La Flandre libérale

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s.n. 1914, 13 März. La Flandre libérale. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j09w08z52g/
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40* Année - Vendredi 13 Mars 1914 QUOTIDIEN. - 10 CENT. H. 72 ~ Vendredi 13 Mars I9i4 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. 8 mois. I moli. 1 u, BELGIQUE : Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE : Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On a'abonna aa bureau du Journal et dans tous les bureaux de posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE 8AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, G AND ABONNEMENTS ET ANNONCES i - RÉDACTION -Téléphone 32 Téléphona 13 ANNONCES Four la ville et les Flandres, s'adresser an trareaa éa Journal. _ Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser à l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. j.-j. tasseau et l'Eglise eathollpe L'Eglise n'aime pas le XVIII8 siè-:1e, Cela se conçoit : Voltaire, Diderot, es Encyclopédistes, J.-J. Rousseau mt, par leurs écrits, contribué à préparer la Révolution qui jeta' par terre 'ancien régime et ébranla dans ses fon-lements l'Eglise catholique. • Mais de tous les écrivains du [VIII0 siècle, c'est J.-J. Rousseau lue l'Eglise a le plus persécuté et m'elle hait le plus. Dans son livre revissant sur le Romantisme français, J. P. Lasserre '— écrivain catholique ont nous avons signalé tout récem-' îent les conférences sur Renan — a onsacré un long chapitre, injuste et iolent, à J.-J. Rousseau, auteur res-ionsable de l'anarchie et de l'indivi-Inalisme romantiques. L'an dernier, à 'occasion des fêtes en l'honneur du ihilosophe genevois, la meute cléricale l'a pas manqué d'aboyer et de courir «s à Jean-Jacques. D'où vient cette colère? On com-irend que les catholiques détestent 'oltaire, écrivain sceptique et néfa-eur; on s'explique moins leur achar-lement contre Jean-Jacques, qui, en omme, est un esprit profondément religieux, qui, dans la Profession de foi k Vicaire savoyard, s'est inspiré de l'Evangile, qui dans toutes ses œuvres s'est montré préoccupé de morale et d'éthique. Cependant, la haine des catholiques à l'égard de l'auteur du Contrat social nlest pas récente. Quoique Rousseau ait proposé à la société impie et athée du XVIIIe siècle un idéal moral élevé, fondé sur la religion naturelle, et que les théories lu Vicaire savoyard fussent pleines de fémur et de piété, le philosophe genevois n'a pas rencontré, au XVIIÏe siè-, île déjà, d'adversaires plus ardents que le clergé catholique. Celui-ci aurait dû cependant, semble-t-il, se réjouir de voir un écrivain laïque célébrer l'Evangile, admirer Jésus et vénérer la Divinité._ Tout u contraire, sitôt que parut I l'Emile, l'archevêque de Paris, dans un mandement célèbre, condamna "le dit livre, comme contenant une doctrine abominable, propre à renverser la loi naturelle et détruire les fondements de la religion chrétienne, établissant des maximes contraires à la doctrine evangélique ; tendant à troubler la paix des Etats, à révolter les sujets contre l'autorité de leur souverain ; comme contenant un très grand nombre de propositions respectivement fausses, scandaleuses, pleines de haine contre l'Eglise et ses ministres, dérogeantes <*u respect dû à l'Ecriture Sainte et à la tradition de l'Eglise, erronées, impies, blasphématoires Après cela, Jean-Jacques n'avait Qu'à bien se tenir ; il quitta la France et l'Emile fut solennellement brûlé 6lir la place de Grève. Notez que la Profession de foi du I Maire savoyard — que visait principalement le mandement — est, suite Jules Lemaître, peu susnect de Rousseaulâtrie", le plaidoyer le plus éloquent en faveur du spiritualisme : idées qu'y exprime Rousseau sont wen modérées et empreintes d'un vé-ntable esprit de conciliation si on les compare à celles qu'il défendra dans le Contrat social. vt? v*ei1^ donc la colère des gens d Eglise contre notre philosophe? est que Jean-Jacques, tout simplement, était fort mal venu de prêcher j eu la morale à de petits abbés ga-™s, à des prélats épicuriens qui, en chaire, supprimaient le signe de la croix, évitaient même de parler, dans Jeurs sermons, du Christ et des Ecrites: il y a, à ce sujet, de bonnes pages on s'en souvient peut-être -—• ^ans l'Ancien régime de Taine. Chamfort, esprit charmant et fin, a caractérisé d'un trait délicieusement fonique la hiérarchie ecclésiastique du emps : "IJn simple prêtre, un curé oit croire un peu, sinon on le trouvent hypocrite ; mais il ne doit pas non Pus être sûr de son fait, sinon on le ouverait intolérant. Au contraire, le m t ficaire peut sourire à un propos ; ?7e 'a religion, l'évêque en rira tout T) ai1','e cardinal y joindra son mot". J utade, sans doute, que ce mot de amfort ; mais si l'on y regarde de ies' Jj® verra que très souvent les pSe€^e passaient ainsi. riTv.ons®z de quelle étrange façon se thiW? ron? ^ans un tel milieu les ! vovar?S .en^-ousiastes du Vicaire sa-1 si Wofonde°bleS' impr^nées à'une f°i dan!fr"i?ac^e8' d'autre part, nrônait I QS 1 EmiIe la tolérance religieuse la plus large": autre grieî du haut clergé contre l'écrivain. L'Eglise catholique n'a jamais compris, à aucune époque de l'histoire, qu'on pût mettre les diverses confessions religieuses sur un pied d'égalité. Au XVIIIe siècle, comme auparavant, on faisait la guerre aux "hérétiques", impitoyablement. A la veille de la Révolution, en 1780, l'assemblée du clergé déclarait encore " que l'autel et le trône seraient également en danger, si l'on permettait à l'hérésie de rompre ses fers Or, Rousseau, dans la Profession de foi du Vicaire savoyard, réclame pour toutes les religions les mêmes droits ; dans toute son œuvre, il s'élève contre l'hypocrisie de ceux qui, ne croyant pas, accomplissent néanmoins les cérémonies d'un culte; il prêche, enfin, une religion et une morale qui se fondent sur le cœur et sur la raison : comment l'Eglise catholique se serait-elle accommodée, comment pourrait-elle jamais s'accommoder d'une philosophie si généreuse, si humaine, si rationnelle, mais par là même si opposée au Dogme romain immuablement figé et non susceptible de progrès? La tolérance et la raison humaine, ce sont deux choses que l'Eglise n'.a jamais comprises. Elle les a condamnées dans Rousseau ; elle ne pourrait d'ailleurs leur reconnaître droit de cité qu'en se condamnant elle-même. P. H. a Billet bruxellois —W—■ 1>1 mars. On se rappelle le succès de la manœuvre imaginée par M. Renkin, lors de l'interpellation Yandervelde sur les exploits des missionnaires au Congo. Prévenant Pinterpellateur et usant de son privilège ministériel, M. Renkin prit la parole ie premier, prononça un grand discours et détruisit l'effet des révélations que devait faire le leader socialiste. M. Renkin s'est souvenu du précédent, et hier encore il prit la parole le premier, mais, se méfiant à juste titre, et désirant un succès complet, il s'assura la complète sympathie des journalistes parlementaires en leur faisant parvenir un compte rendu sténographié de son discours au moment où il se levait. Et ainsi nos confrères purent faire, en l'honneur du ministre, quelques parties de manille fort tranquillement. Les journaux eurent beau tailler dans le discours, M. Renkin eut ses trois colonnes partout... ce qui lui a permis, ce matin, de se frotter les mains-.._ C'est d'ailleurs bien joué. Mais si impressionnante que soit cette stratégie, elle ne doit pas nous empêcher de rester froid. Depuis quelques mois ceux qui s'étaient livrés à un bluff grossier autour du Congo et surtout du Katanga paraissaient embarrassés devant l'énormité du déficit. Gomment réclamer des sacrifices de centaines de millions, dans pareilles circonstances 1 M. Renkin, colonial de longue date — on sait qu'il fut administrateur des Grands Lacs avant d'être ministre — s'emparant des trompettes de la Renommée par un assaut bien conduit, claironne sa confiance et son optimisme. C'est son rôle. Malheureusement pour lui — et pour les autres — l'effet, à la Chambre, a complètement raté. Toute la gauche est restée soucieuse et méfiante et les coloniaux les plus décidés se sont gardés, avec raison, d'applaudir. Il y a un vieux proverbe flamand qui paraît, en effet, admirablement de circonstance. C'est celui qui dit: " Klappen zijn geen oorden ". M. Renkin a bien parlé, mais il n'a rien démontré. Il a fait de vagues promesses, ouvert de merveilleux horizons, et s'il fallait l'en croire, nous aurions le plu3 grand tort, aujourd'hui comme en 1908, de ne pas abandonner tous la Belgique pour prendre le prochain bateau de Borna. Quant à ceux qui ont des capitaux, ils seraient impardonnables s'ils n'apportaient pas leur dernier radis à ceux qui daignent, en Bourse de Bruxelles, leur offrir des titres katangais. Cet optimisme aurait peut-être produit quelque effet il y a quelques _ années. Mais nous «avons aujourd'hui ce qu'en vaut l'aunie. M. Renkin a voulu donner un tremplin à ceux qui doivent nous préparer à aborder l'examen de son fameux plan financier, l'an prochain. Très bien. Mais ces sauteurs ne nous troubleront pas. M. Mechelynck a d'ailleutrs immédiatement répliqué, et fort bien, que dans les circonstances où nous nous trouvons, il faut de® chiffres et des faits. C'est à ce propos qu'il faudra revenir au discours de M. Renkin. Nouvelle perte, et sensible, pour le Parlement : M. Ferdinand Fléchet renonce à son mandat. C'est grand dommage, car bien qu'il ne prît pas une' part prépondérante aux débats, M. Fléchet était une des figures les plus en vue à la Chambre, à cause de sa remarquable intelligence, de son bon sens amusé, de sa finesse narquoise. Son âsre. les travaux auxquels il s'est livré, sa grande expérience, son amabilité de bon aloi, lui donnaient une autorité dont il usait avec prudence et au service de laquelle il mettait le charme d'une conver sation dépourvue de pédantisme, fleurant bon la guoguenardise wallonne. N'empêche que c'est une crise: après M. Asou, après M. Dewandre, après M. Van Marcke, voilà M. Fléchet qui renonce à exercer un mandat trop lourd. M. Pet en hésite, on le sait, à accepter une candidature, à Hasselt, M. Mullan-dorff, qui a plus diei 70 ans, parle de s'en aller. Et M. Buisset, à Charleroi, ne paraît pas tenir exagérément à son mandat. Il a fallu, paraît-il, de vives instances pour qu'il se décidât à rester. Tout cela_ démontre que la mission du député devient de plug en plus lourde ; qu'il faut être riche pour arriver à la Chambre et pour y rester, surtout quand on n'Jiabite_ pas Bruxelles, à moins qu'on n,e soit résigné à une existence très pénible ; que l'indemnité parlementaire actuelle est ridicule ; que le travail du Parlement est très mal organisé, etc., etc. Mais on l'a déjà dit tant de fois... Echos & Nouvelles La fol scolaire an Sémt Dans sa séance de mercredi, la commission des sciencete et des arts a achevé l'examen des articles relatifs aux traitements des instituteurs et institutrices. Les amendements de la gauche1, notamment celui établissant l'égaiité de traitement pour les instituteurs et institutrices, ont été repoussés par la droite. Lis lonls Que les amateurs d'e jaunets se réjouissent: la Monnaie a commencé l'en, voi, à la Banque Nationale, des nouvelles pièces de 20 francs. Mardi, elle a fait un premier envoi de 2,000 pièces et mercredi un autre d!e 20,000 pièces. D'ici quinze jours, la frappe sera terminée. La rédaction au droit sur les sneres Les sections de la Chambre ont examiné, mercredi, la proposition d!e loi de M. Giroul, ayant pour but d'e réduire à 15 francs le droit sur les sucres. Tous les membres. de la gauche ont défendu la proposition, qui a été rejetée par les membres dei la majorité, à l'exception de M. Mabille, député die Soi-gnies, qui a voté avec la minorité dans sa section. MM. Mechelynck, Feron, Ozeray, entre autres, ont rappelé la promesse du oomte die iSmet de Naeyer d'accorder cette réduction. Les ministres présents se sont opposés à lilétite réduction, prétextant qu'elle provoquerait des perturbations dans les ressources du Trésor. La réforma de rinstrnetion contradictoire La _ réforme de l'instruction contradictoire va-t-elle aboutir 1 Il paraît que M. Carton de Wiàrt va déposer son projet de loi. _ Ce projet, qui s'inspire d'une proposition formulée jadis par M. Paul Jan-son, modifie complètement le rôle des juges d'instruction. Los enquêtas seront faites par le procureur du roi et ses substituts ; le juge d'instruction exercera en quelque sorte une juridiction de contrôle; à chaque acte de procédure, il entendra contra-dictoirement le substitut chargé <îe l'enquête et l'inculpé assisté' de son conseil. Duia il statuera. Fédératlen nationale dee Jmaas Sardes libérales Le congrès annuel se tiendra à Na-mur les 12 et 13 avril prochain. Les questiohs suivantes seront portées à l'ordre du jour: 1. Situation politique (rapporteurs: Berger, Langhor) ; 2. Œuvres libérales (rapporteur: Waelravens (Namur); 3. Assurances sociales (rapporteur : Holoffe (Nivelles) ; 4. La Société coopérative (rapporteurs Coets et Van-d'oorselaer ( Schaerbeek). Pour faciliter les travaux du congrès, il a été décidé d'e fixer au 12 avril, au matin, la séance dit» administrative (allocution du président, rapports du secrétaire et du trésorier, élections), et de faire précéder les travaux de l'assemblée plénière par un travail effectué en sections, l'une flamande, l'autre française.*** La référas de l'enseignement moyen Le "XX® Siècle" annonc'e que la commission de -réforme de l'enseignement moyen1 a tenu une nouvelle séance. Elle a résolu la question de la durée des études en adoptant les propositions suivante® de M. le directeur général Klom-pers:Il y aura six classes d'humanités atvant la rhétorique supérieure (adopté par 28 voix contre 1 et 8 abstentions) et une classe préparatoire (adopté par 30 voix contre 1 et 6 abstentions). Dans la prochaine1 réunion, la commission est appelée à décid'er à oartir de quelle classe commenceront l'étude du latin dans les deux sections des humanités latines et l'étude du grec dans la section gréco-latine' ; elle s'occupera ensuite de la détermination* des matières qui, dans la section latine, prendront la place du grec (allemand,1 ou compléments de math émathi que»). iprès le détarrel dn raliw*y Noua avons reproduit, hier, d'après le "Patriote" une note d'allure, officieuse concernant les mesures prises vis-à-vis de certains chefs et sous-chefs de> station à la suite du gâchis qui a désorganisé nos lignes ferrées. Nous avons reçu à ce propos la visite de M. Legros, ancien chef de station de Gand-S'ud, auquel il est fait, entre autres, allusion dans la note du "Patriote".Il est établi par des documents officiels dont nous avons pris connaissance, que M. Legros est en congé pour cause de maladie, depuis le 12 novembre der-niere, époque antérieure à la situation qui a soulevé de si violentes protestations. De; l'avis conforme des médecins,le congé d'e M. Legros est prolongé jusqu'à la date à laquelle il aura droit de demander sa mise à la retraite. Il est donc absolument hors de cause ; les mesures qui auraient été prises à la suite de la soi-disant en nêt-e très sévère dont parle le "Patriote" ne le concernent pas. Il en est de même, au surplus, pour M. Leroy, chef de station principal de Liége-Guillemins, également cité, et qui vient d'adresser à ce sujet une lettre au "Patriote" et au "Peuple". " Il n'y a pas la moindre corrélation entre le désarroi et mon départ» affir-me-t-il; celui-ci a été volontaire et provoqué — nul ne l'ignore — par certains agissements -sur lesquels il ne me! convient pas d'insister. J'ajoute que l'administration supérieure, dans une lettre qu'elle vient d'e m'adresser, "rend hommage au zèle et au dévouement que "je n'ai cessé'" d'apporter d'ans l'accomplissement de mes fonctions". L'on voudra bien convenir que ce brevet contre-dit singulièrement celui que vous m'octroyez. ' ' Les protestations d'e MM. Legros et Leroy montrent quelle confiance nous devons avoir dans les communiqués officieux envoyés aux organes gouvernementaux.los compatriotes à l'étranger Ou nous écrit de Londres : " Samedi dernier, le C'lub belge de Londres réunissait sesi membres en son local, D'e Keyser's Royal Hôtel, pour célébrer le septième anniversaire de sa fondation. " La réunion, fort nombreuse, était honorée de la présence de Son Excellence le comte1 de Lalaing, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire d'e Sa Majesté le roi des Belges, président d'honneur du Club, et de la comtesse d'e Lalaing, ainsi que des autres membres de la légation de Belgique. Lel banquet fut des mieux réussis, selon les traditions du Dei Keyser's, et le concert, organisé par les membres du Club, eut un vif succès. " On ne se sépara que vers minuit, enchanté dte ces quelques heures trop courtes, Ihélas ! passées entre compatriotes -'. les relations commerciales itic la Callforals Le dernier rapport du consul de Belgique à San Francisco sur l'activité économiquei de ce port, signale une très grande diminution de' nos importations. Tandis qu'en 1911, le commerpe de la Belgique avec ce' port atteignait le chiffre de 1,162,992 dollars (639,768 à l'importation et 513,224 à l'exportation), il ne s'est plus chiffré, en 1912, que par 617,010 dollars, tandis qu'il était de 1,005,075 dollars en 1910 (644,664 à l'importation et 360,411 à l'exportation). Nos échanges ont donc diminué de près de moitié d'e 1911 à 1912 et de deux tiers par rapport à leur chiffre de 1910. Cet énorme recul doit avoir des causes autres que' l'état peu favorable du marché. On peut y voir, conclut le consul, une conséquence du peu d'empressement que paraissent montrer les fabri-cant« belges à étudier les besoins locaux et à étendre leur courant d'affaires avec les Etats occidentaux de l'Union. Il est, en effet, à remarquer que jamais le passage de représentants de maisons de Commerce belges n'est signa^ lé à San Francisco. Les produits les plus atteints sont nos produits métallurgiques, les verres à vitres et les huiles végétales, alors qu'en 1910, nous fournissions la presque totalité de ces articles importés par mer à San Francisco. REVUE DE LA PRESSE Vers le S. U. M. Paul-Emile Janson a publié dans la Province un article sut le suffrage universel. M. Janson estime que " notre nouveau système de recrutement militaire a créé au profit du peuple un nouveau titre au S. U. " : « Quand un pays comme le nôtre, dit-il, croit pouvoir, d'ans un intérêt collectif, imposer à ses enfants le très lourd sacrifice qu'implique la nouvelle loi militaire, il faut savoir en même temps ne pas marchander tout leur droit aux hommes loyaux auxquels un grand devoir est -éclamé. Un citoyen prêt à remplir vis-à- vis de son pays l'obligation qu'il lui doit au point de vue de la défense militaire, a toute qualité pour participer désormais à la _ vie de son pays. Les1 droits et les devoirsi doivent . toujours être réciproques, et si les citoyens d'un même pays sont égaux dans l'accomplissement de leur tâche, comme soldats, de même doivent-ils Jouir de la même stricte égalité; quand il s'agira pour eux de l'exercice de leur droit d'électeur. Cela n'empêchera pas d'ailleurs les meilleurs d'entre eux, parmi le corps électoral comme dans une armée, d'acquérir par leurs qualités personnelles de travail et de dévouement, cette vraie autorité qui fait les chefs et qui assure parfois à un seul homme, quand il est de valeur, une force exceptionnelle. On ne supprimera jamais la pluralité d'influence qu'exerce à juste titre celui qui, dans la classe ouvrière ou dans la bourgeoisie, se fait remarquer par son intelligence, son caractère et sa sincérité. Et puis, en pareille matière, la fraude_ n'est guère aisée ! le narti clérical lui-même fabriquerait moins aisément de faux grands hommes que de faux électeurs à trois voix ! » L'heure de la justice électorale a donc sonné. » ' L'Université flamande D'un article du Bien public à propos de 'l'Université flamande : " Les Flamands d'expression néerlam-daisef auront satisfaction complète le jour où ils pourront recevoir l'instruction supérieure en leur langue. Ilsi ne sauraient exiger que l'instruction supérieure en langue flamande soit "imposée1" à autrui. D'autre part, les adversaires de la " flamandisation " ne s'opposent point à ce qu'un enseignement supérieur en langue flamande soit organisé parallèlement aux courg donnés en langue françaises " La polémique a été très vive sur ce sujet, il y a quelques années. Elle a beaucoup perdu de son aigreur en ces derniers temps. C'est que le'a solutions intransigeantes font place peu à peu, dans tous les milieux raisonnables, à une solution mitoyenne, qui respecta1 la liberté de tous. " - En l'honneur de Léopold II i'Etoile belge croit savoir qu'une souscription nationale est à la veille de s'ouvrir en vue d'élever un monument à Léopold II : " Nouisi nous en réjouissons, dit notre confrère, pour l'honneur de notre pays, qui ne pouvait encourir plus longtemps le reproche d'aveuglement ou d'ingratitude. Pour notre pays, disons-nous ; car uni monument, quelque grandiose qu'il soit, ne peut rien ajouter à la gloire d'un homme d'e génie'. L'œuvre de Léopold II existe et personne aujourd'hui n'oserait en nier la grandeur. Ce roi constitutionnel d'un petit pays, et dont l'activité prisonnière semblait condamnée à s'user dans un cercle' restreint, a montré assez de vigueur d'esprit et de caractère non seulement pour servir sa patrie dans cette patrie même et pour attacher soin souvenir à tout ce qui s'est fait de grand et dfutile pendant un demi-siècle, mais encore pour créer de toutes pièces, à force de patience, de ténacité et d'énergie, un empire colonial immense, qu'il a donné à son pays natal, i " L'homme qui a réalisé une telle œuvre fera l'étonnement de l'histoire. Certes, il eut des défauts éclatants comme ses qualités, -et qui en étaient la rançon ; sans doute son caractère entier prit parfois à rebrousse-poil celui de son peuple', dont il fut séparé, parfois, par un malentendu sentimental ; mais les défauts et les erreurs de l'homme, exagérés d'ailleurs par la; malignité de quelques politiciens intéressés, n'ont exercé aucune mauvaise influence sur l'œuvre d'u souverain et leur souvenir s'atténue et va dei jour en jour s'affaiblissant. " L'heure de la justice est venue. Et puisque la Belgique devient grande, il est juste qu'elle s'honore elle-même en honorant uni Roi qui fut peut-être le plus grand' de ses enfants. " i naux ou de déclarations solennelles analogues à celles qu'ont faites, en avril 1908, les grandes puissances relativement au " statu quo " dans la mer Baltique et la mer du Nord. La Suède veut donc être en mesure de parer à toutes les éventualités en imposant le respect à l'adversaire —■ qu'il soit Russe ou Allemand — qui tenterait de violer son territoire, en lui opposant un ensemble solide de troupes bien entraînées.$$$ Actuellement l'armée suédoise se recrute conformément aux principes que préconisent lord Roberts et la " National Service League ", en Angleterre. • Dès l'école, les jeunes gens se préparent à leur devoir militaire : ils sont méthodiquement entraînés et spécialement édu-qués. Les Suédois sont astreints au service dès l'âge de 21 ans : ils font d'abord partie d'e la Bevàring ou premier ban pendant huit ans ; puis ils passent dans le second ban pendant les quatre années qui suivent ; enfin ils sont répartis dans la " Landstorm " où ils restent pendant huit ans. L'armée de première ligne compte 280,000 hommes, celle de seconde ligne, 90,000; la " Landstorm " enfin comprend 165,000 hommes. Le contingent annuel est d'environ 26,000 hommes. Suivant le colonel Re-pington, l'armée suédoise est des plus remarquables, grâce à " l'admirable esprit militaire du pays " et " au large cadre permanent " qui comprend 21,000 officiers, sergents et instructeurs lesquels se recrutent volontairement. En temps de paix, elle comprend 81 bataillons, 50 escadrons, 76 batteries de campagne et de lourde artillerie, sans compter l'artillerie de forteresse, le génie et le train : ces diverses unités sont réparties dans six divisions d'armée et dans les garnisons de Boden et de Gothland.- Quelles sont les faiblesses du système actuel ? Les cadres, d'une part, sont insuffisants, paraît-il : ils satisfont bien à toutes les exigences du service, en temps de paix, mais, vienne la guerre, ils seraient débordés. D'autre part, les troupes de première ligne ne sont ni assez nombreuses ni, surtout, suffisamment entraînées. En conséquence on estime qu'il faut augmenter considérablement le temps de service pour toutes les armes ; on prévoit en outre la création de deux nouvelles divisions d'armée, que l'on établirait dans le Norrland, province dont le territoire est considérable et où il n'y a aujourd'hui qu'un seul corps divisionnaire. On songerait aussi à développer les réserves. De la sorte, la Suède disposerait de huit divisions d'armée, qui, en temps de guerre, seraient accrues, voire doublées par l'appoint des réserves : outre cette armée de campagne solide, on aurait encore des troupes en quantité suffisante pour défendre efficacement les villes de garnison et les dépôts. On se propose également d'introduire des améliorations dans la flotte de guerre, que l'on a quelque peu négligée jusqu'ici. La situation financière de la Suède est excellente ; elle lui permettra die réaliser aisément les réformes militaires qu'elle projette; il s'agit d'ailleurs d'une question trop importante pour que 1-e patriotisme suédois, que l'on a vu maintes fois dans ces derniers terres s'affirmer d'une manière éclatante, rechigne à la dépense. En tous cas, les élections générales qui vont bientôt avoir lieu permettront au pays de se prononcer nettement à ce sujet. P. H. U flélease nationale en S* <î»— Ainsi que nos lecteurs le savent, la question de la défense nationale est au premier plan des préoccupations actuelles du,,,peuple suédois. Ce problème n'a jamais cessé d'ailleurs, depuis 1866, s'il faut en croire le " Times ", de faire l'objet des soucis des souverains suédois. Et les événements de ces dernières années ont contribué à donner plus d'importance encore à cette question : tous les partis, à l'exception des socialistes et des radicaux extrêmes, sont d'avis qu'il faut renforcer — et ce le plus vite possible •— l'armée et la marine. Sans doute, la Suède est résolue à observer une attitude de stricte neutralité dans un conflit qui mettrait éventuellement les grandes puissances aux prises : ce n'est nullement contre la Russie par exemple, qu'elle songerait à accroître ses effectifs. Seulement, on s'est dit en Suède que pour faire respecter sa neutralité il n'est encore rien de tel que de compter d'abord sur soi-même ; on sait ce qu'il faut penser des traités internatio JLe IRêve ■—*—■ Parmi tous lesi livresi qui s'adressent au gros public, aux gens du peuple et de la petite bourgeoisie, il n'en est point, peut-être, qui ait autant de succès que la "Clef des Songes". Plus de succès que la "Gùisinière bourgeoise" ou que le "Parfait .secrétaire des Amants !" La "Clef des Songes!". C'est elle que la ménagère consulte, dès le matin, quand elle a rêvét la nuit, de souris ou d'enfants nouveau-nés. C'est elle que la jeune fille feuillette avec une passion inquiète, si quelque rêve malencontreux la fait) trembler pour la sécurité de ses amours. On a beau dénoncer la croyance aux senges comme la superstition la plus ridicule qui ait jamais affligé l'humanité : cette croyance demeure vivace et profonj de au cœur du peuple.Elle est aussi vielle1 que l'humanité elle-même1. Elle durera vraisemblablement autant qu'elle. Les gens cultivés, intelligents, instruits', n'en sont pas totalement affranchis. Sans dou-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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