La Flandre libérale

1905 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 25 September. La Flandre libérale. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qr4nk37c0j/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1ÊMGTÏ0N, ADMINISTRAT»)!! 1T MPXMXKjDS AÏWOWC3S® BELGIQUE ■ Vf. '£oo MO fcW !«% i&iB, J, RUE DU NOUVEAU BOIS, i, SANS) vw h .«m «8 le. ««,*«, ,adre.«r M itarcn * POSTÂLK g ffo 3.75 5.00 s8j80 s§oc® iffl®k!HEiiEHTI et ANN0N6ES g |j == i é @ A@T i © i =<° flwnwL» —> Pottf le resîe é® p&ys et Féîr&ngeirg ts#$fr®8§®6' ïi Sa l'akaam ai lirsu 4b Joumil «i dans toui !•■ karwuB Ai patte TéMphtlt 32 11 Téléphtl® "S £ TOMoe 4© IPu&Mcités ifs® Ne*ve„ 86, i Brnxeîlcio tMKÊIttÊÊÊtÊÊBIIÊIÊÊBÊÊKIÊÊÊÊÊtllÊÊÊttÊIÊÊÊIBtÊÊÊKÊÊÊtÊÊIÊÊÊÊÊIKÊIÊÊÊÊKÊÊÊÊKÊKKÊÊÊÊÊÊÊIÊÊÊÊÊÊKKKIÊIÊÊÊÊÊÊÊKÊÊÊÊIÊÊIÊÊÊÊÊÊÊttÊIÊKIÊÊÊÊÊKSÊBBBaÊÊÊÊÊÊIÊtgtÊÊÊÊKIItKKgBSS3ElSSSt»2SSSÊlÊ^KÊÊÊÊ » ' "i " ' ■' ' - "' à-, 1C I LA GUERRE EUROPEENNE IjÀ situation —m—« Les commygsiqués officiels Bordeaux, 23 septembre, 16 heures. A NOTRE AILE GAUCHE Sur la rive droite de l'Oise, nous avons progressé dans la région de Lassigny, où se sont livrés des combats violents. Situation inchangée sur la rive gauche de l'Oise et au nord de l'Aisne. AU CENTRE Entre Reims et la Meuse, aucune modification notable. Dans la Wœvre, au nord-est de Verdun et dans les directions de Mouilly et de Dompierre, l'ennemi a tenté des attaques violentes, qui ont ^té repoussées. Dans le sud de la Wcevre, il tient la ligne Richecourt, Sucheprey, Lironville, d'où il n'a pas débouché. A NOTRE AILE DROITE (LORRAINE ET VOSGES) Les Allemands ont évacué Nomeny et Arracourt, et ont montré peu d'activité dans la région de Domèvre. THEATRE DES OPERATIONS AUSTRO'RUSSES On annonce la prise, par les Russes, de la forteresse de Jaroslaw, en Galicie. Vue d'ensemble Du ''"Times", du 23 septembre : Il y a toutes raisons de croire que la longue bataille de l'Aisne prend, d'une façon lente mais décisive, une tournure favorable aux Alliés. — Le communiqué officiel daté de Paris, hier après-midi, est de nouveau conçu en termes très réservés. " Les Allemands, dit-il, montrèrent une certaine activité sur tout notre front mais n'obtinrent aucun résultat appréciable. " La pression exercée par l'aile gauche des Alliés commence à produire ses effets. Ici " les attaques françaises ont forcé les Allemands à leur céder du terrain. " Dans la partie voisine du théâtre de la guerre — entre l'Oise et l'Aisne — " la situation demeure inchangée Lundi soir, une longue canonnade fut dans cette région, dirigée contre les Alliés. Dans le centre entre Reims et Sois-sons, dans la AV oevre et en Lorraine, les Allemands ont tenté de prendre l'offensive. En Lorraine, ils ont, " par petites colonnes, franchi la frontière sur le fi ont principal de bataille, leurs contre-attaques ont été de nouveau repoussées." Trois croiseurs anglais, 1' "Aboukir", le "Hogue" et le "Cressy", déplaçant chacun environ 12,000 tonnes, ont été coules dans la mer du Nord pair des sous-marins allemands. On rapporte d'Ymui-den que nos torpilleurs ont coulé deux des sous-marins ennemis. De la frontière autrichienne vient l'importante nouvelle que les Russes ont pris d'assaut la forteresse de Jaroslaw. Jaroslaw est un point stratégique important : sa possession assure celle du chemin de fer de Lemberg à Oracovie. La destruction de la cathédrale de Reims DANS LES RUINES TREIZE BLESSES ALLEMANDS MORTS DANS LES FLAMMES Londres, 23 septembre. — Le correspondant du Daily Mail télégraphie les détails suivants à son journal : "Je viens de revenir d'une seconde visite a Reims. Cette fois, je pus examiner plus attentivement la cathédrale. "Treize des cent trente Allemands blessés qui se trouvaient dans la cathédrale ont péri dans les flammes, le feu s'étant propagé si rapidement qu'il fut impossible de les sauver. Leurs cadavres noircis reposent encore au milieu des cendres qui couvrent le sol. "Beaucoup parmi les magnifiques statues qui ornent la façade Ouest de la cathédrale sont décapitées. Le clocher est tombé et les cloches sont fondues dans la fournaise. C'est surtout la nef qui a souffert et la restauration des endroits endommagés semble possible. "Le bombardement de Reims cessa, en fait, dimanche après-midi." PROTESTATION DU PRINCE DE MONACO Bordeaux, 22 septembre. ■— Au conseil des ministres réuni ce matin, le président de la République a donné connaissance de la lettre suivante qu'il a reçue do S. A. S. le prince Albert de Monaco; " Le prince de Monaco au président de la République, Bordeaux. " L'acte criminel accompli à Reims pai l'ennemi sauvage de la France est une provocation au monde entier. Il caractérise une armée, une nation et un règne. J'en suis-aussi consterné que le meilleui des Français. " Le président de la République a répondu : " A Son Altesse Sérénissime le prince Albert de Monaco, Monte-Carlo. " Je remercie Son Altesse Sérénissime de l'éloquente protestation qu'Elle a tenu à faire entendre contre l'abominable forfait qui vient d'être commis par l'empire d'Allemagne et qui s'ajoute à tant d'autres attentats. "Nos ennemis se sont chargés de démontrer eux-mêmes que la France et ses alliés luttent pour la civilisation et poui l'humanité contre la force brutale et contre la barbarie. " BEL EXPLOIT DE LA GARNISON DE DUNKERQUE. Dunkerque, 23 septembre. — Cent mille litres d'essence se trouvaient en dépôt dans une localité du département du Nord, vers laquelle les Allemands étaienl en marche. Des aviateurs anglais, chargés d'aller détruire ce dépôt, en furent empêchés par la tempête. Deux trains fu rent alors formés à Dunkerque, un trair de marchandises, un autre emportant ur bataillon de territoriaux. On arriva è temps pour charger l'essence dans le traie de marchandises ; le train de militaires attendit l'ennemi; i.ne décharge bien di rigée mit une vingtaine d'Allemands hors de combat ; après quoi les Français reprirent la direction de Dunkerque et... les aviateu. b allemanJs manquèrent d'essence.MORT D'UN GENERAL ALLEMAND. Paris, 23 septembre. — Le lieutenant-général prussien Steinmetz a été tué en France le ]5 septembre. Le général Steinmetz, qui avait reçu la croix de fer peu de temps auparavant, servait à l'artillerie de campagne et appartenait au haut commandement dt deuxième corps d'armée sous les ordres du général von Bulow. En Belgique Une rencontre à Baevegem Voici quelques notes complémentaires au sujet de la rencontre qui eut lieu à Baevegem, près de Scheldewindeke, entre des gardes civiques d'Uccle et neui cavaliers allemands : Une troupe composée de cent cinquante gardes civiques-cyclistes d'Uccle roulaient hier après-midi d'Oordegem vers Scheldewindeke. Quand ils arrivèrent à Baevegem, plusieurs coups de feu furent tirés sur eux par des ennemis cachés der rière une haie distante à peine d'une cinquantaine de mètres. Un des deus gardes civiques qui roulaient en tête de la troupe tomba mort sur la route ; sor compagnon ne fut pas blessé. Pendant que les cyclistes descendaient de leur machine, sept Allemands, des hussards de la mort, sautèrent sur leurs chevaux ei filèrent à bride abattue vers Scheldewin deke en emmenant les chevaux de deus des leurs qui n'avaient pas été assez les tes pour se remettre en selle. Craignant de tomber dans une nouvel le embuscade et de rencontrer peut-être un ennemi plus fort en nombre, les cy clistes renoncèrent à poursuivre le! fuyards. Deux sentinelles furent placée! près du cadavre, et les cyclistes retour nerent à Oordegem pour y annoncer h triste nouvelle de la perte d'un des leuri aux brancardiers de la Croix Rouge qu venaient d'arriver dans cette commum avec deux médecins. Le cadavre fui transporté à Oordegem et de là à l'hô pital militaire de Gand. Pendant qu'ils enlevaient le cadavre, les membres de la Croix-Rouge entendirent de nouveaux coups de feu. Cette fois c'étaient trois lignards belges qui venaient d'apercevoir les deux cavaliers allemands abandonnés qu'ils firent pri sonniers. L'un d'eux fut confié à de! gendarmes tandis que nos courageux soldats faisaient bonne garde autour di second qu'ils ont emmené en lieu sûr Les brancardiers ont pris au retour ur soldat-cycliste belge qui, en faisant une chute, s'était brisé la mâchoire inférieu re sur le guidon de sa bécane. A TERMONDE Les amateurs d'art et les artistes apprendront avec plaisir que les deux Vau Dyck de l'église Notre-Damei avaient été mis en lieu sûr avant le bombardement eie la ville. Pendant que celui-ci faisait rage, de courageux citoyens, au péril de leur vie, sont parvenus à sauver les prin cipaux tableaux qui décoraient l'hôte! de ville : des Ciourtems, Verhas, Bogaert Vetrstraeten, etc. Irois tableaux seulement ont été de- I) traits par l'incendie: Un Goris, un Wil- lieu laert et un Vinck. Le premier avait été A acquis par l'administration communale, crit depuis six mois à peine. La toile de tine Viiïck, représentait Charles-le-Bon fai- bili sant une distribution de grain au peuple, la s L Tout est calme à Termonde. de Les Allemands continuent de se retran- de® cher autour de Bruxelles. Entre Opwyck E et Lebbeke, il y eut mardi une escarmou- sa,& che. Un soldat cycliste'belge eut le petit de doigt de la main droite coupé net par une 4 balle allemande. Il continua néanmoins à an* combattre, mais fut blessé, un peu plus tard, par deux nouvelles balles, et beau- Iui coup plus gravement. L'auto du " Daily , * Mail " le transporta à Termonde. Le mê- Qat me jour, nos éclaireurs blessèrent un of- P01 ficier allemand; mais l'ennemi réussit à alV! emporter le blessé. Il reste toujours deux blessés aile- 6aîs mands, l'un à l'Institut St-Vincent, l'au- sa3P tre à l'ambulance Vertongen. La gravité rrla'ri de leurs blessures ne permet toujours pas * de les transporter à Gand. L'un est sous- L* officier, âgé de 32 ans, et domicilié à Ber-lin.Sur l'ordre du Roi, des photographies ont été prises des ruines de Termonde. \ ♦ sen ■ Mercredi, des ouvriers de Zele, sous la au-r elireetion de M. le commissaire de police reu; Audenaert, de Termonde, et de MM. les et ; greffiers du tribunal, ont transporté tou- siss tes les archives (état-civil, etc.), du Pa- Si lais de justice à Gand. -été LES INCURSIONS D'UN "ZEPPELIN" aux Un dirigeable allemand a encore tenté iio» ci accomplir, dans la nuit de mardi à ? j mercredi, un de eœs raids criminels qui sont la ^spécialité des aviateurs teutons. 11 a évolué assez bas pour être parfai- a tement aperçu au-dessus de Turnhout; », il a été vu également à Moll, et a rebrous- sé chemin au moment de dépasser la li- t„ ■ gne de feu du fort de Lierre, renonçant Jes à continuer jusque Anvers. Toutes les QUe mesures étaient du reste prises pour Sllj, l'accueillir de la bonne façon I ^en On avait également aperçu un diri- fjCT geable samedi soir au-dessus de la Flan- j. dre zélandaise, faisant usage de ses pro- nol) jecteurs pour s'orienter. Il disparut lors- A qu'il essuya le feu de la garde-frontière, près de la frontière belge. j AVIS na£ POUR CORRESPONDRE AVEC LA CONTREE ENVAHIE Le lieutenant général, commandant de la position fortifiée d'Anvers, ARRETE : Les correspondances remises par des personnes se trouvant à l'intérieur de la position fortifiée d'Anvers et destinées à A la partie envahie du pays ne pourront ^ être transportées que si elles sont revê- a(jc tues du visa du lieutenant général com- au^_ mandant de la position fortifiée et si el- jna les sont transportées par des personnes ^ qui se sont fait agréer à cet effet par -j-le commandant de la position fortifiée. Tout transfert de correspondance ne vi répondant pas aux conditions ci-dessus, j ' fait eie l'intérieair de la position fortifiée vers la partie envahie du pays, sera pa-ssi- LE ble d'une amende de 26 à 500 francs et d'un emprisonnement de 8 jours à 6 mois ou d'une de ces peines seulement,sans pré- I judice aux poursuite® qui pourraient être difi exercées et aux peines qui pourraient sor être appliquées si le transport oonsti- su?' tuait un délit d'espionnage. 1^: Le lieutenant général commandant, ® ! V. DEGUISE. prf SAISIES CONSERVATOIRES Ga EN MATIERE CIVILE. (Du Moniteur du 23 septembre.) viri ALBERT roi des Belges, Vu la loi du 4 août 1914, concernant les en mesures urgentes nécessitées par les poe éventualités de guerre; pa] . Considérant qu'il y a lieu, dans les cir- de ' constances actuelles, d'assurer aux créan- le , ciers la conservation de leur gage ; les î Sur la proposition de nos ministres de pit la justice et des finances, leu i Nous avons arrêté et arrêtons: j®" } Article 1er. — Pendant la durée du 1 temps de guerre, le président du tribunal j ' de première instance de la situation des guI ' biens peut permettre de saisir conserva- pju - toirement à charge des nationaux de l'uin cor des pays avec lesquels la Belgique est en g}, , guerre: _ _ paJ lo les biens immobiliers et leurs accès- y -soires réputés immeubles leur appartenant en propriété ; 1 2e les droits d'usufruit, d'emphytéose leur appartenant sur les biens de même i nature. : Le président peut, suivant l'exigence I i des c^ls, assujettir le créancier à donner av£ caution ou à justifier de solvabilité suffi- ral santé. Son ordonnance est exécutoire sur l'A | minute et avant enregistrement. (j En cas de contestation, les parties se pourvoient en référé. Art. 2. — En tête de l'exploit de sai j-y sie, il sera donné copie entière de l'ordonnance" d'autorisation et de la requête à la. suite de laquelle elle est intervenue. X L'exploit de saisie contiendra, outre les ■*-formalités ordinaires : lo la désdgna/tion sommaire des biens 1 saisis sans qu'il soit nécessaire de donner LE les indications cadastrales ou les tenants et aboutissants ; et 2o élection de domi- 1 cile dans le lieu où siège le président qui Pa a rendu l'ordonnance. ' ga: ne sera pas nécessaire d indiquer et la date de naissance du saisi, rt. 3. —- L'exploit de saisie sera tran dans les dix jours, sur le registre de " aux transcriptions de saisies immères, au bureau des hypothèques c ituation des biens. a. transcription prendra date du joi ia remise • de cet exploit au burea hypothèques. Ile ne vaut que pendant deux année ? renouvellement aivant l'expiratic ce délai. rt. 4. — La transcription d'une sais Srieure ne dispensera pas le conse -*ur d'inscrire toute nouvelle saisie q serait présentée. rt. 5. — Les baux qui n'ont pas ( e certaine avant leur transcriptic rront, suivant les circonstances, êt: ulés. ont nuls, les baux exmsentis par i après la transcription de l'exploit c ie, s'ils excèdent neuf ans eyu cont t quittance de trois années au moi] loyer. rt. 6f —- A compter du jour de J iscription de la saisie, le propriétai] peut aliéner ni hypothéquer les ir ibles_ saisis, à peine de nullité et sa.) :1 soit besoin de la faire prononcer, rt. 7. — Néanmoins l'aliénation co: ie après la transcription de la sais a, son exécution, si le saisi ou l'acqu * acquitte ou consigne en principa iccessoires les sommes dues aux sa a-nts qui4 ont fait transcrire leur saisi tes deniers consignés ou versés oi empruntés, les prêteurs ne pourroi ir d'hypothèque que postérieureme] créanciers inscrits lors de l'alién L. rt. 8. — Les demandes en radiatic transcriptions sont régies par les a es 94 et 95 de la loi du 16 déoemb [_ rt. 9. — Pendant la durée du tem] guerre, le président du tribunal < mi ère instance peut permettre e ir les effets mobiliers appartenant nationaux de l'un des pays avec le 1s la Belgique est en guerre ; il peu 'ant l'exigence des cas, assujettir tandeur à donner caution ou à just de solvabilité suffisante. ies ordonnances seront exécutoiiri obstant opposition ou appel, rt. 10. — Le présent arrêté ©nt-rei igueiur le jour de sa publication, 'os ministres de la justice et des i ces sont chargés de son exécution, •onné à Anvers, le 18 septembre 191 ALBERT. Pour le ministre de la justice absent Le ministre des sciences et des arts, P. POULET. Le ministre des finances, A. VAN DE VYVERE. UX INSTITUTEURS REFUGIES. es instituteurs réfugiés communaux 1 ptés résidant à Ostende ou élans 1 res villes et communes de la Wes ndre, sont priés*de se trouver dima prochain, à 10 heures, au " Café C a, Grand'Place, Ostende. Une coi lication importante leur sera faite pi Cnudde, secrétaire de la Fédératie Instituteurs. 5 DIFFICULTES A LA SORTIE I A L'ENTREE DE BRUXELLES . paraît qu'il est devenu excessiveme icile d'entrer dans Bruxelles ou d'< tir. Après la suppression du servi la ligne vicinale de Ninove, tourt i : encore bien entre la capitale et E en. Mais il n'en est plus de même, sent. )eux voyageurs arrivés ce matin nd-Sud à 9 heures 30, nous ont c ils étaient partis hier, vers midi, ixelles pour Enghien. Mais aux e )ns de Leerbeek, un poste allemand cendre tout le monde du train vi« . Les voyageurs furent fouillés ; il a qui durent retourner jusqu'à leu :hes. Tous ceux qui n'avaient pas îiers en règle ou qui étaient porteu lettres, furent obligés de rentrer da train qu'on dirigea sur Hal. To jeunes gens, notamment, furent il oyabiement empêchés de continu r route, sans doute parce que les 1 iands croyaient que c'étaient des d ens de la classe de 1914 se rendant r convocation. ■c groupe qui n'avait pas été expéd Hal fut conservé sur place penda sieurs heures, puis tout le monde p itinuer sa route à pied jusqu'à E en où la plupart de ces personnes ■vinrent pas _ à trouver un abri po passer lia nuit. .e quartier général allemand à Nions Jne dépêche d'un journal hollanda lit annoncé déjà que le quartier gén de l'armée allemande opérant si isne, avait été transféré à Mons. ette information est confirmée aujou ui, dans une dépêche adressée d'j 3ns au "Times" par son correspo ut In Allemagne GENERAL DEIMLING EN DISGRAt 'aris, 23 septembre. — L' " Echo ris " publie cette dépêche de Bel -de, 22 septembre : L'avocat Rieding le ' membre de la municipalité de Mulhouse, tombé en disgrâce auprès, des autorités J 3- allemandes pour ses sentiments franco- -< 3- philes, s'est réfugié à Locamo. 3- Il a déclaré que le général von Deim-ling, ancien gouverneur de Strasbourg, commandant les troupes allemandes en ^ ir Alsace, a été relevé de son commande- ^ ■u ment. Cette révocation a été tenue soi- j, gneusement cachée, car Deimling est un ^ a/mi personnel de l'empereur Guillaume. : n J L'INQUIETUDE A BERLIN Le a r- L'opinion publique est extrêmement d ^ sensible et nerveuse depuis quelques jours, à Berlin. On remarque une nervosité cer- v [e taine du public, auquel les journaux >n adressent des exhortations au calme. Il r.e paraît que les Berlinois ne doivent point j s'alarmer de l'absence complète de nouvel- v le les sur le front Ouest (en France). Le ton le arrogant qui était de mise, au déout de la q, guerre, dans la presse allemande, dispa-3S raît peu à peu aussi. On n'en est plus à proclamer que l'Allemagne s'est affran-a chie de ses ennemis et a contraint ses voi- " -e sins de l'Est et de l'Ouest à reconnaître ! la elifficulté de subjuguer l'Allemagne... j lfl UN JOURNAL SOCIALISTE SAISI ?" Amsterdam, 22 septembre. — Le " Tele- graaf " publie une dépêche Wolff disant a que le journal socialiste démocrate 1; 4 "Volksblatt", de Bochum, a été saisi. e ^ Le rédacteur responsable Pierenkaem- C per a été arrêté et conduit à Munster. ^ UN FAIT SIGNIFICATIF it n i- Amsterelam, 22 septembre. — Le "Tele- p graaf " reproduit une information d'un s journal allemand, d'après laquelle une s r femme avait à comparaître devant le tri- c p® bunal de Cologne pour avoir déclaré à d une voisine que les Allemands se conduits Sent en Belgique comme des barbares, s te Elle se disait honteuse d'être Allemande ta et estimait que tes Français, les Belges, à les Anglais et les Russes ont bien plus de d s" sentiments humains que les Allemands. t Dans la Prusse orientale s MAGNIFIQUE RAID DE SOIXANTE CIRCASSIENS Pétrograde, 23 septembre. — Dans la S i- Prusse orientale, les troupes russes se re- plient en ordre parfait, emmenant tous " 4. les entrepôts et les hôpitaux. Ce qui n'a pu être emporté a été incendié, et les Al- P lemands ne purent profiter même d'une li- ^ 1 : vre de farine. Soixante Circassiens ont opéré un raid brillant à Tchenstovksove, qui était oc- ' cupé par les Allemands. Us y pénétrèrent „ la nuit, sabrant au préalable toutes les patrouilles qu'ils rencontrèrent. Ils firent I irruption dans les cafés et restaurants, ' tuèrent les officiers allemands, coupèrent st les fils reliant les casernes aux camps, et as se retirèrent ensuite rapidement. ' -j a- I En Autriche T Prise de Serajevo par les Serbo-Monténégrins f at Londres, 23 septembre. — Une dépêche sn de Rome annonce la prise de Serajevo s ce par tes Serbo-Monténégrins. j, f n- à En Angleterre X de ^ II Contre les Zeppelins à "y Londres, 23 septembre. — L'amirauté t rs anglaise nous communique : Une esca- t rlk drille aérienne anglaise de la section na- a rs vale a opéré hier une attaque contre un s ns hangar, abritant un Zeppelin, à Dussel- s us dorf- / . à n- Les opérations furent rendues difficiles n ©r à cause de la brume. Néanmoins, le lieu- f J- tenant Collet parvint à lancer 3 bombes li- sur 1e hangar. L'étendue des elégâts n'est a à pas connue. L'avion du lieutenant fut at- l teint par un projectile. Toutefois toutes a ié les machines purent retourner sauves à nt leur point de départ. L'importance de cet t ut incident démontre qu'au cas où de nou-n- velles bombes seraient jetées sur Anvers + ne ou d'autres villes belges, les représailles ur peuvent être exercées élans les proportions désirées. (Reuter). r En Italie is ir MANIFESTATION ANGLOPHILE c r A ROME 1 Une grande manifestation de cia-n- quante mille hommes a passé lundi devant l'ambassade d'Angleterre; elle a chanté l'hymne national anglais, et a exigé que le drapeau fût arboré, ce qui a été fait. Elle s'est ensuite rendue au ' ministère de la guerre où on a réussi à la disperser ; mais quelques heures après, elle s'est reformée et est allée pousser i ZE des acclamations devant l'hôtel du mi- ; jje nistre de Belgique. ( le- Un cordon de troupes protégeait les I er, ambassades allemande et autrichienne. A < an Hollande UNE BOMBE A MAESTRICHT Maastricht, 23 septembre. — La bom-e qui a été lancée sur Maastricht eet Dmbée dans la rue de Bruxelles, sur le urdin de M. Graafland. La maison n'a as subi beaucoup de dégâts, mais le ardin a été très détérioré. L'enveloppe métallique da la bombe été examinée par eles offieîiers rréerlan-ais.On n'a pas établi la nationalité de l'a-ion qui la lança On a néanmoins tout lieu de croire ue c'était un allemand, étant donnée la irection qu'il a prise. On pense qu'il oulait bombarder Lanaeken où, diman-he passé, une escarmouche avait eu lieu. En Russie -ES ALLEMANDS ESSAIENT D'AGITER LA FINLANDE Copenhague, 23 septembre. — Des gents provocateurs allemands qui vou-lient aller en Finlande, ont ,été. arrêtés t expulsés. OMMENT ON EMPLOIE LES PRISONNIERS EN RUSSIE Pétrograde, 21 septembre. — Le gouver-ement russe a décidé de profiter de la résence d'une quantité énorme de pri-pnniers, pour mettre en réalisation plu-ieurs granels projets, notamment la onstruction de canaux et l'exécution 'autres travaux publie». La presse accueille ave>« faveur cette ré-ilution.En Extrême Orient DEUX FORTS ALLEMANDS DETRUITS PAR LES AVIATEURS JAPONAIS Pétrograde* 21 septembre. — Un télé-ramme de Vladivostok, annonce que es aéroplanes japonais ont détruit, au îoyen de bombes, deux forts impor-mts de Tsing-Tao. La résistance de la lace forte n'est plus maintenant qu'une uestion de jours. (Havas). Sur mer ' T T <i il' 'I' i» ^ ^ 10 combat dans la msr do Nord "rois croiseurs anglais torpillés )eux sous-marins allemands coulés Des dépêches nous ont fait savoir que 's croiseurs anglais "Aboukir", "Cres-y" et "Hogue", furent torpillés mardi ar des sous-marins allemands et som-rèrent dans la mer du Nord. Des navires de guerre anglais et des jeaxners hollandais, ainsi que des cha-îtiers, ont sauvé un grand nombre d'of .ciers et d'hommes des équipages. Le croiseur "Aboukir" fut touché à rois endroits, à six heures du matin, et oula en trois ou quatre minutes. L'a-ant sauta et l'équipage n'eut pas le împs de se sauver dans les canots ela luvetagei Tous les matelots se jetèrent la mer. Au moment où le croiseur "Hogue", émoin de la perte de 1' "Aboukir", met-a,it des canots à la mer pour se porter u secours des marins qui nageaient dans i direction, une explosion se produi-it : le "Hogue" était torpillé lui-même trois places. Il coula en quelques mi-utes. Une grande partie de l'équipage ut sauvé dans ses propres embarcations. Le "Cressy" découvrit alors la pré-snoa de deux so>us-marins al lemands et sur1 envoya de terribles projectiles. Les Dus-marins furent détruits et coulèrent. Au même moment, le "Cressy" était orpillé en deux endroits et coula îm-lédiateiment. Seuls, les marins qui se rouvaient sur le pont purent se sauver. Le commandant du " Hogue "' a été auvé. On sait que les croiseurs anglais fu-ent attaqués par cinq texrpilleurs allei-îandSs.TOUJOURS LES MINES Londres, 23 septembre. — Un télé-ramme de Grimsby annonce que la bar-[ue de pêche " Kimarok " toucha une aine dans la mer du Nord, et sauta. 11 y eut six tués et trois recueillia (Refuter). Autour du conflit .'EXPLOSIF DES MINES ALLEMANDES Le nouvel explosif des mines sous-mari-Les allemandes est le Trinitrotolvene, en ibrégé Trotyl (allemand), et T. N. T. anglais). Il est maniable sans danger, mais nécessite du fulminate de mercure pour ex- 40e Année Vendredi 25 Septembre 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. a. 118 — Vendredi 25 Septembre 1914 n—«m-m-n-inn i ■■■ ■!■■■——m m —> i ■■■—■■■—■ n mini m—i i «i i iwi mu ■■■!! ■ m ■ i i— i ■ imh i—m—imum— ii ——i»i——im>—»■■■gntTui n~n—-i«nii winw—— ■■ i ■ i imarTi fw t—nu—— i—iurni——rniir— in ni» ■iwiini il i m i witwii

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Zeiträume