La dernière heure

5995 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 11 Juli. La dernière heure. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dr2p55g33x/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGSNCS KAVA3, 8, place des Martyrs, 8 (1" étag-c) & Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELCjE, LÇ MIEUX RENSEIGNÉ N* 192 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 11 JUILLET 19)4 • CINQ CENTIMES i i nmn SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable* a*-«ermentât prè* de* tribunaux, le* tirage* quotidien* et moyen* de «et numérç» payant*. Con*tat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE JOUR DU MEDECIN LE FURONCLE Nous sommes en un siècle de Ligue. Nous aimons à agir en bande On ne compte plus les associations de bonnes ou mauvaises volontés réunies dans tous les buts imaginables. Toutes les lettres de l'alphabet y passent pour désigner leurs titres et objets. En voici une nouvelle. La L. C F. C., la Ligue contre le faux-col Sans la connaître mieux que moi. combien comme moi l'auront, de ces jours caniculaires derniers, bénie? Combien auront sollicité, comme moi, sa protection? Le faux-col de toile empesée con stitue, en effet, dans la toilette masculine, un instrument de sup plice et un anachronisme. Par les heures étouffantes, où l'été fai bouillonner nos crânes, le faux col est un véritable appel à l'apo plexie. Et ce n'est jamais sans ter reur qu'on rencontre tel gro: monsieur au teint de pourpre éïn celant, encerclé dans ces bande lettes de toile faites exactemen pour l'étouffer. Mais la toile empesée possèdi d'autres calamiteux effets. C'est elli que j'accuse de blesser la nuque là où les cheveux deviennent rare: et follets; et d'y ouvrir ces plaie: minuscules par où pénètrent le: germes d'infection, et notamment les staphylocoques entrepreneurs de furonculose. Ahl le furoncle! Petite misère d< la vie, mais combien irritante!.. Affection souvent sans danger mais combien gênante et doulou reuse! Pasteur, Ehrlich, Roux son célèbres. Quelle gloire ne décroche rait pas le médecin qui empêcherai le furoncle d'attaquer le genrf humain. Vous entrez en vacances. Quinzt jours de grand air, voyage, excur sion vont vous permettre de lavei les ennuis de toute une année di bureau. Ah! bien oui! Vous vou: éveillez le matin sous le coup d'uni piqûre d'aiguille à la nuque. Uni petite élevure marque déjà le poin sensible. C'est le furoncle!... Vous en voilà pour huit jours au moins, à porter le cou comme m doigt blanc! Du fait de quelques sa les microbes qui ont pénétré li long d'un poil jusqu'au sein d'uni glande pileuse, vous voilà immobi Usé, fiévreux, de mauvaise hu meur, incapable du moindre plai sir et souffrant parfois d'intoîéra bles douleurs, avec une mine d'in tolérable ridicule. Car je vous défie de vous asseoii avec la moindre élégance, ô gra cieux cavalier qui venez..-, au ba: du dos d'attraper le furoncle. Et de même je vous défle de sou rire, fut-ce au plus charmant spec tacle, ô belle dame dont l'aile di nez vient de sentir l'atteinte di staphylocoque odieux. Aussi faut-il s'empresser d'agir Dès la première sensation de pi qùre fine, si bien reconnaissable qui indique la pénétration du mi crobe, tenez-le vous pour dit. Er chasse! Il vous faut, de toute néces sité, atteindre et juguler l'ennem dans le repaire qu'il s'est choisi i vos dépens : Nous avons contre lui une bonw arme. C'est la teinture d'iode ou meilleure encore, l'iodacétone, dis solution de l'iode métallique (deu) grammes) dans l'acétone (5 gram mes) et quatre fois plus actif qui la teinture alaeolique du métal loïde. Avec une allumette garnie di ouate imbibée du liquide antisepti que, faites sur le follicule irrité, ui léger attouchement. Soyez pru dent, car l'acétone iodé est corro sif. N'en usez que juste là où i en faut. Si le furoncle a l'air de persévé rer dans son évolution malgré li remède, c'est-à-dire si vous ête intervenu un peu tard, pratiquez, li lendemain, un nouvel attouche ment. De la sorte, souvent vou: parvenez à tuer l'intrus avant qu'i ait pu exercer de grands ravages. Mais, hélas! vous n'arrivez pa: toujours à le toucher à temps, e le furoncle évolue. Un moyen nous reste, dans ci cas, de. diminuer l'infection. Li glycéroie d'amidon (100 gramme? à l'acide borique (10 grammes), ap pliqué à même le clou en une ben ne couche bien épaisse, comme di beurre sur du pain; un carré d< gaze par-dessus, puis une couc'n d'ouate, et une bande pour main tenir le tout, tel est le remède! Le pansement procure réelle ment un grand soulagement. L< clou s'y flétrit rapidement; et s le bourbillon s'y forme, il est ex puisé avec facilité. Avec la plus grande propreté car le furoncle est contagieux, e un bon régime alimentaire, c'es tout ce qu'il y a à faire dans ur cas banal. Pour les furonculose: graves des dyspeptiques, diabéti ques et autres diathésiques, i faut, naturellement recourir au? soins du médecin, puisqu'il y v< quelquefois de la vie du « furon culosé ». Dr Louis Delattre. LE PAS DE L'OURS L'HOMME DES QUESTIONS "NATIONALES,, L'ÉLECTORALISME BROQUEVILIEN LE MINISTRE JOUE AVEC LE FEU i • Le pas de l'ours n'est plus très à la mode, mais il se danse encore; ïpfcj l'élégant M. Debroqueville vient Hyl de nous en donner la preuve. 11 n'est d'ailleurs rien de plus faciîc à danser que ce pas-là; il ne faut ni grâce, ni souplesse; il suffit de lourdeur pour se balancer en mesure d'une jambf sur l'autre et faire rire la galerie. On sait que l'homme d'Etat qui préside aux destinées du parti clérical en ce moment, s'est fait une spécialité des questions nationales. Il faut voir de quel aii cet ancien partisan du Volontariat prononce ces mots-là. A tout propos, et souvent hors de propos, il joue la grande scène, fait appe! au patriotisme, à l'union de tous les Belges, etc., ce qui n'empêche pas « maître ès-hypocrisie,d'accomplir derrière le rideau la plus mesquine, la plus sectaire besogne qu'un ministre fît jamais en Belgique... voyez l'armée. Les grandes idées, les nobles mobile? ne servent que de parade; le but réel, esl toujours misérablement électoral. Il y a quelque temps, c'était à la veilk des élections, on ne fut pas peu étonne de voir M. Debroqueville intervenir avec éclat pour obtenir le retrait de candidatures wallonnes qui auraient pu menacer la réélection d'un de ses amis. A ce propos, le premier ministre désapprouvait «les exagérations flamingantes» déclarait qu'il n'aurait pas fait le guide bilingue et désignait des délégués chargés de recevoir les doléances des Wallons. M. Debroqueville commençait sor pas de l'ours. Surprise, tapage, discussion, effet électoral, ami réélu. Mais... en Flandre, dans le Limbourg, dégringolade cléricale; hurlement contre le gouvernement, responsable de la défaite. M. Debroqueville écouta, puis il vinl à Turnhout, retomber lourdement sui l'autre pied : les Flamands auront toul ce qu'ils voudront; le ministre est un flamingant de vieille -roche. On peut compter sur lui. Ahurissement, inquiétude, énervemeiy du côté wallon, danger pour /les amis wallons du ministre... On attend le pas suivant. M. Debroqueville, homme d'Etat, es' en train de résoudre la grave questior ^ des langues en dansant le pas de l'ours Gare au faux pas ! ; LES MALADES ÉTRANGERS ET LES HOPITAUX DE BRUXELLES Le Conseil communal de Bruxelles dans sa séance de lundi prochain, aurs à examiner une proposition • du Collège ayant pour but de modifier l'ordonnance relative à l'admission des malades étrangers dans les hôpitaux de Bruxelles Le 6 août 1883, le Conseil communa - votait l'ordonnance suivante : ; « Considérant que la concentratior dans les hôpitaux de cette ville des ma lades atteints d'affections épidémiques transmissibles ou infectieuses, constitue un danger permanent pour la santé pu i blique; » Considérant que la ville de Bruxelles 1 n'est tenue d'admettre dans ses établis sement-s hospitaliers que les indigents se trouvant en cas de nécessité sur son ter ritoire ; » Ordonne : Ne sont plus admises dans les hôpitaux de Bruxelles, les personnes 1 qui. ét.ant atteintes de maladies épidémi ques. transmissibles ou infectieuses, n< 1 se trouvant pas sur le territoire de cette - ville dans le cas de nécessité prévu pai [ la loi sur le domicile de secours. » Ensuite de la convention intervenue er vertu des articles 1 et 2 de la loi sui l'assistance gratuite du 27 novembre , 1891 entre la Commission administra tive des hospices civils de Laeken," d'une i part, et le Conseil général d'administra - tion des hospices et secours de la ville : de Bruxelles, d'autre part, pour l'admis sion dans les hôpitaux de Bruxelles des ' malades habitant la commune de Lac 5 ken, le Collège, d'accord avec la Sectior ■ de police, propose de modifier l'ordon nance du 6 août 1883 dans le sens de lf convention intervenue le 4 juin 1914, è î savoir : « îse sont plus admises, dans les hôpi i taux de Bruxelles, les personnes qui étant atteintes de maladies épidémiques transmissibles ou infectieuses, ne se ■ trouvant pas sur le territoire de cette I ville, dans le cas de nécessité prévu pai la loi sur le domicile de secours, « sau: les malades habitant la commune de - Laeken, qui seront admis dans les hôpi > taux de Bruxelles sur réquisitoire de ' l'administration de cette commune. » Le capitaine Deschamps qui vient de réussir, en une seule journée, les deux raids Brasschaet-Arlon et Arlon-Ostende, «oit 650 kilomètres. L'INAUGURATION I DU MONUMENT VICTOR HUGO A CUERNESEY Au-dessus, la cérémonie de l'inauguration, en présence d'une foule franco-anglaise; au-dessous, un des régiments britanniques qui furent chargés de rendre les honneurs à la mémoire du poète. UN FRATRICIDE A DOTTIGNIES Courtrai, vendredi. — Un horrible drame a mis en émoi, hier après-midi, le hameau Trieu, ainsi que la commune de Dottignies. Voici dans quelles circonstances le drame s'est déroulé. La famille Duquesnoy-Nutti , qui habite au hameau ïrieu, est composée de trois enfants : l'aînée, Alice, âgée de 22 ans, et ses frères Julien et Gustave, âgés respectivement de 19 et de 17 ans. Le bon accord ne règne pas toujours entre les , deux frères. Hier après-midi, Gustave et sa sœur Alice étaient montés sur une charrette, afin de cueillir des cerises. Julien survint sur les entrefaites et, voulant les empêcher de continuer, il retira la charrette, en menaçant Gustave. Celui-ci, : craignant la colère de son frère, se réfu-■ gia dans une dépendance de la ferme. Julien', ayant découvert l'endroit où 1 son frère s'était caché, voulut enfoncer la ' porte. Gustave s'empara d'un fusil qui était placé dans cette dépendance et tira par i l'ouverture de la porte. Julien fut atteint , en pleine poitrine. Quelques instants après, il succombait. En apprenant la gravité de son acte, Julien voulut se donner la mort à l'aide de la même arme; mais on l'en empêcha. Il fut mis en état d'arrestation. Le parquet de Courtrai a fait une descente sur les-lieux. LE PROCÈS MAGRINi Rome, vendredi. — Des débats du procès Magrini, il semble résulter que la lettre ouverte par l'ex-officier italien Magrini, alors qu'il se trouvait à Yalo-na en.même temps que le journaliste du même nom, ne contenait aucun chèque, mais annonçait simplement un envoi de mille drachmes. La signature de la lettre était illisible. L'officier Magrini a déclaré n'avoir rien de commun avec 1' « Idea Naziona-le » et a expliqué qu'il était à Valona en^ mission d'études. : Parmi les membres du comité de rédaction" de 1' « Idea Nazionale » pour-; suivis, figure le député Federzoni. — Ha-vas. le » | LE RECORDMAN MILITAIRE BELGE DU VOYAGE EN AÉRO as LES AFFAIRES ALBANAISES L'AVANCE DES INSURGÉS Durazzo, vendre-,i. — On dit, ce soir, que BeruL a été par les insurgés. Les Epirotes ont recouvré la possession de tous les territoires abandonnés conformément aux dispositions du traité de Londres, à l'exception de quatre villages que les troupes albanaises sont dans l'impossibilité de défendre. Un groupe de notables aurait l'intention de faire une nouvelle démarche auprès des insurgés à l'effet d'entrer en nége>ciations pour conclure la paix. — Havas. COMMENT CORITZA FUT PRISE PAR LES INSURGES Durazzo, vendredi. — D'après des informations sûres arrivées ici par radioté-légramine, Ooritza est tombée aux mains des insurgés qui avaient opéré une marche de Stavora pour attaquer cette ville. Une partie de la garnison s'est rendue aux rebelles. L'autre partie, avec les officiers hollandais et deux mitrailleuses d'infanterie, s'est retirée sur Skrap. Lorsque plus tard, les Epirotes marchèrent. sur Coritza; les insurgés quittèrent la ville et la laissèrent en possession des Epirotes. Ceux-ci s'avancent sur toute la ligne Coritza-Telepeni. Qette dernière localité est également entre les mains des Epirotes. La situation est sans changement à Durazzo. On observe la nuit ele forts mouvements et une vive agitation dans les positions ennemies. Le Conseil ele guerre qui devait se réunir aujourd'hui,n'a pas eu lieu. 11 a été remis à. un autre jour. lie gouvernement albanais a prolongé son traité avec la compagnie ele navigation à laquelle appartient le vapeur « Herzéeovina ». — Havas. LE SORT DES FRANÇAIS DISPARUS Durazzo, vendredi. — Le comité central des insurgés de Chiak a fait savoir que M. Vassel et les autres Français, qui avaient disparu, se trouvent à Souks, chez eux. S'ils veulent continuer leur exploitation -forestière», une complète sécurité leur est garantie. — Havas. LES MÉFAITS DE LA CHALEUR EN RUSSIE Saint-Pétersbourg,vendredi.—Les journaux rapportent l'inquiétude générale provoquée par la sécheresse persistante qui cause un véritable désastre agricole. La « Retch » elernande la réunion des assemblées locales, afin d'étudier immédiatement les mesures à prendre pour aider les paysans. Selon le « Courrier de la Bourse », plus de 360,000 hectares de céréales ont été détruits par les insectes dans le sud de la Russie. On ne fonde plus d'espoir maintenant que sur la Sibérie occidentale. — Havas. H H X X M M M M W M DEMANDEZ PARTOUT L0 DER»IÈBE«E!« 16 -Pasres 6 Centimes "7ïi* TEXTE. — La Semaine; la Mode; De tout un pou; la Vie au foyer; les Théâtres et les Arts; la Semaine sportive; Nos Ephéméridi ; Anecdotes et propos joyeux. Nouvelles littéraires Une trouvaille, par llenry Donaver; Zabeau, par Marcel Prévost; Aïeul en tous genres, par Marcel Prévost, Pauvre diable, par Francis Bœuf Notre roman: Ce qu'Amour veut, par A. de Gériolles. '-LUSTRATIONS. — L'aviateur Legagneux, oui s'est tué; la mort de Chamberlain; l'affaire Wilmart; doux photos du « Tour do Franco » et les portraits de Engel, Egg et Lambot; deux photos du « Circuit de Lyon et les portraits de Lauten-so.hlager, Wagner et Salzer; la défense de Durazzo; le Prix du Président de la République; le boxeur Freddy ÂVelsh; les Concours du Conservatoire de Bruxelles, quelques premiers prix; les régates internationales d9 Namur; le match de football: Berchem-Sport Anvers TERRIBLE ACCIDENT D'AVIATION A KIEWIT UN MORT, UN BLESSÉ Un terrible accident d'aviation s'est produit, hier, au, champ d'aviation de Kiewit (Limbourg). Deux officiers aviateurs de Brasschaet, le lieutenant Poot, du 4e lanciers, -et le lieutenant Hubert, du 14e de ligne, se disposaient à quitter l'aérodrome pour rentrer à Brasschaet par la voie dés airs. Toutes les dispositions étaient prises; le lieutenant Poot prit place à la direction, le lieutenant Hubert dans le baquet réservé au passager, et l'hélice fut mise en mouvenui t. Tout à coup, on ne sait par suite fie quelle, fausse manœuvre, l'appareil, au lieu s'élever, fonça, avec une vitesse effrayante, sur ie hangar qu'occupaient précédemment les appareils ele l'infortuné Wrschaeve. Le choc fut formidable. Le hangar fui d« foncé et mis en pièces. Le Jieutenanl Hubert fut précipité au milieu des débris.Le lieutenant Poot r. -ta eng>_. • parm: le- erganes démantibulés de son appa Des mécaniciens se précipitèrent au se. cours eles malheureux, les placèrent dans ni) automobile et les firent transporter i I hôpital de Hasselt. L'état du lieutenant Hubert est déses péré; il a le crâne fracturé et la mâchoire supérieure brisée. Il est âgé de 25 ans, et n'est lieutenair que depuis quelques mois. C'est le ne veu du ministre du travail. L'état du lieutenant Poot est plus sa tisfaisant. Il n'a pas perdu connaissance H porte néanmoins des -blessures grave: à la tête et .aux jambes. Il est âgé de 23 ans. DÉCORÉ Cette nuit, le commandant Biaise, dé légué du ministre de la guerre, s'est ren du à l'hôpital de Hasselt, et a décoré 1< malheureux lieutenant Hubert de l'Or dre de Léopold. MORT DU LIEUTENANT HUBERT Le lieutenant Hubert est mort, vendre di, à 4 heures de l'après-midi. Son père, le docteur Hubert, de Mons ainsi que plusieurs officiers, étaient à soi chevet. UN INCENDIE A SAINT-GILLES Vendredi, vers 11 h. 1/2, pendant l'ab sence des occupants, un incendie a éclat dans une chambre-mansarde habitée pa les époux G..., demeurant rue Jean Rc bie, a Saint-Gilles. C'est un voisin qu a donné l'alarme. Les pompiers, prév€ nus téléphoniquement, sont arrivés aus sitôt sur les lieux. Après une demi-heur de travail, les sauveteurs étaient ma: très du feu. Toute la pièce, ainsi que 1 molDilier qui la garnissait, sont devenu la proie des flammes. Les dégâts son assez importants. On ignore les cause du sinistre. UNE NOUVELLE PROFESSION POUR FEMMES Les abattoirs de Berlin ont installé un important service d'examen où sont dirigées toutes les viandes. Ce service n'est composé que de femmes dont la tâche est d'examiner les viandes au microscope. L'IMPOT.DE GUERRE EN PRUSSE Berlin, jeudi. — D'après les « Nouvelles Politiques » ele Berlin, l'impôt ex-> traordinaire de guerre pourra rapporter, pour la Prusse, la somme de 603 millions, notablement inférieure aux prévisions.Cette circonstance, dit le journal, s'ex-' plique én partie par le mauvais état du , marché monétaire, en décembre 1913, par la taxation des enfants et la limite trop basse' soumise à l'impôt. — Havas. - UNE CHASSE AU VOLEUR Le commissionnaire d'un hôtel de la 1 rue île la Montagne tirait, jeudi dans la soirée, rue du Marché-aux-Herbes, une charrette chargée de colis qu'il devait conduire au bureau des bagages de la gare du Midi. A certain moment l'homme sentit son véhicule s'alléger. Il se retourna et vit un invididu qui tentait de fuir après lui avoir enlevé une valise. Se voyant surpris, le voleur laissa i tomber son larcin et détala à toutes r jambes. Des passants, puis un agent de _ police, se mirent à sa poursuite. Après i une course mouvementée à travers les . rue du quartier, il fut cerné et appré-. hendé. 3 Au commissariat de police de la 4* di- - vision, le détenu a été reconnu comme 3 un nommé Auguste B..., garçon cre bar s demeurant à Saint-Josse-ten-Noode. t L'instruction ouverte à sa charge con-s tinue, car on croit avoir affaire à un I spécialiste de ce genre d'exploite. UNE CORDONNERIE EN FEU Un violent incendie s'est déclaré, jeudi à 10 h. 45, chez M. T..., cordonnier, rue Cranz, 35, à Etterbeek. Le feu a pris dans le magasin, situé devant, au rez-de-chaussée. L'alarme a été donnée par un locataire de l'immeuble. A la première alerte, les pompiers communaux, so.us les ordres de leur commandant Daillet, sont accourus promptement sur les lieux. Au moyen de plusieurs lances, les flammes, qui avaient pris des proportions inquiétantes, furent vigoureusement attaquées. Le sinistre a pu être localisé après une heure d'efforts. Une enquête a été ouverte pour_ déterminer les causes de l'incendie qui a occasionné des dégâts importants. LA POLITIQUE ANGLAISE EN PERSE Londres, jeudi. — Le « Daily Mail » écrit ; « Il est très probable que la nouvelle politique anglaise en Perse, inaugurée par le placement par l'amirauté de deux millions de livres sterlings dans les terrains pétrolifères de Perse, sera l'occasion d'une nouvelle revision de la convention anglo-russe. Un des points les plus importants de la conversation anglo-russe sera un projet de chemin de fer transpersan comme extension de la ligne projetée de la mer Caspienne par la voie de Tabriz jusqu'à Téhéran. — Reuter. LES PYRÉNÉES SONT VAINCUES ! DE LUCHON A PERPIGNAN LES " TOUR DE FRANCE „ LEUR ONT DONNÉ LES ULTIMES ASSAUTS 323 KILOMÈTRES EN COTES LES ALTITUDES : Col des Are» 839 mètres Portet d'Aspet 1,074 mètres Col de Port 1,249 mètres Col de Puymaurens 1,931 mètres Col de Rigat 1,622 mètres Col de la Perche 1,579 mètres A CINQ A L'ENLEVAGE DEUX FRANÇAIS ET TROIS BELGES Les valeureux routiers du « Tour » n'ont pas eu trop de temps pour se reposer des premiers assauts aux cols pyrénéens; les voici qui vont reprendre après une trêve d'un jour, la lutte de vitesse par monts et par vaux... L'étape d'aujourd'hui ne sera pas moins hérissée de difficultés que la précédente, et peut-être sera-t-elle disputée avec plus d'âpreté encore, en raison du degré d'acuité qu'a pris maintenant la rivalité existant entre les « ténors ». Malheureusement pour les uns, fort heureusement pour un plus grand nombre d'autres, le beau temps n'a pas cessé. La nuit est idéalement belle, mais la journée qui va venir sera, hélas, torride encore, il faut nous y attendre. Devant le café Castaing, lieu du rendez-vous général, et'à l'intérieur de l'établissement, un public assez nombreux assiste aux opérations préliminaires au départ qui vont être fort simplifiées en l'occurrence, car nous n'aurons pas à traverser Luchon; le départ, tantôt, sera donné ici même, sur les allées d'Ettigny. Dès une heure et demie du matin, les coureurs arrivent; ils sont, comme toujours, l'objet de la curiosité générale. Harquet, Dejonghe, Deloffre et Lapize signent les premiers; d'autres, attablés dans le café même où est installé le contrôle, se restaurent copieusement; tous ont l'air joyeux, chez aucun d'eux ne se remarque le moindre souci causé par la bataille qui va se livrer. Une souscription faite au profit des « isolés » a valu dix francs à Henri Ala-voine et dix francs à Alpini. Des soixante-quatorze coureurs arrivés à Luchon, un seul ne se présente pas, c'est Delafaille, de Bruxelles, dont on ignore les motifs d'abstention. Il reste donc soixante-treize coureurs, En haut, le Col de Port (1,249 mètres d'altitude); en bas, la Promenade Pl^ i jLl:„.. cinquante « groupés » et vingt-trois « isolés » qui vont disputer la septième étape; ce sont : LES PARTANTS COUREURS < CROUPES > I. Buy6se Marcel. Eecloo; 2 Buysse Lucien, Eecloo; 3. Défrayé Odile Rambeek; 4. Deraan lteckhera; 5. Rossius. Retinne; 7. Mottiat, Boufiioulx: 9. Faber François, Colombes; 10. Garrigou Gu6tave. Pantin; II. Georget Emile. Châtellerault; 12. Engel Emile, Colombes; 13. Eere Osçar, Paris; 14. Christophe Eugène. Malakofr; 15. Thys Philippe, Ander'.echt; 16. Alavoine Jean, Versailles; 17. Lambot Firrain, ilarcinelle; 18. Pélis-sier Henri, Paris; 19. Heusghem Louis, lian-sart; 20 Baumler Marcel, Courbevo-ie; 21. Petit-Breton, Boulogne; 23. Luguet, Bordeaux; 25. Contesini. Milan; 26. Degy. Versailles; 27. Duboe, Rouen; 28. Trousselier, Paris; 31. Brocco Maurice Paris; 32 Godivier Maroel, Versailles; 3o Ménager, Colombes'; 34. Cruchon, Paris; 35 Kippert. Nancy; 36. Tiberghien. Wattrelos; 37. Engel Louis. Colombes; 38. Ernest-Paul. Colombes; 39. Petit-jean Loui6. Gonrieux- 40 Charron Ch., Paris ; 41. Devroye Henri, Mons-Crotteux; 42. Bor-gar«ilo, Turin; 48. Kirkham, Melbourne; 49. Munro, Melbourne; 50. Vandenberghe R.f Roulers; 51. Spiessens Alphonse. Malines; 54. Fasoli, Atalanta; 55. Nempon Jules. Calais; 57. Ber-tarelli, Milan; 58. Lignon, Choisy-le-Roi; 59. Harquet, Paris; 60. Erba. Milan; 65. Lapize Octave, Villiers-sur-Marne ; 67. Vugé, Paris; 68. Verscljoore, Moorslede-, 70. Scieur, Florennes; 1 71 Coomans, Herstal. COUREURS < ISOLES » 104. Alavoine Henri, Versailles; 106. Hennin-ger Eugène. Genève; 108. Rabuisson Charles, Chalais; 110. Alpini Louis. Nice; 111. Mathieu Camille, Béziers; 113. Dumont Ch., La Chaux-de-Fonds ; 114. Rottie Maroeû, 124 Deloffre, Le Cateau; 125. Neffatti Ali, Levai-lois: 135. Cottrel, Paris; 138. Leclerc Henri, Tri- ' bardieu : 141. Allnrd H^nri. Glabais-Iez-Genapne; 151. Botte Camille, Espinois-lez-Binche ; 154. Everaerts Pierre, Bruxelles; 161. Cuchetti, Turin; 165. Neboux. Paris; 173. Tuytten Julien, Ostende; 174. Cassiers Joseph. Bruxelles; 179. Spinelli, Livourne; 189. Goi, Milan. 193. Dejonghe Albert, Middelkerke; 197. Pra» tesi Octave, Antignano. (Voir suite en page 2.) ^ÊÊÊÊÊtÊÊÊÊÊaÊÊÈtÊÈÊÊmiÊÈItÊÊÊtÊ^^ I VOYEZ EN PAGE 8 LADR01£RIEDUJ0UJ

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume