La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 22 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n872v2dd8m/
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"LA MÉTROPOLE," the influential Belgian news* paper now enjoying the hospitalitv of Slit StiiniarN was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearanco in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Bclgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22MB ANNÉE. VENDREDI 22 OCTOBRE 1915. N°- 205. LA GRANDE GUERRE. LA GRANDE-BRETAGNE OFFRE CHYPRE A LA GRECE.—UN MORCEAU TENTANT.—LA POUR ET LE CONTRE.-LËS VENIZELISTES ET LA GRANDE GRECE.—LE CHEMIN DE FER DE NISH EST COUPE.-LA TACTIQUE DES ALLIES.- NOUVELLE OFFENSIVE ALLEMANDE EN CHAMPAGNE -INSUCCES COMPLET—LES RUSSES ET LES ITALIENS. La Grande-Bretagne vient de jeter une non relie carte sur lo tapis vert des Balkans. El h a offert l'île de Chypre a la Grèce connue pri> do sa participation à la guerre aux côtés de. Alliés. La nouvelle n'est, ni confirmée, 11 infirmée par io Foreign Office, ce qui paraî plutôt confirmer son authenticité. La Grèc< Hcceptera-t-clle cette nouvelle offre? Les con beillers du roi Constantin la discutent fiévreu ,sèment. Certes, elle est tentante. Chypre, 01 le ..sait, est, dans l'ordre d'importance, h troisième île de la Méditerranée. Elle st trouve à 100 kilomètres au sud de, la côted'Asi< mineure et à 6ô kilomètres à l'ouest de la côt< de Syrie. Elle représente un territoire de plu: de 5000 kilomètres carrés et une population en majeure partie grécqui'. de plus de 250,00( âmes. Les Anglais, en vertu d'une conven tion avec la Turquie, l'occupaient depuis 1875 et l'annexèrent le ô novembre de l'année der nière. C'est une terre riche et fertile et qui sous l'administration anglaise, s'est déjà beau coup améliorée, et qui, sous l'égide de h Grèce, pourrait se développer encore. Ai point de vue politique et stratégique, son im portanee est énorme pour ies sujets du ro Constantin. Sa possession assoirait définitive ment l'influence hellénique sur la Méditer ranée orientale et sur son archipel ét elle con stituerait, avec la Crète, un lien nouveau dam la chaîne d'îles qui relie, les Grecs de la Syri< à la mère patrie. D'autre part, ii est éviden qu'en entrant, dans la lutte, les Grecs sai -issent une chance de plus pour arrondir leu territoire en Epire'. Les Prussiens des Balkans ont beau leur assurer que les mouvements mili taires de la Bulgarie seront dirigés de façon i i:e pas créer de difficultés à la Grèce, mais or .-ait ce que valent les promesses de pro-Aile uiands. D'autre part, il est non moins certaii qu'en cas de succès, très improbables du reste des Autro-Alieniands, Sal'>nique serait mena eée par suite du fait qu'elle sert de base au? Alliés. Les Grées ont donc tout avantage i accepter l'offre anglaise. IWais, même s'ils n< .-'y résolvant pa-s, ou plutôt M le roi Constan tin, sa femme et leurs ministres en déciden autrement, il est évident que le seul fait d< l'offre renforce la position de M. Venizélos e les chances d'un nouveau coup d'Etat. ].)< toute façon, la Grèce prend des précaution: le long de sa frontière du nord, et il sembi< qu'elles s'imposent. Les nouvelles de Serbie sont rares, pour 1:: bonne raison qu'il paraît maintenant maîheu reusement certain que la ligne Salonique-Nisl i'3t coupée. La confusion qui s'était établit hier à ce sujet paraît éclaircie. Il appert que la petite ville de Yrania, qui se trouve sur 1? voie ferré e, n'a pas été occupée par les Bul ■.rare.-, mais que ceux-ci ont. atteint la ligne un' peu au nord de cette cité. L'interruptior r|u chemin de fer paraît confirmé? par la rarete >ies nouvelles qui arrivent encore de Xish i Athènes-et par le l'ait que le corps diploma tique a quitté Nish. non pour Monastir oi .Mitrovitza, mais pour Cacak et Crajevo, dan: la direction du nord-est. L'interruption des communications entr< Sa Ionique et Nisft; crée évidemment de nou velles difficultés aux Alliés, dont les troupe: continuent à débarquer. Les journaux fran cais disent que les contingents proviennen cies Dardanelles, via Mudros, mais ne font p<i: encore mention de la présence de troupes bri tanniques ou italiennes. De toute façon, i reste toujours aux Alliés la possibilité d'atta quer les Bulgares de flanc et de s'opposer ains à leur entrée en Macédoine. Quant à l'armé* serbe dii nord, elle aura sans doute à se re tirer dans les montagnes, et les dernières nou velles font mention en fait d'un mouvemen stratégique dans ce sens. Les événements des Balkans ont un peu dé tourné .l'attention de ce que se passe sur l< iront occidental. Contrairement à toute at tente et" sans doute pour faire une diversion i's Aliértiands y sont à l'attaque, lis ont el feotué. en Champagne, à l'est de Rhcims, su wn '-froirt do dix kilomètres et après un violen bombardement, une offensive, vigoureuse ac ^ompagnée de gaz asphyxiants. Par trois foi 1rs assailants essayèrent de pénétrer dans le positions françaises, mais chaque fois il :;ireiit arrêtés par le feu de leurs défenseurs, e ils durent finalement s'arrêter devant le iiarbeiés sans pouvoir sur aucun point at teindre la première ligne de tranchées. Après la récente, avance française, l'insuccô complet de la contre-offensive allemande es une victoire pour les Alliés, négative si l'oi veut, mais importante en ce sens qu'elle aur: contribué à affaiblir encore l'ennemi, dont le réserves ne peuvent, dit-on, suffire que jus qu'en décembre à boucher les trous causés pa les pertes. Peu de nouvelles importantes de Russie. L; résistance au nord de Dvinsk reste opiniâtr et l'avance moscovite continue lentement ai delà de la Strypa. Les Italiens accentuent leur offensive dan le but de diminuer la pression autrichieiin sur la Serbie. Ils ont pris Pregasina et. Bren tonieo (Tyrol) et dominent maintenant le clic min de fer de Trente. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges flésirant travailler dans 1 Royaume-Uni sont informés que les " Board o Tràde Labour Exchanges" (qui sont les seule autorisées par la gouvernmerit britannique d présenter-; des ouvriers belges aux patron anglais), ont un grand nombre d'emplois conférer, surtout dans le industries agricoles e du génie civil. Des offres de servi. > doivent être faites à 1 Bourse du Travail la pl- proche du domicile pour l'adresse se renseigner au bureau "de poste de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourse du Travail qui sont établies dans ces asiles d'autres Belges résident, à Londres, à la Bours du Travail à Aldwych. Skating Rink. PROCEDES D'EMBQCHES. LE MENSONGE. ! Les quelques journaux belges qui paraissent | en ce moment à l'étranger n'ont pas voulu se ! taire et continuent, souvent au prix de gros ! sacrifices, le bon combat, sont naturellement j le point de mise de la presse cmbochéé qui 1 sévit en ce moment sous l'occupation étrangère, grâce à l'or allemand. La Métropole, qui paraît à Londres, au-1 jourd'hui, depuis un an, jouit spécialement do cet honneur, surtout do la part des feuilles d'expression flamande qui essaient, mais en 1 vain, à grand renfort de la plus honteuse re-; clame, de préparer l'assujettissement des cerveaux à Anvers, comme à G and et à Bruxelles, il ne se passe pas de jour sans que " Vlaamsche Post," " Vlaamsche Nieuws " et " Gazet van | Brussel" nous lancent leurs plus perfides | brocards et nous reprochent (?) de défendre la politique du gouvernement belge du Havre. 1 Ces Injures, même les pires, venant d'em-bochés, nous honorent à l'égal de celles que n'a cessé de nous lancer -la presse .allemande, j Nous nous en réjouissons, nous en tirons même une légitime fierté! El}es prouvent en effet que, malgré les conditions de format réduit dans lesquelles les circonstances nous ont forcé de paraître, notre voix réussit toujours à se faire entendre, que notre avis compte toujours, que, dans l'exil, nos sentiments sont restés ce qu'ils étaient et que notre façon de les exprimer pique toujours au vif nos adversaires.Tout eu méprisant l'ordure qu'on leur jette à pleines charretées et en dédaignant d'y répondre, les rédacteurs de la Métropole, responsables de .la publication de ce journal, en tirent un certain réconfort. Ils songent que leurs coups portent, et qu'ils font donc un pou de bien dans le seul sens où on peut le faire à cette heure, pour la Patrie.... Ils tirent cette conviction, non seulement des appuis flatteurs qu'ils ont reçus et des L encouragements que leurs lecteurs n'ont cessé L de le.ur prodiguer, mais aussi des procédés employés par leurs adversaires, qui dénotent L de plus en plus la rage impuissante et le dépit à peine dissimulé. ' Nous avons déjà signalé la campagne do calomnie dont nous avons été l'objet à Anvers [ même et dont nous dévoilerons les dessous dès , que l'instant sera venu. Nous avons démasqué aussi les honteux procédés des agences de presse allemandes répandant, par le monde des \ opinions qu'elle nous attribuait sans l'ombre ^ d'un fondement. en voici encore un [ exemple :— ; La " Vlaamsche Post," l'organe emboché de : Garni rédigé fc>ar un major allemand et un pasteur hollandais, publie dans son numéro du 11 octobre (no. 233, 2e page, 4e colonne)] la dépêche (?) suivante:— Londres, 8 octobre.—La Métropole, de Londres mande du Havre qu'une partie des troupes belges ont été placées sous ie haut commandement anglais. De même, les deux services d'étapes ont été confondus en un seul. La provenance de cette fausse dépêche n'est pas indiquée, mais elle cort certainement de l'une ou l'autre officine boche. Son but est ! évident. 11 s'agit de faire croire aux Belges ; restés au pays, en attribuant la " nouvelle " à un organe belge, que l'armée beige n'existe . presque plus comme unité autonome. Faut-il dire que cette affirmation est un mensonge et i que la Métropole n'a jamais rien publié de . semblable? Les emboohés de la " Vlaamsche Post " eussent pu aisément s'en assurer en ; consultant notre collection à la " Komman-dantur " de G and, où leur excellent ami, le i général von L'nger, en fait ses quotidiennes - délices. Mais leur bonne, ou leur mauvaise i foi. ne va pas jusque là. Quant, à nous, loin de nous plaindre de - semblables procédés, qui n'honorent aucun - journaliste, fût-il Boche, nous dirons simple-: ment: une cause qui s'abaisse à la fabrication de faux est une mauvaise cause. Une telle ■ constatation nous suffit. LE PROCHAIN CONSISTOIRE. L'EVEQUE DE TOURNAI. - PARIS, 20 octobre.—On mande de Rome à s 1' " Echo de Paris — * On avait dit que le Pape ne nommerait pas | de nouveaux cardinaux durant toute la durée * de la guerre. Mais les hostilités se prolongent au-delà de toute prévision et l'es décès cardinalices ont été si nombreux ces derniers temps = que le Sacré Collège, dont le ''plénum" est de t soixante-dix, ne comprend plus aujourd'hui 1 que^ cinquante-cinq cardinaux, dont 2o lta-1 liens et 30 étrangers. 5 On assure que le Pape tiendra avant la fin * de l'année courante un consistoire où il nom-L' nierait sept ou huit cardinaux italiens, parmi lesquels le nonce de Vienne. 1 Le nonce de Munich, qui est un Dominicain 3 autrichien, Mgr Fruhwirtii, serait aussi com- 1 pris dans la promotion. Le pape a nommé évêque de Tournai Mgr 5 de Croy, ancien précepteur des enfants du roi 2 Albert. On sait que le dernier évêque de Tour- * liai est mort victime des mauvais trâitement? qu'il avait dû supporter de la part des Allemands au moment de l'invasion. Ajoutons que- dans les milieux catholiques belges on voit une intention politique dans la nomination au siège de Tournai d'un membre de l'ancienne noblesse belge qui fut attaché J pendant longtemps à la Cour de Belgique. s l LA VERITE. t On peut lire sur les murs de Moscou, cr . russe et en français, cette inscription:— 3 Qui dit Allemand dit: s I vrogne, espion et faussaire, s 1 ncendiaire, cambrioleur, ; Barbare, voleur, et assassin. 5 La vérité est toujours bonne à dire. ! CONSEIL NATIONAL ECONOMIQUE BELGE ET CONGRES PERMANENT ] SECTION DE LA MARINE MARCHANDE. Présidée par M. Maurice de Smet de Xaeyer, ' industriel, ia section de la marine marchande ; s'est réunie pour la première fois jeudi dernier. Siégea;, nt également au bureau: MM. | Paul Ducnaine. avocat, Cuvelier, représen- 1 ! tant le ministre de la marine, et VendeImanS, s ! secrétaire. 1 Dans son discours inaugural M. M. de Smet t ; de Naeyer constata rinsu'ilisance notoire, l'ir.-| existence, pourrait-on dire, de notre marine i marchande. Nous manquons en Belgique de j * traditions en cette matière. L'orateur signale ! comme une des causes qui ont dû influer dé- I 1 favorablement sur le développement de notre marine marchande, la suppression de' l'embryon de marine de guerre que nous possédions jadis. Ii s'appuie sur l'opinion qui lui fut exprimée à ce sujet par un amiral danois, intimement convaincu de la nécessité de maintenir l'une pour assurer le développement de l'autre, en lui fournissant des. états-majors, des < équipages et des tradition?. La difficulté de «e i procurer des capitaux fut une autre cause de 1 l'échec des efforts tentés chez nous pour la création d'une marine marchande. A ce point de vue encore, M. de Smet de ! Xaeyer estime que nous devons nous inspirer i de l'exemple de l'étranger, où l'Etat est intervenu sous forme de subventions, rémunération 1 de services postaux et autres, part d'interviu- ] tion dans la constitution du capital des socié- i tés de navigation. L'opportunité de la création d'une manne marchande nationale n'étant contestée >;ar ] personne, la section a à rechercher, dans tous < les domaines, les moyens susceptibles de favo- ; riser l'initiative privée. ' i M. Teugels de Vos rend hommage aux compagnies belges qui, malgré les difficultés avec : lesquelles elles eurent à lutter, ont vécu et , prospéré. Pour les soutenir et les développer, il faut, comme dans les autres pays, des con- , cours officiels, coucours du reste amplement < justifiés à l'égard des lignes régulières qui ; constituent des moyens de transport en commun, ayant le caractère d'un Service public. , Ce sont les interventions gouvernementales , sous diverses formes qui ont, en d'autres pays, assuré l'essor de la marine marchande. Cette intervention s'est manifestée par subsides postaux, tarifs différentiels sur les. voies ferrées et aussi, comme en Hollande, par des subsides directs et des avances de capitaux. M. de Smet de Naeyer fait remarquer que : l'hypothèque maritime mieux comprise et plus généralisée, serait un précieux adjuvant au développement de notre marine, mais en cela aussi, l'insuffisance des capitaux et certains travers de notre mentalité nationale, ont, jusqu'à présent contrecarré les plus louables initiatives. Si l'on entrait dans là voie des subsides directs, il faudrait établir une distinction bien nette entre les lignes de navigation régulière et les " tramps," ou navires voyageait à la cueillette. Pour ies premières seulement, il pourrait être question de subsides, comme rémunération d'un service, postal et comme contre-partie de stipulations imposant notamment des départs, escales et arrivées à date fixe, garanties de confort et de vitesse, etc.... M. Laroye, capitaine du port d'Ostende. voudrait voir les ports exploités plus commercialement par un organisme à créer qui s'imté,-resserâit à la construction navale et à la constitution de sociétés de navigation. M. Ectors indique que des moyens indirects pourraient aussi procurer d'heureux résultats. La surtaxe d'entrepôt, notamment, constituerait, à son avis, un moyen efficace d'intervention. Il préconise aussi la création d'une société nationale de navigation s'inspirant du système pratiqué par la Société Nationale des Chemins de fer vicinaux, c'est-à-dire fournissant le matériel, ici les navires, à des sociétés exploitantes. M. Théo. Ëreglinger demande que sur les bateaux belges, le capitaine ainsi que la majorité (?—Réd.) de l'état-major et de l'équipage soient obligatoirement belges, mais il n'est pas partisan de l'ingérence du gouvernement dans les affaires maritimes. M. de Smet de Naeyer voudrait voir le gou- ! vernemont faire l'avance des capitaux aux sociétés de crédit traitant les hypothèques maritimes. Ii en résulterait pour l'Etat une garantie double et cela permettrait à ces sociétés de crédit de disposer des importants capitaux i n d ispérissable s. Comme conclusion à ce débat, M. Baels accepte de faire une rapport traitant de la navigation régulière subventionnée et des ! " tramps " dans les rapports avec l'hypothèque i maritime. M. Laroye dépose un projet d'exploitation ! d'un port. 11 a pris pour type le port d'Ostende. La suite des débats est renvoyée au jeudi J -1 novembre prochain. GARE AUX ESPIONNES! Un journal de la Suisse allemande qui est plus boche que les journaux boches, les " Bas-ler Nachrichten." publiait ces jours derniers cette annonce dont le cynisme est réeleinent stupéfiant :— " On demande, pour, le service de renseignements allemand, des jeunes filles parlant le français, de préférence de3 Suissesses. Des | places avantageuses leur sont offertes à l'étranger. Dès qu'elles seront installées, elles recevront des indications sur ce qu'elles auront à faire." Nous croyons devoir attirer l'attention des autorités anglaises sur ce fait que dès femmes d'origine suisse sont hospitalisées en Angleterre au même titre que les réfugiés belges. — Anatole France grave, dans-une phrase pareille à une médaille, les caractères successifs donnés à cette guerre par les Allemands: La forme en trombe, en typhon; qui les a conduits jusqu'à la Marne, où ils ont essuyé une défaite irréparable: puis la forme souterraine, puis la forme métallurgique et chimique." LE PAPE ET LA PAIX. ÎEPONSE DU ROI ALBERT. ROME, 21 octobre.—Le Pape vient de rece-oir la réponse du roi des Belges à une lettre utegraphe envoyée par Sa Sainteté, priant a Majesté de commencer dtfs démarches en ue dé la paix. Le Roi répondit - négativement, remerciant »enoit XV pour .-«a promesse d'user de tonte on influence pour obtenir l'évacuation allemande du territoire belge, comme une condi-ion de la paix. Le Roi conclut en déclarant avec force qu il ie déposera jamais son cpée tant que son pays cra eu esclavage. Le Pontife est grandement désappointé par c résultat de son appel.—Reuter. LA CAMPAGNE ANTI-ANGLAISE EN BELGIQUE. Nos amis les Anglais ignorent probablement lu'une violente campagne anti-anglaise est nettée en Belgique par les Allemands depuis e commencement de la guerre. Leur thèse est que c'est l'Angleterre qui a nlraîné la Belgique dans la guerre. On sait 'usage qu'ils ont fait du document Barnardis-on falsifié. Tous les mensonges leur sont bons, et ils rouvent malheureusement toujours des naïfs )our les croire. N'ont-ils pas invénté que 'armée belge étuit soifs les ordres de chefs de 'armée anglaise? C'est pourquoi nous déplorons vivement la mblication d'un ouvrage aussi maladroit que :elui de lord Redesdale. Non seulement mala-lroit au point de vue de l'usage, que. ne Manqueront pas d'en faire les Allemands e:: Belgique, .pour appuyer leur campagne. Ils lè manqueront pas de faire ressortir que le.-Vnglais calomnient Léopold II. Et ils. auront •aison pour ce qui concerne lord Redesdale •ar rien n'est plus faux que de dire que notre rrand Roi avait engagé secrètement la Bel rique à l'Allemagne. Ce n'est un secret pour aucun Beige que 1;: ïour d'Allemagne n'aimait pas Léopold ri, i ' pie celui-ci marquait envers Guillaume II par iculièrement une froideur accentuée. Nous savons tous quels furent ses effort: jour assurer à la Belgique une armée forte [1 nous souvient d'un discours prononcé pa: a Roi à Bruges qui provoqua un grand reten .io se me lit dans le pays et au parlement. Enfin, il considéra comme un grand bon leur le fait de pouvoir signer, quelques heure: ivant sa mort, la loi qui augmentait les effectifs de notre armée. Nous avons pu constater, pour le regrette: parfois, que le public anglais a une tendanci marquée à accepter les histoires les plus in vraisemblables. La crédulité est une. des caractéristiques du tempérament anglais. S cela prouve son honnêteté foncière, c'est uni raison de plus pour qu'un Anglais n'en abus< point. "BOCHE !" L'épitiiète de " Boche " adressée à un Al sàcieu-Lorrain, qui a servi dans l'armée aile mande, constitute-t-elle une injure ou une dif faniation? Telle était la question soumise, iî y a quel [pies jours à Paris, aux magistrats de U dixième-onzième chambre correctionnelle. Xprès plaidoiries le substitut a pris, la pa rôle en ces termes:— — On vous a dit que les Alsaciens avaien reçu de récents décrets, les mêmes droits qui les Français. S'il es", exact qu'on leur a don né les mêmes privilèges et les mêmes faveurs il y ri deux choses qu'on ne pouvait leur pro curer: la qualité de Français qu'ils ne pou vaient obtenir qu'en la sollicitant alors qu'il étaient à même de le faire, et surtout le senti ment français dont on ne saurait se prévaloi quand on a fait tout son service militaire dan l'armée, allemande. Il faut réserver le droi de se plaindre d'avoir été traité de " Boche " ; ceux qui s'enorgueillissent, à juste titre, di rôle glorieux de la l- rance dans la guerre ac tuelle. Le tribunal a rendu un jugement dont voie l'attendu essentiel :— Attendu que la qualification de " Boche,' adressée à une personne de nationalité aile mande, ne constitue ni injure ni diffamation. Le prévenu a été, en conséquence, acquitte DONS AUX SOLDATS BELGES D'après une note qui nous est communiqué par le ministère de la guerre, voici les article qui conviennent le mieux à nos combattant-nos convalescents et nos prisonniers pour 1 campagne d'hiver:— Chaussettes et chaussons ; caleçon: ceinturés de flanelle; camisoles de dessous 1 chemises; vêtements de dessous la veste d drap (chandails, jerseys, vareuses marine: tricots); écharpes; gants. La préférence est naturellement donnée la la.ine et aux tissus renfermant un fort, pou: centage de cette matière. Les petites taille sont, eu règle générale, peu utilisables. Pour assurer une juste répartition des don entre tous ies ayants droit intéressants," est hautement désirable de ne pas donner ces dons une affectation précise en faveu d'une unité, d'un corps ou d'une formatio déterminée. Le'ministre de la guerre a créé, au Hâvr< un " magasin spécial des dons," à la têt duquel se trouv'e un industriel belge. IV Sareus. Ce magasin a une gestion tout à fa autonome. Les dons destinés à l'année devront porte l'adresse suivante: "Monsieur le ministre, d la guerre de Belgique au Havre (Magasin spi ciai des dons)." Il sera accusé réception de chaque don. Les objets seront rigoureusement classe et envoyés au front au fur et à mesure de besoins. EN BELGIQUE. Une bombe a, paraît-il, fait explosion plies M. Huverstuhl, sujet allemand, habitant rue i de la Pépinière à Anvers. M. Huverstuhl lo geait, naturellement, des officiers allemands Ceux-ci était quatre à table quand la bombj éclata. Trois d'entre eux furent tués et h quatrième ne vaut guère mieux. L'engin, qui doit avoir été placé sous h salle à manger, a causé dans la maisoir de: dégâts considérables. Le Kaiser a envoyé un télégramme au- ro i d'Espagne lui annonçant le pardon de la com i tesse Jeanne de Belleville, de Mile Thulier e des autres Belges condamnés à mort pou , avoir commis le crime d'aider eles Belges j ; rejoindre leur drapeau. Nous en remercions le Kaiser, mais ce ges.t n'efface pas les autres crimes ni l'assassina . de Mi=s Cavell. tuée comme un chien par ui J officier allemand. M. Strauss, éehevin de la ville d'Anvers, qu i remplissait en même temps les fonctions d consul de Bulgarie, a donné sa démissio] d'agent consulaire. i Le mouvement (?) du port d'Anvers s'etabii ainsi pendant les premiers jours du mois d'oc tobre :— 4 octobre.—Entrés 3 steamers. 2 bateaux moteur et 30 allèges: sortis 2 steamers,£ ba leau à moteur et 17 allèges. octobre.—Entrés (3 steamers, 4 bateaux moteur et 28 allèges : sortis 5 steamers, 2 by teaux à moteur et 32 allèges. 6 octobre,-—Entrés 4 steamers. 2 bateaux moteur et 39 allèges; sortis 4 steamers et 3 allèges. Ajoutons que les " steamers " sont toujour j les mêmes sabots qui font le service de Fies singue. Il y a de quoi rendre Hambourg et Brèm i jaloux ! . * * * ! Arrêté dè l'inspecteur de la /oue d'étape , donné à Gand le 2-5 septembre 1915:— | Les nombreuses plaintes qui nous parvienne! • de tous les côtés de la zone d'étapes au suj< : de l'augmentation des vols dans les bois et d ' | braconnage démontrent que la justice belge e j les organes policiers ne sont pas à même d ; ! s'opposer avec succès à ces délits. j Aussi, en vue de. la conservation des bois < du maintien de l'ordre public, j'ordonne ce qi suit:-— lo. Les délits concernant les vols de bois < • le braconnage sont punis selon les lois exi tantes, non plus cependant par la justice belc mais par la justice militaire allemande. 2o. Les peines déterminées pour ces déli: • par les lois existantes sont élevées et peUvei > atteindre un an de prison et 1000 marks d'; . mende. Si le délit est commis par plusieurs pe i | sonnes, les peines peuvent être doublées. . La tentative de délit, la complicité et le fa » de la" favoriser sont également punissables. 3o. Cet arrêté entre immédiatement en v gueur. Texte de l'arrêté allemand au sujet de l'en ploi de l'heure allemande, en date du 27 se] . tembre 1915:— Depuis le mois de novembre 1914, l'heu: - allemande (de. l'Europe centrale) a été déte minée par lès chefs militaires allemanc - comme étant seule en usage pour les besoii t publics, et cela afin de mettre fin aux dif cultés résultant de la coexistence de l'heu: - belge et de l'heure allemande. Cet ordre n pas encore été observé de façon absolue p; ^ la population beige. Pour ces raisons, j'o donne ce qui suit :— lo. Toutes les horloges publiques doive] indiquer l'heure allemande. Les horloges p bliques ne sont pas seulement celles cies ci chers et celles qui se trouvent sur des rues < places, mais aussi celles qui sont placées dai tous les locaux accessibles au publie, tels ep établissements publics, tribunaux, magasin auberges, hôtels, etc. 2o. Les annonces publiques ne peuvent co tenir à côté de l'indication horaire aucui ajoute telle que " h.a. " (heure allemande) c " D.T." (Duitsçhe tijd) ou " M.E.T." (midde Europeeschc tijd). 3o. Toutes les organisations publiques < communications doivent être annoncées exécutées selon i'heuie allemande, notamme celles des tramways, etc. 4o. Les contraventions seront punies d' niendes pouvant atteindre 1000 marks et d'ei . prisonnement jusque six semaines. Les dii géants sont responsables pour les établis? ments publics et les autorités communal , pour les marchés. M. E. Delailnoy. sénateur, président < e l'Union du Crédit, a été nommé président > 3 la Chambre de commerce de Bruxelles, • • remplacement de M. E. van Elewyck, d d missionnaire. ' Une exposition. La mère et l'enfant," s'e ,)' ouverte à Bruxelles. Le Prof Dr Nôgerrat e Treiburg y a donné une conférence sur "1 '• soins rationnels du nouveau-né." à i * * * Nous apprenons le décès de M. Jules Chr: s tiaens, conseiller communal à Uccle, et de i j Adolphe Marbotin, éehevin de Schaerbeek. s ♦ * * i La guerre n'a pas fait baisser le prix d a loyers de certains immeubles anversois. Air I la maison (propriété communale) qui se trou II au coin de la rue Leys et du rempart Kipdo était louée jusqu'à présent 11.000 francs p an. Depuis deux trimestres, le bail a été i .e nouvelé pour une période de neuf années et ^ j raison de 14,000 francs l'an ! r On annonce d'Amsterdam que les Allemân e ont fait savoir aux Belges qu'au premier ra i- des Alliés sur des villes belges l'administi tion communale sera rendue responsable, des bombes tombent sur une caserne 1 s soldats seront logis chez l'habitant et la vi s paiera une amende correspondant (?) a dégâts occasionnés. ECHOS. Le football au " British Club for Belgian soldiers. Voici la composition de l'équipe de football du " Britisli Club for Belgian Soldiers," qui jouera son premier match samedi, 23 octobre, , à 3 heures, au terrain d'East Aeton-lane^ contre le Cowper Motor Club, de Fulham. L'équipe belge sera composée comme suit :—• ; Goalkeeper—Clerfays (F.C. Brugeois); backs —A. Caro (C.S. Vervièrs), R. Longer (F.C. Liégeois); halves—Bouchain, F. (Daring Brux-t elles), M. Décos ter (Racing -Bruxelles), M De-. vignée (Standard Liège); fonvards- Dela-l vigne (Vétérans Ixellois), L. Vanessc (t nion St.-( lilloise). Môentag (Beershof Anvers); FJen-drix (Dolhain), Vlerick (Uccle Sport). Re-1 serves: MM. -Conrades (Bruxelles), Demael (Herve); masseur—M. Bloem (Anvers); direc-l leur du matériel—J. Rallier (Liège). " Rendezvous pour les joueurs, 12, Connaught-1 plate, Marble Àrch, samedi, à lli,. j, pour partir en 'bus pour Acton. . Souhaitons bonne chance à nos compatriotes 1 et longue vie au club qui sera le pendant du. club belge de Paris. i Un "Belgian Flag Day'' a Nottingham. Un temps un peu brumeux au matin, mais t s'éclaircissant au fur et à mesure que le jour s'avançait, a largement contribué au succès splendide que le "Belgian Flag Day a rem-1 porté à Nottingham. Quel spectacle réconfortant quand On voyait pour ainsi dire tous les passants arborer le I petit drapeau belge en signe de sympathie ; pour cette noble œuvre qu'est- la Croix-Rouge, et prouvant en même temps que la recon-^ naissance de la plupart des-Anglais est encore ' toujours aussi généreuse, aussi chaleureuse qu'au début de notre martyre national. 5 Depuis le matin une légion de dames et de demoiselles belges et anglaises présentaient le % petit insigne aux passants, et un train doni> : marchait la vente on pouvait déjà escompter ! un succès dépassant toutes les espérances. ' .11 est cependant regrettable que i'<ui no put prolonger la veute toute la Soirée, comme on l'aurait pu faire pendant, un rl jour d'été, étant donné qu'à s!x heures du soir ' la ville était plongée dans l'obscurité. Nean- II moins laju'oduit de la vente si! chiffre a la - jolie somme de £4($0. 0 Si l'on tient compte que pour ainsi, dire chaque semaine il y a un " Flag Day " à Not- ^ tïngham, nous ne pouvons que nous féliciter 11 du résultat obtenu. Disons tout de suite que nous n'avons j a nui? s vu déployer tant de zèle par les dames belges 5~ et surtout par les dames anglaises, parmi les-û quelles nous tenons à citer spécialement Mr=. Charles Birkin, l'épouse du sympathique ^ colonel Birkin, Mrs. C. Dobson. la bienfaitrice des Belges, la dévouée Mrs. .Martin et la tou-l~ jours vaillante Mme Manning, qui ont. une fois de plus, répondu à l'appel que leur a adressé notre compatriote M. JèjMi FlorqUin, d'Anvers, pour l'aider et l'éclairer dans --a lt j tâche difficile et désintéressée d'organisateur de fêtes de charité. Depuis le matin ces dames 1 se sont mises sur la brèche et ont fait preuve d'une rare énergie dans leur tâche humanitaire. A la tombée de la nuit les collecteuses furent '* obligées de suspendre la vente et le compte de la journée fut fait à l'Exchange par le "Queen G Alexandra Committee." r" Le comité de Nottingham tient à rendre un 's hommage à l'honorable maire J. H. Gregg et !,s au sympathique AL W. T. Boarcl. qui par leur bienveillante autorisation contribuèrent au "e succès financier de la journée, 'a tr . —r—•—: ~ L'- NOS BRAVES AURONT LA CROIX DE GUERRE. ît- i- d- Une décision qui causera une vive joie, tant u dans les tranchées de l'Yser, que parmi les is nombreux blessés et réformés de notre armée: ie d'accord avec le Roi, le ministre de la guerre a s, soumis à ses collègues, qui l'ont approuvé ^ l'unanimité, un projet tendant- à créer une i- croix de guerre belge !« ie Nous ne connaissons pas encore, dit lo ,u " XXme. Siècle." les conditions auxquelles :a sera octroyée cette croix de guerre, niais nous supposons qu'elle, sera accordée à nos soldats, le eommé elle l'est à leurs camarades de l'armée et française, en témoignage de la citation à l'or-it dre du jour. NoUs ne savons si le dessin en est déjà ar-a- rêté. On nous dit seulement que la nouvelle n- décoration portera l'image du Lion Belge, •j- Nous ne doutons pas qu'on lui donne un carac-e- tè'rc artistique et, qu'on renonce à l'anatomie 2s tourmentée du lion-caniche qui avait, depuis quelques années, monopolisé les Sympathies officielles. le 1° —Avoir la bouche de bois ne sera bientôt plus une image pour les Boches. L'Académie é- des Sciences de Berlin a entendu, en effet, une conférence du professeur Habcrlandt sur les moyens de suppléer au manque, de blé en le tét remplaçant dans l'alimentation par un suece-dané qui contienne les mêmes principes es nutritifs. Ce succédané, qu'il appelle la farine de bois, n'est autre que la sciure : elle est substantielle et n'a pas mauvais goût. Hum ! L ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. DEMOISELLE belge, bonne éducation, parlant bien français, çopna.&îant couture, demande r':ac? da im cj de cotepagniè.—Eciirc, S. V. S., St. .Vlirhael's-placc, 50, Briglvton. ? TVÊXfiSTRY.—VÎÎTÔK CÔTILS. d'Anvers t'P JL" (rue Quellin). Consultations tous les jours de ? 30 i 6 heures.—Oxford-etreet, 351. Téléphone. 2782 May'air. o / 1 ARUE couches belgo diplômée, meilleurs ié- V* iôrer.ces, rienip.nfie pièce, lib-f le 15 novembre.—Adresse, a G I... 75. Wnite_Cros6-r«ul, Wcston<tiperMarc. T~E~" Work for Belgia.ns," •"><». Iiutland-slreet, ±J J.ondon, S.W., cherche Tendeurs belges articles lantai i« com: ni t. ds demande femme de chambre belge ou fran- :,] çaise. parlant irançai-, flamand : bon ?agis. écrire ou sa jirâîenter.—-6, The Ciraiire. Wimbledon. al *C[!tïtBATHAM" PABKT—Younp. mu ried eoup'« Si \ sh to ie " ro jtuest in their weil (urniRhed heme: niu^ . es bi'.liaid.-.—" Fir'.and.13, Glairtiew-roÉd tThrale-road) S W. VTQT-S mettons vivement nos compatriotes ea 110 il Rirde contre certaines agencos (le platement, d'employés, .IX qui ne r <ent qu'à leur escroquer do laicent. Ne t sez oe cautionnement ou de tarantie qu'arec lea rélerencee les pluj •érieuaee. f'niipi'^pnvnrvf'p of a million CigarettM, wbith the socicty hes, llic:e nill be si iram more childran pos- to jirom&é the welfare of moilwrhood and j and tirn'o cacli wee!: wbere er«r> rxpectant moutli, accommolating about ::iK) iliildrcn. ! i-e V/UlUkOBt Ufl Ulji'Wij. will distribute among botli seafaieis and soli'.ievs. sess.ng chiinis tbat un offuil sbould bo niade lo iuîanc>. ' motlier and cbîld in necd may receive lielp and beca forced by Ibc count; éducation autltoi y — I atn. > r, yours irul\, the institution tronî its present ctecesaity. Ton years ago a littlc o1 pioilfeois founded | advice for tlli asking. Lo proviile an entiiel;. ne\ block bui .... , _v.,_ ..._... ii. H. REll), High ( ommissibner lor tlie The deatli of ibc tather \erv uften ineans the lo#< scli <>U for moth'tn and infant oonsultalions in The-o is 110 lime to bp lost. for «bile ve talk çn a bealtbiei - te, or close the t !ioo i h*y . Uul» olLiji. J JNAl). Comn'nnw ealtli oi > ~ ral .1. ni almos' the entue fami!> meome, -iup 11e the îace 01 opposr.ion and iack of publie support, j and deliberate eyery half-houi five babies tlie were (juite }>:cpared to the niulertil n? t

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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