La dernière heure

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s.n. 1914, 04 August. La dernière heure. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zw18k75v97/
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BUREAUX 3, RUE ST-P5SRRE A BRUXELLES: Ouverts de 9 à 5 1/2 Loi jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont Ireçuss x bureaux du journal et ù i-IGXSTCB H A VAS, 8, place des Martyrs. 8 (!•'- éiagre) à Bruxelles. La Dernière Heure 1" Ed. LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 216 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 4 AOUT 1914 :iNQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptable! assermenté» pris des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS ' JLJL/ JL /~3l TTT LES PREMIÈRES HOSTILITÉS Les graves événements qui bouleversent l'Europe à l'heure actuelle rappellent ceux qui précédèrent la guéri» franco-allemande dé 1870. Aussi n'est-il pas, sans doute, sans intérêt, de remémorer quelques péripéties de ce désastre historique. Dame! Après quarante-quatre ans on a oublié bien des choses. On sait que l'incident qui provoqua la guerre tut la candidature du prince Léopold de Hohenzol-lern au trône d'Espagne. Ce trône était vacant depuis le 30 septembre 1808, mais le gouvernement provisoire, ne voulant pas établir la république, cherchait un roi. Un député eut l'idée de proposer le prince Léopold de I-Iohenzollern. La candidature de celui-ci fut bientôt soutenue par la Prusse et combattue par la France qui soutenait celle du roi de Portugal. Bientôt le conllit s'envenima. L'ambassadeur de France ayant déclaré qu'audience lui avait été refusée à la Cour de Prusse, l'incident fut porté devant les Chambres françaises. C'est alors que le ministre Ollivier prononça cette phrase à laquelle on flt souvent allusion : — De ce jour commence, pour les ministres mes collègues et pour moi, une grande responsabilité; nous l'acceptons d'un cœur léger. Le 19 juillet 1870, Napoléon fil déclarait la guerre à l'Allemagne. Dans quelles conditions cette guerre s'engagea-t-elle ? L'opinion générale de l'Europe était que les forces de la France et de l'Allemagne se balançaient. La réalité était tout autre. La France était affaiblie par des guerres antérieures et ses forces étaient moindres qu'on ne le supposait. Sur le papier, l'armée élait d'environ 1,140,000 hommes; or le pays, pour de multiples raisons, ne put mettre en campagne, au début, que 270,000 hommes. L'Allemagne (y compris la Bavière, le Wurtemberg et Bade) comp-! , tait pour l'armée active 519,000 uMB»*«.»ÏJ!S,T''L11JCtirs JBBfiS au mois d'août 1870, ils étaient (pour l'Allemagne du Nord et celle du Sud) de 1,183,389 hommes. Tandis que, contrairement à l'af-flrmalion du général français Le-bœuf qui déclarait qu' « il ne manquait pas un bouton de guêtre », l'armée française manquait des choses les plus élémentaires. La flotte française ne s'étant pas trouvée prête, pas plus que l'armée, l'escadre confiée à l'amiral Bouet-Wuil-laumez, n'avait pas de troupes de débarquement et, d'ailleurs, le général Vogel de Folkenstein, gouverneur général des pays côtiers, disposait de 90,000 hommes. Le 31 juillet 1870, le roi Guillaume de Prusse partait pour Mayen-ce. Les opérations allaient commencer.La IIIe armée allemande se porta au sud, contre celle du maréchal français Mac-Mahon, pour empêcher tout passage du Rhin. Mac-Mahon. avait échelonné son corps dans une position offensive, il envoya en avant lé général Douay. Celui-ci occupa Wissem-bourg avec 4,800 hommes. Le î août au matin il fit faire la reconnaissance réglementaire; mais celle-ci ne fouilla pas les bois environnants. Une heure après, les Allemands sortaient de ces mêmes bois et attaquaient, à l'improviste, par un feu d'artillerie. Les têtes ds colonne de trois corps débouchèrent sur la Lauter. Bientôt plus de 40,000 Allemands furent successivement engagés. La gare fut enlevée d'assaut, puis la ville après la prise de la porte de Lendau; les 500 hommes qui s'y trouvaient furent enveloppés. Le général Douay fut tué près de ses canons, le général Pellé prit le commandement et battit en retraite, couvert par le feu du château de Geisberg dont les défenseurs ne se rendirent que foudroyés par 30 canons. A deux heures, la première bataille de la campagne était finie; Elle coûtait aux Allemands 1,550 hommes, aux Français 1,200, plus 1,000 prisonniers et un canon. L'effet moral fut très grand. La bataille de Reichshoffen ne fut pas- moins désastreuse pour la France. Les troupes de Mac-Mahon n'avaient pas eu le temps de se joindre. Il eut été prudent de n'engager aucune bataille avant d'avoir achevé la concentration, mais c'eut été ouvrir l'Alsace entière à l'adversaire. Mac-Mahon prit des dispositions pour livrer bataille. Il avait 45,000 hommes à opposer à 180,000. Ce fut, naturellement, la défaite, malgré la charge mémorable des cuirassiers français; mais ce fut une défaite qui arrêta un instant l'élan allemand et permit à l'armée de Napoléon III de se former 1 plus complètement. R. Bovet. j L'ULTIMATUM ADRESSE A LA BELGIQUE PAR L'ALLEMAGNE LA REPONSE DE LA BELGIQUE EST NETTEMENT NÉGATIVE EN ROUTE ! LE DÉPART AUX CASERNES D'ETTERBEEK _ .. ... t . i «... »<i< * I I A ODIÇC PlIDnDCCWMC Bruxelles mnau-- nier soir a i neures îe ministre a Allemagne a - en angleterrê — Bruxelles a remis, au nom de son gouvernement, au gouvernement belge un Londres, samedi. — n h. 36 soir. — L'o- ultimatum l'informant que l'Allemagne ayant appris que des masses fran- criSalSeuropé^nne,™&5SquIîrul çaises importantes se disposaient à opérer sur Givet et Namur, il «econsidé- ^ «ntineS rait dans l'obligation de prendre des mesures défensives et que, par conséquent, confiance dans les décisions de i'Angle- ° r _ „ . terre reste inébranlable. — Havas. il priait le gouvernement belge de faire connaître dans sept heures si la pas de flotte Belgique était disposée à lui faciliter les opérations militaires. anglaise ni allé, ande s ^ r sur la cote neerlandaise Le gouvernement belge a répondu qu'il était très surpris de ces affir- on dément formellemen toutes les mations au sujet des mouvements de l'armée française, ayant reçu ou ««j»» PiSl"es!ïiSit-ia!setou ^^4£îlur°la cote de la neutralité «te la Jolgrçue le* tai»» f^—11.. i. i. Ftmbu n'£ê l'oWern^ment '« prf'Fut. mfcsurès~ que d'ailleurs la Belgique avait trop le sentiment de sa dignité et de ses '0htf£?.l> intérêts, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1S30, pour accéder à Londres, dimanche. X Le conseil de ' n ° x cabinet a tenu une séance pendant pareille mise en demeure ; que la Belgique se refusait donc nettement à faciliter i h- 30. Les ministre», 'à leur sortie r .î.i . avaient 1 air anxieux. les opérations allemandes, protestant contre toute violation de son territoire . L.C.O ol Al lUMo Uu I. b, r*. et qu'elle était résolue par tous les moyens en son pouvoir, à défendre éner- Londres, dimanche. — Le gouverne- , r y . .. , . . ment a décidé de prendre le contrôle de giquement sa neutrahte, formellement garantie par les traites et notamment toutes les stations de télégraphie sans ç m 1 * j p y compris celles se trouvant à bord par m. le roi ae rrusse. bâtiments étrangers navigant dans les eaux territoriales anglaises. — Reu- - ter. UN COMBAT A NANCY UN COMBAT NAVAL Londres, dimanche. -j- Le gouverneur général du Canada et celui de la Nou- LES ALLEMANDS LE PORT DE LIBÂU roi et au Parlement, disant qu'ils étaient ^ décidés à accorder toute leur aide à .a o 17 tqqfi3 q f w 1717 î t mère-patrie. — Reuter. kllil ____ un c0rps de volontaires t nvnnfç fliTYinY)rlip (97t hpuvpç ?0 Berlin5 dimanche. 11 h. 10 soir. — Londres aimancne {six neures a) £e petit croisèur « Auesburg » annonce, Paris, dimanche. - mm. Sachamoli- sovr) par telegramme. ucs coin- ^ 9 heures, par la télégraphié sans fil : i netz et Mayarahannan adressent à tous i bats très violents ont eu lieu a Nan- Je .bombarde le port de guerre dé Libau. les Slaves un appel leur demandant de eu. Les Allemands ont été repoussés en combat avec un croisteur en- témoigner leur attachement et leur dé- n»"/>/. An fnvtnv vprtpe On nnfinnrp nera£ J'ai posé des mines. Le port de vouement à la France en formant des aiet de joncs perle*. un annonce Libau brûle_ _ Havas s de volontaires slaves au 5ervice de qu a Nuremberg des aviateurs fran- la j?rance. _ Havas. fais ont lance des bombes du haut dirigeable et avions etrangers la guerre et la presse de leur aeroplane, en allemagne allemande Le cabinet anglais s'est réuni en Berlin, dimanche. — La nuit dernière, Berlin, dimanche. — Le « Lokàl An- COnseil mais n'a jusqu'à présent un dirigeable de l'ennemi a été vu al- zeiger » écrit relativement à la guerre me- /» r)P Apriçinn *ant de Kerpenich sur Ahdernach. naçante : en vérité le peuple allemand pris aucune aecision. la môme un aubergiste de koe. qui aime la paix s'est résigné à la guer- escarmouches pres de belfort chene a essayé avec son fils de faire T,e> n(?n Paf. de legerete de cœur, mais sauter, le tunnel de Koechene. Cette ten- dans le sentiment que cela doit-e.re et le Belfort, dimanche. - a la fin de la tative n-a réussi. Tous deux ont été P*uPk dot^ îa supporter et îa supporte- matinee, une fraction assez importante fusii]és ra ave<î abnégation. de cavalerie allemande se porta _sur qn a 0bseiVé des aéroplanes de l'en- De même que nous avons décidé l'an Suarce au sud-est de jjeltorl, a trois nemi allant de Duren sur Cologne. née précédente sans un clignement d'œil, kilomètres de la frontière inoccupée en Wesel un aéronlane français ime énorme.augmentation de l'armée, de vertu de la réglé que se traça le gouver- -l,r/es ,(fe. vveseï, un aeropiane irançais * ^ crainte optte npmpnt, français de laisser une sorte de a éte atteint et est tombe. — Havas. même nous envoyons, sans crainte, ceue nemeni irançais uc uve : v ^ j grande armee contre lennemi. Elle ne zone neutre pour éviter tout incident de les communications telepho- démentira pas l'espoir du peuple et de frontière. niques avec londres sont l'empereur. Elle maniera l'épée d'une Le maire de la commune réunissait, en egalement interrompues façon telle qu'elle pourra la rengainer vertu de l'ordre de mobilisation, les che- . . . .. . , , avec honneur. vaux réquisitionnés. Des cavaliers aile- l administration des Téléphones''nous Le « Berliner Tageblatt » dit qu'il res- mands se saisi®?nt brutalement des che- annonce, a 10 h. 50 du soir, que les com- sort d'un exposé officiel que le gouver- vaux réquisitionnés, firent prisonniers munications téléphoniques avec Londres nement russe a joué un jeu double avec les hommes de complément qui les sont totalement interrompues, beu.es les l'empereur allemand et le gouvernement avaient amenés et les forcèrent à les communications officielles pourront en- allemand. reconduire jusqu'à l'autre côte de la cor€ emprunter le cable angio-belge. • jj es^ ciair que m. Sassonof intçntion- fronticre 100,000 allemands traversent nelïement a poussé les choses à l'excès Une patrouille allemande pénétra sur LE luxembourg d'accord avec quelques ducs et autres le territoire français et rencontra dans Lt LUAtMBUUKb éléments ennemis des allemands qui em- les environs de Jancherai des soldats Arlon, dimanche. — Les Allemands pechaient toute entente, prenant sur eux français L'officier allemand 'commun- pri? P6ss«sf'i0n du Luxembourg et une responsabilité qui même pour les dant'la patrouille tua un soldat. Il fut P'"s de 100,000 hommes traversent le plus grands était trop énorme. aussitôt tué lui-même par un autre sol- Grand-Duché et se massent le long de la La « Gazette de Voss » dit que lenne- dai,'français. frontière française. — Havas. mi trouvera devant lui un vrai peuple Une patrouille française fouillant les — ; bois dés environs de Belfort, en territoire .... _ ^ Le présent numéro ' NÂTlOi\A/ ii appartient à nos iûi- J/v I» * DE Bf LGIOUE tions régulières et ne •• , Mh*. ~ vPfl i®: peut être mis en vente pf t-C comme "édition spé- J'y M . ■ T-KANCS Ç>J. Nous rappelons ; • p r marchands qu'ils dos-vent se borner à crier !e titre de " La Dernière Keure „ sans ajouter l |j sj.scasne indication cors- cernant les informa- - * Ji tionsqui,sont publiée», j |£ NOUVEAU BILLET BELGE DE CINQ FRANCS de frères. Par le sang ei parle fer notre unité a été conquise. Par le sang et par le fer nos armées se réuniront pour défendre le grand empire allemand. Le « Taegliche Rundschau > dit que le monde sera étonné quand il apprendra et lira jusqu'à quel degré de mensonge cette politique moscovite est allée. Le csar lui-même ne pourra plus, devant le monde et l'histoire, se laver de cette taohe, d'avoir trompé de la manière la plus infâme son ami impérial. La « Deutsche Tageszeitung » dit que maintenant tout ce qui séparait les différentes classes du peuple doit disparaître.Maintenant il s'agit de se souvenir de notre époque glorieuse et de l'héritage que celle-ci nous a laissé. — Havas. POUR LES AMBULANCES Les chefs de service de la Policlinique universitaire agréés par l'Université Libre de Bruxelles, ont mis, à la disposition du service de santé de la garde civique et de l'armée, les locaux situés à proximité de la gare du Luxembourg, pour l'organisation d'une ambulance. La . direction est confiée au major docteur Bonmariage, médecin en chef de la garde civique de Bruxelles. Les services sont assurés par les docteurs Coppez, Delcourt, Dustin, Mayer, Querton, Rouffart, Sand, Weymeersch, agrégés de l'Université, et leurs collaborateurs, MM. les docteurs Bouché, De-keyser.Geeraerd, Merckx, Lemoine, Rue-lens, Stiénon et Van Ierlant. L'ambulance dispose d« tout le matériel nécessaire (pansements, radiographie, etc.). Les dons de toute nature (ohemises, draps, lits et objets de literie, argent) seront reçus avec reconnaissance au local de l'ambulance, 168, chaussée d'Et-terbeek.MANIFESTATIONS INTERDITES Le bourgmestre de Bruxelles vient de prendre un arrêté interdisant tout rassemblement qui pourrait avoir pour objet de manifester des sympathies ou des antipathies à l'égard de 1 un ou l'autre pays étranger. UNE MANIFESTATION PATRIOTIQUE A MOLENBEEK Bruxelles, dimanche. — Une manifes- r> "*•*•'^'l M W r\rrfa n 1 oAa opAnf-B- nement, cet après-midi, dans un populeux quartier de Molenbeek-St-Jean. A l'issue de la distribution des prix aux élève® des écoles communales, les fillettes de l'école de la rue du Jardin, occupée actuellement par un bataillon du 23® de ligne, se sont rendues dans leur local et, au milieu des soldats, réunis dans le préau, ont chanté la « Brabançonne » et divers chante patriotiques, au milieu d'une émotion indescriptible. Une foule énorme avait envahi le quartier et a organisé une manifestation patriotique. Lee autos de la région, réquisitionnés depuis samedi, stationnent sur ^a route de Grembergen, sous la garde de fantassins.Dimanche après-midi, les 1* et 2® de ligne sont partis peur Ath. Les autres soldats sont en tenue de campagne, prêts au premier signal. A midi, la garde civique a été consignée. Demain lundi, elle sera probablement appelée en partie pour assurer le service d'ordre. Quelques instituteurs et prêtres, réquisitionnés depuis samedi matin, ont été renvoyés chez eux; on croit qu'ils seront rappeks jeudi matin. A la campagne, aux environs de Ter-monde, la moisson, prête à être fauchée, attend des bras. Les services téléphoniques et télégraphiques étaient surchargés ce matin. On devait attendre longtemps avant d'obtenir u ie communication avec Bruxelles et Anvers. Les chevaux réquisitionnés se trouvent à Saint-Gilles.LA CORRECTION EST SUPPRIMEE Les correctionnaires de bonne conduite ont été graciés; ils ont rejoint leur régiment. Les autres ont été incarcérés. La correction est supprimée. POUR LES DESERTEURS En présence de l'empressement' mis par un grand nombre de déserteurs à rejoindre leur corps et étant donné le danger auquel est exposé le pays, le ministre de la guerre, par voie de circulaire, vient de prier les autorités militaires de recevoir ces déserteurs sans autre formalité que de signaler leur rentrée à l'auditeur militaire intéressé. NOUVEAUX MINISTRES D'ETAT Deux membres du Parlement viennent d'être nommés ministres d'Etat : MM. Goblet d'Alviella, sénateur et Paul Hymans, député. L'opposition, avec M. Louis Huys-mans, député de Bruxelles, compte donc trois ministres d'Etat. SOUS LES REGARDS DE L'ENNEMI ARLON RESTE CALME (De notre envoyé spécial.) Arlon, dimanche. — Minuit et demi. — Je suis arrivé dans la ville la plus exposée de toutes les villes belges et je m'empresse de dire que la population arlon-naise montre, un sang-froid ndinirablo. Les uhJans gardent la frontière luxembourgeoise. Trente mille hommes sont dans le Luxembourg et cependant, les Arlonnais n'ont pas un mouvement de crainte. Dès 11 heures, je me rends au quartier général, où le général Mascart me reçoit et me fait part de la reconnaissance qu'il a envers la garde civique qui, vraiment, a fait preuve d'un zèle peu commun. Elle a protégé la mobilisation et assuré à merveille le service de surveillance. Rien n'entrave le dévouement des gardes. Ceux qui ont des motocyclet- PARIS RESTE CALME LE DÉPART DES MILITAIRES BELCES LA SURVEILLANCE DES VOIES FERRÉES Paris, dimanche. — La ville est calme et déserte. La circulation des autobus a cessé à 6 h. 30. Les fiacres et les autos-taxis sont rares et sont successivement réquisitionnés. La gare du Nord est gardée militairement. A 6 heures du matin, des avis avertissaient le public qu'on ne délivrait plus de tickets. Seuls les militaires français et belges sont autorisés à partir. Devant la gare du Nord, il y a des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants, qui attendent de pouvoir partir pour l'étranger. Les militaires Be présentent en masse à la gare et s'embarquent dans le canne le p.us complet. Pas un cri. En face de la gare, au milieu de la rue, un groupe d'Allemands, femmes, enfanis et hommes ho tiennent groupés, attendant la formation d'un train qui leur permettra d'atteindre la frontière. A la légation de Belgique, gardée par un piquet de soldats d'infanterie, les enrôlements continuent en masse. Au fur et à mesure, les militaires belges se rendent à la gare du Nord pour rejoindre la Belgique. Tout se passe dans le plus grand calme. La voie ferrée de Paris à Bruxelles, est gardée, en territoire français, par des réservistes en armes et des pelotons de soldats. Tous les ponts, les ouvrages d'art, les aiguillages, sont également gardés. Du côté de la France, la frontière est gardée par l'infanterie française et du côté belge par des chasseurs à cheval. A Quévy, près de la gare, une batterie d'artillerie a pris position. Tout le long de la voie, aux barrières, aux passages à niveau, la foule massée derrière les clôtures, acclame les trains au passage aux cris de « Vive la France». * A la douane française de Feignies, on refuse d'accepter les télégrammes. On y annonce qu'un combat a eu lieu à Cham-pigny, en MeurtTîe" et Moselle, entre troupes françaises et allemandes. Les troupes françaises se seraient em- -parées d'un tra.n a^vinana. La nouvelle du décret de mobilisation qui a été connue hier à la Chambre à cinq heures* a été accueillie comme un véritable soulagement. Tous les services de la Ghambit et du Sénat ont a\asés de se tenir prêts pour mardi si les Chambres sont convoquées, ce sera pour voter les crédits nécessaires et les lois préparées pour le temps de guerre. Plus de ■J: ^ ^ | ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ UNE DAME DE LA CROI> A LA BANQUE NATIONALE Pour éviter l'encombrement qui, cc jours derniers, a entravé les opératior ordinaires et nécessaires de la Banqu> le public qui désire a^oir accès au caisses d'échange, est invité à se pri senter rue de Berlaimont, 15A (grand porte on fer forgé près de la rue dî Comédiens). POUR LES FEMMES ET LES ENFANTS DES MILICIEN Une souscription va êtie ouverte son les auspices de l'Association de la Press Belge pour venir en aide aux femmes e aux enfants des miliciens rappelés sou les drapeaux et qui ont, sans une m: nute d'hésitation répondu à l'appel d gouvernement. Ceux à qui est confiée 1 lourde et périlleuse mission de défendr le pays contre l'invasion étangère lais sent leurs familles dans une situatio: précaire, que la cherté croissante du coî: :1e tla vie va rendre plus pénible encore [1 est du devoir de ceux qui peuvent 1 faire, de venir à leur aide. Les souscriptions peuvent être adres àées aux journaux, qui les feront parve nir au comité chargé de la répartitioi :les secours. A TERMONDE Tbrmonde, dimanche. — La journée d dimanche a été très mouvementée dan notre région. Environ 10,000 hommes on passé la nuit dans notre ville. Us étaien logés dans les casernes et les écoles. Plu sieurs milliers de soldats n'ont pas troa tré place dans les locaux et ont passé h unit à 1a belle étoile. : ROUGE A CHEVAL, DANS tes circulent sans relâche entre Arlon' el IS .la fronticre. PAS DE SENTINELLE TUEE x ,. k? général Mascart me prie de démen-i. ;}r nouvelle d'après laquelle une sen- tinelle aurait été tuée. La vérité est celle-C1 : Les Italiens qui sont à Eodelange et à Athus sont obligés de q itter le pays; seulement, comme ils ne peuvent rega-S gner l'Italie par l'Allemagne ni par".a Suisse, ils émigrent en Belgique. Evidemment, la faim les tenaille et les mal-' heureux font parfois de mauvais coups. Dans un café, une rixe a éclaté et un homme a été assommé. La gendarmerie " a voulu retrouver le prétendu cadavre, _ mais lorsqu'elle est arrivée sur les lieux, ' ils n'oi.t pu que constater les dégâts com-c mis au cours de la bagarre. Donc, pas un ~ homme n'a été tué. 4 LES GRAND-DUCAUX 3 Des camions amènent — chars-à-bancs improvisés — les grand-ducaux qui fuient l'invasion. L'arrivée des paysans est très pittoresque. Une foule considérable les ^ entoure à leur descente de voiture. Les trains ne fonctionnent plus entre Arlon et le Grand-Duché. LE GENIE BELGE 1 AURAIT FAIT SAUTER UN PONT t J'apprends, mais je vous transmets t cette nouvelle sous toutes réserves, que - le génie belge aurait fait sauter le pont - du chemin de fer de Bastogne, près de i Bastogne-Sud. U attendrait des ordres pour faire sauter le pont de Gouvy. LA PLAINE D'ETTERBEEK deux cents députés et deux sénateurs sont mobilisables. -- Havas. UNE NOTE ALLEMANDE Berlin,, dimanche. — 2 h. 45. — Le « Wolfburea.no> nous télégraphie que les nouvelles publiées par l'Agence Reuter d'après la légation russe à Londres présentent les événements d'une façon inexacte, en disant que la Russie n'a pris à la frontière autrichienne que des mesures de précaution. La proclamation de la mobilisation générale longtemps retardée par les événements fut ordonnée et mise en train avant que l'Allemagne ne posât son ultimatum. L'attaque russe sur le territoire allemand suivit sans qu'une réponse fut donnée à l'ultimatum, donc en pleine paix. Les événements sont donc en contradiction flagrante avec les assurances pacifiques de la Russie. — Havas. QUE VEUT L'ALLEMAGNE ? Londres, dimanche. — Dans sa dernière édition, la « We>';n i. ;:;r. Ci;, zette » publié l'étrange télégramme suivant, reçu, paraît-il, directement du ministère dés affaires étrangères allemand « L'Allemagne ne peut pas espérer que l'Autriche négocie avec la Serbie, avec qui elle est en état de guerre. Cependant, Je refus de l'Autriche de discuter avec la Russie serait une faute grave. L'Allemagne est décidée à remplir ses obligations d'alliées, cependant, elle refuse d'être entraînée dans un ccnfiit mondial, du fait que l'Autriche-Hongrie ne respecte pas ses conseils. » Signé : Bethmann-Hollweg.

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