La défense médicale

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s.n. 1914, 11 Januar. La défense médicale. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vq2s46mm73/
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LA DEFENSE MEDICALE Journal envoyé à TOUS les Médecins de LANGUE FRANÇAISE de Belgique, d'Europe et pays d'outre-mer Rédacteur en elxef : Er Clément PHILIPPE Bureaux : Rue Belliard, 115, BRUXELLES Loué pa.r ceux-ci\ blâmé par ceux-là, bravant de 8 à 9 heures et de 1 1/2 à 2 1/2 heures Paraissant tous les Dimanches les méchants, me moquant des sots,je me hâte de ae o a a neureb ei ne 1 \.\l à. l i/l neuicb rire de tout_ de pcur d,étre obIifé d.en pIcurer Téléphone : A 4lO® (Figaro.) 1*. Au gui l'an neuf Le dernier trimestre 1913 a vu naître la Défense médicale. Convaincus de la nécessité absolue de défendre nos confrères contre les actes de mauvais gré, contre les calomnies systématisées de médecins étrangers, contre l'exercice illégal de notre profession par des professeurs allemands et suisses qui, mensuellement, régulièrement, viennent donner des soins à la clientèle aisée dans toutes nos grandes villes, nous avions fait paraître notre journal. Nous pensions répondre à une nécessité, mais nous ne croyions pas soulever l'enthousiasme de nos confrères à ce point. Nous détenons une quantité énorme de lettres de félicitations et d'encouragement, et encore ne parlons-nous que des lettres de médecins belges! En plus, la campagne que noos avons menée au surplus en faveur des médecins persécutés, poursuivis, suspendus, sans raison, par des commissions hospitalières politiques ou simplement imbues d'esprit autocrato-bureaucratique, tant à Bruxelles qu'à Anvers, qu'à Liège, qu'à Ver-viers, etc., a réellement galvanisé le corps médical qui a vu soutenir ses droits avec la netteté et la franchise que l'on devait appliquer en semblable matière. Dès les premiers numéros, plusieurs de nos confrères (un organe médical même très important) avaient cruà unecampagne outrancière; combien les événements ne sont-ils pas venus donner raison à la direction que nous avions donnée à notre journal ! Il était quasiment impossible, étant donné le but que nous poursuivions, de nous cantonner sur un terrain purement professionnel: l'invasion allemande médicale était un simple incident de tout un système de pénétration germanique, et nous avons dû, en détaillant son organisation, arriver à considérer la question de plus haut et à faire constater que les faits graves dont nous nous plaignions sur notre terrain spécial, n'étaient qu'un petit engagement dans la grande bataille de germanisation que nous livraient nos voisins de l'Est. Nous avons dû, sur le terrain politique, industriel, commercial, médical, démontrer le travail de termite qui minait sourdement le sol de notre patrie; les menées pangermano-flamingantes tendant à faire des provinces Flandre et Anvers un fief de Plat-Deutsch; l'encerclement d'Anvers par les grandes maisons commerciales de Hambourg, de Cologne s'einparant plus sûrement de notre métropole commerciale que si le casque à pointe eût fait sa Marsch Parad-place de Meir; les grandes firmes commerciales belges de jadis mortes, disparues; la banque, l'industrie, aux mains des Allemands. C'était la main-mise sur notre richesse nationale, pour favoriser l'arrivée en masse des directeurs, des commis germains, ces fourriers de l'Invasion. Le mouvement flamingant, poussé à outrance dans les provinces flamandes et arrivant à des explosions de brutalité arrogante comme à l'Exposition de Gand, venait, coadjuteur des menées allemandes, jeter l'alarme dans nos cœurs de patriotes. Pour la première fois depuis 1830, le spectre de la séparation menaçait la patrie belge et notre roi Albert, qui semble avoir hérité de la sagesse grand-paternelle, a jeté le jour de l'an le cri d'alarme contre ces menées fratricides. Voilà comment nous fûmes amenés, nous, dont l'organe s'adresse au corps médical, l'élite intellectuelle de notre nation, à lever le fanion guerrier, sachant que si nous parvenions à convaincre nos "confrères, de là nous rayonnerions sur la masse étant donnée notre puissance de dispersion et d'éducation des idées. Voilà pourquoi, à côté des pages médicales, nous avons cru néces saire d'en créer une politique qui porterait plus haut que notre polémique purement spéciale. Les encouragements nombreux et enthousiastes sont arrivés et nous les remercions encore bien sincèrement de leur adhésion presque unanime à notre campagne que nous croyons utile, urgente, et du plus haut patriotisme.Et combien les événements nous ont donné raison! En trois mois s'est démontrée la nécessité d'un organe qui étalait le danger germain en plein jour, et cela sous la signature de noms responsables. Notre pays, sous le danger des camps de concentration de l'Est, a dû compléter son armée, son armement, et cela non pas en vue d'une invasion improbable du Sud, mais de l'axiome de l'invasion allemande. Pourquoi Eiselborn? les camps retranchés de l'Eiffel? cette ligne de Malmédy? ces hordes armées, massées à Cologne, Dussel-dorf? Nous sommes la trouée fatale, et le pays l'a enfin compris. Oui, plus que jamais, les incidents de Saverne lui ont dessillé les yeux. Les Danois, les Polonais sont trop loin, là brutalité de la conquête allemande dans ces pays éloignés n'a pas d'effet ici et l'on n'en parle que très peu dans des organes de défense des opprimés. Mais les incidents de Saverne, tout proches de nous, ont fait réfléchir la nation. Nous autres Belges, peuple libre, frondeur, amant passionné de l'indépendance, citoyens jaloux de nos prérogatives comme le sont les citoyens anglais (civis Romanus sum), nous avons frémi d'indignation quand nous avons vu la population conquise (comme nous le serions si l'on écoutait les aspirations flamingantes), injuriée, crossée, emprisonnée sans motif par des brutes casquées, menacée de se voir ouvrir le ventre par un de Foerstner, qui tremble dans sa culotte devant le coup de eravache vengeur. Notre histoire est là qui, depuis César, nous a montrés fiers, ombrageux, jaloux de notre indépendance. Pour éviter les pires malheurs, haut les coeurs! unissons-nous. Combattons avec l'énergie de notre patriotisme chatouilleux l'invasion actuellement pacifique, en attendant l'autre, des gens d'outre-Rhin. Montrons le danger des menées flamingantes qui, inconsciemment peut-être, je veux le croire, font le jeu menaçant de notre voisin de l'Est. C'est pourquoi notre journal, en cet an neuf, continuera le bon combat pour défendre la Patrie belge. Nous disions plus haut que les événements nous ont donné raison et que la Défense arrivait presque providentiellement à son heure. Sur notre terrain médical, plus restreint, n'avons-nous pas vu les incidents hospitaliers de Bruxelles venir donner raison à notre thèse : l'indépendance médicale dans les nominations de chefs de service, d'adjoints, etc.? Ne voyons-nous pas à Bruxelles, à Anvers, à Liège, un peu partout, les médecins non conformes traqués, poursuivis, suspendus illégalement; les nominations laissées à l'arbitraire de gens incompétents, de notaires, d'entrepreneurs, de restaurateurs, d'ébénistes, gens parfaitement honorables, mais de la plus complète ignorance des nécessités d'un service médical? Notre campagne contre la suppression des conseils hospitaliers ne se justifie-t-elle pas? Leur remplacement par un éche-vinat de la bienfaisance responsable est logique. Le concours ne s'impose-t-il pas pour permettre au seul talent d'arriver à des postes qui sont actuellement la récompense donnée à des services politiques? N'y a-t-il pas pour le médecin une humiliation-sans nom d'aller, comme un boute-feu du ministère, parcourir les bureaux, s'aplatir devant M. le restaurateur pour quémander sa voix? Cela n'est-il pas humiliant, ces démarches de la part de gens qui ï sont souvent des lauréats d'Instituts de Hautes Etudes? ~J, Plus que jamais, 4'lutte doit être menée avec vigueur, et nr^fs n'y faillirons pas. Défendre le médeciji, lui l'éternelle victime de la charité 05| cielle, lui le naïf que l'on berne au nom ûj ces sentiments d'altruisme dont jouit laj.généralité, mais dont jamais il ne profite, exploité qu'il est par les mutualités, les jiospices, les compagnies d'assurances, Ifcs coopératives : voilà notre rôle, et nous) nous y emploierons avec l'énergie que l'<!n nous connaît. Plus que jamais, « Mon dossier „ signalera les actes d'incorrection .(de captation de clientèle, d'exercice illég 11, de drainage de nos clients vers les stativn.s, sanatoria et maisons de cure allemandes ou suisses; les calomnies odieuses,es actes de mauvais gré dont nous somn es victimes de la part des Germains, des Puisses, dont nos voisins les médecins français ont bien su se débarrasser. Il faut que cette campagne d'accaparement de notre clientèle riche cesse; il faut démasquer le bluff allemand, sa prétention exorbitante à l'omniscience, ce qui, en flattant la vanité de ces messieurs, leur rapporte gros profit. Il ne faut plus que ces gens avilissent notre profession par des salaires de charretiei. Il faut, par noire campagne, mettre tous nos confrères e.n garde contre la tactique germaine qui s'emparant de notre commerce, de duolile, veut aussi drainer chez elle la clientèle aisée qui nous fait vivre, en nous laissant très soigneusement d'ailleurs nos malades de secours mutuels; leur altruisme nous laissera bien ce rayon-là. Sursum corda! mes confrères. Aidez-nous donc dans notre tâche d'assainissement : il n'est que temps. Nous voici donc à l\in neuf. Nous promettons de ne pas faillir à notre tâche ; ce sera peut-être toujours les mêmes que l'on tuera, mais nous nous défendrons, nous défendrons le patrimoine sacré de la mère patrie et de ses fils intellectuels d'avant-garde les médecins contre les attentats que vous savez. Dr Clément Philippe. Un parallèle Dans ces petites études, dont la seule intention est de rassurer ceux qu'inquiètent les empiétements progressifs du germanisme, on a pu constater la place que je crois devoir réserver à l'histoire. C'est le passé rayonnant de notre culture et de notre langue, d'où je ne cesse de tirer les meilleurs présages pour leur avenir. Les contingences politiques ne m'émeuvent guère. J'en connais la fragilité. Vainqueurs en 1866 et en 1870, les Allemands n'ont-ils pas été jadis/les éternels vaincus? Qui pourrait engager, l'avenir sur la foi prometteuse d'une discipline plus forte, de chances de mobilisation rapide plus favorables, d'effectifs même supérieurs? Et puis ce n'est pas de cela qu'il s'agit. L'impérialisme des cervaux n'est pas plus méprisable que celui des armes. Or, sans qu'elle s'en targue, la France en détient le privilège, et rien ne fait prévoir qu'une autre puissance le lui ravira. Au contraire, à cette marche ascendante, observée outre-Rhin dans l'ordre politique et économique, correspond une indéniable stagnation intellectuelle. Les universitaires d'élite en sont conscients etattristés. Littérairement, l'Allemagne vient maintenant après l'Italie et peut-être après l'Espagne ; les esprits novateurs y sont réduits à se tourner vers Paris et Londres; ils traduisent Verhaeren et Chaterton et jouent Shaw et Claudel, après Maeterlinck.Dans la sphèr^ scientifique, on constate je même marasme. Il est périlleux de généraliser lorsqu'il s'agit des hautes disci- !l plines où se range la pensée en quête de révélations nouvelles. Je ne parlerai donc que des domaines avec lesquels mes propres travaux m'ont plus ou moins familiarisé. Toutefois, je ne puis m'empêcher d'évoquer un souvenir, qui n'est pas ancien. C'était, il y a deux ans, à Bologne, où le Congrès international de philosophie tenait ses assises. L'arrière-ban des philosophes allemand avait été convoqué. Rien ne pouvait les détourner d'affluer dans un pays « allié et ami », pays qui les accueille avec une sympathie jadis réservée aux Français. Ils étaient la foule, et les Français se sentaient clairsemés. Pourtant, trois hommes y dépassaient cette masse quelque peu grégaire et anonyme de toute la hauteur de leur taille, Bergson, Boutroux et Durckheim, La conférence que fit Bergson me restera toujours dans la mémoire. Je revois la salle pleine, les visages illuminés d'une ferveur involontaire,l'enthousiasme croissant, et surtout tous ces Germains immobilisés par une attention qui n'avait rien de factioe, vaincus, enchaînés par cet art de dire qu'aucun des leurs ne possède hélas! et aussi par ce sentiment tout proche d'une force de persuasion et de contagion, à quoi la renommée des œuvres de Bergson doit son universalité. Et pourtant il y avait là Ostwald, il y avait là Rudolf Eucken, le remarquable auteur des (jrT'writCà uzrwr ufc ïu, contemporaine et d'autres livres où sont abordés les problèmes de l'heure. L'Italie et l'Angleterre étaient honorablement représentées. Il n'importe. De même que la langue delà plupart des discussions fut le français, de même les maîtres de Paris occupèrent le premier rang du consentement unanime des congressistes. Faut-il demander aux arts plastiques, à la musique, des démonstrations aussi concluantes? Nos dernières expositions universelles, où l'Allemagne fit un si vigoureux et si vain effort pour affirmer une originalité non décevante, me dispensent d'insister. Et pourtant, aux témoignages de France ou de chez nous, toujours un peu suspects, je voudrais en ajouter un qui ne l'est point. La Vie contemporaine ayant, en 1908, confié à des Allemands le soin d'une enquête sur l'état politique, économique, social, religieux et intellectuel de leur pays, ces Messieurs jugèrent l'occasion trop belle pour ne pas entonner des fanfares bruyantes, qui devaient assourdir les oreilles de leurs plus redoutables concurrents. Seul, M. Eltzbacher, après s'être constitué d'ailleurs l'apologiste convaincu du nouvel esprit de sa patrie, a été contraint de reconnaître le déclin de sa culture artistique : « Quand on se promène dans les rues de Berlin, écrivait-il, on est effrayé par la laideur de ces façades monstrueuses. » Et il ajoutait que ses compatriotes n'avaient guère été plus heureux dans la mise en œuvre des beautés naturelles. Que dire, enfin, de leurs jeunes écoles de peinture et de sculpture? Seuls, peut-être, les arts industriels ont donné là-bas, dans quelques milieux d'élection, des signes de relèvement. Encore est-ce sous l'impulsion d'un Belge, M. Van de Velde. Mais je veux revenir à nos études historiques, jadis si florissantes outre-Rhin. Quand on se remémore cette admirable et puissante génération de 1860-70, celle qui forma les jeunes maîtres français, un Gaston Paris, un Gabriel Monod, un Thévenin, pour ne point nommer Ernest Lavisse, Seignobos, etc., on est stupéfait d'avoir à mesurer avec elle les maîtres qui enseignent présentement l'histoire dans les universités germaniques. A part deux ou trois noms éclatants, on trouve des érudits laborieux et obscurs. L'histoire littéraire et artistique est-elle mieux partagée? Non pas. Et la philologie, cette pa rente modeste, mais utile, de l'histoire, peut-elle se glorifier de renommées comparables à celles des frères Grimm, des Diez, des Zeuss, des Lachmann, etc. ? C'est surtout dans cette science, allemande entre toutes, où le travail patient et méthodique et une certaine ingéniosité investigatrice triomphent de tant d'obstacles accumulés par les siècles, mauvais état des manuscrits, variété déconcertante des leçons, oubli des règles grammaticales, etc., elc., qu'il est instructif de se livrer à un parallèle entre les œuvres écrites avant la guerre et celles qui ont vu le jour depuis quarante ans. Parallèle tout à l'honneur de la science française qui bégayait encore, lorsque l'Allemagne donnait au monde des modèles de critique sagace et minutieuse. En partant du Saint-Alexis de Gaston Paris (1872) et des recherches de Monod sur les sources mérovingiennes, on peut tracer une belle courbe, dont l'équivalent graphique n'existe pas au delà du Rhin. C'est toute la série des travaux des élèves du maître de la philologie française, renouvelant la critique des sources littéraires du moyen âge, de même qu'à la suite de Monod, de Thévenin et de quelques autres, on renouvelait la critique des sources historiques. C'est l'histoire des IVe au XIXe siècle de Lavisse, sa grande histoire de France, en collaboration avec Luchaire, Petit-Dutaillis, Lemonnier, Mariéjol, Co-.:n~, ztvjue Historique et la Romania, dont la valeur intrinsèque surpasse, de l'aveu des Allemands, les recueils similaires publiés par eux. C'est la Revue Celtique, centre incontesté des études sur lepassédes races bretoniques,le Dictionnaire de l'ancienne langue fran- çaise, deGodefroy, les travaux de Hauréau sur la latinité du moyen âge, l'histoire des provinces, renouvelée par Delisle, Pfes- ter et tant d'émules distingués. C'est enfin, et surtout, cent thèses doctorales, aussi solides que compactes, sur les écrivains et les institutions de dix siècles, appuyant • et contrôlant de leurs démonstrations minutieuses, de la descente dans le détail humble et obscur, ces éditions admirables de la maison Hachette, rivales vraiment dignes de ce que les éditeurs allemands avaient réalisé dans l'âge précédent et ne réussissaient plus guère à réaliser dans le nôtre. Qu'on me pardonne ces énumérations. Elles sont glorieuses et parlent plus haut que la plus noble rhétorique. Elles réconforteront peut-être, dans quelque coin perdu où il végète en proie aux humiliations des tâches vulgaires, le professionnel, médecin, avocat ou maître de langue qui me lira grâce à la diffusion particulière de cette feuille. Ce que j'ai dit trop brièvement, des spécialistes d'autres sciences pourront le répéter si cela leur plaît, en invoquant d'autres noms, parmi lesquels je vois déjà les élèves de Pasteur, de nos grands médecins des facultés françaises, de nos juristes et de nos économistes réputés. Ne craignons donc point la lumière. Le savoir français de 1914 la réclame, au contraire, conscient du terrain reconquis depuis 1871, du réveil que l'effort national a provoqué un peu partout, et dont les universités de province, la plupart si florissantes, sont la plus fière attestation. M. Wilmotte. La Querelle A M. Jacques Davignon. Vous êtes wallon, monsieur, et de plus la bonne fée qui présidait à votre naissance vous a fait littérateur et fils de ministre. Vous êtes un des heureux de la vie; des reines, des rois, des ministres applaudissent à votre prose, à vos tirades, et malgré ces dons du ciel vous ne fûtes -, Le Numéro 15 centimes (en vente à l'Agej^# Dechenne, Galerie du Roi, 14). ^^____ Dimanche I I janvier 1914. Deuxième année. — N° 2.

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