La Flandre libérale

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s.n. 1914, 20 September. La Flandre libérale. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bz6154gf4x/
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4g* iinuM — Dimanche 20 SiglUMfiflS OEOTIDIEM. - W GEWT. 8. 263 — Dimanche 20 Sipteaft!* V9M LA FLANDRE LIBERALE abonnements S moi». I mots, g Mode, D ara, BELGIQUE g Ffc 2.00 4.00 g„TO S6J9 . SIMON FOSTALI 8 Fr0 3.75 9M S8J® SS.,5® ®u «'«ta**® m taras du jenrn*l «f dan* ton» 1m larawm tf* pwte SteACnW, ADMINISTRATION H EWSMIM mm, i„, BUE DU NOUVEAU BOIS, I, fiAMl ûiiiSSEWIEMTS ET ANNONCES s II « llgAÈTI®® -Téléphona Z2. Il Téléphoas 1$ wtmKmtKWBaasmmBmmtrmmwmmimÊsmmmawtammtKBÊÊÊmimBmmanmmÊmÊÊmÊÊtÊiÊHmmmÊmtMxmgBBsaeSESi (•> AHWOMCHES f®if I® wHÏ® ®î Ses Flai!(ir®88 s'adresse? M te'SSffi — Porar Se reste ds pays eî l'étranger, s'siresSif il fOMm (i® Pafeïicîtép m® Neave, 36, à Bruxelles* ■ (-•> .*■ , •*• i ■*- - - LA GUERRE EUROPEENNE h r LA GUERRE EUROPEENNE les opérations militaires en France LA BATAILLE CONTINUE. — LES RETOURS OFFENSIFS DES ALLEMANDS SONT REPOUSSES. Le communiqué du gouvernement fran-:ais annonce, vendredi, à 3 heures, que a bataille a continué pendant la journée lu 17 sur tout le front, de l'Oise à Woe-rre, sans modification importante de si-;uation sur aucun point. A notre aile gauche, sur les hauteurs, lu Nord de l'Aisne, nous avons légère-nent progressé sur certains points. Trois retours offensifs tentés par les Al-emands contre l'armée anglaise ont ichotié. De Craonne à Reims, nous avons nous-nêmes, repoussé de très violentes contre-attaques, exécutées la nuit. L'ennemi a en vain essayé de prendre 'offensive contre Reims. En Argonne, l'ennemi se renforce par les travaux de fortifications importants t adopte une attitude purement défen-ive.A l'Est de l'Argonne et dans la Woe-re, situation inchangée. A notre aile droite, en Lorraine-Vos-;es, l'ennemi occupe des positions (égalisées défensivement dans le voisinage le la frontière. MORT DU PRINCE OTTO YON SCHŒNBERG=WALDENBERG Paris, 18 septembre. — Le prince Otto ''on Schocnborg-Waldenberg, beau-frère ili prince de Wied, ex-mbret d'Albanie, - été tué au oours d'un combat en France. )ES REGIMENTS ALLEMANDS SE SONT BATTUS ENTRE EUX Troyes, 18 septembre. — Un officier axon avoue ";ue les Allemf^ds ont commis de lourdes méprises au cours des ombats de nuit. Il en cite deux particulièrement typi-ues qui se sont produites en Belgique, 'rès de Malines, l'artillerie allemande a néanti un régiment prussien qu'elle vait pris pour de l'infanterie française. _ .«•. .♦. En Belgique A TERMQNDE QUELQUES INSCRIPTIONS PROTECTRICES ALLEMANDES. Après que les Allemands eurent détruit i plus grande partie de Termonde, lors u deuxième bombardement de la ville, n constata que certaines maisons avaient té préservées, grâce à des inscriptions crites en allemand. Sur la porte de la maison du consul de iosta-Rica, près de la rue de Bruxelles, n remarquait ces mots : " Gute Leute " Braves gens). Au Vieux Marché, tout le côté gauche tait en ruines, sauf le bazar et deux ou rois maisons, sur lesquelles on lisait : ' Nicht anbrennen ! 1 G. R. P. K. Be-'onht !" (Ne pas incendier. Fut habité ar 1 G. R. P. K.). Dans la rue de la Digue, on a annoté 'inscription : " Diese Leute bitten um ichutz. Sind sehr gùt. " (Ces gens de-landent protection. Ils sont très bons). Et dans la rue de Malines, au n. 82 : ' Im diesem hause ist ein 80 jâhriger Jreis. Die fiinf nebenhaiiser dùrfen nicht ingeziindet worden. i(Signé) Brietfùsz, sutnant, 1 G. R. P. C. (Dans cette habi-ation se trouve un vieillard de 80 ans. 1 ne faut pas endommager les cinq mai-oris attenantes. Suit la signature). Au quai : " Achtung ! Unter allen Imstânden Schiffe schonen. Nicht an-;imden ". (Attention ! Protéger en tous ■as les bateaux. N© pas les endomma-jer).Ailleurs on a encore pu lire : " Diese mterhàuspr schonen, nur wehrlose Vauen. (Préserver ces arrière-maisons, ''lies n'abritent que des femmes). Nous ignorons si, avant-hier, on a ■onu compte de ces recommandations. -ES ALLEMANDS ONT ACHEVE LEUR ŒUVRE DE DESTRUCTION. Les Allemands ont achevé jeudi la des-ruction die la ville de Termonde. L'hôtel «mmunal a été bombardé et est en rui-ies. L'église est encore debout, quoique a tour soit endommagée. L'ambulance a 'té plus ou, moins épargnée, mais tous es autres édifices publics et toutes les Mitres maisons particulières sont détruies.UNE RENCONTRE PROBABLE AUX ENVIRONS DE TERMONDE. Vendredi matin, vers 10 heures, les •roupies du génie belgei avaient reçu ordre le teiconstruire le pont sur l'Escaut. Vers midi on apprit que des soldats ;yclistes allemands, munis de deux mitrailleuses,avaitent passé le fleuve à Baes-rode. On annonçait d'autre part qu'une tort» troupe ennemie avec d© l'artillerie, ivait dépassé Jabbeke, dans la direction Je Tormonde. Ces deux informations ont été confir mées par des éclaireurs belges. U est donc probable qu'une rencontre a ©u lieu, ou doit avoir lieu, entre nos troupes et l'ennemi dans les environs de Hamme. ENCORE UN "TAUBE" A ANVERS. Un " taube " allemand a de nouveau survolé la ville. Il a laissé tomber un projectile, dont la nature n'a pas pu être exactement établie. Un verdurier, se rendant au marché, a été atteint à l'épaule et au bras. Le malheureux, tout en sang, a été transporté à l'ambulance. LE TRUC DE VON DER GOLTZ=PACHA Sous ce titre, le " Handelsblad " pu blie la note qu© voici : Le " Times " dit, d'après le " Figaro ", que von der Goltz pacha, notre aimable gouverneur turc, a fait le voyage die Bruxelles à Anvers sous le drapeau blanc, pour soumettre des propo sitionis de paix au gouvernement. Ces propositions furent rejetées sur l'heure. La nouvelle ainsi présentée est inexacte, puisque von der Goltz pacha n'est pas venu à Anvers. U n'en est pas moins vrai que le gouvernement turco-allemand a lancé uni bal-Iod d'essai, dans lei but de savoir si le gouvernement belge ne serait pas disposé à accepter un armistioe, à la condition qu'une ligne de démarcation serait prochainement tracée entre la future Belgique et le territoire occupé par l'Allemagne. Cela s'est passé la semaine dlernière, lorsque! les Allemands auraient désiré envoyer leurs 3me et 9me corps d'armée au secours de leurs armées en France. On connaît la répons© de notre Roi : la sortie d'Anvers et la destruction complète du plan de notre pa-cha. LA PART DE L'ARMEE BELGE DANS LA RETRAITE ALLEMANDE Londres, 18 septembre. — Au corres-t—idant du "Times" à Anvers, M. le baron de Broqueville, président du conseil et ministre de la guerre, a fait les déclarations suivantes : LÉ ROLE DE LA BELGIQUE " L'armée belge qui est concentrée sous Anvers est fière d'être capable de travailler au succès du plan général des Alliés. Les combats que nos troupes ont livrés en ces derniers temps, ont empêché d'énormes forces ennemies de rejoindre les troupes engagées en France, et si ces dernières ont été si brillamment défaites par les armées franco-anglaises, nous avons le droit de réclamer notre modeste part dans les heureux résultats. " L'armée belge est fière du rôle qu'elle joue, comme tous les Belges sont fiers de la bravoure de notre armée. Certains de la droiture de notre cause, nous avons combattu depuis le commencement pour la défense d'un trésor commun à tous les peuples honnêtes : le respect de la parole donnée. Tous les Belges sont pleins de ce;sentiment, et c'est ce qui exalte en eux l'esprit de 'sacrifice dont ils ont donné des preuves depuis le début de cette atroce guerre _ engagée contre nous par un ennemi qui a dépassé toutes les bornes de_ la barbarie. Rien n'a été épargné à notre malheureux pays. La dévastation et la ruine cies régions envahies ont été entreprises systématiquement. Devant tant de deuils et tant de souffrances, notre cœur saigne mais il ne faiblit pas. " La Belgique aura une énorme tâche a accomplir quand viendra la paix. Nous aurons à nous mettre au travail pour réparer le désastre causé par le torrent dévastateur dans nos provinces, autrefois si paisibles et si prospères. Ce sera la tâche de demain. Le gouvernement ne faillira pas a son devoir, et si le travail e«t rude, chaque cœur belge sera à la hauteur des circonstances. Soutenu par son viril amour de la liberté, pour laquelle il a déjà tant souffert, le peuple bel ce triomphera une fois encore de l'adversi- T/G . LES BLESSES A BRUGES Les personnes qui désireraient obtenir des indications concernant le séjour des blesses dans les ambulances de Bruges, peuvent s adresser au bureau de: renseignements, organisé par les soins de la section locale de la Croix Rouge de Belgique. Ce bureau est établi chez Mme la présidente d© la section des dames, rue du Verger, 11, à Bruges, et sera accessible aux intéressés qui viendraient personnellement, de 9 h. à 12 h., et de 2 h. à 6 heures. UNE EPIDEMIE PARMI LES CHEVAUX ALLEMANDS On annonce qu'une épidémie règne parmi les chevaux de l'armée alleman-C'est une espèce de "morve", dont les bêtes souffrent beaucoup dans la tête et qui les fait tousser continuellement. La maladie est fort contagieuse et mine I animal en quelques jours de temps, pour le réduire à l'impuissance. Des centaines de chevaux ont été abattus depuis quelques jours afin d'enrayer le mal, mais l'épidémie persiste toujours. COMMUNICATIONS SUPPRIMEES Les trains roulant de Leuze dans différentes directions ont été de nouveau supprimés ce matin, de même que les i commun ica,tiens avec Lessines, à cause de mouvements d© troupes allemandes qui ont lieu dans cette partie du Hai-naut.LA SITUATION DES GARDES CIVIQUES. On nous communique la pièce suivante que nous nous empressons de publier ; son importance n'échappera à personne. Anvers, 1© 16 septembre 1914. Ministère de l'intérieur Administration de la garde civique et de la milice. N° 10644. Monsieur le lieutenant général, On me signale, dei divers côtés, que des membres de la garde civique, inspirés sans doutei par des juristes non avertis, s© laissent entraîner à des discussions incompatibles avec les devoirs patriotiques que leur impose la loi, et avec les dures nécessités de l'heure présente. En agissant ainsi, ils perdent de vue que, de sa nature, la force armée doit être essentiellement obéissante, sous peine de manquer à sa mission et de mettre nos institutions en péril. Ge principe a toujours été admis sans conteste par le® membres de la gsrcfe civique pénétré-si du sentiment du devoir et de l'obligation où ils se trouvent, en 1 -ur qualité de dépositaires de la force publi quia, de contribuer efficacement à la défense nationale1. Des membres de la garde civique se sont demandé, notamment, s'ils possèdent la qualité de belligérants et si les lois, les droits et les devoirs de la guerre leur sont applicables. D'accord avec nos honorables collègues d© la guerre et des affaires étrangères, j'ai l'honneur d© vous faire savoir, Monsieur le lieutenant général, que nul doute ne peut exister à cet égard. Le gouvernement aurait manqué à l'un de ses devoirs les plus impérieux s'il avait pu exposer un seul citoyen belge aux risquas de la guerre sans avoir la certitude qu'il est garanti par ses droits et quei l'ennemi ne peut, sans les enfreindre, le traiter en non-belligérant. Aux termes d© l'art. 1er de la loi, la garde civique est chargée de veiller, non seulement au maintien de l'ordre et des lois, mais aussi à la conservation de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire. Or, l'art. 1er de la Convention de La Haye, porte que " les lois, les droits et les devoirs de la guerre ne s'appliquent pas seulement à l'iarmée, mais encore aux milices et aux corps de volontaires réunissant les conditions suivantes : 1° D'avoir à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés. 2° D'avoir un signa distinctif fixe et reeonnaissable à distance. 3° De porter les armes ouvertement et 4° De se conformer dans leurs opérations aux lois et coutumes de la guerre." La garde civique réunissant ces conditions, il ne peut être contesté qu'elle doive être couverte par les lois et les coutumes de la guerre. Est donc belligérant, tout garde civique en uniforme et en armes, isolé ou agissant en corps, qu'il se trouve ou non sur le territoire de sa commune, que la garde ait été ou n'ait pas été mobilisée, ce qui ne peut avoir d'importance au point de vue du droit de la guerre ou du droit des1 gens. Au reste, malgré son peu de respect pour la plupart des lois de la guerre, l'ennemi n'a pas méconnu celles-ci puisque dans de multiple® endroits il a fait des gardes oiviques prisonniers de guerre et qu© là même où ils ont été désarmés, il les a traités comme prisonniers en leur faisant accomplir sous sa surveillancei, une mission de police. Veuillez, Monsieur le lieutenant général, porter ce qui précède à la connaissance des autorités de la ga/rde civique placées sous vos ordres. L© ministre de l'intérieur, (Signé) Paul BERRYER. SYMPATHIES AMERICAINES. Extrait d'unie lettre d'eixportateurs de coton brut, d© Yazoo City, Mississipi, à leur agent, M. O.-E. Mym, à Gand: " Nous sommes profondément peinés de la calamité qui frappe votre pays et nous vous assurons ainsi qu'à vos braves compatriotes notre profonde sympathie. Vous avez soulevé l'admiration de toute l'Amérique par votre héroïque résistance contre l'invasion germanique. " Avec l'assurance de nos bons souhaits concernant le succès final et complet des armées alliées, nous sommes vos bien sincères.fir Extrait d'une lettre adressée par un | fabricant de coton de1 Memphis (Tennessee) à un négociant gantois : " J'étais à Londres quand l'Allemagne envahit la grande Belgique (souligné dans le texte)... On vous aura dit sans doute avec quelle loyauté tous mes concitoyens du Sud approuvent votre grande nation, dans la haute position d'honneur qu'elle a conquise dans cette horrible guerre. U est inutil ed© vous dire qu© toutes nos sympathies et tous nos vœux vous aiccompagnent, vous et vos alliés : nous vous souhaitons unie victoire supierbe et des succès pour ch aucune, de vos armes. "Je connais Liège, Bruxelles et Anvers, et les dégâts qu'ont causés chez vous les Allemands, m'émeuvent profcyidé-ment... Nos journaux ont fait entendre à l'ambassadeur allemand à Washington qu'on avait assez entendu parler de lui : Chapeaux bas pour votre grand pays." — Inutile, n'est-oe r>as 1 de commenter. A OSTE^DE APPEL A LA POPULATION OSTENDAISE Concitoyens, Des milliers de compatriotes, chassés de leurs habitations, sont venus se réfugier à Ostende. Jusqu'à présent l'administration communale leur a procuré un abri provisoire ; cependant, par suite des intempéries, nous nous trouvons dans la nécessité d© leur procurer un meilleur logement. Dans ces tristes circonstances, nous faisons un pressant appel à tous nos concitoyens, et leur demandons de vouloir bien héberger un ou plusieurs réfugiés. L'administration communale mettra I gratuitement à leur disposition la literie nécessaire et elle veillera elle-même à l'entretien des réfugiés. Ceux de nos concitoyens qui voudraient se charger de cet entretien seront indemnisés. Les personnes charitables qui voudront coopérer avec notre administration à cette œuvre humanitaire, sont priées de se faire inscrire au bureau d'assistance, au deuxième étage, à l'hôtel de ville, où elles recevront tous les renseignements nécessaires quant aux conditions et aux indemnités qu'elles pourront obtenir. IAu nom du collège échevinal : Le secrétaire, Le président. Fr. THONE. A. LIEBAERT. Mn Autriche GRAVES INCIDENTS AUSTROPHO* BES EN ISTRIE Rome 12 septembre. (Dépêche visée). — On mande de Trieste que de graves incidents se sont produits la nuit dernière à Pola, où l'Autriche a concentré 120,000 hommes. D© nombreuses lignes télégraphiques ont été coupées ; des bombes ont été jetées sur des casernes, et des manifestants ont détruit plusieurs baraquements militaires. On a également retrouvé dans le canal de Fasana plusieurs mines qui avaient été déplacées. A la suite de ces attentats, l'autorité militaire a procédé à de nombreuses exécutions. (Agence Fournier. ) BELGRADE CELEBRE LA PRISE DE SEMLIN Nisch, 18 septembre. — La prise de Semlin a causé une grande joie à Belgrade. Un "Te Deum" a été célébré dans toutes les églises. L'ordre le plus parfait règne à Semlin, où règne une joie indescriptible. La ville est pavoisée aux couleurs serbes, les habitants jettent des fleurs aux soldats qui passent. La ville de Semlin n'a subi aucun dommage.LES MONTENEGRINS BATTENT LES AUTRICHIENS Nisch, 18 septembre. — (Officiel). — L'armée monténégrine a infligé une défaite aux Autrichiens près de Koulilova, dans la direction de Krastatz et de Gatz-ka, le 13 septembre. LES RUSSES ONT PRIS 420 CANONS EN GALICIE Pétrograde, 18 septembre. — Le nombre total des canons pris par les troupes russes dans la bataille de Galicie dépasse le chiffre de 400. Plus vingt obusiers allemands de gros calibre, qui ont été enlevés à l'ennemi. UNE DIVISION ALLEMANDE BATTUE PAR LA CAVALERIE RUSSE Pétrograde, 18 septembre. — La cavalerie russe a découvert dans la région de Radom une division de landwehr allemande, qui se portait au secours des Autrichiens. Elle l'a attaquée et défaite, lui faisant 125 prisonniers. Elle s'est emparée d'une ambulance et d'une section télégraphique.Le cosaque Diakoff, des troupes de l'Oural, _ a capturé à lui seul trois officiers, dix-neuf Autrichiens, et trente-deux chevaux. LES TCHEQUES N'ONT PAS VOULU COMBATTRE LES RUSSES Pétrograde, 18 septembre. — Pendant : la grande bataille de Galicie, la population se cachait dans les forts où un grand nombre d'enfants sont morts de faim. Quand la victoire russe fut connue, les femmes retournèrent les premières dans | leurs habitations ruinées et brûlées. Elles rencontrèrent des régiments tchèques, dont les soldats leur baisèrent les pieds en leur disant que ce n'était pas eux, mais les Autrichiens, qui avaient causé leur ruine et la mort de leurs enfants. ; Les Tchèques prièrent les femmes de leur indiquer l'emplacement des troupes russes pour aller se constituer prison-\ niers. Les femmes les y conduisirent. i En Italie UN INCIDENT SENSATIONNEL Le sentiment populaire devient de jour en jour plus vif et on croit que le gouvernement ne pourra plus y résister. La situation de l'Albanie menace directement les intérêts italiens, et l'Italie doit éviter que l'on ne s'en serve comme d'une base d'opération contre elle. Voici un incident significatif. Un journal, le " Popolo Romano ", qu'on regardait comme l'organe officieux du gouvernement,a publié un article soutenant chaleureusement la cause de l'Allemagne et de l'Autriche. Le gouvernement a publié une note désavouant l'article et déclarant que le " Popolo Romano " n'est pas son organe. Ce fait a provoqué une grande sensation dans les milieux diplomatiques.Les manifestations continuent. Elles paraissent surtout dirigées contre le ministre des affaires étrangères,qu'on soupçonne à tort ou à raison d'être germanophile. En Allemagne Le militarisme prussien doit disparaîtra Le grand-duc Nicolas a adressé la proclamation suivante aux populations de l'Autriche-Hongrie : " Le gouvernement de Vienne a déclaré la, guerre à la Russie, parce que Ja Russie, fidèle à ses traditions historiques, ne nouvait laisser la Rerhie sans défense), ni permettre que ce'lle-oi fût réduite à l'état de servitude. Futnchis-sa/nt, à la tête des armées russes, !es frontières de l'Autriche-Hon^rie, je vous annonce, au nom du grand' Tsar r»sse, que la Russie, qui plus d'une fois versa son sang pour délivrer des peuples du joug étranger, ne demande autre chose que l'établissement d'un état de vérité et d" justice. " A vous, peuples de l'Autriche-Kon grie, elle apporte aujourd'hui la liberté et la réalisation de vos aspirations naturelles. Durant dtes siècles, le go^vern ment austro-hongrois a semé les fe ments de discorde et de haine piamii vou -Il ne pouvait asseoir sa domination sur vous qiue sur vos antagonismes. " La Russie, au contraire, n'aspire qu"à une chose : que chacun de vtus puisse se développer et _ prospérer, en pleine possession du précieux héritage que vous ont laissé vos ancêtres: en vous léguant votre langage et votre religion, et que, unis à ceux qui sont vos frères par le sang, vous puissiez vivre en paix et en bonne entente avec vos voisins, respectueux de leurs caractères tiatir naux. " Dans la conviction qu© vous C' rtri-buerez de toutes vos forces à la réalisation de ce dessein, j© vous invit© à accueillir les soldats russes comme de véritables amis, comme les champions de vos plus nobles aspirations. " Cette proclamation laisse clairement entendre que la Russie veut une modification radicale de l'organisation d© l'Autriche-Hongrie, qu'elle veut affranchir les Slaves de la monarchie de la prédominance magyare et germaniqae. REMANIEMENT DU COMM&NDE* MENT SUPERIEUR ALLEMAND Londres, 18 septembre. — On annonce que des modifications importantes se seraient produites dans le commandement supérieur de l'arme© allemande qui s© trouve en France^ L© général von Han-sen, qui s'iest laissé refouler jusque derrière Reims, est mis a la retraite pour motifs de santé ( 1) et remplacé par le général von Einern, ministre de la guerre. L© général von Stein est nomme com mandant du 14m© corps d'armée. Le comte von Airchbach, blessé ( 1), est remplacé à la tête du corps de réservé par 1© général von Eben. UNE SUGGESTION DU CHANCELIER Londres, 18 septembre. — Une dépêche de Washington, reçue c© matin, _ annonce que l'ambassadeur des Etats-Unis à Ber-' lin a communiqué, télégraphiquement, au président Wilson, une conversation qu'il venait d'avoir avec le chancelier de l'empire allemand. M. de Bethmann-Hollweg, répondant à une question de M.Gérard, l'ambassadeur des Etats-Unis, concernant les intentions de l'empereur à propos de la paix, a répondu que, les Alliés étant d'accord pour ne pas cesser les hostilités séparément, c'était aux Etats-Unis à obtenir de ces puissances des propositions de paix. SOTTISE ! La "Gazette de Cologne" publie sérieusement la dépêche suivante : Berlin, 15 septembre. — D'après un haut commandant allemand on a saisi sur des francs-tireurs belges des cannes et des parapluies fusils. Une de ces cannes a été saisie sur un de nos ennemis. L'engin a une longueur d'environ 80 oentimètres. Il suffit de presser sur un bouton pour faire partir le coup. Le caractère lâche de cette arme révèle l'esprit dei ceux qui s'en servent. Nous espérons bien qu© nos soldats ouvriront sévèrement l'œil sur les moyens désespérés dont les Belges fanatiques font usage. . s COMMENT LES ALLEMANDS TRAITENT LES PRISONNIER^: L»© " Daily Telegraph " publiait jeudi une lettre d'un correspondant _spécial à Rotterdam, où celui-ci reproduit un passage typique d'une lettre d'un de ses amis qui habite l'Allemagne et rfevient précisément de Berlin : " Quand j'arrivai au croisement appelé " Lôhne, un train arrivait avec vingt " wagons pleins de blessés et de prison-" niars. Sur le wagon à bagages £1 était " écrit qu'il contenait des prisonniers an-" glais et qu© tout acte de bienveillance " envers eux était strictement interdit. " Ceci parce qu'à une précédente occa-" sion, des femmes allemandes avaient " offert des fleurs et des friandises à des " prisonniers français qui avaient passé " par cette station. " Je notai que quelqu'un avait impri-" mé sur le wagon " Allant chez Haçen-" beck ", et quelques-uns de ceux qui se " pressaient sur la plate-forme de la voi-'" ture, demandaient en vain qu'on entrou-" vrît les portes pour qu'ils pussent re-" garder un moment. " issis li Prusse ©risit&fô CONSEIL PRUDENT DE L'AGENCE WOLFF Les dépêches allemandes relatives au suocès remporté par les troupes du général de Hindenburg sur les Russes %n Prusse orientale étaient si exagérées qu'un grand nombre de réfugiés, arrivés à Berlin de Prusse orientale, demandèrent à retourner aussitôt dans leur pays. Un communiqué officieux de l'agence Wolff met le public en garde contre ces tentatives prématurées de retour. " Bien que le sort des armes nous ait été _ favorable, dit prudemment cette note,_ il y a encore des régions, en Prusse orientale, où les opérations militaires empêcheront pour un temps la population civile de vaquer à ses occupations. Avant de retourner dans leur pays, les réfugiés^ feront bien d'adresser une demande au ministère f En Angleterre UN DISCOURS DU ROI ADMIRABLE MANIFESTATION PATRIOTIQUE Londres, 18 septembre. — Ce jour fera | poque dans les annales parlementaires ! de la Grande-Bretagne. Le Roi a adressé ce matin le discours suivant aux membres du Parlement des lords et députés assemblés à la Chambre des lords : " Mylords et messieurs, " Je vous adresse ces paroles dans des circonstances qui exigent plutôt une action qu'un discours. " Après que mon gouvernement eut fait tous ses efforts pour préserver la paix du monde entier, je fus obligé par le fait d© la violation délibérée des obligations contenues dans le traité ainsi que pour la protection de la loi publique en Europe, et les ^-iiUérêts vitaux de mon Empire, de déclarerVia guerre. " Ma flotte et mon armSe ont avec un© incessante vigilance, avec courage et habileté, soutenn une causus juste, aidés par de braves_ alliés. Toutes les narties de mon Empire se sont ralliées spontanér ment et avec enthousiasme autour du drapeau commun. " Messieurs, la Ohambre des communes vous remercie de la générosité dont vous avez fait preuve en des circonstances si imprévues. " Mylords, Messieurs, nous nous Battons pour un but honorable et nous ne déposerons nos armes que lorsque cet objet aura été complètement atteint. " J'ai une entière confiance dans les efforts unis et loyaux de tous mes sujets et je prie que le Dieu tout-puissant nous accorde sa bénédiction. " Après le discours du Roi, l'assemblée immense entourait le président de la Chambre des communes, quand celui-ci alla à la Chambre des lords pour entendre lord Haldane donner notification de la sanction royale au bill du Home Rule. Après quoi, d'immenses acclamations éclatèrent de toutes parts, les députés et 3 les lords faisaient unjHemonstration patriotique enthousiastlPjfans pareille, tan-dis que les mêmes scènes se produisaient à la Chambre des cogimunes où M. Redmond, vivement entouré, serrait de nombreuses mains. Le Parlement s'est ajourné jusqu'au 27 octobre. (R'euter). L'AIDE BRITAN*NIOUE Halifax (Nouvelle-Ecosse), 18 septembre. Le premier ministre a fait un appel émouvant en faveur des réfu-gies belges. Le gouverneipent a l'intention d'envoyer un vapeur, chargé de provisions, et de vêtements, directement en Belgique, en gage d'admiration des habitants v de la Nouvelle-Ecosse pour la défense héroïque des Belges en faveur cie la cause de la liberté. Melbourne, 18 septembre. — L© correspondant du journal " Age " à Melbourne dit : " Si des couples belges voulaient émï-grer ©n Australie, ils pourraient fonder la communauté et recevraient une aide privé© et gouvernementale. Ils passeraient rapidement alors d© la pauvreté à l'aisance." D'après une dépêche du consul belge à Sydney, il approuve l'idée d'encoura-S ger l'établissement de petites colonies i belges en Australie. (Reuter)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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