La liberté

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s.n. 1918, 19 Dezember. La liberté. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/736m03zt6d/
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JEUDI 19 DECEMBRE 1918 DIX CENTIMES LE NUMERO 1èr8 ANNEE N° 3t Adresser toutes les lettres et communications à M. Joseph De Geynst Directeur de La Liberté Courte rue Neuve, 28, Anvers PUBLICITÉ s S'adresser : 28, Courte rue Neuve, à Anvers LALIBERTÉ Journal quotidien du soir ABONNEMENTS » iUn an. . . fr. 12.00 Six mois . • • 6,50 Trois mois « . 3.50 ( Un an. . * fr. 15.00 Intérieur ) cix mniq 8 m du pays blx 111015 * ' • { Trois mois , ; 5.00 Etranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale : par trimestre . . . . . fr. 9.00 Les affaires économiques La tâche principale que s'est imposé le ministère d'union nationale.c'est de r< tablir l'activité commerciale et indus trielle du pays. Et pour y arriver plu sûrement il nous a doté d'un ministèr des affaires économiques. Avant la guerre, livrés à eux-mêmes secondés seulement par le caractère la borieux de notre brave petit peuple, no commerçants et nos industriels avaien amené le pays à un degré de prospérit qui faisait envie à tous nos voisins.Main tenant qu'ils vont être aidés par le gou vernement, qu'ils vont avoir un ministr fait tout exprès pour s'occuper d'eux e qui n'aura pas autre chose à faire, nou; allons évidemment assister à une efflo rescence nouvelle des forces actives de 1< nation; nous allons prendre sans tarde: la première place sur les marchés di inonde entier et la Belgique va deveni: an pays de Cocagne. Peut-être. / Le nouveau ministre des affaires éco nomiques, homme nouveau dans la poli tique, est certainement animé des meil leures intentions. Il en a donné la preuvi en convoquant dès son arrivée au minis 1ère, les représentants du quatrième pou voir. C'est une utile précaution, quanc on n'a pas un passé connu de tout le monde, que d'aller vers les journaliste! sans attendre que ces gens, indiscrets pa: tempérament et par devoir professionne se mettent à vous déshabiller devan leurs lecteurs. Il vaut mieux faire 1e part du feu. D'autant plus que ces «messieurs de 1î presse», très flattés d'être reçus par un< Excellence, en seront plus enclins à un< généreuse et indulgente bienveillance. Or donc M. Jaspar a communiqué ai public, en cet interview collectif,ses pre> ■ ;e\s et son programme. Il va se créer ur comptoir national d'achat, qui central! sera toutes les commandes en machine! et matières premières que voudront fairi nos industriels; et,pour assurer une justi et équitable répartition, nul ne pourn se procurer ce dont il aura besoin, s'i ne lui est délivré un permis d'importa tion. M. Jaspar a été pendant la guerre ur des dirigeants du Comité National; et Ibien qu'il n'appartint pas à la section di ravitaillement, il a pu étudier ses métho des et en apprécier les effets bienfai sants. Le Comité National, luttant contre le; tracasseries incessantes, et le mauvaii vouloir des Allemands,a su mener â biei la tâche difficile, de répartir entre le: Belges affamés les provisions envoyée; du dehors par la Commission for Relie in Belgium; et, pour y parvenir, il a dî se montrer économe et prévoyant, ména ger ses ressources, imaginer toute un< série de mesures de contrôle, créer enfir toute une organisation qui peut se résu mer en une chose qui en est pour ains dire le symbole matériel et palpable: 1< guichet. Le guichet, on peut l'envisager sou! deux aspects bien différents: l'aspect in térieur et l'aspect extérieur. Du côté ex térieur, c'est la foule, ce sont les gens qui font la file, interminablement, inlas sablement; qui s'impatientent, s'irritent attrapent des bronchites. Du côté inté-rieur sont les employés, les fonctionnai res, qui peuvent se donner la joie de faire enrager leurs concitoyens, de renvoyer les gens de Caïphe à Ponce Pilate de leur mesurer parcimonieusement le maigre ration attendue depuis quinze jours et que le malheur des temps commande de rogner le plus possible. H Du côté intérieur on voit les vastes approvisionnements dont on est maître de disposer, qui réjouissent l'œil et l'appétit; du côté intérieur sont les confortables séances de comités, où l'on règle le sort des humbles mortels qui n'oni pas voix au chapitre; si l'extérieur es! sombre et noir, le côté intérieur est peinl en rose. M. Jaspar, pendant la guerre, a contemplé le guichet du côté intérieur et i] en a gardé un si bon souvenir, qu'il s'empresse d'en construire un de vastes dimensions pour les affaires économiques. Faites la file, messieurs les industriels, faites la filel Il y a sans doute des esprits chagrins Qui auraient préféré des méthodes moins administratives. Si nous avons eu des misères pendant quatre ans, c'est que les Allemands, pour faciliter leur pillage intensif, s'ingéniaient à contrarier la liberté des échanges et des communications, ® supprimer la concurrence; c'est la concurrence seule qui peut amener l'abaissement des prix; facilitez les moyens de I : ï transport, brises toutes les entraves qi arrêtent les importations et la situatio ne tardera pas à s'améliorer. A cela on vous répondra que la cor ji currence ne sera pas égale pour tous; : | y a des usines, à peu près intactes, o " l'on pourrait reprendre le travail presqu immédiatement, il en est d'autres qui or ® été saccagées de fond en comble; les pre mières sont, sans doute — il peut y avoi des exceptions — celles des industriel s qui ont pactisé avec l'ennemi, qui on e travaillé pour son compte. Va-t-on fave riser ces traîtres, les laisser s'empare ' du marché au détriment de ceux qui " plus honnêtes, ont résisté aux offres ai ® lemandes au risque d'attirer la dévasta ? tion et le pillage sur leurs établissements " L'objection est sérieuse. Mais, s'il fau attendre avant de reprendre l'activité in 3 dustrielle, que tout ce qui a été détrui £ soit reconstruit pour que tous aient 1 , même point de départ, s'il faut attendr ' — ce qui sera peut-être plus long encor t — que la justice ait établi les responsabi lités, que deviendront pendant en temps j là les consommateurs? Et va-t-on conser . ver encore pendant des mois et des an nées cette foule de chômeurs qui viven aux dépens de la charité publique et qu'i est urgent de remettre au travail. Il y a un autre moyen que le cfcômagi . général de rétablir l'égalité entre ceu: ; qui pourraient se mettre immédiatemen . au travail et ceux qui devront d'aborc . reconstruire: c'est l'indemnité. Que la ré l paration des dommages comprenne noi . seulement la valeur de ce qui a été dé 5 truit, bâtiments, machines, matières pre - mières, mais aussi le bénéfice que la con 1 — — — li dit, à l'oreille,que les victuailles du plan-n tureux menu, commandées et cuisinées pour le banquet officiel, décommandé à i- la dernière minute ont satisfait les frin-tl gales des huissiers, messagers et boute à feux de l'Hôtel de Ville qui, jamais, de-e puis quatre ans surtout, ne se sont trou-;t vés à pareille fête. Pure invention, évi-s- demment. De même on dit. in catimini r que les fleurs qui devaient orner les sur-s touts ont été, par une gracieuse atten-t tion,envoyées aux épouses des conseillers i- communaux... r Toujours est-il que la mésaventure fait , jaser et que l'on «s'offre la tête» de tous - ceux qui exhibaient avec ostentation, de-vant les regards envieux de leurs amis ? et connaissances, la précieuse invitation t qui devait, pour la première fois depuis . la guerre, leur permettre de sabler le t St Marceaux au buffet de la salle gothi-s que. 3 Ils ne perdront d'ailleurs rien pour at-3 tendre, car nous entrons dans une série I de réceptions et festivités, auprès de la-. quelle celle de l'inoubliable année de . l'Exposition de 1910, pâlira certes. Cela . commencera vendredi soir, à l'Hetel de t Ville, par le raout offert 'aux officiers ] étrangers. On annonce aussi les réceptions de MM. Poincaré, Deschanel et du Président Wilson. Gare aux gastrites et aux dyspepsies! i II est vrai que leurs victimes pourront, , dans quelques lustres,les arborer comme des souvenirs de la grande mêlée et ré- ' clamer, elles aussi, la croix de guerre. * * * Parlons de choses plus sérieuses. Plus - graves surtout, car il s'agit du problème l'i hiiiiii —mmi Qu'est Revenu ce mémoire? En a-t-été tenu Compte et ses conclusions on elles trouvé leur application pratique? On voudrait bien le savoir. En tous les cas, le public, qui ne fa pas de distinction entre l'ancien gouve nement du Hâvre et celui qui vient c se constituer, commence à se plaindre à murmurer. * * * Quelqu'un qui ne doit pas être sur t lit de roses, c'est M. J. Wauters, l'actu ministre du ravitaillement, devenu, son tour, notre dictateur des vivres. D me, il se trouve, dépourvu pour ain dire, de moyens de transport, devant c redoutables problèmes. La nouvelle c l'augmentation de la ration de pain, d< rations de graisse, de l'arrivée proçhair de viande congelée d'Argentine,a évider ment fait plaisir. Mais il y a des régior où la situation est calamiteuse. Dans Borinage notamment, où il y a de farine, mais où la levure manque, ce qi prive les pauvres gens de pain. Dans 1< contrées qui voisinent le Nord de i France, où la détresse est, paraît-il, tri grande et dont les municipalités lancei des appels émouvants au Comité Nati nal et au Gouvernement. Et puis, l'o se plaint aussi du manque d'énergie dar la récupération des produits indigène Car nos bons paysans, après un momei d'alerte, causé par l'arrivée des troupt alliées, ont repris petit à petit leur traf: d'affameurs. Le bétail, assez abondai aux marchés, n'est pas vendu, parce qt l'on exige des prix trop élevés. Les œu: continuent à rester hors prix. Le beurr qui se vendait 20 francs cette semaim . La Natalité et la Mortalité dans les grandes villes VILLE DE BRUXELLES ViLLE D'ANVERS 20 °/oo Mortalité par 1000 h. Natalité par 1000 fa. Mortalité par 1000 h. Natalité par 1000 h. 15°/oo 15 »/oo 15 0/co 15 1» 10 10 10 5 5 5 5 0 0 0 o 1913 1914 1915 1916 1917 1913 à 1917 1913 à 1917 1913 à 1917 VILLE DE LIÈGE ^ ^ VILLE DE GAND Mortalité par 1000 h. Natalité par 1000 h. ^ ^Mortalité par 1000 h. Natalité par 1000 h. °° 15°/oo 15 15 ,c f 1 10 10 10 10 5 5 5 5 0 — 0 0 8 1913 à 1917 1913 à 1917 1913 à 1917 1913 à 1917 5 tinuation et la prompte reprise de l'in ■ dustrie eussent procuré; qu'on tienn< ■ compte du désavantage que l'on aura vis ! à vis des concurrents qui auront repris - plus tôt le travail. > Et quant aux suspects, à ceux contre • qui l'on a de graves raisons de croire • qu'ils auront maille à partir avec la jus ! tice, qu'on ait, si l'on veut, recours con • tre eux à une mesure fort à la mode er 1 cé moment, la mise sous séquestre, mais - Jas un séquestre administratif qui em- 1 pêche la reprise du travail, un séquestre • qui serait plutôt un commissaire de sur veillance, qui laisserait faire, mais qu: au courant de la marche de l'affaire el des bénéfices qu'elle procure, pourrail les mettre en réserve, les sauvegarder pour que, le cas échéant, la justice puisse en disposer. Mais, pour l'amour du ciel, qu'on ne perde pas de temps et qu'on laisse agir les gens d'affaires; ils nous - -aideront plus vite et mieux que les ronds de cuir, Hermann DUMONT. NOTES BRUXELLOISES (Correspondance particulière de «La Liberté»), Racontars. — La restauration écasso-■nique. — Une tâche considérabie. La déconvenue des édiles bruxellois qui avaient compté recevoir M. Hoover, le dictateur américain des vivres, avec une pompe digne de la gratitude que le peuple belge doit à celui qui contribua à le sauver de la famine, continue à faire la joie des bons fumistes, qui abondent en ce royaume de la «zwanze». On se - de la restauration économique. On s'é-i meut, dans les milieux industriels, des ; intentions du Ministre des Affaires Eco-s nomiques de réserver à des comptoirs, organisés par des chefs d'industrie, le monopole de l'introduction des matières premières et des machines; on redoute les lenteurs et les erreurs des pondéreu-ses administrations, le favoritisme, les passe-droits,'voire les abus.La crainte est légitime. Put-on faire oberver que cette procédure est celle préconisée par la Conférence économique des Alliés? et que dans les réunions, tenues jadis au Comité national, réunions auxquelles assistaient de hautes personnalités du monde industriel et financier, ce système était ouvertement préconisé. Des chefs d'entreprise et cies commerçants qui, dès les premiers mois des hostilités, avaient prévu la ruine et le désarroi actuels, se plaignent de ce que leur prévoyance soit,de la sorte, réduite à néant. Beaucoup d'entr'eux s'étaient couverts, avaient conclu des marchés et des contrats et se voient, par les interdictions d'importations,empêchés de livrer au travail national les matières premières et les fabricats dont ils s'étaient assuré la livraison. Il est bien vrai que d'autres initiatives de prévoyance se trouvent, on se demande pourquoi, paralysées. Celle notam-se rendit au Hâvre et remit au gouver-ment de-M. Francqui qui, en juillet 1915, nement un long mémorandum soigneusement étudié, qui indiquait les matières premières et l'outillage qu'il eût été bon de se réserver, dès cette époque, aux Etats-Unis et en Angleterre, afin de pouvoir les importer en Belgique, dès que l'occupation ennemie aurait cessé. est monté à 28 fr.- Il est bien vrai qu le nombre de vaches laitières a considé rablement diminué, que leur rendement à raison de l'alimentation insuffisante est dérisoire et que, s'il faut en croir les fonctionnaires du Ministère de l'Agr: culture, si l'on devait partager la pre duction entre tous les habitants, ils re cevraient, en ce moment, 140 gramme par mois, ce qui, c'est le cas de le dire est plus que maigre. , N'empêche qu'une intervention énergi que de la force publique, perquisition nant dans les fermes et métairies, ferai sortir des cachettes des aliments in dispensables à la population. L'expédien des prix maxima a fait ses preuves, pi toyables. Il fait fuir et se terrer la mar chandise. La réquisition donnerait-ell davantage? Cela vaut la peine de l'es sayer. X.X.X. Revue de la Presse belge Les Accapareurs Du «Peuple»; «Sont considérés comme accapareurs ; A) Ceux qui, dans un but de lucre, déro bent à la circulation des marchandises ou den rées de première nécessité qu'ils tiennent en fermées dans un lieu quelconque sans le re mettre en vente journellement au public; B) Ceux qui font périr ou laissent péril volontairement les denrées ou marchandises de première nécessité, quel que soit le mobile qui les guide.» Ainsi parlait la loi du 4 août 1914 fixant k prix des denrées alimentaires, loi anodine quant aux pénalités. Un arrêté-loi de novembre a sérieusement accentué celle-ci. 1111I1C3UC • • • • • 11* JJ.UU il On a arrêté certains traîtres, certains trali-.1 quants avec l'ennemi, pas tous; il en est qui courent les chemins en province, les poches gonflées d'or, à la grande indignation du public honnête et fidèle. it Et les accapareurs, ces bandits qui se sont r_ enrichis sur la misère de notre population,qui ■ ont réalisé des fortunes chiffrées par mil-1® lions? st On a arrêté certains traîtres, certains trafi-les Boches, vendait le cuir à 125 francs le kilogramme et a gagné neuf millions. Il y a des Belges qui ont aussi gagné plu-n sieurs millions en accaparant des produits. Quand mettra-t-on le grappin sur ces riches? Le gouvernement, au nom de la nation affa-" mée, doit se porter partie civile à leur procès a- et leur reprendre leur or. Rindez les liauls. 3Î Oui, qu'ils rendent l'argent amassé dans les ip souffrances des autres et qu'on les pende . par desus le marché. Se&gËcgËie et HoHantie 'S De «L'Indépendance»: ie Chaque jour la révélation d'un détail nou-1- veau de la réception faite à l'ex-empereur d'Al-1S lemagne, donne un caractère plus insolite à [e l'hospitalité accordés à celui qui déchaîna la guerre européenne et qui rêva d'anéantir l'in-. dépendance de la Belgique. 11 Et voici qu'apparaît chaque jour plus giave ;s aussi l'attitude du gouvernement néerlandais a laissant passer par le Limbourg, pour rega-gner l'Allemagne, les troupes allemandes en , retraite. u Le ministre des affaires étrangères des Pays-3- Bas avait fourni de cette attitude une exflica-n tion embarrassée: l'armistice, disait-il, étant [g conclu, les internés en Hollande devaient être libérés; il n'y avait donc plus lieu d'interner, 3- après les avoir désarmés, des soldats alle-ît mands passant par le territore hollandais. >S A cela, le gouvernement belge répond, très [c justement, crue l'on a ainsi facilité dans une , large mesure la retraite des armées alleman* des,permis à des troupes d'échapper à la cap-e ture et de sauver leur matériel. Mais il ajoute ;s quelque chose que nous ignorions et qui ag- 3 grave lourdement la responsabilité de nos voisins; alors qu'ils laissaient passer nos en- '' nemis, sans nous demander se que nous pensa sions de cette complaisance, alors qu'ils invoquent ce prétexte: l'armistice entraînan. la libération des internés — ils déclaraient ne pouvoir libérer les internés belges sans I autorisation du gouvernement allemand! Voilà qui est tout à fait étrange et qui, il faut bien le reconnaître, ressemble singulièrement à du parti-pris. Interprétation 1 avo 'able d'un article de la Convention de La Haye lorsqu'il s'agit des Allemands; interprétation (té-favorable du même article lorsqu'il s'agit des Belges. Nous n'avons pas à nous immiscer ici dans les affaires intérieures de nos voisins, à nous préoccuper de savoir si le gouvernement réactionnaire qui, depuis quelques mois, détient le pouvoir en Hollande, est vraiment l'interprète des sentiments et des inlen'.'ons de la nation. Nous ne pouvons tenir compta que des actes de ce gouvernement, et constater qu'ils ne sont pas conformes aux obligations de la stricte neutralité, que même ils permettent de croire à de la sympathie en faveur de notre adversaire, sont au moins à une fai-blesse, qui pour nous est dangereuse. Ella " nous oblige, si désireux que nous soyon- da ne pas troubler les bonnes relations souhaitables entre nos voisins et nous, à envisager l'avenir avec gravité. Le gouvernement belge le dit très -uste-ment: le précédent créé par le gouvernement néerlandais, affecte notre sécurité. Revue de la Presse Etrangère Wilson en France Tous les journaux français consacrent do longs articles à cet événement. Nous en donnons quelques extraits. «Humanité» (Anatole France) : Nous saluons le chef d'Etat qui, même dans * l'ardeur de la lutte, ne détourna pas ses regards * des régions sereines de la justice et apporta au e monde troublé les préceptes d'une sagesse qui peut seule garantir aux peuples les vrais biens et les solides richesses. '5 !, «Figaro» (A. Gapus) : e Tout en remerciant en termes exquis la ville de Brest de ses souhaits de bienvenue, M. Wil- - son à parlé clairement et sans dissimuler ses - phrases ni mâcher les mots du grand conflit s avec l'ennemi «hors la loi». A. M. Pichon, il , avait déclaré qu'il venait pour consacrer « les résultats de la commune victoire». L'insolente . confiscation que les socialistes projetaient a . donc " complètement échoué, te cri de « Vive t Wilson ! » est un cri de victoire et non un lâche . appel à des transactions qui, sous le masque 4 de la justice, épargneraient au peuple allemand . le châtiment de ses crimes et- le paiement da . ses dettes. 3 « Matin » (maréchal Joffre) : L'Amérique nous a donné la victoire, C'est avec une joie sincère que je vois arriver son président. Me souvenant de tout ce qu'il a fait, songeant à tout ce qu'il peut faire encore et aux milliers de Français sauvés par l'intervention de son pays, c'est de toute mon âme que je me joindra demain au cri de la France entière : « Vivent les Etats-Unis et leur président ! » « Petit Journal » (René Viviani) : M. Wilson n'a pas été mêlé aux faits, 11 les a . façonnés. Il n'a pas accepté cette supériorité ■ mécanique qui annihile la volonté et le courage. Par la, il a donné à tous les hommes l'exemple merveilleux de leur propre puis- . sance... Il peut descendre du pouvoir, il demeu-: rera un citoyen de l'humanité. « Victoire » (G. Hervé) : La gloire immortelle du président Wilson, , qui lui assure dans l'histoire de cette guerre une Dlace aussi grande aue celle de .Toffrs. à*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La liberté gehört zu der Kategorie Gent, veröffentlicht in Anvers von 1918 bis 1919.

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