La Flandre libérale

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s.n. 1914, 31 August. La Flandre libérale. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3n20c4v66w/
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40' Mfi - LnndI 31 AoQt 19 N QBiïIlïIEïr. -10 CESÏÏ. I. 243 — Lundi 31 Août 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 molio I moîs, $ asaSSj S s&k BELGIQUE s Fr0 2.00 4.00 8.00 S6O00 SIMON POSTAIS 8 Fr. 3.75 9.00 18.00 86„O0 Un n'aksnns as ûurwu du Journal »t dans Sous las bureaux de ?e>tfa ir lïirrviiriiïritiitt'imiïrn~nn"~Mi—mi im «min imwmi-",™''">s^jîTwr«^ffîrTrinffw«Ti^^ rM-nrmnirirMTiwm RÉDACTION, ADMINISTRATION IT fflPBïMEEH mm, j, rue oo nouveau bois, i, ganb imm EMEHTS ET ANNONCES s 1] —= BÉSASTSOfS ==■ Téléphone 32 I Téîéphoae 13 annonces IF©88r la ?ffle et les Flandres, s'adresser m testas éfê lossraaL — Ponr le reste dn pays et l'étranger, l'aëreswr S ^ l'Office ie Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. —g»—a——b—■«■■iiwmim —amagan ri'ii l'rHMMHB LA GUERRE EUROPEENNE IGA SITUATION BRUXELLES. -- Mouvement de troupes allemandes.-- Dégagement de la province d'Anvers. - Symptômes favorables. Samedi, 11 heures soir. — (Officiel). — D'après les nouvelles reçues aujourd'hui, tout est calme à Bruxelles. Il est confirmé que dans la journée de vendredi de nombreux trains ont trans* porté des troupes allemandes de la région de Courtrai dans la direction de l'Est. On peut supposer que la menace russe contraint l'Allemagne à rappeler une partie de ses forces. Le mouvement de retraite des troupes allemandes, que nous avons signalé dans notre communiqué d'hier, s'est accentué fortement. D'après divers renseignements, l'enne» mi a abandonné la région située au nord de îa ligne : Merchtem, Vilvorde, Aer-schot. Il a notamment évacué Heyst=op» den=Berg, Tremeloo, Haecht ; la province d'Anvers et une partie du Limbourg sont pour le moment dégagés. A Aerschot, les Allemands construisent des retranchements qui paraissent destinés à servir de position de replis. Aujourd'hui après=midi, entre 5 et 7 heures, à une quinzaine de kilomètres de la position d'Anvers, on a perçu nettement le bruit d'une très violente canonnade qui paraissait provenir de très loin vers le Sud, peut=être de la région de Maubeuge. On peut établir un rapprochement entre ce iait et le dernier mouvement de troupes que nous venons de signaler. D autre part, la victoire navale anglaise et la marche en avant des armées rus-ses en Prusse et en Galicie permettent d'envisager l'ensemble de la situation avec confiance. A MÀUNES L envoyé spécial de la " Métropole" a tait samecu un voyage d'Anvers à u îre' „ P'Uïs de là à Komnkshoyckt à Wavrc-Samte-Oatherine, à Malines et a Waeihem. Il n'a rencontré que le calme dane toute cette région. Pas un seul uilhan n a été aperçu. Les habitants de Koningshoyckt qui avaient quité leur village sont rentrés chez eux. A 5 heures on a aperçu un monoplan allemand se dirigeant à 2,000 mètres de hauteur vers Anvers. Malines n'a plus été bombardé samedi. Aucun Allemand n'est entré dains les rues de la ville. Des patrouilles circulent aux environs. Des chasseurs à cheval sont allés de »\ aelhem à Hofstade où ils ont dû se retirer devant las forces ennemies. Le-s Allemands reculeraient. A LOUVAIN PLUSIEURS RUES EN FEU. — LES HALLES ET LA GRANDE BIBLIOTHEQUE SONT EN CENDRES. On lit dans la Métropole : " Nous avons pu recueillir le témoignage autorisé d'une habitante de Louvain partie jeudi de cette ville en même temps plusieurs de ses concitoyens. 11 résulte de ce témoin que nous avons du reste fait conduire devant la commission d'enquête, que mardi, à 8 h. du soir, des fusillades ont éclaté à Louvain et qu'en même temps les rues de la Station, de L>iest, de Paris, de Namur, le marché aux Légumes, le Manège étaient en feu. L'église St-Pierre flambait au moment de la fuiSe de ce témoin. Les halles et les bâtiments renfermant la riche et mondiale bibliothèque de l'Université étaient réduites en cendres. L'hôtel de ville était intact, mais son mobilier, ses collections d'armes et ses tableaux étaient abîmés ou jetés dans la Dyle. Le bourgmestre, disait-on, était à l'agonie. " La ville a été frappée d'un impôt de 2 millions. " Au cours des fusillades plusieurs per-8nnnes ont été tuées. Les fugitifs louvanistes sont passés Par Aorsohot où il reste cinq à six maisons debout. Les Allemands en sont réduits à loger à la belle étoile. " Là on a séparé les hommes valides, du reste des fugitifs, et on ne les a plus revus. On ignore donc ce qu'ils sont devenus." A lïersselt par où les fugitifs sont passés, 32 maisons ont, suivant la déclaration du bourgmestre, été brûlées et 28 nommes emmenés. Il faut espérer lue ces hommes sont emmenés pour faire la moisson en Allemagne." *** L'agence Vaz-Dias nous communique, d'autre part, le récit suivant que lui a fait un fuyard de Louvain, arrivé samedi, 29 août, en Hollande : " Lundi dernier, après Iei calme des derniers jours, nous entendîmes tout à coup, dans la nuit, le bruit d'une fusillade. Nous ne sûmes qu'après que deux troupes allemandes se prenant mutuellement dans l'obscurité pour des ennemis s'étaient tiré l'une sur l'autre. Cela servit de prétexte aux Allemands pour exercer des représailles." Nous nous étions, ma femme et moi, enfermés dans une cave où nous passâmes la nuit. Le matin, nous nous rendîmes à la gare, où se trouvaient un grand nombre de fuyards attendant un départ. Les Allemands attachèrent les mains des hommes derrière leur dos. Sur la place de la Ga^re étaient couchés de nombreux cadavres de fusillés. On disait que le maire des notablesi, le doyen et bien d'autres, liés par six avaient été fusillés. " De tous côtés, les plus beaux édifices flambaient. Entourés de soldats allemands, nous fûmes conduits à C'almp-thout, où nous vîmes fusiller deux prêtres. Nouis étions 73 ; on nous fit passer la nuit dans une église, " Ce fut une nuit terrible ; on entendait, venant du dehors, les pleurs des enfants et des femmes ; à l'intérieur, quelques prêtres captifs comme nous écoutaient la confession de certains. " Au_matin, nous quittâmes l'église: des maisons se consumaient. " On _ nous annonça alors que nous étions libres. " Commé il n'était pas permis de marcher sur les routes, nous dûmes continuer notre chemin à travers champs. Deis Allemands marchaient derrière nous et ne nous quittèrent que lorsque nous arrivâmes à proximité des avant-postes belges de Malines. "Un train militaire nous conduisit à Anvers, d'où j'ai, pu gagner la Hollande j à pied. On m'a séparé de ma femme à la gare de Louvain. Qu'est-elle devenue? Je ne sais. J'avais une valise contenant tout ce que j'avais cru pouvoir sauver ; elle m'a été enlevées. " Et me voilà maintenant presque sans ressources dans un pays étranger." Le général Léman prisonnier Les honneurs d$ la guerre Il se confirme que le général Léman, l'illustre défenseur de Liège, a été fait prisonnier, après avoir fait sauter son fort. Le Daily Telegraph raconte que l'entrevue des deux généraux Léman et von Emmerich, fut courte et très émouvante. Le général belge rendit son épée, à celui qui ne l'accablait que sous le nombre. Mais le général prussien eut un beau geste: il rendit hommage à la vaillance de son adversaire et en témoignage de son admiration, il lui rendit son épée. Le général ne s'est rendu qu'à la toute dernière extrémité; il est parvenu à sauver par des prodiges de valeur le Trésor que le gouvernement lui avait confié. Ce Trésor était d'abord à Liège, le général le fit apporter dans son fort quand Liège fut envahie. Quand la résistance lui parut inutile, il parvint à faire rapporter le Trésor à Anvers. Conduit d'abord à Cologne, le général Léman a été ensuite transféré à Magde-bourg.LES HOLLANDAIS SONT PRIES DE QUITTER LIEGE Amsterdam, 25 août. — On télégraphie de Maestricht à 1' " Algemeen Handels-blad" : On a fait savoir aux Hollandais, résidant à Liège, qu'il serait souhaitable pour eux qu'ils quittent la ville. Les 8xplolîs(!) du * Zeppelin » à Âmrs L'OPINION AMERICAINE Le major américain L. L. Seamain, qui se trouve en ce moment à Anvers, ayant envoyé au "New-York Herald" une relation précise de l'abominable attentat commis nuitamment sur Anvers, par le Zeppelin, a reçu une réponse enthousiaste de M. Gordon Beninet, directeur du "New-York Herald", lui disant textuellement que son télégramme "avait produit une grande indignation en Amérique" et confirmant la protestation de M. Whit-lock auprès du gouvernement allemand. Le major Searnan a aussi reçu le télégramme suivant, très caractéristique: " J'ai lu dans les journaux français votre opinion sur les cruautés allemandes. " Une telle opinion, venant de vous, devrait pousser les Américains à entreprendre une action utile avec la France, action qui nous serait dictée par le cœur. (signé) Holhngsworth, Houlgate." LE " TIMES " DEMANDE DE REPRESAILLES ! A propos de l'odieux attentat du Zeppelin, le "Times" écrit: " Nous avons maintenant un recours contre l'Allemagne: la Russie détient une de ses provinces, une seconde tombera demain entre ses mains. Il y a moyen, maintenant, d'exercer des représailles pour les horreurs commises à l'ouest de l'Europe. Ce sera le seul moyein d'apprendre aux officiers prussiens, que la convention de La Haye, vaiut mieux qu'un chiffon de papier". Venant d'un journal aussi sérieux et aussi pondéré que le "Times", ce fait montre bien dans quel état de froide exaspération les excès des hordes teutonnes ont mis l'opinion anglaise. LES AMERICAINS ENVERRONT CINQ MILLIONS Star l'initiative du journal "World" dei New-York, une souscription vient d'être ouverte par la presse américaine dans le but de réunir une somme do 1 million de dollars (cinq millions de francs) en faveur de l'effort de la Belgique que la preisse des Etats-Unis glorifie en des termes les plus chaleureux. Hommage au loi —m— Nous lisons dans le "Peuple" de samedi : "LA BRAVOURE DU ROI " Il nous plaît de signaler la bravoure du roi Albert qui passe allègrement la ligne da feu et ne craint pas de s'exposer. i " Pas plus tard qu'avant-hier aux environs de Muysen, près Malines, un obus vint éclater à vingt mètres de lui. " Il est vrai que notre ami Vandervel-de, donne, lui aussi, l'exemple de la vaillance. " Vendredi, dans Malines vidé par l'épouvante, il devisait tranquillement avec un des nôtres, alors que les shrap^ nells pleuvaient sur la cité." LE CANON TONNE Un de nos aniis qui habite Wortegem, nous télégraphie qu'on a entendu le canon, à cet endroit, vendredi et samedi, dans la direction de Tournai, mais plus loin. La Hollande proclame l'état de siège parti®! en Zélande, en Brabanf, en Limbourg. Amsterdam, 29 août. — Par décret royal, l'état de siège est proclamé, dès aujourd'hui pour les communes suivantes : 1° Province Zélande (près frontière) : Sas-van-Gent, Westdorpe, Zuiddorpe, Roewaeht, Overslag, Axel, St.-Jansteen, Graauw Hulst, Clinge. 2° Brabant : Putte, Ossendrecht, Woens-drecht, Huybergen, Bergen op Zoom, Wouw, Rozendael et Nispen, Ruephen, Vorenseinde, Zundert, Rysbergen. 3° Limbourg : Amby Bemelen, Berg et Terblyt Bocholt, Borgharen, Cadier et Keer. Eygelshoven, Eisden, Sainte-Gertrude, Gronsveld, Gulpen, Heer, Heerleo, Houthem, Hulsberg, Kerkrade, Klimmen, Maastricht, Margraten, Meerssen, Mesch, Mheer, Moordbeek, Oudvalkenburg, Oud-vroenhoven, St-Pieter, Ryokholt, Schaes-berg, Schinsurgeul, Simpelveld, Slena-ken, Vaals, Valkenburg, Voercndaal, Wylre, Witten. (Havas-Reuter). La Proclamation dofeerseiml ù la Nation Française Le nouveau ministère, dont nous avons donné la constitution, a adressé à la nation française la proclamation suivante : Français! le gouvernement nouveau vient de prendre possession de son poste d'honneur et de combat ; le pays sait qu'il peut compter sur sa vigilance, sur son énergie et que de toute son âme, il se donne à sa défense. Le gouvernement sait qu'il peut compter sur le pays. Ses fils répandent leur sang pour la patrie et la liberté aux côtés des héroïques armées belge et anglaise. Ils reçoivent sans trembler le plus formidable ouragan de fer et de feu qui ait jamais été déchaîné, sur un peuple, et tous se tiennent droit. Gloire à eux, gloire aux vivants et aux morts. Les hommes tombent, la nation continue. Grâce à tant d'héroïsme, la victoire finale est assurée, un combat se livre, capital certes, mais non décisif. Quelle qu'en soit l'issue, la lutte continuera. La France n'est pas la proie facile que s'est imaginée l'insolence de l'ennemi. Le devoir est tragique, mais il est simple : repousser l'envahisseur, le poursuivre, sauver de sa souillure notre sol, et de son étreinte, la liberté. Teniç tant qu'il le faudra, jusqu'au bout, hausser nos esprits et nos âmes au-dessus du péril, rester maîtres de notre destin. Pendant ce temps, _ nos alliés russes marchent d'un pas décidé vers la capitale de l'Allemagne que l'anxiété gagne et infligent des revers multiples à des troupes qui se replient. Nous demandons au1 pays tous les sacrifices, toutes les ressources qu'il peut fournir en hommes et en énergie. Soyez donc fermes et résolus. Que la vie nationale, aidée par des mesures financières et administratives appropriées, ne soit pas suspendue'. Ayons confiance en nous-mêmes, oublions tout ce qui n'est pas la patrie. Face à la frontière! Nous avons la méthode et la volonté, nous verrons la victoire. René Viviani, président du conseil ; Aristide Briarid, ministre de la justice et vice-président du conseil ; Delcasisé, ministre des affaires étrangères ; Mal-vy, ministre de l'intérieur j Ri- bot, ministre des finances ; Mil-lerand, ministre de la guerre ; Augagneur, ministre de la marine ; Sarraut, ministre de l'instruction publique; Thomson, ministre du commerce, postes 'et télégraphes ; Doumer-gue, ministre des colonies ; David, ministre de l'agriculture; Bienvenu-Martin, ministre du travail ; Jules Guesde, ministre sans portefeuille. Paris, le 28 août 1914. LA BATAILLE DE LORRAINE 620,000 HOMMES SE SERAIENT TROUVES EN PRESENCE La "Gazette de Cologne" déclare que, dans la bataille livrée contre les Français en Lorraine, il y avait 310,000 hommes engagés de chaque côté, ce qui est le nombre le plus élevé dans l'histoire. LA FATIGUE. — UNE LUTTE EFFROYABLE Paris, 29 août. — L' "Humanité" dit que le ralentissement des Allemands est dû évidemment pour une large part à la fatigue des troupes allemandes, qui est chez elles comme chez nous extrêmement grande. Par exemple, le combat se livrant à forces égales entre Français et Allemands dans le bois de Rambervillers fut sans issue, les troupes ayant fini, des deux côtés et par lassitude, par se retirer du bois. Il est certain, suivant des récits concordants de divers prisonniers, que les troupes allemandes manquent de vivres et ne semblent pas s'être attendues à rencontrer une résistance aussi rude. Elles ont maintenant le sentiment d'être engagées dans une lutte effroyable. Les troupes allemandes subirent des pertes considérables. (Havas-Reuter). UN ENGAGEMENT DANS LA SOMME Un Lillois, au début de l'après-midi do samedi, a apporté au " Journal de Rou-baisx " la nouvelle qu'un engagement aurait eu lieu, dans la matinée, à Péronne, entre les troupes alliées et une forte a|vant-garde allemande. Celle-ci, qui a subi de grosses pertes, aurait été contrainte de se replier. UN NEVEU DE GUILLAUME II FAIT PRISONNIER On a annoncé que des chasseurs à cheval français avaient dernièrement fait prisonnier, près de Courtrai, un lieutenant allemand, qui avait été amené à Wattre-los, puis à Lille. Ce lieutenant, assure ie " Journal de Roubaix ", n'est autre que le comte Schwerin, propre neveu de l'empereur Guillaume. Son épée damasquinée était un cadeau de l'Empereur. Il est âgé de 25 ans et marié depuis sept mois ; il portait sur lui une véritable fortune. Combat naval à Héiigoland Deux croiseurs et deux destroyers allemands coulés CONFIRMATION OFFICIELLE Anvers, 29 août. — (Officiel). — Le ministère des affaires étrangères a reçu la dépêche suivante : " Ce matin, de bonne heure, une opération concertée d'une certaine importance a eu lieu contre les Allemands dans la baie d'Héligoland. Des forces importantes de destroyers, assistés de croiseurs légers et de croiseurs cuirassés, travaillant de concert avec des sous-marins, ont intercepté et attaqué les destroyers allemands qui gardaient les approches de la côte allemande. Cette opération a été heureuse et a donné des résultats sérieux. Les destroyers anglais ont engagé une action importante avec ceux de l'ennemi; tous les destroyers anglais sont intacts et sont rentrés en bon ordre. Deux destroyers allemands ont été coulés et plusieurs endommagés. Les croiseurs ennemis ont été engagés contre les croiseurs et croiseurs cuirassés anglais. La première escadre des croiseurs légers a coulé le " Mainz " et n'a subi que peu de dommages. La première escadre de croiseurs cuirassés a coulé un croiseur de la classe " Kôln ", et un autre croiseur allemand a disparu dans le brouillard sous un feu violent et sur le point de couler. Par conséquent, tous les croiseurs allemands engagés ont été vaincus. L'escadre de croiseurs cuirassés anglais, attaquée par des sous-marins et des mines flottantes, a réussi à les éviter et est restée intacte. L'escadre de croiseurs légers n'a pas subi de dommages. Le croiseur de flottille " Amethyst " et le destroyer " Laertes " sont endommagés. Aucun autre navire n'est touché sérieusement. Les pertes britanniques en vies humaines ne sont pas importantes. Les officiers qui commandaient cette action habilement menée, étaient : les amiraux Beatty Moore et Christian, et les commodores Keyes Tyrwhitt et Goodenough. " (Signé) GREY. " Note. — Le "Mainz" est également un bâtiment du type " Kôln Les deux croiseurs coulés sont donc des bâtiments identiques jaugeant 4,350 tonnes et filant environ 27 nœuds. Ils sont armés de 10 canons de 10.5 à tir rapide, de .deux mitrailleuses et deux tubes lance-torpilles. Leur équipage se compose de 379 hommes. Les deux croiseurs ont 'été lancés en 1909. ARRIVEE DES PRISONNIERS Londres, 29 août. — Les prisonniers navals blessés allemands sont arrivés. (Havas-Reuter.) LES FELICITATIONS A L'ARMEE Londres, 29 août. — Le général French a télégraphié à M. Churchill : " Prière de transmettre les félicitations de l'armée en campagne à l'occasion du splendidei succès naval d'hier. " (Reuter.) Kœnigsberg est investi Londres, 29 août. — A Paris on communique, à 2 h. 45 de l'après-midi, que les Russes investirent Kœnigsberg complètement.Nouveau désastre allemand Encore un « Zeppelin » détruit . St-Pétersbourg, 29 août. — Un "Zeppelin" ayant bombardé la gare de Mlawa fut poursuivi, fusillé et tomba. La nacelle contenait 8 soldats, 2 mitrailleuses et des engins explosifs. SUR Mm —4*4 LA CUEILLETTE Voici une liste die schooners allemands sur lesquels l'embargo a été mis : A Arbiroath : "Tilly" et "Behrend" ; à Grangemouth: "Tilly" et "Ange'la" ; à Liverpool: "Eduard" ; à Leith :"Adolf" ; à Dysarb : "Hermann" ; à Granton : "Adolf",; à Amble- : "Emmanuel"; à Alloa : "Gebruder" ; à Burntisland : "Lind" ; à Kirkaldy" : "Rothersand". LA NAVIGATION On mande de Tynemouth, le 27, que la ohaJoupei de pêche à vapeur "Skuli Fogeti", de Reykjavik, en route de Grimsby pour l'Irlande, a heurté une mine dans la mer du Nord et :t coulé. De l'équipage qui comprenait 17 hommes, 13 sont sauvés. Le steamer "Gottfried", d'Hanigesund à Blyth, a heurté une mine dans la mer du Nord et a coulé. Des douze membres de l'équipage, quatre sont sauvés et ont débarqué sur les rives de la Tyne. Les steamers suivants sont destinés pour Anvers: " Barrowmore ", qui a passé Constantinople le 6 ; "Panariel-los",_qui a passé Douvres le 25 et viendra ici, viâ Londres ; "Nordpol", qui a passé Douvres le 27., GOUP D'ŒXIi 1—-rt*—1-s» Les événements nous permettent de respirer un pieu ; du moins, nous ne savons plus rien du formidable effort qui s'opère aux frontières française et bel-geL Depuis deux jours un silence complet enveloppe les opérations. C'est le moment de jeter! un coup d'œil rapide en arrière et de résumer les événements.Le plus important, au point de vue diplomatique — car au point de vue militaire rien de décisif ne s'est produit et il n'y a eu que l'inévitable — c'est la conclusion aussi brusque que surpre-nante d'une sextuple alliance. Que la Belgique soit, en fait, alliée à la Russie et au Japon, et que l'Angleterre se déclare, par la bouche de ses ministres, fière d'être notre alliée, ce sont là, en vérité, d'es choses inattendues, et prodi' gieus-es. Le fait est d'ailleurs que jusqu'à présent, les petits pays ont grandement servi les puissances de la Triple-Entente: La résistance de Liège et les victoires serbes sur l'Autrichei sont les faits militaires les plus saillants, ceux qui ont eu les conséquences les plus considérables.La neutralité de l'Italie d'une part ; la conclusion d'une sainte alliance, d'autre part, la neutralité de la Bulgarie et de la Turquie, tout cela donne le plus vif et let plus sérieux espoir dans le succès final. On affirmait hier que les avant-gardes russes n'étaient plus qu'à 300 kilomètres de Berlin, que l'Autriche rappelait ses corps d'Alsace. Si cela est, les succès germaniques auront été de courte durée et nous, pouvons espérer que les présomptions militaires de l'empire allemand seront déjouées comme l'ont : été les présomptions diplomatiques. La diplomatie allemande avait compté sur des troubles intérieurs en France, et en Angleterre sur des divisions causées par la question irlandaise. Partout les querelles intérieures ont fait place aux inquiétudes patriotiques et à l'angoisse qui fait les nations fortes. L'Angleterre ne s'est pas dissimulé un instant, malgré la campagne des journaux démocratiques, que l'écrasement de la France! c'était sa propre défaite assurée d'ici peu. Le "Daily Chronicle1" et le "Daily News'' manifestaient une vive répugnance pour la guelrre jusqu'au 1er août. Le lendemain ils changeaient brusquement de ton en présence de l'invasion belge et la diplomatie allemande était jouée. Elle fut jouée de tous côtés. N'avait-elle pas espéré séparer le Japon de l'Angleterre et le ruer sur la Russie? Un grand journal de Berlin insérait, il y a moins d'un mois, une correspondance racontant avec complaisance une longue entrevue du comte Berchtold avec l'ambassadeur japonais. Il s'agissait de se mettre d'accord pour "tomber" l'empire des tsars. On sait ce qui s'est produit en réalité et comment le Japon arrondit aimablement son lot d'Extrême-Orient aux dépens de l'Allemagne... en devenant, chose incroyable hier, l'alliée de la Russie! Quant aux troubles intérieurs, le saccage des bureaux du "Vorwàrts" nous montre suffisamment où ils se produiront demain si les armées allemandes essuient une défaite sérieuse. Tous les renseignements quel nous recueillons sur le moral die la troupe allemande continuent à confirmer ce que .nous en avons pensé dès le premier jour: discipline del fer, remplaçant l'élan qui fait défaut. L'armée allemande n'a pas d'âme. Elle) est conduite par une maini de fer. Qu'une blessuïe profonde troue l'armature, et tout s'écroulera comme une masse sans ressort. Des prisonniers — capturés à Snaeskeirke il y a quelques jours — avouaient hier à Ostende qu'ils avaient formé le projet de se- rendra dès que leur commandant serait atteint. Voilà ce qui permet de tout espérer d'une défaite qui amènerait peut-être une déroute.La guerre provoquée et voulue par 1 l'Allemagne nous a fait assister à la naissance des Etats-Unis d'Europe. Elle auja pour résultat final, nous en avons la conviction, l'écroulement des deux empires militaires qui ont voulu dicter leurs conditions a,u monde, et la constitution de républiques allemandes pacifiques avec lesquelles la paix du monde pourra être assurée. U Kaiser et la Prusse orientale One proclamation de Guillaume II " L'Algemeien HandelsMad " du 28 courant publie cette dépêche du Wolffs-bureau : " Le ministère prussien de la guerre a reçu le télégriamme que voici de l'Empereur : Grand quartier général^ 27 août. — "Je suis de cœur avec mes fidèles sujets des pirovinces de la Prusse orientale, si rudement éprouvéeis par l'invasion des troupes ennemies. Je connais trop, bien le courage inébranlable dont font preuve, surtout dans l'adversité, les populations de la Prusse orientale pour ignorer qu'elles sont toujours prêtes à sacrifier leur sang et leurs biens sur l'autel de la Patrie et à supporter virilement les horreurs de la guerre . _ " La confiance dans la puissance irrésistible de notre héroïque armée et lai foi dans l'aide de Dieu, qui, jusqu'ici a toujours prêté un admirable appui aui peupile allemand dans la cause juste qui est la sienne et dams lia tempête qui le menace, ne permettront à personne d'être ébranlé dans la conviction qu'il faut avoir que: la patrie sera bientôt purgée des ennemis qui l'assaillent de toutes parts. "Je souhaite', au reste, que tout ce qui peut arriver pour adoucir la détressa actuelle de la Prusse orientale, de ceux qui ont été expulsés de leurs domaines aussi bien que de ceux qui ont été inquiétés dans l'exercice de leur profession, soit considéré sur le champ comme une manifestation de la reconnaissance de la patrio. J'ai chargé le ministère de prendre d'urgence des mesures pour remédier à la situation d'accord avec les autorités, les associations provinciales et municipales et les sociétés de secours de toute espèce ; j'ai prié mes fonctionnaires de me faire rapport sur tout ce qui arrive de ce côté GUILLAUME IL

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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