La dernière heure

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s.n. 1918, 06 Dezember. La dernière heure. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gq6qz23766/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE, BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 h. Les jours fériés de 9 à midi. Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'Agence Havas, 8, place des Martyrs (1er étage), k Bruxelles. j La Dernière Heure * 1 PETITES ANNONCES : 30 CENTIMES LA LIGNE et La Petite Feuille N° 12 TREIZIÈME ANNÉE VENDREDI 6 DÉCEMBRE 1918 10 CENTIMES DÉSARMEMENT... Le mot et l'idée rendent rêveur. Mais il faudra bien, cependant, que oe soit là l'une des grandes conquêtes — la plus grande peut-être — dont la crise infernale qu il vient de traverser aura doté le monde. Sou venez-vous. On vivait jpour le fer et pour l'acier, en vue des destructions futures. Tout effort convergeait là: prévoir l'agression, en supputer le moment, être prêt à rendre coup pour coup. On vivait dans la perpétuelle anxiété- de la ■viol ^e. Le « Si vis pacem » gouvernait l'univers civilisé; et l'on prévoyait l'orage tellement terrible que nul ne semblait oser y ronger ouvertement, excepté ceux-là mêmes qui se préparaient, dans l'ombre, à le déchaîner à l'heure choisie par eux. Les Allemands, écrasés d'impôts, gémissant sous le poids effarant des charges militaires, mangeaient du t chien et du cheval pour avoir ces beaux |^, cuirassés, ces orgueilleux « super-dread-noughts » qui n'ont même pas servi, et que l'amiral Beatty vient, tout battant neufs, de recueillir avec le soin pieux du vainqueur. « Exécrable folie ! » s'écriaient les sages qui ne savent pas mesurer leur sagesse, ou la placent dans le songe, c Oui, mais inévitable » regrettaient les économistes et les prévoyants; et l'on ne savait plus quoi souhaiter, du ohoc formidable qui devait briser net ce nœud gordien où s'étranglait l'Europe, ou de la continuation de ces navrants sacrifices, de ces dépenses sans fin, auxquelles leur défiance mutuelle condamnait les peuples. * Cest le choc qui est venu, plus effroyable peut-être encore que l'on eût pu le pressentir. Il appartient, maintenant, au passé. Et le jeu impassible des évé-nenfcnts fait reparaître sur l'écran du cinéma humain le titre du film qui it cuivre : désarmement. Question d'après-demain, soit; mais les leçons d'hier nous ont sévèrement appris qu'après-demain n'est pas négligeable. Désarmement, oui, mais dans quelles conditions, dans quelles proportions, et sous quel mode? Nous voilà revenus, encore pataugeant dans le sang, trébu-ohant dans Tes ruines, aux problèmes de jadis, moins urgents sans doute, mais toujours à résoudre. * * * Les paroles d'un économiste sagaoe, doublé d'un philosophe, Parodi, écrites il y a bien des années, se sont trouvées vérifiées à la lettre. Elles sont bonnes à reproduire ici: « La paix, opinait-il, semble, somme toute, bien instable et branlante dans notre Europe contemporaine, et, pourtant, la prolongation même de cette instabilité est un signe qu'on ne saurait méconnaître. Toutes les probabilités historiques sont en faveur de luttes nouvelles et violentes, mais il reste toujours légitime d'espérer que ces luttes pourront être indéfiniment retardées ou seront les dernières peut-être; le rêve du progrès humain est impossible à démentir, parce qu'il a devant lui l'avenir tout entier. Le problème de l'éternité de la guerre ne oomporte aucune solution définitive. Il apparaît au philosophe com-~t fine un d(.ô aspects du grai d conflit entre l'instinct et la raison. 11 marque un effort qui, peut-être, n'aboutira jamais; mai3 qui, peut-être aussi, sera toujours tenté, vers un idéal de justioe sociale ou de droit absolu. La paix triomphera dans la mesure où la volonté et les activités rationnelles triompheront, dans les masses humaines, des impulsions des appétits et des instincts. » Les faits ont .donné, depuis quatre ans, aux considérations de ce genre, une singulière valeur. * * * Se rappelle-t-on qu'en 1913, Winston-Churchill, alors ministre de la marine, proposait à l'amiral von Tirpitz, son collègue allemand, de suspendre, pendant un an, la construction d'autres dread-noughts? Nous avons sous les yeux les déclarations qu'il fit, à ce sujet, au Parlement.Après avoir oonstaté que la nouvelle loi allemande oblige l'Angleterre à construire, chaque année, un plus grand nombre de vaisseaux, il ajoutait: Je crois qu'il n'y a aucun espoir pour nous d'éviter de grandes augmentations navales dans l'avenir, à moins que cette période de rivalité aiguë ne prenne fin. Alors M. Winston Churchill rappela qu'il avait proposé déjà, l'année précédente, au nom du gouvernement anglais, de ne construire aucun navire de première classe pendant l'exercice courant, si, de son côté, l'Allemagne prenait le même engagement. Cette proposition était demeurée sans résultat. « Cependant, si, pour 1914, l'Allemagne reut ajourner ou annuler son programme, elle n'a qu'à le faire savoir. Il n'y a aucune difficulté pratique à établir un arrangement solide et complet pour 1914 », non seulement au nom du gouvernement britannique, mais encore pour l'Empire entier. L'influence des ' gouvernements anglais et allemand, agissant d'accord pour la paix et le bien-être du monde, peut avoir une portée incalculable. Si cet arrangement, ayant pour but d'éviter un gaspillage fou et inutile, acquérait une portée internationale plus étendue, il y aurait d'autant plus de causes de joie universelle et d'autant plus d'honneur pour ceux qui l'effectueraient. Il est r cl air. même pour l'intelligence la moins développée, qu'un effort général devrait être tenté afin d'arrêter la concurrence insensée dans les armements. Il y a heureusement un moyen de l'enrayer immédiatement. En ce qui concerne la concurrence navale, tout est relatif : la force d'une^ marine dépend de *elle d'une marine rivale. Supposez que, > pendant un laps de temps déterminé, aucune nation ne construise un seul na-i vire, est-ce que votre sécurité nationale ou vos intérêts navals en souffriraient le moins du monde? « Je renouvelle aujourd'hui cette proposition : elle est simple, ne prête à aucun malentendu, et ne met aucun peuple en état d'infériorité. Cette proposition, nous l'adressons à toutes les nations, et à aucune avec plus de sincérité qu'à l'Allemagne ». Tel fut le dernier appel pratique à la paix. On sait comment il y fut répondu. S'inspirant de ce discours de M. Winston Churchill, un publiciste, M. Constantin Stameschkine, fit éditer, à cette époque, chez Figuière, à Paris, une curieuse brochure dédiée aux membres de l'Union interparlementaire de la Paix. Il y proposait la conclusion d'un « armistice préventif temporaire » par tous les Etats européens. Une question bien nette se pose, écrivait-il : oui ou non, y a-t-il possibilité de voir se conclure, pour un nombre d'années à déterminer, un tel armistice entre les grandes puissances? « Un armistice avant la mobilisation serait bien plus avantageux qu'un armistice sur les champs de bataille ». Cette voix, sortie de la foule, avait raison. Et, dans ce qu'elle disait naïvement en 1914, il y a encore, en 1918, l'indication d'une orientation saluta:re vers les réalisables utopies d'une pol»tigue internationale nouvel!©! ALOBoTB» DEUX DES CHEFS DE LA GRANDE ARMÉE ^ Les généraux français d8 Bois'soudy (à droite) et De Goutte (à gauche) devant qui a défilé la 7O0 division d'armée française passant par Bruxelles. ! COMMUNIQUÉ OFFICIE ; DU GRAND QUARTIER GÉNÉRAL 3 1 AEKÉB BEZjGE 5 3 Aujourd'hui 4 décembre, la 3e brigade . de cavalerie a occupé Neusz. Un bataillon cycliste et le groupement léger ée la 4" D. A. sont entrés à Oden-, kirchen. L'infanterie n'a pas dépassé la ligne atteinte hier. Aucun incident à signal». Londres, 4 décembre. — Le commu-t niqué américain de la 8° armée dit: Con- - tinuant à avancer au sud de la Moselle, 3 les troupes américaines ont atteint la . ligne P.erncastel-Alborn-Otzenhausen. Au nord de Berncastel notre ligne est sans » changement. — Reuter. t UN ULTIMATUM DE FOCH > A L'ALLEMAGNE , Berlin, 2 décembre. — D'aprè3 les - journaux^ le maréchal Foch a fait re-, mettre à la commission d'armistice al-3 lemande un ultimatum qui fixe, à nou-i veau, un délai de 24 heures pour la livraison des meilleures et plus puissan- 3 tes locomotives. L'ultimatum prend . cours aujourd'hui matin, à 10 heures. r Le secrétaire de la commission alle- î mande d'armistice, le secrétaire d'Etat r Erzberger, a immédiatement signé une - protestation vigoureuse et déclaré que r l'accomplissement de ce desideratum était impossible, même en bouleversant - toute la vie économique allemande pour r choisir les meilleures et les plus fortes t locomotives. Il a fait la proposition mé- - diatrice de livrer toutes les locomotives i en réparation. L'armistice serait prolongé r Paris, 4 décembre. — La Conférence t interalliée a délibéré au sujet de la durée s de l'armistice, qui sera probablement t prolongé. AVIS IMPORTANT au public et aux vendeurs En vertu des conditions générales établies pour la vento de « La Dernière Heure » et appuyées en certains points sur les règlements de police, il est interdit strictement aux vendeurs: 1) De troubler la tranquillité publique, en procédant à la vente par équipes composées do deux ou plusieurs crieurs ; 2) De faire suivre ou précéder le titre du journal d'une mention quelconque se rapportant ou non à des informations qu'il contient;3) De-vendre en province des numéros qui ont été remis par nos services pour la distribution à Bruxelles et réciproquement. Nous prions instamment nos collabo-rateurs, correspondants et lecteurs de nous signaler aussitôt toutes infractions à ce règlement. Elles ne peuvent être que le fait d'individus peu recommandables, dont les agissements portent préjudice aux vendeurs sérieux aussi bien qu'au journal lui-même. Nous supprimerons aussitôt le service des marchands qui auraient facilité leurs manœuvres en leur livrant des numéros et nous adresserons éventuellement une plainte à. Qui de Droit. UN DRAME AU QUARTIER DE LA CHAPELLE DEUX HOMMES FRAPPÉS A COUPS DE BAÏONNETTE Hier soir, vers 10 heures, alors qu'une vive animation régnait dans le populeux quartier de la place de la Chapelle, une rixe sanglante s'est produite dans la maison portant le n' 22 de la rue de la Samaritaine. Une chambre de cet immeuble est habitée par Joseph Buyen, rémouleur, et ses deux fils Joseph et François, colporteurs, âgés respectivement de 28 et 25 ans. Les deux garçons venaient de rentrer au logis, lorsque survint, "très surexcité, un groupe de personnes composé de cinq civils et de deux militaires. Ils accusaient, avec véhémence, les Buyen de les avoir volés. Une discussion violente s'en suivit, qui dégénéra aussitôt en rixe. Les deux colporteurs eurent bientôt le dessous et s'affaissèrent tout ensanglantés. Les agresseurs quittèrent la maison et se mêlèrent dans la foule de civils et de soldats permissionnaires qui,grouillaient dans les rues avoisinantes. Le père Buyen courut prévenir la police et M. l'officier Lieutenant, de service au commissariat de la rue de la Régence, l'accompagna rue de la Samaritaine.Les deux frères, blessés dans le dos, furent transportés à l'hôpital St-Pierre. Joseph, qui a reçu un coup de baïonnette, ayant heureusement dévié sur l'omoplate, a pu rentrer chez lui après pansement. Mais il n'en est pas de même de François, dont un poumon a été perforé en deux endroits et dont l'état est considéré comme désespéré. Au moment des faits, à cause de l'animation qui régnait dans le quartier, les voisins ne se sont pas rendu compte immédiatement de la gravité de la scène qui se déroulait dan3 la chambre du rémouleur. Cela explique que les agresseurs ont pu quitter les lieux.sans être particulièrement remarqués. D'autre part, les victimes n'ont pu que fort imparfaitement les désigner, néanmoins, la justice croit connaître plusieurs d'entre eux. Ils ne tarderont pas à être arrêtés. LA «RÉMUNÉRATION DE MILICE EST RÉTABLIE L'état d'occupation ayant pris fin? l'indemnité allouée aux familles de militaires cesse d'être un secours, pour reprendre son caractère de rémunération de milice au sens de la loi qui l'a instituée.' Toutes les familles pouvant justifier de la présence d'un ou de plusieurs de ses membres sous les drapeaux, pourront, désormais, prétendre à la dite rémunération, hormis celles des volontaires de carrière, ces derniers touchant une rémunération personnelle. L'allocation sera servie à dater du jour de l'introduction de la demande; la question 'le la liquidation des arriérés sera réglée ultérieurement. LE SORT DES MEURTRIERS DU COMTE M1RBACH 9 — " Bloemin et Androssef, les meurtriers de l'attaché allemand à Moscou, ont été condamnés à trois ans de prison. Maria Spiridonawa et Sacklin se sont vus infliger un an d'emprisonnement* I SILENCE DANS LE RAM LA NAÏVETÉ EST DEVENUE OBLIGATOIRE a Un journal catholique qui pré-(r tend, en changeant d« nom, D?n avoir changé d'allure et de po-^ litdque, voudrait bien que nous ne défendions pas le S. U. contre ceux de ses amis qui tentent, sournoisement, de lui barrer la route. Il faudrait, sans doute, lui laisser oe monopole, comme aussi celui de la civilité puérile et honnête. Ne pas être de l'avis de ce Pétrone inattendu, c'est, paraît-1..agonir les g ns de sottises et leur verser des hottées d'injures. * Singulières prétentions que tout celai Sa démocratie est, pourtant, fort récente pour avoir tant de morgue, et, son bon ton n'est pas encore sec. Un chagrin naturel Nous comprenons fort bien que cela lui cause un certain ennui de constater que nous ne sommes pas tout à fait médusés par les mots ronflants d'union sacrée, dont on use et abuse un peu trop. C'est vraiment dommage aussi que nous ne suivions pas en bêlant les gens qui voudraient nous faire croire que c'est par amour de la démocratie que M. Woeste est partisan du suffrage des femmes, et que lui et ses amis ne^ dorment ' "us, tourmentés de leurs scrupules constitutionnels.Car c'est à cela qu'on veut nous amener, c'est cela qu'il faudrait dire à nos lecteurs pour mériter îes certificats d'élégance et de civilité polémique, délivrés par un journal qui a toujours eu, comme chacun sait, la spécialité du ton régence. Douter de la sincérité démocratique des cléricaux partisans du vote des femmes, et appeler les réactionnaires, réactionnaires ! Quel crime abominable 1 Calmez-vous, de grâce ! Certes, être partisan du vote des femmes n'est pas le critérium de la réaction. Aussi M. Woeste n'est pas réactionnaire parce qu'il voudrait le voir instaurer en Belgique; il est réactionnaire parce qu'il est M. Woeste, et que c'est en réactionnaire qu'il demande ie secours des da-;e mes. En effet, tant que les vieux catholiques e ont cru pouvoir maintenir les iniquités plurales, ils n'ont pas essayé de donner le droit de vote aux femmes. 1=8 Ce n'est pas farcir leur pensée ni les injurier que de dire, dans oes conditions, qu'ils ne sont partifa^s.du vote des f#m-£ mes que dans l'espoir d'annuler les effets de l'égalité politique, qu'on ne peut plus refuser aux hommes. Les airs de chatte-mite des résignés au suffrage universel, et leur besoin de polémiques en dentelle ne nous en imposent nullement. Ce n'est pas notre faute ijp si les hommes du parti clérical ont tou-^ jours traité le pays de telle façon qu'on ne peut, sans méfiance, considérer leurs ne manœuvres sous n'importe quel man-** te au. ja Us peuvent le regretter comme nous, la mais ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes et faire leur « mea culpa ». .a- et - =g et LES DÉBUTS er DE L'ADMINISTRATION fi FRANÇAISE el EN LORRAINE Paris, 4 décembre. — Le premier souci du commissaire de la République française a et été de veiller au ravitaillement de la ville de Metz et du pays tout entier. De vérita-et bles prodiges furent réalisés en peu de ie jours.La ration de pain fut augmontée dans des proportions notables. La viande, qui était devenue un objet de luxe, abonde maintenant. Les arrivages de riz, légumi-noux et autres denrées, permettent de faire ,r" face à tous les besoins,' h la grande satis-la faction des Allemands, qui no songent plui a- à quitter la Lorraine et qui, sauf do rares exceptions, se conforment docilement aux >s, prescriptions des autorités françaises. La nopulation fait l'éloge de l'urbanité et de n_ la prévenance des fonctionnaires français, o- — Havas. n- t rt A BERLIN! A BERLIN! n- Paris, 4 décembre. — La « Gazette gé-€a nérale allemande » annonce que. selon n. un radio-télégramme américain, daté de ne Colmar, 29 novembre, des troupes alliées et américaines occuperont, temporaire-,s" ment Berlin, pour y faire le service de re la police. — Havas. i re ■ ■ — | DIX PEAUX is SANS PROPRIÉTAIRE • En septembre dernier, M. Ertel, offi-q cier de la police judiciaire, a saisi, dans une chambre de la rue Van Artevelde, dix peaux de vaches paraissant d'une provenance illicite. En effet, elles étaient encore toutes mouillées et devaient avoir été retirées, depuis peu de temps, de l'endroit où on procédait à leur tannage en cours d'exécution. u" Le détenteur assura qu'elles apparte-?" naient à un boucher de Louvain, qui . . l'avait chargé de les amener, en fraude, !e* à Bruxelles. |r « — Qui est ce boucher? demanda M. ae Ertel. !ï" — J'ignore son nom. "1" — Eh bien! quand il vous réclamera 7 les peaux, dites-lui que je les tiens à sa ; nl disposition, répondit l'omcier de police. » Jamais aucun boucher de Louvain ou , "r d'ailleurs, ni personne d'autre, n'a ré-clamé les objets saisis. C'est pourquoi on croit qu'elles proviennent d'un vol commis, pendant l'occupation, au préjudice d'une personne qui n'a pas osé _ porter plainte, se disant que non seule-ment elle ne rentrerait pas en possession de son bien que les Allemands lui auraient saisi, mais qu'elle s'exposait, en outre, à une forte amende, des perquisitions domiciliaires et, sans doute, rs d'autres saisies. té A présent que le danger est passé, elle peut se faire connaître et remercier M. nt Ertel de ne pas avoir livré tout ce cuir à l'ennemi. i MORT DU GÉNÉRAL VICTOR MICHEL Y AV £ *■ ANCIEN MINISTRE DE LA GUERRE 5- Une des plus curieuses figures de l'âr-mée belge vient de disparaître: le géné-' rai Victor Michel, ancien ministre de la Guerre. Le général Michel, qui était né , 3 en 1851, est mort jeudi matin, à Ixel-x les. Il appartenait à l'artillerie et avait t, été promu sous-lieutenant en 1870. C était un soldat d'une rare énergie et un chef juste, mais dont la sévérité était e légendaire; dans l'armée on ne le dési-l- gnait que sous le nom de « Tigre ». Le roi Léopold l'avait chargé d'une importante mission au Congo; à cette époque, il était capitaine. U accomplit sa 8 mission avec la ponctualité inflexible s qu'il exigeait de ses subordonnés, qu'il exigea d'eux durant toute sa carrière. » U commanda d'abord le groupe à che-' val de Louvain; puis, le 3" d'artillerie; ' puis encore la 4° brigade d'artillerie, n Devenu ministre en avril 1912, il ne garda son portefeuille que six mois à peine. De la rue de la Loi, il se rendit à Anvers, où il prit le commandement de la position fortifiée. ii Sa retraite survint dans des circons-e tances que sa mort rappellera sûrement. Le général Michel avait infligé quelques jours d'arrêt à son collègue, le général Gobaux; celui-ci, qui s'estimait frappé >t à tort, porta la question devant la Cour e militaire, qui annula la punitiop. Le général Michel prit alors sa retraite. Et on pouvait le voir, dans la ir suite, passer,* à peu près aux mêmes heu-.e res, dans certains quartiers du haut de la ville, armé d'un parapluie qu'il te-' nait derrière le dos, le visage d'une sé-' rénité inflexible. 1- ;■ LA DOULOUREUSE r" Une première enquête faite en Belgi-!S que porte à 6 milliards 500 millions la ie note à payer par l'Allemame à la Bel- a gique, pour l'enlèvement de l'outillage, « etc- 9, - ■ =5 1 POUR ÉVALUER LES PERTES AMÉRICAINES 1- - j Washington, 4 décembre. — M. Lansing a invité les citoyens américains à déposer, :e au département d'Etat, ondéans les trente n jours, le détail des pertes subies du fait de •, la guerre sous-marine allemande, pertes de cargaisons ou de biens personnels, assu-1- rés ou partiellemont assurés seulement, j. transportés par dos vaisseaux américains ou étrangers. — Reuter. LA CIRCULATION MONÉTAIRE v Voilà certes une question qui intéresse tout le monde. Pour l'édification de nos f lecteurs, disons quelles ont été les dispositions prises à cet égard: ^ Le « Moniteur belge » des 10-11 novem- r bre 1918 publiait un « rapport au roi » dans lequel le ministre des finances d'alors, M. Van de Vyvere, disait: - « Les Allomands ont profondément altéré J la circulation monétaire de la Belgique, en donnant cours légal pendant l'occupation à leur monnaie liduciaire inconvertible, à laquelle ils ont mCme attribué une parité f fiotive dépassant le pair monétaire, contrai- ^ rement aux règles du droit des gens. » Ce régime, imposé par la force, désormais supprimé par la libération du territoire, a pour effet de laisser le pays inondé d'une monnaie dépourvue de toute base légale qui assure sa valeur nominale; elle n'est plus qu'une valeur étrangère assujettie d aux causes do profonde dépréciation dont ] elle est frappée sur le marché mondial. Il Tl en résulte pour les porteurs de cette monnaie un préjudice dont la réparation intégrale incombera à, l'Allemacne, au mémo s titre que la réparation des dommages eau- 1: sés par ses destructions. » r L'arrêté royal pris en conformité de I -l'exposé ci-dessus dcc^are: j1 Art. premier. — Toute personne ou toute r société ou association faisant le commerce ^ des monnaies ou des changes sont tenues de remettre endéans les trois jours de l'ordre qui en sera donné par voie d'affiches dans t la commune où elles exercent leur profes- e nion, une déclaration des monnaies n ayant c pas cours légal en Belgique dont elles sont détentrices, créancières ou débitrices. Art. 2. — Moyennant une autorisation spé- a ciale du ministre des Finances, l'adminis- c tration des Contributioija pourra faire re- p oheroher et vérifier par un membre du col- 1. lège des répartiteurs et par un ou plusieurs c fonctionnaires du grade de contrôleur au 0 moins, dans les livres des personnes, socié- ï tés ou associations susdites, tous ronseigne- 1 ments relatifs à la provenance des dites ? monnaies, créances et débits, et aux béné- ( flees auxquels ces opérations ont donné lieu. Art. 3. — Les susdites personnes, sociétés c ou associations dovront, a partir de la pu- r blication du présent arrôté, tenir une comp- I tabilité spéciale de toutes opérations portant sur des monnaies quelconques n'ayant pas cours légal'en Belgique, avec indication 5 deB personnes avec qui ces opérations auront 1 été traitées. 8 Cette comptabilité devra être présentée t avec les pièces justificatives h toute réqui- e sition des agents de l'administration des £ Contributions. ' Toutefois, exception est faite pour les billets du département d'émission de la Société s Générale de Belgique, qui pourront être trai- ^ tés Bans comptabilité spéciale dan3 tout le royaume, et pour les bons communaux, qui • pourront être traités 6ans comptabilité spé- I ciale dans les communes qui les ont émis, j Art. 4. — Tout détenteur de monnaies ( métalliquos ou fiduciaires des Etats en guerre aveo la Belgique devra en faire la déclaration et le dépôt de la manière et aux t époques qui seront déterminées. c Art. 5. — Il sera délivré aux déposants ^ des repus, qui constitueront un titre à la . pleine valeur des paiements qui seront imposés aux puissances ennemies pour le rapa- J triement de leurs monnaies. Ces reçus pour- t ront prendre la forme de crédits Inscrits 6 à des comptes courants de chèques postaux 1 à circulation fermée , et donner lieu à des \ paiements en monnaie nationale à charge (lu Trésor, comme acompte à valoir sur la liquidation imposée aux susdites puissances. LA QUESTION DU MARK LIQUIDEE Mais l'emprunt — on l'a appelé en Flandre, où il est ouvert, l'Lmpr.t' t i de ^a libération » - j'est qu'un des lac- J teurs du problème qui doit résoudre la question du mark et nous débarrasser définitivement de l'infecte monnaie ger- , manique. . Le gouvernement prendra donc des . mesures dans ce but. En vertu de celles- \ ci, cette monnaie sera remboursée inté- j gralement à concurrence de 1,000 marks J (1,250 francs); toutefois, pour éviter la 1 fraude, des « garanties de possession », si j l'on peut s'exprimer ainsi, seront exi- c gées. s Quant aux personnes qui possèdent au c delà de 1,000 marks, elles pourront 1 échanger leur argent contre de la mon- 1 naie coursable « dès que la Banque l Nationale Eera en état d'en effectuer le t remboursement ». En attendant, les ^ sommes dont on aurait la disposition c pourront être déposées en compte cou- < rant et utilisées fructueusement. 1 La troublante question du mark serait 1 donc ainsi complètement résolue au point de vue du public, en attendant que | l'Allemagne reprenne à l'Etat, qu'elle a • frustré de toutes façons, la monnaie fidu- f ciaire ou obsidionale à laquelle le tyran- e nique occupant avait imposé un cours r forcé. 1 LE TRANSPORT „ DES VIVRES VA REPRENDRE NORMALEMENT Les dispositions ont été prises par les autorités compétentes, pour faire rentrer, en r- Belgique, le matériel roulant qui se trou-é- vait ©n Hollande, à raison de 50 wagons a par jour, qui nous arrivent de Rotterdam, l<4 chargés de vivres. I De Bruxelles, on expédie, chaque jour, jî un ou deux trains vers les régions où le réapprovisionnement est le plus urgent. Pendant la semaine écoulée; il a été ex-pédié : it 2 trains pour Namur; 1 train pour le 1- Luxembourg belge; 1 train pour le Grand-Duohé de Luxembourg; 7 trains jjour le te Nord de la France (Valenciennes, Mau-■jq beu^e, Givet, Sedan, Fourmiee et Longwy). A la demande du Comité National, 70 ca-j mions automobiles ont été mis à 6a di6po-6ition par l'autorité militaire, et répartis " entre les Comités provinciaux qui en avaient le plus besoin. 2- Les transports par voie fluviale sont en-î; core assez difficiles pour certaines destinations: la Dendre n'est pas navigable au- dolh, de Ninove, et la Meuso, de Namur fc à Liège, est fort encombrée d'allèges trans-portant des marchandises, provenant des autorités allemandes. II Sur la proposition du Comité National, l'autorité militaire a ordonné la réquisi- s- tion de 50 baquets, qui seront utilisés sur t. le canal de Charleroi, pour le ravitaillées ment des provinces ae Namur et de ïïai-il naut. Bref, au point de vue des transports, la ^ période réellement critique semble passée. ià ILS AURONT DES BRASSARDS 1- Conformément aux conventions de l'ar-e- mistice, des agents allemands des services é- des voies de communication, seront employés sur notre territoire. « Il y a, dit ît ce propos une note du lieutenant-généial Biebuyck, le plus grand intérêt à donner oonfiance K ce personnel resté à son poste et h faciliter le retour de celui qui s'est replié par crainte de l'hostilité (le la population et des soldats alliés, i- Dans ce but, il va être distribué, par les [a soins de la Commission internationale per-1_ manente de l'armistice, h chaque fonction-o nairo ou employé des voies de communica-* tion, resté ou revenu h son poste: 1. Cfn laissez-passer rédigé en langue française, anglaise et allemande, conforme au texte ci-dessous: « Monsieur fait partie de telle organisation allemande du personnel pré-posé h l'entretien et l'exploitation des voies v ae communication, note annexe 2, article 2, de la convention armistice. Dans son service et en dehors du service, il lui est dû 1K protection pour sa personne et ses biens. rfa il est 60us la protection des armées alliées et ne peut être arrêté ou interné, si ce le n'est pour des motifs qui, K l'égard des su-os jets alliés, entraîneraient l'arrestation. 11 a_ ne peut être fait prisonnier. Conformément t à l'ordre du maréchal de France, comman-jg dant en chef des armées alliées, il doit être bien traité. » z. Un brassard en étoffe blanche, portant en noir les lettres V. C. (voies de communication) et numéroté, au même titre que celui des employés de chemin de fer français.Chaque autorité, en ce qui la concerne, fera connaître ce qui précède, aux troupes et unités soxis ses ordres, et donnera tçus ordre? nécessaires pour que la protection voulue soit^ assurée au personnel étranger se muni du. laiasez-pn«*ser.jot..du brassard, con-08 formes aux indications ci-dessus. 3_ Tous ce personnel étranger travaille uniquement pour les alliés; sa présence est indispensable pour assurer rapidement la Q" reprise des communications. » j , LE RAVITAILLEMENT | DU s. GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG PAR LA BELGIQUE â 3 On ^ait que le Comité National a envoyé, e dans le Grand-Duché de Luxembourg, MM, t Des Cressonnières et Flagey, pour y orga-1 niser le ravitaillement du pays. Des leur arrivée h Luxembourg, ces Mes-a sieurs ont rendu visite et ont fait part de * leur mission h notre représentant diplomatique, le prince Albert do Ligne, K M. 3 Keuter, ministre d'Etat, chef du gouvernement; h M. Collart, directeur général de l'Office du ravitaillement; h M. Altwios, 0 présidont de la Chambre des députés, et h ® M. IIouss, maire de Luxembourg. e Les autorités luxembourgeoises ont été s touchées du geste de la Belgique et en ont 1* exprimé leur profonde gratitude à nos deux £ compatriotes. Le surlendemain de leur arrivée, oeux-ci i- ont visité plusieurs personnalités, qu'ils i- ont réunies, le soir même, en vue de la con- |* stitution du « Comité Central d'Alimenta- j tion du Grand-Duché de Luxembourg ». Ce ^ comité a été constitué, luimi, et est com- i- posé comme suit: Président: M. Houes, ï- maire de L\ixembourg; vice-présidents : s JIM. Fescatore et Huss, députés; membres du bureau: M. Sorel, directeur général dos chemins de fer Prince-Henri; M. Loosch, t. avocat; M. Funclc, conseiller du gouverne- >- ment. Les membres du bureau so sont constitués jj en Comité exécutif et ont tenu, h ce titre, t leur première réunion, mardi, précisément au moment où le premier train venait d'en- e trer en gare, pavoisé aux couleurs belges, [- en signe de salut au peuple luxembour- s geois. I- lia nouvelle a été accueillie avec enthou- é siasme et les plus vifs remerciements ont £ été adressés aux délégués belges. 1 Des mesures immédiates ont été prises i- pour la répartition de ces vivres, car la po-3- pulation luxembourgeoise manque de tout ^ et subit des prix inconnus ici. 1- Les Comités régionaux et locaux vont x être ensuite constitués par les -loins des délégués belges, et il eft intéressant do sa- 3 voir que ces derniers négocient avec le gou- £ vernement Grand-Ducal, l'octroi do la per- L. 6onnification civile K tous ces organismes: > tout laipse prévoir que lé gouvernement s entrera dans cette voie et que l'œuvre du ^ ravitaillement du Grand-Duché de Luxum- 3 bourg sera menée à bonne fin. JUSQUAU DERNIER FARTHING Duns un discours qu'il a prononcé à Dundoe, M. Winston Churchill a dit: « Nous avons l'intention de faire payer à l'Allemagne le mal qu'elle a fait, et ce jusqu'au dernier farthing qu'elle pourra payer. Nous exigerons tonne pour tonne de ses navires, son or, ses titres et toutes vu-leurs liquides dont elle est h même de disposer. Nous avons l'intention d'exiger ces choses d'elle à titre de réparation générale soumise seulement h cotte condition, qu'en exigeant d'elle ce paiement, nous devons avoir 6oin de 11e pas l'exiger sous une forme qui pourra nuire à notre commerce. » Fn ce qui concerne les indemnités, nous devons éviter une politique qui puisse créer, en Allemagne, des conditions de travail dérisoires ou ayant un caractère d'esclavage (aweated or servile character), car de pareilles conditions pourraient avoir leur répercussion sur le niveau des salaires dans ce pays. » M. Churchill ajouta: « Nous entrons îi la conférence do la paix avec la détermination absolue qu'aucune limitation né soit imposée h notre droit de maintenir nos dér fenr.os navales. Des restrictions, qui nous enchaîneraient, pourraient empêcher la marine britannique de maintenir 6a suprématie bien établie soi- les mers. — Jieuter. LES ÉLECTIONS EENANGLETERRE PREMIERS RÉSULTATS 1- ■ > LL0YD GEORGE RÉÉLU is 1, r Londres, 4 décembre. — La désigna* Iq tion des candidats pour les élections gô-t. nérales a eu lieu, aujourd'hui, dans tout c- le pays. La désignation d'un candidat équivaut à son élection, s'il n'a pas de le concurrent. Une centaine de nomina» j-- tions, sans opposition, ont été ainsi fai-18 tes aujourd'hui. Les élections des candi* j" dats en concurrence est fixée au 14 d4* cembre. > Les sièges à pourvoir sont au nombr# is de 707, alors qu'il n'y en avait que 670 n avant la nouvelle loi électorale. Le nonv bre des électeurs est d'environ 16 mil-^ lions. i- M. Austin Haxrison, rédacteur à lu ii « Revue Anglaise », a été élu, aujoiUN 5- d'hui, contre lord Carnarvon. îs MM. Lloyd George et Austin Chambex» I lain ont été élus, sans opposition, à Bi*« il mingham. ir L'ex-contrôleur des vivres, M. Clyn««, ?- a été élu à Manchester. l~ Le speaker de la Chambre des Commu» a nés, M. Lowther, a été élu à Penrith. e. La situation des partis, à 5 heures d$| l'après-midi, était la suivante: S Coalition unioniste: 39 — Coalition 11» bérale: 28. Parti ouvrier: 10 — Nationalistes: 1. Sinn Feiners: 19. Total: 97 —• r- Londres. 3 décembre. — M. Balfour est îs élu dans la Cité de Londres. Mme Hope, 1- qui était la concurrente de M. Asquith, à Cupar, n'a pas été élue. — Reuter. u , 1— i UNE MISE AU POINT £ IL NE S'AGISSAIT PAS r- D'UNE COMMISSION NEUTRE 1- X- On sait que le 18 octobre dernier, les [® ministres d Espagne et des Pays-Bas ont effectué un voyage vers les régions du le Nord de la France et de la Belgique qui e- se trouvaient dans la ligne de feu. xla îs s'étaient fait accompagner par un délé-le gué du Comité national, M. Van Brée, r- qui s'occupait spécialement du ravitail-û lement du Nord de la France et pouvait, à ce titre, leur donner des indications ;e très utiles. Les commentaires auxquels j. ce voyage donna lieu dans la presse al- II lemande, provoquèrent une certaine émo-it tion en Belgique. ?- En vue de dissiper l'équivoque surve-lt nue, il ne sera peut-être pas inutile da lt rétablir les faits. n- Dans leurs visites, les ministres proie tecteurs n'ont vu, que la possibilité de a- venir en aide, dan3 la mesure de leur» moyens, aux malheureuses population! évacuées ou menacées d'évacuation. Les assertions émises du côté allemand, à ce m propos, sont complètement erronées. Il 3r n'a nullement été constitué de Commis-a_ sion neutre, qui eût eu pour mission da faire une enquête sur les dévastations ii- commises; l'on n'y a, du reste, jamais et pensé. t Ia D'autre part, ni les ministres, ni M, Van Brée n'ont signé aucun protocole à la suite de leur voyage. rNous croyons savoir, pourtant, que le» ministres ont élaboré une note destinée à leur gouvernement, dans laquelle ili ont fait, avec une relation de leur voya-p ge, un exposé purement obiectif des dé-u clarations recueillies sur place — principalement des fonctionnaires et officieri allemands — ainsi cnie de leurs observations personnelles. Certains passages de ^ cette note ont été publiés dans la presse j' allemande; mais il ne sera pas inutile de aI faire ressortir que les parties défavorables aux intérêts allemands ont été lait-!g. sées dans l'ombre. le Les ministres sont revenus de <îut o- vovage avec la conviction que les nou-velles évacuations projetées par les au-,e" torités militaires 11e s'imposaient nul-lement et qu'il était, de loin, préférable s de laisser les habitants dans leur foyer, plutôt que de les exposer aux dangers ^ inhérents à de3 évacuations faites d-\ns nt les conditions que l'on sait. îx Grâce à l'attitude résolue et courageusa des populations, ainsi qu'à l'interven-ci tion énergique de3 directeurs du Colis mité hispano-néerlandais, les démarches n- des ministres, à ce sujet, ne sont pas restées -vaines. Les faits parlent par eux-mêmes. I/évacuation de la population 3g" civile de Tournai était imminente; de 5 ' nouvelles affiches des autorités militai-!eg res, prévoyant cette évacuation, étaient os imprimées, elles devaient être plaçar-h, dées le lendemain de la visite des minis-ie- très, soit le 19. Or, ces affiches ne furent pas apposées et le projet conçu par les és autorités militaires fut abandonné. La -o, population put ainsi rester dans les nt murs de la ville. Dans toutes les autres jn" parties du front également, les évacua-tions forcées furent aussi complètement suspendues, pour ainsi dire: d'impor-tantesN colonnes d'évacués, qui avaient ^ été annoncées pour certaines provinces, notamment dans les provinces de Na>-mur et de Luxembourg, ne sont pas ar-,q_ rivées, les populations dont il s'agit ut ayant été laissées dans leurs foyers. S LA SITUATION ALIMENTAIRE E S'AMÉLIORE nt _______ L'ÉTAT DES STOCKS .Ainsi qu'on peut le voir au relevé ci* après, les arrivages à Rotterdam, pendant le mois de novembre, ont été relati-vement importants. Ils comprennent au [j total 108,000 tonnes : 91,0. tonnes de céréales et farines. > 3,300 » de graisse 8,200 » de féculents . ^ 5,500 » de produits divers. ce Les stocks à Rotterdam comprenaient!, au 25 novembre, environ : do ra- 72,500 tonnes de froment et farina is- 4,500 » de graisse je» 8,000 » de féculents x'e 10.000 » de produits divers. en ns Les stocks, en Belgique, sont également 3r- très importants: ést Plus de 100,000 tonnes de céréales. ?so Près de 10,000 » de graisse ra- Plus de 25,000 » de féculents es- Environ 3,000 » de prod. div. :ar >ir L'augmentation des rations de pain et •es de féculents, qui a été décidée pour prendre cours dans le mois de décembre, en- à tamera assez sérieusement les stocks existants. III On espère, si les prévisions d'arriva-us ges Ç* montrent satisfaisantes vers le la milieu du mois, pouvoir faire une distri-ré- bution supplémentaire de 500 gramme* sr. de lard ou de saindopxt

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La dernière heure gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles .

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