, du café, du thé et du blé a pu être préservé en grande partie. Néanmoins, les dégâts sont considéra^ | personnes. — E. | M. Bernardino Machado L'AFFAIRE WILMART ET CONSORTS TOUJOURS LES EXPERTISES COMPTABLES Audience de mardi M. le président De Le Court ouvre l'audience à 9 heures et quart. M. l'expert comptable Harte continue sa déposition. Il répète les raisons qui lui font dire que les premiers reports de Nestor Wilmart ont été faits à l'aide des actions privilégiées du portefeuille de Gand-Terneuzen. M0 Sand reprend, point par point et fort clairement, les mouvements de ces titres relevés par l'expert jusqu'en 1902 et il conclut qu'on ne peut déduire de ce qui est établi que les titres considérés sont ceux du portefeuille. Leurs numéros n'ont pas été retrouvés; de plus, ces titres sont plus nombreux que ceux renseignés au bilan. M. le susbtitut Pholien. — Je ne vois pas très bien, M® Sand, en quoi ces observations sont utiles à la défense de llasquin. M® Sand. — Pardon ! Il s'agit des actions du portefeuille et nous sommes poursuivis pour faux bilans. M. le président. — Le tribunal a en-, tendu les arguments de l'expert et ceux de la défense ; il appréciera. Le3 opérations Vrithof-Renaux M- Harte reprend alors sa déposition et examine^ les opérations considérables faites par l'agent de change Rénaux sur des titres Gand-lerneuzen. M. Rénaux, on s'en souvient, est mort quelques jours avant que l'affaire n'éclate,tué dans un accident d'automobile, près,de Philippeville. On en vient ainsi à parler de M. Vri-thof.Celui-ci s'occupait, au début, d'assurances se rapportant aux affaires de Nestor Wilmart; c'est ainsi qu'il entra en relations avec lui. Il fit plusieurs reports isolés avant 1909, puis, de 1909 à 1911, il en fit de nombreux chez l'agent de change Rénaux.Celui-ci faisait les avances non sur des 1 disponibilités, mais en replaçant les ti-^ très dans des banques ou des établissements financiers, dont quatre principaux.M° Roosens. — Ces opérations n'ont-; elles pas été faites entre Vrithof et Re-1 naux, sans que Wilmart intervienne? M. Harte. — Oui, mais Wilmart en était au courant et fournissait les titres.M° Roosens discute la façon dont l'ex-" pert a établi son rapport sur ces points, puisqu'il a dit que les livres de Rénaux étaient fort pauvres en indications sur les opérations Gand-Terneuzen. >. . L'expert, a dit que Wilmart devait con-, fmîtr.' -n. situation PXnrîf.A*r.hft7. Rpnaux: M. Léopold Harte, expert-comptable sur quoi, demande l'avocat, se base-t-il pour affirmer oela? M. Harte. — Je me suis basé sur des pièces suffisantes; des relevés de compte et de bordereaux. Wilmart savait que Rénaux prêtait sur la base de 250 francs par titre, puis sur celle de 225. Wilmart. — Mais pas du tout! M. le président."— Expliquez-vous, Wilmart. Wilmart. — Rénaux me demandait des supergaranties. Il me donnait 200 ou 225 francs sur chaque titre, alors qu'il recevait chez les banquiers 325 et 330 francs. Il y a là des sommes considérables ijui ne sont pas passées par mes maiifs. L'expert dit que lorsque j'ai remis des titres à Rénaux, il me remettait de l'argent. Je vous démontre que c'est faux. M® Roosens. — Comment se fait-il qu'il v a un écart considérable entre le nombre d'obligations que l'expert attribue comme, appartenant à Wilmart (6,428) et ■ les 7,023 trouvées chez Rénaux? M. Harte — Rénaux a fait d'autres opérations sur les Gand-Terneuzen, notamment avec M. Wauters. Wilmart. — Il y a eu une opération portant sur une centaine de titres. L'excédent représente les titres que je donnais en surgarantie. Une discussion animée s'élève entre la défense, l'expert et l'accusation. M. Pholien. — Mais il y a un très grand nombre d'opérations Wauters chez Rénaux. La situation de Wilmart vis-à-vis de Rénaux est fort discutée à cause de l'indigence des livres du banquier en ce qui concerne ses opérations Gand-Terneuzen.Wilmart. — Cette situation n'est pas exacte. Rénaux, sur chaque titre, me faisait des retenues allant jusqu'à 125 francs. Les opérations de Nestor Wilmart M. Harte examine ensuite les opérations traitées par Paul Wilmart, puis en vient à celles faites directement par Nes-'tor Wilmart. M. le président énumère ces opérations, qui sont très nombreuses, et s'adressent aussi bien aux banques qu'aux particuliers, comme celle ayant rapporté 100,000 francs et conclue.le 8 octobre 1912, immédiatement avant la fuite, avec une dame Wasseige, de Liège. Le tout a produit net 2 millions 104.000 francs. Parmi ces opérations, il en a faites chez un prêteur du nom de Faes, au sujet duquel Wilmart veut fournir des explications. (Voir suite en page 2.) LES COMBATS EN ALBANIE L'AVANCE DES INSURGÉS insurgés postés en tirailleurs sur une des montagnes qui s'élèvent autour de Durazzo Durazzo, lundi, 10 heures soir. — Les troupes du prince Bid Doda ayant D'après des informations reçues du sud, alors attaqué les insurgés et fait feu les troupes gouvernementales ont été dans la direction de Shiak, le maire de battues par les rebelles sur le fleuve Se- cette localité est venu à Durazzo protes- meni. Elles ont perdu un canon et une ter contre la violation de l'armistice. Le mitrailleuse. gouvernement a aussitôt donné l'ordre Le major Kroon, commandant de la au prince Bid Doda de suspendre les place, ayant acquis la conviction qu'en hostilités. — Havas. raison du terrain broussailleux qui s'é- Durazzo, mardi. — En dépit de la protend entre les retranchements qui se longation de l'armistice jusqu'à mercredi trouvent actuellement devant la ville, matin, l'ennemi s'est livré, vers 11 heu-près du port, et les positions des rebel- res du soir, à des tentatives d'attaque les à Rasbul, il y avait à redouter une contre les troupes gouvernemental;« re-surprise de la part de l'ennemi pendant tranchées dans leurs positions. Ces der-la nuit, s'est mis d'accord aujourd'hui nières ont répondu vigoureusement et le3 avec le maire pour lancer, dès ce soir, canons n'ont pas tardé à se mettre de la une proclamation invitant tous les liabi- partie. Néanmoins, au bout d'une demi-tants de la ville qui se trouvent en pos- heure, tout était rentré dans le calme, — session de couteaux, fusils, pelles, etc., à Havas. se présenter demain, à 7 heures du ma- . j 'n tin, aux retranchements. Le major Kroon La ufitense de UllFâZZO a l'intention de déblayer tout le terrain Durazzo, lundi, 10 h. soir. — Le gou- broussailleux qui ajpermis à l'ennemi, il vernementa fait publier, ce soir, à 7 heu- y a huit jours, de s'approcher de la ville r€3) un décret ordonnant que tous les sans être aperçu. De cette façon, la vue hommes, âgés de 40 à 50 ans, se rendent pourra s'étendre sans obstacle jusqu'au demain, à 7 heures, pour travailler à delà des marais, et l'ennemi sera mis compléter la défense de la ville. dans l'impossibilité complète de surpren- La journée a été ca]me Us navires du are la ville. p0r{. on^ hissé le grand pavois, à l'occa- IlsiL Les m^ustres étrailfeers a fîur-azzo m So.,E. m.,.ai - g«ivaMne« Sécdo ». Durazzo, lundi, 10 h. 30 du soir. — On les gouvernements italien et iutriclïien annonce que les insurgés, après avoir se sont mis d'accord pour rappeler, en entouré le prince Bid Doda, se sont reti- temps opportun, leurs ministres à Du- rés après la conclusion de l'armistice, razzo. — Havas. - ■ 1 ——■ UN SEPTUAGÉNAIRE UN ÉLÈVE AVIATEUR RENVERSÉ PAR UN CYCLISTE FAIT UNE CHUTE MORTELLE Mardi matin, M. Jacques O..., âgé de Saint-Pétersbouro, lundi. — Un bi- 74 ans, négociant, place Van Meen-en, à plan, piloté par un élève de l'école d'a- Saint-Gilles, traversait la rue de l'Allée- viation, le lieutenant Borislawsky, est Verte, lorsqu'il a été renversé par un cy- tombé d'une hauteur de 60 mètres. Le cliste qui roulait à une très vive allure, lieutenant et une personne qui avait pris La victime a été relevée sans connais- place dans l'appareil ont été tués sur le sance; elle perdait du sang en abon- coup. On attribue l'accident à la rup- dance par une profonde blessure qu'elle ture d'une des ailes du biplan. — Havas. portait à la-tête. Elle était atteinte, en outre, de graves lésions internes. L'infor- • = tiiné septuagénaire, après avoir Teçu les « TME* O A ft/TOïT premiers soins au commissariat de la U 1>J il A lVl r r, • 7° division, a été transporté en civière à l'hôpital Saint-Jean. Son état inspire de DANS UNE vives inquiétudes. Verviers, mardi.— Des campes étaient PFNHANT Oiriï nftRMAIT tirées, dimanche, en Wesny, commune lia inmiYiAll d'An^rimont, à l'occasion du,passage de ÏTMÏ? T7r,R£ÏMÏF *a Processi°n- tir était effectué à une UWCj rfclVfllxMP. quarantaine de mètres seulement de maisons sises en contrebas. POIGNARDE SON MARI maison occupée par M. Bauduin Pirenne et atteignit ce dernier à la poitrine. Des Termonde, mardi. - La commune de solns médicaux ont été nécessaires. C'est Nieuwkexken vient d'être le théâtre d'une Sraee a sa forte corpulence que la victi- terrible tentative do meurtre. Au hameau ?olt de Pas etre blessee SneTe" Maal, habitent les époux De Smet-Ver- menl- massen avec "leurs quatre enfants. Le — — mari, un terrassier, travaille à Bruxelles. VFNHF7 Depuis quelque temps, le ménage vit en V mauvaise intelligence a cause, dit-on, de \7i\c w aiccu > tiv o \t n la mauvaise conduite de l'épouse De VUo VAlJoLAU O. V. I .... Smet. Dimanche soir, une nouvelle dis- ________ cussion éclata; après quoi, la femme washingios. marâi. - Le ministre quitta sa demeure. 1^ mari alla se cou- de Grèce a dJ,mandé hier au prési(îent ■ cher seul avec ses enfants. Wilson,. de ne pas s'opposer à la vente La nuit, lepouse De Smet rentra des cuirasség à'la Grè'c^ n déclare Voyant que son mari dormait, elle prit Ia vente des vaisseaux à ]a Grèce ma\n. un grand couteau et Je frappa furieuse- tiendra réquiUbre dans la Méditerranée ment à la gorge. Le malheureux s enfuit e{, ja Dajx à la rue, poussant des cris déchirants Le président afflrma à des visiteurs à En face de 1 église il tomba, complè- la Maison Bliinche qu.;1 favorisera la tement exangue. C est la que, vers 3 heu. v€nte à la Grè mais ^ ait .;1 res du matin, des passants ,1e trouvèrent empioyés poûr une guerre im- inamme D urgence, il,a ete transporté à médiate, a 'conquérait pas la vente. 1 hôpital d Alost. Son état est désespére. _ Reut-er Le parquet de Termonde est descendu à Nieuwkerken pour instruire au sujet de cette terrible tentative, de meurtre. * * nri fntrrvAftT Plusieurs témoins ont été entendus. La JUa OSlLllljA 1 iON OÈjS victime n'a pu être interrogée. sigLn&>^ SUFFRÂGETTFS gades des environs. Les quatre enfants A iLiu ont été confiés aux soins de braves bour- DU PARLEMENT SERBE jourd'hui, le décret de dissolution de la Les nouvelles élections auront-lieu le ' : "L'EMPRESSOF IRELAND,, ^ ^ sayer de trouver les corps des victimes * du désastre de 1' « Empress of Ireland ». , On croit que la Compagnie Canadian £.ile rut, comme noilS 1 avons annonce, Pacific va abandonner les tentatives pour ma • l le sauvetage du vaisseau. —■ Reuter. reçue par M. Asquith

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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