La Flandre libérale

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s.n. 1914, 03 April. La Flandre libérale. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tb0xp6ww7j/
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43' innée • V?nM 3 Avril 1SS4 «3U©TroXEM. - 1® CENT, H. 88 Vendredi S Avril I3S4 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mots. B mois. t moi». 1 ta. BELGIQUE s Fr. 2.00 4.00 8,00 16.00 UNION POSTALE 8 Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On t'abonne in bureau du Journal eî dans tous les bureaux de posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIES 6AND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GAND S80MHEMENTS ET ANNONCES : " RÉDACTION » Téléphone JUS* Téléphone | S ANNONCES Poar ïa ville et les Flandres, s'adresser an bnreara $sj ïonrnal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. jseïjliealioss de M. de Broqueville Les débats sur l'interpellation Devè-. nous ont valu une nouvelle édition, eviie et corrigée, des explications de [. de Broqueville. Elle n'est guère us intéressante que la première. Et nous n'y mettons aucun parti lis. Nous avons lu le discours du minis-e avec beaucoup d'attention : nous v avons pas trouvé les assurances pré-ses qui auraient anéanti les critiques. M. de Broqueville n'a pas contesté l'iivaiteu des "inquiétudes", mais U d'avis que "le bon sens national" prendra le "dessus". C'est d'une bel-confiance et nous l'admirons, mais us nous en voudrions de la parta-îi, car elle donne des gages bien fatoires. lesquels ? Les périodes ronflantes ministre. Lisez-les : "D'échelon en échelon, nous gravis-13 les sommets qui nous rapprochent de Jéal au point de vue matériel et mo-I, Au lendemain de nos grandes manœu-îs, un offeier français faisait, dans une tnde revue, un vif éloge de notre ar-!e, Il la disait très supérieure à certai-s critiques. Les positions d'arrêt de :{e et Namur ont une valeur que dansi autres pays on ne contestera point. iant à celle d'Anvers, dès 1914, elle lira être considérée comme la plus for-la plus redoutable du monde entier, «s allons prendre de grandes décisions ce qui concerne notre infanterie et no-artillerie, et j'espère être secondé par Chambre. " S'est-ce pas que c'est digne de con-«re les esprits les plus prévenus ? Invers sera la place forte la plus rentable du monde". Voilà une phrase liera trembler Tes stratèges de la plice et de la Triple Entente. De tesbourg à Paris et à Londres, de tei»à Vienne et à Eome, le télé-jwfe aura inondé du flot de l'élo-race de M. de Broqueville, les chan-raes et les états-majors. Si les af-fflations solennelles de notre pre-ler ministre peuvent répandre la leur sur l'Europe attentive, peut-® M. de Broqueville aurait-il droit 1 explosions de la gratitude nationa-roais nous craignons fort que la ®e flûte du ministre de la guerre soit tolérée dans le concert euro-® qu'au même point que la partici-N de Tartarin à un congrès d'ex-îrateurs...de Broquevill© a parlé avec dis-pion do la question des forts, mais discrétion il s'est plu à l'exagé-^elle l'a fort bien servi. Aussi M. fl5'> député libéral de Louvain et ? officier supérieur d'artillerie, '■'pu synthétiser la situation en di-° 1ue nous avons "des canons sans 5 et des forts sans canons". ,n ^ipistre a paru avoir été mis si aise par cette interpellation et 1"sest pas privé de railler l'intérieur. Pourtant, comme l'a dit M. f ce n'est pas manquer de pa-que de signaler les fautes et ;fWs commises dans l'organisa-! «e l année. Parbleu ! C'est le rô-i °PPosition de signaler les er->> de dénoncer les fautes, de déve-r les critiques qu'on peut adres-y "r?anisation et à l'administra-15 r'i ar!î^e- Ce n'est pas seulement t, °e> cest un devoir patriotique , c'emplit. Elle est là pour cela ! fcl** î'emP'i' elle sera sans re-p,;.'] 'our ayant à faire face armée risquera de ne 10 & 'a hauteur de la situation. 'iwstten scalaire an Sénat —♦— ** rapport de M. Fléchet '•'iconstitutionnalité du projet l ,®?llat commence la discussion h (, ?1,scpjaire. On sait que le rap-C'1 redl8é Par M. Elécbet. fou Un travail très documenté ! 1Dnlii'Cr°/0ns "Presser os lecteurs I isiton n quelques extraits de ce ré- ire clérical COntre PO^ique sc°- leur S31™/116114 comiûent le rap-projét • re l'iuconstitutionnalité ^ PROJET £grp En ^CONSTITUTIONNEL 'e cIiestkir|11'' Proîe"fc de loi scolaire, Se:. ce ProiPtSïavf'- angoissante, se N que 1,;' , 101 ne sort-il pas de r^Bce ont' + .^ateurs de notre indé-"stitutmn? 6 Par ^'article 17 de Avant la révolution de 1830, la loi ba-tave du 3 avril 1806 était en vigueur. Cette loi attribuait au gouvernement des Pays-Bas les droits les plus absolus en matière scolaire1. Nul ne pouvait enseigner, même dans une école privée, s'il n'était porteur d'une autorisation émanant du ministre ou d'un brevet ou diplôme délivré à la suite d'un examen par une commission provinciale d'instruction. Des peines étaient édictées contre ceux qui enseignaient dans une école primaire sans se trouver dans les conditions \oulues. La liberté de l'enseignement était donc très restreinte et immédiatement après la révolution belge, le 12 octobre 1830, un décret du gouvernement provisoire portait : "Les arrêtés qui ont mis des en-" traves à la liberté de l'enseignement " sont abrogés". Il y avait donc une réaction contre le régime de centralisation car, par cet arrêté et par l'article 17 de la Constitution. toute action directe sur les écoles des oommunes< et les écoles privées était enlevée au gouvernement. Une période de réaction violente suivit • elle dura environ deux ans. Des écoles publiques furent supprimées d'un trait de plume et dans beaucoup de localités où les établissements communaux furent maintenus il s'élevait des écoles privées qui firent une concurrence redoutable à l'enseignement public. Une circulaire de l'administrateur général de l'instruction publique du 25 janvier 1831 constate que "des vues " étroites, des passions aveugles ou des " intérêts privés ont faussé le principe " incontestable de la liberté de l'ensei-" gnement et l'ont même parfois violem-" ment détourné de son but naturel." Le gouvernement essaya d'amener les communes par la voie des conseils et par l'appât des subsides à accomplir leur devoir en matière d'enseignement primaire, mais il se garda bien d'encourager la concurrence faite par l'école libre» à l'école publique. Telle fut la situation après la révolution de 1830. Elle montre clairement que la transaction intervenue entre libéraux et cléricaux par le vote de l'article 17 de la Constitution, établissait la liberté de l'enseignement sans limites et sans contrôle mais n'engageait pas les pouvoirs publics à subsidier l'enseignement libre, et surtout ne tendait pas à faire payer cet enseignement par le Trésor pour faire; disparaître l'enseignement public.Le législateur de 1842 s'est inspiré des mêmes principes, car la commune ne pouvait être dispensée d'établir elle-même une école que lorsou'ily était suffisamment pourvu aux besoins de l'enseignement primaire par les écoles privées et, le 05 mars 1857, M. le ministre De Decker disait dans une circulaire : " La question de savoir si une com-'' mune peut accorder à une école privée "adoptée autre chose qu'une indemnité " pour l'instruction gratuite, des enfants " indigents doit être résolue négative-" ment. " Les écoles privées adoptées ont droit " à une rémunération convenable du " chef de l'instruction gratuite des in-" digents et elles n'ont pas droit à autre " chose." Mais, peu à peu, l'école adoptée et l'école libre disparurent 'et dans les dernières années d'exécution de la loi de 1842, l'école communale était devenue la règle. Comme on le voit la liberté subsidiée a fait du chemin et les revendications des catholiques de 1914 ne ressemblent plus à celles du parti catholique de 1830 sur lesquelles s'est faite la transaction de l'article 17. Du reste, comme l'a démontré excellemment à la Chambre des représentants du 3 décembre 1913 M. Louis Huysmans : " Les textes de la Constitution sont " tellement clairs et formels qu'il suffit " de les lire attentivement et de les met-" tre en regard des dispositions du pro-" jet pour être convaincu que celui-ci " les viole manifestement. " Que porte, en effet, l'article 17 de " la Constitution 1 Le paragraphe 1 dit : " L'enseignement est libre ; toute me-" .sure préventive est interdite ; la ré-" pression des délits n'est réglée que " par la loi. " Il est donc défendu aux pouvoirs pu-" blics, c'est-à-dire à l'Etat, à la légis-" lature, aux administrations publiques, " d'intervenir à aucun titre dans l'ensei-" gnement libre, ni par voie préventive,. " ni par voie de contrôle ou de régle-" mentation. Us ne peuvent l'astreindre " à aucun contrôle, ils doivent s'inter-" dire toute immixtion dans la création " cles écoles libres, dans leur organisa-" tion, dans le programme de leurs étu-" des, dans le recrutement de leur per-" sonnel, dans la fixation des traite-" ments de® membres de celui-ci, dans la " discipline à leur imposer, dans la ré-" pression de leurs écarts, sauf la ré-' pression des délits qu'ils viendraient à "commettre; en deux mots, liberté ab-" solue, absence de tout lien, comme le " disait feu Jules Bajra. " Anrès avoir rendu cet hommage k " la liberté, les constituants devaient né-" cessairement songer au devoir, et ils " n'y ont pas manqué, qui incombe à tout Etat civilisé, d'organiser l'ensei- b "' gnement et l'éducation du, peuple. C "' devoir, ils l'ont défini — ils l'ont rap " pelé plutôt que tracé dans le para *' graphe S de1 l'article 17, qui est conçu "' lui aussi, dans des termes tellemen " nets, et clairs qu'il n'est pas suscepti " ble d'interprétations diverses: "L'ins " traction publique donnée aux frais di " l'Etat est réglée par lai loi." " Il signifie clairement qu'il y aun " dies écoles publiques où l'enseignemen " sera donné aux frais du Trésor public " et que cet enseignement — et cet en " seignement-là seul — sera réglé par h " loi. " Et en présence de dispositions auss " formelles, aussi impératives, on s< " demande vraiment comment il est po» " sible de prétendre un seul instant qu'i " serait permis à l'Etat, c'est-à-dire auj " pouvoirs publics, d'organiser par la lo: " et l'enseignement public et l'en " seignement libre, et de: payer, è " l'aide des deniers du Trésor public, " les frais de l'un et de l'autre, de l'en " seignement confessionnel comme de " l'enseignement national. " C'est cependant ce que fait le pro-" jet en discussion. " On ne conteste pas qu'on veut assi-" miler l'enseignement libre a l'ensei-" gnement public, lui accorder les mê-" mes droits, lui donner les mêmes ga-" ranties ,qu'à celui-ci. Comment, d'ail-" leurs, pourrait-on essayer de le nier er "présence du texte même du projet de " loi et des documents qui s'y ratta-" cheat? " En effet, que nous propose-t-on 1 " Voyons tout d'abord le titre du pro-" jet; voici comment il est conçu: "Pro-" jet de loi modifiant la loi organique " de l'enseignement primaire." " Cette loi ne devait donc organiser " que l'enseignement public, puisque " seul il peut être organisé par la loi ; " rarfcicle 17 de la Constitution le dit " expressément. Or, vous incorporez "dans la loi organique de l'enseigne-" ment primaire, qui ne peut concerner " que l'enseignement public, vous incor-j " porez, dis-je, l'organisation de l'ensei-" gnement libre, c'est-à-dire de l'ensei-" gnement confessionnel. Et, d'un bout " à l'autre de votre loi, la confusion est "complète; vous légiférez pour l'un et " pour l'autre de ces deux enseigne-" ments, vous vous préoccupez de la " fixation et du payement des traite-" ments des instituteurs de l'enseigne-" ment libre comme de ceux de l'ensei-" gnement public; en un mot, plus au-" cune distinction entre l'enseignement " libre et l'enseignement public, l'un et " l'autre sont mis sur le même pied par " la loi." Et à l'appui de sa thèse, M. L. Huysmans a invonué l'opinion do M. Woeste qui, en sa qualité de rapporteur de la loi de 1895, écrivait dans son rapport : " Quant aux instituteurs libres, ils s'attendaient peut-être à ce que le projet de loi, tout en améliorant la position des instituteurs officiels, contînt des dispositions analogues en leur faveur. A envisager leur cause d'un point de vue absolu, elle devrait rester complètement étrangère à l'action de la loi. " Cependant, il ne faut pas oublier qu'ils rendent au moins les mêmes services que les instituteurs officiels et que,s'ils n'existaient pas, il faudrait augmenter le nombre de ces derniers. C'est pourquoi, lorsou'ils demandent que leur position soit prise en considération, ils élèvent une réclamation qui mérite un examen bienveillant. " Il paraît d'abord rationel de leur accorder les mêmes exemptions de milice qu'à leurs collègues de l'enseignement officiel. Mais comment majorer leurs traitements, comment leur assurer des pensions par la loi ? " Ils ne sont pas fonctionnaires ; ils ne sont ni nommés ni révoqués, ni payés par l'autorité publique. Lai liberté s'accommoderait mal, du reste, de la détermination dans la loi du taux de leurs traitements." Du moment où des subsides sont accordés aux écoles libres, il faut bien que l'on s'assure si ces écoles sont des écoles sérieuses, mais, en dehors de là, l'intrusion de la loi ne s'expliquerait pas. C'est dono à tort que l'on argumente de l'art. 9 de la loi de 1884, qui fait dépendre l'adoption de certaines conditions, pour prétendre qu'on peut ajouter à ces dernières celle d'accorder aux instituteurs un traitement à fixer par la loi. L'article 9 détermine ce qui est indispensable à l'existence d'une école; il ne va pas et ne peut aller au-delà. Il convient, en outre, de remarquer qu'il ne peut être question pour tous les instituteurs libres des traitements d'un import égal ; beaucoup d'entre eux sont des congréganistes et ceux-ci peuvent se contenter d'i;n traitement moindre que les instituteurs laïcs. " Mais, hâtons-nous de l'ajouter, il y a lieu d'espérer que les subsides accordés à l'enseignement libre exerceront sur les traitements du personnel enseignant une heureuse influence1. "Ce qui est vrai des traitements l'est aussi des pensions..." D'après M. Woeste, il y avait donc en 1895 un obstacle constitutionnel à régler l'enseignement privé par une loi. Cette inconstitutionnalité n'est pas présente et tous les merabres du Sénat qui veulent rester fidèles à notre pacte fondamental doivent repousser la loi. Echos & Nouvelles " ht mlslen de U Ceoiiltaiioa M. Vanderveldei interpellera le gouvernement à l'occasion, de la discussion du budget de l'intérieur. L'interpella-ï tion portera sur les déclarations du chef J du cabinet, au lendemain de la grève 1 générale, en ce qui concerne la revision de la Constitution. b %%% ta gsstlon financière tfu gsnrernernsnl elérleal Le secrétaire du conseil national diu , parti libéral a fait paraître une brochure _ de cent pages, sous le titre de : " La r gestion financière du gouvernement cléri-1 cal ". Cette étude documentaire, qui est sui-' vie d'une table analytique, est spéciale; ment destinée à nos propagandistes, qui y trouveront un exposé détaillé sur les : lois d'impôts des cléricaux depuis 1884, sur les divers expédients dont ils se sont servis pour faire clôturer leurs budgets en boni, sur leurs gaspillages effrénés, sur la dette publique, sur les plus-values des recettes, sur la loi militaire oui a servi de prétexte aux nouveaux impôts, sur les finances congolaises, sur les conséquences budgétaires de la loi scolaire, etc., etc. 'L'exemplaire se vend 30 centimes. Le prix par cent exemplaires est fixé à 20 fr., plus les frais d'envoi. Les groupements libéraux qui désirent répandre séparément le chapitre sur les gaspillages (il comprend seul plus de 40 pages), peuvent obtenir des tirés à part pour 9 francs le cent, plus les frais d'envoi, mais ils ne pourront être livrés que lorsque toutes les commandes pour la brochure entière seront parvenues au secrétariat (17, rus de la Presse, Bruxelles). Il y a donc une urgence extrême à les lui adresser. Celui-ci prie instamment les cercles libéraux régionaux de se mettre en raoport directement avec leur association d'arrondissement au sujet des dispositions qui sont prises par le conseil national en vue de la propagande électorale. l la Ups de l'enBeiineneiit M. "Emile Vandervelde, membre de la Chambre des représentants, vient d'être ■élu vice-président de la Ligue de l'enseignement, en remplacement de M. Hector Denis, décédé. %%% ViBntqaln Le mot a changé de signification. Il est employé aujourd'hui pour désigner les jeunes femmes qui, dans les grandes maisons de couture, portent les modèles nouveaux de toilette féminine, les exhibent.Ne trouvez-vous pas que, dans cette nouvelle acception, ce mot a quelque chose de froissant, de diminuant pour celle®,à qui il est appliqué. Un mannequin, c'est une1 chose. Et ce® belles jeunes femmes, ce>s jeunes filles qui gagnent leur vie ne sont pas des choses : ce sont des êtres souvent charmants, des êtres qui aiment, qui peinent, qui souffrent quelquefois. Mannequin. Le mot a quelque chose de froidement indifférent, dé crue1!, en tous cas de très irrespectueux. Sans doute, ceux qui l'emploient n'y mettent point d'intention blessante. Mais tout de même, l'expression dit trop l'assimilation à l'instrument, à l'accessoire mécanique. 11 est d'autant plus blessant qu'il s'applique généralement à de la jeunesse, à de la beauté, à de! la belle vie vibrante. *** Les grès tirages Le grand journal le "Times'', nous l'avons annoncé, a réduit le prix de son numéro : son tirage est monté de 60,CX>9 à 250,000. Or, les demandes affluent, et le tirage, pour satisfaire toutes les réclamations, devrait atteindre 600,000 environ.Notre grand confrère anglais va, donc modifier tout son outillage, et devenir un journal capable de répondre aux vœux du grand public. Lx eolleetlcn Spoelbereh de Lovenjtml On sait que le vicomte Spoelbereh da Lovenjoul a légué à l'Institut de France la merveilleuse bibliothèque qu'il avait réuniel dans son hôtel du boulevard du Régent, à Bruxelles. Ces collections ont été installées à Chantilly, non loin de la demeure des princes de Condé, rue du Connétable^ dans l'ancien couvent de St-Joseph de Cluny. Elles seront accessibles, non aux curieux, mais aux tra-vailleurs, lesquels devront observer un règlement très miinutieuix : une commission de membres de l'Institut aura toute autorité pour délivrer ou refuser lès cartes d'admission, permettre ou interdire la communication ou la publication de tel ou tel document. Cette réglementation se justifie parfaitement, car les documents de lai bibliothèque Spoelbereh isomt uniques. Us sont toute, l'histoire diui romantisme : il y a là des revues et périodiques innombrables, des édition® originales, des livres annotés par leurs propres auteurs, et surtout des correspondances autographes, des manuscrits, des notes et des carnets de famille, tout ce que l'archive secrète comporte de plus personnel et die plus in time. Qud de secrets brûlants ou mélancoliques doivent y êtrel inscrits ! Il y a là aussi sept millel lettres adressées à Sainte-Beuve par seis contemporains, un volume composé de billets à ordre souscrits par Balzac, des albums de caricatures et de dessins de Musset et de' Mérimée. M. Georges Vicaire, conservateur de lai bibliothèque, n'a pas mis moins j de trois ans à en dresser un catalogue, dont la publication rendrait de grands services à toug ceux qui s'intéressent à l'histoire du1 romantisme. %%% Peur l'école vivants M. E. Blanguetrnon, inspecteur d'Académie, dédie à ses instituteurs et institutrices de la Hautef-Marne, un joli livre qu'il intitule " Pour l'école vivante C'est un recueil d'articles dé] à publiés et de notes prises au cours de visites et d'inspections, avec une ohairmanta préface de M F. Buisson. L'auteur et le préfacier, dit un chroniqueur de la "Revue de l'Instruction publique en Belgique", sont animés de la même foi dans l'école nouvelle, mais leur optimisme confiant n'obscurcit pas chez eux la conscience de touit ce qui reste à faire. *' Pour l'enfant, dit M. B'anguernon, après lea Goncourt, il n'y a de bon que les choses exquises et il faut lire ces essais pour voir jusqu'à quel point l'auteur voudrait remnlacer un enseignement encore verbal et extérieur par une démarche spontanée de l'enfant vers les choses. Tout en admirant d'ailleurs Ja conviction avec laquelle on réagit contre l'instruction livresque, on ne peut s1'empêcher de relever quelques exagérations : n'est-ce pas nier l'-existence des facultés imaginatives chez l'enfant que de blâmer sérieusement un instituteur d'avoir parlé des papillpns et des roses au mois de février? N'est-il pas aussi urgent de cultiver1 l'imagination que d'exercer l'odorat ou la vue? Aussi sou-haite-t-on avec M. Blanguernon de voir la poésie concourir à l'éducation des enfants, dès l'âge le plus tendre. On voudrait leur voir lire' de beaux vers de Ronsard, Du Bellay ou Banville, chantant la nature avec un sentiment simple et juste, de nobles récits pleins de courage et d'héroïsmie. Si M. Blanguernon était inspecteur en Belgique, il serait probablement plus convaincu encore, de la nécessité d'une précoce initiation littéraire.Billet bruxellois —— 1" avril. Un dernier mot, voulez-vous, quant à l'affaire De Ceuninck 1 II a été dit à la Chambre par le ministre de la guerre et M. Monvil'i© s'est bien gardé de le contredire. M. de Broqueville a fait allusion aux critiques de M. Monville relativement à des retards qui se sont produits dans la construction de certains forts et redoutes de la place d'Anvers. ^ Voici ce qu'a dit le ministre, s'il faut s'en ra-ppo'rter au "Compte rendu analytique" : " Le général Van Sprang et son chef d'état-major, le général I)© Ceuninck, n'avaient pas à s'occuper db la construction de cette partie des forts. " Le chef d'êtat-major est parti il y a près de deux ans, et le gouverneur il y a près d'un an, c est-à-dire à une. époque où il ne pouvait être question de défendre des "forts qui n'étaient pas terminés. Le général Van Sprang s'en est référé aux plans dressés par une commission compétente. " Je crois Jonc pouvoir affirmer qu'ils ont l'ait l'un et l'autre leur devoir. C'est ei vrai qu'il y a près d'un an, un certain nombre d'e forts étant sur le point d'être terminés, j'ai fait venir chez moi le sous-chef d'état-major et je lui ai dit qu'il y avait lieu de confectionner le plan de défense le mieux adapté aux travaux qui avaient été exécutés! " C'est ce que nous avions dit et les déclarations du ministre- confirment complètement les nôtres, avec cette réserve que le ministre eût pu s'adresser au chef de l'état-major général de l'armée 't non pa® à son sous-chef. M. Monville a ensuite dit qu'on l'avait mal compris. Il a ajouté: " Je ne^ veux évidemment pas revenir sur l'incident, étant donné que des motifs de santé déterminent le général De Ceuninck à prendre sa retraite. Je rends bien volontiers hommage -aux services que les généraux Van Sprang et De Ceuninck ont rendus au pays. Je me1 lancerais dans la voie de récriminations inutiles si je recherchais s'ils ont, "avec assez d'énergie, réclamé du ministre les moyens de mettre -en bon état la position qu'ils avaient à organiser. " Si M. -Monville a des recherches à faire dans oe sens, c'est qu'il n'est pas bien sûr du fait auquel il fait allusion. Il aurait mieux valu se taire. Passons... Il_ est donc établi que toutes les fantaisies reprochées à M. le lieutenant général (De Ceuninck n'ont jamais exù'ué et qu'il n'y a rien à lui reprocher en dehors du fait... d'avoir déplu à la ca-marilla qui entoure le ministre. Et maintenant le "Petit- Bleu" peut à l'aise, s'il le veut, continuer à attaquer et à injurier un des chefs les plus émi-nents et les plus estimés de l'armée. Ça n'a pas d'importance. INTERIM. 13 mile entre les ports Mips ^ -t—3x§>3jC<jXI>-*~ M. le député anversois Vandeperre, auteur de De Maasbevaarmaking, travail que nous avons analysé, a reproduit le 27 mars, en séance de la Chambre, plusieurs vérités, déjà émisés dans cet ouvrage, et au sujet desquelles nous avons marqué notre accord. M. Vandeperre dit notamment: "Il faut qu'à un port bien outillé soit attaché un réseau perfectionné de chemins de fer et, de canaux". ' ' Il importe que notre commerce dispose de moyens de transports peu onéreux","Il faut que la ville d'Anvers et l'Etat s'entendent pour exploiter les installations du port au mieux de l'intérêt général " La question de la direction du port par une administration responsable, au sein de laquelle tous les intérêts seraient représentés!, est à examiner sérieusement. Ce problème se posera bientôt dans toutes les villes ". Ces axiomes ne sont pas seulement vrais pour Anvers, ils le sont également pour les autres ports, entr'autres pour G and et pour Bruxelles. C'est pourquoi, on se préoccupe, dans ces centres maritimes, de l'appropriation d'un ensemble de voies de navigation convergeant vers leurs bassins. Et, à ce propos, nous ferons remarquer à M. le représentant, qu'il n'est pas équitable de réserver un mode différent à une section quelconque du réseau navigable national, la réfection de celui-ci devant s'opérer d'après un mode conforme et rester homogène, puisque national. Que M. Vandeperre accepte donc que d'autres ports qu'Anvers bénéficient du régime qu'il sollicite pour sa ville d'élection. Nous n'avons pas attendu l'expose du député d'Anvers pour affirmer qu'un port créé par les ressources combinées de plusieurs pouvoirs publics devait, en toute justice, être administré par un organime composé proportionnellement par des délégués de ces pouvoirs, auxquels seraient adjoints des représentants des intérêts des clients du port. Mais là où tout a été fait par les deniers de la commune, celle-ci défendra jalousement la gestion exclusive de son bien. Où nous nous séparons catégoriquement de M. Vandeperre, c'est quand il prétend que : ''c'est pour Anvers seule que les réductions de tarifs — pour marchandises — pourront être consenties, puisque les transports vers Anvers augmentent sans cesse". A ce compte, les tarifs pour voyageurs vers Bruxelles devraient être considérablement abaissés, nul point du railway n'attirant autant la circulation. La méthode nouvelle est une énormité, aussi absurde que la diversité des taxes de navigation. Puis, à quoi rime cette remarque que les ports d'Ostende, de Bruges, de Gand, et d'autres, " ne rapportent rien directement à l'Etat? " Et des ressources retirées par l'Etat sur la richesse provoquée par le trafic maritime — par exemple à Gand et à Bruxelles —• il n'y a donc pas lieu d'en tenir compte? Les Gantois seront quelque peu étonnés de cette façon de comprendre la solidarité économique entre villes d'une même nationalité. Quant aux Bruxellois, ils feront observer -— que cette insistance leur soit pardonnée — qu'ils paient plus du quart des contributions directes, et que, si le gouvernement avait appliqué le système financier de M. Vandeperre, le canal de Charleroi serait terminé depuis longtemps, l'ouverture du canal maritime du Bupel serait une date entrée dans l'histoire, et que le prolongement des canaux brabançons vers le Limboarg serait en voie d'exécution.Tous ces progrès, nous les réclamons sans défaillance, inlassablement, comme M. Vandeperre revendique résolument ceux qui feront d'Anvers ce que nous voudrions que fût notre métropole maritime : le premier port continental. Mais nos procédés diffèrent : pour faire triompher nos desiderata, nous n'avons jamais déconseillé, ni critiqué les travaux dont profitaient Anvers, Gand, Ostende, Bruges et Zeebrugge. Quand même nous jugions que des fautes étaient commises, que des entreprises hasardées étaient tentées, nous ne condamnions personne, supposant toujours qu'un dessein louable inspirait les promoteurs de l'oeuvre vouée 4 l'insuccès.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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