La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1918, 01 August. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gq6qz23k2q/
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^ al fol dans nos destinée», u-n Pays qui ss détend s'Impose ait respect de tous ce pays ne périt pa3l Dieu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT. Roi des Bblqu (4 août 1914), Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposés-et attendons patiemment l'heure de la réparation. A MAX' ( I ,■ A / ï' FONDÉE LE 1er FÉVRIER 1915 Envers les personnes qui dominent par la lorce militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Rev-psctons les règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notre Dignité Patriotique Moi MERCIER, BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE - RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont Installé? dans une cave au^mohik- ANNONCES : Les affaires étant nullts sous la domination allemande, nous avons supprimé le page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver îetr? argent pour des temps -meilleurs 4 Août. 4 août 1914! Jour mémorable I Jour de flammes et de colère I Jour de ferveur et de noblesse ! Il est, dans la vie d'un peuple, des dates fatidiques, marquées par un grand événement, victoire ou deuil national, qu'il faut rappeler, parce qu'elles brillent d'une clarté particulière où s'éclairent mieux les cœurs. 11 est des jours qu'il importe de revivre par le souvenir, parce qu'ils ne sont pas faits de la même pâte grise que les autres jours, mais d'une pâte choisie, blanche et parfumée, meilleure et plus noble, aliment précieux des âmes en qui s'exaltent les fièvres généreuses et se forment les grands desseins. Le 4 août 1914 est pour nous l'une de ces dates, l'un de ces jours-là. C'est le 4 août 1914, que le Goliath teuton, la grande Allemagne, l'Allemagne de soixante-cinq millions d'habitants a attaqué, malgré ses promesses et en dépit de la sainteté de» traités, le David belge, la petite Belgique, la Belgique neutralisée en 1830 par la conférence de Londres, où la Prusse était représentée comme puissance garante de notre neu-ii alité. Le 4 août a vu oe crime de la grande nation. Il a vu aussi, en même temps que l'indignation du monde entier devant ce crime, il a vu la révolte du Droit et de la Justice, incarnée dans le < on ne passe pas » du petit peuple belge. Il a vu l'admirable sursaut, le réveil, l'éveil plutôt d'une âme collective nouvelle, d'une Belgique inconnue ou du moins oubliée. Il a vu cette mémorable séance de la Chambre des Représentants aussi grande par l'objet de ses délibérations que par la manière mâle et enthousiaste de ses décrets, le Roi, la Reine, les Enfants royaux acclamés dans les rues de la capitale par une foule enivrée de la ferveur patriotique, acclamée dznsi l'enccinte de la Chambre par nos députes frémissants d'une allégresse ignorée jusqu'alors, l'allégresse de l'héroïsme prêt dans tous les coeurs. Il a entendu les paroles graves du Roi en appelant à la conscience du monde entier, proclamant l'acceptation de tous les sacrifices pour le maintien de notre indépendance, affirmant sa foi dans nos destinées : » Un pays qui se défend s'impose au respect de tous : ce payî ne périt pas >. On ne se rappelle pas tout cela san3 éprouver à nouveau l'émotion poignante. On revit les jours de tristesse grave et d'angoisr.e, les heures de colère dans la révolte d'un peuple épris de loyauté, de justice et de droit, les heures de mépris aussi et de haine pour cette nation que l'on avait crue grande, que l'on avait estimée, parfois admirée et que l'on découvrait soudain si misérablement vile. On revit le pavoisement des édifices publics et des maisons particulières qui donnèrent à ces jours-là le frémissement joyeux des jours de fêtes communes, et le mâle courage tendu sur les visages des hommes et la fièvre brûlante allumée aux yeux des femmes, et toute cette allégresse enfin toute cette joyeuse allégresse d'un peuple nouveau, d'une âme nouvelle qui vient de s'éveiller. C'est bien une âme nouvelle, en vérité, que nous a donnée le 4 août 1914. Avant cela, savions-nous bien ce que représente ce mot : la Patrie ? Etait-ce autre chose qu'un mot ? Les sentiments qui nous détsrminaient à l'action dans le courant de la vie n'étaient certes pas des sentiments vils. Le peuple belge a gardé de son lointain passé de luttes et de souffrances une noblesse intérieure, un» grandeur morale instinctive qui l'empêche toujours de sombrer dans la bassesse. Mais cette noblesse n'avait pas d'emploi. Cette grandeur morale sommeillait au fond de nous-mêmes, recouverte par la couche des sentiments plus communs : amour du bien-être, recherche des richesses et des aises, poursuite d'une vie confortable et facile. La Patrie apparaissait à la plupart comme un concept, une abstraction, une idéalité. Le concret, c'était la vie quotidienne, le travail heureux et fécond, le commerce productif, l'industrie prospère. Nous étions un peuple industriel et commerçant. Nous nous en faisions gloire et l'on nous en faisait gloire pour la rapidité merveilleuse de notre développement économique.Qui eût pensé qu'un peuple si épris du concret, des réalités, des matérialités de l'existence pût jamais se hausser d'un coup jusqu'à l'héroïsme du sacrifice pour la Patrie : une idée, pour le Droit : une abstraction? Les Allemands n'ont pas imaginé cela, n'est-ce pas? Ils étaient incapables de l'imaginer. Et ce fut une de leurs premières fautes psychologiques. Ils en ont commis d'autres depuis et heureusement ils en commettent encore tous les jours. Mais celle-là fut d'importance. Us ont commis cette faute. Ils nous ont crus enfermés dans les liens de notre prospérité, dans le dogmatisme de la religion du veau d'or, ils n'ont pas tenu compte de la noblesse intérieure de notre peuple, de sa grandeur morale acquise au cours des âge3. Ils ne pouvaient pas en tenir compte. Ils ne pouvaient pas percevoir au fond de nous-mêmes des qualités que nous possédions-en puissance, mais qu'eux, les Boches, n'ont jamais connus. La noblesse d'âme, la grandeur morale n'ont jamais élu domicile au-delà du Rhin. Le 4 août 1914 nou.s a rendu le service de nous désencroûter de tous nos soucis quotidiens de bien-être, de richesse, de prospérité matérielle. Il nous a spiritualisés. Il a fait resurgir du fonds sentimental où elle sommeillait, cette magnanimité que tous, à des degrés différents selon notre éducation et notre classe sociale, nous tenons d'un long passé de gloire et de noblesse. Ah ! oui, certes, il nous a changé l'âme, élargi le cœur. Ceux qui comme nous on! vécu dans la capitale cette mémorable journée gardent en eux la vision d'une foule outre que les foules d'autrefois, d'une foule plus vive, plus allante, plus claire, plus harmonieuse, plus noble en un mot. Le 4 août 1914 a restauré en nous l'esprit de sacrifice. Nous ne connaissions guère ce sentiment, nous le pratiquions peu, nous étions trop épris d'un individualisme outré. Mais là nous avons senti soudain qu'un homme n'est qu'un homme et qu'il faut une discipline nationale par quoi M® 159 QUATRIEME ANNÉE AOUT 191S PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à i'inîini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique gehört zu der Kategorie Clandestiene pers, veröffentlicht in S.l. von 1915 bis 1918.

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