La gazette

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s.n. 1914, 06 August. La gazette. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/z31ng4hn8g/
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Jeudi 6 Août 1914 „ Le numéro : UINGl CEKTTIJMMJS partout en Belgique. 44e année — N° 218 CC ABOMUflEMEMTS : BRUXELLES & FAUBOURGS : 0n an, 12 îr.— Six mois, 6 fr. 50.— Trois mois, 3 fr. 5£ HORS BRUXELLES : On an, 15 fr. — Six mois, 8 fr. — Trois mois, 4 fr. St iustste A L'ÉTRANGER : Les prix de Bruxelles, le port en sua Le* aoonnennents se prennent dans nos bureaux et doits toi's tes bureaux de poste. LA GAZETTE ANNONCES ORDINAIRES : 30 centimes la petite ligne. RECLAMES {Après les spectacles) : 1 franc la li?n«. FAITS DIVERS (Corps du journal) : 3 francs la ligne. (Fin du journal) : 2 francs la ligne. NÉCROLOGIE ï 2 francs la ligne Pour les annonces, s'adresser au service de la publicité RÉDACTION et ADMINISTRATION : 86, RUE DU MARAIS, BRUXELLES. — Téléphone \ ^nistration \ 7'/.' b ÀIt LA GUERRE Ioes résistons' victorieusement •K^ fC" Motre Béfeiis® j Mercredi, 11 heures. L'invasion "du territoire par les Allemand continue méthodiquement. Nos troupes ont eu avec les troupes avancée de l'ennemi des engagements et des escarmou ches. En toute circonstance nos soldats ont donné 1 plus bel exemple de bravoure, de discipline e de courage. Nos pertes sont minimes ; les pertes de l'en nemi sont relativement considérables. Partout nos hommes sont au poste qu'ils doi vent occuper. Le pont de Visé avait été détruit lundi, ains que tous les ponts en aval. Nos forts donnant plus que C( que Ton pouvait espérer. — TDn pont de fortune ailemanc détruit Les Allemands ont construit un pont de ci] constance à Lixhe, au nord de Visé. On les a laissés faire, mais quand tout étai bien achevé, Je fort de Barchon a ouvert le feu et le pont fut complètement détruit. L'ouvrage allemand se trouvant à l'extrêm limite de la portée de nos pièces, cette opératio: constitue un gros succès pour nos artilleurs. 0: n'était pas certain que les pièces pussent porte aussi loin. Et il semble maintenant impossible que le Allemands traversent la Meuse autrement qu'ei pénétrant en Hollande. Nous résistons vie toriisnsems n i 5 heuro; Au ministère de la Guerre, on donne ce com muniqué officiel : La lutte, aujourd'hui, autour de la positior fortifiée de Liège, a été acharnée. Mais la situa tion des troupes belges est demeurée très bonne elles ont repoussé victorieusement toutes les at taques allemandes. Tout ce qui avait pu dépas 9er les intervalles a été rejeté au dehors par un* contre-attaque héroïque menée par une brigad* mixte qui s'est réellement couverte de gloire Aucun des Allemands qui avaient dépassé le* intervalles des forts ne les a repassés. Tous oni été mis hors de combat. Un soldat du 14* de Ligne, du nom de Demou lin, s'est élancé seul dans les rangs ennemis que poursuivaient ses camarades, a tué quatr< Allemands et est revenu sans blessure. Du combat d'aujourd'hui, il résulte que 'le: projectiles allemands ne peuvent Tien contri les coupoles de nos forts et les cuirassements ce qui le prouve, c'est que le fort d'Evegnée i été en pleine bataille toute la journée et qu'à est indemne : pas un soldat belge n'a été tu< dans ce fort. Un escadron du 2* régiment de lanciers i chargé à lui seul six escadrons allemands. Les aéroplanes belges sont incontestablemen supérieurs aux aéroplanes allemands. Aucun d< nos avions n'a eu d'accident, tandis qu'un aéro plane allemand est tombé à Argenteau, et qu< nos adversaires ont tiré eux-mêmes sur un d-leurs appareils qu'ils ont descendu. Il se confirme, hélas! que les Allemands s< sont conduits d'une façon odieuse, mardi soir à Visé. Ils ont fusillé beaucoup de civils et on mis le feu à la petite ville, en pourchassan férocement les habitants qui avaient pu leu échapper. Un de nos bataillons d'infanterie avait empê ché le passage de la Meuse et avait refoulé le Allemands en territoire hollandais. Des régiments de cavalerie allemands, qui s trouvaient sur la rive gauche de la Meuse, on été très entamés par Le tir du fort de Liers. Confirmation Mercredi, 10 heures soir. Les bonnes nouvelles se confirment. Nos trou pes ont résisté victorieusement partout. Elle ont Tepoussé toutes les attaques allemandes dont pas une n'a réussi. Nos braves soldats ont été admirables d'éner gie et d'endurance. Us ont livré non pas ui combat de forteresse, mais une véritable ba taiLle de campagne sur un front Très grand ; e cette vaillance est d'autant, plus Temarquabl-que ce front de combat était attaqué énergique ment partout et qu'il fallait, par l'activité suppléer à L'infériorité numérique. Des régi ments ont donné deux et trois fois de suite con tTe l'ennemi. On assure que le 7* corps d'aimée ailemanc qui attaquait Liège dans l'intervalle des fort Vesdre<Meuse, a été refoulé par une simple br gatle belge jusqu'au delà de sa jonction de d< part (plateau de Herve). Un corps d'armée allemand équivaut à env ron quarante mille hommes. On prévoit la continuation de l'attaque de 1 place de Liège pouT cette nuit et l'entrée en bf taille du 10* corps prussien lequel possède de obusiers de 12 millimètres et peut-être de 15. Mais notre position fortifiée de Liège peut êtr considérée comme inexpugnable. La défense du général Léman est admirabl< Honneur à lui ! Merci 'à notre vaillante armée. Résistance opiniâtre Jeudi, 3 heures du matii La défense de nos troupes est toujours op ni&tre. La déroute du 7' corps d'armée all< mand n'est pas confirmée dans son entière^ mais voici exactement les faits : La IV (brigade belge, après avoir repouss victorieusement la contre-attaque du 7* corp a poursuivi avec une telle énergie les Prussier qui s'enfuyaient que le général que la commai dair- dû donner ordre à nos troupes de s'arrêta et de rebrousser chemin, car elles sortaient c; -i la zone d'aœtion des iforts. L'enthousiasme d nos soldats était déûirant. De nombreux petit blessés allemands s'étaient enfuis en terri fcoire hollandais, et c'est cela qui a fait croiTe la déroute complète du 7* corps d'armée ennemi 3 Celui-ci, toutefois, a subi pendant cette joui née héroïque pour notre vaillante armée de pertes considérables. s D'après un relevé "fait & la hâte, on évalue le pertes allemandes à huit mille hommes. Leur blessés sont très nombreux. ~ Nos pe-rtes sont relativement (minimes. A l'heure où nous .mettons sous presse, la nou - velle -attaque prévue des Allemands continue Elle a commencé vers 7 heures, hier. Le 10' corps allemand exécute son attaque ai Sud-Est de la position (les foTts de Chaufon j taine et Bonceïles). De la rive, droite de 1; Meuse, nos adversaires bombardent le fort d Flémalie qui se trouve de l'autre côté du fleuv< ^ mais qui résiste admirablement. ' Un clair de lune favorise nos troupes dont h - champ de tir est, au surplus, splendidemen [ éclairé par les phares qui donnent "très bien Tout fait espérer que cette nouvelle attaque sers repoussée victorieusement. Nos braves soldat: >_ se sont emparés de sept canons ennemis qui notre artillerie a traînés à l'intérieur de la po [. sition. Nous aurions fait, -assure-t-on, de nombreux prisonniers. Les pertes restent minimes pou: nous, mais celles des Allemands continuent i 3 être cons M érables. 1 On signale 'la présence d'un « Zeppelin » qu 1 s'avance dans la direction de Liège. 1 Dans la capitale de la Wallonie, il Tègne ur enthousiasme indescriptible. 5 'Les 'Liégeois sont tous armés et s'apprêten 1 dans le cas assez improbable de la pénétratioi des intervalles par les Allemands, à résister i ceux-ci avec un courage sans bornes. Dans le Luxembourg, on signale de nombreux p petits groupes de uhQans, notamment à Marche - Jemeile et Nandrin. Des gendarmes en on poursuivis jusquV Jeanelle. Les mêmes petit: i'rOnnPB «nnt-AÎfrnalic oïl MVnvl A^ 1<1 Limbourg. A Huy, cinq uhlans se sont présentés de van le pont gardé par la garde civique. Celîe-c L en a tué deux, blessé un autre et fait prison ' nietr le quatrième. Le cinquième s'est enfui. Un parlementaire allemand s'est présenté un< fois de plus au général Léman pour réclamer Li k reddition de Liège. On devine l'accueil qui lu fut réservé. Eefus catégorique, naturellement. Le député socialiste Hubin, qui, ainsi qu'or le sait, a repris, malgré ses cinquante ans d'âge son service de sergent aux grenadiers, a étn , nommé officier de ravitaillement. C'est ui , poste dangereux que M. Hubin a accepté ave< reconaissance et sans l'ombre d'une hésitation . — C'est, assure le major de son bataillon, \< > meilleur officier de ravitaillement de toute h i position fortifiée. ' Enfin, on assure qu'un « Zeppelin » est tombi [ vers La Hollande et que lie canon tonne du côti ; de Maestricht. 1 La Proclamation du Roi ! Soldats! Sans la moindre provocation de notre part ; un voisin orgueilleux dt sa force a déchiré teî * traités qui portent sa signature et violé le ter ritoire de nos pères. ; Parce que nous avons été dignes de nous ' mêmes, parce que nous avons refusé de for i faire à l'honneur, il nous attaque. Mais 1< J. monde entier est émerveillé de notre attitud< loyale : que son respect et son estime vous ré . confortent en ces moments suprêmes ! ï Voyant son indépendance menacée, la Na tion a frémi et ses enfants ont bondi à la fron 3 tière. Vaillants soldats d'une cause sacrée t j'ai confiance en votre bravoure tenace et vous salue au nom de la Belgique. Vos conci toyens sont fiers de vous. Vous triompherez car vous êtes la force mise au service du droit César a dit de vos ancêtres : De tous les peu - pies de la Gaule, les Belges sont les plu: s braves. > Gloire à vous, armée du peuple belge ! Sou venez=vous, devant l'ennemi, que vous com " battez pour la liberté et pour vos foyers me 1 nacés. Souvenez=vous, Flamands, de la ba " taille des Eperons d'Or, et vous, Wallons d< k Liège, qui êtes en ce moment à l'honneur, de 5 six cents Franchimontois. Soldats ! Je pars de Bruxelles pour me mettre à vo tre tête. Fait au Palais de Bruxelles, ce 5 août 1914 ® ALBERT. La Hollande prend des mesures de guerr< a Amsterdam, 5 août. — La Reine vient de dé .- olarer une partie du pays en état de guerre, s De sources officielle, on annonce que jusqu'k les troupes allemandes n'ont pas violé le terri e toire néerlandais. Le territoire en état de guerre La Haye, 5 août. — Les parties du pays dé clarées par la Reine en état de guerre compren nent le territoire de la position stratégique cl t. Den Melder, les bouches de la Meuse, la posi i- tion dite « Hollandsche Waterlynie », les aler :- tours des travaux de défense de "Weitervoort >, Pannerden, Teraeuzen, El'lewoutskyk. é Bruxelles, 5 août. — On nous déclare à li légation des Pays-Bas qu'à La Haye, au minis s tère des Affaires étrangères, on ne connaît ; i- 6 heures du soir absolument rien concernan rr l'entrée ou le passage des forces allemandes pa e j la Hollande. Bel exploit d'un aviateur belg-e Un de nos aviateurs ayant aperçu un avion allemand survolant la région de Liège, a dirigé résolument son appareil sur celui de l'ennemi qui eut son monoplan coupé eh deux et s'abîma sur le sol d'une hauteur de cinq cents mètres. Le Roi rejoint l'armée A 1 heure, mercredi, le Roi a quitté Bruxell s. en automobile, avec le général Jungbluth et le général Hanotaux, les commandants GalM, Preudhomme, Davreux et du Roy de Blicquy. Le Roi a fait mettre à la disposition de la Croix-Rouge le Palais de Bruxelles. Les troupes françaises ° et anglaises Le territoire belge est ouvert aux troupes françaises et anglaises. | Hommage hollandais Amsterdam, 5 août. — Le « Handelsblad » st-1 lue le noble enthousiasme qui anime les Wallons • et les Flamands, forcés par un voisin puissant - à sortir du fourreau le glaive pour la défense de = leur sang et de leurs biens. Partout s'exprime le dévouement pour ce jeune Roi qui a donné ? une fière réponse aux propositions de FAllemi-= gne, qui outragent un peuple libre. Il en résulte que les Allemands trouveront devant eux des hommes dans le vrai sens du mot. Toute la Belgique a été spontanément électrisée et Bruxelles - a arboré le drapeau tricolore, tous les Belges, . sans différence de parti ou de langue, s'étant unis dans la même pensée et pour le mène i culte, c'est-à-dire la Patrie. Cette union fait du . petit peuple belge un puissant adversaire qu; se i battra avec un effort surhumain, une ténaciti et î une persévérance indomptables pour la liberté. ï n ; La journée de mardi Le combat de Visé Mardi matin, on apprit à Liège que les Pias-] siens avaient franchi la frontière près de Stave-lot et qu'ils se dirigeaient sur Visé. Le 2' ba-. taiilon du 12* de ligne, sous les ordres du n**-; jor Collyns, qui occupait Visé, Teçut l'ordre de leur résister avant de se replier. Pendant la nuit, les soldats avaient fait sauter les ponts d'Argenteau et de Visé, celui d'Argenteau iut 1 envoyé à fond de Meuse, celui de Visé s'effon Ira sur une longueur de 40 mètres. 1 Vers 11 heures du matin, on apprit qu'une nombreuse cavalerie approchait ; les 450 soldais J du bataillon furent alors répartis dans les • m-1 placements abrités. Un premier peloton de ah-1 lans s'engagea sur la route menant au pont, il fut accueilli par un feu violent et presque complètement anéanti. L'infanterie allemande, qui [ occupait les maisons de la rive droite, ou5>it • alors le feu contre nos soldats ; ceux-ci ripoliè- - rent pendant pTès de trois heures, sans perrio^ ; tre aux Allemands d'avancer; ceux-ci mitrailleuses, mais les Belges étant bien abiftés . ne subirent pas grand mal. i Comme l'ennemi devenait de plus en plus - nombreux, le chef du bataillon fit sonner la retraite, mais ce n'est qu'à grand'peine qu'il parvint à faire reculer ses hommes.La retraite se fit ^ dans l'ordre le plus parfait et les Allemands, se l sentant sous le feu des forts, n'osèrent poursui-i vre nos soldats et ceux-ci poursuivirent leur Toute en chantant le « Lion de Flandre ». Un petit peloton, commandé par un sous-offi-L cier et posté à proximité d'un poteau indicateur, découvrit un groupe de dix officiers d'état-major i allemand ; le peloton ouvrit aussitôt le feu et L sept officiers furent atteints par les balles. » Les Allemands avaient à Visé toute une brigade : deux régiments d'infanterie, de la cava-j lerie, trois batteries de campagne et quatre mi-L trailleuses. On signale qu'ils ont tiré sur une civière portant le drapeau de la Oroix-Rouge. ; Au cours de cet engagement, nos troupes n'ont • eu que huit ou dix blessés, alors que l'ennemi a perdu environ quatre-vingts hommes, dont plusieurs officiers. Nos hommes ont fait preuve d'un courage, d'un calme et d'un sang-froid remarquables, et de nombreux civils se distinguèrent en aidant la troupe. En auto vers Maestriclit. — La vallée de la Meuse et Ton-1 gres. Nous avons quitté Hasselt mardi, à 2 heures après-midi, pour gagner Maestricht et si possible Visé en longeant la frontière belge'. Nous al-: lions contrôler de visu les bruits alarmants qui • ont circulé concernant la présence des soldats : allemands en Hollande. Tandis que la voiture file, légère et souple, entre les hauts arbres de la superbe chaussée, nous = croisons des soldats belges, le livret de rappel : glissé entre les boutons de la vareuse. Nous avons quitté Hasselt presque rassuré, ! devant l'inaction des Allemands. Au Teste, les [ groupes qui stationnent en conciliabule devant les seuils paraissent pleins d'anxiété. A Velt-' wezelt, douane belge, on nous arrête. Il nous ' faut laisser là notre auto qui ne peut quitter le " pays,et continuer à pied jusqu'à Maestricht dont ' les églises pointent à 3 kilomètres. C'est toujours le calme partout. Ici comme en Belgique, = les vieillards, les femmes et les enfants sont oc-= cupés aux travaux des champs, tous les hommes = valides ayant été appelés sous les armes. Nous voyons les premiers soldats hollandais î aux portes de la ville. Ils nous laissent d'ail-5 leurs passer sans bouger. A Maestricht Maestricht nous paraît d'abord parfaitement calme aussi. Des soldats des classes rappelées = dans les rues, dans les écoles, dans les bâtiments publics. On nous dit qu'il n'y en a que quelques centaines. Nous téléphonons à des • amis pour leur donner rendez-vous. Ici, le téléphone et le télégraphe sont restés en effet à la disposition du public. Place d'Armes, devant une colonne réclame, un attroupement. Un télégramme est affiché annonçant officiellement » que l'Allemagne a déclaré la guerre à la Belgique. Et les gens s'indignent. Les Hollandais - sont tous énergiquement pour nous. Le vilain geste de l'ogre allemand Tévolte tout le monde i ici aussi. Des amis nous disent que l'année hollandaise s'est massée au delà de Ruremonde, derrière la « Waterlinie », c'est-à-dire la ligne d'eau, prête à inonder le pays si les ennemis le menacent. " Ils abandonneraient donc le Liimbourg hollan " dais au passage des Allemands. 3 Des groupes d'émigrants circulent, lamenta-" bles, par les rues, se hâtant vers la gare. Ce sonl - des Allemands domiciliés en Belgique qui quit . tent notre pays à la suite de la déclaration dt gueTre. A la sortie de la ville, où nous sommes revenu pour regagner notre auto, nous en ^ voyons des centaines groupés sur la chaussé* - vers Lanaeken et arrêtés par des gendarmes l i cheval. L'impression est pénible. Il y a là quan t tité de femmes, d'enfants, de vieillards, pauvres r êtres inoffensifs, pleins de tristesse et d'affolé- Ils nous expliquent qu'ils viennent d< Bruxelles, d'Anvers, de plus loin encore. Us or logé à Liège, d'où on les a dirigés par Tongre^ Beverst, jusqu'à Lanaeken, où il leur a fallu er treprendre la route à pied, soit 6 kilomètres, ju:-qu'à la gare de Maestricht. Là des trains spe ciaux les conduiront à Simpelvekl d'où ils d< vront gagner à pied leur pays. Et beaucoup n cachent pas leur vif mécontentement de cett guerre odieuse contre un petit pays où ils v vaient heureux et paisibles. Mais le troupeau se met en marche sous 1 garde des gendarmes, suivi de charrettes d toute espèce où sont entassés les bagages. Ce sont les horreurs de la guerre qui commer cent ! Vers Visé et Tongres Nous revoici en Belgique. L'auto glisse ver Vroenhoven.A Biempst,des cyclistes nous arre tent. Ce sont des Hasseitois qui reviennent d Visé où ils ont voulu voir des parents soldats a 11* de ligne. Et ils nous disent la terrible visio: qu'ils ont eue. Les ponts deTisé et d'Argentea ont sauté. Les Belges brûlent tout ce qui gêne 1 tir de nos forts. Le long des routes, des maisons des bois, des meules de foin sont en feu. A Vis* la ville brûle en partie. Les Allemands seraien en marche vers Liège. Quelques secondes après, par une échappé* nous découvrons la vallée de la Meuse, Visé, 1 plateau de Herve, les forêts de l'Hertogenwald à moins de sept kilomètres. Et, en effet, la vallée de la Meuse est obscurci par la fumée. On voit distinctement aux ju nielles, et même à l'œil nu, des maisons qui brû lent à Visé et aux enviTons. Nous ressentons un coup au cœur, et une irré sistible envie de pleurer. Sous le ciel lourd, a milieu de ces campagnes couveries de riche moissons, ce spectacle de dévastations entrevi pour la première fois sur le sol de la patrie, nou remue profondément. Des soldats nous arrêtent malgré nos coupe file. Nous sommes dans les rayons des forts, i nous faut Tebrousser chemin. Le canon tonne . longs intervalles. Il y a un réel danger. Nous revoici donc sur la grand'route de Maes tricht vers Tongres. A tout moment, nos tête se tournent invinciblement vers la vallée s belJe et aujourd'hui si tragique, où nos soldat font leur devoir... A Tongres, nous passons sous les ponts di chemin de feT minés par le génie et prêts à sau ter au premier ordre. La ville est tout anxieuse les rues sont pleines de monde. On nous dit que le 12* et le 32* de ligne arrivé à Tongres lundi, à 7 heures du soir, en sont re partis peu après, à 10 heures du soir. Autour de Fléron Un rédacteur du « Journal de Liège » écrit Fléron, 4 heures. — Quinze régiments de ca valerie s'avancent vers Visé. Le 2" lanciers se replie vers Liège. Les uhlans sont signalés à 11 kilomètres d'ici. On les si gnale à Saint-Hadelin dans les petits chemin! qui se dirigent vers OLne. Les patrouilles de lanciers continuent à battre le nays^ Des^détonations sourdes se font enten- Les coups de carabine se succèdent. Dans 1* dédale des petits chemins, nous apercevons di: haut de notre point d'observation une patrouiLk de lanciers. Ce sont ceux qui viennent d'avoii un engagement avec les uhlans. Les Belges remontent vers nous et nous crient en passant qu'ils ont tué un uhlan. De l'endroit où nous nous trouvons, on découvre un panorama immense. Les hauteurs de la Baraque Michel apparais sent avec une netteté incroyable. Vers Spa, le magnifique domaine de Les Bioles se détache sut la masse sombre des fo rets. Avec nos jumelles, nous ne découvrons aucun mouvement de troupes. L'air est cependan' d'une grande limpidité. A 3 h. 39 retentit un coup de canon tiré par 1* fort de Fléron. Vingt lanciers remontent au galop des fonds de Freysse. Ils disent avoir tué quatre Allemands.Devant nos yeux tout semble désert et, er tout cas, on n'aperçoit pas le moindre uhlan. Cependant ils viennent de passer à l'endroil où nous nous trouvons. Ils étaient vêtus de grif et portaient une lance ornée d'un drapeau blanc et noir. Nous les cherchons vainement ; mais le bruil aérien d'un moteur nous arrête et au-dessus d< nous, à près de 1,000 mètres apparaît ur « Taube ». Il va vers l'est et disparaît dans la direction de la frontière. 5 heures du soir. — A 4 h. 30, nous Tegagnons Fléron. Une brigade de deux cents travailleurs porteurs de pelles et de pics, se dirige vers Aye-neux pour y creuser des tranchées. Une automobile transportant des télégraphis tes, pilotée paT M. Piret, arrive de MicheToux où ces messieurs se sont rendus pour détruin une installation de télégraphie sans fil. Ils n'onl pu accomplir leur mission et reviennent en dé cLarant qu'ils ont été empêchés par la présencM des Allemands. Ceux-ci sont à Mélen. Cachés dans des mal sons du village, ils ont tiré sur des fantassin: belges qui patrouillaient,mais nous ignorons s'i y a des victimes. Quand nous redescendons vers Liège, nou: rencontrons le 9* de ligne qui bivouaque le long de la grand'route d'Aix-la-Chapelle. Puis, a sont des batteries d'artillerie. L'animation es énorme sur toute la route, mais l'on ne constat* aucun affolement. Des soldats chantent, oi crie : « Vive l'armée ! », des tramways de l<t ligne Est-Ouest, archibondés, montent vers le Plateaux de Herve emmenant des centaines d< travailleurs qui vont coopérer à la défense. Nous croisons des charrettes qu'escorten des piquets de gardes civiques. Ce sont des es pions ou des suspects que l'on ramene ver; Liège. Tout Le long de la route, c'est un défilé inces sant de chariots, de voitures, d'automobiles em portant des vivres, des munitions qui s'ache minent vers les forts. Et tandis que nous entrons en ville, un aéro plané, un monoplan, évolue gracieusement au dessus de la cité. C'est un belge, sans doute, ca il se tient à une assez faible hauteur et, paT con séquent, à portée des coups de feu. Ainsi s'acheva pour nous cette première jour née de correspondant de guerre. Nous n'y trou vâmes aucune sensation forte, ni angoissante A vrai dire, nous ne fûmes témoin d'aucun scène de carnage ou d'horreur et nous n'assis tâmes à aucun combat tragique. Ce qui nou émut le plus, c'est la destruction des habita ' tions autour des forts, c'est la détresse profond de tous ces malheureux expulsés de leurs de meures, emportant leurs hardes, leurs meubles pour les mettre à l'abri de la destruction. Ce qui nous impressionna également, c'est 1 calme, la belle humeur de la population devan • le dangeT. A aucun moment nous n'entendîme i proférer un mot de crainte. Tout le monde sem blait accepter l'enjeu de la lutte et être prêt > faire son devoir. t Ce qui nous a beaucoup frappé au cours de , ces premiers contacts avec l'armée allemande, - c'est la tranquillité et l'audace de l'envahisseur. Tous les habitants de Hervé, de Xhendelesse, - de OLne, de Battice que nous avons pu interro-s- ger,nous ont déclaré que les cavaliers allemands e envahissaient le pays avec un calme extraordi-e naiTe. Tout d'abord, un groupe de cinq ou six uhlans étaient signalés, la carte à La main, s'arrêtant a aux carrefours des routes, ils s'informaient, la e plupart du temps en excellent français, du chemin à suivre. Us se montraient corrects avec l'habitant, ne faisaient preuve d'aucune arrogance.Et ce qui est à noter également, c'est leur s audace. Si L'on pense que Xhendelesse, Saint-Hadelin et Olne, où s'aventurent les patTOuil-e les de l'armée envahissante, sont situés à moins 1 de cinq kilomètres du fort de Fléron, il faut T reconnaître que les Teutons sont des gens qui x n'ont pas froid aux yeux et semblent avoir de 0, la mort un véritable mépris. ; Exploits de Scouts t Le nommé Leyssen-s, L.-J., scout master de Powell Belgian Boy Scouts, groupe (M. J. Cor- > bi-sier), s'est fait remarquer pair sa belle con-3 duite. Le 4 août, il a arrêté deux ingénieurs alle- * mands qui se livraient à l'espionnage. Le 5 août, au matin, il a fait prisonnier un cavalier alle- 3 mand dans les bois de Tilff. A son retour à Liège, il a été ovationné par les " officiers et les soldats. Un combat à Lixhe 2 3 Dans la matinée, les chasseurs à cheval de la i garde civique qui se tenaient en observation sur 3 la rive gauche de la Meuse, à Devant-le-Pont-, aperçurent qui se dissimulaient sur L'autre rive, . le long de la rampe du pont détruit, des unifor-1 mes ennemis. Aussitôt les chasseurs donnèrent i l'alarme aux troupes belges abritées dans les maisons du village. Nos soldats ouvrirent un feu . nourri sur les Allemands qui ne devaient point s s'attendre à une attaque si soudaine. Les nôtres, i de leur côté, ignoraient les forces de leur en-5 nemi. Celui-ci était soutenu par de l'artillerie qui lança des shrapnels dont les effets furent i considérablement réduits par l'abri qu'offraient - aux Belges Les vieilles maisons. Des balles s'é-, parpillèrent en grand nombre. Le combat s'engagea ainsi très vif par-dessus s les eaux du fleuve ; de part et d'autre, le tir se - précipita, mais les nôtres, voyant les habitations n'offrir plus que des murs branlants aux projectiles allemands, se retirèrent sur Haccourt. Les avions Du € Journal de Liège » encore i Les exploits des avions belges et des avions ennemis nous sont peu connus. Des nouvelles ' contradictoires nous sont arrivées dans la soi-1 rée. Constamment des aéroplanes passent dans le ciel de Liège. ciaïë :Téury7''îi allemands à leur forme spé-; d'un oiseau et ils font une large tache noire dans l'azur du ciel. Il y en a d'autres, cependant, et ceux-là nous réconfortent. Ce sont nos vaillants aviateurs qui les montent. Nous Tecevons de source sérieifte une information qui confirmerait qu'un aviateur allemand a été tué par le tir du fort d'Embourg. Atteint par les projectiles d'un shrapnel, le Taube a piqué du nez sur le sol. Un de nos correspondants a ■ vu une automobile dans laquelle un gendarme transportait la dépouille de l'Allemand. D'autre part, un curieux duel aérien a eu lieu • entre les lignes des forts de Barchon et d'Evegnée. On vit au loin deux monoplans se poursuivre et tenter chacun de prendre de la hau- . teur. Us arrivèrent ainsi à évoluer presque au-dessus l'un de l'autre, en virant en cercles étroits. Soudain on aperçut une chose blanche qui se i développait entre eux ; il semble que ce soit la fumée d'une grenade. Aucun des appareils ne tomba et leurs vols se perdirent. Les Allemands à Verviers Mardi soiT, peu apTès 10 heures, une patrouille de uhlans est arrivée à Verviers, et s'est Tendue directement à l'Hôtel de Ville, où elle a été reçue par le major de la garde civique Olivier, qui portait le drapeau blanc parlementaire. 1 Après une courte conférence avec le major, les uhlans, qui n'étaient que les éclaireurs d'une importante force de cavalerie, sont allés rejoindre cette troupe, laquelle est, bientôt, entrée en ville suivie de l'avant-garde allemande. Les soldats allemands ont eu une tenue fort . réservée et pas du tout belliqueuse, causant même aux curieux assistant à leur passage, et leur disant qu'ils ne faisaient que traverser la ■ Belgique pour alleT à la rencontre des Fran-, çais qui arrivent par le Sud pour attaquer l'Al-: le magne. D'autre part, le général von Emmisch, com- ■ mandant de l'armée allemande de la Meuse, a i lancé une proclamation, dans laquelle il est dit : « C'est à mon plus grand regret que les trou- ■ pes allemandes se voient forcées de franchir la > frontière de Belgique. Elles agissent sous la con-1 trainte d'une nécessité inévitable, la neutralité de la Belgique ayant été déjà violée par des offi-s ciers français qui, sous un déguisement, ont tra-; versé le territoire belge en automobile pour pé-i nétrer en Allemagne. C'est de la sagesse et du patriotisme bien com-i pris de la population qu'il lui dépend d'éviter à L son pays les horreurs de la guerre. » t La proclamation ajoute qu'il faut, à l'armée ; allemande, le chemin libre, et que les soldats > payeront les vivTes qu'il leur faudra prendre, cela en or monnayé. t Les forces allemandes ont bivouaqué par toute . la ville. Les soldats sont uniformément vêtus d'un uniforme gris poussière, chaussures comprises. La coiffure seule diffère pour distinguer . les armes et régiments divers. Les uni.fOrmes des officiers ne diffèrent guère de celui des hommes : ils n'ont en plus que de minces galons d'or cousus sur la manche ; les officiers d'état-major ont un ceinturon doré. A 3 heures du matin étaient entrés à Verviers environ 15,000 hommes, plus des batteries d'artillerie et de nombreuses mitrailleuses. LES NOUVELLES s Le public attend anxieusement les nouvelles - du théâtre de la guerre. Et il est extrêmement î difficile de se procurer des nouvelles. Les communications télégraphiques et télé-, phoniques sont interrompues avec nos provinces de L'est. Les routes sont coupées. Les corres-3 pondants que nous avons dépêchés en auto, en t motocyclette dans différentes directions n'ont s pu se rendre au delà de quelques kilomètres de - Bruxelles. Partout ils ont trouvé les routes gaT-à dées par la force publique et ont dû rebrousser chemin. Qu'on se -mette bien en tête qu'il n'y a nullement lieu de s'alarmer de cette situation. ElLo n'est qu'une conséquence naturelle, nécessaire de l'état de guerre où nous sommes entraînés. L'autorité militaire a besoin du plus grand secret pour ses mouvements de troupes. Elle ne peut les faire connaître sans donner à l'ennemi des indications dont il ne manquerait pas de tirer parti. Et le silence, en cette matière, entraîne le silence sur le Teste. Les journaux sont liés, d'ailleurs, par l'engagement d'honneur qu'ils ont pris de ne rien publier sur les mouvements de nos troupes sans l'autorisation de l'état-major. Et l'état-major, qui seul sait ce qui se passe, se tient sur la réserve, et pour cause. De Là le laconisme forcé des informations authentiques. Il faut que l'on prenne patience et que Ton attende avec confiance. Les nouvelles arrivées hier matin, concernant les combats livrés du côté de Visé, émanaient d'une correspondance particulière. Un journal •'liégeois, arrivé à Bruxelles dans la journée, a •apporté des détails complémentaires. Nous avons reçu aussi de notre correspondant de Hasselt une intéressante lettre qu'on lira d'autre part. IL arrivera encore que les renseignements tant désiTés ne seront apportés ici que par des moyens de fortune. Encore une fois, cela ne doit pas nous alaT-mer, ne pas altérer, surtout, l'excellent moral-de la population. Ayons foi! Nous ne saurions d'ailleurs assez nous défier des fausses nouvelles qui, à défaut des nouvelles vraies, foisonnent toujours en des circonstances comme celles-ci. D'une part, il faut compter avec les esprits trop enclins à accueilliT, sans contrôle, les récits fabuleux et extraordinaires. D'autre part, il faut compter, surtout, avec L'intérêt énorme que nos ennemis ont à nous démoraliser, à ruiner notre précieuse confiance et notre admirable entrain. N'oublions pas que nous étions inondés de leurs espions et qu'il y a probablement encore ici quantité de gens de leur bord ayant pour mission de jeter la terreur par des nouvelles alarmantes. Le procédé est familier à nos perfides et indignes #adversaiTes. La folle nistoire des eaux empoisonnées qui a épouvanté nos faubouTgs dans l'avant-dernière nuit, doit être de cette source. Aus-sf, ne saurions-nous assez engager chacun à tenir pour suspect et dangereux tout individu qui se ferait l'écho de bruits alarmistes. Nous nous efforçons, quant à nous,- de ne publier que des nouvelles sûres, au risque d'exercer un peu la patience de nos lecteurs. Les renseignements que le ministère de la Guerre nous communique, à la fin de la journée de mercredi, confirment pleinement ce que nous disons ci-dessus. Ils dépassent toutes nos espérances. Ils montrent que nos soldats viennent de se gfqtik, ÏOTt-6 Ue*îoh' il IbïV; Snlèiri' Wi- -ifk à la formidable Germanie, son premier échec. Les Hivenements LES FAITS~DE GUERRE Angleterre et Atlemagne Bataille navale •Londres, 4 août, 8 heures soiT. — Le journal « The Star » mande qu'une bataille a eu lieu entre la -flotte allemande et anglaise au nord de l'Ecosse. Les blessés auraient été débarqués à Cromrty. Londres, 5 août. — On affirme que deux cuirassés allemands ont été coulés au cours d'un engagement dans la mer du Nord. Un navire serait capturé, un quatrième aurait échappé. lous^marliis allemands Copenhague, 4 août. — On annonce ce soir que trois sous-marins allemands ont été vus cet après-midi- à l'extrémité sud du Sund. Us semblent se trouver là en avant-postes . L'ambassadeur allemand quitte Londres Londres, 5 août, 1 h. 18. — L'ambassadeur allemand partira aujourd'hui mercredi. L'ambassadeur autrichien a demandé ses passeports. France et Allemagne A la frontière lorraine Des reconnaissances de cavalerie et des r trouilles d'infanterie franchissent partout la frontière française. Un escadron de dragons qui s'était porté sur Villers-1 a-Montagne a été refoulé par les chasseurs à pied qui ont fait prisonnier un sous-officier. Un régiment de cavalerie allemande qui s'était avancé jusqu'à Forfontaine s'est replié devant une compagnie d'infanterie. Paris, 5 août. — Des Allemands ont été faits prisonniers devant Belfort et amenés dans la ville. Les Allemands ont pénétré en France dans sept directions différentes : 1. Au sud de Longwy ; 2. A Cirey ; 3. A Mon-treux-Vieux ; 4. Près de Delle ; 5. A Suarce ; G. A Joncherey ; 7. A proximité de la région des Vosges. Qu'on ne s'effraie pas de cette nouvelle. Cette invasion était depuis longtemps prévue et cela n'implique nullement que l'armée française ait le plus petit désavantage. La frontiere française de ce côté est considérablement fortifiée. Paris, 5 août. — Les Allemands continuent à fusiller les Alsaciens soupçonnés de fournir des renseignements aux Français. Une patrouille de cavalerie allemande a été refoulée par la cavalerie française sur la frontière suisse. Trois Allemands ont été tués, deux autres faits prisonnieTS. Quant au reste, il * passé en Suisse. Sur les côtes d'Algérie Amsterdam, 5 août. — D'après une dépêchç de Berlin, les navires de guerre allemands qui se trouvent dans la Méditerranée seraient arrivés hier devant les côtes d'Algérie et auraient détruit les différents points d'embarquement fortifiés que les Français avaient établi là en-vue de l'embarquement des troupes. Les forts» de la côte ont répondu. Les Allemands fusillent Dix-sept Alsaciens qui essayaient de gagnes }a frontière ont été fusillés à Mulhouse.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La gazette gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1871 bis 1940.

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