La Flandre libérale

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s.n. 1914, 26 April. La Flandre libérale. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1c1td9nq3f/
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40' Innée - Dimanche 26 Airll 1914 OU0TIDIEK. - 10 CEHT. B. m — Dimanche 26 Avril 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE AJEK^IVNEMEIYTS _ 1 mois. I mois. f mots* t «ti, BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8.00 Î6.00 UNION POSTALE ! Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On t'ibonnt an bureau du Journal et dans tous le* bureaux de poste RÉDACTION, ADMINISTRATION BT IMPRIMERIE 8AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GAND ORNEMENTS ET ANNONCES : » RÉDACTION Téléphone 32 Téléphone 18 AN1VONCES Pour la ville et les Flandres, s'adresser ara fonreaa iïï ïournal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser ê l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Un programme v Deux de nos confrères, un libéral et un clérical, ferraillent un peu à propos de programmes. h'Etoile belge, qui est l'un des combattants, a fait remarquer avec son habituelle clarté que ce que les cléricaux avaient1 réalisé, (c'est le démarquage et la déformation d'une partie du programme libéral, en ce qui concerne l'enseignement et la défense nationale ; et que les gouvernements cléricaux ont lâché les programmes sur lesquels ils avaient été élus. Rien n'est plus évident. L'extraordinaire volte-face accomplie en 1912 par M. de Broqueville à propos de la réorganisation de l'armée en est le plus bel exemple. Et notre confrère libéral fait observer avec tout autant d'ù-pro-pos que depuis trente ans les cléricaux n'ont cessé d'entretenir la guerre scolaire. Cependant, l'avenir importe plus que le passé. Ce qui nous intéresse particulièrement en ce moment, c'est de savoir quel est le programme des cléricaux.^ Nous le leur avons demandé en vain l'autre jour. Est-il permis d'insister? Daignera-t-on nous répondre, ainsi qu'à l'Etoile et à M. Hymans qui s'expliquait l'autre jour très nettement sur cette question essentielle ? Le programme clérical de 1914, quai est-il ? Est-il de "conserver, d'améliorer, de prévoir", selon la formule célèbre de M. Woeste? Ou bien, auront-ils la franchise d'avouer que le programme du gouvernement catholique de 1914, c'est tout simplem&nt celui de tous les gouvernements cléricaux que nous avons vu se succéder depuis 1884 et qui se résume ainsi : cléricalisation dans tous les domaines? Quant à nous, l'on sait suffisamment ce que nous voulons et ce que nous espérons réaliser un jour. .Nous voulons résister aux empiétements du clergé et rétablir la liberté de conscience, abolie en fait, dans la plus grande partie du pays, par les cléricaux-Nous voulons rétablir, dans la; magistrature, dans l'armée, dans l'administration, un équilibre qui n'existe plus. Nous voulons que les pères de famille puissent envoyer leurs enfants dans une école où l'enseignement de la religion ne soit pas obligatoire, dans une école officielle et neutre. Nous voulons que les finances du pays ne servent plus à des œuvres électorales.Nous voulons rétablir l'ordre dans ces finances, renoncer au désastreux système des dépenses à outrance, des dépenses payées par l'emprunt. Nous voulons sauvegarder ainsi notre pays d'une crise dangereuse qui nous trouverait un jour, trop endettés, impuissants à faire face à nos engagements, obligés de nous saigner à blanc et de ruiner la patrie. Nous voulons des impôts 'équitable-ment distribués et non pas un système arbitraire et fantaisiste comme celui qui existe aujourd'hui et qui date de 1822 ! Nous voulons que les chemins de fer continuent à être exploités par l'Etat, en s'inspirant du grand principe de l'intérêt public et qu'ils ne soient pas remis aux mains d'un comité qui en disposera à sa guise et commencera par frapper l'industrie et le commerce d'un nouvel impôt indirect en relevant les tarifs. Nous voulons doter nos agriculteurs, nos fermiers, d'une loi sur les baux qui les mettrait à l'abri des entreprises malfaisantes du propriétaire fanatique et permettrait aux campagnards de voter en toute liberté. L'autre jour, dans un village de la Hesbaye, village qui compte onze cents habitants, on nous rappelait qu'il y avait eu, en 1912, 182 bulletins nuls, annulés par ordre de propriétaires qui se méfiaient de leurs locataires. Nous voulons surtout obtenir une loi électorale qui permette au pays de se prononcer plus librement ; qui soit moins favorable aux fraudeurs et aux corrupteurs que la loi actuelle; qui soit l'expression du bon sens et de la raison. Voilà, notamment, ce que nous voulons.Et les cléricaux, eux, que nous pro-posent-ils ? Billet bruxellois 9 25 avril. Très bien, M. le président, Attrapez, M. Woeste! Encaissez, MM. les députés cléricaux de mauvaise foi. iC'èst la moralité de l'incident d'hier, à la Chambre. Vous savez ce qui s'est passé. Depuis nuielques jours, on avait 'remarqué que le nombre des orateurs qui s'inscrivaient dans la discussion du projet de loi sur les assurances sociales croissait singuliè-rèment. Bientôt, la manœuvra devint évidente. LaJ droite n'avait pas l'intention d'achever la discussion du projet et l'on voulait renouveler le coup de 1900, en votant simplement les pensions de vieillesse et en disjoignant ce point des autres, plus difficiles à régler. De cette façon on arrivait devant les électeurs avec ce cadeau. Et l'on s'excusait, pour le reste, en disant que, par la faute des libéraux et des socialistes, qui avaient prolongé scandaleusement la discussion de la loi scolaire, on n'avait pu faire davantage. Ainsi l'on faisait d'une pierre deux coup's. Mais cette tactique miséraible a été démasquée par la gauche et condamnée par un vote. Vous avez vui comment M. Van-dervelde est intervenu d'abord, propo-sant de limiter le nombre et le temps des orateurs. Puis comme M. Woeste, répétant son discours de 1900, a déclaré qy'on ne pouvait "étrangler le débat!" M. Camille ïïuysmans lui a joué le très mauvais tour d'aller reprendre son vieux discours aux Annales et d'établir que l'attitude actuelle était exactement la même quie celle de M. Woeste à la veille des élections de 1900. Finalement, le président s'est impatienté et a proposé de terminer la dis-cudsion jeudi prochain. Vif émoi à droite. Appel nominal réclamé par la gauche. Abstention des ministres. Et le gros de la droite est battu, bien que beaucoup d'anticléricaux fussent absents, oe qui est toujours bién regrettable. Tout est bien qui finit bien et voilà une victoire plus importante) qu'elle n'en a l'air. Il sera difficile aux cléricaux d'exploiter la légende malpropre — comme a dit avec une juste énergie M. Hymans — qu'ils avaient créée déjà. Le triste M. Hubert n'avait-il pas ,'eul l'audace d'affirmer que le retard était dû à la discussion de la loi scolaire? Or, 1" rapport sur les assurances sociales n'était pas encore rédigé que la loi scolaire était déjà au iSénat. En vérité, la droite, voulait se tirer du mauvais pas ou le met le gouvernement en présentant un. projet inacceptable.Elle devra se prononcer. Il lui est désormais impossible d'user de sa déloyauté habituelle. Bravo. Mais que l'opposition reste sur ses gardes... Echos & Nouvelles L'Intolérance elérlesle Une scène inqualifiable» vient de sf dérouler à Sottegem. Une ancienne habitante d'e la localité, Mme veuve Van Heddegem, décédéei cet jours derniers" à Bruxelles, avait exprimé _ le désir d'être enterrée civilement et inhumée au caveau de' sa famille, à Sottegem. La partie de la funèbre cérémonie qui s'est déroulée dans la localité flamande a, été troublée par de scandaleuses manifestations. Une bande de cléricaux a siffle, crié et hurlé des injures au passage d*u cortège. Au cimetière, la scène est devenue plus révoltante encore. La grille, ayant été fermée à clef après le passage de la famille, les cléricaux grimpèrent sur les murs de clôture et poussèrent de nouveaux hurlements, pendant qu'un délégué de la Libre Pensée prononçait un discours d'adieu. Après cela, que les dléricaux viennent nous parler de leur tolérance et de leur respect pour les opinions d'autrui ! Ce qui vient de se1 passer à Sottegem. montre ce que1 valent cette tolérance et ce respect. Et quand on dit qu'ils veulent modeler toute la jeunessel à leur image, on reste songeur en pensant à l'avenir de ce pays... dtïtifc U retraite de lu Booses _M. Max Rooses, qui est âgé de 73 ans. vient de demander à l'administratior communale d'Anvers sa mise à la retrait* pour le mois de juillet prochain. Il était professeur à l'Athénée de Gland quanc il fut appelé à Anvers pour prendre la direction du Musée Plantin-Moretus, en 1876. On sait qu'il a édité la correspondance de Rubens, et "u'il a publié sur le maître de l'Ecole flamande de peinture des ouvrages qui font autorité dans le monde entier. C'est vraisemblablement M. Denucé, conservateur adjoint et chargé de cours a l'Université de Bruxelles, qui lui succédera. La latte toalre les < varans » L'école de médecine vétérinaire de l'Etat va entreprendre des expériences au sujet de la lutte contre l'oestre — ou varon — du bœuf. On sait que cet insecte cause de grands ravages parmi les animaux bovins dont il détériore considérablement le cuir. Le cinéma Le cinéma prend partout des développements fantastiques, surtout aux Etats-Unis.M. Lubin, le " roi " du cinéma en Amérique, de passage à Londres, vient de déclarer : " J'imagine que, plus tard, les théâtres de cinéma se diviseront en théâtres de genres différents, tout à fait comme se divisent, aujourd'hui, les théâtres Ordinaires. D'aucuns représenteront des comédies, d'autres des drames, d'autres encore^ des bouffonneries, d'autres des pièces à spectacle et quelques-uns des genres variés. " U y a en ce moment, à mon avis, quelque 350 ou 400 millions de francs engagés dans les manufactures de cinématographes, aux Etats-Unis, et cette somme s'accroît tous les jours. Je ne saurais dire quelle somme représentent les théâtres de cinéma, mais j'évalue à au moins 5 millions de francs l'ensemble (Je leurs recettes quotidiennes. " La mort d'un p&pe Rassurez-vous, il ne s'agit point de Pie X, mais d'un pape plus lointain, quoique non moins vénéré. Le pape des bonzes vient, en effet, de mourir et le Cambodge tout entrer va s'associer à la grande cérémonie religieuse de la crémation. Et déjà l'on pense aux successeurs, les concurrents se réunissent à Pnom-Penh où ils doivent se livrer, pendant une semaine, à des prières. Ensuite ils voteront et le 'roi décidera en dernier ressort. Le nombre des candidats est, paraît-il, supérieur à mille, et ceci donne à penser qu'au Cambodge les fonctions de pape doivent être ou très rémunératrices ou très faciles à remplir. BEYUE DE Ll PRESSE ♦. V V Notre dette publ que Elle a franchi le cap du, quatrième milliard: Graindorge ne fait nulle difficulté pour l'avouer dans le XXe Siècle : C'est le cas, ajoute notre confrère, df reprendre le mot de Tiers "Saluez cei rives. Messieurs, vous ne les reverre; plus Graindorge, d'ailleurs, se console aisément en nous promettant que ce n'est pas fini : Les grands travaux annoncés à Ainvers et dans toutes les parties du pays nous permettent d'affirmer qu'on n'en restera pas longtemps à ce chiffre. Cela toutefois n'effraye pas le collaborateur du XXe Siècle à condition que ses bons amis du gouvernement se montrent prudents. Et Graindorge y va de quelques bons conseils. '(Les cléricaux ont donc besoin qv,'on les conseille?) : Il ne faut pas oublier, écrit Graindorge, qui ne craint pas de commettre une lapalissade, qu'une dette élevée grève le Trésor d'une charge annuelle lourde et surtout incompréhensible. Les cléricaux auront donc oublié cette vérité élémentaire. La prudence est nécessaire, surtout dans une démocratie comme la nôtre où les problèmes financiers risquent de ne pas être discutés dans l'atmosphère sereine qui leur convient. Il faut notamment veiller de près à ce que les emprunts faits pour les régies soient vraiment productifs ; il faut veiller aussi à ce que l'amortissement scit toujours assez rapide. Que voilà de salutaires recommandations... que 1les libéraux n'ont cessé, de faire à nos gouvernants, sans que ceux-ci, d'ailleurs, les aient écoutés. Graindorge aura-t-il plus de succès? A qui la faute? Les journaux cléricaux ont répété à Venvi que si la discussion des projets d'assurances sociales a été retardée jusqu'à ce moment, c'est la faute de l'opposition qui s'est, entêtée à vouloir discuter à fond la loi scolaire. Le Peuple répond de bonne encre à cette étrange accusation : Si la discussion des projets d'assurances sociales, dit-il, a été retardée jusqu'à es moment, c'est contre le vœu des socialistes, qui n'ont cessé de demander qu'on l'entamât plus tôt. Us auraient voulu leur donner le pas sur le projet scolaire, assurément moins UTgent, ou tout au; moins les examiner concurremment avec celui-ci. Mais la majorité s'est refusée à tout arrangement. Cyniquement, elia considérait les réformes sociales comme devant être la rançon de la loi Poullet: les ouvriers ri'auraient leurs indemnités qu'à la condition que les petits-frères eussent d'abord leurs subsides. Et, pour mener à bien ce chantage, elle n'a pas hésité à recourir aux manœuvres d'obstruction les plus évidentes. reculant au delà de toutes les bornes normales le dépôt du rapport de la section centrale. Croirait-on que ce document, d'une banalité parfaite, qui ne se compose guère que de compilations officielles et de renseignements fournis par les bureaux, qui n'a demandé au rapporteur aucun travail personnel, n'a été déposé que quatorze mois après le projet de M. Hubert? Et la presse gouvernementale pousse les hauts Cris parce que la commission du Sénat a pris quelques semaines pour mettre le projet scolaire — autrement complexe et difficile — en état d'être discuté. Si donc, la discussion vient tardivement, le pays saura à qui en incombe la responsabilité. r»»p ç. Le conflit amèrlcQ-msxicslB —4*4 Comme nous l'indiquions il y a que 1 ques jours,le» Américains,, contraints à 1 nécessité d'une intervention militaire a Mexique, se trouvent dans une situatio difficile, et qui ne laisse pas de causer d vives appréhensions dans les sphères off cielles à Washington ; outre des compl cations internationales toujours possiblei et qu'on ne parvient à éviter qu'au pri de précautions multiples, d'un contrôl de soi-même toujours en éveil, les Amér: cains ont encore à redouter que le confl ne se prolonge indéfiniment et n'er gloutisse par conséquent des millions e des millions dépensés en pure perte e sans gloire. Or, cette éventualité, que le Etats-Unis ont certainement envisagée est à craindre : l'armée américaine es) comme nous l'avons montré, numérique ment très faible ; elle ne pourrait mettr en ligne qu'un corps expéditionnaire d cinquante à soixante mille hommes. Oi on estime qu'il faudrait 300,000 homme au bas mot pour réduire le Mexique et 1 pacifier. Les Américains, comme on voit seraient loin de compte. U est vrai que, en dehors de l'armé régulière, ils disposent d'une " milice oi ganisée comprenant, suivant le colon e Repington, collaborateur du Times 121,000 hommes. Cette troupe, qui est for mée de volontaires, engagés pour troi ans, ne peut quitter le territoire nationa en vertu même de la Constitution toute fois la chose est controversée. On compte cependant qu'on pourrait distraire de li milice 70 à 80 mille hommes qui vien draient augmenter la force offensive di corps expéditionnaire. Mais sur la valeur et l'efficacité di cette milice, les Américains eux-mê mes ne se font aucune illusion : ils saven que les éléments dont elle se composi sont insuffisamment entraînés et nulle ment préparés au véritable métier mili taire. Les Etats-Unis, enfin, espèrent pouvoi: disposer, si le besoin s'en fait sentir, d< nombreux volontaires. Pendant la guerr< contre l'Espagne, ils ont créé de toutes pièces de véritables corps d'armée, exclu sivement formés d'engagés volontaires. Ils feraient d'ailleurs également appe aux volontaires pour combler les vides faits par l'ennemi dans l'armée régulière et la milice. Mais quelle peut bien être, au poiût de vue militaire, la valeur de ces corps de volontaires, qui, du jour au lendemain, sont équipés, armés et appelés à prendre part activement aux opérations de guerre? A supposer que ces soldats d'occasion soient tous également courageux et braves — et il paraît qu'ils le sont — ces qua lités 'morales, si précieuses qu'eues soient, sont-elles de nature, sinon à remplacer, du moins à compenser le manque d'instruction et de préparation ? On peut en douter. Quelles sont les forces que le Mexique peut aligner en regard de celles des Etats-Unis ? Le collaborateur militaire du T i m e e vient d'étudier cette question. L'armée de campagne du Mexique se compose maintenant d'environ 50,000 hommes: elle s'emploie actuellement, comime on sait, à mater la révolution fomentée, principalemnet dan,; les provinces du Nord, par les constitutionnalistes. Mais ces 50 mille hommes ne sont, en quelque sorte, que le noyau de l'armée que le Mexique pourrait mettre sur pied, en temps de eruerre. En principe, le service militaire est obligatoire au Mexique, en vertu d'une loi votée le 30 octobre 1900, laquelle reçu! — théoriquement — son application l'année suivante, en juillet 1901. En fait, cette loi n'a jamais été sérieusement appliquée : et l'armée se recrute parmi la populace: c'était, sous Porfirio Diaz, notamment, un véritable ramassis d'individus sans aveu. Au surplus, d'excellents soldats, s'il faut en croire le colonel Repington, sobres et endurants. En temps de paix, l'armée comprend 31,500 hommes, avec les officiers et la gendarmerie rurale. Elle se subdivise en un certain nombre de régiments, qui, contrairement à ce qui se passe en Europe, ne sont pas répartis en brigades, ni en divisions : le régiment est, en temos de paix du moins, la plus haute unité de combat. En temps de guerre, les forces mexicaines s'élèvent théoriquement à 84,500 hom-Ynes. Si le péril est grand, les gouverneurs des 27 Etats qui composent le Mexique, seraient invités à décréter la levée en masse: on se procurerait ainsi de 100 à 500 mille soldats. (On est très peu d'accord sur le chiffre exact, dit le colonel Repington). Si la levée en masse donne 500 mille hommes, le Mexique ne serait d'ailleurs pas en état de les armer tous (t) ; et il serait encore moins capable de les payer et de les nourrir. L'infanterie iesb armée tèn -partie de fusils Mauser 7mm, en partie de fusils automatiques inventés par le général Mon-dragon, l'ancien attaché militaire du Mexique à Paris; les réserves sont pourvues de fusils Remington 1893, et les cava^ liers de carabines Mauser. L'artillerie dispose de quatre espèces de canons : des Schneider-Canet, (de 75mm, modèle ]898-1901 ; des Saint-Chamond Mandra-gon, de 77mm, datant de 1901 ; des pièces de campagne et des canons de montagne de Bange, 80mm. Il faut ajouter que le Mexique ne possède pas de fameux arsenaux de matériel de guerre : il y a une fabrique de cartouches à Tacubaye, deux fabriques de poudre — à Santa-Eé et à Chapulte-pec — ; aucune fabrique de canons. Les chemins de fer sont appelés à jouer un rôle important en cas de guerre ; ceux qui, au point de vue militaire, pourront rendre le plus de service aux Américains, sont la ligne de San-Antonio, dans le Texas, à Laredo Monterey et . Mexico, celle de Mexico à Vera^Oruz par Puebla, et, enfin, la ligne transisthmique de Coat-zacoalcos à Salina Cruz. Tels sont, rapidement résumé?, les éléments matériels principaux qui entreront en ligne de compte dans le conflit améri-co-mexicain.Il y en a d'autres, qu'il serait imprudent de vouloir supputer. Nous disions, l'autre jour, que les Américains auraient affaire à forte partie : précisément, Ip colonel Repington évoque, dans son article, la guerre de 1846-1848. Alors, comme aujourd'hui, le Mexique était profondément divisé ; il n'avait pas d'armée .régulière ; il résista pourtant pendant deux ans : c'est qu'au moment critique, tous les Mexicains, oubliant leurs divisions, s'étaient unis contre l'envahisseur^ dans un irrésistible élan patriotique. S'il allait encore en être de même aujourd'hui ?... P. H. A i'aiicieMe ahkye de la Biloque A propos d'un article qu'a publié ici même sur notre futur Musée d'archéologie, un de nos collaborateurs, très éru-dit, M. G. Waelbroeck-Rolin noius adresse la lettre que voici : Monsieur le rédacteur dei la Flandre libérale, La Flandre libérale, dans son numéro d[u 20 avril, a publié la relation de 1& visite que la commission locale des monuments a faite à l'ancienne abbaye d': la Biloquel acquise récemment par 'a ville, pour y installer le Musée d'archéologie.J'y vois exposer un projet, que je considère comme profondément malheureux et auquel j'espère bien qu'on ne donne-r% pas suite après y avoir réfléchi : c'est celui de détruire le beau plafond modelé qui porte la date de 17(15 et qui fait partie des transformations dues à l'abbesse (1) Voir cependant à'ce sujet la dernière lettre du correspondant mexicain dii Temps, que nous avons analysée ici même le 22 avril. Triest, pour tenter la reconstitution de la salle du XHIe siècle, dite salle du Chapitre. On peut regretter que cette salle ait été autrefois mutilée ; on peut regretter que tous les pendentifs qui supportaient les colonnes sur lesquelles s'appuient les nervures de la voûte, n'existent plus à l'exception de deux qui sont tellement beaux que des moulages en ont été pris pour le musée du Trocadéro à Paris. La voûte en bois polychromé, les peintures murales, le® chapiteaux des colonnes, tous de dessins différents, comme le3 deux pendentifs qui ont échappé à la destruction, sont les restes précieux d'un art perdu et que l'école Saint-Luc essaie en vain de ressusciter. On n'a plus l'esprit gothique au XXe siècle. La chapelle de St-Macaire à la cathédrale de St-Bavon, la gare de Gand-St-Pierre sont là pour le prouver. Il est donc plus que probable qu'au lien, de la reconstitution de la salle du chapitre, ceux qui la Têvent n'en réaliseront que la caricature. Je suis de l'avis du poète Chabanon, qui écrivait à propos de la mode de construire des ruines dans les jardins, qui sévissait pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle: J'aime un vieux monument parce qu'il [est antique. C'est un témoin sincère et véridique Qu'au besoin je puis consulter ; C'est un vieillard de qui l'expérience Sait à propos nous raconter Ce qu'il a vu dans son enfance Et l'on se plaît à l'écouter. Mais Tout ce grotesque amas da modernes [ruines, Simulacre hideux dont votre art s'applauditQu'est-ce, qu'un monstre informe, un tin- [fant décrépit? 11 naît sans grâce et sans jeunesse. Du temps il n'a rien hérité; II ne sait rien et n'a de la vieillesse Que son masque difforme et sa caducités Conservons avec soin tout ce qui nous veste de beau du passé. Conservons tous les documents que chaque époque nous a laissés et qui nous permettent de pénétrer ses goûts, ses mœurs, ses sentiments, son esprit, n'essayons pas de' les imiter, nous n'y réussirions! pas et puis cela ne servirait à rien qu'à prouver notre incapacité.Nous sommes au XXe siècle, respectons et gardons précieusement ce que les siècles antérieurs nous ont légué et soyons de notre temps. Ce qui fait de l'abbaye de la Biloque un monument unique pour y installer Musée d'archéologie, c'est justement qu'elle est composée de constructions du XlIIe, du XVIle et du XVIIIe siècles, où l'on pourra exposer dans un cadre authentique, les objets de ces époques. C'est presque une leçon d'ardhitecture qu'elle donne. _ Détruire un beau plafond! du XVIIIe sieclei pour faire du gothique moderne serait, d'après moi, une véritable profanation. qui coûterait fort cher et qui serait plutôt nuisible qu'utile, eu égard à la destination de l'édifie^. Ce qu'il faut dans un musée, c'est de la clarté ; or, c'est justement ce qui manque dans les édifices de style ogival dont les fenêtres en lancettes ne laissent pénétrer que peu de jour, intercepté encore par les vitraux opaques, enchâssés dans leur» petits cadres de plomb. On n accepterait pas au Musée d'archéologie un objet truqué, quel quie soit le talent avec lequel la contrefaçon a été faite et l'on y détruirait un plafond authentique pour faire du faux gothique ï C est illogique autant que de mauvais goût. Je voudiais éviter à la villa cette faute couteuse et c est dans ce but que' je vous demande de bien vouloir publier ma let tre. Agréez, etc... G. WAELBROECK-ROLIN. > |m seront-ils plus tarai? —♦>— A propos des "surhommes", ainsi qualifie, t-il les hommes de génie, M. Maurice Hamel rêve sur la destinée incertaine des enfants. Seront-ils des dieux ou des esclaves? U écrit dans " Paris-Journal ": " Quel père connaîtra jamais la véritable voie de son fils ? Quelle mère définira, sans erreur, le métier prosaïque ou: divin que cultivera son fils? L'enthousiasme ou le préjugé, l'affection, ou l'être itesse d'esprit des parents en général ferment obstinément leurs yeux sur 1 avenir de leur enfant. Les apparences que présentent les manifestations de 1 âge ingrat sont d'ailleurs une des causes de ces erreurs. Neuf fois sur dix, en effet, le " fort en thème " appliqué et méditatif qui porte fièrement son képi comme un casque de gendarme et décroche imperturbablement les sportules coc-ruptrices des examens, donne l'impression d'un demi-dieu, bien qu'il ne soit, au fond, qu'un âne bâté destiné à devenir une des figures les plus représentatives d'un rayon de parfumerie ou d'une gérance de brasserie interlope. Neuf fois sur dix aussi, l'enfant, obtus, cîtagrin, agressif et morose, révolté contre la férule du professeur, impropre à triompher de la tyrannie du collège, bafoué, bat-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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