La dernière heure

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s.n. 1914, 07 August. La dernière heure. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rj48p5w72p/
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La Dernière Heurer " LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ BUREAUX 13, RUE ST-FIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 19 à midi I»es annonce» et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'ÂGENCE EAVAS, 8, place des DZartyrs. 8 (1*' étagre) à Qruxelles. T'i—iii —lin ——————WÉ N* 2!9 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 7 AOUT 1914 CINQ CENTIMES * ■ — SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable* ai-lermenté* prèa de* tribunaux, lei tirage* quotidien* et moyen* de ae* numéro* payant*. Constat > PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LES DÉCLARATIONS DE GUERRE Dans l'antiquité, une déclaration formelle de guerre était généralement considérée comme indispensable pour légitimer les hostilités de peuple à peuple. On sait que les Romains entretenaient même, à cet effet, un collège spécial de féciaux et de hérauts d'armes. Une guerre n'était juste, disait Gicéron, qu'autant qu'elle était d'abord nécessaire et ensuite régulièrement déclarée. L'usage d'une déclaration préalable s'est transmise chez les peuples modernes sous des formes différentes.Au XII' siècle, la déclaration avait lieu par « lettres de défi », revêtues du sceau du souverain qui voulait faire la guerre et remises par un messager spécial entre les mains de son adversaire. D'après les lois de l'empereur d'Allemagne, Frédéric Barberous-se, nul prince allemand ne devait envahir son voisin avant de lui en avoir donné avis personnel trois jours d'avance ou de lui avoir solennellement et publiquement notifié, au lieu de sa résidence habituelle, son intention de lui faire la guerre. Au XV" siècle, on en revint à la tradition romaine de l'envoi de hérauts d'armes. Les derniers exemples que l'histoire nous en fournit sont ceux de la déclaration de guerre faite, en 1635, par Louis XIII à l'Espagne et, en iG57, par la Suède au Danemark. Plus tard on paraît avoir eu recours à une déclaration imprimée. Mais depuis la paix de Paris, en 17G3, les Etats de l'Europe n'ont plus reconnu comme indispensable une déclaration formelle; et, de notre temps, cette formalité est tombée complètemént en désuétude. On se borne à rompre les relations diplomatiques avec le gouvernement qu'on veut combattre et à notifier aux puissances neutres, par un manifeste, l'intention de faire la guerre. II est rare, d'ailleurs, que cette intention n'ait pas été révélée explicitement ou implicitement par des actes antérieurs aux hostilités, notamment par l'ultimatum. Il n'est pas .absolument indispensable de laisser un "délai entre l'ultimatum et l'ouverture des hostilités; mais la bonne foi et le principe de la guerre exigfent qu'il soit laissé à l'adversaire un temps suffisant pour éviter une rupture définitive en cédant sans retard. L'Etat auquel l'adversaire offre d'entrer en négociations et même de fournir la satisfaction demandée peut, néanmoins, commencer les hostilités, s'il ne lui est pas donné des garanties suffisantes que ces propositions recevront une exécution complète, sincère et immédiate. Quelle que soit la façon de constater le passage de l'état de paix à l'état de guerre, il importe que le fait lui-même soit nettement établi et que les hostilités ne commencent pas avant qu'il le soit; car, la guerre n'intéressant pas les belligérants seuls et autorisant toute une série d'actes interdits en temps de paix, il faut, d'une part, que les tiers soient avertis pour n'être pas impliqués, malgré eux, dans le conflit et pour pouvoir mettre à l'abri leur territoire, leurs ressortissants 'et leurs biens; d'autre part, que le point de départ des hostilités légitimes soit hors de tout conteste ; il va de soi que, lorsqu'une des parties a déclaré la guerre ou l'a commencée de fait, l'autre a le droit, à partir de cet instant et s^ns nulle manifestation spéciale, d'appliquer et d'invoquer elle-même les lois de la guerre. H. Bovet. LE ROI A DIT : Avant qu'on n'anéantisse notre armée, il faudra qu'on me marche sur le corps! Le Roi est arrivé à jeudi, à 7 heures du matin: Se rendant sur le front des troupes, il s'est arrêté un instant à l'Hôtel de Ville, où il a été reçu par le bourgmestre et les échevins. Montant sur le perron de la Maison Communale, le Souverain, d'une voix émue, a prononcé quelques paroles pour remercier la population du chaleureux accueil qu'elle a {ait aux troupes et à Lui-même. En terminant, le souverain a dit: «Avant qu'on n'anéantisse notre armée, il faudra qu'on me marche sur le corps! » Le Roi a été longuement et chaleureusement ovationné. UN GESTE PUISSANT DE L'ANGLETERRE Londres jeudi. — La Banque d'Angleterre a abaissé le taux de son escompte à six pour cent. LES FORTS DE LIÈGE ONT RÉSISTÉ VICTORIEUSEMENT AUX ASSAUTS DE L'ENNEMI ■ ' V • ' M* le Bourgmestre de Bruxelles adresse un nouvel appel au calme et au sang-froid de la population. V Toute atteinte portée à la propriété de sujets allemands, toute violence contre ceux-ci, pourraient être le prétexte do graves représailles. Les citoyens belges qui commettraient de pareils actes, se rendraient donc coupables d'un véritable crime contre la Patrie. / 11 convient de s'abstenir de tout sévice à l'égard des sujets allemand/s, qui seraient soupçonnés ou convaincus d'espionnage et qui devraient être arrêtés de ce chef. Il est du plus haut intérêt de laisser à l'autorité militaire seule le pouvoir d'exercer les châtiments que comportent de semblables faits. L'ENNEMI REPOUSSÉ AVEC PERTES La victoire des armes belges s'est accentuée encore dans le courant de l'après-midi de mercredi. Pas un effort ennemi n'a été couronné de succès. Nos troupes ont été admirables. Elles ont soutenu non une guerre de forteresse, mais une véritable bataille de campagne; c'est-à-d'.re qu'on a manœuvré; la contre-attaque en était la caractéristique. Nos troupes ont fait preuve d'une endurance d'autant plus extraordinaire, qu'elles se trouvaient sur un grand front attaqué énergiquement partout; au surplus, il fallait faire face, par l'activité à l'infériorité du nombre. Certains régiments belges ont donné deux ou trois fois de suite. Le 7" corps allemand a fait une attaque dans l'intervalle V'csdre-Mcuse. L'attaque a clé répoussée et la contre-attaque belge a remporté un succès complet. La il" brigade, après avoir repoussé le 7" corps allemand, a poursuivi les Prussiens qui s'enfuyaient. L'enthousiasme de nos troupes était tel que le général qui les commandait, dut réfréner leur ardeur et donner l'ordre de cesser la chasse, par crainte que nos soldats ne dé-passâssent la ligne de protection des forts. De nombreux allemands, non grièvement blessés, se sont enfuis en déroute en territoire hollandais. Dès l'obscurité, le 10° corps de l'armée allemande a commencé une attaque de nuit au sud-est de la position fortifiée de Liège, ayant pour objectifs principaux les forts de Chaudfontaine et de Boncelles. De la rive droite de la Meuse, l'artillerie allemande, qui n'a pu traverser le fleuve, attaque également le fort do Flémalle, qui se trouve sur la rive gauche. Nos troupes sont favorisées par un beau clair de lune; et nos phares fonctionnent à merveille. Notre tir y gagne une grande précision, le terrain. étant ainsi totalement éclairé. Ce qui nous donne l'espoir de pouvoir repousser à nouveau l'envahisseur. Nous aurions pris, au cours de la première attaque, sept canons de campagne que nos braves artilleurs ont amenés dans nos lignes. Nous avons fait de très nombreux prisonniers. Nos pertes restent minimes, tandis que celles des Allemands sont considérables. D'après un relevé sommaire, l'ennemi aurait de 7 à 8,000 morts. Un « Zeppelin » s'avance vers Liège. On estime que les dégâts qu'il pourrait causer ne sauraient être que matériels et peu conséquents. D'ailleurs, nos forts ,sont outillés pour le recevoir... Précédemment, un autre dirigeable, du même type, atteint par les projectiles de nos obusiers, est allé s'effondrer du côté du territoire hollandais.Dans la région du Luxembourg, et notamment du côté de Bastogne, Nandrin et Marche, on signale des patrouilles de petits groupes de cavaliers allemands. Il en est de même dans le nord de la province de Limbourg. A Marche, l'une de ces reconnaissances a été repoussée par les gendarmes jusqu'à Jemelle. Cinq uhlans se sont présentes à Huy. La garde civique, qui occupait le pont, en a tué un, blessé un autre, fait prisonnier un troisième et les deux autres sont parvenus à s'échapper. L'ATTAQUE DE NUIT DES FORTS DE LIÈGE DES MINES ÉCLATENT 1200 BLESSÉS ALLEMANDS Liège, jeudi. — Le dixième corps allemand, renforcé par la cavalerie, a participé à l'attaque de cette nuit. Il a traversé des zones minées. Les mines, en éclatant, ont tué des bataillons entiers. Aucun fort n'est tombé aux mains des Allemands. i,200 blessés allemands ont clé ramassés sur le champ de bataille. — Reuter. LIÈGE TIENT TOUJOURS C'EST UNE ADMIRABLE RÉSISTANCE Liège, jeudi matin. — Depuis hier soir ] 1 heures et demie, le canon n'a cessé de tonner autour de Liège. Aucune panique cependant durant la nuit. Mais les Allemands ayant réussi à entrer dans l'enceinte du fort de Héron, dirigèrent le feu sur Bressoux dont maintes maisons fur rent abîmées ou incendiées. Exode général des habitants de Bressoux sur Liège,y annonçant l'arrivée des Allemands en viLle, d'où ionique générale vers 4 h. et demie du matin. Autre cause de panique, un détachement de uhlans à réussi, avec une audacce inouïe, à se faufiler dans Liège jusqu'à la rue Sainte-Foi, où se trouve établi l'état-major et avec l'intention de s'emparer de celui-ci. Ils ont heureusement été surpris par nos troupes et tués. Le service, de l'intendance a fait rentrer en ville, par-fô-piace St-Lambert, les innombrables têtes de bétail cantonnées à Bressoux, afin, d'une part, de les soustraire au feu du fort de Fléron et aux mains de l'ennemi et, d'autre part, de ravitailler la ville au cas où l'on devrait faire sauter les ponts pour empêcher l'intrusion de l'ennemi. Un seul obus a éclaté à Liège. Dans toute la ville le bruit courait que celle-ci s'était'rendue, que le général Léman était fait prisonnier, que la garde-civique était licenciée. Des gens couraient affolés, conseillant à tout le monde de se tapir dans les caves, parce que le bombardement avait commencé, que les Allemands entraient de tous côtés, etc., mais à. 7 heures la panique se dissipa. Les cris de « Vive la Belgique! » éclatèrent. lia garde civique envoyait des estafettes partout, accompagnées d'un clairon, annonçant que la ville n'était, nullement prise et que l'on résistait vaillamment. On apprenait peu après que le fort de'Fléron avait été vaillamment repris par nos troupes et les Allemands de nouveau repoussés en dehors de l'enceinte des. forts. A 8 h. du matin, le canon a cessé de tonner. Il est probable Cependant que les Allemands préparent une nouvelle attaque. On demande au gouvernement de mettre le public en garde contre les bruits tendancieux. Les Allemands et. surtout leurs espions cherchent, manifestement, à alarmer la pçpulation afin de peser sur l'opinion publique et de l'amener à consentir au passage des troupes allemandes. — Havas. LA JOURNÉE DE MERCREDI i DETAILS RETROSPECTIFS ; Bruxelles, jeudi. — Nous recevons les létails rétrospectifs suivants sur la journée de mercredi : I Les troupes belges viennent de remporter un éclatant succès en repoussant les attaques allemandes dont l'action se porta sur Hombourg et les intervalles de la Meuse, Barchon, Evegnée, Fléron et Chaudfontaine. Les forts de Barchon et d'Evegnée furent particulièrement visés, mais soutinrent admirablement le choc infligeant, au contraire, un gros échec à l'artillerie ennemie. Voici les détails des événements : Trois cents hommes de l'infanterie avaient reçu mission de défendre les intervalles de la Meuse et de Barchon; mais l'importance numérique de l'infanterie allemande les obligea à se replier jusqu'au ravin de la Julienne. Le général Léman donna l'ordre aux autres troupes d'intervalles de résister à outrance; il fit appel à deux régiments de ligne, pour rejeter les deux colonnes allemandes établies jusqu'au pont de Wandre. Le général Vermeulen reçut ordre d'intervenir, si besoin était, pour le refoulement des colonnes ennemies. Mais ce fut inutile; les Allemands furent refoulés à 1,700 mètres du fort de Barchôn. £œs troupes allemandes avaient réussi à se glisser dans les intervalles d'Evegnée jusqu'à proximité de la gorge du fort. Mais une brigade d'artillerie ouvrit alors un feu terrible contre l'ennemi, qui fut rapidement délogé. A ce moment, les troupes placées dans les intervalles de Fléron et d'Evegnée sortirent de leurs retranchements et refoulèrent les Allemands jusque sur les hauteurs de Cerexhe-Heuseux. L'armée allemande fut donc repoussée de tous côtés, malgré la puissance de l'artillerie ennemie, dont le tir cependant sembla manquer de précision. • Les pertes allemandes sont évaluées à 6,000 tués et'blessés dont deux généraux tués alors que du côté des Belges elles sont très minimes. On doit, toutefois, déplorer Ja mort du capitaine de lanciers de Menten de Horne. Notre artillerie de forteresse a, d'autre part, entièrement détruit deux batteries d'artillerie allemandes. L'ennemi en se retirant a laissé 27 pièces aux mains des Belges. Sur les lignes de Visé, Argenteau et Vi-vegnis, les forces allemandes n'ont pu non plus, gagner le moindre avantage. Aucune des tentatives faites par l'ennemi pour construire un pont de bateaux sur la Meuse n'a réussi. Plusieurs de leurs mitrailleuses appuyant ce travail ont été détruites. La cavalerie qui avait franchi la Meuse à gué, à Lixhc, a été plusieurs fois balayée par le fort de Pontisse. Une colonne ennemie arrivant de Trooz, se dirigeant vers le fort de Chaud-fontaine, a été forcée, sous le feu des Belges de chercher refuge dans le château de Forêt. Celui-ci fut démoli en quelques instants par les obus belges, ensevelissant de nombreux Allemands et découvrant la colonne. Les obus plurent de nouveau parmi ceux-ci. Ils durent se retirer ayant environ 800 tués ou blessés. Un* engagement a eu lieu à portée des forts d'Evegnée et de Barchon, ce dernier soutenu par le fort de Pontisse. Un c ontingent allemand serait parvenu à pénétrer dans la ceinture des forts, en dépit de la résistance de l'infanterie. Des Tenforts venus à la rescousse, le n"10 chasseurs en l'occurrence aidèrent à refouler l'ennemi jusqu'à la route d:; War-sage sous le feu des forts, lui infligeant des pertes sérieuses. Il fut encore forcé dans sa retraite à traverser un petit pont sur la Berwinne, franchissant la frontière hollandaise sous les yeux d'un poste de douaniers. Les propriétaires de plusieurs cafés vendant des bières allemandes ont eux-mêmes détruit, hier soir, à coups de marteau, aux acclamations de la foule, les enseignes en marmorite conoernant les dites bières. — Havas. LA RUSSIE ENTRE EN ACTION St-Pétesboubg, jeudi. — La mobilisai tion russe se poursuit de façon régulière et parfaite. Elle sera achevée avant le terme prévu. Les Russes ont pris contact avec les Allemands sur une grande partie de la frontière. Les Allemands se sont repliés à une journée de marche en incendiant les villages sur une énorme étendue. Les Russes ont capturé plusieurs navires marchands sur la mer Noire. Les manifestations de sympathie poui la France et l'Angleterre continuent. La foule a saccagé l'ambassade d'Allemagne à Pétersbourg. Elle a jeté le' mobilier dans Ja rue et brisé l'écusson qu'elle a remplacé par le drapeau russe. La police a dû intervenir pour empêcher l'incendie de l'immeuble. Les bruits suivant lesquels la citadelle de Varsovie aurait fait explosion sont dénués de tout fondement. Des radiogrammes allemands ont Janoé partout, à minuit, la nouvelle de la proclamation de la guerre anglo-allemande. Les ambassadeurs de France et d'Angleterre ont assisté à un service solennel en l'honneur des armées franco-russe qui a eu lieu en l'égilise française de Notre-Dame. • La « Gazette de la Bourse » annonce que les Allemands ont arrêté comme prisonnier de guerre, à la station thermale de Wildungen, le grand-duc Constantin Constantinowitch. On mande de Tokio que de nombreux Japonais ont adressé à l'ambassade de Russie des lettres exprimant leur ferme assurance dans le triomphe de la Russie dans la lutte pour la justice. — Reuter. ON BOMBARDE TOUJOURS BELGRADE Nich, mardi. — Retardée dans la transmission. — Le bombardement de Belgrade a recommencé par intervalles, de 1 heure à 6 heures du matin. Le tir a été dirigé sur la partie basse et le centre de la ville. Des maisons ont été endommagées. Un obusier serbe a opéré avec suça» Le débarquement des Autrichiens, à l'aube, près de Gronel et de Graditch, a été énergiquement repoussé. — Havas. Les troupes qui se trouvent à la frontière serbe commencent à montrer une plus grande activité. Près de Belgrade, l'artillerie de forteresse serbe, installée 5ur les hauteurs environnantes, essaie, par un feu violent, d'empêcher toute navigation de ce côté, sur la Save et le Danube. Ceci a obligé, hier, les troupes autrichiennes à rouvrir le feu. Elles ont fini par faire taire l'artillerie serbe, endommageant fortement la forteresse. La ïrillû m il rn a «et .n ,.rrnA~ TJ LA TRIPLE ALLIANCE SERAIT ROMPUE L'ALLEMAGNE DÉCLARERAIT LA GUERRE Londres, jeudi. — Les journaux publient une dépêche de Paris disant que l'Allemagne envoya un ultimatum à l'Italie déclarant que si elle n'appuie pas l'Autriche et l'Allemagne, ses alliées, la guerre sera déclarée contre elle. — Reuter. L'HOMMAGE DE LA PRESSE FRANÇAISE A LA BRAVOURE DES BELGES Paris, jeudi. — 6 h. 05 matin. — Les journaux sont unanimes à rendre hommage à la merveilleuse résistance de l'armée belge, résistance qui semble avoir surpris les Allemands et .qui répond pleinement, en tous cas, à l'attente de ceux qui connaissaient l'armée belge. « Excelsior » l'écrit : Avec un magnifique courage, le peuple belge s'est levé tont entier, justifiant sa devise : « L'Union fait la force ». Nous n'oublierons jamais son noble héroïsme et l'admirable epurage de son roi. Le « Petit Parisien » dit que la Belgique, par sa défense intrépide à laquelle les Allemands ne s'attendaient pas, a rendu un service énorme à la cause de la liberté européenne. Nul ne l'oubliera. Le « Figaro » dit que l'armée belge a supporté le premier choc avec une fer meté farouche, avec la suprême décision de vaincre ou de mourir. Ce sera un éternel honneur pour la Belgique, que io destin l'ait choisi pour répandre la rvro ' Tislèr&ftèbn Sang dans îtf îttTtSv^tfô'ré«r')ît et la justice vont entreprendre. Le « Matin » dit que les écrivains militaires allemands avaient souri de l'armée belge. Us ignoraient que depuis trois ans elle s'était reconstituée, et ils sont étonnés, aujourd'hui, de la résistance qu'ils rencontrent. La « Lanterne » dit que les Belges ne sont peut-être pas de force à lutter par le nombre, mais qu'ils se sentent de taille à vaincre par le courage. Ils ont dit froidement à l'envahisseur : On no passe pas. Cela est "beau et crâne. La Belgique fera, devant l'histoire, figure de rrr-onrl _ _ Uo,ro, Londres, mercredi (officie!) : Lord Kitchener vient d'être nommé ministre de la cruerre Les préparatifs de la Croix ronge dans une école de Molenbeek

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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