La Flandre libérale

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s.n. 1918, 25 Dezember. La Flandre libérale. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t43hx17g2h/
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44' Année. — Mercredi 25 DéCMibr* 1918. prix i np centimes »'/ *4. —' Mercredi 25 Déc«iRbr« 1918. 1 LA FLANDRE LIBERALE ABONNEMENTS Momentanément 2 fr. 50 par mois ou 7 fr. 50 par trimestre Pour l'étranger le port en sus. RÉDACTION, ADMINISTBATIOH* ET IMPRIMEES® ; GAND, i, RUE DU NOUVEAU BOÏS ANNONCES Pour le pris des annonces, s,adresser au btsieaa du journal. On traite â forfait La politique économique du gouvernement II. — LE COMPTOIR NATIONAL La création d'un Comptoir national «ous les auspices et le contrôle de l'Etat, en -vue de favoriser le réapprovisionnement de la Belgique en matériel et matières premières a soulevé de la part des commerçants et industriels,, des objections très vives et assez bien de défiance. Les critiques dont il a été l'objet sont cependant prématurées, car nul ne sait encore comment ce nouvel organisme sera constitué après le renouvellement de son administration, à quelles tendances il obéira, dans 'nielle mesure son intervention'se produira. On peut espérer que, sous une direction intelligente, il remplira vraiment le but que .ses fondateurs ont sans doute voulu lui assigner, à savoir d'aider le commerce et l'industrie à se procurer à l'étranger les éléments nécessaires à leur reconstitution, tout en leur laissant le plus de liberté et d'initiative possible ; c'est un appui, une collaboration que le Comptoir doit leur apporter, pour être fidèle à sa mission, et cela aussi longtemps que les circonstances le réclameront, c'est-à-dire jusqu'à ce que les transactions internationales soient affranchies des réglementations momentanées et spéciales que les perturbations économiques dues à la guerre ont rendues nécessaires. L'inquiétude qui s'est, manifestée provient surtout de ce qu'on craint que le gouvernement veuille, avec l'aide du Comptoir national, mettre en pratique un vaste système de centralisation de tous les achats à l'étranger, une formidable administration qui engloberait tout le commerce d'importation et comprendrait — naturellement — une nuée de fonctionnaires.Il est possible que certains théoriciens, amateurs de systématisations et d'expériences sociologiques, aient rêvé d'une pareille organisation, comme réalisant un de leurs idéals ; mais nous aimons à croire, après les déclarations qu'il a faites à la Chambre, que le ministre des affaires économiques ne partage pas leurs vues et considère comme nous que le Comptoir national-répond à un besoin du moment, et ne doit intervenir dans notre vie économique que dans la mesure où il est nécessaire, de par les circonstances qui ont amené sa création. M. Jaspar confirmé, d'ailleurs, que le gouvernement n'entendait pas donner au Comptoir le monopole des importations, mais qu'il estimait que les commerçants et industriels trouveraient intérêt. à passer par son intermédiaire. C'est parfait, si on laisse aux intéressés le soin d'en juger eux-mêmes, mais il ne faut pas que tout en n'octroyant pas au Comptoir un monopole de nom, il lui en réserve un de fait, par exemple en apportant de propos délibéré des entraves à l'exécution de toute transaction qui ne i passerait pas par son entremise. Actuellement chacun est aussi, en théorie, libre d'importer moyennant une simple licence, mais les obstacles à surmonter pour obtenir cette licence sont tels que l'on doit y renoncer, de sorte qu'en fait le droit d'importation pour le moment est illusoire. Pour étudier de plus près le rôle que devrait jouer, à notre sens, le Comptoir national, il nous faut envisager séparément les différentes opérations commerciales dont il pourra se charger. Achat de marchandises contiagente'es Il existait pendant la guerre dans l«s pays alliés un grand nombre de matières et de marchandises dites contingentées — pour employer le mot usité en Franco — c'est-à-dire rationnées, ne. pouvant être vendues librement en quantités illimitées. Depuis la fin des hostilités un certain nombre de ces limitations ne sont plus de vigueur, d'après ce qui a été annoncé, notamment en Angleterre, et nous venons d'apprendre par les journaux qu'en Amérique, d'une façon générale, toute interdiction d'exportation vers les pays alliés est déjà levée. Comme la Belgique sera vraisemblablement privilégiée sous ce rapport, nous pouvons espérer que prochainement, et de plus en plus, nous trouverons des marchandises et du matériel eu commerce libre, si pas en France, du moins en Angleterre et surtout aux Etats-Unis. Quoi qu'il en soit, pour l'exportation vers la Belgique de marchandises _ contingentées, la Commission internationale de répartition qui siège à Londres, veut se trouver en présence d'un acheteur unique puisqu'il s'agit d'une ration globale et déterminée. L'intervention du Comptoir national apparaît donc en ce cas comme tout indiquée, puisqu'il constituera précisément l'acheteur unique chargé d'importer la marchandise : huile, coton, fonte, etc., qu'il faut ensuite partager entre les consommateurs. Cette manière de procéder n'est naturellement pas exempte d'objections, et la répartition des matières premières en Belgique soulève bien des difficultés pratiques, mais si on se trouve devant des conditions imposées par dès arrangements internationaux il faut bien s'incliner en espérant que partout les marchandises contingentées seront bientôt l'exception comme cela semble déjà être le cas en Amérique. L'intervention du Comptoir national, à ce point, de vue, <«st en somme tout à fait analogue à celle du Comité national pour l'alimentation, sauf .que pour la répartition les bases sont loin d'être aussi simples ; car, si tout, le monde consomme du poivre, du riz, des fèv.ésen quantités y. peu près égales, il n'en est pas de même pour l'huile, le coton, le cuir ; la font*, les machines-outils. On objectera aussi qu'il ixt awra guii* possible à chacun de choisir la qualité, le genre, la provenance qui convient à sa spécialité, à sa fabrication ; c'est en réalité un mal nécessaire, un régime de guerre, dont il faudra se contenter comme d'un pis-aller et non un système idéal d'organisation économique. Limitation do tonnage et des raoyess de transport Même lorsque, les marchandises peuvent être achetées , en commerce libre, les pays producteurs, qui les détiennent ont réglementé leur exportation vers les nations alliées en raison de la réduction du tonnage. 11 est probable que la fin des hostilités amènera rapidement un accroissement de la marine marchande, tant par la production intensive des chantiers navals que par la réduction progressive des transports militaires, mais cette amélioration ne sera pas immédiate et il est à prévoii' que Y Angleterre et l'Amérique continueront encore pendant quelque temps à limiter les expéditions par mer. Nous ignorons quelles seront dorénavant les prescriptions auxquelles il faudra se soumettre, mais l'intermédiaire du Comptoir national peut se concevoir en ce sens qu'il groupera les demandes de frêt, ou réglera les questions de priorité, tant que les armements et les importateurs ne pourront librement organiser leurs expéditions.Mais à cela devrait se borner son action. Rien n'empêcherait les acheteurs de négocier leurs achats et de les conclure, soit directement^ soit par l'entremise des agences ou dè« importateurs privés, quitte à faire appel aux offices du Comptoir pour le transport. La question da change et du crédit Enfin le Comptoir national peut intervenir dans les importations à un autre point do vue. Le gouvernement négocie en ce moment — mieux vaut tard que jamais — avec les grandes puissances de Entente des ouvertures de crédit qui seraient faites à l'Etat belge en France, en An- ; gleterre et en Amérique, et au moyen desquelles les achats de matières premières et de matériel ne devraient pas être payés j comptant, ce qui serait désastreux pour nôtres change, tant que nos exportations -aïs" ^peuvent* reprendre leur importance j normale. Ce sont en somme des emprunts ; à échéance plus ou mc;kis é'oignée, remboursables par annuités et qui mettraient à la disposition des acheteurs belges des denrées étrangères à un cours favorable, plus avantageux de toutes façons que celui qui s'est établi dans les circonstances critiques de ce moment. La manière dont le commerce d'importation pourra bénéficier de ce crédit n est pas encore déterminée ; mais dans c encore il ne semble pas indispensable qu'il doive être absorbé pour cela.par le Comptoir national. Les importateurs peuvent parfaitement, s'il n'existe pas d'obstacles d'autre part, régler leurs transac- ; tions, contracter et commander comme> ils i l'entendent, sauf à passer par le Comptoir national pour les payements. Ce dernier remplirait le mémo office qu'une banque de crédit ou d'un comptoir de change, et à ce titre, il exercerait nécessairement un contrôle sur toutes les opérations commerciales qui devraient être liquidées par son entremise. Le pins de liberté possible Enfin, il n'y a aucune raison pour que les négociants et industriels belges, qui ont des fonds ou. du crédit à l'étranger, et que les prescriptions des pays alliés-• n 'empêcheront pas . d'importer, d'opérer et d'exécuter leurs transactions en toute liberté, sans, passer par le Comptoir. Si, pour Ceux-là, le permis d'exportation imposé par l'Entente en raison du bLocus, etst simplement subordonné au permis d'importation à délivrer par le ministre belge, pourquoi celui-ci mettrait-il le moindre obstacle à le donner, à moins de raisons graves et exceptionnelles 1 Nous ne le voyons pas. Il faut souhaiter au contraire que ce cas devienne bien vite le plus fréquent, et que l'intervention du Comptoir national soit aussi peu durable, aussi peu nécessaire qne possible. Il est malheureusement toujours à craindre qu'un organisme de ce genre cherche à étendre son action, à élargir son domaine, à augmentea* son chiffre d'affaires "en dehors de . toute préoccupation d'intérêt général. Espérons cependant que la nouvelle administration qui lui sera donnée comprendra, comme le-ministre lui-même, -que ce nouveau roua-ge doit apporter à,. • notre vie économique une aide momentanée nécessitée par des circonstances exceptionnelles, et doit disparaître avec celles-ci : qu'il doit éviter absolument de former une entrave et que plus il laissera de liberté au jeu normal de la concurrence, et du commerce, plus le consommateur belge, c'est-à-dire. M. Tout le Monde, y trouvera son compte. Le discours de M. Jaspar au Parlement indique qu'il se préoccupe de l'émotion soulevée dans le pays par la crainte d'une politique d'intervention et de réglemen- j t-ation à outrance. Puisse-t-il suffisam- ! ment se rendre comptei du péril 'dont elle nous menace pour ne pas s'y laisser en- ; traîner davantage, et. pour repousser résolument les suggestions, — d'où qu'elles viennent — qui voudraient la lui imposer.tl noua reste à discuter, dans un prochain numéro, les fonctions qui seront dévolues dans le projet de réglementation des importations, aux groupements indus triols et commerciaux. LETTRE DE BRUXELLES Le raout de l'Hôtel de viîle On nous écrit de la capitale : Est-ce un rêve, le. rêve d'une féerie ï j Etions-nous bien à l'hôtel de ville de Bru- j xelles, devant lequel je vois encore, com~ [ me si c'était d'hier, les offioiers teutons, ; donnant des ordres, l'air arrogant et pro- j vocateur, aux premiers jours de l'occù- 1 Eation allemande? Mais oui! C'est le ourgmestre Max qui est là, le visage souriant et serrant la main à ces étrangers, élégants et sveltes dans leur sombre uniforme, lui que notre pensée suivait, il .y a m peu de temps, dans les geôles des modernes barbares et qui a souffert sans que jamais son âme fière et stoïque se sentît atteinte par un doute sur l'issue du grand drame-.. Autour de nous, c'est bien une fête qui se déroule dans l'éclat prestigieux que lui donne le décor de ces salons magnifiques, que mille feux éclairent, de l'escalier d'honneur, où monte le flot pressé d'habits noirs et de jolies toilettes féminines. Je me souviens tout à coup de l'affirmation de l'éche.vin M. Max Hallet, dans la salle des pas perdus de la " Société générale ", où les délégués du Comité national se rencontraient chaque jeudi matin : " Ils seront partis de Bruxelles avant la fin de ce mois ". Sa parole était accueillie avec scepticisme. Il ne s'était trompé que de peu de jours. Et, quelques semaines seulement après que certains signes précurseurs avaient annoncé le départ de nos tortionnaires, voilà la délivrance célé-; brée dans la joie, et une musique des grenadiers, qui ne rappelle pas les fifres | nasillards et maudits, mais oui, elle, soutenait le courage de nos braves soldats au front, fait tournoyer les couples, auxquels la victoire restitue enfin un plaisir dont ils furent si longtemps privés. Tous les cœurs sont allés aux hôtes de la ville, aux officiers français, britanniques, américains. C'est avec orgueil que les jeunes Bruxelloises les promènent à leur bras, et on surprend des explications données en anglais sur les tableaux et les marbres qui ornent la Maison communale, dont le lumineux resplendissement semble participer à la générale allégresse. Et ces grands gaillards, que l'Amérique et l'Angleterre ont débarqués par millions sur le continent, qui connurent toutes les souffrances de la guerre et dont le liséré d'or de la manche droite correspond, chez plus d'un, à une cicatrice au visage, écoutent, les yeux clairs, un peu candides, et qui jj© paraissent pas avoir gardé la vision de combats meurtriers et féroces... Et ils nous donnent l'impression d'une foncière honnêteté, de la puissance mise au service de la liberté des peuples et de la justice des principes. Le don de leur vie fut accordé avec cette simplicité que peut seule mettre dans les âmes la plus haute notion du devoir*. Et je pensais à cela, avec émotion, en assistant au spectacle somptueux de cette soirée offerte par Bruxelles aux officiers des armées alliées, cette fête de gratitude dans la grande cité enfin libre, cette fête qui n'était pas un rêve. < Les Français à Gasid Nous répondons au désir exprimé par plusieurs concitoyens en rappelant ci-dessous l'itinéraire qui sera suivi demain, mercredi, par les troupes françaises, sous les ordres du général Sicre, et qui se réuniront à 9 h. 30 du matin sur la chaussée de Swynaerde : Rue de l'Ecole normale, boulevard de la Citadelle, rue do Courtrai, rue basse des Champs, place du Commerce, rue du Soleil,, place d'Armes, marché aux Oi-' , seaux, rue die Brabant,'rue digue de Bra-\ bant, rue de Flandre, place Laurent, rue ' du Limbôurg, place St-Bavon, marché au Beurre, rue Boriuut. La revue sera- passée devant l'hôtel de ville, vers 10 h. 30, par le lieutenant général Dégoutte, commandant de la 6e aimée.Appel aux habitants Toutes les familles gantoises habitant sur cet itinéraire ne manqueront pas de pavoiser, pour donner aux hôtes de notre vieille cité la marque de sympathie qui •leur est due. Dans les autres rues de la . ville, il faut également que les drapeaux soient arborés avec la meme spontanéité que le 11 novembre, pour prouver aux vaillants soldats français que nous connaissons et apprécions, comme- elle le mérite, la part importante qu'ils ont prise dans la libération de nos Flandres, de concert avec notre armée. N'oublions pas qu'en toutes circonstances les Français ont rendu hommage à la Belgique. Nos troupes furent bien des fois aclamées dans les rues de Paris. A notre tour nous saurons prouver notre reconnaissance à nos glorieux alliés,* et nous n'y faillirons pas. Thé'concert offert aux officiers J alliés et belges Nous avons reçu le communiqué ci-dessous : .A l'occasion du passage des troupes françaises, un comité s'est constitué pour, offrir un thé-concert à 1' " Hôtel de la Poste ", aux officiers belges et alliés, le 26 décembre, à 4 heures. Le prix des cartes .de, famille est die 25 fr. ; celui des cartes.personnelles est de 10 francs. Toilette de. ville et chapeau. L'insertion de ce communiqué ayant été retardée par suite ,d'un malentendu, nos lecteurs pourront .encore se procurer des cartes-ce soir (mardi), die 5 à-7 heures, à 1' " Hqtel de la Poste ", où;MM. le lieutenant Japssens de JBisthoven,. Adrien de Kerohoye d'Oeeselghein, G-eorges de; Smet .et Can/ijn, délégués dii comité < or-ganisateur, tiendront à leur disposition. NOS ECHOS L'Université dc.Oand On lit dans le Soir:: " M. Franck réclame... la flamandisa^ fcion de l'Université de Gand. " Si c'est exact, il y a une réponse très nette à faire à M. Louis Franck: l'Université de Gand ne sera jamais flamand i s é e . M. Franck aurait beau faire. Il a été do ceux qui ont fait inscrire dans le discours du Trône une promesse quant à l'institution d'une Université flamande à Gand, et il a pu constater, de visu et au dit u, l'impression lamentable que cette partie du discours a produite sur la Chambre. " Ajoutons un détail que M. Franck ne démentira pas : il est aujourd'hui, après, ce triste insuccès de cette partie du discours du Trône, seul dans le gouverne-' ment à vouloir encore l'Université flamande à Gand. " Mt L'Angleterre et l'Escaut On annonce que l'Angleterre ravitaillera ses armées d'occupation du Rhin en se .servant de la voie que lui ouvre l'Escaut Net à travers le Limbourg hollandais. Cette décision du gouvernement britannique est semblable à celle prise récemment par la Belgique. Heureuse idée Le poste de conservateur en chef de la Bibliothèque royale est vacant. On prête à M. Harmignies, ministre des sciences et des arts, l'intention do placer à, la tête de la Bibliothèque, M. Pirenne, réminent historien de la Belgique. On sait la conduite crâne de M. Pirenne, .qui fut l'âme de la résistance à l'odieuse action de l'occupant et de ses complices activistes contre l'Université de Gand M. Pirenne fut, avec M. Paul Frédéricq, déporté en Allemagne, où il passa plus de trois années. Il faut espérer que, en tout cas, M. Pirenne continuera son cours à l'Université de Gand, où il exerçait, sur les étudiants, une si profonde et salutaire influence. Quand on possède un tel professeur de civisme et d'enthousiasme, on le garde. ••• A i'auditorat militaire général x On annonce la retraite de M. le baron j de Rutte, auditeur* militaire général, et la prochaine nomination, en son remplace-, Aent, de M. je baron van Zuylen van Nyevelt, conseiller à la Cour d'appel de ; Gand. ••d Un don américain aux soldats de l'armée belge en campagne M. et Mme Norton, des Etats-Unis d'Amérique, ont fait remettre, pour être distribués aux troupes de notre armée de campagne, un total de 120,000 cadeaux de Noël, comprenant des colis composés .de: une boule de savon, deux bougieâ et une demi-livre de chocolat. L'importation de marchandises anglaises en Belgique Une dépêche Reuter annonce que* fe Board of Trade a abrogé, en ce «ftif concerne la Belgique, les restrictions qui avaient été , édictées par 'l'arrêté relatif , au commerce avec l'ennemi. Désormais, il ne faudra plus'de licence spéciale pour .obtenir l'autorisation-d'importer des marchandises en Belgique. Cependant, les .importations de marchandises de Belgique en Angleterre devront être accompagnées de certificats d'origine et de déclarations de valeur délivrées dans la forme habituelle, par l'officier consulaire britannique.•••'■ Attention aux billets de 1000 et de 100 mark Ne seront pas admises ni à l'échange contre de la monnaie nationale ni en libération des souscriptions aux bons du Trésor 5 p. c., les coupures de 1,000 marcs et de 100 marcs que la Reicihsbank déclare avoir émises postérieurement à l'évacuation du territoire. Ces billets sont recon-naissables aux caractères suivants: 1° les deux timbres apposés au bas du rccto (i i billet, l'un à droite, autre à gauc'-m sont de couleur verte.(ils sont de couleur rouge sur les billets antérieurs à l'évacua-. tion) ; 2° de même, le numéro qui figure à droite et ^ gauche du billet, au recto, est imprimé en vert au lieu d'être imprimé en rouge. Les détenteurs de ces billets s'exposent' à les voir confisqués et à être, poursuivis on exécution de l'arrêté-loi du 22 octobre 1918. ••• Le service des postes et des télégraphes Quelques-uns de nos amis habitant la ^capitale, se plaignent, de recevoir très ir-; "régulièrement la " Flandre libérale rOn nous signale même que de nombreux numéros ; ne 6ont pas arrivés à destination.Nous avons constaté, d'autre part, dans les derniers temps, que les télégrammes de presse envoyés de Bruxellos et de Paris n'arrivent pas plus rapidement que les lettres et les imprimés!! Nous comprenons fort bien que nos services publics ont à lutter avec toutes sortes de difficultés; nous nous permettons toutefois d'insister auprès des administrations compétentes pour qu'elles organisent le plus Régulièrement possible l'en-Voi et la distribution des correspondances 'et la transmission des dépêches. . Le gouvernement a le devoir d'aider particulièrement la presse par tous les moyens qui sont en son pouvoirs l'intérêt bien entendu du public l'exige. Nous espérons qu'il jsera tenu^ compte, »u haut 'li«u, de uos"Vceux. Nouvelles de l'étranger PAYS-BAS La Hollande et. l'Entente On annonce of ficiell ,ement que les négociations de Londres entre le gouvernement hollandais et lesi gouvernements alliés ont conduit à un accord économique et financier. L'importation des marchandises ne se fera que -rlu consentement du trust néerlandais d'o'htre-mer. Les règlements relatifs à l'importation ne tendent en aucune façon à ei /traver le commerce des produits nationauhc hollandais ou des industries d ' export atittti, ainsi qu'il a été annoncé d'ans la pres.'ae. Le débat politique à lai seconde Chambre Le débat sur la politique extérieure à la seconde Chambre de, s Etats-Généraux, s'est poursuivi ces jcmrs derniers. M. Duys, social-démocrate, a constaté que M. Yan Karnebecke, ministre-des affaires étrangères, n'a pas la confiance des puissances, et il a ajouté que s'il ne proposait pas une motion de défiance, c'était uniquement parce qu'elle aurait des conséquences à l'étranger. De son côté, le chef du parti libéral indépendant, M. Cressel-huys, a estimé que le ministre des affai- ; res étrangères n'a pas encore réussi à : créer une atmosphère de sympathie pour la Hollande chez tcous les belligérants. Après des discours de M. Van Beeren-stevn, leader du parti libéral démocrate, et de Mgr Nolens, aippuyant le ministre, le budget des affaires étrangères a été adopté par 63 voix contre 4 voix des so-cialistes révolutionnaires. Au coui~9 de 'la discussion, M. Groenendael, catholique, a protesté contre l'accusation portée contre lui de s'être exprimé en faveur de l'annexion du Limbourg hollandais à la Belgique. U a demandé la nomination^ d'une commission d'enquête parlementaire. RUSSIE Les Alliés yont agir Le "New-York Sun" annonce qu'un programme d'action définitif est sur le point d'être arrêté concernant l'action des alliés et des Etats-Unis <en Russie, afin d'y rétablir l'ordre. Les opérations corameneeront e;i hiver. AUTRICHE-HONGRIE Les responsabilités de la guerre L'Assemblée nationale de l'Autriche allemande a adopté le projet de loi sur la recherche de la responsabilité dans la guerre actuelle, et prescrivant des poursuites contre ses auteurs. Elle a adopté aussi un projet établissant la journée de huit heures. Le secrétaire d'Etat Hanusch, parlant du chômage provoqué par la pénurio de charbon, a annoncé çju il y avait, à Vienne, 48,000 individus'sans travail. Kuptnre diplomatiqse entre Budapest et Vienne Les relations diplomatiques entre le gouvernement- magyar et le gouvernement de Vienne ont été rompues. Le représentant de Vienne à Budapest, le docteur Harrer, a été rappelé d'urgence. La cause du malentendu - doit être d'ordre économique. On admet généralement que. cette rupture est la conséquence do la mauvaise volonté des. Magyars à ravitailler l'Autriche allemande. FRASÉ3E La conférence de Sa paix L' <f Echo de Paris" croit savoir que la conférence 'interalliée de la paix sera quelque peu ajournée. Le voyage du président Wilson en Angleterre, la proclamation des résultats des élections britan-nioues, les remaniements prévus dans le cabinet britannique auront pour effet de remettre la conférence de Versailles à une date ultérieure. Déclarations do chef do cabinet espagnol . Lé comte Romanones, président du conseil espagnol, a déclaré que l'Espagne . ne pouvait pas rester isolée au moment actuel, qu'elle avait surtout à maintenir de bonnes relations avec les alliés. " Je veux, dit-il, le déclarer en public à la 'Chambre. Je profiterai de l'invitation que m'a adressée'le président Wilson de venir m'entretenir avec lui pour causer avec les membres du gouvernement français. J'ai déjà vu MM. Wilson et Clémenceau, vet je suis sorti de cet entretien avec la meilleure impression. Je compté que mon .pasHage. à Paris pourra être utile pour les intérêts de- l'Espagne. ' Mon, séjour dans votre capitale, sera frès bref: deux jours. ' Ma présence est réclainée à. Madrid. L'Espagne. ne , jouit pas en ce moment d'une tranquillité absolue en raison du mouvement catalan auquel j'espère pouvoir donner uno solution satisfaisante en la traitant de certaine façon. " SUISSE La rnptnre avec les Bolcfaevistes . Le ministre de Suisse à Pétrograd a quitté la capitale russe. Il était le dernier ? représentant, diplomatique séjournant . dans les régions de la Russie qui sont soumises aux bolchevistes. La Suisse est complètement d'accord ( pour mener une campagne vigoureuse contre le gouvernement - de Lénine et Trotzky, et la propagande qui tente de ' s'exercer dans le pays en faveur du bol-chevisnW est étroitement sunaeillée. ALLE5SSA6SME Une i 'ahrztm A la clôture du congrès du conseil des artisans et soldats, le président, M. Lei-nert, a dit: " Par l'institution d'un conseil central et la fixation de la date de x assemblée nationale, la continuation de 1 œuvre révolutionnaire est assurée.Maintenant nous devons empêcher que le capitalisme impérial de l'Angleterre, de la France et de l'Amérique ne triomphe, anéantissant les fruits de la révolution. Nous voulons libérer l'Allemagne de toute oppression intérieure et extérieure." Déclarations d'Eisner Dans la séance de jeudi du Parlement provisoire, M. Eisner a déclaré qu'il ne se laisserait pas imposer le contrôle des éléments pangermanistes qui se glissèrent dans le Parlement; s'il est nécessaire, il appellera les masses à son aide. Encore une fois, il a répété que l'Allemagne avait sa part de responsabilité, au moins aussi grande que les autres pays dans la guerre. Les archives relatives à cette question seront prochainement publiées ; elles en fourniront la preuve ; il faut proclamer la vérité, qu'elle soit utile ou nuisible. Le sHccessenr du ministre Self Le comte de Brockdorff-Rantzau, ministre d'Allemagne à Copenhague, a été nommé secrétaire d'Etat aux affaires étrangères en remplacement du docteur Soif, démissionnaire. Le comte de Brockdorff-Rantzau est né à Slevig en 1869. D'abord officier, il passa au service diplomatique en 1894 et fut successivement attaché à la légation de Bruxelles, secrétaire aux ambassades de I Pétersbourg et de Vienne, conseiller de | légation à La Haye, conseiller d'ambassade à Vienne, consul général à Budapest. En dernier lieu, il était ministre au Danemark. Le programme do groupe Spartacns Voici le résumé des revendications qui ont été proclamées par les extrémistes du paiti Liebknecht au cours des démonstrations de ces derniers jours, tant dans les réunions publiques aue devant la conférence des comités d'ouvriers et de soldats : 1. L'Allemagne doit être constituée en une république socialiste unie; 2. Tout le pouvoir doit passer entre les mains des conseils des ouvriers et des soldats ; 3. Le conseil exécutif, élu par le conseil central des comités d'ouvriers et de soldats doit être l'organe suprêmje du pouvoir législatif et exécutif ; 4. Suppression du conseil des mandataires du peuple créé par Ebert ; 5. Exécution énergique et immédiate par le conseil, central de toutes les mesures nécessaires pour la protection de la révolution comme : désarmement des contre-révolutionnaires, armement- du proléta*-ria-t, création de la. garde rouge, etc. ; 6. Appel immédiat du conseil central au prolétariat do tous les pays pour créer des conseils de soldats et d'ouvriers en vue de l'accomplissement de la révolution mondiale. >0<X* ■■■■ La marcha des Alliés —o— Communiqué officie! belge La première brigade de cavalerie, poursuivant 'sa marche vers les provinces rhénanes, a atteint le 20 décembre la région frontière Hombourg-Moresnet. Aucun changement pour les autres unités de : l'armée d'occupation. PSRNIEEŒ HEURE Le S. U. et les élections Bruxelles, 23 décembre. — Un conseil des ministres, réuni, sous la présidence du Roi, a adopté l'exposé des motifs et le projet de loi concernant la réforme électorale, stipulant ,que la prochaine con-sultation électorale se fera sur la base du suffrage universel à 21 ans. M. de Broqueville exposa longuement les raisons d'ordre moral et matériel obligeant _ le gouvernement à proposer la consultation des électeurs sur les. bases du suffrage universel.- Il fit valoir que, so-Jon les théoriciens du code électoral, il .-faudrait plus de dix sept mois pour préparer les listes électorales sur la base du vote plural en raison des nombreux . recours , qui .'Seraient introduits devant les .tribunaux et du nombre considérable do • votes t supplémentaires devant être attri-- buésià cvta.inés catégories d'électeurs. ' Le ; conseil des ministres s'occupa éga<-<lement de la réorganisation économique du pays. * Voyage ministériel en Angleterre Bruxelles, 23 décembre. — M. Delà croix, accompagné de M. Franck, partira jeudi pour .Londres, en vue d'y rencontrer Lloyd George et le chancelier de l'échiquier. Retour de réfugiés Anvers, 23 décembre. — Le steamer ■Kor'ea, venant de Southampton avec 1,097 réfugiés, et qui s'était .'échoué à . Flessingue, est arrivé, la- nuit dernière, à Anvers. Tout est bien à bord. Incendie d'uu cinéma Anvers,; 23 décembre. — cinéma. '"Lux" u brûlé dan» la mâtinés Ua ' pompier 's '.'été blessé.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Flandre libérale gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Gand von 1874 bis 1974.

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