La défense médicale

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s.n. 1914, 25 Januar. La défense médicale. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gh9b56hg8w/
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Deuxième année. — N° 4. Le Numéro 15 centimes (en vente à l'Agence Dechenne, Galerie du Roi, 14). Dimanche 25 janvier 1914. LA DÉFENSE MÉDICALE Journal envoyé à TOUS les Médecins de LANGUE FRANÇAISE de Belgique, d'Europe et pays d'outre-mer Rédacteur en clxef : T>r Clément PHILIPPE jrieaacxeur en cnei : jlj* tJiemenx Bureaux : Rue Belliard, 115, BRUXELLES Laué p,r p*? cBUX-ià, br*v*nt de 8 à 9 heures et de 1 1/2 à 2 1/2 heures Paraissant tous les Dimanches Téléphone : A 40® (Figaro.) LES DEUX ALLEMAGNE De la Galette : La dispute continue, en Allemagne et sur un ton assez violent. L'argumentation qui a sauvé le colone de Reuter pose une question épineuse e qui fera couler... beaucoup d'encre. L'ac cord se fait entre les divers partis pou attaquer le militarisme prussien et se conséquences. D'autre part, le Berliner Tageblatt me en lumière la contradiction aiguë qu'il, a entre les déclarations du ministre bava rois et l'attitude des autorités militaire prussiennes. Il écrit en outre : « En Wur temberg et dans le grand-duché de Bade on est d'autant [ilus inquiet que les rela tions militaires avec la Prusse sont plu étroites qu'en Bavière. C'est pourquoi à 1; Diète de Bade, la fraction socialiste inter pellera le gouvernement et lui demander; quelles mesures il compte prendre pou protéger la liberté individuelle des ci toyens badois et l'autorité civile d\ grand-duché. * D'autre part, la Gazette de Foss an nonce, comme nous l'avons dit, un grani mouvement de chancellerie et le dépar de M. de Bethmann-Hollweg. Ce qui est plus significatif encore, c'es que la Ger-mania, oçguoe du Centr catholique, publie un avertissement trè net contre l'extension à des Etats d> l'Empire de la jurisprudence prussienn des ordres de cabinet. « Nous conseillons, écrit-elle, à li Ligue prussienne d'être fort prudente Elle ne doit pas oublier que l'empire es un Etat fédéral et non une Pruss agrandie. » M. Bachen, membre important di même parti, vient d'appuyer la Ger mania, en disant : « Ces messieurs d l'ancienne Prusse oublient une chosi essentielle, c'est que la Prusse a marché laissant les vieux débris de Junkertum ei place. Gela se remarque surtout dans le; provinces les plus florissantes et les plu; riches de la Prusse actuelle, la provinci rhénane, la Westphalie, la Hesse-Nassai et le Hanovre. Dans ces provinces, on n< veut rien savoir de l'esprit étroit de Pomé ranie. Or, il en est ainsi à plus forte rai son quand il s'agit maintenant des autre: Etats du Sud, comme la Hesse, le grand duché de Bade, le Wurtemberg et la Ba vière. Assurément ce n'est pas là que l'oii pense sacrifier le particularisme local ai prussianisme, ni les droits civiques ai militarisme exclusiviste. » Le mouvement de protestation contre le caporalisme prussien prend donc une ampleur considérable. Mais il ne faut pas se le dissimuler, cela même n'est pas sans danger. Or peut craindre que la camarilla militariste ne cherche à errer un dérivatif que le monde appréhende. Chacun connaît les théories abominables dont un groupe puissant s'inspire. Si le parti du Parlement était le plus fort et s'il parvenait à imposer sa supié-matie à l'armée, dans la paix, il y aurait certainement une détente considérable dans l'Europe occidentale et l'on pourrait rêver d'un rapprochement anglo-allemand et même d'un rapprochement franco-allemand.Mais le caporalisme prussien qui a toujours imposé sa maniéré à l'Allemagne ne cherchera-t-il pas par tous les moyens — et même les pires — à garder son prestige et sa force? La paix du monde est directement intéressée à ce qui se passe aujourd'hui en Allemagne. Le Partaoe de l'Allemaane L'échéance de demain Nos lecteurs se rappellent certainement avoir vu, il y a quelque temps, aux éta-j lages des libraires, une brochure dont la j couverture coloriée représentait une Europe transformée, une Europe amputée, r une Europe de laquelle avait été effacé le , nom de la France. Cet ouvrage, traduit de l'allemand, t portait le titre suggestif de : « Frankreich's Ende » : Le Partage de la France. L'auteur, dans ces pages, éjaculait toute sa haine venimeuse contre la civilisation 5 française, qu'il représentait sons la forme d'un coq gaulois, battu, rossé, déplumé, ' misérable. Et, dans son outrecuidance, il décrivait 5 avec joie la marche triomphale des Teutons, au son des fifres, à travers la France et leur entrée à Paris. Puis, la suppression complète du vaincu et la domination incontestée de l'Allemagne sur toute la France. Finis Galliae! Ce haineux pamphlet demandait une réponse. Le lieutenant-colonel R. de D... vient de la donner en publiant également ' une brochure intitulée : Le Partage de ^ ïAllemagne. — L'échéance de demain. Dans 1' « avertissement » qui précède t l'ouvrage, l'auteur nous donne ces quel-3 ques mots d'explication : 3 « Le thème est le même, sauf l'inter-3 version des pays. Nous l'avons toutefois 3 développé, non pas, comme nos voisins, au mépris de toute vraisemblance, mais 1 en l'encadrant de possibilités et de préci-. sions. t » Si les Allemands, dans leur brochure î un peu emphatique, prennent Paris, Lyon et le reste sans coup férir, nos victoires ! virtuelles, à nous, sont raisonnées et s'ap-. puient sur des réalités dont aucune n'est, 2 aujourd'hui, un mystère, tant dans le > domaine militaire que dans le domaine diplomatique. Les combats que nous pro- i phétisons sont géographiquement, mathé-; matiquement et stratégïquement réalisa-? bles. La part imaginative de l'auteur est > réduite à sa plus simple expression. » i • Et, plus loin, il ajoute très justement : > « Notre « étude » n'a d'autre but que de . donner à penser à ceux qui vendent les . plumes du coq avant de l'avoir mis par ; terre. Ils y constateront qu'à ce tarif-là, la . défroque de l'aigle ne coûte pas plus cher. » Pour nous, Français, sans attacher à i ces jeux plus d'importance qu'ils n'en [ comportent, contentons-nous d'être les ! bons artisans qui préparent l'Avenir : il mettra toutes choses en place. » Qu'on me permette une analyse sommaire du livre du colonel R. de D... Brutalement, sans déclaration préalable, les troupes allemandes de Metz — XVIe corps — entrent eu France. C'est la guerre! L'Allemagne, croyant trouver la France peu préparée, envahit brusquement son territoire, espéiant, par un coup de maître,, réduire à l'impuissance les troupes de la frontière et porter immédiatement la guerre au sein du pays. Mais les corps français opposent une résistance désespérée et réussissent à retarder la marche en avant de l'ennemi, cependant qu'à Paris, le gouvernement travaille nuit et jour à l'organisation de la résistance. En ce moment critique, l'armée française, « commandée par des chefs, enfin jeunes,grâce à l'autorité de parlementaires qui avaient fait voter des lois permettant de mettre au repos les généraux fatigués; encadrée par des officiers et des sous-officiers dévoués; pourvue d'un matériel qu'on avait mis longtemps à se procurer, mais que. l'on possédait enfin; en possession des engins nouveaux créés par les progrès les plus récents; mais, par-dessus tout, animée du patriotisme le plrs vibrant et d'une confiance inébranlable dans ses chefs, l'armée française apparaissait, à tous, commeincontttablementsupérieure à toutes les autres.! La situation extéijeure était aussi excellente. La Triple Klliance entre l'Allemagne, l'Autriche {et l'Italie subsistait toujours, mais, en Vice d'elle, se dressait la Quintuple Entent La France, l'Angleterre, la Russie, l'Espagne et la Confédération balkanique (s'étaient étroitement unies contre l'ennemi commun. Ajoutons encore à cela la supériorité incontestable des avions français, qui, dès le premier jour, se aient mis à sillonner en tous sens le terri oire allemand, reconnaissant les mouvements des troupes ou semant l'épouvante îii jetant des bombes. C'est ainsi que l'avftteur Jégoud alla jusqu'à Postdam jetei des bombes sur le château impérial do it l'une, en explosant, tua le Kronprinz. Au bout de quel tues jours, la mobilisation française élait terminée et les troupes luttaient a-ec rage depuis Arlon jusqu'à Rambsrviljîrs. La bataille dura huit jours et huit nuits au bout desquels l'Allemagne reculai ... Metz était reprise! Ne pouvant forcer le passage dans les Vosges, six corps d': mée prussiens pénétrèrent en Belgiqu . L'armée belge, de concert avec l'armée française du Nord, livrait bataille dan ', les régions boisées des Ardennes et, Après une résistance acharnée, les Allemands se rendaient. C'était la revanche de Sedan ! Sur mer, la France, victorieuse dans la Méditerranée, détruisait la flotte austro-italienne et les Anglais, dans la Baltique, cernaient les navires allemands à Kiel. La Triple Alliance avait vécu. La Russie avait envahi l'Allemagne par l'est et les Etats balkaniques, unis, écrasaient l'Autriche à Temesvar. Les Italiens avaient bien tenté de franchir les Alpes, mais, surpris par une tempête de neige, ils avaient dû rétrograder. Et puis, c'était l'invasion du territoire allemand : Français, Belges, Anglais, Russes, se ruaient sur lAigle blessé à mort. Le dernier choc eut lieu entre Cassel et Cobourg, et le dernier empereur d'Allemagne, Guillaume II, tomba sous la baïonnette d'un sergent alsacien de la légion étrangère. L'Allemagne avait vécu! Cédons à nouveau la parole à l'auteur : « Le lendemain, l'armée française faisai t son entrée dans Berlin, par la route de Spandau, au milieu du fracas de ses salves d'artillerie. Les soldats relevaient fièrement la tête, tendaient nerveusement le jarret, aux accents alternés de la Marseillaise et de la Marche lorraine. » Les petits soldats de France, dans l'ivresse de cette mise en scène, qui concrétisait leur triomphe, ne songeaient plus aux dures étafies de l'épopée si glorieuse dont ils venaient d'être les artisans intrépides.Dans leur esprit s'estompait, à l'heure présmte, le souvenir des hécatombes sanglantes, des rudes épreuves, des camarades laissés, pour toujours, en arrière, et la pensée d'avoir, par leur oourage, effacé de l'histoire la page humiliante de nos désastres de 1870, illuminait leur visage et soulevait leur coeur d'allégresse. » En dignes descendants des Prussiens de 1806, qui n'avaient pas su accueillir l'armée du Premier Empire par un autre sentiment qu'une passive indifférence, et dont les femmes n'avaient pas su refuser leurs faveurs aux grognards de Napoléon, les Berlinois se pressaient sur le passage de l'armée française, comme s'il se fût agi d'un spectaole ordinaire ou d'une parade d'un de leurs régiments. Sans doute, les armées allemandes étaient déjà entrées dans Paris; mais c'était dans des rues désertées, devant des portes fermées ou des persiennes closes, que leurs soldats avaient défilé. Mais ici, la curiosité l'emportait sur la douleur, et la vaine satis faction du plaisir des yeux reléguait à l'arrière-plan le deuil de la patrie effondrée...» Et le soir même, les tavernes, les brasseries étaient pleines, comme à l'ordinaire, de consommateurs vite résignés devant des chopes bien remplies. » La mentalité d'un peuple ne se refait pas. » Comme c'est bien allemand! La guerre étant donc terminée par la prise de Berlin, les délégués des puissances alliées se réunirent dans cette ville en un congrès en vue du partage de l'Allemagne.Et voici comment le lieutenant-colonel R. de D. effectue ce partage : La France reprit l'Alsace-Lorraine et y adjoignit la Bavière rhénane, le grand-duché de Bade, le royaume de AVurtem-berg et le grand-duché de Hesse-Darm-stadt. Au S.-E., la démarcation entre la France et l'Italie fut reportée plus à l'est et passa par la ligne de faîte des Alpes maritimes. Enfin, des colonies, elle prit le Togoland et le Cameroun, pour faire bloc avec l'Afrique française. La Russie prit une bonne partie de l'Allemagne de l'Est jusqu'à l'Elbe, et Berlin devint un chef-lieu de district russe. A l'Angleterre échurent les îles océaniennes et l'Est africain ; elle voulut, de plus, avoir un pied sur le continent,, et on lui donna le grand-duché d'Oldembourg, une partie du Hanovre et de la Westphalie.Le Danemark reçut en partage le Schleswig-Holslein, et la Belgique s'étendit jusqu'au Rhin. L'Espagne, elle, s'adjugea l'Ouest africain allemand. Seul, subsista, au centre de l'ancien empire, un petit Etat neutralisé, la Thu-ringe, qui eut comme souverain l'ancien roi de Wurtemberg. Les Etats balkaniques furent aussi sensiblement accrus : le Monténégro et la Serbie se partagèrent la Bosnie, l'Herzé-govine, la Slavonie, la Croatie et la Dal-matie; la Bulgarie prit la Turquie d'Europe, et la Grèce, l'Albanie et les îles turques de la mer Egée. Telles furent les grandes lignes de ce traité. L'auteur le dit lui-même : « Il ne faut pas attacher à ces jeux plus d'importance qu'ils n'en comportent. » Nul ne peut prévoir l'avenir; c'est déjà bien assez qu'il se présente sous d'aussi sombres couleurs! N'empêche que le livre du lieutenant-colonel R. de D. est très intéressant à lire et constitue une originalité, tout en révélant de sérieuses qualités de tactique et de documentation militaires. J'ai eu grand plaisir à le parcourir. C'est même pour cette raison que j'y ai consacré tant de pages, et j'incite vivement mes lecteurs à se procurer le Partage de ï Allemagne. Ils ne le regretteront pas. René Foucart. L'espionnage allemand et les tendants des révoqués de l'Edit de Nantes Mon cher Confrère, Vous livrez le bon combat. Vous attaquez la barbarie moderne, qui, sous un aspect plus ou moins scientifique et commercial, tend tout simplement à plonger l'humanité dans une nouvelle barbarie. En l'an 260, Crocus et ses Vandales partirent de ces mêmes bords de la Baltique, le Brandebourg d'aujourd'hui qui nourrit les Vandales modernes. Il détruisit, dans les Gaules, la belle civilisation gallo-romaine, spécialement dans l'Aqui taine. Contemplez les belles ruines de l'observatoire du Puy-de-Dôme et des établissements thermaux comme le Mont-Dore.et vous aurez une idée des Barbares de cette époque. Les Vandales de notre temps, les Prussiens pour les appeler par leur nom, procèdent autrement. Ils se répandent à l'étranger sous toutes les formes. Ils ont une discipline admirable et correspondent entre eux, non point par la poste, mais par des voyageurs réguliers, qui recueillent les renseignements et apportent le mot d'ordre. Vous me permettrez de vous raconter le fait suivant, qui intéressera je crois vos lecteurs. C'était en 1870. J'appartenais à une des ambulances de la Croix Rouge qui se trouvèrent aux batailles de Beaumont et de Sedan. C'était le soir de Beaumont et la veille de Sedan. Mon ambulance était campée dans Raucourt, où elle reçut un grand nombre de blessés des deux armées, arrivant de Beaumont ou blessés dans Raucourt même. Toute l'armée allemande défila dans Raucourt, poursuivant le 7e corps commandé par le général Félix Douai. Le combat de Mouzon, où le 5® cuirassiers français fit une charge héroïque, se livra tout auprès de nous. Vers les 8 heures du soir, l'armée prussienne s'arrêta. Des troupes allemandes nombreuses cnjïîpaient dans Raucourt ot nous pûmes admirer avec quelle méthode, les Allemands faisaient leur popote. Une rangée de soldats préparait et faisait le feu au milieu de la rue, alors qu'une autre rangée mettait les légumes et vivres dans les ustensiles sur le feu. Pendant plus de quatre heures j'avais opérédes bb ssés desdeux nationset j'avais reçu la visi'e de nombreux médecins allemands, spécialement des docteurs Heule de l'Université de Halle et du profi-sseur Frederich de Munich. Grâce à ces messieurs, j'avais obtenu des vivres du général bavarois Von Stephan. Vers les 10 hem es du soir, j'éprouvais le besoin de prendre un peu l'air à la porte de l'ambulance, qui occupait l'hôtel de ville de Raucourt. Cet hôtel de ville, qui, en temps ordinaire, devait, servir de marché, avait un vaste rez-de-chaussée éclairé par de grandes fenêtres. .J'avais fait étendre un épais lit de paille pour recevoir les blessés sur leur brancard de toile, car nous n'avions [dus assez de lits. Les blessés allemands arrivés les derniers remplissaient ce rez-de-chaussée. Placés sur le bon lit de paille, les brancards de toile formaient des couchettes très bonnes pour ces malheureux blessés. Je sortis donc un instant devant la porte de l'ambulance. J'apetçus sur la place, à cinq ou six pas seulement, un officier supérieur allemand à cheval, entouré de quatrecavaliers. De temps à autre, cet officier s'inclinait et apiès avoir regardé nos grandes fenêtres par lesquelles on apercevait les blessés, il prenait des notes dans un petit calepin,qu'il tenait de la main gauche avec ses guides. Je me demandais en quoi mon ambulance pouvait bien intéresser cet officier supérieur. J'approchais peu à peu, et je fus interpellé le premier par l'officier : « C'est vous, monsieur, me dit-il, qui êtes le chirurgien en chef de cette ambulance ? » « Parfaitement, lui répondis-je, mais à qui ai-je l'honneur de parler? » « Je suis, monsieur, colonel prussien, détaché à l'armée bavaroise pour le mouvement ; ce que, chez vous, on appelle colonel d'état-major. » « Fort bien, monsieur le colonel, mais, sans indiscrétion, pourrais-je vous demander ce qui vous intéresse dans mon ambulance, car je vous vois prendre des notes... » « Volontiers, je vais vous répondre, monsieur le docteur : Je prends des notes utiles qui

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La défense médicale gehört zu der Kategorie Vakbladen, veröffentlicht in - von 1913 bis 1914.

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