La dernière heure

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s.n. 1914, 06 Januar. La dernière heure. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4f1mg7hb71/
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La Dernière Heure ^ X. 6. NEUVIEME ANNEE. ' ^ BDBEHDX : 9, me St-Plerre 1 BROXHLLES. En semaine : de 9 à 5 1/2. Jours fériés de 10 à midi. . O ■ | T£l£nh ^ Annonces et Abonnements 4370 *®-®P"'JRéd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 957 1 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ Bruxelles ABONNEMENTS peovdtce CIIVQ ' ABONNEMENTS Fr 1 OD TIN MOIS pour i']?trang<*r les pris dô Bruxelles, le port eu plus. Il " o'nr\' * * mDrvTC Ti^riTC Vf a. r»n TOUTES LES SEMAINES u'cxistepas d'abonnement mensuel. — PourBruxf.lMir.- » 3.00. . . TROIS MOIS rî\ j - * - -nu* Mr /-* *» \ diquer eh s'abonnant si l'on d6sire. recevoir l'édition du soir » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 1_j JbClrtlOIl EllUStjrtî© ^JLt> pages) ou cèUedu matin. — Les (rais de recouvrement sont à » 12.00. . . DN AN . . . » 16.00 Le KCMÉBO 5S CENTIMES ___ MAEDI 6 JANVIER 1914 nr SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux, du journal et <x Y Aamce Ha vas, 8, Place des Martyrs, 5 (10; étage), à Bruxelles. (Téléphoné 585). RICOCHETS 'La marine française, dont toute l'ambition est concentrée sur la marine de la Méditerranée, a manifesté une certaine émotion en apprenant l'achat du cuirassé brésilien Rio-de-Janeiro par la marine ottomane. Les velléités de revanche navale que cet achat suppose chez les Turcs forceront, en effet, les Grecs à se mettre, eux aussi, en quête de cuirassés à vendre. Le résultat immédiat en sera un bouleversement du calcul des forces en présence dans la Méditerranée, qui n'a rien de rassurant pour l'escadre de Toulon. Celle-ci ne s'augmente pas de cuirassés achetés en cinq minutes. Elle serait exposée à se voir mise à l'improviste en état d'infériorité si l'Italie, par exemple, suivait l'exemple donné par les puissances orientales et acquérait les deux cuirassés chiliens en construction en Angleterre ou ies deux cuirassés argentins en achèvement aux Etats-Unis. Il n'y a pas à se le dissimuler : C'est un nouveau commerce qui se fonde. Jusqu'ici, quand l'Allemagne avait .cédé à la Turquie ses vieux cuirassés hors d'usage (dont l'incapacité fut sinistre dans la dernière guerre) ou quand la France vendait au Pérou l'ancien croiseur Dupuy-de-Lôme, il s'agissait de bâtiments presque inoffensifs. Le superdreadnought Rio-de-Janeiro n'est pas dans ce cas, fichtre! Le prix pavé (70 millions) le révèle assez. Les quatre autres cuirassés sud-américains cités plus haut ne lui sont guère inférieurs. A supposer que l'Italie les achète tous les quatre, que pourrait bien faire la France? La .Méditerranée lui échapperait pour plusieurs années! Il est vrai de dire que les républiques de l'Amérique Latine qui découvrent cette originale source de revenus, vont s'y adonner avec ardeur. Déjà le Brésil, alléché par le bénéfice réalisé sur le Rio (il a l'ien de la chance! pen&eront les boursiers, à qui, ce nom est fami er> commande -aux chantiers an--'lais un autre Rio, encore plus superdreadnought""" que le premier! gu'est-ce qu'il risque, puisque ça se revend en cours de fabrication, iivec une belle prime? Comme pour les automobiles livrables de suite, on va sans doute maintenant passer des commandes par série. Avec la surenchère des armements, ies Etats de l'Amérique du Sud n'auront que l'embarras du choix entre les nations européennes qui se disputeront leurs bâtiments à vendre! Leur plus grand risque serait que M. Lloyd George, le ministre des finances anglais qui désapprouve les dépenses navales, arrivât à faire triompher ses vues dans le Cabinet britannique. Le jour où r Amirauté de Londres « bazarderait » une partie de ses bateaux, ou, simplement, cesserait de monopoliser la production des chantiers anglais, ce jour-là l'offre, tout d'un coup, dépasserait la demande, et' il y aurait un fameux krach sur te marché des cuirassés d'occasion! En France, le pays du monde, sinon le plus riche (l'Amérique et l'Angleterre le dépassent, et l'Allemagne le serre de près) du moins ie plus abondant en argent immédiatement liquide, cette idée de cuirassés s'achetant à la foire, comme une douzaine de faux-cols ou un kilos de nougats, ne serait pas pour effrayer, si elle ne soulevait la question des équipages et surtout des officiers. Car ces achats impromptus, il ne faut pas l'oublier, exigeront l'entretien perpétuel d'équipages en surnombre," capables de manœuvrer sur le champ des cuirassés supplémentaires. Or, le recrutement des officiers de vaisseau se fait déjà avec une certaine difficulté. Si la redingote bleu-marine aux ancres dorées a gardé plus de prestige que le dolmaiï de l'officier de terre, les appointements ne valent guère mieux, au contraire! Sans doute, il y a l'attrait des croisières lointaines,' de l'exotisme; Les romans de Pierre Loti, dé MM. Claude Farrè-re, Daguerches et vingt autres, auront fait naître bien des vocations. Mais, à mesure que la marine va vers Je type du mastodonte de 70 millions, elle tend de plus en plus à s'immobiliser dans les ports. Ces gros bâtiments naviguent le moins possible, question d'économies et question d'accidents. La poésie de la vie d'officier est évidemment moins grande sur ces forteresses flottantes que sur les unités plus mobiles d'il y a vingt ans. Si oft s'amuse moins, on-voudra être mieux payé. Le recrutement des. candidats à l'Ecole Navale.sera à ce prix. Conclusion : De cèt achat d'un cuirassé brésilien pai' la Turquie va découler, par voie dè conséquences lointaines, la nécessité de remonter les soldés dans l'armée de mer de la France! Pour un ricochet, je crois que voilà un ricochet inattendu) Maurice i>s W.ueffe. Pour la Défense du Canal de Panama LES ÉTATS-UNIS ET LES JAPONAIS Sans perdre de temps,' les Etats-Unis se préoccupent de la protection militaire de leur grand œuvre : le canal de Panama. lis y envoient un matériel considérable et notamment des pièces d'artillerie come on n'en avait jamais vu. Ils agissent à peu près comme s'ils avaient à redouter de ce côté une agression prochaine, et pour les esprits avertis, ces belliqueuses précautions sont surtout inspirées par l'hypothèse des attaques éventuelles du canal par le Japon. Certes, la diplomatie, dont c'est le rôle, enveloppe tous ces faits du réseau de ses circonlocutions prudentes et souvent ambiguës, mais cela ne change rien à la réalité brutale. A côté de la question politique, il y a là une curieuse question d'anthropologie. Pour maints savants, nombre des premiers peuples de l'Amérique étaient des jaunes, et les Japonais considèrent qu'ils ont," aux Etats-Unis, des compar triotes de race- Point n'est besoin de rappeler les incidents de San-Francdsco. Du côté du Mexique, les événements n'ont pas été moins significatifs. Peu de personnes, sans doute, ont lu avec attention les courtes dépêches arrivées d'il Japon qui racontaient le grand accueil fait dans la capitale de l'empire à l'envoyé extraordinaire du Mexique. Quelle raison ont deux Etats si éloignés-et si différents d'échanger des marques aussi chaleureuses de sympathie? Beaucoup seront étonnés en apprenant qu'il, y a quelques années, .l'empereur du Japon envoyait à Porfirio Diaz, alors président 4e la Confédération mexicaine, une dépêche dans laquelle il saluait en lui le chef d'un Etat frère_ du Japon, c'est-à-dire peuplé par la même race. Cette affirmation semblera à beaucoup paradoxale. Beaucoup de personnes s'imaginent en Europe que toute l'Amérique est peuplée par les descendants des Européens qui y ont émigré dans les derniers quatre sdècles. Cette opinion n'est vraie qu'en partie. Les populations qui vivaient en Amérique au moment de la découverte. n'ont» pas entièrement disparu. Sans doute, les fameux Peauxr Rouges s'éteignent dans les Etats-Unis, bi la partie la plus florissante et pros père de l'Argentine est presque entière ment peuplée par les descendants de: Européens. Mais en Argentine aussi, 01 commence à retrouver les traces de l'an oienne population, à mesure qu'on s'é [oigne de l'Atlantique. Au Chili, les clas ses populaires sont encore composées ei partie par les descendants des ancien-habitants. Ceux-ci sont nombreux auss en différents Etats du Brésil; et ils re présentent la majorité de la. population du Mexique, où les descendants d'Eure péens forment plutôt une espèce d'aris tocratie dominante. A quelle race appartiennent ces popu lations, qui ont résisté avec tant de vi gueur à la conquête et à l'immigratio] européenne? Il n'est point nécessair d'être anthropologue pour leur trouve une certaine ressemblance avec les Ja ponais. . Les savants d'ailleurs ont cherché donner une certitude scientifique à ce impressions. Plusieurs anthropologiste américains ont cherché à démontrer qu l'Amérique, avant la découverte, étai peuplée par la même race qui vit au jourd'hui en Chine et au Japon. Les ai gùment's les plus différents et les plu subtils ont été imaginés et utilisés dan ce but. Parmi les indigènes de l'Ainér que, des rites et des symboles réligieu: existent qu'on ne retrouve aujourd'hi: qu'en Chine. On a même hasardé de hypothèses pour expliquer comment 1 même race aurait pu peupler des terre séparées par un immense océan, à un époque où la navigation dut être encoi si arriérée. En anthropologie comme en histoire il y a beaucoup de questions qu'on per discuter éternellement, car elles ne con portent aucune démonstration décisdvf L'ethnologie américaine appartient oe: tainement à cette catégorj^. Il est bie probable qu'on ne pourra jamais démoi trer d'une manière définitive, exclu ar toute possibilité de douteet d'objectior que les Japonais et les vieilles races d l'Amérique sont issus des mêmes anc< très. Mais les intérêts politiques ne cor naissent point les scrupules cauteleux d la science. ii ii Un des gigantesques canons que les Etats-Unis expédien de New-York pour la défense du canal PANSLAVISME CONTRE PANGERMANISME Saint-Pétersbourg, lundi. — La. « No-voie Vremia », après avoir examiné la situation de la Russie de 1813 à 1913 et signalé les dangers que présente le mouvement d'encerclement de l'Allemagne pour la pénétration économique, conclut : « II. est temps d'opposer à l'idéè pan-germaniste l'idée panslavisté si naturelle polir, nous. Il; faut que nous cherchions de toutes nos forces à rétablir l'alliance balkanique détruite et à entrer en rapports avec l'es Etats slaves qui la composaient. Nous devons nous proposer comme but principal de notre politique extérieure un effort incessant pour rompre le cercle germanique qui nous enserre et qui menace la Russie et le monde slave tout entier de fatales conséquences. » — Havas. Les Reformes ottomanes Constantinople, lundi. — Les pourparlers continuent entre les ambassades de Russie et d'Allemagne et la Porte, au sujet des réformes à effectuer en Anato-lie. Ce qui est acquis à l'heure actuelle, c'est que les puissances présenteront une liste d'inspecteurs généraux choisis parmi lés puissances neutres. La Porte fera son choix sur cette liste. Un point reste encore en discussion, à savoir quels moyens pourraient être employés pour faire exécuter les réforme:-, demandées par les inspecteurs généraux au oas où la Porte ne les appliquerait pas. Le ministère des finances a payé, hier, un mois .d'appointements aux fonctionnaires. Les fonctionnaires du ministère •le l'intérieur ont abandonné un mois de leurs appointements pour contribuer au développement de la flotte ottomane. En ver bev, ministre de la guerre, a communiqué au général allemand Li-man von Sauders un nouveau plan de réorganisation de l'armée. — Havas. DÉVORÉS PAR DES LIONS Termonde, lundi. — Depuis quelques jours, une ménagerie séjourne à Sinay-lez-Lokeren. La nuit de -amedi à diman- > che, la porte séparant la cage des lions de celle des loups s'est ouverte et une terrible lutte s'est engagée entre les bêtes sauvages. Avant que le dompteur M. P. Dieters, eût pu intervenir, deux de ses loups ont jîté dévorés par les lions, ! UN ENFANT TOMBE D'UN TRAIN EN MARCH Le train n° 2986,. avait quitté, dimai che, à 2 h, 16 -de relevée, la gare d Denderleeuw. -en destination de Bri xelles et roulait, déjà à une certaine v tesse, lorsque tout à coup s'est ouvert la portière d'une voiture de 3* class< contre laquelle était appuyé un garni de 8 1/2 ans, le petit Albert Rigaer dont les parents habitent rue Yand< weyer, à Schaerbeek. L'enfant tomba du train et roula su le balast. - .... On comprend., l'émoi qui s'empara de voyageurs et des parents affolés du pai vre petit. Lé" "bouton d'alarme fut au; sitôj, tiré et le train stoppa. On se mi aussitôt à la recherche du bambin qi fut. trouvé sans connaissance du côté d l'entrevoie. Il était assez grièvemer blessé à. la tête et aux jambes. 11 pu être rapidement ranimé et déposé dan le train qui a pu partir, aussitôt après avec un quart d'heure de retard. A so: arrivée à Bruxelles, la petite victime reu les soins nécessaires au dispensai r delà gare, puis il a été, sur la demand des parents, reconduit à son domicile. La crise du bâtiment en France Paris, lundi. — Le comité national di bâtiment a tenu, aujourd'hui, son con grès. Le rapport lu par le secrétaire fédéra constate que les effectifs syndicaux, qu étaient en-moyenne; par mois, de 70,00 ouvriers-pour les exercices 1910 et 1911 sont descendus- â. 50.000 pour les exer sices 1912 et 1913. Le rapport fédéral fait remarquer qu« sette diminution du nombre est en par Lie compensée par l'augmentation de 1; valeur des ouvriers qui sont restés dan. Les cadres de la fédération. — Havas. La succession de Pie X Rome, lundi, -r- Les hypothèses émise: r>ar les journaux français, touchant l'in ^nationalisation de la loi de garanti* ;t touchant l'élection au prochain Con ;lave d'un Pape -ffui ne serait pas Ita .ien, sont commentées par les journaux es plus divers, depuis la « Tribuna ; usqu'au « Messagero ». Ce dernier journal déclare que l'uni it l'autre de ces hyopthèses sont irréali sables. Il reproche à certains catholiques libé •aux italiens de se montrer favorables ï 'élection d'un Pape étranger, dans les soir que cela faciliterait un rapproche nent entre l'Italie et le Saint-Siège. — 3avasâ FANTAISIESJEECTORALES i - ' Jusqu'oïl pouma-t-on la Représentation des Intérêts ? ! I Les cléricaux se donnent beau-i Jf f coup de mal pour embrouiller " DfH problème électoral. Ils ont si peur du Suffrage Universel, qu'ils sont prêts à se jeter dans les.systèmes les plus saugrenus et les plus - baroques. j II faut reconnaître pourtant qu'ils ne 3 sont point encore parvenus à faire leur r choix parmi les diverses chinoiseries qui " ont été présentées à la Commission des XXXI, sous prétexte de représentation s des intérêts. s Une chose est claire: c'est qu'ils veu-J lent, sous un autre nom, maintenir le . régime plural, "avec ses iniquités et ses - fraudes. Une feuille de province vient 5 de montrer le fond de son cœur à ce ^ sujet. s Pour elle, la représentation des inté-î rêts exige avant tout le vote des femmes. ^ Ce journal bien pensant ne consentirait s à priver 1a. femme de- son droit de vote e que dans le cas où son mari obtiendrait, e à sa place, ce vote supplémentaire. Il n'est pas juste, d'après ce partisan t de l'égalité, que le célibataire dispose i- de la même influence électorale . que ;• l'homme marié. « Le oélibataire a tout juste, abstraction u faite de sa fortune, ses intérêts personnels ^ à sauvegarder. * !> Le père de famille a en outre ceux de ses e enfants à- faire valoir. Il est certain que le citoyen, de par son l~ entrée dans la sQuiété, doit être l'objet d'une e sollicitude particulière. Et si l'on doit être protégé en raison de sa faiblesse, l'enfant, mineur a droit- à faire entendre la voix de ses intérêts: la faculté de représentation ne commence pas absolument à, la majorité, elle commence à, l'entrée dans la vie. Et voilà que le système égalitaire, un homme une voix^ consacre la suprême inégalité de laisser u^ns représentation la majorité des citoyens: les femmes et les enfants! » r-r.' ,--'-35; 1a-? enfants doivent être représentés par le père. C'est donc bien simple. Le père de famille aura autant de voix qu'il aura d'enfants. Le parti le plus prolifique aura le pouvoir. Le système n'est pas neuf; il fut pro-q posé à la Constituante; il recueillit un succès d'hilarité. Les cléricaux se doivent de perfectionner ce système, pour le présenter à la Commission des XXXI. III existe, dans tous les pays, un certain nombre de citoyens que l'Etat prend sous sa protection, parce qu'ils sont incapables de gérer eux-mêmes leurs t biens: ce sont les aliénés. Ils ont des intérêts à défendre; néanmoins, on ne leur accorde pas le droit * de vote. C'est souverainement injuste. Espérons qu'un homme d'Etat de la droite prendra l'initiative de redresser cette injustice, en proposant d'attribuer leur vote, soit au ministre de la justice [ qui les protège, soit au directeur de l'établissement où ils sont colloqués. L_ Comme la plupart de ces directeurs e sont de bons congréganistes, ce sera tout f" profit pour le cléricalisme, e — - . . . ss !; Un acte de banditisme à Bruxelles Lundi, vers midi, un individu portant r le costume et 1a. casquette d'un ouvrier du gaz, s'est présenté chez Mme Berthe s Bodard. 7, rue Marcq, dans le quartier - du béguinage. " Il venait, disait-il, faire le relevé du j compteur. Arrivé à l'intérieur, il a sorti un revolver de sa poche et l'a braqué î sur la locataire plus morte que vive et . la menaçant de mort si elle osait crier, se fit remettre tout ce que la malheureuse possédait chez elle, soit une somme ' de 800 francs et de nombreuses obliga-, -tions. Son coup d'audace perpétré, il prit a la fuite. • La victime, quelques instants après, sortit de sa demeure en criant: « Au voleur! ». Malheureusement, celui-ci avait eu le temps de disparaître. La Dolice !«=• recherche ac.tiveme.nt. IZZET PACHA ^ 1 Ancien ministre de la guerre ottoman, auquel on attribue le projet de s'emparer du pouvoir es Albanie Dne Maison s'écroule ï latermael-Boitsfort Un mort. - Trois blessés Un terrible accident s'est produit, lundi matin, rue des Archives, près de la rue Campanille, à Watermael-Boitsfort-On construit dans cette nouvelle artère deux maisons dont l'entreprise a été confiée à M. Jean-Baptiste Van Antwefc-pen habitant rue du Bien-Faire, à Wa\ termael. Ces deux habitations n'ont' ' qu'un étage. Elles étaient presque entièrement achevées et des ouvriers charpentiers étaient occupés aux gîtages de la toiture. C'est la bâtisse la plus rapprochée de la rue Campanille qui s'est effondrée. . A dix heures et demie, un formidable craquement se fit entendre. Prévoyant une catastrophe, les deux ouvriers qui se trouvaient sur la toiture, MM. Van Humbeek père et fils, eurent l'heureuse inspiration de sauter à ce moment du haut de la maison et eurent la chance d'arriver sur la terre ferme sans autres dommages. Il n'en fut pas de même (1er. ouvriers qui travaillaient au premier étage et de celui qui se trouvait au rez-de-chaussée. La maison s'écroula avec un fracas épouvantable et les trois ouvriers qui se trouvaient au premier étage furent entraînes et ensevelis sous les décombres. L'ouvrier qui se trouvait au rez-de-chaussée fut précipité dans les sous-sols et reçut sur lui une charge de plusieurs milliers de kilogrammes de matériaux les plus divers. les secours A la première alerte arrivèrent un pompier, M. Sterckx, et un voisin, M. Tho-net. Us se dévouèrent en attendant l'arrivée des médecins et de la police. M. Maingie, commissaire de police, et son adjoint, M. Delistrée, arrivèrent également sur les lieux. Trois médecins accoururent- ' La brigade de gendarmerie de Water-raael ne tarda, pas non plus à arriver sur les lieux. Les travaux de sauvetage furent organisés rapidement et l'on put retirer bientôt les ouvriers ensevelis vivants. Le premier qui fut retiré était M. Van Antwerpen, l'entrepreneur- Il est atteint de lésions internes et a une jambe fracturée ; la deuxième victime, M. Van-denbroeck porte des contusions multiples sur tout le corps et se plaint également de douleurs internes. Il en est de même d'un troisième ouvrier, André Gil-lens.Un quatrième, Henri Devleeschouwer, célibataire, 38 ans domicilié rue du Pré, a WuteriMNSvt, (lïfcfVjinitti-t <tu ic/.-uti-yitw.Ucr sêé, à T intérieur de la bâtisse. Il a fallu trois heures et demie pour le dégager dans les sous-sols, où il avait été entièrement enseveli. Le malheureux était mort. Il avait eu la poitrine défoncée et on croit qu'il a été tué sur le coup. Le cadavre de l'infortuné a été transporté à la morgue.communale.Quant aux blessés, après avoir reçu des soins sur place par les trois médecins, ils ont été reconduits à leur domicile respectif. Trois manœuvres maçons qui travaillaient en face de la construction et préparaient du mortier, l'ont échappé belle. A ,midi et demi, le parquet représenté par M. Holvoet, procureur du roi ; De Heyn-Woeste, juge d'instruction et Le-febre, greffier, est arrivé sur les lieux, rue des Archives. Il s'est ensuite rendu au commissariat de police, où il a poursuivi son enquête pour rechercher les causes de l'accident. La seconde maison menace ruine et des mesures ont été aussitôt prises pour éviter d'autres malheurs. La triplice et l'empire ottoman Rome, lundi. — Une note officieuse déclare que les informations reçues de Saint-Pétersbourg par un journal français. et relatives aux desseins de la Triple Alliance en vue du partage de l'Empire ottoman, sont complètement dénuées de fondement. — Havas. Comment la Suède se défend contre l'Alcool On Règlement draconien Le jour de l'a.n a apporté aux habitants de la capitale suédoise un petit cadeau que plusieurs auraient préféré ne pas recevoir. 11 s'agit, de la nouvelle réglementation municipale sur la vente de l'alcool. Ce nouveau règlement communal — qui constitue, en quelque sorte, un complément à la loi déjà très sévère, dite de Gôteborger — impose à tous ceux qui achètent de l'alcool, d'avoir un carnet dans lequel on devra inscrire la quantité et la date d'achat. Nul ne pourra, en outre, acheter que douze litreb de spiritueux par trimestre. C'est là une mesure d'une sévérité extrême, car on sait que le Suédois est grand consommateur de vin, de liqueurs, d'eau de vie' et dé punch. ; Pour combattre. |a consommation des spiritueux dans je? . restaurants, on a recherché minutieusement la moyenne des bénéfices réalisés par ce commerce. La. consommation actuelle atteint, pour la ville de Stockholm, 935,000 litres par an. Elle sera limitée à 835,000 litres à partir de cette année. Au restaurateur, on aoeordera une diminution de 10 à 12 p. c. sur le prix de revient. Cette limitation ne lui" causera donc, au point de vue économique,- aueun préjudice. En ce qui concerne la quantité à fournir à chaque restaurateur ou cafetier, elle a été calculée d'après la moyenne de vente durant les trois dernières années.Dans les milieux antialcooliques on considère cette mesure comme un pas décisif vers la prohibition générale de la vente des spiritueux. Comme bien on pense, cette réglementation suscite des protestations et un mouvement se forme pour réclamer le « statu quo ». On doute fort qu'il aboutisse, parce qu'il ne trouve pas d'écho dans la presse. La consommation de la bière reste uabsolument libre* L'INCENDIE DE LA PLACE DE BR00CKÈRE Le foyer principal de l'incendie Ainsd que nous l'avons dit hier, après l'incendie qui éclata dans un immeuble de la place de Brouckère, au coin de la rue des Augustins, un camion automobile des pompiers a déra'pé, à hauteur de la rue de l'Evêque, et a renversé deux personnes. La principle victime de l'accident est un ouvrier peintre. M. Félix Maes, né à Saventhem en 1865, célibataire, demeurant chaussée d'Haecht, 455. Il est .toujours dans le coma et les médecins ont peu d'espoir de le sauver. Quant à M. Armand Swevens, son état, quoique très grave, est moins inquiétant.Lendemain de sinistre L'immeuble de la place de Brouckère présentait, lundi matin, un aspect désolant.Des poutres calcinées marquent l'endroit où ee trouvaient les combles et les mansardes. Lès enseignes électriques toutes noircies sont lamentables. Presque toutes les vitres des étages s'ont bri-, sées et la façade est toute maculée par les traces de flots d'eau salie qui y ont dévallé pendant deux heures. L'immeuble a surtout souffert d'importants dégâts par l'eau, qui l'a tra-rvnrée 3'; iraut en bas. T1 semble qu'il soit en dessous de la vérité de dire que les dommages peuvent s'estimer à une centaine de mille francs. Il faut, en effet, y ajouter la perte fort sensible qu'ont faite les cafés et restau rants des environs, qui se sont vus, de 5 heures et demie à 8 heures, privés de la clientèle considérable des dimanches.Deux enseignes électriques surmontaient la maison. L'une d'elles, celle qui était en activité, est exploitée par M. R... et est assurée pour une somme de 25.000 francs. L'autre appartient à une société de publicité anglaise, qui n'a plus actuellement de représentant à Bruxelles. Deux autres compagnies d'assurance» sont également intéressées dans le sinistre, l'une couvrant les dégâts occasionnés à l'immeuble et au mobilier de M. Corselis: l'autre assurant le^ produit* pharmaceutiques. ■ D'après.les premiers rapports officiels, les causes de l'inceudie sont dues, comme nous l'avons dit, à un court-circuit qui s'est produit dans la canalisation électrique du côté de la rue des Augustins. Le feu s'est alors communiqué rapidement, soit par des flammèches, soit par la combustion des garnitures -dea fils, dans la cage d'escalier, circonstance qui a empêché les pompiers d'atteindre* par là, le foyer de l'incendie. ] Aucune trace de malveillance n'a été constatée. _ | Le parquet, vu l'importance du sinistre. a* nearuiioin.', puur avoir tous sea ■} oMvevt line instruction j«- I dicïaire. % * •" "MM. 1> Heyn-Woeste, ju^e d'instruc- J tion, et Ost, substitut, désigneront un d expert et "feront une descente sur les . ^ lieux. ,, a. RENVERSÉ PAR UN TAXI Dimanche soir, M. Achille Vanden B..., âgé de cinquante-cinq ans, ouvriez matelassier, demeurant rue de l'Etuve, 31, en voulant traverser le carrefour de la rue Royale et de la chaussée de Haecht, a été renversé par un taxi qu'il n'avait pas aperçu à cause d'un tram qui se dirigeait vers la Porte de Schaer-beek.11 a été gravement blessé au crâne et a eu le nez brisé. Il se plaint de vive* douleurs internes. Il voulait parler au Roi. On le colloque Un agent de police de la Ire division, de service place' du Palais, dimanche vers 11 heures du soir, fut accosté par un particulier qui lui déclara qu'il était venu de Gand pour parler au Roi et lui demanda, de "vouloir l'introduire auprès du chef "de" l'État. Le policier comprit7bièn""vite qu'il avait affaire à un dément. Sous prétexte de lui rendre le service sollicité, il fit monter le déséquilibré dans un taxi et le conduisit au commissariat- de la rue de la Régence.Des papiers trouvés, en possession du pauvre- fou qui, après examen du médecin, fut :dirigé sur. le:' dépôt. des aliénés, de l'hôpital St-iTean,. il fut établi qu'il était un nommé'.'Jéâïi Vanmelsen, domicilié, en effet, à Gand. ALLEMANDS ET POLONAIS Paris, lundi. — Deux Polonais de Kat-tovitz auraient porté plainte contre des officiers qui les auraient injuriés parce qu'ils se servaient de leur langue nationale, que ces officiers qualifiaient « langue de chien ». — Havas. Les relations franco-brésiliennes Rio-de-Janeiro, lundi. — Au cours de la réception de l'Union française à Pe-tropolis, le maréchal Hermès da, Fon-seça s'est entretenu longuement avec ie cplopel Nerel. Il a fait l'éloge de. l'organisation de l'armée française dont, il s'est montré;grand .connaisseur, u -a jn_ vite la mission.'à visiter.-les différents-établissements. mU^-taires de Rio.-de-J.a-neiro. - - La mission a rendu visite aux principaux membres du gouvernement'fédéral. — Havas. APPARTEMENT ~CÂMBRÎ0LÉ Les époux S:'., avaient'quitté.- dimanche, vers cinq houres'; du soir,, l'appartement qu'ils 'occupent quai'dé l'Industrie. Lorsque vers 11' heures et demie'ils sont rentrés, ils ont constaté- que tout y avait été. bouleversé. On avait volé quatre obligations de la ville d'Anvers, une montre et chaîne en or pour dame et divers objets dont deux tableaux représentant, l'un, une partie de chasse, l'autre, un navire en détresse. Les nouveaux impôts français Paris, lundi. — Selon une dépêche de Poitiers au « Matin », au cours d'un discours prononcé hier, M. Raoul Peret, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, au- ■ rait fait une allusion claire à l'établissement d'un prochain impôt sur les fortunes consolidées* LE FEU DANS UN GARAGE Dimanche soir, à 9 heures et demi% un incendie s'est déclaré dans le garage d'automobiles de M. R..., rue Haber-màn, à Anderlecht. Lorsque les pompiers de la commune sont accourus sur les lieux, ils ont touvé un automobile complètement en feu. Le danger était grand, car, dans le garage se trouvait une quantité de matières très inflammables. A côté du garage sinistré se trouve line écurie dan» laquelle était remisé un cheval. Celui-ci a été immédiatement mis en lieu sûr. Après une demi-heure ' d'efforts, l'incendie a pu être maîtrisé. L'automobile a été complètement détruit. Plusieurs pneus et une quantité d'accessoires sont également brûlés. On ignore les causes. =============== L'ACTE DE BANDITISME DE YILYORDE ~ une arrestation Nous avons relaté l'audacieux acbe de banditisme dont fut victime le chauffeur d'automobile Potti-er, avenue de Vil-vorde.Le dimanche, 21.. décembre, au soir, deux individus. demandèrent au chauffeur Pottier, qui stationna it 'av£*> sa voiture place de là Constitution (gare du Midi) de les conduire à Vil vorde. Arrivé avenue de Vilvorde, derrière la gare de Schaerbeek, un des individus arrache brusquement la casquette du chauffeur, tandis que son complice lui assénait plusieurs violents coups au moyen d'un marteau sur la tête.- Bien que grièvement blessé, Pottier eut encore la force de donner 'un coup de volant à sa voiture, qui alla heurter la palissade en billes qui longe la ligne du chemin de fer. Les deuxj bandits.se disposaient à dévaliser leur victime et peut-être à voler sa voiture, lorsque l'arrivée d'un autre automobile, ! venant de la direction de Vilvorde, mit les deux escarpes en fuite. Ceux-ci abandonnèrent sur place un chapeau melon, M. Brûlé, commissaire de police du quartier de Helmet, procéda aussitôt à une minutieuse enquete. Après de nombreuses investigations, l'identité dea deux malfaiteurs'put être établie. Ceux-ci n'étaiérxt autfeÈ que; les nommés Taea Richard-, dit « Le Reux »/'<et Joseph Ro-J and,, tours .deux 'ex-chauffeurs d'auto. • Malgré toutes les Techerch.es de la police, celle-ci ne parvint pas à mettre la, main sur-les deux malfaiteurs. Lundi matin, l'un d'eux, surnommé « Le Roux », vient de se faire arrêter, voici dans quelles circonstances : Depuis l'agression, le police avait appris, .que "Tdes s'était encore rendu, à différentes" reprises, da-;:« lin établissement- de ïa"- rué Royale-Ste» Maxiei à Schaerbeek.'- Une"surveillance: fut établie autour de la. maison et, lundi matin, vers 9 heures, deux agents aperçurent « Le Roux » au moment où il pénétrait dans ce café. Quelques seconaee plus tard, il était arrêté et conduit au commissariat de police de la place Coli-gnon. Interrogé par l'officier de service, Taes nia les faits mis à sa charge. Mal- fré ses dénégations, il a été écroué à li isposition du procureur du roi. . I"uNE PAGE DE PLUS | j POUR LE FOOTBALL j >

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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