La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 16 Dezember. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/br8mc8sc1m/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 31MB ANNÉE. MERCREDI 16 DECEMBRE 1914. N°- 350. iCÔMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. ÎGAINS SUR PLUSIEURS POINT L'ARTILLERIE ALLEMANDE PLUS ACTIVE. ■LEGER RECUL A STEINBACH. PARIS, 15 décembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— I De la ruer à la Lys, les Anglais ont capturé un [petit bois à l'ouest de Wytschaete. [ Le terrain gagné hier par nos troupes le long du canal de l'Yser et à l'ouest d'Hollebeke a été maintenu, malgré une vigoùreuse contre-attaque par l'ennemi. De la frontiere belge a la Somme, il n'y a rien [à signaler. De la Somme a 1 Argonne, il y a eu des boni; bardements intermittents et peu sévères, excepté dans la région de Crouy. Dans l'Argonne, nous avons fait quelque progrès et nous avons maintenu notre avance de» jours précédents. Dans les Vosges, la station de Saint-Léonard, au sud de Saint-Dié, a été violemment bombardée à grande distance par les Allemands. En Alsace, l'artillerie ennemie a été très active. [ Kxoepté a Steinbach, où une attaque par l'infanterie allemande de Uffholtz réussit à prendre pied; nous avons maintenu partout nos positions précédentes. REPRISE DE L'OFFENSIVE. ATTAQUE COMBINEE EN FLANDRES. LONDRES, 15 décembre.—Le Press Bureau a publié aujourd'hui le communiqué suivant relatif aux opérations en Flandres :— Après une périodo de calme relatif, les combats dans le nord de la France ont recommencé. Une attaque combinée par les Alliés a été effectuée hier sur la ligne Hollebeke-Wytschaete. Plusieurs tranchées allemandes et un certain nombre de prisonniers ont été capturés, et des progrès substantiels ont été faits. Note.—Hollebeke est à six kilomètres et demi au sud-est d'Ypres, Wytschaete à la même dis-tauce au sud. LES ALLEMANDS FAIBLISSENT A LA BASSEE. BOULOGNE, 14 décembre.—Des informations de J.a Bassée confirment La nouvelle suivant laquelle l'ennemi faiblit à ce point important. La réplique à l'artillerie française e9t plus lente et moins fréquente. Le gros des meilleurs canons allemands a été transporté vers le nord. La division allemande qui occupait la rive du [•anal et qui comprenait les meilleures troupes allemandes a été retirée. Les régiments qui les ont remplacés sont novices et plus faciles à déconcerter par les attaques subites, faites à toute Ireuro de la nuit des tranchées françaises.— Reuter's Speoial. LES INONDATIONS DE L'YSER. AMSTERDAM, 15 décembre.—Un télégramme do l'Ecluse au " Telegraaf " en date d'Hier dit que les tranchées sur les deux rives de l'Yser sont rendues très inconfortables par la pluie; l'eau sort même de la terre Dans l'improbable éventualité où les Allemands réussiraient à traverser le fleuve, ils rencontreraient une seconde ligne d'inondations. Le canal de Furnes-Bergues-Golme peut être employé pour mettre une vaste région sous eaii. Bcrgues, la forteresse au sud de Dunkerque, l'est déjà plus qu'une île au milieu des inonda-ions et Dunkerque elle-même est tenue aussi solée que possible, pour empêcher l'espionnage* —Reuter. LE VOL EN GRAND. .ES CONSEILS PROVINCIAUX CONVOQUES EN BELGIQUE. J'ARIS, 15 décembre.—D'après le correspon-iant havrais du " Matin," le gouvernement belge été avisé de ce que- le gouvernement allemand lu territoire belge occupé par les Allemands a onné ordre aux conseils provinciaux de la Bel-ique de se réunir le 17 décembre pour prendre bs dispositions nécessaires en vue du paiement e l'indemnité de guerre de 350 millions de rancs imposée au pays.—Reuter. Note.—Cette "convocation" extraordinaire est ilégale. Elle ne peut en effet être faite que par rrêté royal. "VERBOTEN! VERBOTEN ! " AMSTERDAM, 15 décembre.—Le correspon-aut bruxellois du " Telegraaf " mande que la opulation de Bruxelles est très mécontente au njet d'une proclamation publiée par le général ou Bissing, le nouveau gouverneur allemand de î capitale. II informe les habitants de ce que les autorités elges n'ont pas le droit de prononcer des disours et que leurs ordres, comme ceux du Roi, int subordonnés à son commandement. La police bruxelloise (qui dépendait jusqu'à résent du Collège) a été placée sous les ordres iréets du gouverneur. Tous les Anglais arrêtés à Bruxelles ont été nvoyés en Allemagne.—Central News. MOUVEMENTS DE TROUPES EN BELGIQUE. AMSTERDAM. 14 décembre.—Le correspon-ant du " Tijd " à Turnhout rapporte que le camp o Beverloo est prêt à recevoir les recrues alle-îandes, qui y seront cantonnées et exercées. Une rando activité règne à la gare de Bourg-Léopold. Une importante concentration de transports et o troupes a lieu dans le nord de la province 'Anvers. Certains des soldats se dirigent vers urnhout et Hoogstraeten, les autres vont vers [eyst (op-deu-Berg) et les environs. Lo correspondant du même journal à l'Ecluse it que les Allemands ont transporté en hâte :urs blessés vers l'intérieur à l'aide d'autos et e trains spéciaux. La population de Bruges royait que cette mesure était la conséquence 'une victoire des Alliés; en réalité, il semble u'il s'agissait seulement de faire place à d'autres lessés qui arriveront bientôt en ville. Pendant ces derniers jours, un certain nombre e canons, de mitrailleuses et de trains de mimions ont passé par Courtrai. Les Allemands font es réquisitions arbitraires dans cette ville, mal-ré quo certaines espèces de vivres manquent et ue des émeutes provoquées par la faim puissent n résulter.—Central New*. REVOLTE DE BAVAROIS A ANVERS. DEUX PRUSSIENS TUES. LES ECOLES COMMUNALES FERMEES. ANVERS, 12 décembre (par courrier spécial) —3 e tiens de source absolument sûre que de graves faits se sont passés cette semaine à Anvers Jeudi soir, toutes les rues aboutissant à la casernt de la plaine Falcon étaient barrées par la police. Les Bavarois avaient reçu ordre de partir k lendemain pour le front de l'Yser; ils s'étaieni mis aussitôt à boire dans tous les cabarets de* alentours, ils mirent les couleurs belges ains: que les portraits de la Reine et du Roi à leui boutonnière, puis ils rentrèrent à la caserne ec chantant. Peu après, ils se sont mis à casseT tout o€ qu'il y avait dans les chambrées, y compris le poêle. Us ont tiré des coups de fusil et onl jeté leurs armes par les fenêtres, déclarant qu'il« refusaient eie combattre les Belges. Durant la nuit ils ont tué deux des Prussiens qui venaient pour les arrêter. A la fin, troif cents Bavarois ont été arrêtés et enfermés en prison. Il y a une dizaine de jours, soixante-quatre trains ont passé par Namur chargés de munitions de canons et troupes revenant du front français. lies passe.-ports pour sortir de la Belgique n< sont plus délivrés. Les écoles communales d'Anvers, rouvertes pour " rétablir la vie normale " avec leurs insti tuteurs menacés de révocation s'ils ne rentraient pas, seront de nouveau fermées à partir du 15 déoembre pour y établir des ambulances ! La plupart des marchandises se trouvant dans des entrepôts et allèges à Anvers ont été expediéet maintenant vers l'Allemagne. Ces bateaux ont été affrétés à destination de Bâle, et les bateliers ont signés des documents pour cette destination-. Plusieurs de ces bateaux sont arrêtés à Hansweert, où se trouve également le vapeur "Délia" de la compagnie allemande " Neptu-n." Ce dernier bateau a quitté les bassins d'Anvers, vendredi matin, à destination de Rotterdam pour y faire réparer les avaries causées à ses machinés par le génie belge avant le bombardement.SOUS LA BOTTE DES HUNS. ILS VOLENT LARGENT BELGE ! SAS DE G AND, le 11, par courrier.—Les Allemands recherchent partout le cuivre et l'étain. 1/es marmites, candélabres, chandeliers de cuivre de nos vieilles fermes flamandes sont réquisitionnés ainsi que les vieux plats en étairi. Dans les buanderies des maisons particulières les chaudières en cuivre sont enlevées. Dans les fabriques de tapis, les jutes, cotons et laines sont transportés en Allemagne. Chaque commune doit nourrir un certain nombre de militaires, mais on réquisitionne habituellement pour le double de l'effectif et le surplus est envoyé en Allemagne. A Termonde, ville dévastée complètement, on réquisitionne 15,000 bouteilles de vin et 25,000 kilos de foin, choses qu'on n'y pourrait trouver avec la meilleure volonté du monde. Le général von Manteuffel, le sinistre et diabolique héros de Louvain et de Malines, est gouverneur de Gand. Il est difficile de passer la frontière sans passeports très difficiles à obtenir Dont coût six mark. Un Belge peut rentrer au pays avec ce papier, mais n'en pèub plus sortir. Les Allemands tâchent de se procurer de la monnaie belge au moyen des procédés les plus divers, mais aussi les plus révoltants. Hier soir un certain C— originaire do Maestricht, venait de toucher la valeur de betteraves à sucre livrées pendant la saison à la sucrerie Lippens- de Mocr-beke. Arrivé à la gare de Selzaete il fut fouine par les Allemands, qui lui enlevèrent les 20.000 francs en billets de banque belges qu'il possédait et lui remirent un reçu de 16,000 mark, somme qu'il pourra aller percevoir à Selzaete le 15 décembre prochain 1 Même affaire avec une personne de Westdorpe pour une valeur de 6000 ; francs. Et ces gens sont Hollandais I • Tout le monde est fouillé, et gare à qui possède un peu d'argent 1 Une lettre, un journal qu'on essaie de sortir ou d'introduire: huit jours de prison. Pour les deux Flandres il n'y a que trois routes qui peuvent être utilisées. La circulation y est du reste interdite de quatre heures du soir à sept heures du matin. Voici un autre procédé que les Allemands emploient pour 5$ procurer de la monnaie belge. Dans un village, à la levée du jour, ils courent les rues à grands cris et annoncent que les fils télégraphiques ont été coupés. Branle-bas partout. On court chez le bourgmestre, chez les échevins, etc., et on les prend comme otages. A tour de rôle, chaque conseiller doit se rendre comme prisonnier à la maison communale et la commune... doit payer une indemnité. Celle-ci va, pour les communes, de 15,000 francs (Selzaete) à 100,000 francs (Schellebelle), mais peut monter à deux millions pour les villes. Notez que ce sont les Allemands e^ux-mêmes qui coupent les fils. Avant-hier, ils ont été brisés à Selzaete de la manière suivante: Vers quatre heures, un officier supérieur ordonne à deux " Landwehrmànner " de couper les fils télégraphiques. Un homme muni des engins nécessaires effectue cette besogne et le lendemain... la commune paie. Troisième procédé: Sous prétexte que vous avez sur vous des lettres compromettantes on vous arrête, puis on vous laisse entendre qu'on vous rendra la liberté moyennant une somme de 500 ou de 5000 francs. Quatrième procédé: Un officier entre dans une boutique: " Eine Cigarre"... et il vous paie avec un billet de 100 ou de 500 mark. — Changez-moi cela en monnaie belge, or-donne-t-il.Et dire que ces bandits osent discréditer le crédit de la Belgique I Hier, une dame passe à Selzaete munie de passe-ports pour elle, son cocher, ses chevaux, sa voiture. Arrivée à la " Kommandantur " elle est trouvée porteuse de lettres pour la Croix-Rouge: arrestation, confiscation de l'équipage qui est en-vové à Bruxelles, caution ou prison. "C'est pousser systématiquement à la révolte. Alors, malheur à la pauvre Belgique!... Jusqu'à quand le monde civilisé laissera-t-il perpétrer de pareilles provocations? — Il y a en ce moment près de quinze mille Belges en Dordogne. A Rouen, il y a en a sept mille. A Nantes, plus d'un millier. A Paris, ils sont très nombreux. On continue l'effort commencé au Havre, en vue de coordonner toutes les indications, de sorte que les familles éparses puissent se retrouver. — Le steamer " Oranje^Nassau," faisant le service de Folkestone à Flessingue, a sauvé lundi deux aviateurs anglais qui étaient tombés dans la mer du Nord. L'appareil n'a pu être sauvé malgré les efforts de l'équipage. lin autre aviateur anglais est descendu en Hollande, près fie Breskens lundi, à 3 heures. *1 éUifc porteur d'une bombe. Il sera interné. LA LEGENDE DES YEUX CREVES. LA VERITE SUR LES CALOMNIES ALLEMANDES CONTRE LES BELGES. On sait que les Allemands, pour justifier les crimes commis par les troupes impériales en Belgique, ont odieusement calomnié les populations en affirmant, notamment, que ,des femmes belges auraient crevé les yeux à des soldats allemands blessés. 1 L'empereur Guillame II lui-même s'en est fait l'écho et le garant. Dans une proclamation officielle, adressée à la fin d'août au président Wilson, des Etats-Unis, le Kaiser essaya de se disculper de l'abominable destruction de Louvain en invoquant les prétendues atrocités commises par les femmes belges contre les blessés allemands.Or, la vérité s'est maintenant fait jour. Deux commissions officielles, l'une civile, l'autre militaire, ont été instituées, à Berlin, pour faire une enquête sur les cruautés attribuées aux belligérants. Ces deux commissions opérèrent séparément. En ce qui concerne la question des yeux crevés à des blessés allemands, on assure maintenant que, dans tous les cas où ces faits furent signalés par les journaux pu les dénonciations particulières, on a recherché et interrogé les témoins. La commission civile a déclaré que, dans beaucoup de cas, pour ne pas dire dans tous, les témoins ont avoué ne connaître les faits que par ouï-dire; d'autres se sont récusés et n'ont pas comparu. On est arrivé à la conclusion que la preuve formelle de l'aveuglement de blessés ou de prisonniers par des femmes belges n'a pas été fournie et que,' dans aucun cas, le fait n'a été constaté officiellement. La légation de Belgique en Italie communique, à ce sujet, la note suivante:— " Les médecins et les membres de la commission d'enquête ont dit que, dans l'état actuel de surexcitation des esprits, il était naturel que des faits de brutalité ou de cruauté fussent commis de part et d'autre, mais, qu'en général, ces faits avaient été considérablement exagérés. " La légende des blessés aveugles a dû spécialement naître de ce qu'un grand nombre de blessés furent atteints aux yeux par des éclais de shrap-nells qui, en lançant leurs débris à hauteur d'homme, atteignent très souvent les yeux. " Il semble aussi que des milliers de corbeaux ot de corneilles s'abattent sur tous les champs de bataille et que ces animaux s'attaquent toujours aux yeux des tués et des blessés. Ce fait peut avoir contribué à établir la légende, qui est, dans tous les cas, dénuée de tout fondement, comme le constatent les expertises médicales. " Dans un hôpital de Francfort, 29 blessés, grièvement atteints, étaient, dit-on, couchés l'un à côté de l'autre : tous avaient les yeux crevés. Dans aucun cas, les blessures aux yeux n'ont pu être attribuées à d'autres causes qu'à des éclats d'obus. "Malgré ces constatations, la légende persiste: mais on assure que, dans les milieux officiels, les actes de cruauté attribués aux Belges sont formellement démentis. " La commission civile s'est prononcée, à l'unanimité, affirmativement à ce sujet. " La commission militaire n'a pas encore fini son enquête : mais elle a abouti aux mêmes conclusions. Elle n'a pas encore fait connaître officiellement son rapoort, et, pour ce motif, ses déclarations n'ont été faites que sous toute réserve et à titre d'information provisoire, d'un caractère purement privé." Et voilà 1 Le Kaiser aura-t-il la loyauté élémentaire de porter les résultats de l'enquête des deux commissions berlinoises à la connaissance du monde entier, et des Etats-Unis en particulier, sous la même forme et par les mêmes moyens de publicité que la fameuse proclamation : " Mon cœur saigne !... " "NOUBLIE PAS LE PIANO D'ELSA." Encore une histoire authentique. Un officier allemand a logé dans un château de Belgique. 11 a voulu montrer qu'il est de bonne compagnie et galant homme. Au moment de partir, il laisse une lettre pour la maîtresse de la maison:— " Madame (nous résumons), jo m'aperçois, aux bibelots dispersés dahs la pièce, que j'ai occupé une chambre de jeune fille. J'en suis confus. Veuillez agréer mes excuses; si je l'avais su, je vous aurais prié de jn'installer ailleurs." En quels termes galants ces choses-là sont dites!... « Malheureusement pour la réputation de ce gentilhomme, cet autographe épistolaire n'est pas lo seul qu'il ait laissé en s'en allant. Ou a trouvé, dans la chambre ou il avait dormi, une lettre en allemand, à lui adressée par Madame son épouse. Un de nos amis de Bruxelles garde précieusement ce document. Nous le publierons, dit le " XXme Siècle;" après la guerre, quand on pourra marquer d'infamie tous les pillards, tous les pirates a'outre-Rhiu qui se sont abattus sur notre pays. En voici le résumé : " Mon cher Walter, " Mille remerciements pour les belles choses que tu m'as envoyées. Les fourrures étaient magnifiques. T,e meuble en bois de rose est exquis. Mais n'oublie pas qu'Eisa attend toujours son piano..." Eisa infortunée I Encore une victime de la guerre !... LES REFUGIES RECONNAISSANTS. A l'occasion de la Noël, les réfugiés désirant participer à un témoignage de gratitude par l'envoi de quelques fleurs aux dames des divers comités, peuvent adresser leur obole, fut-ce un penny en timbres-poste, jusqu'au lundi 21 décembre à M. James Cudlip, secrétaire du Home, 49, St. George's-road, Lonaon, S.W. Un comité provisoire a été fondé et se compose de Mme Delhaise, le docteur Philippe, MM. Emanuel Koelman, notaire, Joseph Cuvelier, avocat, Louis Lelong, ingénieur, Georges Dumont, avocat, James Cudlip et Geo. Hanciau. A cette occasion nous croyons devoir appeler l'attention de nos compatriotes réfugiés en Angleterre sur le fait que dans l'hospitalière Grande-Bretagne la l'été do Noël est en même temps la Saint-Nicolas de chez nous et la Nouvel An. Tous nous avons contracté une dette de gratitude envers l'Angleterre, envers les divers comités de réfugiés de Londres et de tout le pays, par la façon tout simplement splendide avec laquelle les réfugiés de tous pays et en particulier les Belges ont été reçus ici, et pour la générosité discrète mais large qu'on nous a témoignée. C'est une occasion unique qui se présente aux Belges de montrer combien ils apprécient l'hospitalité anglaise et le geste désintéressé et obscur mais cependant admirable de celles qui ont été les intermédiaires entre eux et nos amis anglais. Ne l'oublions pas et montrons par un envoi abondant de fleurs et aussi par des " Christmas cards" individuelles, que nous sommes toujours nous-mêmes: conscients de nos devoirs, de nos droits, et appréciant comme il le faut, le beau geste. BELGRADE REPRISE ! FUITE EPERDUE DES AUTRICHIENS. ROME, 15 décembre.-r-La légation serbe publie le communiqué suivant:— ha bataille au sud de Belgrade, dans laquelle étaient engagés trois corps d'armée autrichiens s'est terminée jaar la complète victoire des Serbes L'ennemi a fui en grand désordre à travers le Danube et la San, évacuant Belgrade. Tout le territoire serbe est à présent libéré de l'ennemi à l'exception de Shabatz et Loznica, dont la délivrance est imminente. L'entrée triomphale des troupes serbes à Bel grade fut marquée par des scènes d'enthousiasme indescriptibles. Le Roi et les princes ont reçu les félicitations de tous les gouvernements des Alliés.—Centra! News. m L'AUTRICHE ENVAHIE DE NOUVEAU. ROME, 14 décembre.—La légation serbe publie un communiqué disant que l'offensive des troupes serbes a été poursuivie avec succèî samedi et dimanche. Les Autrichiens refusèrent plusieurs engagements et s'enfuirent abandon •nant des armes, des munitions, des canons et dej chevaux. Les Serbes sont actuellement en possession d'un butin énorme et de 40,000 prisonniers. La résistance des Autrichiens à Belgrade a'éM brisée, et l'ennemi est, paraît-il, démoralisé. Les troupes serbes franchissent de nouveau la frontière.—Central News. LES ALLEMANDS EN POLOGNE. 150,000 TUES ET BLESSES. ROME, 15 décembre.—Le correspondant è Pétrograde du " Messagero " télégraphie que les pertes allemandes dans la bataille de la Pologne sont estimées à 150,000 tués et blessés. Ce chiffre ne comprend ni les Autrichiens, ne les prisonniers capturés. Dix-huit corps d'armée allemands étaient en gagés élans ces sanglants combats.—Central News. LES AUTRICHIENS AVOUENT LEUR DEFAITE. AMSTERDAM, 15 décembre.—Le communiqué officiel de Vienne au sujet de la campagne en Serbie dit:— L'offensive autrichienne a continué de la Drina dans une direction sud-orientale, mais fut con tenue au sud-est de Valjcvo par les forces ennemies supérieures, et pour ce motif non seule ment dut être arrêtée, mais nous fûmes obligés de battre en retraite. Le même communiqué avoue que les portes des Autrichiens furent très lourdes au cours de ces dernières semaines, et ajoute: D'autre pari nous avons conquis Belgrade (?). La situation qui en résulte suggérera de nouvelles délibérations et des mesures concernant les opérations en vue de repousser l'ennemi.—Central News. RUMEURS DE PAIX. AMSTERDAM, 15 elécembrc.—Un télégramme officiel de Vienne contredit la nouvelle suivant laquelle l'Autriche-Hongrie aurait fait des propositions de paix séparée à la Serbie.—Reuter. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. JOURNEE DE CALME. RETROGRADE, 14 décembre.—Communiqué de l'étal-major du quartier-général :— Il n'y a pas eu hier de combats d'importance sur n'impotte quel front. Dans la direction de Mlawa nous continuons à refouler les troupes allemandes en retraite. Sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a pas de changement. Dans la région des passes do Dukla des co-lonnes autrichiennes descendent des versants septentrionaux des Carpathes. EN ROUTE POUR LA SIBERIE. LE PASSAGE DES CARPATHES. RETROGRADE, 14 décembre.—Des gens qui sont arrivées ici de Lodz racontent que durant les derniers jours du siège le pain coûtait 2 francs 50 la livre et un sac de olé plus de 90 francs. De l'avis des experts militaires le passage des Carpathes par les Autrichiens sera un échec. On fait ressortir que depuis le début de la guerre les Allemands ont imposé aux Aiftrichiens les tâches les plus ingrates, surtout celle de couvrir les retraites. Sur le front Lowicz-Uoff, les Allemands sont apparemment en nombre insuffisant pour avoir aucune chance contre les Russes. L'avance dans la Prusse orientale qui a «té repoussée, est considérée en général comme une démonstration pure. Depuis le commencement de la guerre, près de 80,000 Autrichiens ont traversé Tambov en route pour la Sibérie.—Reuter's Spécial. PETROGRADE SANS EAU. PETROGRADE, 14 décembre.—Pétrograde est sans eau par suite de la congélation des conduites qui apportaient l'eau de la Néva. C'est la première tois que ce fait arrive depuis 1893. Toutes les usines doivent chômer. On a de fortes craintes au sujet d'un désastre possible au cas ou un incendie viendrait à éclater dans la ville. Les établissements de thé et les bains publics ont été fermés. Les chevaux de trait et de louage doivent se priver d'eau. Les gares sont privées de lumière et doivent s'éclairer à la chandelle.—Reuter. — Une grave explosion s'est produite dans un charbonnage à Fukuota (Japon). Huit cents mineurs sont ensevelis. — Un télégramme de Callao annonce que le steamer allemand "Rhakotis" a débarqué dans ce port l'équipage du charbonnier anglais " North Wales," que le croiseur "Dresden" coula après avoir pris possession de sa cargaison de charbon. — Un aviateur français a mis le feu lundi à un train allemand stationné à Pagny-sur-Mosellc. — D'après un télégramme de Berlin'tu "Telegraaf," des aviateurs français ont de nouveau lancé des bombes sur Fribourg-en-Bade, lundi. —-Une chasse aux rebelles sud-africains dans le district de Lindley-Bethléem a amené la capture du général Gert Beukes, de son fils, du chef Stead et de 35 de leurs amis. — Le Sénat a discuté lundi la déclaration gouvernementale concernant l'attitude de l'Italie. "Tous les orateurs approuvèrent la politique fie neutralité, les résolutions concernant l'armée, et le maintien d'une stricte vigilance jusqu'au moment que choisira le gouvernement pour une intervention active. LE KAISER PLEURE. VON SPEE, RENDS-MOI MES VAISSEAUX ! "GOTT GEGEN HUNS." BERLIN, 15 déoembre.—Herr K&empf, président du Reichstag, a envoyé un télégramme de condoléances au Kaiser à l'occasion de la perte i de l'escadre allemande de l'extrême-Orient. Dans cette dépêche, il dit que tout le péuple allemand partage la douleur et les ressentiments , du Kaiser au sujet de la perte de tant de prometteuses vies humaines, et son atlmiration et : sa fierté pour leur mort héroïque et glorieuse. " Une nation qui produit de tels héros, ditril, peut envisager tous les sacrifices, même les plus lourds, avec un courage indompté, et être sûr de la victoire." Le Kaiser a répondu entr'autres:— " Puissent les lourds sacrifices que nous sommes forcés de faire dans cette lutte pour notre existence être portés par nous comme un seul homme, soutenus par l'espoir infaillible que Dieu notre Seigneur, dont nous recevons humblement la bonne ou la mauvaise fortune que Sa gracieuse main nous dispense, transformera même l'heure la plus difficile en une bénédiction pour la nation et pour das Vaterland."—Wireless Press. LES ESPOIRS DE VON DER GOLTZ. UNE GUERRE D'UN AN? AMSTERDAM, 14 décembre.—Le correspondant de Sofia du " Berliner Tageblatt " envoie à ce journal un compte-rendu d'une interview que lui a accordée le feld-maréchal von der Goltz-Pacha, et au cours de laquelle celui-ci aurait dit :— Dans le théâtre occidental de la guerre, des masses énormes d'hommes se battent des deux côtés, et la zone des opérations est.tellement réduite qu'il n'est pas possible d'y manœuvrer beaucoup. Nous n'estimons pas nos ennemis en dessous de leur valeur. Les Français et les Anglais se battent avec le courage du désespoir (et les Belges, donc, Pacha?), mais nous gagnons graduellement du terrain, et je suis convaincu qu'un jour viendra où la résistance de l'ennemi sera brisée. L'Allemagne est préparée pour une campagne d'un an. La victoire sera à ceux des soldats qui sont le mieux disciplinés et le plus capables de résistance. L'esprit guerrier sans défaillance, le moral, l'excellent approvisionnement de nos troupes et leur audace dans l'attaque ne laissent aucun doute que l'Allemagne vaincra. En ce qui concerne la situation dans l'est, le feld-maréchal exprima l'avis que l'offensive russe était brisée, mais il ajouta qu'un long temps s'écoulerait encore avant qu'une décision finale pût être obtenue, les gigantesques armées russes ne pouvant être rapidement détruites. En ce qui concerne la Grande-Bretagne, le pacha dit: Au commencement de la guérre, il y ' eut des craintes en Allemagne au sujet de l'activité possible de la flotte anglaise, mais ces craintes ont beaucoup diminué. La flotte anglaise n'est pas aussi dangereuse qu'on le croyait. Le feld-maréchal, qui n'avait apparemment encore reçu aucune nouvelle de la bataille navale des Falklands. exprima l'avis que la flotte anglaise restait dans les ports paroe qu'elle craignait une rencontre avec, les canons allemands.L'armée anglaise se bat bravement, déclara-t-il, 1 mais ses hommes ne peuvent être comparés aux nôtres. L'espoir de la Grande-Bretagne fie nous affamer est vain. L'Allemagne est richement pourvue jusqu'à la prochaine récolle, et elle est financièrement mieux lotie quo les autres belligérants.—Reuter.POURQUOI VON DER GOLTZ EST PARTI. PARIS, 14 décembre.—Le "New York Herald" dit que le maréchal von der Goltz remplacera le général Liman von Sanders, comme chef de . la mission militairo allemande en Turquie. Le position du général Liman von Sanders a été rendue difficile par suite de la jalousie entre les officiers turcs et les instructeurs allemands.—Central News. LES RESSOURCES DE L'ALLEMAGNE. PARIS, 19 décembre.—L' " Echo de Paris " dit que le décret signé par le Kaiser, rappelant sous le drapeau la deuxième classe de Landsturm, comprenant tous les hommes de :<9 à 45 ans n'ayant jamais fait de service militaire, est la preuve certaine, contrairement à toutes les assertions allemandes, que les réserves immenses de l'Allemagne s'épuisent lentement mais sûrement. —Exchange Telegrapli Company. CONFERENCE DE TROIS ROIS. LA NEUTRALITE DE LA SCANDINAVIE. STOCKHOLM, 15 décembre.—Sur l'invitation du roi de Suède une conférence aura vendredi prochain à Malmô entre les rois de Danemark, de Suède et de Norwège. Leurs Majestés seront accompagnées de leurs ministres respectifs des affaires étrangères. On fait ressortir dans les milieux officieux que cette conférence prouve les excellentes relations et la parfaite entente qui régnent entre les y ois royaumes Scandinaves en vue de maintenir la politique de neutralité qu'ils ont poursuivie jusqu ici. Le but particulier de la conférence sera de fournir une occasion de délibérer au sujet des moyens à mettre en oeuvre en vue de restreindre et de diminuer les difficultés économiques qui se présentent pour les trois pays par suite de la guerre actuelle.—Reuter. L'attaché militaire de Belgique à Londres nous prie de faire savoir que comme suite au premier avis publié récemment, les dispositions suivantes prises par le Gouvernement belge sont portées à la connaissance des réfugiés dans le Royaume Uni: 1. Les ex gardes-civiques sont admis comme volontaires dans l'armée jusqu'à l'âge de -15 ans. Ces messieurs sont priés de se présenter dans un des bureaux militaires suivants: Londres: 10, Finsbury-square; Folkestone: Town Hall: où le délégué de l'attaché militaire leur donnera des instructions. 2. Tous les jeunes gens et hommes célibataires âgés de 18 à 30 ans et non désireux de contracter un engagement pour la durée de la guerre pourront être réquisitionnés et employés à des travaux pour l'armée (Loi du 14 août, 1887). En conséquence ils sont tenus de faire connaître leur nom et adresse: à Londres: 10. Finsbury-square; ou à Folkestone: Town Hall. Le délégué de l'attaché militaire leur enverra des instructions. LES BELGES EN ANGLETERRE. La Société de médecine belge d'Angleterre s'est réunie lundi pour entendre l'éloge funèbre du Dr Van Gehucliten, par son président le docteur Ch. Philippe, qui évoqua dans les termes, les plus élevés la mémoire du célèbre savant, du médecin illustre que la science mondiale et l'université de Louvain vienment de perdre.* Le professeur Jacobs, qui avait été délégué par la société pour la représenter aux funérailles, a dit l'affliction des médecins belges et étrangers et des savants anglais que la mort de l'illustre savant a plongés dans la douleur. La séance a été levée ensuite en signo de deuil. Depuis l'arrivée, il y a quelques semaines, des premiers blessés belges en Angleterre, plusieurs d entr'eux ont malheureusement succombé. Même à Londres le nombre en est considérable. Jusqu'à présent aucun arrangement spécial n'a été pris pour les funérailles de ces malheureux et ils ont été enterrés dans divers cimetières de la métropole. A présent, cependant, grâce à l'amabilité de 1 administrateur du cimetière catholique de St. Mary, Kensal Green, un coin de terre y a été réservé pour l'enterrement des soldats belges. Les autorités belges désirent que les soldats belges catholiques à Londres ou dans les environs soient enterrés au cimetière catholique de St. Mary, Harrow-road, Kensal Green, Londres. N.W. Ce projet a reçu l'approbation de Son Emi-■nenee le cardinal archevêque de Westminster. Un des premiers soldats enterré dans ce nouveau cimetière est un Belge décédé à St. Andrew's Hospital, DolJis Hill. Jusqu'au moment où un monument approprié sera élevé à la memoire de ces héros une simple croix en bois sera placée au dessus de la tomDe; avec l'inscription suivante : Ici reposent des Soldats Belges, morts pour défendre l'indépendance et l'honneur de leur Patrie. Que Dieu leur accorde^ le repos éternel et que la Belgique consorve à jamais leur mémoire. # * # Les membres du Cercle Royal Union Dramatique d'Anvers actuellement en Angleterre sont priés de bien vouloir faire connaître leur adresse à M. William Baruh, Glycine House, Hampton Court. POUR LES PETITS PAUVRES DANVERS QUI N'ONT PAS EU DE ST. NICOLAS. Report n 15 3 o Banque italo-belge 10 0 0 Hector Carlier 5 q q Félix de Laborde 1 0 <» £ Ç 1 0 o ï- l 1 « f> Ç- H ] 0 (, Anonyme 10 0 Les réfugiés belges de Penritli n'oublient pas les enfants pauvres d'Anvers 0 13 6 Régine, Fity, Stella o r, O R. van de W q o () * J. B. et P. G., d'Anvers 0 4 o Z. S. L /. 1 r» Yettv Boyer o ï 0 : 0 2 0 Monique 0 5 0 Mitte, Sus en Léon o 2 O Mme Michael C. Hunter l q q -On mande d'Ottawa qu'un nouveau régi-ment canadien, exclusivement français, yera constitue bientôt pour le service actif. Ce premier regiment français fait son instruction à St. John's, Wuebec, et partira avec le second contingent d'outremer. b Il LE LIVRE DU JOUR. "N L» Camra'ne de 1914 en Belgique P*r M. Albert de Gobtrt. I LA METReJFOLE1 accepte les eouscriptioas poar I LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 peneo la ligne.—Joindre le montant aux ordre*, b.r.p. A kALEÏN rl RAESART, prière envoyer Loîdo^Efa * Lionart, do Keytere Royal Hôtel, 0 ERCKMANS-VERBRUGGEN (Vve), de Lou- Croa. S *"« "«*>• BEQUE, HENRI, est prié donner adressa à Bcquo, Victor. Hôtel d'Anrers, Sas de Gand. Hollande. C^ULOS, LOUIS, 1er grenadiers, recherché par P^kh Consicsa,ional LindoO-irore, LJAMOIR <M ), de Liège, demande nouvelles JL et adresse de M. et Mme Aleeus-Hamoir, disparus aorfn Sdrcs* wf8t~jECrlr0 Fabri* 106' Great TOSEPH DESMET de Bruges est prié de com- i°UD'5«01- Charles EUebout, Nigfat.ngale-lane. n, Clapham (3ommon, London, S.W. ' 1 YAN OiLNEGHEM, Brigadier d'artillerie 77 renormo âpre-, combat, recherche 1» famille Van Caueghcm de T^debcQ-g-lcz-Ga-nd.—Jioriro M. le Dr. Fittinc, Lausanne, Suisse. îyr VAN LEAUCOURT and Mlle "rISSELÏN ii , 6£nt Pri("r,s donner nourelles * G. Verbœt co Mcyskene, Sas van lient. Hollande. Dœt" ca PEELMANS, PIERRE, 5e ligne, de la rue de3 Wallons. 66, Anterts, demande nouvelles famille; il est shire1 ' Hortou <2hippiug Sodbury, (iioucester- T\/rITHAEGENS (JULES) cherche 6es soeur et T * beau-frero Antoine Gorlé qui doirent être en Angleterre.—Adresso Hôtel de Commerce, Goes, Hollande. CRITERION (Gerr. 3S44). tous les soirs à 8h. 30. jW. LIBEAU et Mlle DIEUDONNK dans LE MARIAGE DE MLLE BEULEMANS. MATINEES, MERCREDI, JEUDI et SAMEDI à 2h 30 Prix spécialement réduits. Parterre 1«. (COURRIER Bruxelles, Anvers, Malines, J Nirclics, Namur, louvain, Charleroi et lourb enTircne. l/Ottres militaires 6 i>enee Ions remise, répoDss gratuite lettres civils, 2 sh. lors remise, 4 ub. lors remise réponse Aucun détail guerre. Départ tous les dix jour*.—Adresse Vermote, 4. I'riory-gardens, Folkestone, et 102, rue Montoyer Bruxelles. f ECON S D'A U TO M 0 BILIS M E en FRANÇAIS i-J et FLAMAND a la British School of Motoring, Ltd — S'adresser à 5. Corentry-street, Piccadilly-circos, London, W. ON DEMANDE pour février, pour famille belge, une garde couchos belge.—Paragon, 10, Ram&çaic. PROFESSEUR ANGLAIS reçoit pensionnaires. —Prix modérés, 45. Roseberry-garderm, Crooch End. IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le J dimanche, dans le " Standard," rendu chez tous les marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons virement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, et de nou3 adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Le tarif des annonces est de 9d. la ligne pour le ' Livre d'adresses des exilés," payablo d'avance, et pour toute autr« publicité, lo tarif du "Standard." Nous avons'ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Flect-street, 132-4, E.O., ouvert de a 6 heures. .En ca& de d;nuinde Mr écrit, joindre deux timbres d'un pe.«nj.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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